Le Lundi 13 Novembre 1995 - 02:05 / 02:25 - Départ du quartier - Session N°20 du 28/11/2024
Pendant ce temps, Xe-Pe-Che va raconter à Athael ce qu'elle a vu, les individus, les allés et retours entre le fourgon et l'appartement et indique :
- "Peut-être qu'il faudra que je refasse la même chose en plus rapide pour repérer le deuxième véhicule qui devait avoir de l'autre côté du parc."
Au bout d'une demi-heure, Nezarch sort de sa transe. Ebilan lui demande, aussitôt :
- "Alors, qu'est-ce que tu as vu ?"
- "Alors... On range !!" réagit Nezarch.
- "Alors, attends, attends... Ça serait intéressant de savoir ce qui s'est dit mais on va, peut-être, privilégier la sécurité et s'en aller..." suggère Ebilan.
Nezarch replie la serviette et la prend avec lui. Les deux Nephilim regagnent la chambre. Ebilan demande alors :
- "Est-ce qu'on fouille quand même un peu ? Même s'il y a peu de chances qu'il ait quelque chose qui reste..."
- "Ce qu'il y avait d'important, c'était dans la trappe. Est-ce que on va regarder dans la cache secrète ?" interroge Nezarch.
Les deux Nephilim regagnent le salon. Nezarch se rend au niveau du comptoir qui sépare le salon de la cuisine et va trouver un bouton discret qui permet d'activer une trappe. Il trouve à l'intérieur, uniquement, des liasses de billets, des francs.
Nezarch évalue à 30.000 francs, les billets dans la planque. Ebilan réagit en disant :
- "En tout cas, ça ne les intéressait pas, clairement, le fric..."
- "Ça ne les intéressaient pas." confirme Nezarch.
- "Je pense qu’ils ne nous serviront pas et autant les laisser ici. Ça donnera, aussi, un indice. Peut-être qu'il y aura un policier honnête et qui verra que l'argent n'intéressait pas les voleurs. En fait, je n'en ai pas besoin... J'ai du fric..." indique Nezarch.
Après quelques hésitations, Nezarch récupère les billets et les mets dans son manteau. Ebilan lui dit :
- "Tu as raison parce que là on induit le fait que c'est un crime crapuleux."
- "Oui ! Mais, de toute façon, on a pété une vitre... De toute façon, on a faussé, complètement, l'enquête." indique Nezarch.
- "C'est pas faux... Il faut prendre les billets parce que c'est un crime crapuleux ! Il n'y a pas des Nephilim qui sont venus." suggère Ebilan.
- "Excellent !" confirme Nezarch.
Les deux Nephilim quittent le salon, retournent dans la chambre. Nezarch active le volet roulant puis sortent par la fenêtre pour se retrouver sur la terrasse de l'appartement de Benoît Gaillard.
Au moment où les deux Nephilim arrivent sur la terrasse, Athael et Xe-Pe-Che sont planqués dans un coin sombre à observer l'immeuble, prêt à donner l'alerte au moindre mouvement suspect. Xe-Pe-Che sort de sa poche son sifflet. Athael lui dit :
- "Pas besoin du sifflet, j'ai un sifflet intégré !!"
- "C'est vrai !! Et oui !! Oui, oui... Ces petits sorts de Nephilim de l'air, c'est intéressant... Tu maîtrises, un peu, c'est la basse magie ça ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Oui, en effet !" répond Athael.
- "Parce que si tu as besoin de petits cours, je m'y connais pas mal..." indique Xe-Pe-Che.
Nezarch redescend le volet roulant avant de s'éloigner de la fenêtre.
Ebilan se concentre et active son Ka-Eau pour lancer "l'Adresse du Juste" tandis que Nezarch concentre son Ka-Lune pour lancer un "Cache Lumière".
Nezarch observe les étages du dessous et se décide à sauter sur la terrasse du dessous à l'endroit le moins éclairé en bénéficiant de la gravité lunaire. Ebilan le suit mais n'a pas les mêmes aisances et va devoir faire appel à son vécu de navigateur de la Grèce antique pour descendre le long des rambardes. Nezarch arrive sans encombre en bas suivi quelques secondes plus tard d'Ebilan.
Les quatre Nephilim se retrouvent en bas de l'immeuble. Xe-Pe-Che va demander :
- "Vous pouvez me récupérer au bout du chemin ? Je vais essayer de voir si je ne peux pas aller visionner l'autre véhicule des gars ?"
- "Libre à toi, Xe-Pe-Che mais est-ce qu'il y a de vraies valeurs de voir éventuellement d'autres paramilitaires de l'autre côté ?" demande Nezarch.
- "C'est d'identifier leur véhicule pour les voir venir si on les croise." explique Xe-Pe-Che.
- "Ouais... Si on les croise, de toute façon, dès qu'on verra un camion avec des vitres teintées, ça ne sera pas, forcément, eux mais j'ai l'impression que c'est leur style." indique Nezarch.
- "Mais, au moins, le deuxième ça pourrait être, pas mal, de savoir s'il y en a deux ou une voiture plus rapide. C'est une proposition rapide, je prends un petit quart d'heure." indique Xe-Pe-Che.
- "Je pense que c'est prendre beaucoup de risque pour une information qui n'est pas essentielle. Je ne peux pas, non plus, t'interdire de le faire, de t'en empêcher..." indique Nezarch.
- "j'ai besoin d'un compagnon qui soit d'accord pour ce complément d'informations." évoque Xe-Pe-Che.
- "On ne va pas te laisser tout seul... Effectivement, si c'est pour identifier la bagnole, éventuellement..." évoque Athael.
- "C'est vrai que c'est, peut-être, prendre des risques. Il n'est que 2 heures du matin, donc personne ne fera attention." indique Ebilan.
- "Je remonte qu'à 5 heures de l'après-midi donc ça fait que 6 heures, donc ça fait que j'en ait pour moins de 10 minutes…" évoque Xe-Pe-Che.
- "Ça se défend alors..." indique Athael.
- "Ça se défend..." confirme Ebilan.
- "Je continue mon montage de garde et puis, éventuellement, vous retournez à la voiture, non ?" suggère Athael.
- "Moi et Nezarch, on retourne à la voiture. On se rapproche de vous." indique Ebilan.
Ebilan et Nezarch retournent vers la voiture, prennent le temps d'y aller discrètement, sans éveiller le moindre soupçon. Pendant ce temps, Xe-Pe-Che se met dans un coin du parc, invoque, de nouveau, les "Fleurs de Jade, Mystère des Forêts Sombres".
Dix minutes plus tard, Ebilan arrive au volant de la 4L accompagné de Nezarch. Xe-Pe-Che et Athael montent dans la voiture. Ebilan quitte la rue et demande à ses compagnons :
- "On retourne à l'hôtel à moins que quelqu'un a une autre idée ?"
- "Il est tard, il faut que nos simulacres se reposent." suggère Athael.
- "Et que l'on croise nos histoires..." suggère Xe-Pe-Che.
Le Lundi 13 Novembre 1995 - 01:30 / 02:05 - Visions de la scène de crime - Benoit Gaillard - Chef de la Bande - Homme de Main - Session N°20 du 28/11/2024
Fin de matinée, sans doute vers midi, un fourgon noir de marque allemande aux vitres teintées vient se garer dans la rue. Un homme au physique imposant en sort, les cheveux courts, une allure militaire, fait le tour du quartier et remonte quelques minutes plus tard, dans le fourgon. Plusieurs autres hommes sont à l'intérieur.
Une ou deux heures vont se passer avant qu'un homme vienne à la hauteur du camion. Deux hommes sortent du camion dont le premier qui semble être le chef de la bande. Ils vont faire le tour du quartier puis deux hommes dont le chef de la bande retournent dans le camion.
Environ deux heures plus tard, en milieu d'après-midi, trois hommes viennent au fourgon et quatre hommes sortent du fourgon dont le chef de la bande. Ils viennent au bâtiment N°11. Deux hommes restent dehors, les autres se mettent devant l'entrée et ne sont plus visibles de l'extérieur.
