Le Lundi 13 Novembre 1995 - 12:15 / 12:25 - Observation des objets sumériens - Session N°23 du 04/02/2025
Nezarch va, par la suite, s'intéresser aux œuvres de l'exposition et va puiser dans ses connaissances de l'époque babylonienne pour mieux se souvenir de l'usage des différents objets. Un examen approfondi ne va pas lui permettre d'y remarquer des objets ésotériques dignes d'intérêt.
Il va remarquer Xe-Pe-Che avec ses lunettes de soleil qui, lui aussi, déambule dans les allées du musée et semble passer, régulièrement, en vision-ka.
Lorsqu'Athael et Ebilan sortent du bureau, les agents d'accueil indiquent à l'ensemble des visiteurs que le musée va fermer ses portes et invitent les personnes à sortir.
Le Lundi 13 Novembre 1995 - 11:45 / 12:15 - Vision-Ka dans le musée - Session N°23 du 04/02/2025
Pendant ce temps, Xe-Pe-Che circule dans les différentes salles et, régulièrement, passe en vision-ka pour observer les objets de l'exposition.
Le seul endroit qui présente une plus forte présence de Ka-éléments est autour du piédestal vide là où la statuette a disparu. Dans le reste du musée, les champs magiques sont présents mais restent dans une présence habituelle.
Xe-Pe-Che observe pendant quelques instants les lieux et finit par en conclure qu'un événement magique a pu agir à cet endroit-là. L'Onirim va se souvenir de l'époque où il était astrologue et avait, à l'époque, travaillé pendant de nombreuses années sur les conjonctions. En concentrant son Ka-air avec son vécu et cette période d'analyse des conjonctions, Xe-Pe-Che arrive à comprendre l'effet qui s'est passé. Le 13 octobre, une grande conjonction d'Eau a engendré une tempête avec une montée importante du champ magique de l'Eau. Une stase aurait pu se charger en ka-éléments et permettre la libération du Nephilim qui s'y trouvait.
Avec cette concentration, Xe-Pe-Che a les doigts qui se sont allongés, la peau devenue grise et une odeur éthérée.
Le Lundi 13 Novembre 1995 - 11:45 / 12:15 - Observation de la Sécurité - Session N°23 du 04/02/2025
Pendant ce temps, Nezarch déambule dans les allées du musée, observant les accès, les entrées et sorties, les systèmes de sécurité, les éventuelles caméras, les fenêtres. Nezarch puise dans le vécu de son simulacre actuel pour comprendre les notions de sécurité moderne même si Pierre Minaud n'est pas un spécialiste de ce domaine.
Le Nephilim va noter dans chaque salle, les systèmes de sécurité et les accès, les éléments qui lui semblent être des failles. Nezarch va noter des endroits qui lui semblent moins sécurisées. Toutefois, une entrée dans le musée demande des compétences avec des alarmes qui semblent être présentes et qui doivent se déclencher en cas d'intrusion.
Une intrusion peut permettre d'accéder à des objets en brisant certains vitraux de l'abbaye mais, rapidement, des agents de sécurité seront sur place. Sans doute, que les forces de gendarmerie du secteur doivent être en lien en cas d'intrusion selon certains panneaux repérés non loin du poste de sécurité.
Tous les accès au musée sont placés sous alarme et ne permettent pas une entrée discrète à moins de réussir à désactiver les systèmes de sécurité. Tout le mobilier, présentoirs, piédestal possèdent leurs alarmes également.
Des agents de sécurité circulent régulièrement dans le musée avec un bureau de sécurité à proximité du bureau de la directrice.
Nezarch note les différents points stratégiques de la sécurité des lieux.
Le Lundi 13 Novembre 1995 - 11:45 / 12:25 - Entretien avec la Directrice - Sylviane Aguettaz - Session N°23 du 04/02/2025
Avant d'entrer dans le bureau de la directrice, Ebilan concentre son pentacle et va le sortilège "Ruisseau de Mots" afin que ses propos puissent être plus fluides, sa voix plus douce, légère et captivante. Pendant quelques instants, le simulacre d'Ebilan a le regard qui devient vitreux, la voix caverneuse, ses cheveux commence à disparaître et une odeur de vase imprègne l'endroit.
Ebilan suggère à Athael :
- "Dans le bureau de la directrice, on lui dit qu'on fait un reportage sur le trafic de d'œuvre d'art et qu'on a remarqué qu'il semblerait qu'il y ait une statuette manquante. Peut-être que c'est trop abrupt... Peut-être qu'il ne faut pas lui parler de ces statuettes et évoquer autre chose..."
