Le Lundi 13 Novembre 1995 - 15:00 / 16:55 - La secrétaire des Verts - Sandra Le Bihan - Session N°24 du 25/02/2025
Lorsque Nezarch et Xe-Pe-Che se dirigent vers la librairie, Athael et Ebilan retournent à la voiture. Ebilan se met au volant de la 4L, démarre et s'engage sur la route vers le nord en direction du Mont-Saint-Michel de Brasparts.
Les deux Nephilim sont attentifs sur la route et observent les panneaux signalant le numéro des routes et les différents lieux-dits. Athael dit :
- "Je crois qu'il faut aller sur une D31."
- "Oui ! Si on voit une D31, on y va. Je crois que c'est à droite… Je crois que c'était D30 ou D31." évoque Ebilan.
- "Ah ! Quilly Vihan !! Je crois que tu nous as dit "Quilly Vihan" de mémoire..." évoque Athael.
- "Ah oui ! Oui ! C'est ça !" confirme Ebilan.
- "Il y a Quilly Vihan et c'est sur la D30 en plus !" signale Athael en montrant le panneau qui signale les lieux-dits.
- "Bien vu ! Bien vu !" réagit Ebilan.
Le Nephilim va tourner sur la gauche pour s'engager sur une route plus étroite et sinueuse. Ils vont alors apercevoir un panneau indiquant "Quilly Vihan". Le hameau est composé de plusieurs maisons et devant l'une d'entre elles, une femme est dehors à observer vers la route. Ebilan se dirige vers cette maison et se gare à proximité.
Les deux Nephilim sortent de la voiture, Athael avec l'appareil photo en main. La femme est souriante, habillée chaudement et un tablier de jardinier. Elle enlève ses gants de jardinage, pose son râteau de jardinage et vient à la rencontre des deux Nephilim et dit :
- "Bonjour Messieurs ! Je suis Sandra Le Bihan. Je suis la secrétaire des Verts. Vous êtes, sans doute, les journalistes de Paris Match ?"
Ebilan lui présente sa main et Sandra Le Bihan lui tend la sienne. Après le geste de courtoisie de se serrer la main, Ebilan se présente :
- "Jean-Patrick Lagarde. Je suis le journaliste que vous avez eu et je vous présente..."
- "Pierre Bonavita." indique Athael.
- "Je vous présente Monsieur Pierre Bonavita, mon photographe. Nous sommes journalistes." ajoute Ebilan avec un grand sourire.
- "Très bien. Sandra Le Bihan." répond-elle en direction d'Athael puis propose : "Venez".
La femme accompagne les deux Nephilim vers sa maison. Un jardin très bien entretenu entoure le corps de ferme en granit, un large potager est également visible non loin. Elle entre dans sa maison et dit :
- "Si vous voulez, nous allons dans le salon. Nous serons mieux au chaud au coin du feu avec un thé que je viens de préparer."
- "Parfait !" confirme Ebilan.
La femme amène les deux Nephilim dans le salon décoré de nombreuses fleurs et plantes avec une cheminée où crépite plusieurs bûches. Plusieurs affiches politiques du parti des Verts sont disposées sur une grande table ainsi que plusieurs tracts. Elle demande aux deux Nephilim de s'installer autour de la table et va chercher le thé et des biscuits. Ebilan en profite pour demander à Athael :
- "Tu veux qu'on commence par quoi ? On attaque sur quoi ?"
- "Exactement ce que tu lui as dit au téléphone et puis on va voir..." répond Athael.
- "On attaque sur le côté écolo ?" suggère Ebilan.
- "Le côté écologie et puis radicalisation." propose Athael.
- "Ok !" confirme Ebilan.
Sandra Le Bihan revient dans la pièce avec le thé, des biscuits et un chien, un labrador qui l'accompagne en remuant la queue. Le chien vient sentir les deux Nephilim et semble vouloir lécher les mains des deux invités puis la femme vient s'assoir en face des deux Nephilim, souriante puis dit :
- "Alors, en quoi, je peux répondre à vos questions monsieur Lagarde ?"
- "Madame Le Bihan, moi et mon collaborateur, nous faisons une enquête, un documentaire sur les différentes formes de luttes." explique Ebilan.
- "Pour la cause écologique." ajoute Athael.
- "Tout ce qui permet en fait aux citoyens d'arriver à mettre en place la lutte pour la sauvegarde de l'environnement. Nous avons vu qu'en Bretagne ; vous étiez, quand même, en pointe. Je sais qu'il y a d'autres régions qui sont aussi en pointe. Je ne voudrais pas dénigrer des endroits comme à Toulouse ou dans le sud-ouest de la France ou ailleurs mais il semblerait qu'en Bretagne, quand même, vous avez, vraiment, ça chevillé au corps, à la fois, traditionnelle et, vraiment, dans la modernité. Votre lutte contre la centrale nucléaire, qui est abominable, on est d'accord ?" expose Ebilan.
