La Taverne des Hobbits
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Oënguns

Le 11 de Cerbeth de l'An 1640 - 08:05 / 12:05 - Repos à la salle communale - Lieu : Occum - Salle communale - Session N°106 du 20/12/2023

Vers sept heures quarante-cinq, Brégol se lève pour clôturer l'entretien et Daëgon indique à ses compagnons :
- "Moi, je vais aller me reposer !!"
- "On peut, peut-être, aller manger un morceau avant de se reposer ?" propose Tirash.
- "C'est une bonne idée !!" répond Fron.
- "Collation et repos, ça me va !" répond Daëgon puis demande : "Quand est-ce que vous voulez que l'on bouge mes chers compagnons dans l'après-midi ou demain ?"
- "Demain, demain..." répond Tirash.
- "Il faut combien de temps pour aller jusqu'à Fornost ?" demande Fron.
- "Deux jours." répond Daëgon.
- "Il vaut mieux que les prisonniers se reposent une nuit." indique Fánaviryan.
- "C'est ça ! On peut en parler à Enrin." suggère Tirash.
- "Et à Valgran." ajoute Fánaviryan.
- "Oui et à Valgran ! De toute manière, Enrin, il va devoir suivre le rythme. On peut en toucher un mot à Brégol afin qu'il lui indique que c'est quand même grâce à nous qu'on a retrouvé les prisonniers, qu'il puisse avoir un rappel officiel que c'est nous." suggère Tirash.
- "On peut lui demander une petite lettre pour le Magistrat du Roi pour expliciter ce qui s'est produit." propose Fánaviryan.
- "Ce serait très bien, oui !" confirme Tirash.
- "J'ai déjà anticipé ces éléments et j'ai envoyé hier soir, peu de temps après votre arrivée, un messager à Fornost Erain pour leur signaler qu'un convoi se dirigeait vers Fornost Erain avec un certain nombre de personnes à bord. Donc Fornost Erain va être au courant de votre arrivée... Je ne vous ai pas prévenu de cette décision..." annonce Brégol.
- "Ce n'est pas grave. Il faudra juste qu'ils savent ce qui s'est passé ici, maintenant." indique Daëgon.
- "On ira voir Imrinn, peut-être, en fin de journée ? Ça vous convient, Magistrat ?" demande Tirash.
- "Très bien. Je ferais en sorte que vous puissiez l'interroger. Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'aimerais être présent lors de votre échange avec lui." précise Brégol.
- "Bien sûr..." confirme Tirash.
- "Dans ces cas-là, si vous voulez, je vais prévenir le lieutenant Enrin que vous ne repartez que demain ?" propose Brégol.
- "Oui, avec plaisir ! Comme je vous l'indiquais précédemment, il a fait avec nous qui sommes à l'origine de la capture de ces prisonniers, d'une certaine hauteur et ça n'a pas été, toujours, très agréable. Je ne sais pas de quelle autorité vous disposer par rapport à lui mais, effectivement, que l'on soit consulté à minimum pour la suite du trajet me semble le minimum..." évoque Tirash.
- "En tant que capitaine, je n'ai pas une autorité directe sur le lieutenant qui fait partie de l'armée royale. Je peux tout à fait lui en faire part et je vous laisse gérer comme vous le souhaitez. Et je peux faire en sorte qu'on vous apporte de quoi manger à la salle communale avant de vous reposer." propose Brégol.
- "Merci beaucoup !" répond Tirash.
- "Je pense que nous aurons l'occasion de nous revoir avant votre départ..." indique Brégol.
- "Et même après..." ajoute Daëgon.
- "Mais très certainement... Est-ce que je peux vous demander de me donner un ou deux parchemins pour pouvoir prendre note de nos aventures ?" demande Fánaviryan.
- "Oh, mais bien sûr !!" répond Brégol qui tend trois rouleaux de parchemins à l'Elfe qui répond :
- "Je vous remercie et j'en ferais bon usage."
- "Je n'en doute pas..." répond le Magistrat Brégol.

Les quatre compagnons ressortent de la maison du Magistrat et se dirigent vers la salle communale. Sur le chemin, Tirash donne une tape amicale sur l'épaule de Fron et lui dit :
- "Bravo !! Tu as assuré !! Tu as bien représenté la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ! Tu peux compter sur nous !"
- "Oui ! Félicitations Fron, c'est énorme ! Ça nous sort d'un guêpier monstrueux." lance Fánaviryan.
- "Par contre, j'ai dû promettre à un des marchands qu'on lui remboursait le trajet vu qu'on va prendre un jour de retard." indique Fron.
- "Dans ce cas, il ne fera pas la suite du trajet avec nous ! Pas de problème ! Non ? Qu'est-ce que vous en pensez ?" réagit Tirash.
- "Oui..." répond Fánaviryan.
- "Il avait l'air d'être casse-pied... Ça veut dire qu'il va certainement nous faire de la mauvaise publicité. Je ne sais pas quelle influence il peut avoir..." évoque Fron.
- "Ah oui..." réagit Tirash.
- "Oui... D'accord... Bon, on n'est, peut-être, pas plus gêné que ça. Après, nous, on a fait quelques petites découvertes dont on va pouvoir te parler. J'ai demandé un parchemin pour pouvoir copier les inscriptions sur le casque afin de demander habilement aux nains, peut-être, une traduction afin de mieux savoir l'origine de ce casque, savoir s'il est originaire des Montagnes Bleues ou de la Moria. Je vais le dessin après le repos, je pense..." évoque Fánaviryan.
- "J'hésitais à leur montrer le casque mais, peut-être, qu'effectivement ton approche est plus intéressante..." indique Tirash.
- "Ouais, moins directe... Je vais également, essayer de lire la dague afin d'en connaître le réel nom avant de la transmettre à Fron pour le remercier et l'inclure dans cette communauté de l'Aurore Ecarlate en tant que membre actif !" annonce Fánaviryan.

Ils vont s'installer autour d'une table dans la salle communale. Un repas, un peu plus tard, est apporté. Les compagnons vont, ainsi, pouvoir se restaurer. Tirash va voir Elidyr, Gwledig, Túdur et Roibin pour les remercier et va leur dire :
- "Merci les gars ! Je crois que c'est le début d'une coopération qui nous sera profitable à tous !"
- "Pour moi, c'était la première fois que j'allais à la chasse à l'homme en pleine nature !!" répond Roibin.
- "Tu t'en es bien sorti !!" répond Tirash.

