La Taverne des Hobbits
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Laval - Gare

Le 10 de de l'An 1995 - 00:05 / 02:00 - Voyage à Laval - Jean Daguerre - Session N°6 du 16/05/2023

Pendant ce temps, Ebilan a repris les clés de sa voiture, de sa 4L, est monté dedans avec Arthur Delamotte en passager qui regarde, surpris, le Nephilim entrer dans la voiture. Il démarre la voiture, commence à rouler. Puis, après quelques kilomètres, Ebilan sort un pistolet, un Sig-Sauer qu'il met dans la boite à gants où se trouve son pistolet personnel. Arthur a un geste de surprise et de peur mais constate qu'Ebilan range, juste, le pistolet dans la boite à gants. Pour se rassurer, il salue son nouveau chauffeur :
- "Bonsoir..."
- "Bonsoir !" répond froidement Ebilan et ajoute : "Tu vois, je ne l'utiliserais pas... Je ne sais pas qui tu es mais je pense que tu n'es pas la personne qu'on cherche maintenant tu t'es foutu dans une sacrée merde mec ! Donc, moi je vais t'aider à t'extirper de cette merde parce que tu n'as rien à foutre là, en fait ! On va aller à Laval, tu vas prendre un train et tu vas te barrer en fait. Je vais t'aider à t'en sortir. Tu es gênant parce que tu es un frein pour nous en fait ! Tu vois ?"
- "Pourquoi je suis un frein ?" demande Arthur.
- "Je ne vais pas t'expliquer ! En fait, plus je t'explique, plus je te mets dans l'embarras. Donc, je ne vais rien t'expliquer de plus... Il faut que tu me croies sur parole, tu as vu ce qui s'est passé. Le type qui a voulu te choper, il avait un flingue. C'est vrai qu'on l'a neutralisé. Moi, je n'ai rien contre toi. Par contre, tu vas nous gêner, il faut que tu disparaisses. De toute manière, tu es en danger. A partir de maintenant, tu es en danger ! Je ne sais pas si tu t'en rends compte en fait... Tu ne te rends pas compte de ce qui se passe..." explique Ebilan.
- "Si, un peu quand même... Ils ont essayé de me kidnapper ces gens-là." indique Arthur.
- "Oui mais tu ne sais pas qui ils sont. Tu ne sais pas qui nous, on est. Donc, toi, il te faut que tu te casses. Je vais t'amener à Laval. Je te donne un conseil, quitte la France, voir quitte l'Europe. J'ai de quoi te faire voyager. Il va te falloir quelques jours pour pouvoir monétiser ce que je vais te donner mais à partir de là, tu pourras quitter l'Europe et passer à autre chose. Il faut que tu passes à autre chose. Il faut que tu t'en ailles en fait ! Tu comprends ?" demande Ebilan.
- "Et comment je m'achète un billet de train ?" demande Arthur.
- "Le billet de train, je vais te l'acheter. Tu t'en vas, je te donne ce qu'il faut pour partir après. Avec ce que je vais te donner, tu te démerdes et je ne veux plus jamais te voir dans le périmètre. Tu ne te rends pas compte de ce qui se passe." indique Ebilan.
- "Ah non ! Ça, je ne m'en rends pas compte..." réagit Arthur.
- "C'est une fleur que je te fais parce que tu as vu, j'ai des armes... Je pourrais te liquider comme la personne que j'ai liquidée là juste avant. Comme tu n'es pas un adversaire, je pense que ça serait une erreur. Je n'ai rien contre toi." indique Ebilan.
- Arthur met la met sur la poignée de la portière de la 4L.
- "Je ne compte pas te liquider. Je te dis juste que là, tu en as trop vu. Il vaut mieux que tu partes en fait. Je te mets le marché entre les mains." évoque Ebilan.
- "Si vous voulez, je pars tout de suite là..." indique Arthur.
- "Ah non, il ne s'agit pas de ça. Si tu t'enfuis, moi je te rattrape." annonce Ebilan.
- "Et vous faites quoi dans ces cas-là ??" demande Arthur inquiet.
- Ebilan récupère le pistolet dans la boîte à gants.
- Arthur crie aussitôt : "C'est bon, c'est bon, c'est bon !!" en reculant contre la portière.
- "Je vois que tu ne comprends pas ce que je raconte en fait." indique Ebilan.
- "Ben, non, je ne comprends pas, vous ne m'expliquez rien là !! Moi, je ne comprends rien de ce qui se passe. C'est qui ceux qui ont voulu me kidnapper ? Vous êtes qui vous ?" demande Arthur.
- "Tu as bien vu que c'était des méchants." indique Ebilan.
- "D'accord !! Et vous, vous êtes les gentils, c'est ça !!" répond Arthur.
- "Non, je n'ai pas dit qu'on était gentils mais tu as bien vu qu'eux, ils t'en voulaient directement. Nous, on ne t'a pas agressé. Moi, je te propose un deal c'est-à-dire que tu disparais. Tu quittes. Je vais te donner ce qu'il faut pour disparaître, ne plus jamais réapparaître en fait !" explique Ebilan.
- "Si tu me donnes ce qu'il faut, c'est ok !" confirme Arthur.
- "Ben voilà, c'est tout en fait. Il faut juste que tu disparaisses de cet environnement-là, en fait." suggère Ebilan.
- "Vous allez me donner combien ?" demande Arthur.
- "Tu vas voir. Ça ne sera pas combien, c'est ce qu'il faut pour avoir combien. Ça te demandera, après, un petit peu de créativité mais comme tu es dans un monde interlope, tu es acteur, tu dois connaître des gens qui dealent. Je compte sur toi pour arriver à te débrouiller." explique Ebilan.
- "Quoi ? Tu vas me donner de la drogue ?? Vous êtes des dealers, c'est ça ??" réagit Arthur.
- "Alors, pas au niveau stupéfiant, ce n''est pas ça en fait. Je te fais vraiment une offre extrêmement intéressante. Je ne sais pas si tu te rends compte en fait de l'offre que je te propose." indique Ebilan.
- "C'est-à-dire que l'offre, tu ne me l'expliques pas donc..." indique Arthur.
- " D'accord..." répond Ebilan.