À l'intérieur, un couple vit paisiblement. Ils se réveillent tôt le matin. La femme, en début de matinée, sort et revient une heure plus tard avec un sac avec des provisions à l'intérieur. Pendant ce temps, l'homme s'est mis à un bureau et a survolé plusieurs livres. Ils mangent un repas. L'homme semble, dans son attitude, assez anxieux. En début d'après-midi, le couple discute pendant de longues minutes, une tension semble perceptible entre l'homme et la femme. Puis chacun va dans une pièce, l'homme à son bureau, la femme dans la chambre. Les deux lisent. Plus tard, il est 16 heures 05 à l'horloge, l'homme se lève brusquement et se dirige vers la porte d'entrée. La femme le rejoint. Elle décroche l'interphone qui ressemble à un téléphone à fil. L'homme reste près d'elle et semble inquiet à son attitude. L’échange ne dure pas loin d'une minute. Le couple va, ensuite, discuter pendant quelques minutes puis chacun regagne sa pièce. L'homme va regarder, discrètement, par la fenêtre. Il tente dans son attitude de ne pas être visible de l'extérieur puis il regagne son bureau. Plusieurs minutes s'écoulent sans qu'il ne se passe rien. Puis la porte d'entrée va s'ouvrir de l'extérieur. Il est 16 heures 15 à l'horloge. Plusieurs hommes entrent cagoulés, avec des gilets pare-balles et des armes à la main. Discrètement, les six hommes investissent la pièce puis, par surprise, agrippent l'homme, lui mettant un pistolet sur la tempe. Deux autres hommes vont aller dans la chambre et revenir avec la femme, un pistolet également sur la tempe.
Les hommes referment la porte d'entrée puis commencent à fouiller l'appartement méthodiquement en remettant, à chaque fois, les affaires en place. Ils sortent d'un grand sac des armes automatiques. Le chef de la bande va commencer à poser des questions à l'éditeur qui semble être sur des réponses négatives. Il va recevoir plusieurs coups de poing au visage, et à l'abdomen. Après plusieurs minutes, le chef de la bande va prendre la femme par les cheveux, sans ménagement, et va lui mettre son pistolet sur la tempe. Il va mettre son doigt sur la détente de son arme. L'homme s'agite, se lève et se dirige dans un coin du salon et va activer une trappe. Il va en ressortir un livre que le chef de la bande va prendre. Il ouvre le livre, le consulte pendant plusieurs minutes puis fait un geste d'acquiescement à ses hommes qui mettent l'homme et la femme sur le canapé. L'homme est violemment frappé avec un massif cendrier, il perd conscience. La femme se débat et va recevoir une balle en pleine tête de l'un des hommes qui venait de mettre un silencieux à son arme. Avec calme, le chef de bande donne des ordres, l'éditeur va être égorgé, plusieurs meubles vont être déplacer ou cassés. Deux autres hommes vont prendre deux couvertures et vont mettre le corps de la femme à l'intérieur.
Le chef de la bande va prendre un pinceau de cuisine et va venir prélever du sang sur le corps de l'homme puis va venir tracer des traits sur le mur blanc du salon. Entre temps, il a sorti un morceau de papier qu'il semble suivre pour tracer les traits.
Le livre va être enroulé dans une écharpe, mis dans un sac à dos et les hommes vont partir avec le corps de la femme et vont refermer l'appartement. Il est 17 heures 05 à l'horloge.
Dehors, en fin d'après-midi, six hommes sortent. Ils semblent très attentifs à leur environnement et vont rejoindre le fourgon. L'un d'entre eux porte sur le dos un objet assez lourd contenu dans une couverture. Quatre hommes vont s'installer dans le fourgon pendant que deux autres repartent, traversent le parc pour s'en aller de l'autre côté de la zone boisée. Ils vont rester dans le fourgon pendant de nombreuses minutes. Sans doute, au bout d'une demi-heure, ils quittent la rue.
Alors que la nuit est tombée sur Nantes, deux voitures de police arrivent dans la rue avec gyrophares. Six policiers sortent des deux voitures. Ils se dirigent aussitôt vers le bâtiment N°11. Trois policiers restent dehors et trois autres entrent dans l'immeuble.
Il est 20h45 à l'horloge lorsque la porte d'entrée est forcée et trois policiers entrent dans la pièce. Ils viennent observer le corps, prennent son pouls puis vont déplacer plusieurs objets, faire le tour de la pièce et ramasser une douille. Ils vont ressortir de l'appartement. Il est 20h50 à l'horloge.
Les six policiers reviennent précipitamment à leur voiture. L'une des deux voitures quitte les lieux tandis que l'autre semble donner l'alerte puis vont ressortir de leur voiture et vont commencer à dresser un périmètre de sécurité.
Des policiers viennent inspecter les lieux puis des pompiers ainsi que la police scientifique qui va venir prendre des photos, déposer des marques dans les différentes pièces. Les trois premiers policiers qui sont venus dans l'appartement, n'apparaissent pas par la suite.
Le Lundi 13 Novembre 1995 - 01:10 / 01:30 - Exploration de l'appartement - Session N°20 du 28/11/2024
Xe-Pe-Che s'est assis non loin d'une voiture, dans l'herbe et commence à tracer des symboles au sol pour former un pentacle. L'Onirim se concentre et des fleurs noires commencent à apparaître autour du Nephilim. Athael positionné non loin, constate l'évolution de ces fleurs autour de Xe-Pe-Che et redouble de vigilance tout en essayant d'observer Ebilan et Nezarch qui sont au deuxième étage de l'immeuble du 11 rue d'Iroise. Même en s'écartant de quelques mètres, l'Eolim n'arrive pas à voir les deux Nephilim qui sont au second étage.
Après avoir observé la trance de Xe-Pe-Che, Athael tourne autour du bâtiment, se rapprochant de l'entrée puis retourne observer autour de la trance de Xe-Pe-Che.
En haut, l'effet de "l'Adresse du Juste" d'Ebilan s'estompe tandis que Nezarch bénéficie, toujours, de la "Gravité Lunaire". Les deux Nephilim s'approchent de la baie vitrée et de la porte-fenêtre. La pièce située à l'intérieur n'est pas éclairée et avec les rideaux, il est difficile de pouvoir observer l'intérieur.
Ebilan tente d'ouvrir la porte-fenêtre mais celle-ci ne glisse et doit, donc, être fermée de l'intérieur. L'Hydrim se tourne vers Nezarch et lui dit :
- "Ecoute, cette porte est bloquée. Ça serait pas mal qu'on arrive sans qu'on ait à utiliser des méthodes bruyantes. J'ai un flingue..."
- "Alors, c'est assimilé bruyant... On est d'accord..." confirme Nezarch.
Nezarch va observer la fenêtre située à côté et constate que les volets sont fermés mais sont des volets roulants et dit à Ebilan :
- "Ces volets, c'est de la merde ! Il faut juste à les soulever !"
- "Ah ouais !! Tu peux les soulever ! On peut les faire remonter..." réagit Ebilan.
- "On peut essayer de faire remonter les volets roulants... C'est moins costaud en espérant que la porte soit ouverte derrière ce qui pas gagné..." indique Nezarch.
- "Ce n'est pas du tout évident mais pourquoi pas..." confirme Ebilan.
Nezarch commence à soulever le volet roulant avec le bruit crissant du plastique. Il s'arrête et écoute attentivement les sons environnants. Ebilan suggère :
- "J'envisage plusieurs scénarios, soit on essaie d'ouvrir le volet roulant, on tombe sur une fenêtre ouverte ou pas ou on tente le coup de l'attaque bruyante et là on se dit qu'on a entre 5 et 10 minutes pour trouver ce qu'on a à chercher. Ce n'est pas génial mais si on est vraiment à court de solutions, c'est une solution."
- "C'est dommage parce qu'on a compté une demi-heure, à peu près max, le temps qu'il fallait pour pouvoir remonter dans le temps pour voir ce qui s'était passé." indique Nezarch.
- "Est-ce qu'on peut le faire ici ?" suggère Ebilan.
- "C'est l'idée, en fait, de pouvoir le faire ici mais alors le problème c'est qu'il faut être dans la pièce. Tu vois ce qu'on voit de l'endroit où tu fais ton invocation..." précise Nezarch.