- "Oui ! Il faut parler de la statuette et puis il faut y aller tel quel... Et puis, on verra bien ce qui va se passer..." propose Athael.
Ebilan frappe à la porte où un panneau indique :
Sylviane AGUETTAZ
Directrice du musée
Abbaye de Daoulas
La directrice est surprise de voir les visages d'Athael et d'Ebilan et dit :
- "Messieurs, bonjour !"
- "Bonjour madame la directrice. Je me présente, Madame, je suis Jean-Patrick Lagarde, je suis journaliste et je voulais m'entretenir, moi et mon collègue, avec vous de de certains sujets." indique Ebilan.
La femme recule de quelques pas pour faire entrer les deux hommes dans son bureau puis demande :
- "Vous êtes journaliste pour quel média ?"
- "Paris Match." répond Ebilan.
- "Paris Match..." répète Sylviane Aguettaz.
- "Plutôt de la rubrique faits-divers et là on enquête surtout sur des histoires de disparitions d'œuvres d'art." annonce, avec assurance, Ebilan.
Sylviane Aguettaz a une réaction de surprise, recule de quelques pas en direction de son bureau et demande :
- "On avait rendez-vous ?"
- "Du tout, en fait... On était en prospection pour notre reportage." indique Ebilan.
- "Allez-y, entrez, entrez." lance Sylviane Aguettaz.
La directrice regarde autour d'elle, ne semble pas très à l'aise puis vient se placer derrière son bureau. La pièce est bien rangée, une bibliothèque bien fournie d'ouvrages est présente. Elle fait signe aux deux Nephilim de s'assoir. Elle dit alors :
- "Là, je ne vais pas pouvoir m'entretenir avec vous, j'ai d'autres choses à voir."
- "Bien entendu..." confirme Ebilan.
Sylviane Aguettaz commence à prendre un agenda et commence à le feuilleter et dit :
- "Bon, alors, attendez... Je vais voir quand est-ce que je peux vous recevoir. Vous êtes là pour combien de temps messieurs ?"
- "Nous sommes juste de passage en réalité." évoque Athael.
- "Ah..." réagit Sylviane Aguettaz.
- "Nous sommes venus, un peu, ici par hasard et nous avons questionné la femme qui était à l'entretien dans la salle où nous avons vu qu'il y avait un trou sur un piédestal là et nous avons questionné sur le pourquoi de ce trou et il se trouve que le hasard a fait que nos questionnements sur les disparitions d'œuvres d'art sont apparues. Il y a un hasard qui nous amène donc à frapper à votre porte pour vous demander ce qui s'est passé par rapport à cette simple statuette." évoque Athael.
- "Enfin... Je ... Voilà... Elle a disparu, elle a été volée. C'est des choses qui arrivent..." évoque Sylviane Aguettaz.
- "On imagine bien que compte-tenu de l'importance de vos collections, vous avez, sûrement, des systèmes de sécurité. Comment expliquez-vous le fait qu'il n'y ait qu'une seule œuvre qui ait été volée ? Finalement, le reste n'a pas l'air d'avoir été spécialement visé. C'est étonnant, non ?" demande Ebilan.
Les deux Nephilim constatent que la femme, qui est restée debout, tient son agenda entre les mains et tort, avec sa main droite, le coin de son agenda. Elle semble contenir une certaine nervosité. Ebilan ajoute alors :
- "Mais ces statuettes, on l'a vu dans le document mais quelle est la valeur de cette pièce et par rapport aux autres ? C'est étonnant ?? Il y a quelque-chose de particulièrement cher ou il y a quelque chose de plus. Je veux dire de vraiment faire la distinction entre une valeur financière, admettons, mais d'autres valeurs, peut-être, plus archéologiques ou autre... On peut envisager d'autres valeurs moins terre à terre. Pour que cette pièce-là ait été dérobée plus que les autres ?"
- "Tout ce qui est ici, se sont, évidemment, des objets anciens donc, forcément, ils intéressent d'éventuels trafiquants d'objets anciens. Alors pourquoi celui-ci et pas un autre..." indique Sylviane Aguettaz.
- "Pouvez-vous nous parler de cette pièce, particulièrement, et vous devez savoir, peut-être, un petit peu ce qu'elle représentait pour les Sumériens ou à quoi elle servait en termes d'objet ?" demande Ebilan.
- "Mais... Je... Je ne comprends pas, qu'est-ce qui fait que vous vous intéressez tant à cette pièce ?" demande Sylviane Aguettaz.
- "Non ! Ce n'est pas tant la pièce en elle-même que le fait qu'elle a été dérobée par rapport à notre enquête sur le trafic d'œuvres d'arts antiques..." évoque Ebilan.