Les anciens miliciens de Metraith sont ravis des paroles de Tirash et viennent remercier l'homme du sud pour ses propos.

Pendant ce temps, Fánaviryan va profiter de ce calme pour examiner la dague du Magistrat Cerfblanc et retrouver des éléments sur la lame et, en particulier, son nom : "Nimraël", une lame du Second âge. Tirash demande :
- "Est-ce que Cerfblanc sait que l'on possède la dague ?"
- "Pas plus que ça..." répond Fánaviryan.
- "Peut-être qu'on pourrait le questionner mais l'inconvénient c'est que si on le questionne, on pourrait avoir moins de chance de la conserver..." analyse Tirash.
- "Fron, il va falloir être discret avec cette lame..." avertit Fánaviryan.
- "C'est entendu..." répond Fron.
- "Fron, tu vas avoir un usage plus expert des dagues que moi...Il est important que les compagnons soient à au maximum de leur possibilité !" indique Fánaviryan.

Avant d'aller se coucher, Tirash va profiter de sa fatigue et du coup nécessairement des émotions qui sont plus à fleurs de peau pour se faire une pipe et méditer sur les visions qu'il a pu avoir depuis quelques jours. Tirash se repasse les images qu'il peut avoir ainsi que les souvenirs de ces visions, espérant qu'une intuition l'amène à une piste. Il pense à sa sœur, à sa dague et à son histoire personnelle plutôt qu'aux événements de ces derniers temps. Ces visions ne semblent pas avoir de liens avec son passé, avec des visions de sa jeunesse mais, plutôt, comme si Tirash avait une double vision, la sienne et celle de quelqu'un d'autre. N'arrivant pas à comprendre cet effet, Tirash va finir par aller se coucher.

Le 28 de Norui de l'An 1640 - 19:30 / 22:45 - Passage d'Andrath - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°69 du 14/09/2022

Astatur est venu rejoindre les échanges. Puis Fánaviryan lance à ses compagnons :
- "Bon, il faut que l'on se mette d'accord si l'on traverse au cas où"
- "Au trot ou au galop..." ajoute Daëgon.
- "Au galop, les gars devant avec les lanternes vont avoir un peu plus de mal..."
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas, par exemple, envoyer une flèche enflammée quelque part à l'intérieur de la ville de l'autre côté de notre position, histoire de mettre un feu quelque part et de détourner, ainsi, leur attention pendant que l'on passe. Après on ne sait pas s'ils sont méchants. Ils vont, peut-être, tout simplement nous laisser passer si on les laisse tranquille." suggère Tirash.
- "Mon cher Tirash, ceux qui sont présents ici, sont, sans doute, ceux qui ont pillé la ville, il y a six mois." indique Astatur.
- "Oui mais, peut-être, qu'ils sont contents. Après, on est passé tranquille à l'aller. On était moins nombreux, certes." ajoute Tirash.
- "Oui, nous étions passé de petit matin et la veille, on ne nous avait pas repéré avant d'entrer dans les faubourgs. Là, ils nous ont repéré. Après, est-ce que les feux sont à notre destination, ça, je ne sais pas..." explique Astatur.
- "Oui, Astatur, nous étions dans de bonnes conditions mais de là, bon, avec le temps que l'on a pris sur le chariot." indique Fánaviryan.
- "On peut envoyer un éclaireur déjà, histoire de savoir de quoi on parle, non ?" propose Tirash.
- "Tirash, j'aurais été plus pour qu'on évite de se séparer et que l'on montre notre force en nous mettant en position de défense avec les Hobbits avec leurs lances, histoire d'être dissuasifs et s'il y avait du monde à nous accoster, peut-être parlementé sans se retrouver à payer un droit de péage parce qu'on va en faire des allers-retours sur cette route... Ça serait bien de ne pas se mettre une ville à dos..." annonce Fánaviryan.
- "Peut-être qu'un droit de péage serait pas mal en fait. Ça peut-être, aussi, une solution de payer pour être tranquille. C'est mieux de payer que d'être mort." estime Tirash.
- "C'est pas faux..." réagit Daëgon.
- "On prévoit une petite somme et puis, après, on sera tranquille. On fait semblant que ça soit compliqué, on négocie comme des chiens. On dit que l'on ne peut pas et puis au final, on paye. Une négociation dans ce genre-là..." propose Tirash.
- "cinq pièces d'argent mais on ne monte pas à cinq écus d'or mes compagnons !" estime Fánaviryan.
- "Ça dépend comment ils sont bourrés et combien ils sont." ajoute Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ouais !" réagit Fánaviryan.
- "Je n'ai pas d'éléments pour vous indiquer, aujourd'hui, les forces présentes. A priori, les forces qui ont attaquées la ville, il y a six mois, ne sont plus toutes présentes ici." explique Astatur.
- "Oui ! C'est les blessés qui sont restés." estime Fánaviryan.
- "Pas forcément. Parce que ceux que l'on a vu, ils semblaient en pleine forme !" indique Astatur.
- "Vous pensez que Sean et Ynn pourraient avoir rejoints ces gens-là ? L'idée me traverse l'esprit vu qu'ils savaient ou peut-être qu'ils se doutaient que l'on allait repartir par ici ?? C'est des amis d'Angmar." analyse Tirash.
- "Il se pourrait qu'on les re-rencontrent dans ce genre d'endroits, oui !" annonce Daëgon.
- "Oui, là, il faut que l'on s'y prépare !" suggère Tirash.
- "Après, c'était des amis d'Angmar ou juste des amis de l'argent ?" questionne Selenia.
- "Ça, on ne sait pas... On ne sait pas..." répond Tirash.
- "Mais bon, ils sont en fuite. Ils pourraient très bien se mettre avec ces gens-là..." suppose Daëgon.
- "Oui, ça serait dommage de les croiser." indique Astatur.
- "Si on les croise, on dit que c'est eux qui ont balancé Reoluin. On est tous d'accord là-dessus !!" propose Tirash.
- "Oui ! Oui ! Pour sauver leur peau, clair, clair !! Bonne idée !" réagit Fánaviryan.
- "Bon, il faudrait envoyer un éclaireur !" annonce Tirash.
- "Si tu te sens de partir en éclaireur mais comment vas-tu nous prévenir d'un éventuel danger ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien, en revenant." suggère Tirash.
- "D'accord !" répond Fánaviryan.
- "En vingt minutes, il y a moyen d'aller jeter un petit coup d'œil." suggère Tirash.
- "On a réussi à prendre un peu d'avance sur les gars des montagnes qui n'ont pas dû prévenir encore de notre présence. Donc on peut profiter au fait qu'ils ne sont pas préparés à ce que l'on passe." explique Fánaviryan.
- "Vous me donnez dix minutes ?" demande Tirash.
- "Moi, je serais bien passé vite avant que tout le monde puisse s'organiser et quoi que ce soit..." suggère Selenia.
- "Comme vous voulez... Je vais jusqu'au bâtiment là-bas ! J'y vais avec Oëngus. Ça vous convient à tous et à vous aussi Astatur ?" demande Tirash.
- "Oui pour moi !" répond Daëgon.
- "On va se préparer au cas où..." répond Astatur.
- "À la limite, si tout est bon, est-ce que vous aviseriez un petit moyen, de faire un signe, pour qu'on puisse avancer et que sur le dernier bâtiment, on vous récupère." propose Fánaviryan.

