La Taverne des Hobbits
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Oënguns

Le 22 de Cerveth de l'An 1640 - 06:40 / 07:25 - Volontaires pour Bree - D - F - F - T - Lieu : Bree - Auberge du Repos du Roi - Session N°130 du 09/10/2024

Les quatre compagnons quittent Meneldir et la maison de la Bourse et rejoignent l'auberge du "Repos du Roi".

Sur la route principale, Fron dit :
- "Il serait bien qu'on leur demande aux Loups Ecarlates si certains veulent rester à Bree sinon on désignera voire s'ils veulent tous rester, on désignera aussi..."
- "Et aussi ceux qui sont les plus aptes à transmettre des connaissances." indique Tirash.
- "Oui ! Parce qu'il y en a qui sont, pour nous, sont plus utiles, on va dire, comme Dyfed et sa discrétion." évoque Fánaviryan.

Les quatre compagnons vont entrer à l'auberge. Ils vont saluer Ham Galo qui est derrière son comptoir et vont rejoindre les six Loups Ecarlates qui sont en train de jouer aux dés.

Tirash va leur dire :
- "Nous venons de nous entretenir avec Meneldir, le capitaine de la garde de Bree. Il nous a proposé que deux Loups Ecarlates puissent rester à Bree pour répondre aux besoins de sécuriser le village avec les Hommes des collines à proximité. Nous pensons qu'il serait utile que deux Loups Ecarlates puissent rester pour préparer la population à se défendre, à utiliser des armes et se former à leur maniement. Est-ce qu'il y aurait deux volontaires pour rester ici ?"
- "Moi, je suis prêt à rester ici et former la population !" répond Elidyr.

Les cinq autres réfléchissent, se regardent et Túdur se lève et dit :
- "Si vous le souhaitez, je peux être ce deuxième homme, pour les Loups Ecarlates !!"
- "Merci à vous deux ! Cette proposition ne sera validée que si le maire accepte notre offre à savoir obtenir une deuxième habitation à Bree, la maison abandonnée qui se trouve en contrebas de notre maison et qui pourrait être la vôtre. Par ailleurs, il pourrait y avoir de la visite pour la Compagnie de l'Aurore Ecarlate à savoir des soldats qui pourraient vouloir s'engager pour le projet de convoi. On compte sur vous pour les accueillir et prendre les renseignements afin que l'on puisse les recontacter pour confirmer leur recrutement." indique Tirash.
- "Oui !" répondent Elidyr et Túdur.

Puis Túdur demande, quelques minutes plus tard :
- "Est-ce qu'il y aurait d'autres tâches à faire pendant votre absence ?"
- "Si on a la maison en dessous, il faudrait commencer à l'aménager, en tout cas, la nettoyer et commencer les travaux pour qu'elle puisse accueillir nos hommes quand on sera là." répond Tirash.
- "En tout cas, les Loups et les futures recrues." précise Fánaviryan.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "On va leur faire des lits superposés... Et si nous avons autorisation, nous prendrons en charge et nous ferons travailler les commerçants du village, vous le savez bien." évoque Fánaviryan.

Ham Galo vient apporter du lait chaud avec du miel. Chacun lève son verre et trinque à la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et aux futurs projets.

Le 20 de Cerveth de l'An 1640 - 05:15 / 10:35 - Une Menace sur la Route - D - F - F - T - Lieu : Nan Tùrath - Marais - Session N°127 du 24/07/2024

Après avoir vérifié que les tonneaux de bières étaient bien calés, le convoi va se remettre en route, quitter le village d'Occum par la porte sud et se diriger vers le sud en direction de Bree. Lors d'un passage en haut d'une colline sur la route, ils aperçoivent au sud, au loin, le bois de Chet qui se dessine.

Le ciel est gris, le soleil est caché par les nuages mais les températures restent très agréables pour la saison voire un temps lourd qui pourrait tourner à l'orage.

Alors que la route traverse une vallée, surplombant une zone marécageuse avec une rivière qui coule non loin de la route, Daëgon ressent une légère douleur à la tête. Le Dúnedain lève les bras et crie à ses compagnons :
- "Arrêtez le convoi !! Il y a, peut-être, quelque chose là..."

Le convoi s'arrête et tous les voyageurs se mettent à regarder autour d'eux. Ils constatent qu'un silence anormal se fait sentir aux alentours. Les animaux en particulier les oiseaux semblent avoir cesser leurs cris diurnes. En regardant dans toutes les directions, ils aperçoivent du mouvement par le biais de buissons, feuillages qui indiquent une présence à une centaine de mètres de la route.

Aussitôt, Daëgon sort son arc, Fron ralentit le chariot, se rapproche de son arc et scrute vers l'Est. Ils vont finir par entendre des voix venant de plusieurs buissons, des voix rauques et rageuses.

Le 19 de Cerveth de l'An 1640 - 19:50 / 21:15 - Visite au sénéchal - D - F - F - T - Lieu : Occum - Colline des Hobbits - Session N°127 du 24/07/2024

Daëgon lui demande tout en regardant autour d'eux :
- "Qu'est-ce qui se passe ?"

Les rues d'Occum semblent calmes en ce début de soirée estivale.