- "Mais... Dites-moi, vous ne m'avez pas montré... Vous êtes journaliste ?" demande Sylviane Aguettaz.
- "Oui !" confirme Ebilan en sortant sa carte de presse.
Elle regarde la carte puis s'assoit à son bureau. Elle semble résignée en regardant la carte qu'elle tend à Ebilan en haussant les épaules et demande :
- "Tenez, je vous la rends... Vous comptez paraître un article là-dessus ?"
- "Ça sera un article général. Là, c'est plus pour avoir des données sur ce genre de problèmes." répond Ebilan.
- "Nous sommes en phase de recueil des données." ajoute Athael.
- "Mais l'article, en lui-même, ne portera pas, forcément, sur ces statuettes en particulier." indique Ebilan.
- "D'accord..." réagit Sylviane Aguettaz avec soulagement.
- "Si vous le souhaitez, vous n'apparaissez pas dans l'article." suggère Ebilan.
- "Ah ! Oui !" confirme Sylviane Aguettaz.
- "On ne citera, même pas, Daoulas." suggère Ebilan.
- "Très bien ! Je vous remercie monsieur Lagarde." indique Sylviane Aguettaz.
- "Nous essayons de trouver les logiques qui amènent à ce genre de délits." évoque Ebilan.
- "Les logiques plus évidentes voire même des logiques parfois un peu incompréhensibles qui pourraient amener des gens à trafiquer des œuvres d'art pour des raisons, peut-être, un peu, ésotériques, un peu, surprenantes. Vous savez, dans le milieu de l'art, des fois, les motivations sont, un peu, surprenantes." indique Athael.
- "Oui ! Tout à fait ! Vous savez dans le cadre de mes études, j'ai été amené, en effet, à pouvoir, justement, mesurer qu'est-ce qui motive à engager ce genre de pratiques et la première de motivation est pécuniaire. On ne se le cache pas mais il y en a d'autres et comme vous dites, il arrive, aussi, que des questions ésotériques puissent ressortir. À l'heure actuelle, je n'ai pas, plus, d'éléments concernant ce qui s'est passé par rapport à cette fameuse statuette." évoque Sylviane Aguettaz.
- "Comment expliquez-vous l'explosion de la vitrine ?" demande Athael.
La directrice hausse les épaules en guise de réponse. Les deux Nephilim constatent que la directrice manque d'une certaine assurance. Ebilan demande alors :
- "Excusez-moi madame Aguettaz de vraiment insister mais j'aimerais savoir, quand même, que représente cette statuette pour les Sumériens ?"
- "Elle faisait partie d'un lot que nous avons négocié avec le British Museum qui est arrivé en containeur depuis, déjà, quelques mois. Nous avions prévu de pouvoir réaliser une exposition puisque j'étais en contact avec plusieurs musées. Je ne sais pas si vous connaissez l'abbaye de Daoulas mais nous avons, comme principe, de faire des expositions sur une durée limitée et sur des périodes historiques différentes pour permettre, aussi, aux populations locales et aux touristes de pouvoir, aussi, avoir des œuvres venant de divers horizons et il se trouve que j'ai eu l'occasion de pouvoir avoir des échanges avec plusieurs musées qui avaient en leur possession des objets de collection de l'époque sumérienne et ce qui fait que ces objets sont venus ici. Il y a eu, quelques temps après la fermeture, un soir où nous ne savons pas très bien ce qui s'est passé, sans doute, un coup de vent puisqu'il y avait une tempête, ce soir-là, et la vitre de cette statuette s'est brisée mais nous l'avons réparée et donc j'ai rempli mon rôle de directrice pour faire en sorte que cette statuette soit, de nouveau, disponible." indique Sylviane Aguettaz.
- "Et pourtant vous semblez tendue quand vous nous en parlez madame..." lance Athael en essayant de gagner en assurance par ses anciennes paroles de Vate.
Sylvaine Aguettaz a un léger mouvement de recul aux propos d'Athael qui ajoute en regardant Ebilan :
- "Peut-être qu'il y aurait de quoi faire un vrai article en fait cette histoire..."
- "Je pense, sincèrement, que madame Aguettaz est de bonne foi et il n'y a aucune raison de douter. Madame Aguettaz, veuillez nous pardonner, nous arrivons comme des cheveux sur la soupe et nous vous importunons. Nous trouvions, vraiment, que cette affaire était somme toute, étrange mais, après, effectivement, vous avez sûrement fait tout ce qui était entre votre pouvoir pour protéger cette pièce. Nous, dans notre réflexion, nous disons qu'il y a quelques histoires ailleurs en France qui se sont produites avec des vols, un petit peu, particuliers et cette histoire, nous a, un petit peu, interpellé. Ce que je vous propose, c'est que s'il y a quelque chose qui vous revient, des éléments plus précis puisque là on vous prend, un petit peu, à froid. À ce moment-là, essayez de nous contacter..." indique Ebilan.