- "Oui !! Tout à fait ! Centrale qui est en phase de déconstruction." précise Sandra Le Bihan.
- "Qui est en phase de déconstruction. Donc vous avez gagné quand même ! Mais, en même temps, malgré tout, il y a, dans le camp et, je suis, complètement, en phase avec votre combat mais il y a, peut-être, des groupuscules ou des électrons libres qui vont, peut-être, plus loin que vous ? Vous, je vois, que vous avez un combat politique et ce que je voulais vous poser comme question, c'est comment vous faites, vous, pour arriver à mobiliser les gens pour la lutte, pour l'environnement, pour la sauvegarde et, en même temps, ne pas franchir le Rubicon de la violence. Comment faites-vous ? Alors que les choses sont graves et je suis d'accord qu'on a tous envie d'aller secouer le cocotier. Comment faites-vous pour rester calme, pour rester dans cette espèce de sagesse et de ne pas aller jusqu'à l'inexcusable." demande Ebilan.
- "Alors Monsieur Lagarde, je vous remercie pour votre question et je tenais à, particulièrement, apprécier que Paris Match s'intéresse à ces questions. Je suis, d'ailleurs, même, relativement, surprise qu'un journal comme Paris Match se pose ce genre de questions. Excusez-moi pour ce genre de propos..." indique Sandra Le Bihan.
- "Paris Match est un journal très libre. Nous sommes très libres au niveau éditorial." réagit Ebilan.
- "D'accord... Permettez-moi d'être, quelque peu, surprise mais tant mieux ! Il est, toujours, bon d'être surprise. Je vous avouerai, monsieur, que je ne suis pas une lectrice assidue de Paris Match, loin de là... Comme vous pouvez le constater dans mon salon, je n'en ai point... Mais si Paris Match commence à s'intéresser aux questions écologiques, je crois que je vais devenir une lectrice assidue de Paris Match mais croyez bien que jusqu'à maintenant, je suis, pour l'instant, assez dubitative quant au sujet que vous abordez dans votre journal mais cela est un autre sujet et je pense que, ce qui est important, c'est que je puisse répondre à vos aux questions et aux problématiques que vous soulevez au travers de vos questions et du discours que vous avez pu avoir. Je tenais à vous dire que nous souhaitons, avant tout, que les Verts puissent accéder au pouvoir, que la cause écologiste puisse, à un moment donné, être, vraiment, perçue comme une force majeure en France et c'est au nom de cela, que les écologistes souhaitent faire partie, aussi, des forces politiques. Alors, en en effet, dans l'histoire de la Bretagne, nous avons combattu certains projets : Plogoff, Brennilis. Ce sont des événements qui ont marqué l'histoire écologiste bretonne. Nous souhaitons, aujourd'hui, pouvoir faire en sorte que ce combat puisse être moins revendicatif et plus apaisé. Donc nous souhaitons, vraiment, faire en sorte que les discours extrémistes soient exclus de de notre mouvement." expose Sandra Le Bihan.
- "J'entends bien mais par rapport à des militants... Alors, je ne dis pas qu'ils se revendiquent de votre parti mais se revendiquent, du moins, de votre idéologie. Comment vous vous positionnez par rapport à des gens ? On a, un petit peu, enquêté avec mon collègue et on a entendu parler de ce fameux Sylvain de Brennilis qui, quand même, a défrayé la chronique puisqu'il se retrouve avec les forces de police à ses trousses. Comment vous, vous intégrez cette forme de mouvement de politique ce qu'il fait et vous ? Comment vous, vous pouvez arriver à faire, un petit peu, cette quadrature du cercle entre des gens qui veulent aller plus loin que vous ? Comment vous, vous faites par rapport à ces gens-là ?" demande Ebilan.
- "Vous faites allusion, en effet..." évoque Sandra Le Bihan.
- "À l'attentat contre la centrale..." confirme Ebilan.
- "Bien sûr... Nous sommes, évidemment, et, en cela, nous avons pu être clairs et dénoncer, de façon extrêmement claire, ce que monsieur Trémeur a pu faire à la centrale et, clairement, nous sommes contre les actions que ce groupe peut..." évoque Sandra Le Bihan.
- "Comment ça ? Ce n'est pas une personne isolée donc ?" demande Ebilan.
- "Hé bien... Non ! Evidemment ! Monsieur Trémeur n'agit pas seul." indique Sandra Le Bihan.
- "Ça s'écrit comment Trémeur ?" demande Athael.
- "T R E M E U R.…" épelle Sandra Le Bihan.
- "D'accord ! Pour vous, c'est un groupe ?" demande Ebilan.