Nezarch observe la vitre et constate qu'un rideau obstrue la visibilité dans la pièce. Nezarch finit par dire :
- "On pète une vitre !!! Là, on n'a rien pour ouvrir une porte-fenêtre normale..."
- "On n'a pas de pied de biche... Soit on tente le coup du 9 mm dans la vitre. Les gens vont se poser des questions, il y en a qui ne vont rien dire et il y en a qui vont appeler les flics. Je pense que d'essayer de soulever un volet roulant, c'est moins problématique que de tirer dans une vitre." évoque Ebilan.
- "Je me disais qu'on pouvait casser une vitre sans forcément tirer dessus. Est-ce qu'on fait les bourrins et on pète une vitre sachant que ça peut faire du bruit aussi ou on essaie de remonter les volets roulants sachant que je pense que derrière faudra péter une vitre." suggère Nezarch.
- "C'est un coup de poker dans le sens où il y a de fortes chances qu'elle ça soit fermée. On ne va pas se mentir mais, avec un peu de karma, pourquoi pas... Je me dis que ça peut être intéressant de tenter le coup parce que, peut-être, on a de la chance que la fenêtre soit ouverte. Donc on fait du bruit, c'est bizarre mais ce n'est pas un bruit complètement délirant. Les gens ne vont pas se dire : "Oh, là, là ! Les Vandales arrivent dans la ville !" évoque Ebilan.
- "J'ai utilisé le cache lumière pour monter jusqu'à ici mais est-ce que tu connais un "cache son" ? Ou quelque chose comme ça ?" demande Nezarch.
- "Je n'ai pas ça... On peut tenter direct de briser la vitre ou alors on tente le volet roulant et on espère que ça soit ouvert." propose Ebilan.
- "Ok ! On va essayer de soulever un peu le volet roulant. Si ça fait un peu de bruit, ça passe. Pour casser une vitre, on n'a pas d'outils de toute façon pour faire le truc." indique Nezarch.
Ebilan et Nezarch se mettent, chacun, d'un côté du volet roulant et vont commencer à exercer une pression pour monter le volet. En essayant d'être le plus discret, les deux Nephilim montent, doucement, le volet qui crisse, légèrement, mais le bruit est très léger. Ils vont manœuvrer pour diminuer les grincements du plastique dans le mécanisme roulant.
Lorsque le volet est à mi-hauteur, les deux Nephilim remarquent, derrière, une fenêtre qui donne dans une pièce plongée dans le noir. Ebilan tient d'une main le volet et de l'autre, pousse sur la fenêtre qui résiste. Ebilan dit :
- "Je pense qu'il va falloir tenter la violence en fait..."
- "Je le crains et je le déplore..." réagit Nezarch.
- "Parce qu'à un moment donné, ce n'est pas, forcément, tout le temps la solution mais c'est souvent la solution. Je propose que toi, Nezarch, tu tiennes le volet." suggère Ebilan.
- "Ouais..." répond Nezarch prudent.
- "Et je vais prendre mon gun. Je vais mettre la sécurité. Je vais l'entourer avec mon blouson et je vais donner un grand coup dans la vitre." explique Ebilan.
- "Je ne sais pas si ça ne ferait pas plus de bruit que si tu envoies un coup sec avec l'angle de la crosse directement dans la vitre pour que ça pète net !" suggère Nezarch.
- "Ouais, je suis d'accord avec toi." confirme Ebilan.
- "Dans ce cas, entoure le blouson autour de ton poing." suggère Nezarch.
- "Bien vu !" réagit Ebilan.
- "Histoire de ne pas te blesser avec le verre. En sachant que, demain, les flics seront au courant. Il va y avoir des enquêtes et cetera. Il va falloir assumer ça..." signale Nezarch.
- "Ouais..." confirme Ebilan.
- "Bon, il y a eu un meurtre..." indique Nezarch.
- "L'intrusion, ce n'est pas le pire..." évoque Ebilan.
- "Ouais... Il ne faut pas qu'ils nous retrouvent derrière... Donc, il va falloir faire, un peu, gaffe..." indique Nezarch.
Ebilan enlève son blouson, enroule son blouson autour de sa main, sort son pistolet, vérifie la sécurité, prend son arme par le canon, s'approche de la fenêtre, repère la poigne puis vient frapper par des coups secs à proximité de la poignée sur le verre. Une fissure se forme puis, rapidement, le verre cède par les coups successifs portés par Ebilan.
Un bruit se fait entendre dans la pièce intérieure lorsque la vitre tombe au sol. À ce moment, Athael remarque, à l'étage du dessous, une lumière qui illumine une pièce du premier étage. Athael se concentre quelques instants et fait appel aux Murmures Aériens en ciblant Nezarch.
Nezarch est concentré sur le maintien du volet lorsqu'il entend une voix arrivant des champs de l'Air :
- "Attention, il y a la lumière qui vient de s'allumer en dessous."
Athael se dirige vers l'immeuble et continue d'observer la fenêtre éclairée.
Nezarch mets la main sur l'épaule d'Ebilan et je fais un signe pour lui demander de s'arrêter. Nezarch se déplace discrètement sur la terrasse pour se mettre au bord de la balustrade et remarque, à l'étage du dessous, au premier étage, de la lumière venant de la pièce juste en dessous. Nezarch se tourne vers Ebilan et lui fait signe de s'arrêter. Puis Nezarch revient à proximité de son compagnon. Après 30 secondes de silence, Ebilan commence à passer la main au travers de la fenêtre pour chercher la poignée. Nezarch l'arrête et lui dit :
- "Je pense qu'on peut attendre 5 minutes. Il y a quelqu'un en bas qui a allumé la lumière et qui doit être en train d'écouter parce qu'il a entendu quelque chose de suspect. On peut attendre 5 minutes que le mec se dise : "Ah bah, il n'y a rien..." 5 minutes, ça ne me semble pas déconnant. C'est le temps que la personne va attendre. Il doit être un peu stressé quand même de ce qui s'est passé."
- "On attend 3-4 minutes..." propose Ebilan.
- "Je te rappelle que c'est des humains. Ces bêtes-là sont très fragiles et sont trauma pour un rien. Donc le fait qu'il y en ait un qui est mort dans l'immeuble, je suis sûr que c'est : "Ah !! Catastrophe..." évoque Nezarch.
- "Ouais ! On attend 5 minutes." confirme Ebilan.
- "Déjà, 5 minutes pour commencer..." indique Nezarch.
Nezarch retourne au bord de la terrasse, regarde, discrètement, à l'étage d'en dessous, écoute, observe mais n'entends pas un bruit.
Au même moment, Athael qui est à proximité de l'immeuble, se rapproche d'une voiture, commence à taper dessus et à chanter :
- "C'est la java bleue, la java la plus belle, celle qui ensorcelle, et que l'on danse les yeux dans les yeux, au rythme joyeux, quand les corps se confondent, comme elle au monde il n'y en a pas deux, c'est la java bleue."
La fenêtre va finir par s'ouvrier et la voix d'un homme va s'entendre dans la rue en interpelant Athael :
- "Et toi là !!"
- "Ouuuaaaaiiiis !" répond Athael simulant un état alcoolique.
- "Dégage d'ici ! Il y en a qui essayent de dormir ! Il y en a qui travaille demain." crie l'homme.
- "Ouais ! Bah, moi aussi, je travaille. Ça ne se voit pas ??" répond Athael.
- "Si tu n'as pas dégagé dans 2 minutes, j'appelle la police !!" crie l'homme.
- "Ouais, bah, faut pas s'énerver... C'est bon..." répond Athael puis s'éloigne du bâtiment en chantant.
L'homme reste quelques instants à la fenêtre, puis va refermer la fenêtre puis la lumière va s'éteindre 30 secondes plus tard.
Athael va alors concentrer son Ka et lancer des "Murmures Aériens" en direction de Nezarch. Le message est porté, de nouveau, par les champs de Ka-Air qui arrivent aux oreilles de Nezarch et il entend :
- "Lumière éteinte. Attendez un peu quand même."
Nezarch se tourne vers Ebilan et lui demande d'attendre. Les deux Nephilim attendent 5 minutes. Nezarch fait signe à Ebilan qui passe sa main au travers de la fenêtre avec la main protégée par son blouson puis va actionner la poignée.