- "La gendarmerie a été informée de ce vol ?" demande Athael.
- "Oui... Bien sûr..." répond Sylviane Aguettaz hésitante.
- "Donc une enquête est en cours ? Les empreintes ont été relevées ? Tout a été fait dans les règles ?" demande Athael.
Ebilan se rapproche d'Athael qu'il prend par les épaules et lui dit :
- "Écoutez mon cher, je pense que nous importunons Madame la Directrice. Je pense qu'on a, pas mal, de données déjà pour notre enquête. Nous pourrons repasser..."
Ebilan se lève, Sylviane Aguettaz fait de même. Ebilan invite Athael à faire de même qui reste assis et dit :
- "Tu sais mon intérêt pour toutes ces choses liées à l'ésotérisme et j’ai l'impression que madame a des soupçons, que Madame sait quelque-chose et cela m'intrigue vraiment madame..."
Athael se concentre et se rappelle de ses souvenirs de jazzman lorsqu'il côtoyait la mafia pour mettre la pression sur la directrice en usant autant de charme que de ruse. Concentrant son pentacle pour faire remonter les souvenirs, Athael puise dans son ka-lune pour générer une atmosphère mystérieuse, avec l'odeur d'ozone qui se dégage et les cheveux du simulacre qui commence à tourbillonner, Sylviane Aguettaz commence à se déstabiliser avec un nouveau mouvement de recul. Ses mains commencent à trembler, son visage se décompose, elle semble proche de la panique.
Athael met, de nouveau, la pression et lui dit en la regardant dans les yeux :
- "Dites-nous ce que vous savez et nous n'en parlerons à personne."
La directrice se rassoit dans son fauteuil, abattue. Ebilan met la main sur l'épaule d'Athael et lui dit :
- "Je pense qu'il est, peut-être, temps de s'en aller avant que ça n'aille trop loin..."
Sylviane Aguettaz lève les mains d'abattement puis annonce :
- "J'ai... J'ai vendu cette statuette..."
- "Ah !!" réagit Ebilan.
- "À qui l'avez-vous vendu ? Ne vous inquiétez pas, ça restera entre nous... Vous n'aurez aucun problème avec la justice, aucun problème avec nos collègues journalistes, avec la presse. J'aimerais, juste, savoir où est cette statuette !" lance Athael.
- "Vous me promettez que ceci restera entre nous ?" demande Sylviane Aguettaz avec une grande réserve.
- "Sur ma vie !" affirme Athael.
- "Puisque la personne qui l'a achetée, est un notable, un haut fonctionnaire de la préfecture." annonce Sylviane Aguettaz qui reprend sa respiration et dit : "Monsieur de Saint-Seine..."
- "Monsieur de Saint-Seine" répète Ebilan.
- "Philippe de Saint-Seine..." précise Sylviane Aguettaz.
- "Quand vous l'a-t-il acheté ?" demande Athael.
Sylviane Aguettaz réfléchit quelques instants, consulte son agenda puis dit :
- "Attendez... Nous sommes le 13 novembre... le 26 octobre."
- "Et donc vous avez simulé un vol ?" demande Athael.
- "Oui..." confirme Sylviane Aguettaz en hochant la tête puis ajoute : "Évidemment, la police n'est pas au courant de cette histoire. Si Monsieur de Saint-Seine m'a acheté cette statuette, il était compliqué d'alerter la police mais, pour les assurances, j'ai, quand même, signalé ce vol."
- "Et la vitrine qui a explosé, c'était quand ? Ce n'était pas une tempête, on est bien d'accord ?" demande Athael.
- "C'était le 12 ou le 13 ou le 14... Ah oui ! Ils sont intervenus... Alors, c'était le 13 au soir. Nous avions un stagiaire et le lendemain, il n'est plus revenu au musée." indique Sylviane Aguettaz.
- "Ça, c'est intéressant..." réagit Ebilan.
- "Oui ! On s'est interrogé sur les motifs de ses absences soudaines..." indique Sylviane Aguettaz.
- "Vous avez son nom ? C'est un étudiant ?" demande Ebilan.
- "Oui, c'était un étudiant qui venait de Rennes, qui était arrivé mi-septembre au musée. Il alternait entre Rennes et l'abbaye. Monsieur Perrier. Baptiste Perrier." répond Sylviane Aguettaz.
- "D'accord... Étudiant en histoire ?" demande Ebilan.