Helvorn semble surpris de voir les quatre compagnons et leur dit :
- "Ah ! Vous êtes là..."
- "Oui ! Vous avez l'air inquiet ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Disons que Merembeleg n'est toujours pas revenu de chez les Dunéens." répond Helvorn.
- "Comment ça ??" réagit Fánaviryan.
- "Ça fait combien de temps, maintenant, qu'il est parti ?" demande Daëgon.
- "Depuis ce matin. Il est parti, relativement, tôt quasiment au lever du soleil et, depuis lors, aucun dans le village ne l'a vu..." répond Helvorn.
- "Il n'y a pas eu de messages, ni rien ?" demande Daëgon.
- "Non !" répond Helvorn.
- "Il n'a pas envoyé un de ses hommes pour vous notifier qu'il allait rester dîner ? Il était parti tout seul ou accompagné d'ailleurs ?" demande Fánaviryan.
- "Tout seul... Je suis, quand même, un peu surpris, étant pour le coup la seule autorité du village qu'il puisse, ainsi, laisser le village sans commandement... Je vais, de ce pas, me rendre à Dol Occum en tant qu'autorité al étant le seul militaire gradé ici... Je vais devoir, en attendant, faire en sorte que tout se passe bien dans le village." annonce Helvorn résigné puis demande : "Je change de sujet mais vous descendez sur Bree. Vous auriez un peu de temps par la suite ?"
- "C'est-à-dire ? Nous avons d'autres affaires qui nous attendent. Ça dépend de combien de temps ?" demande Daëgon.
- "Je n'ai pas, précisément, en tête mais je pense que ça demanderait une à deux semaines." répond Helvorn.
- "Ça va être compliqué..." indique Tirash.
- "On en reparlera tout à l'heure. Ce n'est pas la priorité ! Je vous en toucherai deux mots si vous avez un peu de temps tout à l'heure mais, pour l'instant, la priorité, c'est que je puisse faire en sorte que tout se passe au mieux dans le village." indique Helvorn.
- "Mais vous ne voudriez pas que nous allions voir ce qui se passe par là-haut ? Peut-être que ça permettrait de faire en sorte que les choses se passent plutôt bien ici et à la colline ?" propose Fánaviryan.

Helvorn est surpris par la proposition de Fánaviryan. Il s'approche pour lui mettre la main sur l'épaule mais l'Elfe réagit en reculant d'un pas évitant de se faire toucher. Helvorn retire sa main et répond aux propos de Fánaviryan :
- "C'est fort aimable de votre part ! Si, en effet, vous pouviez aller voir au camp ce qui s'y passe. Evidemment, ne prenez pas de risques..."
- "Non ! Non ! Non ! C'est assez naturel, cela va de soi... De toute façon, nous avions à rencontrer le sénéchal. Donc quelque part, ça va nous permettre de précéder un petit peu les choses." évoque Fánaviryan puis en s'adressant à ses compagnons : "Je me suis, peut-être, avancé, un peu, pour vous, mes compagnons ?"
- "Non mais est-ce que vous avez des informations à nous donner sur les Dunéens, sur les raisons pour lesquelles ils pourraient être là ? ce genre de choses qu'on sache un peu où on met les pieds ?" demande Tirash.
- "Je n'en sais pas beaucoup plus, je vous avouerais... Je ne comprends pas trop ce que des Dunéens font par ici... D'après ce que j'ai compris, jusqu'alors, il n'y a pas eu vraiment de contacts avec eux et qu'on ne sait pas très bien qui ils sont, d'où ils viennent et qu'est-ce qu'ils font là ?" explique Helvorn.
- "Qu'est qu'ils veulent ?" interroge Daëgon.
- "Il vaut mieux être méfiant. À priori, de ce qu'on peut en voir, jusqu'alors, ils se sont plutôt bien comportés. Il n'y a pas eu d'histoire mais méfiance quand même... Ne risquez rien en allant là-bas..." prévient Helvorn.
- "On va, juste, chercher des informations." suggère Tirash.
- "Oui !" confirme Helvorn.
- "Ils sont entre quarante et cinquante... Donc, de toute façon, ça ne fait pas plus de 10 par personne, donc, ça se gère..." annonce Fánaviryan avec une grande confiance.

Helvorn regarde Fánaviryan puis regarde Fron pour évaluer si le Hobbit est aussi confiant. Tirash intervient et demande :
- "Est-ce que quelques hommes de la garnison d'Occum nous accompagneraient ?"
- "Je vais voir si je peux vous proposer quelques hommes... Attendez-moi, non loin, du verger." propose Helvorn.
- "Avant que vous ne nous laissiez voir Merembeleg, il est parti avec des hommes, lui aussi ?" demande Tirash.
- "Non, il est tout seul." répond Helvorn.

Le Rôdeur de l'Arthedain quitte les quatre compagnons et se dirige vers Dol Occum. Les quatre compagnons vont se diriger vers le nord du village au verger. Fánaviryan en profite pour y chercher des abricots et des pommes mais elle n'y trouve que des pommes encore un peu vertes.

Cinq minutes plus tard, Helvorn revient avec deux miliciens d'Occum qui ne semblent pas très enthousiastes de suivre Helvorn qui dit en montrant les deux hommes avec un sourire amusé :
- "Je vous ai trouvé ces deux-là."

Tirash vient serrer la main des deux hommes. Fánaviryan prend une pomme qu'elle met dans sa besace. Fron fait de même.

Avant de partir, Tirash propose :
- "Est-ce qu'on emmène les Loups Ecarlates avec nous ? Peut-être qu'on peut leur demander de venir, peut-être, pas tous mais, genre, quatre sur les six et puis de rester un peu en retrait."
- "Ouais ! Et tu leur donnes des casseroles, on leur refait le plan de Lézeau." suggère Fánaviryan.
- "Juste rester en retrait..." propose Tirash.
- "Oui ! Discrètement... Ça marche Tirash..." confirme Fánaviryan.

Tirash va voir les six Loups Ecarlates et quatre vont se porter volontaires : Oëngus, Elidyr, Gwledig et Roibin. Ils se mettent en retrait, à l'entrée du chemin menant à la Colline. Tirash leur dit :
- "Si ça se passe mal, vous allez prévenir Helvorn."
- "C'est noté !" répond Elidyr.