Fánaviryan descend du chariot accompagnée de Daëgon. Ils passent devant les trois chariots des Hobbits en leur indiquant qu'ils ne craignent rien, qu'ils doivent se mettre en position de défense. Les Hobbits ne semblent pas très rassurés par les propos de l'Elfe qui essaye de les galvaniser. Ils vont se mettre bien à couvert. Daëgon va, toutefois, leur donner des conseils pour positionner leurs armes et boucliers.

Tirash s'engage sur le bord de la route en positionnant bien la cape elfique sur son dos au petit trot en disant à Oëngus :
- "Tu viens !!"
- "D'accord..." répond le milicien.

Tirash suivit à moins d'une dizaine de mètres par Oëngus. Ils vont s'éloigner du convoi et suivre la route à quelques mètres du bord en direction de trois maisons situées au bord de la route. Ils vont, d'abord, traverser un bâtiment en ruine, sans doute, détruit lors de l'attaque des Hommes des Collines, il y a, à présent, six mois. Les deux hommes sont vigilants au moindre bruit et mouvement, continuent leur chemin et arrivent discrètement aux maisons qui ont été abandonnées. Tirash fait une pause, écoute attentivement et constate que ces maisons au bord de la route ne présentent aucun signe de vie. Les fenêtres et portes ont été détruites, aucun élément n'alerte l'homme du sud qui s'arrête quasiment une minute en observant les bâtiments en face de lui, de l'autre côté de la route puis, très discrètement, il traverse la route et dit à Oëngus :
- "Reste de ce côté de la route."

Au même moment, Fánaviryan a repris les rênes de son chariot, Daëgon est venu se placer derrière elle, l'arc à la main surveillant les mouvements à l'entrée de la ville. Les deux Hobbits se placent de l'autre côté et Roibin vient se placer sur le même côté que Daëgon, l'arc à la main également. Fánaviryan met alors les chevaux en mouvement, donnant la bonne impulsion pour mettre les chevaux au bon rythme. Elle remarque, après quelques mètres, la silhouette de Tirash qui a traversé la route pour rejoindre les deux bâtiments à proximité. Elle remarque également les mouvements qui se déroulent autour des murs d'enceinte d'Andrath. Elle indique à Selenia :
- "Bon, c'est rassurant, notre compagnon est bien vivant. On continue de progresser doucement." puis s'adressant au Dùnedain : "Ils ont l'air de se mettre en position de défense comme tu disais."
- "Oui, en tout cas, en observation. Tu les vois ??" demande Daëgon surpris.

Tirash rejoint les deux bâtiments partiellement détruits, se mettant à la limite du halo de lumière des braséros qui éclairent bien l'entrée de la ville et les murs d'enceinte, partiellement détruits. Il se protège bien avec la cape elfique et semble se fondre autour du mur du bâtiment. Il observe alors l'activité à l'entrée de la ville. Il remarque plusieurs hommes des collines qui scrutent attentivement la route et en particulier là où doit se situer le convoi. Après deux minutes, Tirash va pour repartir mais il constate un mouvement plus important et constate que les Hommes des Collines observent vers le sud, sans doute, vers le convoi. Il rebrousse alors chemin et retourne vers Oëngus et lui dit :
- "Bon, à priori, on est repéré. Je te laisse aller prévenir les autres. Moi, je vais aller jusqu'au petit groupe de maisons situées juste après, jeter un coup d'œil et je vous rejoins."
- "D'accord ! Tu ne veux pas que je vienne avec toi ?" lui répond Oëngus.
- "Non, il vaut mieux que tu ailles prévenir les autres."
- "Je leur dis quoi ?" demande Oëngus.
- "Hé bien qu'à priori, on est repéré et que je vais au petit groupe de maisons d'après et que je vous rejoins. Je ne vois pas quoi dire de plus..." indique Tirash.
- "D'accord !" indique Oëngus en retournant en direction du convoi.

Oëngus rejoint donc le convoi et vient se mettre à la hauteur de Fánaviryan, restant le long de la route puis dit :
- "Tirash s'est rapproché. À priori, ils nous ont repéré..." - "Ah !!" réagit Daëgon.
- "Effectivement..." confirme Fánaviryan qui a constaté que les Hommes sur les murs d'enceinte de la ville sont plus actifs depuis peu.
- "Il va un peu plus loin jusqu'aux trois autres bâtiments le long de la route." précise Oëngus.
- "D'accord ! Daëgon, on va un peu plus vite ?" demande Fánaviryan.
- "Pas trop vite non plus... Restons discrets..." conseille Daëgon.
- "Oui, oui... Allez les gars, on accélère un peu la cadence mais on reste au pas !" lance Fánaviryan aux deux miliciens, Gwledig et Elidyr qui ouvrent la route puis lance aux chevaux : "On go Zëbúth !! On go Baragouin !!" Les deux chevaux semblent parfaitement comprendre les ordres de l'Elfe et activent le pas sans aucune secousse, tout en douceur. Les trois chariots des Hobbits ne réagissent pas aussitôt et prennent un léger retard dans le convoi. Oërlis semble avoir réagi au bon moment et a maintenu la distance.