- "En histoire, oui ! J'avais accepté son dossier pour qu'il puisse venir étudier l'organisation de l'exposition à l'abbaye. Il était prévu qu'il reste, au moins, toute l'année universitaire pour son dossier. Je n'ai pas trop compris qu'est-ce qui fait que du jour au lendemain, il a quitté son stage..." évoque Sylviane Aguettaz.
- "C'est juste après la destruction de la vitrine ?" demande Ebilan.
- "Oui, tout à fait ! Je ne vois pas très bien le rapport. C'est assez étrange. C'est comme s'il y avait eu un coup de vent dans le musée mais que seul ce piédestal a été affecté par ce coup de vent." indique Sylviane Aguettaz.
- "Ça, c'était le 13 ?" demande Athael.
- "Le 13 octobre." confirme Sylviane Aguettaz.
- "Ah ! Le 13 octobre... Bien avant l'achat..." réagit Athael.
- "Oui... Oui... Oui..." confirme Sylviane Aguettaz gênée par cette allusion à la vente de la statuette.
- "Mais ce monsieur de Saint-Seine, il a des moyens de pression sur vous pour que vous acceptiez ? Vous avez des problèmes financiers pour que vous acceptiez, comme ça, de prendre des risques pour votre carrière, c'est étonnant ?" questionne Ebilan.
- "Disons que, oui, en effet, il a apporté une somme assez conséquente et c'est vrai qu'il a pu évoquer qu'il comptait appuyer d'autres propositions pour le musée sachant qu'il pouvait, aussi, évoquer mon dossier auprès du président du Conseil Général pour que je puisse, éventuellement, accéder à un poste de plus haute responsabilité d'ici quelques mois." explique Sylviane Aguettaz, émue avec des larmes qui coulent sur ses joues.
- "D'accord... Ce monsieur de Saint-Seine, quand il est venu, il était accompagné ou il était seul ?" demande Ebilan.
- "Il était accompagné d'assistants." répond Sylviane Aguettaz après quelques instants de réflexion.
- "Des assistants ??" demande Ebilan.
- "Oui..." confirme Sylviane Aguettaz.
- "Des femmes ?" demande Athael.
- "Non ! Des hommes, plutôt, la trentaine, à première vue, plutôt des hommes en bonne condition physique." répond Sylviane Aguettaz.
- "Ok... Des policiers ?" demande Ebilan.
- "Je... Je n'en sais pas beaucoup plus... Seul Monsieur de Saint-Seine est venu dans mon bureau." indique Sylviane Aguettaz.
- "Ce stagiaire, vous disiez, a disparu le lendemain de l'explosion de la vitrine ?" demande Athael.
- "Oui, tout à fait ! Il était resté plus tard ce soir-là. Nous avions vraiment une totale confiance en ce jeune homme. Il était resté le soir, un peu, plus tard avec les derniers avec les derniers agents de sécurité et il n'y avait aucun souci là-dessus. Il avait, à priori, quelques notes à terminer et donc était resté un peu plus tard. Le lendemain matin, il devait revenir au musée. J'ai pensé qu'il était, peut-être, rentré sur Rennes le week-end. Le 16, il n'est pas revenu." répond Sylviane Aguettaz.
- "D'accord... Moi, je n'ai plus vraiment de questions." indique Ebilan en regardant Athael.
- "Écoutez, madame, ça va rester entre nous." indique Athael.
- "Merci !" indique Sylviane Aguettaz.
- "Nous n'en parlerons à personne sauf, peut-être, si vous-même évoquez cet entretien à Monsieur de Saint-Seine. J'espère que vous saurez gardé votre langue sinon ça pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur votre carrière..." avertit Athael.
- "Non, non... Moi-même, je ne suis pas fier de ce que j'ai fait. Je vous en conjure, gardez ça pour vous." indique Sylviane Aguettaz en pleurs, avec une certaine sincérité et un sentiment de soulagement.
- "Pourriez-vous nous donner votre numéro de téléphone au cas où nous ayons des questions. Direct pour éviter d'attirer l'attention de quelqu'un d'autre." demande Athael.
- "Oui ! Bien sûr..." confirme Sylviane Aguettaz.
- "Nous vous contacterons que si c'est nécessaire, c'est promis !" indique Athael.
- "Bien..." réagit Sylviane Aguettaz en tendant d'une main tremblante à Athael une carte de visite.
Athael prend la carte, se lève, rejoint Ebilan, se tourne et lui dit :
- "Au revoir..."
Le Lundi 13 Novembre 1995 - 9:30 / 11:45 - Visite du musée - Sylviane Aguettaz - Session N°22 du 28/01/2025
Ebilan retourne au volant de la 4L, démarre et retourne sur la voie express en direction de l'ouest.