Ebilan va déposer son blouson en contrebas de la fenêtre là où repose les débris de verre. Pendant que Nezarch tient le volet roulant, Ebilan va enjamber le mur pour passer par l'encadrement de la fenêtre. Au même moment, Nezarch passe sa main à l'intérieur de la pièce, concentre son Ka-Lune et va lancer "Croissant Lumineux", croissant de lune qui apparaît dans la paume du Nephilim. Il dégage de lui une pâle lueur laiteuse, qui fournit un éclairage équivalent à celui d'une lampe de poche. La lumière est cependant projetée dans toutes les directions, rendant la main du personnage translucide. Puis Ebilan va tenir le volet roulant permettant à Nezarch d'enjamber la fenêtre.
Les deux Nephilim constatent qu'ils sont dans une chambre, avec un lit, plusieurs étagères, des livres et une porte ouverte en face. Ils inspectent l'endroit mais ne constatent aucun élément suspect, aucune trace de sang ou de luttes. La penderie est ouverte avec plusieurs affaires en sont sorties. En face du lit, la seule décoration est un tableau d'art moderne représentant des mélanges de couleurs.
Nezarch est attentif à éviter que le "Croissant Lumineux" n'éclaire l'extérieur. Ebilan se rapproche de la penderie pendant que Nezarch se rapproche de la porte. Ebilan demande :
- "Nezarch, peux-tu éclairer la penderie 2 secondes qu'on voit s'il y a des trucs ?"
Ebilan vient observer la penderie et constate que certains vêtements ont été déplacés et mis au sol négligemment tandis que d'autres semblent avoir disparus.
Les deux Nephilim vont quitter la chambre et se diriger vers la porte d'entrée. Ebilan ouvre la première porte sur la gauche qui se révèle être les toilettes. Nezarch ouvre la seconde porte sur la gauche et peut observer la salle de bain qui propre, sans éléments particuliers.
Les deux Nephilim passent devant la porte d'entrée pour rejoindre le salon / cuisine qui dispose de deux canapés, une table avec six chaises et un coin cuisine séparée par un comptoir.
Un couloir amène à plusieurs autres pièces.
Dans le salon, les deux Nephilim observent des traces de sang importantes. Des marques sont faites au sol qui semblent indiquer que la police a mené des premières recherches. En éclairant le mur au-dessus du canapé, une peinture a été réalisée, sans doute, avec du sang et évoque un texte composé de chiffres et de symboles.
Ebilan sort son appareil photo et va photographier le texte mural puis va prendre plusieurs photos des canapés avec le sang qui est présent au sol et sur les deux canapés mais n'est pas présent dans le reste de la pièce.
Au fond de la pièce, une grande étagère est composée de nombreux livres.
Après avoir observé, rapidement, les lieux, Nezarch dit à Ebilan en désignant le couloir :
- "Je propose d'aller par-là !"
- "Ouais ! Tout à fait ! C'est ce que j'allais te proposer. C'est possible que les agresseurs viennent du couloir." indique Ebilan.
Aucun bruit ne provient des différentes pièces. Ils vont accéder à plusieurs chambres qu'ils vont, rapidement, inspecter, une chambre d'amis avec plusieurs cartons à l'intérieur. Ebilan propose :
- "Peut-être qu'on pourrait peut-être fouiller un peu..."
- "Je propose de tout vérifier." suggère Nezarch.
- "D'avoir une vue d'ensemble." indique Ebilan.
- "Une vue d'ensemble parce que je vais aller voir dans le passé. C'est l'objectif de notre présence ici. Toi, pendant ce temps, tu pourras, peut-être, aller fouiller à droite, à gauche." évoque Nezarch.
- "D'accord !" confirme Ebilan.
- "Dans la chambre par exemple." suggère Nezarch.
La seconde chambre du couloir semble plus investie que la première avec du mobilier moderne. Les différentes pièces contiennent assez peu de mobilier, ceux présents sont modernes avec une certaine unité dans le choix des meubles. La décoration est sobre et est composée de tableaux d'art moderne. Des livres sont présents dans toutes les pièces et à de nombreux endroits de l'appartement.
En revenant dans le salon, Nezarch constate que le sol est composé de moquette blanche. Après réflexion, il va récupérer un feutre sur le bureau et va récupérer une grande serviette dans la salle de bain. Nezarch pose alors la serviette à l'entrée du salon, s'assoit dessus et dit à son compagnon :
- "Ebilan, ce que je te propose, c'est que je vienne à cet emplacement qui qui m'a l'air central. Je vais remonter dans le passé voir ce qui s'est passé. Il faut une demi-heure pour savoir voir tout ce qui s'est passé ces 24 dernières heures. À priori, c'est ce qu'il nous faut, ça s'est passé aujourd'hui."
- "Effectivement, je peux lancer, aussi, un sort pour savoir ce qui s'est dit." suggère Ebilan.
- "Ça peut être intéressant aussi. Ce qui serait bien, c'est que, quand un d'entre nous est en transe pendant une demi-heure, l'autre soit éveillé et regarde ce qui se passe. Je pense qu'il faudra être prêt à déguerpir fissa !" évoque Nezarch.
- "Ouais ! Tu n'as pas tort..." confirme Ebilan.
Nezarch se concentre, trace sur la serviette blanche, un pentacle avec le feutre puis invoque les "Fleurs de Jade, mystère des Forêts Sombres", créatures du monde de Zakaï, des fleurs d'un vert lumineux naissent du pentacle. Leur parfum capiteux trouble les sens du Nephilim qui sombre alors dans un état second.
Après vingt minutes, Xe-Pe-Che sort de sa transe et les fleurs de jade avec une certaine précaution.
Le Lundi 13 Novembre 1995 - 00:30 / 01:10 - Maison de Benoit Gaillard - Session N°19 du 10/09/2024
Ebilan vient garer la voiture au même endroit que la première fois à deux cents mètres de la rue d'Iroise.
Sur le chemin, Xe-Pe-Che arrive à reprendre pleinement la vision de son simulacre et à observer son environnement.
Les quatre Nephilim sortent de la voiture. Athael et Xe-Pe-Che rejoignent la rue de l'Iroise par le chemin le plus court, en longeant la rue. Ebilan et Nezarch remontent la rue de l'autre côté, passent par une zone faiblement éclairée avec de la végétation. Ils empruntent, ensuite, un chemin qui va les emmener jusqu'à la rue d’Iroise beaucoup plus lentement que leurs deux compagnons. Le quartier est très calme, ils ne croisent personne.
Athael et Xe-Pe-Che constatent, malgré l'heure tardive, des promeneurs qui viennent observer l'immeuble où vivait Benoit Gaillard. Ils s'arrêtent devant le bâtiment, observent quelques instants puis repartent. Quelques voitures passent également dans le quartier mais aucune présence policière. En observant les passants, il semble s'agir des voisins, de locaux venant voir ce qui s'est passé tout en promenant le chien.
Xe-Pe-Che suggère à Athael de rejoindre ses deux compagnons dans la zone boisée située derrière l'immeuble.
Nezarch se concentre et lance un sort de "Cache lumière". Les lumières des éclairages nocturnes de la ville sont absorbées par l'Onirim qui arrive à se fondre dans les coins d'ombre et être beaucoup plus discret.
Athael dit à ses compagnons :
- "Si on pouvait savoir à quel étage Benoit Gaillard habite et dans quel appart, ce serait pas mal..."
En même temps, les Nephilim observent les différentes fenêtres de l'immeuble du 11 rue d’Iroise. Ils constatent qu'au rez-de-chaussée, au 1er étage et au 2ème étage, il n'y aucune lumière.
Profitant de sa discrétion, Nezarch fait le tour de l'immeuble et constate qu'aucune personne n'est devant l'entrée du bâtiment. Il remarque un écriteau avec le logo de la police nationale où il est écrit :
- "Interdiction d'entrer dans la résidence. Veuillez contacter le capitaine Vougay pour tout besoin spécifique."
En retournant voir ses compagnons, Nezarch indique :
- "Il n'y a pas de scellé sur l'entrée mais un panneau de la Police Nationale."