Les quatre compagnons avec les deux miliciens d'Occum et les quatre Loups Ecarlates se dirigent vers la Colline des Hobbits. La Colline comprend, en effet, plusieurs Smials, creusés à flanc de collines et quelques petites maisons. En voyant le lieu, Fánaviryan s'exclame à Fron :
- "Tu n'as pas des cousins, un peu, voyageurs dans l'âme comme toi ??" puis s'adressant à ses trois compagnons, l'Elfe ajoute : "Je pense à Metraith. On pourrait constituer un petit camp de réfugiés ici, au cas où..."
- "Peut-être que les Hobbits vont se sentir plus à l'aise en Comté par les temps qui courent..." évoque Tirash.
- "Ouais... On en garde quelques-uns sur la frange extérieure..." propose Fánaviryan.

Fánaviryan arrive sur le chemin avec une attitude ferme, déterminée et, légèrement, arrogante tandis que ses trois compagnons sont plus réservés, apaisés et ouverts à la discussion.

En arrivant à proximité de la Colline des Hobbits, ils remarquent plusieurs foyers installés sur le chemin pour y cuire de la viande et des marmites, des trépieds permettent de préparer des repas, des tables simples ont été préparées. L'odeur de viandes rôties montent dans l'air et vient aux narines des compagnons.

Des hommes, des femmes et des enfants sont présents à la Colline. Six des hommes vont venir à la rencontre des Compagnons. Ils ont pris, avant de descendre, des bâtons de marche qu'ils tiennent, prêts à de défendre. Ils viennent bloquer le chemin, formant une ligne et se mettent les bras croisés.

Les hommes sont vêtus de vieux vêtements abimés, parfois troués, sales.

Fánaviryan interpelle les six hommes et leur annonce :
- "Ola la compagnie ! Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et nous avons besoin de rencontrer le sénéchal et votre chef. Pouvez-vous nous guider jusqu'à leur foyer ?"

L'Elfe avance vers les six Dunéens. L'un des hommes murmure à un autre quelques propos puis le second va retourner en arrière. Deux hommes vont venir se mettre face à Fánaviryan, lui bloquant la route. Les deux hommes sont bien plus petits que Fánaviryan mais ne se laissent pas impressionner par la grande guerrière, ils restent en place et tiennent plus fermement leur bâton.

Fánaviryan interpelle les deux hommes en face d'elle et leur dit : "Si je comprends bien, c'est vous qui nous accompagnez ? On y va !"

Les deux Dunéens ne réagissent pas, ils regardent droit devant eux et un troisième, celui qui avait murmuré à l'un de ses compagnons, s'avance.

Daëgon reste à distance, prêt à sortir son arc. Fron reste à ses côtés avec, également, les deux miliciens d'Occum. Tirash se met en avant mais reste plus à distance que Fánaviryan. Il reste les mains le long du corps, l'attitude ouverte beaucoup moins provocatrice que l'Elfe. Tirash finit par dire à l'homme qui s'est avancé :
- "Bonsoir. Je suis Tirash."
- "Etrangers, notre chef est, pour l'instant, indisposé à vous rencontrer ainsi que le chef du village. Il vous faudra revenir..." répond le Dunéens qui s'est avancé avec une attitude fermée.
- "Pouvez-vous, néanmoins, nous renseigner sur les causes de votre présence ici car comprenez bien que le fait que le chef du village soit parti depuis ce matin, puisse, un peu, inquiéter la communauté." indique Tirash.
- "Nous l'avons accueilli depuis ce matin ici. Il est avec notre chef." évoque le Dunéen.
- "Et vous ne pouvez pas nous accueillir. Nous avons beaucoup d'informations à leurs apporter qui pourraient aider aux palabres." demande Fánaviryan.
- "On ne vous connait pas." répond le Dunéen.
- "Faites-leur savoir que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate qui descend directement de Fornost Erain, la capitale pour donner nouvelles au sénéchal et lui faciliter, peut-être, palabres dont ils font preuves. Allez leur faire savoir notre présence !" ordonne Fánaviryan.
- "Je vais m'adresser à mon chef." répond le Dunéen.
- "Merci beaucoup !" réagit Tirash.

L'homme tourne le dos aux compagnons et s'adresse aux cinq Dunéens qui font face et leur parle dans une langue que les compagnons ne comprennent pas. Quelques sonorités font dire aux compagnons qu'il s'agit de la langue des Dunéens.

Fánaviryan fait un pas en arrière avec un quart de tour afin d'observer tous les Dunéens. L'Elfe sort sa pomme de sa poche, lance sa pomme à Fron en criant :
- "Chaud patate !!"

Fron attrape la pomme, Fánaviryan crie alors :
- "Trois, deux, un..." et Fron croque dans la pomme qui est très acide. Fron s'approche de Fánaviryan et lui rend sa pomme en lui disant :
- "Elle n'est pas terrible... Tu ne l'as pas très bien choisie..."

Quelques minutes vont s'écouler. Les compagnons vont, ainsi, pouvoir observer la vie sur la Colline des Hobbits. Les enfants jouent entre eux, courent sur le chemin, sur la colline, entrent dans les Smials, en ressortent par un autre. Les femmes ramassent le linge, s'occupent des cuissons.