Lorsque Tirash arrive aux trois dernières maisons, il inspecte rapidement l'intérieur, se concentre et n'entend aucun bruit suspect. Il semble confiant sur l'absence d'individus à proximité. Tirash se dirige entre les maisons pour se mettre à proximité de la route, observe l'avancée du convoi et se protège le long d'un des murs en attendant le passage du premier chariot.

En arrivant dans la zone la plus éclairée, les compagnons aperçoivent plus facilement les Hommes des Collines qui sont restés sur le mur d'enceinte. Daëgon estime qu'ils semblent en mode défensif. Ils en comptent plus d'une dizaine dans leur zone.

Puis le chariot mené par Fánaviryan passe devant Tirash qui est obligé de bouger et de leur faire un signe pour qu'ils l'aperçoivent. Il va, alors, leur faire un geste pour continuer leur route et qu'il va rester ici quelques temps. Fánaviryan s'exécute et va poursuivre sa route.

Lorsqu'ils sortent des lumières de la ville, la pluie cesse de tomber. Ils vont quitter rapidement les faubourgs de la ville et commencer à descendre la colline sur une route plus sinueuse.

Tirash va rester observer en restant immobile pendant une dizaine de minutes. Plusieurs hommes vont sortir de l'enceinte de la ville avec des torches lorsque le convoi a quitté les lieux. Ils restent à proximité des braséros et, prudemment, un groupe surveille vers le nord et un autre vers le sud. Puis Tirash recule discrètement, effectue un large écart à travers les champs pour éviter les lumières de la ville et va rejoindre le convoi qui continue sa progression vers le nord en descendant la colline, vingt-cinq minutes plus tard et annonce à ses compagnons :
- "Ecoutez, à priori, ils avaient plutôt l'air de craindre notre présence. Ils observaient vers le nord, vers le sud mais il n'y a personne qui nous suit."
- "Oui, ils ont l'air sur la défensive." estime Daëgon.
- "C'est une bonne nouvelle ça !" réagit Fánaviryan.
- "Oui mais il ne faut pas que l'on traine de trop..." estime Daëgon.
- "Non, non ! On va prendre un peu de distance quand même." propose Fánaviryan.
- "Oui, c'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ils sont plus là qu'à l'aller. Il faut plus espérer qu'ils ne vont pas s'installer en masse parce que sinon ça veut dire que la route va être plus compliquée à passer pendant nos différents convois." analyse Selenia.
- "De là, l'intérêt, peut-être, d'étudier la route de l'ouest qui vient de Lézeau." propose Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Non mais si les routes sont dangereuses, on peut augmenter nos tarifs aussi !!" propose Daëgon.
- "Je crois que les routes sont dangereuses en fait..." estime Tirash.
- "Ouais, elles sont très, très dangereuses !!" réagit Daëgon.
- "On saura que l'on peut être craint en nombre ! Avançons et mettons un peu de distance avant d'établir le campement." annonce Fánaviryan.

Fánaviryan maintient l'allure au pas, évitant les sorties de route sur cette voie sinueuse et en descente. Après un peu plus d'une heure de voyage, la compagnie fait halte au bas de la colline, non loin de leur halte de l'aller.

Les Hobbits vont rapidement s'installer et évoquent le souhait de préparer un vrai plat chaud. Daëgon et Oërlis vont aider les Hobbits en trouvant du bois relativement sec, et le camouflant suffisamment pour qu'il ne soit pas visible.

Après le repas, les tours de garde sont organisés avec les quatre Hobbits charpentiers. Fánaviryan va faire un appel aux volontaires et va obtenir deux volontaires, l'un du Parc et l'un de la Colline. L'intention de mélanger les deux communautés Hobbites porte ses fruits et de nouvelles amitiés se réalisent. Trois tours de gardes sont organisés par Fánaviryan qui va mettre avec un milicien, deux Hobbits, deux charpentiers au départ, puis deux autres et les deux nouveaux au petit matin.

Il est environ vingt-deux heures trente lorsque le convoi s'installe pour la nuit. Le calme s'installe dans le campement.

Le 24 de Norui de l'An 1640 - 13:45 / 22:00 - Voyage avec les Miliciens - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°67 du 31/08/2022

L'après-midi va se dérouler dans une relative quiétude interrompue au début par les quelques grognements de Perin Boffine puis, une grande partie des Hobbits vont profiter du calme et la monotonie des paysages pour dormir. Après dix-huit heures, Fánaviryan, après concertation auprès de ses camarades, elle arrête le chariot et va diriger les autres chariots en plaçant le sien en biais par rapport à la route, celui d'Astatur dans la continuité, le chariot des Hobbits de la Colline dans le fonds, parallèle à la route et les deux chariots des Hobbits du Parc, en biais en miroir des deux autres. Cette manœuvre va demander du temps.

Les chevaux sont, ensuite, être détachés, soignés et préparés pour la nuit. Tirash surveille le repas dont deux Hobbits vont s'occuper afin qu'ils soient économes dans les provisions. Puis les compagnons vont réfléchir aux tours de garde pour la nuit et proposent cinq équipes en incluant les trois compagnons, Oërlis et les six miliciens. Les deux communautés de Hobbits de Metraith restent chacun de leur côté, s'installant chacun de leur côté, non loin de leur chariot.

Perin Boffine va s'isoler dans un coin du campement, restant essentiellement avec sa famille et ne donnant aucun ordre aux autres Hobbits du Parc. Une réflexion va interpeler la Compagnie de l'Aurore Ecarlate lorsqu'il va annoncer à d'autres Hobbits : "Moi, de toute façon, j'ai payé mon voyage !!", annonçant clairement qu'il se dégage de toutes les tâches du convoi. Tirash et Selenia vont régulièrement entrer en contact avec les Hobbits du Parc et tenter de les mettre en relation avec ceux de la Colline. Sur ce premier soir, les tentatives restent difficiles à mettre en œuvre, les craintes et animosités respectives sont encore bien présentes. Fánaviryan va surtout être présente auprès des trois Hobbits du chariot d'Astatur ainsi qu'avec Astatur et Oërlis.