Athael demande à Nezarch et Xe-Pe-Che :
- "Vous n’avez rien trouvé pendant vos pérégrinations ?"
- "Les cartes !" répond Nezarch.
- "Ouais... Ok !" réagit Athael.
- "Et des cartes de téléphone personnalisées." ajoute Nezarch en distribuant à chaque Nephilim puis ajoute : "À défaut de talkies-walkies, au moins, on pourra utiliser les cabines publiques... C'est toujours ça !"
La 4L va s'engage dans le sud Finistère, remonter, ensuite, par Quimper puis rejoindre le nord en direction de Brest et sortir à Daoulas. Des panneaux publicitaires, sur la quatre-voie, invitent les touristes à venir visiter l'abbaye et l'exposition sur la civilisation sumérienne. Ebilan traverse le village et monte les hauteurs pour arriver à l'abbaye. Il se gare sur le parking des visiteurs, non loin deux cars scolaires et quatre voitures.
Les quatre Nephilim se dirigent, alors, vers l'entrée de l'abbaye. L'ancienne abbaye a été réhabilitée pour devenir un musée avec un jardin emménagé et entretenu. Des collégiens attendent devant la billetterie. Les quatre Nephilim se placent dans la file, derrière les collégiens. Dix minutes plus tard, les quatre Nephilim accèdent à la billetterie. Nezarch sort des billets pour acheter quatre places et Athael va acheter le catalogue de la collection en cours.
Athael feuillette compulsivement le catalogue et va s'arrêter à une page où se trouve en photo une statuette qui ressemble, étrangement, à la stase d'Athael avec quelques petites différences dont une oreille cassée, qui semble, à première vue, être plus abîmée que la stase d'Athael.
Athael montre aux trois Nephilim la photo de la statuette avec des artistes sumériens ont sculpté ces statuettes d'environ 14 cm au corps d'humanoïde mais à tête étrange et toujours de grands yeux. Elle daterait de 4.000 ans avant Jésus-Christ. Xe-Pe-Che réagit en indiquant :
- "Oh ! Tu l'as faite toi-même à ce que je vois..."
Les quatre Nephilim vont se rendre, directement, dans la salle où est située la statuette. En arrivant sur place, le piédestal est toujours présent mais ni la statuette, ni la vitre ne sont présentes. Une petite affiche précise : "Petite statuette". Mais celle-ci n'est plus là.
Athael réagit et dit :
- "Ça vaudrait le coup de demander à un guide de ce qu'il en est mais s'il s'est passé quelque-chose avec, tout récemment, ça va être un peu chelou quand même..."
- "Je pense que là, c'est à Claudine avec sa stature." suggère Xe-Pe-Che.
- "C'est ce que j'allais proposer !" réagit Athael.
- "Oui ! En tant que doyenne, je pourrais réagir à cela." confirme Xe-Pe-Che qui regarde autour pour voir si des personnes sont présentes.
Pour l'instant, les collégiens sont, encore, dans les premières pièces avec leurs professeurs. La seule personne présente est la femme de ménage qui est en train de ranger son matériel. Xe-Pe-Che lance de façon à ce que la femme de ménage puisse entendre :
- "Au moins, ce n'est pas nous ! Il l'aura vu, ça nous évite une galère de plus..."
La femme de ménage regarde Xe-Pe-Che puis elle reprend ses tâches sans réagir aux propos de l'Onirim. Nezarch interpelle la femme de ménage et lui demande :
- "Vous savez ce qui est arrivé ici, vous qui êtes là tous les jours ?"
- "Ah oui ! Il y a quelques jours de cela, il y a eu un vol." répond la femme de ménage.
- "Une vieillerie comme ça ??" réagit Xe-Pe-Che.
- "J'imagine que ça doit coûter cher !! Moi, je ne m'y connais pas trop..." répond la femme de ménage.
- "Ah oui c'est vrai ! Mais quelques jours, c'est récent ce que vous dites et la police, qu'est-ce qu'elle dit ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Je n'ai pas le souvenir que la police soit venue là..." répond la femme de ménage.
- "Oh, les choses doivent être prises en charge... Forcément !" indique Xe-Pe-Che.
- "Sans doute... Vous savez, je ne m'y connais pas. Voyez ça avec Madame la directrice. Sans doute que c'est plutôt, elle, qui saura vous le dire." indique la femme de ménage.
- "C'est elle qui s'occupe de tous vos emplois ici, j'imagine..." demande Xe-Pe-Che.
- "Oui ! Tout à fait !" confirme la femme de ménage.
- "Vous savez, elle a dû faire de très longues études mais vous en apprendrez pas mal, ici, avec elle !" indique Xe-Pe-Che.