Quatre hommes finissent par sortir des Smials avec des lances. Ils accompagnent un homme non armé qui vient sur le chemin en direction des Compagnons. Les Dunéens semblent lui marquer une certaine forme de de respect. Il vient se positionner devant Tirash. Il porte, lui aussi, de vieux vêtements usés, de longs cheveux bouclés, mal peignés, une barbe hirsute, mal taillée. L'homme baisse, légèrement, la tête et dit :
- "Bonsoir ! Iawain Lap McLebh du clan McLebh. Je suis le chef de ce clan."
- "Très honorée, grand chef McLebh !" répond Fánaviryan en pliant, légèrement, le genou sans toucher le sol avec une belle élégance puis ajoute : "Fánaviryan Wesmin. Je vous présente mes frères Tirash Wesmin et Daëgon Wesmin."
- "Et Fron Sacquet." ajoute Fron.
- "Enchanté... Dites-moi si je me trompe mais vous ne n'êtes pas de ce village, non ?" répond Iawain avec une certaine réserve.
- "Non mais nous avons été mandatés par ses habitants pour venir voir ce qui se passait en fait parce qu'ils étaient inquiets." indique Daëgon.
- "Oh !! Mais inquiet de quoi ??" demande Iawain.
- "De ne pas voir revenir, sans nouvelles, le sénéchal." répond Daëgon.
- "Oh !! Mais monsieur Merembeleg est, ce soir, notre invité." répond Iawain.
- "Très bien ! Si c'est ça, nous pouvons rassurer le village." indique Daëgon.
- "Il serait bien que nous puissions échanger quelques mots avec lui. Nous devons repartir tôt demain matin et nous avons quelques informations essentielles à lui confier. Il nous en voudrait, beaucoup, de ne pas les lui donner..." indique Tirash.
- "Pour l'instant, ce n'est pas possible..." indique Iawain.
- "Pourquoi donc ???" questionne Tirash puis ajoute :"Il y en a pour quelques minutes."
- "Mais, pour l'instant, il ne pourrait point être dans l'échange avec vous." répond Iawain.
- "Aurait-il abusé de quelques boissons ?" demande Tirash.
- "Ou bénéficie-t-il de quelques soins ?" demande Fánaviryan.
- "En effet, nous lui avons accordé l'hospitalité et, peut-être, que quelques boissons ont eu des effets sur lui qui font que là, actuellement, il ne pourrait point discuter avec vous..." répond naturellement Iawain.
- "Vous voulez dire qu'on doit retourner au village et annoncer à l'ensemble des soldats qui attendent le retour de leur chef que nous n'avons pas pu le lui parler. Je crains qu’ils ne le prennent assez mal et que, peut-être, les esprits s'échauffent..." avertit Tirash.
- "Si nous pouvions, juste, constater de son état sans le réveiller." suggère Fánaviryan.
- "Mais vous avez ma parole." indique Iawain.
- "Elle ne suffira point, malheureusement, à apaiser des hommes qui, vous le savez, peuvent, parfois, avoir le sang un peu chaud quand il s'agit de leur chef." indique Tirash.

Après ces quelques minutes à l'observer, les quatre compagnons ont le sentiment qu'il dit la vérité et ne semble pas être dans le mensonge ou l'omission. Il semble, toutefois, dans la crainte des intentions des Compagnons.

Tirash se tourne vers ses compagnons et leur dit :
- "Dommage que Selenia du clan Cunnlaic'h ne soit pas avec nous. La présence d'une amie dunéenne aurait pu, sans doute, faciliter ces échanges."
- "Vous... Vous connaissez des Dunéens ?" demande Iawain.
- "Oui ! On en connaît, même, du Sud à Metraith avec lesquels on a eu des échanges, n'est-ce pas mes compagnons ?" évoque Fánaviryan.
- "Oui ! Et nous connaissons une dunéenne qui fait partie de notre compagnie et qui pour, l'instant, est en convalescence suite à une grave blessure." indique Daëgon.
- "Une guérisseuse qui nous manque beaucoup..." ajoute Tirash.
- "Je ne connais pas ce clan. Après, nous, nous venons du Sud, de la région AAAAHHHHJJJK." indique Iawain.

Fánaviryan va reculer de quelques pas, s'écartant du chemin pour s'assoir sur une pierre puis va demander au chef du clan McLebh :
- "Mais vous êtes passés par où ? Vous avez dû rencontrer des Orques comme nous en remontant ?"
- "Nous sommes passés au sud de puisque nous avons été chassés par des Orques et nous sommes remontés au sud de Metraith. Nous ne sommes pas passés par Metraith mais par une autre route. Nous sommes arrivés dans une région où il n'y avait que des petites gens. Nous avons traversé une partie de cette région et nous nous sommes installés là et il se trouve que des villageois locaux, nous ont dit qu'il y avait un village où, à présent, des habitations étaient disponibles et que notre présence ici n'était pas, forcément, plus la bienvenue. Ce n'est pas la première fois. Nous avons dû voyager à plusieurs endroits où nous avons été, à chaque fois, expulsés et il se trouve que nous sommes arrivés ici pas, par hasard, puisqu'on nous avait signalé que d'anciens habitants de ce village qui étaient arrivé en Comté." raconte Iawain.
- "Et qu'ils avaient laissé les lieux et que vous pouviez en disposer et, comme ça, vous ne les indisposiez pas là-bas !" suggère Fánaviryan.
- "Exactement ! Tous les endroits où nous avons pu aller soit c'était des lieux dangereux, soit nous n'étions pas les bienvenus..." indique Iawain.
- "Ne croyez-vous pas qu'arrivez comme ça sans aller voir la population locale, puisse générer un peu d'appréhension ? C'est ce qui se passe là, à l'heure actuelle ? D'ailleurs, peut-être qu'envoyer un émissaire au village pour annoncer vos intentions pacifiques, aurait pu éviter que la population ne se pose trop de questions parce que là, le fait que Merembeleg ne reviennent pas, les gens commencent, vraiment, à s'interroger sur vos intentions." explique Tirash.
- "Ah ! Mais nous ne souhaitons qu'une chose, c'est de vivre en paix et par rapport à cela, je dirais si ce n'est que cela, eh bien, nous nous sommes engagés avec messire Merembeleg à ce que nous puissions travailler dans le village. C'est, en tout cas, ce qui a été convenu aujourd'hui avec lui." indique Iawain.
- "Ce qui est de bonne intelligence !" affirme Fánaviryan.
- "Mais là, pour l'instant, comme j'ai pu vous le dire messire Merembeleg ne va pas être en état de pouvoir rentrer au village, ni même de discuter avec vous." précise Iawain.
- "Juste le voir quelques instants, son honneur serait-il remis en question si nous l'apercevions, juste, quelques instants, histoire de pouvoir rassurer un peu la population et la personne qui a pris la direction du village." suggère Tirash.
- "Sachant que nous restons totalement neutres dans cette affaire." précise Fánaviryan.
- "Et, qu'effectivement, la région a été, fortement, dépeuplée et que l'arrivée d'une quarantaine de personnes pourrait, effectivement, être plutôt bien accueillie." analyse Tirash.
- "En relançant son essor après les Grandes Pestes qui ont, quand même, été difficiles pour tout le monde." ajoute Fánaviryan.
- "Nous avons perdu plus de la moitié du clan lors de cette peste, un grand malheur..." indique Iawain.
- "Pour tout le monde... Mémoire aux anciens..." indique Fánaviryan.
- "Comme je vous le disais, en ce moment, il est pris en charge. Ne pouvez-vous pas, simplement, dire aux villageois qu'il reviendra demain ?" suggère Iawain.
- "Vous savez, nous ne sommes, déjà, pas trop pressés et, en même temps, notre conversation commence à être intéressante et désolée de vous arracher à la bonne surveillance du bien-être du Sénéchal mais votre présence, ici, il vous a, peut-être, été expliqué, fait suite à des événements qui ont eu lieu avec des hommes qui portaient des anneaux NOIRS !!." évoque Fánaviryan.
- "Par les temps qui courent, la méfiance est de mise." indique Tirash.
- "Nous ainsi que les habitants, j'imagine, sommes assez vigilants à savoir que tout le monde a les mains propres." évoque Fánaviryan.
- "Nous les avons, nous aussi." indique Iawain.
- "Et il sera très important que vos hommes se méfient de toute personne pouvant montrer les signes en ayant porté une." avertit Fánaviryan.
- "D'accord... Nous entendons vos sages paroles. Je les porterai au village auprès de mon clan." indique Iawain.