Cette première journée permet aux compagnons de mesurer l'implication et le caractère des six miliciens. Roibin, le plus jeune, semble être plein de bonnes volontés, souhaitant s'impliquer dans les tâches et les actions du convoi. Il semble, toutefois, inexpérimenté. Oëngus se met à l'écart, participe comme tous ses compagnons aux différentes tâches en particulier la sécurité du convoi mais fuit les échanges sociaux. Il sait facilement se faire discret et se mettre dans son coin. Gwledig semble très à l'aise dans cet environnement rural, prend des initiatives lorsqu'il s'agit de monter un camp ou d'agir dans la nature. Elidyr présente, un beau jeune homme, propre sur lui qui passe du temps à s'entraîner à l'épée mais aussi à faire des exercices physiques tout au long de la journée. Il réalise, la plupart du temps, ces exercices seul dans son coin. Le reste du temps, il participe facilement aux conversations de tous les jours. Túdur est à l'aise dans les échanges, agréable, toujours de bonne humeur. Il va facilement venir aider à cuisiner et à donner un coup de main dans les tâches et, après le repas, donner la réplique sur certaines chansons. Il semble, toutefois, moins à l'aise sur les questions militaires. Dyfed, qui se promène tout le temps avec son furet, est assez non-chaland, exécutant les tâches demandées en prenant son temps et en contemplant les paysages, les oiseaux. Il va facilement aider aux soins des animaux.

Selenia va donner quelques conseils auprès de Roibin comme, par exemple, le premier soir, elle va lui dire en voyant Elidyr s'entrainant :
- "Roibin, va voir Elidyr et essaye de reproduire ses mouvements."
- "Oh !! A chaque fois, il ne veut pas que je vienne... Il trouve que je ne suis pas assez bon..." répond Roibin.
- "Ah bon ? Je ne peux pas le forcer..."
- "Mais moi, j'aimerais bien..." répond Roibin. Selenia constate que le jeune homme semble avoir un grand respect pour ses camarades de la Milice.

Daëgon va profiter du voyage pour s'exercer à l'arc avec les différents miliciens ce qui va lui permettre d'évaluer leur niveau. Roibin est attentif aux conseils et propos de Daëgon mais n'a clairement pas un niveau très élevé mais peut, sans doute, progresser. Gwledig se débrouille mieux, un niveau correct à l'arc. Túdur va montrer un niveau très faible. Il connait les techniques de base mais ne semble pas montrer un grand intérêt à vouloir progresser. Elidyr et Dyfed n'ont jamais pratiqué l'arc et Elidyr ne semble pas vouloir s'y consacrer. Oëngus ne va pas participer à ces séances. Daëgon ne va donc pas pouvoir mesurer son niveau à l'arc.

Lorsque Daëgon va évaluer le niveau à l'épée, il va vite comprendre qu'Elidyr est le meilleur des cinq miliciens. Les quatre autres miliciens n'ont pas un niveau très élevé mais savent pratiquer les techniques de base d'attaque et de défense.

Daëgon va estimer que les deux meilleurs combattants parmi les miliciens sont Elidyr au corps à corps et Gwledig à distance.

Les tours de garde vont se dérouler sans aucun incident.

Le 24 de Norui de l'An 1640 - 11:00 / 13:45 - Marla Boffine dans la Plaine - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°67 du 31/08/2022

Vers onze heures du matin, Fánaviryan constate une légère fumée à une vingtaine de minutes du convoi. Seule à l'avant du chariot, elle appelle Tirash qui était en train de remonter le convoi à pied pendant que Daëgon était en train de le descendre. L'Elfe arrête son chariot et signale aux autres de s'arrêter. Puis Fánaviryan demande alors :
- "Est-ce que l'on ne devrait pas mettre tous les Hobbits derrière ?"
- "Où ne pourrait-on pas, juste, envoyer un éclaireur ?" propose Tirash.
- "Oui, en effet, c'est judicieux !" répond Fánaviryan.
- "Je veux bien partir en éclaireur !" annonce Tirash.
- "N'oublie pas ta cape en cas de coup dur !" suggère Fánaviryan.
- "Elle est prévue..." répond Tirash d'un regard complice.

Oëngus se dirige vers Gwledig et lui dit :
- "Va avec lui !"
- Gwledig répond juste d'un signe de tête affirmatif tout en sortant son arc et une flèche et se met à la hauteur de Tirash.

Tirash et Gwledig se mettent en route au petit trot. Fánaviryan remet le convoi en route après une petite pause de quelques minutes laissant une petite avance aux deux hommes mais en ayant, un visuel sur eux. Après une dizaine de minutes, Tirash commence à sentir une odeur de fumée et de nourriture en particulier de la viande, une odeur de saucisses. En apercevant des silhouettes, Tirash et Gwledig avancent plus prudemment. L'homme du sud sait se faire parfaitement discret et laisse une petite distance avec l'autre homme pour ne pas être repéré. Il va finir par entendre des voix, des cris enfantins qui proviennent du foyer. En s'arrêtant pour mieux observer, Tirash y voit trois jeunes enfants accompagnés d'une dame aux cheveux gris. Sa petite taille et sa corpulence laissent penser qu'il s'agit d'une Hobbite.