- "Hum..." réagit la femme de ménage.
- "Elle est comment avec vous ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Ah bah..." réagit la femme de ménage.
- "De juste distance ou très, très distante ??" demande Xe-Pe-Che.
- "Je ne sais trop quoi vous dire... Il est vrai qu'il s'est passé des choses assez étranges les dernières semaines... Je suis un peu surprise..." évoque la femme de ménage.
- "Ça dénotait des habitudes. Vous savez repérer ce genre de chose..." évoque Xe-Pe-Che.
- "Hum... Hum..." réagit la femme de ménage en haussant les épaules.
- "Qu'est-ce qui vous a mis la puce à l'oreille ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Il y a, à peu près, 15 jours, il y a eu une grosse tempête et la vitre a explosé..." indique la femme de ménage.
- "Ah oui !!" réagit Xe-Pe-Che.
- "Et oui ! A priori, il y avait un jeune étudiant qui était là. A priori, il a été beaucoup marqué par cet incident et d'ailleurs, on ne l'a pas revu depuis." indique la femme de ménage.
- "Et vous le connaissez cet étudiant. Il venait souvent pour examiner les œuvres ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Je n'en sais pas beaucoup plus..." indique la femme de ménage.
- "Il faudrait que je trouve votre conservatrice qu'on me dise qui était là ce moment-là." évoque Xe-Pe-Che.
- "Vous pouvez aller voir Madame Aguettaz si elle est disponible. Sans doute qu'elle pourra vous en dire plus... Je ne fais que le ménage..." indique la femme de ménage.
- "Oui ! mais vous avez eu à nettoyer que des bouts de verre ou est-ce qu'il y avait des morceaux de l'objet qui ont été éparpillé ??" demande Xe-Pe-Che.
- "Ah bah non ! Ils ont remis l'objet en place avec une nouvelle vitre.
" évoque la femme de ménage.
- "Et vous voulez dire qu'il a été, encore, exposé après ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Bien sûr !" confirme la femme de ménage.
- "Qu'est-ce qui s'est passé alors ??" demande Xe-Pe-Che.
- "Je ne sais plus, exactement, quel jour c'était mais il semblerait que... quelqu'un... Enfin, en tout cas, la directrice nous a indiqué qu'on avait volé l'objet, que des gens se seraient introduits ici de nuit pour voler cette statuette." explique la femme de ménage.
- "Et vous avez des caméras, heureusement. Peut-être que c'est pour ça que rien n'a été dit." évoque Xe-Pe-Che.
- "Ça, il faut que vous voyiez ça avec la directrice... Je vous dis, je ne fais que le ménage... Vous m'excuserez madame mais je dois reprendre mon activité..." indique la femme de ménage.
- "Oui ! je prends de votre temps, excusez-moi... Je suis trop curieuse..." lance Xe-Pe-Che.
La femme a un sourire et retourne vers son activité.
Pendant ce temps, Athael passe en vision-ka. La femme de ménage a un ka-soleil assez faible. Les champs magiques ne semblent pas, particulièrement, puissants ici. Toutefois, Athael constate des résiduels de Ka-Eau autour du piédestal. Sans doute que les champs magiques de l'Eau se sont diffusés plus intensément et se dissipent tout doucement.
Athael en fait part à Ebilan et Nezarch. La femme de ménage qui a fini de discuter avec Xe-Pe-Che quitte la pièce. Les quatre Nephilim se retrouvent seuls pendant quelques instants. Athael demande alors :
- "Ça vous inspire quelque chose cette affaire ?" Est-ce qu'il faut qu'on rencontre la directrice ?"
- "Je pense qu'il faut qu'on puisse voir la directrice." confirme Nezarch.
- "Comment on explique notre intérêt subi pour cette statuette volée si récemment ?" demande Athael.
- "Le journalisme !" suggère Nezarch.
- "Ah oui !" confirme Xe-Pe-Che.
- "Le journalisme ou la récupération d'œuvres volées par le colon à ces pauvres Sumériens... Enfin Irakiens..." évoque Athael.
- "Et au passage comme il y a les conneries, aux environs, avec toutes leurs histoires de drogue, tu peux venir en tant que journaliste pour demander s'il n'y a pas un lien de marché d'anciennes œuvres et puis de trafics, de vols..." suggère Xe-Pe-Che.
- "Ouais ! Une enquête sur le trafic d'œuvres d'art, effectivement, ça, c'est pas mal ça... C'est une bonne accroche ça ! Monsieur le journaliste..." confirme Athael.
- "Oui ! Tout à fait !" confirme Ebilan.