Fánaviryan se lève de sa pierre, se rapproche d'Iawain Lag McLebh, se baisse légèrement et lui dit en chuchotant :
- "Angmar est à l'œuvre et il faut s'en méfier ! Ici, aussi, il y a des dangers mais si vous avez choisi d'y résider, faites en sorte de faire briller cette cité et d'allumer des feux de joie pour que le village soit rassuré et sache qu'à l'extérieur tout va bien." suggère Fánaviryan.
- "C'est entendu..." confirme Iawain puis demande : "Est-ce que vous pouvez porter ce message auprès des villageois ?"
- "Nous le porterons mais je ne sais pas comment ils le prendront... C'est sûr que si nous avions pu voir Merembeleg, les choses auraient été plus simples..." évoque Tirash.
- "Ne serait-ce que l'un de nous quatre, quelques instants..." suggère Fánaviryan.
- "C'est cela !" confirme Tirash.
- "Bon... Soit..." répond Iawain puis, après quelques secondes de réflexion, il désigne Tirash du doigt et ajoute : "Dans ce cas, venez avec moi."

Tirash va suivre Iawain vers la Colline des Hobbits en compagnie des deux lanciers tandis que les six autres Dunéens restent devant les autres compagnons avec leurs bâtons ainsi que deux lanciers.

Iawain va faire entrer Tirash dans un Smial avec une odeur assez acre, un mélange d'humidité, de cuissons, de fumée, de sueurs, de crasse. Tirash ressent un certain dégoût en entrant. Par ailleurs, l'endroit est assez sombre, peu d'éclairage.

Tirash arrive dans une pièce un peu plus grande. Les murs ne présentent aucune décoration, de la terre, de la pierre et des poutres de soutènement. Les décorations que Tirash a pu découvrir dans les Smials de Bree, sont absentes ici. L'habitat est très sommaire. Les décorations qui ont pu être présentes dans le passé, se sont dégradées ou ont été utilisées à d'autres fins.

Plusieurs Dunéens sont assis en cercle autour d'un petit feu. Iawain amène Tirash plus loin dans le Smial où plusieurs paillasses pour dormir ont été disposées. Sur l'une de ces couches, Tirash remarque le corps de Merembeleg qui est allongé.

Une odeur de vomi vient s'ajouter aux sensations olfactives que Tirash peut sentir. L'homme du sud tend la main vers la torche que tient Iawain et lui dit :
- "Vous permettez ?"

Iawain lui donne la torche et Tirash se rapproche de Merembeleg. En s'approchant, le mélange des odeurs commence à remuer l'estomac de Tirash mais celui-ci tient le coup et va inspecter le corps du sénéchal. Tirash constate que Iawain semble quelque peu amusé de voir la réaction de dégoût de Tirash avec une forme de gêne également.

Merembeleg a le visage blafard, dans un état comateux. En l'observant pendant quelques instants, Tirash estime que les explications d'Iawain semblent plausibles à savoir que Merembeleg ait pu avoir une consommation excessive d'alcool. Tirash dit alors :
- "Dites donc, c'est de la bonne ! Elle est plus forte que la bière d'Occum..."
- "Ça fait partie de l'accueil qu'on réserve à nos hôtes..." répond Iawain.

Tirash se relève et lui rend la torche. Le chef du clan McLebh va ramener Tirash dans la grande pièce pour l'amener vers la sortie. Tirash constate que les hommes dans la pièce sont en train de boire de l'alcool. L'homme du sud s'arrête et demande :
- "Je peux goûter ?"

Iawain hésite, les Dunéens regardent Iawain avec un air interrogateur puis Iawain fait un signe de tête et l'un des Dunéens tend un pot en terre cuite. Tirash prend le pot, trempe ses lèvres puis boit un gorgée d'alcool. Il s'agit d'un alcool fort, très sec, peu fruité et légèrement amer. Tirash sent le liquide lui chauffer la gorge puis l'estomac et réagit en disant :
- "Ouch !! C'est costaud !!"