- "Je tiens à signaler qu'on a une carte de flic. On n'a qu'à rentrer..." suggère Ebilan.
- "C'est la carte du flic qu'on a buté..." signale Nezarch.
- "Ouais ! Super..." réagit Ebilan.
- "C'est nous !!" réagit Athael.
- "On arrive, on rentre ! J'ai un badge de flic ! Là, il n'y a que des pécores du coin ! S'ils nous posent des questions, on leur dit "Police" !" suggère Ebilan.
- "Oui ! Mais le problème c'est que si on dit qu'on est de la police et qu'on est là devant un truc et que ça ne s'ouvre pas !!" indique Athael.
- "C'est vrai ! Ça, c'est possible... Après, les flics, souvent, ça leur arrive du genre : "Merde, Roger ! On a oublié les clés au commissariat !!"" suggère Ebilan.
- "À priori, ça va être fermé si c'est écrit interdit d'entrer" indique Athael.
- "C'est probable..." évoque Ebilan.
À l'entrée de l'immeuble, ils remarquent un interphone avec trois noms et celui du 2ème étage, il est noté : "Benoit Gaillard". Athael réagit alors :
- "Hé bien, on passe par le balcon."
L'entrée comprend un interphone et une porte vitrée munie d'une serrure. Derrière la porte, un hall est visible sans permettre de voir l'escalier. Athael vérifie la présence d'une alarme ou d'une compagnie de sécurité.
Pendant ce temps, Xe-Pe-Che recherche un coin près du parking, en essayant d'échapper à la lumière pour s'assoir et pouvoir tracer un pentacle tout en ayant une vue sur l'entrée de l'immeuble. Nezarch explique à Athael :
- "On peut voir ce qui s'est passé. Pour cela, ça nous prend un petit peu de temps et il faut s'installer, entrer en transe et cetera, ce n'est pas le process le plus discret de la terre mais il permet avec une grande précision de voir ce qui s'est passé à un endroit précis."
- "Les allées et venues en gros. Ça va prendre un quart d'heure, 10 minutes parce que là, ça s'est passé il y a 6 heures maintenant. Donc, c'est super rapide, j'en ai pour 5, 10 minutes." évoque Xe-Pe-Che.
- "Non, pas 5, 10 minutes. Tu en as pour 20 minutes minimum." analyse Nezarch.
- "Donc, ça veut dire que pendant 20 minutes, il faudrait qu'on ne voit plus les gens. Il faudrait qu'on éloigne les gens, d'être sûr qu'il n'y a personne mais sinon, ce serait jouable ?" demande Athael puis ajoute : "Dans ce cas-là, ce que je propose c'est, quitte à faire une transe, on essaie de rentrer dans l'appartement au 2è étage par la terrasse et puis on fait la transe dans l'appartement et on verra encore mieux tout ce qui s'est passé."
- "Ouais !" confirme Nezarch.
- "On fait les deux parce que moi j'aurais le véhicule comme ça." propose Xe-Pe-Che.
- "Quoi ??" demande Ebilan.
- "Ce que dit Xe-Pe-Che avec ses mots à lui, c'est que s'il regarde ce qui se passe à l'extérieur, il pourra avoir la personne et son véhicule arriver à l'immeuble mais je pense que c'est moins pertinent que de pouvoir suivre ce qui s'est passé depuis l'intérieur du bâtiment." évoque Nezarch.
- "À l'intérieur, il n'y aura personne pour nous déranger et donc on peut rester une demi-heure si tu veux. Et puis, après, si, vraiment, on a besoin de savoir la plaque pourquoi pas essayer de faire ça à l'extérieur mais dans un deuxième temps." suggère Athael.
- "Donc il faut qu'on puisse monter au second étage de cet immeuble. C'est, un petit peu, rock and roll." indique Nezarch.
- "Regardes, tu passes par-là, tu fais là, pou poum, tu grimpes sur la rambarde, tu montes ici et tu arrives là. Pouf ! Et une petite courte échelle pour monter là. Il vaut mieux grimper ici que là..." indique Athael en montrant la façade de l'immeuble.
- "Exactement !" confirme Nezarch.
Nezarch concentre son Ka et lance un sort de basse-magie : "Gravité lunaire" pour se soustraire à la gravité puis va relancer : "Cache Lumière". Ebilan concentre également son ka pour lancer un sort de basse-magie : "Adresse du juste".
Nezarch s'approche de la façade de l'immeuble, commence à faire des bonds pour grimper au premier puis au second étage avec l'agilité qu'il a connu lorsqu'il était héros à l'époque de la chute de l'Atlantide. Ebilan commence, lui aussi, à monter la façade avec l'aisance du navigateur qu'il a été en Méditerranée. Très rapidement, les deux Nephilim accèdent à la terrasse du deuxième étage.
À ce moment, Xe-Pe-Che demande à Athael :
- "Tu pourrais la monter garde pendant que je me fais une petite transe le long d'un arbre, dans un petit coin ?"
- "Il faut, juste, que tu sois prêt bouger en cas de souci et discret mais, sinon, effectivement, tu peux le faire. Je pense qu'ils ont pour un petit moment là-haut. Donc si tu en as pour un quart d'heure, 20 minutes. Je vais à l'avant du bâtiment et pas nécessairement là où c'est le plus sauvage. Clairement, je me voyais près de l'arbre." évoque Athael.
- "Je pensais être juste pas loin."
- "Tu serais aussi bien dans le jardin finalement. C'est, juste, que je ne pourrais pas prévenir les deux." indique Athael.
Xe-Pe-Che s'assoit à proximité d'un buisson pour se protéger de la rue et pouvoir voir l'entrée du logement.
Le Dimanche 12 Novembre 1995 - 21:15 / 21:40 - À la rencontre des forces de police - Capitaine Vougay - Session N°19 du 10/09/2024
Athael et Nezarch constatent que les camions de pompiers sont deux véhicules de secours et d’assistance aux victimes et sept voitures de la police nationale, deux voitures à l'entrée de la rue, trois au milieu de la rue et deux à l'arrière. Un barrage de policiers bloque l'accès à la rue d’Iroise.
Une agitation particulière se situe autour d'un immeuble de deux étages où les pompiers et policiers entrent et sortent en permanence.
Une foule observe la scène depuis les trottoirs du boulevard. Athael et Nezarch viennent observer l'agitation, se mêlent aux curieux et écoutent les conversations. Les gens s'interrogent sur ce qui s'est passé et évoquent l'arrivée de la police, un quart d'heure, vingt minutes et l'arrivée des pompiers, peu de temps après.
Athael et Nezarch vont, ainsi, progresser dans la foule. Athael voyant une dame, un peu, plus âgée, va lui demander :
- "Vous êtes voisin ? Vous connaissez les gens qui habitent dans cet immeuble ?"
- "Oui, je suis une voisine mais je ne sais pas qui habite là..."
Un peu plus loin, Athael entend un couple râler en disant :
- "Ah mince, on est coincé !! On ne peut rentrer chez nous. On habite au bout de la rue !!"
Athael va, ensuite, écouter les conversations mais constate qu'aucun des habitants de l'immeuble n'est présent dans la rue.
Pendant ce temps, Nezarch observe la foule, regardant, attentivement, les attitudes, les regards essayant de remarquer des comportements suspects ou qui ne semblent pas être du quartier mais aucune attitude ne l'interpelle. En se rappelant de l'époque troublée de la Révolution Française, Nezarch ne remarque aucun élément qui l'interroge. Les gens essayent de comprendre ce qui se passent, assistent à la scène sans avoir une attitude suspecte. Le seul que Nezarch remarque est Athael.
Après dix minutes d'observation, les deux Nephilim remarquent quatre pompiers qui sortent de l'immeuble avec un brancard avec une couverture de survie qui l'enveloppe intégralement.
Aussitôt, Athael se concentre et fait appel à la magie pour invoquer le sortilège de Longue-Vue. Les cheveux du simulacre se mettent à virevolter et une légère odeur d'ozone se dégage autour de lui. Quelques instants plus tard, la vision d'Athael devient plus perçante lui permettant de voir très clairement le déplacement des pompiers. Nezarch est trop loin pour observer, attentivement, sous la nuit et avec l'éclairage urbain, le brancard.
