Athael se rend devant le local de Ouest-France sur les quais, se met dans un coin discret, se concentre et lance un sortilège : "Murmures Aériens" qui se lance aussitôt. Athael choisit Ebilan comme cible et murmure :
- "Ebilan, on a rendez-vous à 18 heures avec quelqu'un, je ne sais pas qui, qui a été indiqué par Sandra Le Bihan sur Quimper. Donc, ce serait bien qu'on se retrouve, un peu, avant pour voir comment on y va ? Est-ce que ça craint ? Est-ce que ça craint ou pas ? Est-ce qu'on y va détendu ? Est-ce qu'on attend les deux autres en couverture ? Je suis à l'hôtel. Ce serait bien que tu ne reviennes pas trop tard qu'on ait le temps d'en discuter. L'adresse, c'est 11 allée des Troènes à Quimper."

Athael revient alors à l'hôtel. Il croise, peu de temps après, Nezarch et Xe-Pe-Che qui arrivent avec des talkies-walkies.

Ebilan quitte ses compagnons après le restaurant, traverse, de nouveau, les quais et se dirige, non loin, de la préfecture au siège de Ouest-France. Il attend 10 minutes, l'ouverture des bureaux et y entre à 13 heures 30. Le bâtiment est moderne, une façade vitrée avec le logo de Ouest-France au fronton.

Un comptoir d'accueil trône au milieu au hall d'entrée. Plusieurs journaux du jour sont disposés dessus et une jeune femme accueille Ebilan d'un sourire et lui dit :
- "Bonjour Monsieur, vous désirez ?"
- "Bonjour Mademoiselle... Jean-Patrick Lagarde, je suis journaliste, je travaille pour un mensuel de la fonction publique." annonce Ebilan.
- "D'accord…" réagit la jeune femme.
- "Oui ! Je fais un relevé de documentaires pour mettre en avant nos précieux agents du terrain et j'aurais aimé voir, un petit peu, ce que vous aviez dans vos stocks d'archives si vous me le permettez." demande Ebilan.
- "Ah bah, si vous êtes journaliste, oui, ça ne va pas poser de problèmes…" confirme la jeune femme.
- "Pour avoir un certain nombre de faits important qu'on fait nos agents pour la région." précise Ebilan.
- "Ah mais pas de soucis... Suivez-moi, je vais vous amener jusqu'aux archives." indique la femme en quittant son comptoir d'accueil.

Elle guide Ebilan dans les bureaux de Ouest-France. Ils entrent, tous les deux, dans un large bureau "open space" où plusieurs pigistes et ou, journalistes sont en train de discuter autour d'un café en fumant des cigarettes. Les quatre professionnels, trois jeunes hommes et un homme d'une cinquantaine d'années observent Ebilan traverser le bureau puis reprennent leurs discussions.

En face, la jeune femme se dirige vers une porte où un écriteau indique : "Archives". Elle ouvre la porte, allume les néons et laisse entrer Ebilan dans la pièce. Plusieurs rayonnages sont disposés dans la pièce avec des boites d'archives qui s'entassent. Elle présente, alors, un bureau avec plusieurs index puis dit à Ebilan :
- "Voilà ! vous connaissez le fonctionnement…"
- "Merci Mademoiselle !" lance Ebilan.

La jeune femme quitte la pièce et laisse le Nephilim seul dans les archives. Ebilan se remémore l'époque où il a été messagère et devait consulter de vieux parchemins entassés les uns sur les autres. Il concentre son Ka-Air de son pentacle, laissant ses métamorphoses s'exprimer.

Pendant plus d'une heure, Ebilan va consulter les index, sortir les boites d'archives, consulter les articles des journaux et va finir par obtenir plusieurs photos du sous-préfet, Philippe de Saint-Seine. Ebilan prend des photos des articles de journaux là où M. de Saint-Seine apparait.

Par ailleurs, Ebilan apprend qu'il est sous-préfet nommé dans le domaine de la sécurité sur le département, en charge de certains évènements sensibles. Il est en lien avec les forces de l'ordre sur l'ensemble du Finistère.

Au détour d'un article, sans qu'il soit nommé très clairement, Ebilan va comprendre que Philippe de Saint-Seine habite dans un hôtel particulier sur Quimper. Ebilan va, alors, se lancer dans une recherche du patrimoine quimpérois en recherchant toutes les demeures luxueuses.

En recoupant les informations, Ebilan finit par en déduire que Philippe de Saint-Seine serait dans un hôtel particulier du nom de : "Kastell Fach'hun".