Iawain hausse les épaules. Tirash rend le pot en terre cuite au Dunéen, le remercie d'un geste de la tête puis se rapproche d'Iawain qui l'amène vers la sortie. En sortant du Smial, Tirash peut, enfin, respirer un air beaucoup plus agréable et vient rejoindre ses compagnons. Tirash indique :
- "Bon, à priori, Merembeleg est en train de cuver..."
- "Ah ! Ben, ça n'arrive pas qu'à moi..." réagit Fánaviryan.
- "On viendra le récupérer demain matin, non ? Je ne sais pas ce que vous en pensez ?" demande Tirash.
- "Ouais ! On va dire que les palabres sont longs sur votre installation qui est toute vues, sans problèmes, apparemment... Vous êtes les bienvenus ! Mais comme je vous disais, faites des feux bien à l'extérieur pour manifester votre présence, ça rassure tout le monde de voir des lumières. C'est le petit côté lumineux qui fait qu'on sent moins seul dans la nuit et on fait reculer les ténèbres." suggère Fánaviryan.
- "Très bien ! Madame, le clan McLebh vous remercie pour vos conseils." remercie Iawain.
- "Cela vous donnera, peut-être, un peu de joie au cœur." indique Fánaviryan.
- "Et donc nous annonçons au village que Merembeleg est en train de discuter avec vous par rapport à votre installation ici au milieu des Smials, c'est bien ça ?" demande Tirash.
- "C'est bien cela !" confirme Iawain.
- "Et nous venons le chercher demain matin, en début de matinée." propose Tirash.
- "Très bien ! Nous nous ferons en sorte qu'il soit debout puisque notre coutume veut qu'un hôte passe la nuit parmi nous mais que demain matin, il sera, tout à fait, à même de pouvoir retourner au village." indique Iawain.
- "Fort bien !" confirme Tirash.
- "Une question, vous vous êtes passé par l'Ouest. Est-ce que vous avez croisé des gens des rivières, par hasard, vous n'auriez pas du Rakit ?" demande Fánaviryan.

Iawain regarde Fánaviryan avec un air interrogateur, ne comprenant pas la demande de l'Elfe qui hausse les épaules. Tirash propose de regagner le village et, sur le chemin, va raconter à ses compagnons ce qu'il a pu voir dans le Smial. Il conclut en indiquant :
- "Il ne me semble pas que Merembeleg soit, particulièrement, en danger pour ce que j'en sais et puis, ça sentait le vomi, la pauvreté et l'alcool était costaud !"
- "Il faudrait qu'ils aèrent..." conseille Fánaviryan.

Les compagnons avec les quatre Loups Ecarlates et les deux miliciens. Les gardes à l'entrée vont indiquer qu'Helvorn est à Dol Occum. Les quatre compagnons vont donc descendre jusqu'au fortin. Helvorn est en haut de la tour, au troisième étage.

Helvorn va demander des nouvelles de Merembeleg. Tirash va faire un résumé de leur expédition à la Colline des Hobbits. Il va ainsi préciser que :
- "Merembeleg a trop bu, il est en train de cuver et qu'à priori, il était vivant, il dormait. Il avait l'air, effectivement, d'avoir trop bu... Il y avait une odeur de vomi dans la pièce. Les Dunéens se sont engagés à ce qu'on puisse le récupérer demain matin assez tôt."
- "Dans ce cas, je vais, ce soir, maintenir une vigilance ici." indique Helvorn.

Tirash va, également, préciser les hommes, femmes et enfants qu'ils ont pu voir là-bas afin que le village puisse avoir une idée des forces en présence. Fánaviryan va rassurer sur les intentions des Dunéens et leurs statuts de réfugiés. Helvorn ne semble pas prêter une grande attention aux propos des compagnons sur les intentions des Dunéens puis va proposer :
- "Est-ce que vous auriez quelques minutes à m'accorder maintenant que cette affaire est, on va dire, plus ou moins réglée ?"
- "Hum, hum !" confirme Fánaviryan.
- "Oui !" confirme Daëgon et Fron.
- "On peut, dans ce cas, descendre au mess des officiers, à l'étage du dessous." propose Helvorn.

Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 19:10 / 20:05 - Les Loups Écarlates - D - F - F - T - Lieu : Fornost Erain - Auberge de l'Hospitalité - Session N°124 du 29/05/2024

Sur le chemin, Daëgon indique :
- "Bon, on va pouvoir aller discuter avec le Shiriff, notamment..."
- "Exact !" confirme Tirash.
- "Qui rentre avec nous et qui reste ? Parce qu'à priori, Valgran il va rester pour retourner avec Roane." évoque Fron.
- "Il va aller au Conseil des hobbits en tout cas." confirme Daëgon.
- "Valgran, il va rester. Est-ce qu'il va rester avec son escorte ? Est-ce que les quatre autres hobbits viennent avec nous ?" demande Fron.
- "On va consulter chacun. Il y en a, peut-être, parmi les hobbits, les joyeux hobbits de Fana qui veulent absolument rentrer en Comté parce qu'ils en ont marre de la vie aventureuse." suggère Tirash.
- "Je pense qu'ils ne vont pas rester..." suggère Fron.
- "Je pense qu'ils vont avoir envie de rester !!" indique Tirash.
- "Après, c'est leur problème..." indique Fron.
- "C'est vrai que j'ai, un peu, oublié de leur prendre des petites combinaisons comme à Fron. Il faudra que je fasse commande mais je prendrai commande en fonction de ceux qui resteront au plus près de moi..." évoque Fánaviryan.
- "C'est pour ça que tu veux leur mettre un truc en cuir ??" évoque Fron.
- "Et encore, on ne l'a pas teint en rose..." indique Fánaviryan puis ajoute : "On a le temps de se changer ?"
- "Oui, on peut !" confirme Daëgon.