Athael remarque une main qui glisse de la couverture, qui pend quelques instants, sans bouger. La personne sur le brancard doit être inanimé. L'un des pompiers vient remettre la main sous la couverture. Les pompiers viennent installer le brancard dans l'ambulance, referment les portes. Les deux véhicules de secours et d’assistance aux victimes des pompiers vont démarrer et remonter la rue. Les policiers vont écarter la foule pour que les deux voitures puissent passer. Dans le même temps, deux voitures de police banalisées arrivent à proximité de la rue d'Iroise.
Athael et Nezarch restent dans la foule à observer les mouvements des voitures. Les deux véhicules de pompiers vont quitter la zone pendant que les deux voitures de police prennent leur place. Des hommes en tenue civile sortent de la première voiture et des hommes en tenue blanche, sans doute, la police scientifique sortent de la seconde voiture.
Ebilan a constaté le passage des deux voitures de police banalisées puis le départ des deux voitures de pompiers. Ebilan dit à Xe-Pe-Che :
- "Reste ici, je vais juste jeter un coup d'œil..."
Ebilan sort de la 4L et se dirige vers la rue d'Iroise. Au même moment, Athael et Nezarch se sont rapprochés et se sont écartés de la foule. Nezarch dit alors :
- "On pourra avoir des informations lorsqu'il y aura moins de gens..."
- "Hum... On pourrait dire à Ebilan de venir poser des questions avec sa carte de journaliste. Je peux le contacter à distance... Je peux, toujours, lui murmurer, de manière aérienne, quelques mots..." suggère Athael.
Athael se met dans un coin plus discret, se concentre et lance les murmures aériens. Il envoie alors un message à destination d'Ebilan :
- "Ebilan... Ebilan... On n'est pas loin de la maison. Il y a des policiers, des pompiers. À priori, il y avait quelqu'un dans la maison qui est sorti et qui est mort. Les pompiers viennent de partir avec le corps et il y a des inspecteurs, à priori, la crime et la scientifique qui viennent d'arriver. On se demandait si tu ne pouvais pas aller à la chasse aux infos en tant que journaliste... À tout de suite..."
Quelques instants plus tard, Ebilan entend une voix dans son esprit qui semble venir par le vent plus précisément les champs magiques de l'Air. Ebilan va, alors, se rapprocher de la rue d'Iroise et voir ses deux compagnons. Il se dirige vers le barrage policier ne prêtant pas attention à ses deux compagnons. Lorsqu'Ebilan s'approche trop près, l'un des deux jeunes policiers lève la main et dit :
- "Désolé ! On ne passe pas monsieur !"
- "Bonsoir monsieur l'agent." lance Ebilan.
- "Bonsoir" répond l'agent de police.
- "Je me présente, Jean-Patrick Lagarde. Je suis journaliste pour Paris Match. Il se passe des choses intéressantes ?" annonce Ebilan.
- "Vous avez une carte de presse Monsieur Lagarde, s'il vous plaît ?" demande l'agent de police.
Ebilan sort sa carte de presse que l'homme prend. Il la regarde attentivement puis lui la rend et demande :
- "Vous désirez monsieur ?"
- "J'aimerais savoir ce qui se passe ? On parle, quand même, d'une criminalité qui commence à grandir dans la région Bretagne. Ça m'intéresse. Je fais, justement, un documentaire sur ce phénomène qui gangrène la Bretagne..." indique Ebilan.
- "Attendez, excusez-moi..." indique le jeune policier, gêné et réfléchissant à ce qu'il doit faire.
Il se retourne, va à l'une des deux voitures de police garées non loin. Il rentre à l'intérieur et prend le microphone de la radio et discute pendant quelques instants. Le jeune homme reste quelques instants dans la voiture, en ressort et regarde en direction de l'immeuble. Un policier plus vieux s'avance dans sa direction, corpulent, une grosse moustache et les cheveux grisonnants. Les deux hommes viennent alors dans la direction d'Ebilan et en arrivant à sa hauteur, le policier plus âgé dit d'un ton sec :
- "Ouais ! Vous êtes qui vous ??"
- "Jean-Patrick Lagarde, journaliste..." répond Ebilan.
- "Ah... Journaliste... Montrez votre carte, là..." ordonne l'homme.
Ebilan tend sa carte de presse en disant poliment :
- "Tenez Monsieur..."
L'homme la regarde puis la rend à Ebilan et lui demande :
- "Monsieur Lagarde..."
- "Oui !" répond Ebilan.
- "Alors, qu'est-ce que vous voulez savoir ?" demande l'homme.
- "Hé bien ce qu'il en est. Je vois que vous êtes en intervention. Vous pensez que c'est criminel ?" demande Ebilan.
- "Écoutez... Tout porte à croire que nous avons affaire un homicide." annonce le policier.
- "Ah ! D'accord... Ok ! La personne impliquée était une personne du milieu ou une victime ?" demande Ebilan.
- "Un éditeur." répond le policier.
- "Un éditeur ?? C'est étonnant... C'est assez étonnant... Un crime politique, vous pensez ?" demande Ebilan.
- "Non ! Pour l'instant, on recherche sa femme. Sa femme a disparu donc on pense que c'est elle qui a fait... Bon, après, ce n'est qu'une hypothèse..." indique le policier.
- "Un éditeur... Vous avez son nom ?" demande Jean-Patrick Lagarde.
- "Oui ! Monsieur Gaillard." répond le policier.
- "Monsieur Gaillard. Mais il est éditeur de quel type d'ouvrages ?" demande Ebilan.
- "Ça, je n'en sais pas beaucoup plus... Je suis le capitaine Vougay." précise le capitaine Vougay.
- "Capitaine Vougay ! Très bien... Je note..." réagit Ebilan.
- "V O U G À Y... Capitaine Vougay..." précise le capitaine Vougay.
- "Je note tout de suite, monsieur le capitaine... Monsieur le Capitaine..." indique Ebilan qui est interrompu.
- "Vous dites que vous êtes de quel journal ?" demande le capitaine.
- "Paris Match. J'enquête sur les phénomènes d'amplification de la criminalité en Bretagne." indique Ebilan.
- "Oh !! Vous trouvez qu'il y a une amplification de la criminalité ! J'espère que vous noterez bien dans votre journal qu'on manque de moyens dans la police." signale le capitaine Vougay.
- "Tout à fait ! D'ailleurs, j’explorerai plusieurs pistes dont le laxisme et l'abandon des forces de police." évoque Ebilan.
- "Bon angle, Monsieur Lagarde..." réagit le capitaine Vougay.
- "Une dernière petite question, ce règlement de compte, il y a des traces de violences. Vous pensez que ça a été vraiment quelque chose d'orchestré ou de comment dire de planifier ou quelque chose qui a pu être de l'ordre d'explosion de violence mais sans préméditation ?" interroge Ebilan.
- "Si vous voulez mon avis, ce qui s'est passé, une histoire, tout à fait classique, de la violence conjugale. Il lui donne deux, trois claques. Elle répond. Il en donne une plus grosse, elle prend un couteau et paf !!" analyse le capitaine Vougay.
- "D'accord..." réagit Ebilan.
- "Elle s'est, un peu, lâché quoi..." lance le capitaine Vougay.
- "D'accord... Je vous remercie, beaucoup, Monsieur le Capitaine." indique Ebilan.
- "Vougay, Vougay. Vous avez noté ?" demande le capitaine Vougay.
- "J'ai noté votre nom et mon papier déjà en place dans la tête."
Le capitaine repart vers l'immeuble où le crime a eu lieu. Athael et Nezarch ont continué, pendant ce temps, d'observer les lieux. Nezarch se rapproche d'Athael et lui dit :
- "C'est tout à l'heure qu'il faudra venir quand il y aura moins de monde."
- "Ouais !" confirme Athael.
- "Pour enquêter mais, pour l'instant, on peut, peut-être, partir tranquillement maintenant avant que le journaliste nous rejoigne." suggère Nezarch.
- "Ouais ! Allons-y !" confirme Athael.
Les deux Nephilim regagnent la voiture. Ils sont suivis par Ebilan qui les rejoint peu de temps après.
Lorsqu'ils sont dans la voiture, les trois Nephilim informent Xe-Pe-Che des informations obtenues rue d'Iroise.