- "Ça ne sert à rien d'aller voir la directrice à 4, je pense..." suggère Athael.
- "L'intéressé et le journalisme à moins que vous vouliez qu'on lui efface sa mémoire..." suggère Xe-Pe-Che.
- "Il n'y a pas, forcément, besoin..." indique Nezarch.
- "Et puis, même si ça se passe mal, on rentre dans le bureau et on lui efface la mémoire !! Je préférais savoir ce qu'elle avait en tête... N'oubliez pas les gars que c'est une pauvre directrice qui a eu un objet maudit qui a explosé !" évoque Xe-Pe-Che.
- "Alors, est-ce qu'il est maudit cet objet ??" demande Nezarch.
- "Non mais pour elle... Tout ça parce qu'Athael est la sortie de sa stase." évoque Xe-Pe-Che.
- "Alors tu penses que c'est la sortie de stase d'Athael qui a provoqué cette explosion ?" demande Nezarch.
- "Il faudrait voir la date précise mais ce serait intéressant, ouais ! Je suis sorti de ma stase le jeudi 9 novembre au soir..." confirme Athael puis ajoute : "Par rapport à la photo sur le catalogue, il ne me semble pas que ça soit la même statuette..."
- "Non, ils exposent un fake !!" suggère Xe-Pe-Che.
- "Quand tu fais un fake, tu t'arranges pour qu'il ressemble à l'original quand même..." réagit Athael.
- "Ouais, c'est mieux !" confirme Ebilan.
- "Il n'y a que toi pour le voir... Putain ! Tu as une sœur... ça ne peut-être que ça !! C'est, peut-être, un même objet, et tu as une sœur qui s'est libérée en même temps que toi quelque-part.…" suggère Xe-Pe-Che.
- "C'est spéculatif... C'est spéculatif..." réagit Nezarch.
- "Oui !" confirme Xe-Pe-Che.
- "Bon, on essaie d'aller poser des questions en s'interrogeant sur le trafic d'œuvres d'art à Mme AGUETTAZ, la directrice. Je ne sais pas ce que tu en penses Ebilan, vu que c'est toi qui a la carte de presse." suggère Athael.
- "Oui !" confirme Ebilan.
- "Je vais continuer à visiter les lieux avec un petit focus sur la sécurité des lieux. A l'Abbaye de Daoulas, ce ne sont que des expositions temporaires, ce n'est pas le Louvre avec une pièce ultra connue sur laquelle tout le monde veut tomber. Donc j'aimerais bien voir comment sont les protections ici." évoque Nezarch.
- "Ça me rappelle, un petit peu, nos fastes époques où on avait séquestré un Templier mais on avait failli prendre de l'Orichalque parce qu'il y avait du fer forgé et parce que, moi, quand j'ai vu le fer forgé au début de la cour je me suis un peu merdé... Mais bon... Donc, je vais passer les lieux en vision-ka pour voir ce qui est en orichalque." annonce Xe-Pe-Che.
- "Ah tiens, ça me rappelle la sensation que j'ai éprouvé ce matin d'être transpercé par de l'Orichalque au moment où je me suis réveillé là." évoque Athael.
- "Ah ! Ce n'est pas la même..." réagit Xe-Pe-Che.
Athael frappe à la porte du bureau de la directrice et une femme vient ouvrir la porte, les cheveux bruns courts, un léger sourire de courtoisie entre les lèvres.
Brasparts : Centre-Ville - Mont-Saint-Michel - Quilly Vihan - Route -
Brennilis : Bourg - Centrale Nucléaire -
Carnac : Alignements du Manio - Centre-Ville - Gendarmerie - Maison de Ronan Le Guennec - Manoir de Martial Quentin -
Châteaubriant : Parking -
Daoulas : Jardins - Musée de l'Abbaye -
Fougères : Celliers de Landéan - Château de Fougères - Manoir des Lusignan -
Lanester : Zone Commerciale -
Laval : Gare -
Motte-en-creux : Bourg -
Nantes : Centre-Ville - Corps 9 - Hôtel Ibis - Quartiers Est - Voie-Express -
Paimpont : Forêt de Brocéliande -
Paris : Refuge de Tukermont -
Pornic : Centre-Ville -
Quimper : Centre-Ville - Décathlon - Ouest-France - Périphérie - Préfecture -
Rennes : Centre-Ville - Domaine du Bois de Bourberouge - Librairie Incunable Souveraineté - Zone Commerciale -
Saint-Herblain : Quartier Résidentiel -
Vannes : Bibliothèque Municipale - Cairn de Gavrinis - Centre-Ville - Hôtel de la Marine - Université - Voie-Express -
Vitré : Etude de Notaire -