Les quatre compagnons passent à l'auberge de la Reine. Fánaviryan retourne dans sa chambre et change de tenue. Elle va passer sa robe bleue, obtenue à Metraith par Reoluin. Pendant ce temps, ses trois compagnons l'attendent en bas.

Dix minutes plus tard, les quatre compagnons repartent vers l'auberge de l'hospitalité. Fánaviryan enfile son manteau en velours pour passer inaperçu dans les rues de Fornost Erain.

Dix minutes plus tard, ils arrivent à l'auberge qui est, toujours, animée. Le fait que cet établissement accueille tous les voyageurs, propose une soupe et une paillasse dans une salle commune permet aux plus modestes d'avoir un refuge. L'auberge est gérée par la ville et un des endroits les plus animés de la ville.

En voyant Dyfed avec son furet avec les cinq autres miliciens de Metraith, Tirash avertit :
- "Il faudra que l'on fasse attention à notre grive... Dyfed a son furet..."
- "Punaise ! Tu as évité le drame Tirash !! Bien vu !!" réagit Fánaviryan.

Les quatre compagnons vont rejoindre les six miliciens qui sont contents de voir arriver la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Avant d'entrer, Daëgon évoque :
- "On va pouvoir rejoindre nos aides de camp."
- "Nos p'tits gars !!" réagit Tirash puis ajoute : "Nos compagnons... C'est la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, les Compagnons de la CAE..."
- "ça parait juste... On va leur trouver une identité. Il y aura des capitaines à élire selon les différents corps." évoque Fánaviryan.
- "On peut leur demander de trouver aussi... Il n'y a pas que nous !" suggère Daëgon.
- "Certains seront, un peu plus, fantassins d'autres plus chargés. On peut faire trois groupes de deux." indique Fánaviryan.

Elidyr se lève et vient accueillir les quatre compagnons. Ils constatent, un peu plus loin, une autre tablée plus joyeuse composée de sept hobbits dont le Shiriff Valgran. L'homme dit :
- "On vous propose de venir boire une bière avec nous !"
- "Ce n'est pas de refus !!" répond Fánaviryan.
- "Si nous partons demain, deux marchands, à priori, quittent Fornost Erain pour aller jusqu'à Bree. Mais, apparemment, de ce qu'on a compris, ce sont des marchands réguliers entre Fornost Erain et Bree. Ils ont, déjà, leur propre escorte." explique Elidyr.
- "Ils n'ont pas besoin d'escorte particulièrement..." indique Daëgon.
- "À priori... On ne leur a pas, forcément, posé la question mais on s'est renseigné. Oëngus a fait traîner ses oreilles et il a bien compris qu'ils avaient l'habitude de faire le trajet entre Fornost et Bree. À priori, ils vont vendre sur le marché de de Bree. À priori, ils y vont régulièrement." indique Elidyr.
- "Et ils se font pas mal d'argent ? Ils payent combien d'ordinaire ? Vous avez réussi à estimer un peu ?" demande Fánaviryan.
- "Non ! On n'en sait pas beaucoup plus mais on s'est dit que vous auriez, sans doute, souhaité en savoir plus par rapport à d'éventuels marchands vu ce qui s'est passé à Occum. On s'est, un peu, rencardé par rapport à ceux qui partaient demain. Par contre, ce qu'on a entendu comme bruit en ville, c'est qu'à priori, il y aurait des troubles à l'est du pays." indique Elidyr.
- "À l'Est ??" réagissent Daëgon et Fron.
- "Ouais !" confirme Elidyr.
- "Par rapport aux dunéens ?" demande Fron.
- "Non ! À priori, il y aurait des troupes qui auraient été vues non loin des frontières est de l'Arthedain, sans doute, des forces d'Angmar ce qui veut dire qu'il y a des troupes royales qui vont se mettre en mouvement." indique Elidyr.
- "Hum, hum..." réagit Tirash.
- "Ça ne sent pas bon !" réagit Daëgon.
- "Ce n'est pas, plutôt, une information déformée par rapport aux troupes qui vont aller se mettre dans l'Ouest entre les troupes Tarma et les troupes hobbites ? Il y a un départ qui va se faire." évoque Tirash.
- "Ils nous ont parlé des haut du Nord, des troupes qui allaient se déployer aux frontières est des Hauts du Nord et les collines du climat, les Emyn Sûl." précise Elidyr.
- "Et c'est pour ça qu'il sera important, un de ces jours, de rénover le fort du marais aux moucherons pour protéger l'est de Bree et vérifier qu'ils ne coupent pas au plus court pour aller à Andrath... Ce sera, certainement, une route plus rapide pour revenir de Rivendell pour aller chercher un gant et pour ramener une corde." évoque Fánaviryan.
- "On pouvait penser à ce que ça soit une rumeur sauf qu'on a été plusieurs à entendre parler de certains soldats qui allaient partir vers l'Est." indique Elidyr.
- "D'accord ! Merci ! Très bonne information ! Deux marchands ! Les gars, vous avez fait un super boulot. Ce sera deux fûts de bière ! Par contre, je vous préviens, comme on décolle demain, c'est un à boire ce soir et un à emporter pour vous faire plaisir à la prochaine étape !" annonce Fánaviryan.
- "Et quels sont les objectifs dans les jours à venir ?" demande Elidyr.
- "Les amis, on part demain matin." indique Fánaviryan.
- "D'accord !" réagit Elidyr.
- "Pour Bree." précise Daëgon.
- "D'accord ! On retourne à Bree !" indique Elidyr.
- "On retourne à Bree. On prend les Hobbits avec nous, ceux qui viennent de Metraith." indique Fron.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "D'accord !" réagit Elidyr.
- "Vu que vous avez été bien patients jusqu'ici et pour avoir enfin salaire et on va pouvoir aller ramener ces Hobbits en Comté, reprendre, certainement, un chargement et enfin nous poser un temps Bree pour préparer notre grande caravane vers Metraith..." explique Fánaviryan.