Ebilan met son clignotant et va se garer sur le bas-côté. Ebilan sort de la boite à gants le pendentif avec l'Orichalque, le montre à Arthur Delamotte et lui dit :
- "Tu sais ce que c'est ça ?"
- "C'est quoi ça ??" demande Arthur inquiet par l'attitude d'Ebilan.
- "Ça vaut énormément d'argent ! C'est plus que ce que tu peux imaginer gagner dans toute ta vie. Là, ce que je te file, c'est une nouvelle vie en fait ! Tu vas au Brésil et tu vis ta meilleure vie en fait ! Si tu arrives à le vendre, tu vis une nouvelle vie comme un pacha !" annonce Ebilan.
- "Mais je vends ça à qui ?" demande Arthur.
- "Tu as bien des contacts ?" Tu connais des gens ? Tu n'es pas juste un saltimbanque..." évoque Ebilan.
- "Je ne connais pas des collectionneurs de Pierre ??"
- "Les gens vont voir rapidement ce que c'est... Ce n'est pas n'importe quoi ça, tu vois..." indique Ebilan.
- "C'est de l'obsidienne ? C'est ça ??" demande Arthur.
- "Pardon ?"
- "C'est de l'obsidienne, c'est ça ??" C'est un truc dans le genre ?" demande Arthur.
- "Ah, non, c'est beaucoup plus, beaucoup plus..." répond Ebilan.
- "Ce n'est pas un diamant..." constate Arthur.
- "Touche-le déjà... Tu vas voir la sensation." conseille Ebilan.
- "Ouais, c'est bizarre..." réagit Arthur en touchant l'orichalque et demande : "Et c'est quoi ??"
- "C'est un métal très rare, précieux... Si tu le vends, tu peux te barrer d'Europe en fait, vivre une nouvelle vie." annonce Ebilan.
- "Mais qui va acheter ça ??" demande Arthur.
- "Moi, je te donne les clefs. C'est, quand même, à toi de te débrouiller. Tu ne veux, quand même pas, que je t'achète ton billet et que je te mette dans l'avion ! Parce que j'ai une autre solution..." annonce Ebilan en montrant le pistolet et ajoute "Bien meilleure, en fait, pour moi et beaucoup plus simple. Parce que là, on est au milieu de nulle part, tu vois, au milieu de la Mayenne. Tu crois quoi ? Que quelqu'un va entendre ? Là je te fais un deal. Tu ne me crois pas, d'accord ! C'est simple en fait ! Je ne discute pas avec toi pour discuter c'est simple ! Tu refuses mon deal, pour moi, c'est très clair !"
- "Ce n'est pas ça mais que ton truc là..." indique Ebilan.
- "Mais tu connais les antiquaires ! Il y a des gens qui savent de quoi on parle. Tu vois ?" demande Ebilan.
- "Ouais... Ok, ok, ok, c'est bon !" répond Arthur.
- "Comment tu fais dans ta vie en général ?" demande Ebilan.
- "Non mais vas-y, donne-la-moi ta pierre, je vais aller la vendre... je m'achèterai mon billet de train et puis c'est bon, je me casse !" indique Arthur.