Après avoir pris le temps d'observer la scène, Tirash se met bien à découvert et approche pour être bien visible. Lorsque la Hobbite voit arriver Tirash et Gwledig, elle se précipite non loin de la tente et sort une fourche qu'elle pointe d'un air menaçant vers les deux hommes. Tirash constate une saucisse fixée au bout de pointe de la fourche et prend alors la parole :
- "Bien, le bonjour Madame !" tout en mettant ses mains bien visibles et reste à distance de la fourche.
- "Vous êtes qui ??" lance la Hobbite d'un ton suspicieux.
- "Je suis Tirash et j'accompagne une caravane en route pour la Comté." annonce Tirash.
- "Hum, hum..."
- "Et vous qui êtes-vous ? Que faites-vous ici toute seule dans ces terres avec trois enfants ?" demande Tirash.
- "Je... j'attends mon mari. Il ne devrait pas tarder à arriver..." répond la femme.
- "Vous l'attendez depuis longtemps ?" demande Tirash.
- "... Depuis hier."
- "D'accord. Hé bien, je peux rester avec vous en attendant ma caravane ? J'étais parti en éclaireur." explique Tirash.
- Elle répond favorablement d'un signe de tête et ajoute : "Mais vous restez là-bas."
- "Pas de problèmes. J'ai mon compagnon qui est un peu plus loin." puis Tirash se retourne et crie : "Gwledig ! Tu peux retourner rejoindre les autres et leur dire qu'il n'y a pas de problèmes."
- "Ouais !" répond Gwledig en repartant vers la route du convoi.

Tirash va essayer d'en savoir plus mais la femme ne répond pas. Tirash finit par conclure :
- "Je vois que vous êtes méfiante. Vous verrez dans quelques minutes que vous n'avez aucune raison d'avoir peur de moi et de mes compagnons."

Après plusieurs minutes d'attente, le convoi arrive. Tirash constate qu'un sourire s'ouvre sur son visage ce à quoi Tirash lui dit :
- "Vous voyez bien, je vous l'avais dit. On accompagne tous ces Hobbits dans la Comté."

Tirash remarque que la femme observe attentivement vers l'un des chariots. Il comprend rapidement qu'elle a repéré quelqu'un qu'elle semble bien connaître. À ce moment, une voix s'exclame de l'un des chariots du fond :
- "Ah !! Mais qu'est-ce que tu fais là ??"

Perin Boffine descend du chariot et part dans la direction de Tirash et de la dame accompagnée de Daëgon et Fánaviryan. Arrivé à la hauteur de la femme, il lui dit :
- "Marla !! Qu’est-ce que tu fais là ?? Mes enfants !! Qu'est-ce que vous faites là aussi ?? Oh ! Je suis trop content de vous voir !!" puis s'adressant à Tirash : "Je vous présente Marla, ma femme !!"
- "Marla, votre femme... Et que fait-elle là ?" demande Tirash.
- "Je suis aussi étonné que vous." répond Perin.
- "Vous n'allez pas pouvoir nous accompagner du coup..." annonce Tirash.
- "Mais quelle coïncidence..." réagit Daëgon.
- "Bah comment ça, je ne vais pas pouvoir vous accompagner ??" réagit Perin Boffine.
- "Hé bien, il va falloir que vous les rameniez à Metraith." indique Tirash.
- "Oh bah, c'est une perte de temps... Il va falloir quasiment une journée complète pour faire l'aller et le retour. Vous n'y pensez pas quand même ??" indique Perin Boffine.
- "J'y pense sérieusement. Qu'est-ce que vous en pensez mes compagnons ?" demande Tirash.
- "Monsieur Boffine peut très bien participer d'un prochain convoi plus familial." propose Fánaviryan.
- "Tout à fait." confirme Tirash.
- "En attendant, vous allez pouvoir assumer vos responsabilités paternelles." ajoute Fánaviryan.
- "Mais, mais, vous n'y pensez pas !! Il était convenu que je vienne avec vous jusqu'à la Comté. Ça fait partie du contrat !" annonce Perin Boffine.
- "Alors, écoutez Monsieur Boffine, le contrat, c'est nous qui le déterminons. Là, maintenant, vous n'êtes plus le responsable de votre communauté. Vous êtes avec nous et c'est nous qui dirigeons ! Donc, il va falloir rester un petit peu plus à votre place quand même." indique Tirash.
- "Est-ce que je vous ai embêté. J'étais dans le chariot jusqu'à maintenant." répond Perin Boffine.
- "Hé bien, là, vous commencez en fait." affirme Tirash.
- "Comment ça, je commence ?? Est-ce que c'est de ma faute si ma femme vient se promener par ici et puis a pris l'initiative de venir..." puis il se tourne vers sa femme : "Mais, Marla !! Quand même !!" puis se tourne, de nouveau, vers les compagnons et leur dit : "Je vous rappelle que j'ai, quand même, été désigné le Thain parmi les Hobbits du parc ! Et qu'il était convenu que je puisse aller négocier par la suite les voyages par la Comté. Enfin... mais... Et vous voulez me laisser là, sur le bord du chemin ?? A peine quelques heures après que l'on soit parti !!" lance Perin Boffine.
- "Hé bien, ça tombe bien qu'il n'y ait que quelques heures de marche, c'est beaucoup plus facile pour rentrer." annonce Tirash.
- "Ce n'est pas possible !!" lance Perin Boffine.
- "C'est tout à fait possible, si... Quelques heures de marche, c'est possible. Vous parlez du contrat, dans le contrat, il ne s'agissait que de vous." réaffirme Tirash.
- "Oui ! Oui mais bon... il reste un peu de place..." estime Perin Boffine.
- "Mais non, si l'on fait une exception pour vous, vous savez ce que c'est..." estime Tirash.
- "On ne va pas non plus rencontrer du monde comme ça sur tout le chemin !! Et, heu..." Perin Boffine pointe le chariot d'Astatur et lance : "Et il y a de la place dans son chariot à lui. Il y aurait de la place pour ma femme et mes trois enfants."
- "Je suis, quand à moi, sidérée devant la capacité de ce Monsieur à vouloir mettre sa femme en danger sur un convoi qui se veut plus aventureux que celui qui sera fait en famille la prochaine fois." exprime Fánaviryan.
- "Oui, oui, je n'en doute pas. Les femmes et les enfants sont restés au Parc attendant ce prochain convoi. Oui, oui, j'entends tout à fait ! Et vous remarquerez que j'ai respecté ma parole que de vaillants gaillards qui sont parmi nous, que vous avez armé et qui sont prêts à se battre s'il y avait besoin." expose Perin Boffine.
- "Et qui sauront aussi transmettre ce dont vous vouliez œuvrer dans le Nord. Ils pourront officier d'autant plus à votre place et vous demeurez le Thain du Parc." propose Fánaviryan.
- "Mais nous avons pris les dispositions qu'il fallait pour que, justement, ceux du Parc puissent continuer comme il se doit... Hé bien, soit, partez, partez !!" lance Perin Boffine.