Avant de démarrer la voiture, Ebilan indique :
- "Ça serait bien de faire un repli tactique et de revenir dans 2, 3 heures."
- "Oui ! Exactement !" confirme Nezarch.
- "Ok !" confirme Athael.
- "Je pense que ça ne semble pas louche pour l'instant. Il faudrait que l'on revienne quand les choses se seront, un petit peu, tassé... Qu'est-ce que vous en pensez ?" demande Ebilan.
- "Moi, ça me va !" confirme Nezarch.
- "Je valide !" confirme Athael.
- "Ça me semble très bien !" confirme Nezarch.
Le Dimanche 12 Novembre 1995 - 16:30 / 21:15 - La Maison de l'Editeur - Session N°18 du 16/07/2024
Sur le chemin, Nezarch propose :
- "On va faire des repérages, dès cette semaine. Ça va être ça l'idée qu'on va aller fouiller chez les gens. Est-ce qu'on va à Nantes ? Est-ce qu'on va à Fougères ? Ou est-ce qu'on va à Brasparts ?"
- "On va à Nantes." suggère Xe-Pe-Che.
- "Je sais à quel point Xe-Pe-Che est attaché à ce qu'on aille à Nantes. Donc, je pense que c'est important qu'on puisse en parler." indique Nezarch.
- "Il faut qu'on aille à Nantes mais il faut qu'on retourne, d'abord, à Fougères parce qu'on ne va pas aller à Nantes maintenant alors que le rendez-vous est, sûrement, en milieu d'après-midi." propose Ebilan.
- "On peut reposer le problème tel qu'on l'avait posé et le pourquoi on dirait à Nantes. Le rendez-vous de la sortie de la Nouvelle Atlantis est demain." indique Nezarch.
- "Non ! Mais ce n'est pas ça que je disais. D'un point de vue, purement, pratique, on ne peut pas aller à Nantes maintenant parce qu'on est en milieu d'après-midi, il est dimanche. Si on va à Nantes, maintenant, on arrive en fin de journée. Il nous faut un lieu de villégiature, qu'est-ce qu'on fait ?" demande Ebilan.
- "On va à l'hôtel..." propose Athael.
- "On va squatter 2 heures chez l'éditeur parce il faut qu'on squeeze ce rendez-vous qui pue du cul !" signale Xe-Pe-Che.
- "Tu veux aller choper l'éditeur avant la présentation du livre, lundi." indique Ebilan.
- "C'est ça !" confirme Nezarch.
- "Tu veux, carrément, y aller et choper le mec qui, aussi bien, le type n'a rien à voir. Il s'agit, juste, d'un prête-nom... Tu crois qu'une partie des acteurs ont prise sur l'histoire qui nous intéresse nous en tant que Nephilim alors que ce ne sont que des humains. Ils ne savent rien ! Donc venir leur foutre la pression alors qu'en fait, le mec va juste dire : "Moi, je ne sais pas, c'est une boîte aux lettres, j'ai reçu des messages et je dois juste sortir un bouquin, on m'a filé du fric...", ça va nous mener nulle part. Je ne suis pas d'accord, du tout, avec toi..." indique Ebilan.
- "On ne sait pas ce qu'il va répondre." indique Nezarch.
- "Le mieux, c'est de se présenter à la réunion parce qu'on est invité et voir ce qui se passe. Parce qu'arriver et violenter un humain qui n'a aucune putain de prise sur ce qui se passe, ça ne va rien nous donner !! On va aller dans le mur en faisant ce genre de stratégie... Le mieux c'est de voir les acteurs qui arrivent, qui est là ? Est-ce qu'il y a le fameux Armand de Barreau ? Il faut qu'on voit tous les gens qui vont pouvoir se ramener, qui est qui... Qui est là ? Qui est intéressé ? Si on arrive et qu'on fait des trucs comme ça, je pense qu’on ne va, juste, rien trouver. Le mec ne va rien nous dire parce qu'il ne sait rien. Il est éditeur, ce n'est pas un Nephilim, il n'est pas un magicien." indique Ebilan.
- "Mais tu préjuges !!" réagit Xe-Pe-Che.
- "Je pense que Xe-Pe-Che a des arguments..." signale Nezarch.
- "Les arguments sont qu'il a, quand même, employé un gars pour être un acteur, pour être un faux écrivain, pour cacher l'identité de la personne qui a rassemblé les documents et qui met un focus qui nous intéresse et qu'on veut, absolument, récupérer." explique Xe-Pe-Che.
- "C'est ce qui se fait dans la vie humaine normale. Ce n'est pas un truc de Nephilim. Ce n'est pas un truc de Templier, ce n'est pas un truc de Nephilim. C'est un truc qui se fait d'un point de vue normal. Je n'adhère pas, du tout, à ce genre d'arguments." réagit Ebilan.
- "Mais, à ce moment-là, tu nous déposes à Brasparts et tu rentres à Fougères." suggère Xe-Pe-Che.
- "Non ! Je suis d'accord d'aller à Nantes mais je ne suis pas d'accord de faire une action commando contre un éditeur qui je pense, sincèrement, qu'on va dans le mur dans le sens où il ne nous dira rien parce qu'il ne sait rien." évoque Ebilan.
- "J'ai des sortilèges pour faire parler les gens..." indique Xe-Pe-Che.
- "D'accord... On va voter... Est-ce que tout le monde est pour le coup de poing et la torture ?" demande Ebilan.
- "Alors... Il n'y a pas d'histoire de coup de poing ou de torture que les choses soient très claires parce qu'on n'en a pas parlé. Ce n'est pas l'objet. Je rajoute une information qui sera importante, je pense, pour le jugement de tout à chacun. Raymond Lagarde." évoque Nezarch.
- "Qui est un flic !" signale Ebilan.
- "Non, c'est un Templier !" corrige Nezarch.
- "C'est un flic !" insiste Ebilan.
- "C'est un Templier qui s'avère, aussi, être flic mais ce qui nous intéresse, c'est le fait qu'il soit Templier..." précise Nezarch.
- "C'est important aussi de dire qu'il est flic..." précise Ebilan.
- "Oui mais je pense que les différentes factions humaines sont moins importantes que les factions réelles contre lesquelles nous luttons. Raymond Lagarde a dit dans son petit journal qu'ils appellent un "carnet de notes" maintenant : "On est allé à Corps 9 à la Tour de Bretagne à Nantes. Nous ne sommes pas allés aux 11 rue d’Iroise". Donc ce qui veut dire qu'il voulait aller voir l'éditeur directement. Ils n'y sont pas allés. Donc, cet éditeur, on ne l'a jamais vu. On n'a pas pu discuter avec lui. On n'est pas parti pour torturer qui que ce soit mais si c'est l'idée que tu avais en tête, je t'en empêcherai, je pense que ce n'est pas une bonne idée, en effet ! Mais je pense qu'on peut aller voir cet éditeur. On avait parlé, dans une autre discussion, d'aller le voir pour éviter de se retrouver présents lors de la présentation publique de ce livre parce qu'à la présentation publique de ce livre, il y aura beaucoup de monde et il y aura, peut-être, des gens qu'on n'a pas envie de voir..." explique Nezarch.
- "Sachant, qu'à priori, moi, je pourrais me rendre à cette présentation de manière plus anonyme..." suggère Athael.
- "On avait parlé de ça que toi, tu y ailles... On se retrouve devant plusieurs possibilités, on attend la présentation publique demain mais il faut attendre demain, il faut se trimbaler jusque-là." indique Nezarch.
- "Est-ce que l'éditeur sera là pour la présentation publique ? Est-ce que ça vaut le coup ?" questionne Ebilan.
- "On irait voir, directement, l'éditeur parce que peut-être qu'il y a d'autres gens qui auront, aussi, envie de le voir avant." indique Nezarch.
- "Oui ! Et qu'il faudrait qu'on protège !" suggère Xe-Pe-Che.
- "Ce n'est pas impossible... Il faudra vérifier que tout va bien, qu'il est encore là. S'il discute avec des gens, avec qui ?" évoque Nezarch.
- "On sait où il habite ou pas cet homme ?" demande Athael.