- "Ce n'est pas que pour moi mais disons que ce groupe de soi-disant écologistes, ce sont, avant tout, des terroristes et nous, en tant que groupe politique, nous sommes, complètement, dissociés de ce groupe d'écoterroristes et, en aucune manière, monsieur Trémeur n'a de lien avec nous et que ça soit monsieur Trémeur ou les membres de son groupe n'ont, en aucune manière, à faire avec le groupe des Verts." annonce Sandra Le Bihan puis se tourne vers Athael et lui dit : "Notez bien que les écologistes et le groupe Verts de Brasparts, évidemment, nient totalement toute application dans ce qui s'est passé à la centrale et nous sommes, évidemment, contre les pratiques de Monsieur Trémeur et de son groupe de fanatiques."
- "C'est bien noté ! Ils se sont donnés un nom ce groupe ?" demande Athael.
- "Oui, en effet... Le groupe "eco-actions"... Enfin, ils se nomment le groupe écho-action depuis qu'ils ont fait exploser cette bombe artisanale non loin de la centrale." évoque Sandra Le Bihan.
- "Mais ces gens, vous les connaissez ? Je veux dire, ce sont des gens de la région de Brennilis ou de Brasparts. Ce sont des locaux. Vous connaissez leur façon de penser, le pourquoi du comment ?" demande Ebilan.
- "Oui... Bien sûr..." confirme Sandra Le Bihan.
- "Ou même d'anciens militants, non ?" demande Athael.
- "Certains, oui... Oui, bien sûr... Ils ont adhéré, à un moment donné, à notre mouvement mais ils ont estimé que nous n'allions pas assez loin. Mais bon, ça fait, déjà, depuis plusieurs mois qu'ils ne sont plus adhérents à notre groupe." évoque Sandra Le Bihan.
- "Je ne comprends pas. Le fameux monsieur Trémeur, il a été poursuivi par la justice ?
- "Disons qu'en tout cas, la gendarmerie le recherche puisqu'ils sont venus aussi nous voir et que nous avons été interpelés. Il a fallu aller à la gendarmerie pour qu'on donne des renseignements sur les gens qui appartiennent à ce groupe." explique Sandra Le Bihan.
- "D'accord..." réagit Ebilan.
- "Evidemment, vous comprenez que nous avons, quand même, une certaine forme de discrétion vis-à-vis de la police et de la gendarmerie nationale de France..." évoque Sandra Le Bihan.
- "Bien sûr ! C'est évident ! C'est évident qu'on ne va pas parler avec ces gens-là mais ce que je veux dire c'est qu'il y a bien un endroit où ce fameux Trémeur et son groupe se réunissent ? Vous le savez tous... C'est quelque chose qui est évident. La densité de population est assez faible." analyse Ebilan.
- "Parce que, là, Jean-Patrick, je te vois venir là. Tu te dis qu'on pourrait bien renforcer notre article en rencontrant aussi ces gens-là et pouvoir, du coup, mettre en avant la politique par rapport à la violence." évoque Athael.
- "Tout à fait ! Et surtout, connaître les interactions sociales qui font qu'on se sorte de l'action légitime politique comme vous, Madame, et qu'on rentre dans la clandestinité surtout qu'il y a, pas mal, d'endroits pour se cacher ici, j'imagine..." évoque Ebilan.
Sandra Le Bihan réfléchit quelques instants puis suggère :
- "Je... pourrais... éventuellement via des contacts, peut-être, avoir des intermédiaires qui connaissent ces gens et je pourrais leur poser la question de savoir s'ils souhaiteraient être en relation avec vous."
- "Ce serait, vraiment, très, très, très, très, très, très intéressant et très sympathique de votre part si vous arriviez à nous mettre en contact. Nous aimerions avoir les deux versants, à la fois, le versant qu'on connaît tous, par cœur, du gouvernement et il y a votre version que vous expliquez très bien et il y a la version des dissidents que j'aimerais, beaucoup, entendre dans le sens où, effectivement, est-ce que ce sont des terroristes ? On est d'accord mais, malgré tout, il faut qu'on entende ces gens. Qu'est-ce qu'ils ont à dire ces gens ? Ils sont violents, c'est vrai mais, malgré tout, ils ont des choses à dire." évoque Ebilan.
- "Monsieur Lagarde, vous pouvez me montrer votre carte de journaliste s'il vous plaît ?" demande Sandra Le Bihan.
- "Avec plaisir..." répond Ebilan en sortant sa carte de presse.
- "Vous avez une déontologie monsieur Lagarde ?" demande Sandra Le Bihan.
- "Mais, moi, l'éthique c'est ce qui guide mon action !" répond Ebilan.
- "Si j'obtiens un contact, évidemment, je demanderai à ce que mon nom ne soit pas mentionné." demande Sandra Le Bihan.