Un léger silence s'installe sur le bord de la route. Daëgon, Fánaviryan et Tirash sont pensifs. Perin Boffine observe les trois le visage rouge de colère, les bras croisés. Les compagnons retournent au chariot et vont discuter avec Selenia. Fánaviryan prend aussitôt la parole :
- "Moi, je trouve cela aberrant de mettre délibérément le convoi en danger en signalant sa position avec une belle odeur de saucisses à des kilomètres à la ronde !!"
- "Alors, qu'est-ce que vous en pensez, Selenia et Daëgon ?" demande Tirash.
- "J'hésite entre se débarrasser de lui en accédant à ses demandes mais j'ai l'impression que, à chaque fois, que l'on accède à une de ses demandes, il en demande un peu plus." exprime Selenia.
- "Je crois que c'est un peu la personnalité du bonhomme... En gros, ce qu'on peut lui dire, c'est : d'accord mais il faut payer !" propose Tirash.
- "Ah oui, là, ça tape dur ! Tu as raison !" confirme Fánaviryan.
- "Il y a des frais pour chaque personne. Je ne sais pas combien ça avait été estimé mais quatre personnes de plus, il faut le payer soit maintenant soit il travaille plus tard." propose Tirash.
- "Et puis, ils vont être obligés de se tasser sur les chariots." estime Fánaviryan.
- "Lui, il va marcher, déjà !!" lance Tirash agacé.
- "Ça va lui faire un peu les pieds !!" réagit Fánaviryan en souriant.
- "Le problème, c'est que si dans deux kilomètres, il y en a un autre qui nous a fait le même coup, ce qui est assez peu probable..." réfléchit Tirash.
- "Dans ce cas, il n'aura certainement pas la pièce d'or que Boffine avait déjà dans la poche... On ne peut pas l'avoir deux fois... Il faut que l'on estime en sachant que l'on avait dit vingt pièces d'argent par tête de pipe au plus cher en sachant que les passeurs, ils prennent deux écus par personne pour aller dans la Comté. On est sympa, on fait un tarif pour les mouflets !!" propose Fánaviryan.
- "On fait un tarif à cinq écus d'or pour les quatre." propose Selenia.
- "Du coup, on dit ça. Effectivement, on ne va pas les laisser là. Le Perin Boffine, une fois que l'on sera arrivé dans la Comté, ça ne sera plus vraiment notre problème, enfin, je l'espère..." estime Tirash.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Et puis, on lui fait payer ! Soit il paye, soit il reste là !" conclut Tirash.
- "Oui et de toute façon, il y aura une ou deux charrettes à bras que l'on avait laissé le long de la route. On pourra arranger quelque chose avec l'âne à porter." estime Fánaviryan.
- "On va sur cinq écus d'or, deux pour sa femme et un pour ses enfants." lance Selenia.
- "Oui, ça tente. On peut commencer comme ça." propose Tirash.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.

Les trois compagnons retournent voir Perin et sa famille. Tirash lui dit :
- "Monsieur Boffine !"
- "Oui ?" répond Perin Boffine.
- "Bon, hé bien, nous avons discuté un petit peu, c'est d'accord pour votre famille..." annonce Tirash qui est, aussitôt coupé.
- "Ah !! Bah, vous voyez !! Je savais bien que je pouvais compter sur vous !!" réagit Perin Boffine avec un large sourire puis se rapproche de Tirash en tendant ses mains et en le remerciant : "Merci, merci !!"
- "Attendez un petit là !!" réagit Tirash en lui coupant la parole agacée et ajoute : "On a décidé de vous faire une faveur."
- "Ah, mais je vous remercie, je vous en suis très reconnaissant Monsieur Tirash !" annonce Perin Boffine.
- "Pas de problèmes et au lieu de deux écus d'or par personne, ça sera un seul pour vos enfants et deux pour votre femme, ça fait cinq écus d'or au total, c'est le tarif parce qu'ils sont hors contrat ! Vous vous êtes dans le contrat donc c'est inclus. Après, eux, ils sont hors contrat." annonce Tirash.
- "Cinq écus ???" réagit Perin Boffine.
- "Oui..." répond Tirash.
- "Mais comment voulez-vous que je les sorte ???" demande Perin Boffine.
- "Hé bien, de votre poche." annonce calmement Tirash.
- "Mais vous croyez que je me balade avec cinq écus comme ça, là !!" demande Perin Boffine.
- "Ce n'est pas notre problème, ça. Sinon, vous pouvez retourner à Metraith et raccompagner votre famille et assumer votre devoir. C'est vous qui choisissez maintenant." propose Tirash.
- "Vous pouvez aussi retourner à Metraith avec vos enfants et votre femme vient avec nous." propose Selenia.
- "C'est possible..." confirme Tirash.
- Après quelques secondes de réflexion, Perin dit : "Je reviens..."