Ebilan remet l'orichalque dans la boîte à gants, repart et prend, deux kilomètres plus loin, une petite route. Après 500 mètres sur la petite route, Ebilan arrête la voiture et dit à Arthur :
- "Descends !"
- "Non ! La gare n'est là !!" répond Arthur.
- "Tu descends en fait !" lance Ebilan.
- "Je ne veux pas descendre... Tu m'as dit que tu m'amenais à la gare." indique Arthur.
- "J'ai changé d'avis ! Tu descends !" répond Ebilan.
- "Et tu veux faire quoi ?" demande Arthur.
- "Tu n'es pas fiable en fait ! C'est, peut-être, pour ça te faire un peu pression. Tu n'es pas fiable comme acteur..." indique Ebilan.
- "Ben si !! Non mais c'est bon ! Je vais te la vendre ta pierre !! T'inquiète... mais dépose-moi à la gare. Qu'est-ce qu'on fout au milieu de nulle part." demande Arthur.
- "Tu descends !!" ordonne Ebilan.
- "Je ne descendrai pas. Tu me déposes à la gare." demande Arthur.

Ebilan sent que l'homme est mort de trouille. Il semble en panique, nerveux et craint les réactions du Nephilim. Ebilan redémarre la voiture, revient sur la route principale et se dirige vers Laval. Il garde auprès de lui le pistolet.

Ebilan arrive devant la garde de Laval à plus d'une heure du matin. La gare est fermée. Ebilan se garde devant l'entrée et dit d'un ton menaçant :
- "Ecoute, je pense que tu n'es pas fiable donc je ne te filerai pas ce que je voulais te donner au départ. Tu n'es pas très coopératif. Je t'ai bien vu, je vois très bien qui tu es. Je ne veux plus jamais entendre parler de toi ! Là, je te laisse, tu as de la chance."
- "Et je fais comment pour prendre mon billet de train ?" demande Arthur.
- "Tu te débrouilles en fait. Tu as de l'argent. Tu nous as dit que tu avais de l'argent, non ?
Tu vivais bien finalement !" annonce Ebilan.
- "Bah non..." répond Arthur.
- "Tu as de quoi prendre un billet de train à 100 francs pour rejoindre Paris. Ne me dis pas le contraire !" lance Ebilan.
- "Et je fais quoi à Paris ?" demande Arthur.
- "Tu te débrouilles. Tu te casses ! On ne veut plus jamais te voir en fait ! C'est ça ou je te prends et on va dans un petit sentier." indique Ebilan.
- "Ok, ok, c'est bon..." répond Arthur Delamotte.

L'homme ouvre la portière, sort, se dirige vers la gare et s'assoie sur un banc devant la gare. Il regarde dans la direction de la 4L qui reste, pour l'instant, stationnée. Après quelques instants de réflexion, Ebilan redémarre la voiture et va se garer dans une rue adjacente. Il prend le Sig-Sauer dans la boîte à gants, sort de la voiture et se dirige vers la gare. Arthur est toujours assis sur le banc. Ebilan fonce vers lui, le pistolet à la main en essayant de créer un effet de surprise mais avec la luminosité des lampadaires, Arthur voit l'Hydrim traverser la rue. Voyant Ebilan approché d'un air décidé, l'homme se lève et commence à s'enfuir dans la direction opposée.

Pendant qu'Arthur de la Motte s'engage dans une rue moins fréquentée en direction du centre-ville, Ebilan invoque l'adresse du juste puis se met à courir en direction du comédien. L'effet du sortilège permet à Ebilan d'avoir des gestes plus vifs, rapides et sûrs. Très vite, Ebilan prend la rue empruntée par Arthur puis voit l'homme reprendre une nouvelle direction vers un boulevard plus fréquenté. Il perd l'homme de vue mais avec sa vitesse de course, il arrive à rattraper son retard. Arthur avait ralenti sa course pensant avoir semé Ebilan, il panique, se remet à courir mais est vite rattrapé. Ebilan se jette sur lui pour le mettre à terre mais prend son pied au niveau du trottoir et se retrouve au sol sans avoir bien compris ce qui se passait. Arthur Delamotte en profite pour se précipiter sur la route et arrête une voiture qui passait. Ebilan se poste au coin de la rue, dans un coin et observe ce qui se passe.

Lorsque la voiture s'est arrêtée, le chauffeur sort en effectuant des grands gestes. Arthur Delamotte commence à expliquer par de grands gestes, va mettre un genou au sol tout en continuant à faire des grands gestes. L'homme semble accepter la proposition d'Arthur. Il remonte dans sa voiture et Arthur va monter avec lui en tant que passager. La voiture va repartir vers la gare puis prendre vers la gauche dans une autre direction.

Ebilan va perdre de vue la voiture, il va regagner sa propre voiture et va repartir vers Fougères en prenant la direction d'Ernée.

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