- "J'ai mieux pour vous. Déjà, il y aura le secret professionnel et, surtout, je vous promets un article sur votre partie, sur votre action parce que si vous voulez, on prend encore 2 heures, vous nous expliquez. Mon collègue prend les notes et je peux vous dire qu'il y aura l'action des Verts en Bretagne, à quel point vous êtes positifs pour, à la fois, l'action pour les populations et l'environnement. C'est, forcément, donnant-donnant. Je suis bien d'accord." évoque Ebilan.
Sandra Le Bihan prend un cahier et note le nom de "Jean-Patrick Lagarde" puis demande :
- "À quel numéro, je peux vous joindre ?"
- "Hé bien, on bouge beaucoup ! C'est, un peu, ça la problématique. Vous pensez pouvoir nous rappeler demain ou pas ? On sait où on sera demain toute la journée ?" demande Athael.
- "Oui ! On sera à Fougères..." évoque Ebilan.
- "C'est ça..." confirme Athael.
- "Je ne peux rien vous promettre mais si vous me donnez un numéro de téléphone, je vous rappelle à ce numéro demain." propose Sandra Le Bihan.
- "Alors, c'est le 99. 27. Je n'ai pas la suite..." indique Athael.
- "31." répond Ebilan.
- "Oui mais c'est le dernier qui nous va nous manquer. Comment on peut faire autrement ? Est-ce que nous, on peut vous rappeler ?" demande Athael.
- "Le mieux, ça serait qu'on vous rappelle. Je vous donne une adresse postale restante parce qu'on on est, un petit peu, freelance. On est avec Paris Match mais, en fait, vous comprenez bien qu'on n'est pas complètement affiliés avec eux. Vous comprenez bien qu'avec les sujets qu'on traite, on n'est pas avec eux. Ils nous sous-traitent des sujets." évoque Ebilan.
- "D'accord. Vous me rappelez demain. Je ne vous promets pas mais, si, dans ces cas-là, vous m'indiquez qu'il y a la possibilité de pouvoir avoir un article, je pense que notre groupe sera fort enchanté. Donc je vais faire mon possible pour que vous puissiez avoir un contact avec ce groupe-là." indique Sandra Le Bihan.
- "Vous pouvez me redonner votre numéro de téléphone, s'il vous plaît. On l'a composé tout à l'heure dans une cabine et on ne l'a pas noté." indique Athael.
Sandra Le Bihan déchire un bout de papier de son cahier, note son numéro qu'elle tend à Athael puis demande
- "Est-ce que nous pouvons, à présent, développer les actions des Verts dans la région ?"
- "Tout à fait ! D'ailleurs, ce seront deux articles, complètement, séparés. Il y aura, vous, et vous ne serez pas liés. Il y aura, vous, les Verts pragmatiques qui veulent aller de l'avant et il y aura, on va dire, une forme de dérive. C'est là-dessus qu'on va porter notre article mais vous, vous serez complètement disjoints des gens dont vous nous avez parlé. Vous serez complètement séparés." indique Ebilan.
- "Dont vous nous n'avez pas parlé d'ailleurs..." évoque Athael.
- "On parlera de vous dans l'autre article mais pour dire à quel point, vous, vous êtes différent et que ça n'a rien à voir. On appuiera sur vos actions positives." suggère Ebilan.
Sandra Le Bihan va, alors, approfondir la question du programme des Verts dans la région et des actions réalisées et les projets à venir. Elle va décliner, pendant une heure, tous les points avec Athael et Ebilan qui vont écouter attentivement les propos de la secrétaire des Verts. Après cet entretien, les deux Nephilim regagnent la voiture et retournent sur Brasparts.
Brasparts : Centre-Ville - Mont-Saint-Michel - Quilly Vihan - Route -
Brennilis : Bourg - Centrale Nucléaire -
Carnac : Alignements du Manio - Centre-Ville - Gendarmerie - Maison de Ronan Le Guennec - Manoir de Martial Quentin -
Châteaubriant : Parking -
Daoulas : Jardins - Musée de l'Abbaye -
Fougères : Celliers de Landéan - Château de Fougères - Manoir des Lusignan -
Lanester : Zone Commerciale -
Laval : Gare -
Motte-en-creux : Bourg -
Nantes : Centre-Ville - Corps 9 - Hôtel Ibis - Quartiers Est - Voie-Express -
Paimpont : Forêt de Brocéliande -
Paris : Refuge de Tukermont -
Pornic : Centre-Ville -
Quimper : Centre-Ville - Décathlon - Ouest-France - Périphérie - Préfecture -
Rennes : Centre-Ville - Domaine du Bois de Bourberouge - Librairie Incunable Souveraineté - Zone Commerciale -
Saint-Herblain : Quartier Résidentiel -
Vannes : Bibliothèque Municipale - Cairn de Gavrinis - Centre-Ville - Hôtel de la Marine - Université - Voie-Express -
Vitré : Etude de Notaire -