Il retourne au chariot sous l'œil des autres Hobbits ne comprenant pas trop ce qui se passe. Il revient deux minutes plus tard, tend à Tirash une bourse et dit :
- "C'est tout ce que j'ai !!"
- "Et vous avez quoi ?" demande Tirash qui commence à compter. Il compte 80 pièces d'argent soit 4 écus d'or puis lui dit : "Il manque un écu mon cher Boffine..."
- "Ah bon ?? Mais c'est tout ce que j'ai..." répond Perin Boffine.
- "Ben oui mais ce n'est pas le prix..." lui répond Tirash.
- "Donc ça veut dire qu'il y a un de mes enfants qui va rester là sur le bord de la route ??" déclare Perin Boffine.
- "C'est ça ou votre femme ou vous..." répond Tirash.
- "Mais vous n'y pensez pas quand même..."
- "On n'y pense très sérieusement mais vous pensiez très sérieusement qu'on allait vous laisser nous emberlificoter comme ça..." lance Tirash.
- "Comment ça ??? Comment ça ??? Mais qu'est-ce que vous croyez ??? Mais !!! Mais !!! Moi, j'étais avec vous dans le chariot !!!" s'emporte Perin Boffine en colère.
- "Oui mais vous avez envoyé votre femme et vos enfants en avance pour..." annonce Tirash.
- "Mais vous n'y pensez pas quand même !" lance Perin en interrompant l'homme du sud.
- "Bien sûr que si nous y pensons !" répond Tirash d'un ton sec et assuré.
- Perin se met à gesticuler dans tous les sens, à crier : "C'est un scandale !!!", à lever les bras puis se calme puis dit : "Enfin quand même..."
- "Ecoutez, Monsieur Boffine, nous ne sommes plus à Metraith, vous n'êtes plus le Thain de Metraith, le chef, vous êtes juste un passager comme les autres... Marthur Touque qui représente les Hobbits des smials, n'a pas décidé d'emmener sa famille ou qui que ce soit, à priori, il se comporte comme un passager comme les autres..." annonce Tirash.
- "Pfff vous n'en savez rien !! C'est un fourbe, ce p'tit jeune là-bas !! Méfiez-vous !" lance Perin Boffine en pointant Marthur Touque du doigt.
- "On saura le moment venu, peut-être, mais, pour le moment, c'est vous le fourbe, c'est vous qui avez essayé d'abuser de notre confiance. Alors, cet écu d'or, comment vous comptez le payer ?" demande Tirash.
- Perin Boffine sort de sa poche un écu d'or qu'il tend à Tirash puis d'un ton sec dit : "C'est bon, on peut monter !!"
- "Par contre, l'autre chariot est déjà bien chargé et il ne va pas en Comté celui-là..." annonce Selenia à Perin Boffine.
- Perin Boffine regarde Selenia avec un sale air puis lui dit : "Vous devriez vous soigner Madame !!"

Puis le Thain du Parc accompagné de sa compagne et de leurs trois enfants rejoignent le dernier chariot, installe sa famille puis deux Hobbits vont rejoindre l'autre chariot le surchargeant quelque peu.

Tirash transmet les pièces d'argent et l'écu d'or à Selenia qu'elle met dans sa bourse puis chacun va regagner sa place et le convoi va repartir. Plusieurs fois, les compagnons vont entendre Perin Boffine exprimer son mécontentement. Après quelques temps, les compagnons commencent à entendre des piaillements venant de tous les chariots. Ils se rendent compte qu'il est temps de faire la pause déjeuner. Les Hobbits expriment une sérieuse envie de manger. Il faudra une bonne dose de diplomatie mais aussi de fermeté pour gérer les stocks de nourriture, chacun voulant une part supplémentaire. Après la pause, chacun regagne son chariot dans une certaine frustration, certains semblent vouloir manger encore.

Le 24 de Norui de l'An 1640 - 05:30 / 11:00 - Départ de Metraith - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°67 du 31/08/2022

Au petit matin, vers cinq heures trente, les quatre compagnons quittent la maison des Wesmin, prennent la Voie Royale pour le Rath Anor pour remonter jusqu'à la porte Nord. Dehors, trois chariots ont été positionnés, gardés par six miliciens. Oërlis réalise les derniers préparatifs sur le quatrième chariot et la Compagnie de l'Aurore Ecarlate arrive avec le cinquième chariot.

Ils installent leur chariot en tête du convoi, Fánaviryan prend les rênes de leur chariot accompagné de Daëgon à ses côtés à l'affût. Puis celui des Hobbits de la Colline suit non loin de celui d'Astatur puis les deux derniers chariots à l'arrière avec les Hobbits du Parc. Les compagnons font la connaissance des six miliciens délégués à cette mission par Roldan.

Tirash va voir Oëngus qui est censé être leur chef pour l'organisation du convoi mais, rapidement, l'homme du sud se rend compte qu'il ne semble pas réellement endosser ce rôle et laisse les membres de la Compagnie gérer l'organisation. Il a été désigné par Roldan à ce poste mais a été surpris par ce choix du capitaine de la garde. Oëngus est accompagné de Gwledig, Roibin, Túdur, Dyfed et Elidyr. Tirash remarque que trois d'entre eux possèdent un arc : Roibin, Gwledig et Túdur.

Les compagnons sortent de leur chariot les 8 lances et les 6 épées courtes récupérées à la Maison de la Milice et vont, ainsi, les distribuer auprès des Hobbits. Pour la plupart, ils ne savent pas bien les manier mais Tirash estime qu'à la vue de toutes ces armes, il pourra, au moins, y avoir un effet intimidant face à d'éventuels brigands. Trois lanciers Hobbits s'installent dans chaque chariot ainsi qu'un Hobbit avec une épée courte ainsi que Perin qui choisit également une épée.

Tirash se place à l'arrière en compagnie de l'un des membres des miliciens. Toutes les deux heures, il est remplacé par Daëgon qui prend le relais. Selenia est installée dans le chariot en compagnie de Hobbits dont Marthur Touque, le dernier fils de Ferumbras Touque, le Thain de la Colline. Roibin et Oëngus vont s'installer dans le chariot de la Compagnie.

Ils arrivent à placer les différents hobbits dans les chariots avec des miliciens pour piloter en particulier Túdur qui semble à l'aise sur un chariot. Marthur Touque est invité dans le chariot de tête en compagnie de Selenia. Il est le fils du Thain de la Colline, le sixième de la fratrie, un jeune hobbit très calme, posé et avec une bonne assurance.

Les provisions ont été réparties sur les différents chariots en particulier le chariot d'Astatur qui est plus grand et avec moins de monde à bord. La place des trois Chaumine à bord du chariot d'Astatur semble être mal vu par les autres Hobbits qui mettent Tilio, Violette Elda de côté et passent peu de temps avec eux. Ils n'apprécient pas ce traitement de faveur. Fánaviryan profite des temps de pause pour, justement, venir discuter avec eux et passer du temps pour les soutenir en particulier avec Violette.

Vers six heures, le convoi se met en route sous quelques nuages avec, parfois, de beaux rayons du soleil qui viennent illuminer la plaine du Dol Tinereb que l'on appelle aussi la plaine ou steppe du Thalion. Jusqu'à la fin de matinée, ils observent quelques fermes avec des cultures, de la végétation qui va se réduire au fur et mesure pour ne plus être qu'une herbe haute sur toute la plaine. Parfois un ou deux arbres viennent rompre la monotonie du paysage.

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