- "Oui, justement ! On a une adresse qui était dans le carnet de notes des Templiers qu'on a croisés et qui sont assez fragiles..." répond Nezarch.
- "Les notes ou les Templiers ??" demande Athael.
- "Ce sont les Templiers qui sont fragiles !!" répond Nezarch.
- "Je n'ai pas envie de tout parier sur la fragilité des Templiers quand même..." signale Ebilan.
- "Non ! Ce que je voulais dire, dans le sens qu'il était fragile était un euphémisme pour dire qu'on l'a buté." précise Nezarch.
- "Oui ! On les a eus mais je veux dire, peut-être, qu’un coup de la surprise. Ils ne s'attendaient pas à nous voir..." indique Ebilan.
- "J'ai dit qu'il était fragile dans le sens où on l'a buté, pas pour dire qu'ils sont fragiles, il faut faire attention, c'est juste un euphémisme..." indique Nezarch.
- "La situation est beaucoup plus complexe parce que tu le disais, toi-même, Nezarch que les gens qui nous soutiennent ne sont pas blancs, bleus. Tu vois ce que je veux dire..." indique Ebilan
- "J'entends bien..." confirme Nezarch.
- "Comme Mélusine... C'est, quand même, elle qui nous a lancé dans là-dedans et qu'en fait, on ne sait pas trop où on va..." signale Ebilan.
- "Donc on va sur Nantes !!" suggère Xe-Pe-Che à Ebilan.
- "J'allais dire ça ! On doit être à Nantes demain et qu'on n'a pas, particulièrement, de raisons de passer par Fougères et, bien, allons-y, maintenant, et puis on passe la nuit à l'hôtel." propose Athael.
- "Exactement !" confirme Nezarch.
- "On fait ça ! On va à Nantes, on s'arrête à Nantes. On prend des chambres à Nantes. D'accord, très bien !" confirme Ebilan.
- "On peut s'approcher de l'adresse, on n'est pas obligé de frapper à la porte non plus et on avise selon les circonstances..." suggère Athael.
- "Très, très bien !" confirme Nezarch.
- "Ça me semble le plus simple." indique Athael.
- "Et, comme ça, on va manger sur la route comme on n'a pas pu pique-niquer en haut du Mont-Saint-Michel de Brasparts..." suggère Xe-Pe-Che.
- "On a la dalle !" confirme Nezarch.
Ebilan lance la 4L en direction du sud. En arrivant sur la voie express, Ebilan passe Lorient puis Vannes et arrive à Nantes vers 19 heures. Avant d'arriver sur le périphérique, Athael demande :
- "La réunion a lieu où demain ?"
- "À Corps 9, c'est à la Tour de Bretagne, c'est au centre de Nantes. C'est un endroit où on est déjà allé, qu'on connait, qu'on sait localiser." répond Nezarch.
- "Là, il faut qu'on trouve un point de chute." suggère Ebilan.
- "Ouais !" confirme Xe-Pe-Che.
- "Plutôt près de la Tour de Bretagne ou plutôt près de la rue de l'Iroise ?" demande Athael.
- "Je pense qu'il faut que ça soit, un peu, loin du centre de Nantes. Il faudrait que ça soit en banlieue." propose Ebilan.
- "Prends le périphérique et sort à la première sortie qu'on regarde sur une carte." propose Xe-Pe-Che.
- "On peut sortir sur le périphérique nord en direction de Rennes, un motel ou je ne sais pas quoi sur une bourgade de merde qui serait entre Redon et je ne sais pas quoi. On prend un hôtel, un motel mais un truc si on doit se casser très vite, qu'on n’ait pas à faire tout le tour de Nantes." propose Ebilan.
- "On ne peut pas regarder sous un abri bus, déjà, l'adresse pour localiser le gars." suggère Xe-Pe-Che.
- "Ça pourrait être bien si on veut se déplacer vers la rue d'Iroise à pied ce soir." suggère Nezarch.
- "Déjà, il faudrait qu'on regarde dans l'atlas de Xe-Pe-Che où est la rue d'Iroise à Nantes..." suggère Nezarch.
Nezarch consulte le livre mais n'y trouve pas un plan précis de Nantes. Ebilan sort du périphérique et s'arrête au premier arrêt de bus. Nezarch et Athael sortent de la voiture, consulte le plan et reviennent dans la voiture deux minutes plus tard avec la localisation de la rue d'Iroise située à l'Est de Nantes.
En rentrant dans la voiture, Athael suggère :
- "On ne pourrait pas trouver un hôtel pas très loin de ça ? Je ne dis pas à 50 mètres mais si on est à 500 mètres, 1 kilomètre dans ce rayon-là, on ne va pas être repéré... Il n'y a pas à s'inquiéter de ça..."
- "Je pense que c'est bien..." confirme Nezarch.
- "Et puis, comme, ça on peut y aller à pied tranquille en allant au resto et puis on passe devant, on jette un œil. Ça peut être l'excuse qui nous permet de nous balader à 20h dans Nantes." suggère Athael.
- "Bien sûr !" confirme Xe-Pe-Che.
Ebilan dirige la 4L sur le périphérique Nord puis Est et va sortir non loin de la Beaujoire. Il s'arrête devant un hôtel Ibis, et les quatre compagnons vont aller réserver deux chambres pour la nuit.
Après s'être arrêté dans un restaurant pour manger, les quatre Nephilim se rapprochent du quartier en voiture. Athael suggère :
- "On se gare à deux rues de là. En tout cas, pas en vue. Ensuite, il y en a deux d'entre nous qui vont flânant, tranquillement, passer devant et on n'y va pas, non plus, à 4 avec nos gros sabots..."
- "Je vote pour !" confirme Nezarch.
- "On peut regarder les plaques d'immatriculation des voitures aussi..." suggère Athael.
- "Oui !" confirme Ebilan.
- "Je reste à la voiture, la garder, les gars ? Ou Athael, tu me donnes ton bras ?" suggère Xe-Pe-Che.
- "Non, on va rester à deux dans la voiture parce que l'aveugle à trimballer, c'est comme les trompettes." indique Nezarch.
- "Il y en a deux qui font le tour pour voir un peu ce qui se passe et puis il y en a deux qui restes dans la voiture." suggère Ebilan.
Les quatre Nephilim se sont garés dans un quartier résidentiel, des immeubles de petite taille, modernes, sans doute, pour les classes moyennes supérieures. De nombreux arbres, des zones vertes bordent les bâtiments.
Athael et Nezarch sortent de la voiture. Ils se dirigent vers la rue d'Iroise et lorsqu'ils quittent la rue où est garée la voiture et qu'ils aperçoivent la rue d'Iroise, ils constatent des gyrophares, plusieurs véhicules de pompiers et de police avec un barrage policier qui bloque l'accès à la rue. Plusieurs habitants sont venus observer la rue d'Iroise essayant de comprendre ce qui s'y passe. Athael et Nezarch viennent se mêler à la foule présente.
Brasparts : Centre-Ville - Mont-Saint-Michel - Quilly Vihan - Route -
Brennilis : Bourg - Centrale Nucléaire -
Carnac : Alignements du Manio - Centre-Ville - Gendarmerie - Maison de Ronan Le Guennec - Manoir de Martial Quentin -
Châteaubriant : Parking -
Daoulas : Jardins - Musée de l'Abbaye -
Fougères : Celliers de Landéan - Château de Fougères - Manoir des Lusignan -
Lanester : Zone Commerciale -
Laval : Gare -
Motte-en-creux : Bourg -
Nantes : Centre-Ville - Corps 9 - Hôtel Ibis - Quartiers Est - Voie-Express -
Paimpont : Forêt de Brocéliande -
Paris : Refuge de Tukermont -
Pornic : Centre-Ville -
Quimper : Centre-Ville - Décathlon - Ouest-France - Périphérie - Préfecture -
Rennes : Centre-Ville - Domaine du Bois de Bourberouge - Librairie Incunable Souveraineté - Zone Commerciale -
Saint-Herblain : Quartier Résidentiel -
Vannes : Bibliothèque Municipale - Cairn de Gavrinis - Centre-Ville - Hôtel de la Marine - Université - Voie-Express -
Vitré : Etude de Notaire -