Les six hommes semblent satisfaits de la proposition de Fánaviryan de poursuivre le voyage vers la Comté. Elidyr reprend :
- "On trouve que vous avez été généreux dans les sommes que vous nous avez versés. Je parle au nom de mes compagnons. Jusqu'alors, vous avez pu nous verser voilà des sommes assez conséquentes ce qui veut dire que vous seriez prêts à nous engager sur du plus long terme ?" demande Elidyr.
- "Êtes-vous intéressés ?" demande Daëgon.
- "Disons que jusqu'alors, vous nous avez, vraiment, très bien traité. Ça s'est toujours bien passé et c'est vrai que vous êtes généreux dans les sommes que vous versez. On n'a jamais été aussi riches et nous sommes prêts à pouvoir vous accompagner où la compagnie de l'Aurore Ecarlate ira. En tout cas, vous pouvez compter sur nous !" confirme Elidyr.
- "C'est le sentiment que nous avions déjà mais merci !" confie Tirash.
- "À l'avenir, je pense qu'il serait intéressant que l'on puisse, aussi, discuter de notre rôle et de nos rôles respectifs au sein de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." indique Elidyr.
- "Ah ! Vous savez, c'est en constante évolution." indique Daëgon.
- "Quand vous parlez de rôle ? À quoi pensez-vous exactement ? Plutôt des histoires de grade ou de répartitions des tâches, de rôles au combat ?" demande Tirash.
- "Un peu tout ça, de pouvoir, aussi, parfois, prendre part aux décisions si c'est dans le domaine du possible." répond Elidyr.
- "Oui, c'est envisageable. En même temps, c'est vrai qu'on était un petit peu pris dans des aventures et qu'on n'était pas, forcément, au même endroit pour parler. Nous sommes très satisfaits de vous aussi !" indique Daëgon.
- "C'est vrai que les évènements se sont enchaînés et quand, peut-être, il y aura un temps plus stable il faudrait qu'on puisse en échanger." suggère Elidyr.
- "Alors, je suis désolé de vous le dire mais j'ai l'impression qu'à la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, le temps stable n'est pas pour demain !!" réagit Daëgon.
- "En tout cas, pour l'instant, ça nous va !" confirme Elidyr.
- "N'hésitez pas à faire des propositions, on est à l'écoute et puis, on est intéressé par tout ce qui peut nous faire avancer." indique Tirash.
- "On avait, éventuellement, une proposition mais il faudrait avoir votre avis concernant Bree, on aurait souhaité si, à un moment donné, on avait du temps de pouvoir s'atteler à pouvoir se construire une dépendance pour avoir notre propre lieu."
- "C'est tout à fait envisageable !" confirme Daëgon.
- "C'est une bonne idée ça !! Moi qui pensais, déjà, à une grange et une écurie. Si vous êtes à côté, vous pouvez la surveiller !!" réagit Fánaviryan.
- "Si on peut avoir de quoi s'installer, enfin, si vous pensez que c'est possible." évoque Elidyr.
- "On connait le maire de Bree. Il y a, pas mal, de maisons abandonnées donc à retaper. C'est tout à fait possible à mon avis..." évoque Daëgon.
- "On a, déjà, demandé pour la bâtisse, un peu plus, en contrebas et entre les deux voir pour une autorisation de construire sur un petit hangar pour nos quelques chariots maintenant et nos attelages ainsi que Barägouin et Zëbúth." indique Fánaviryan.
- "Ça me semble, tout à fait envisageable... Ce n'est pas, complètement, déconnant..." indique Daëgon.
- "Sachant que l'on va avoir quelques meubles en double grâce à ta famille Daëgon !! On va être bien Bree quand on pourra s'y arrêter !!" indique Fánaviryan puis ajoute : "Vous êtes nos Loups Ecarlates !!" en levant son verre.
- "Aux Loups Ecarlates !!" lance Tirash en levant son verre également.
- "AUX LOUPS ECARLATES !!!" réagissent les six loups écarlates.

Les six compagnons sont ravis de cette intégration officielle avec le titre de "Loups Ecarlates". Ils vont alors trinquer et se servir dans le tonnelet acheté par Fánaviryan.

Puis Tirash reprend la parole :
- "Et, sinon, pour le départ demain matin, on est opérationnel pour vous ?"
- "Il va falloir qu'on aille vérifier le matériel mais, à priori, tout devrait être bon pour demain matin. On va aller vérifier ça ce soir pour que le matériel soit opérationnel demain matin !" indique Túdur.
- "Ouais ! C'est une bonne nouvelle, ça, les gars ! bon nous on a encore du monde à voir après et on va dire un petit mot aux louveteaux !!" indique Fánaviryan en se levant.

Les quatre compagnons vont se lever et aller rejoindre la table des Hobbits.

Le 12 de Cerveth de l'An 1640 - 08:05 / 12:05 - Repos à la salle communale - Lieu : Occum - Salle communale - Session N°114 du 20/12/2023

Vers sept heures quarante-cinq, Brégol se lève pour clôturer l'entretien et Daëgon indique à ses compagnons :
- "Moi, je vais aller me reposer !!"
- "On peut, peut-être, aller manger un morceau avant de se reposer ?" propose Tirash.
- "C'est une bonne idée !!" répond Fron.
- "Collation et repos, ça me va !" répond Daëgon puis demande : "Quand est-ce que vous voulez que l'on bouge mes chers compagnons dans l'après-midi ou demain ?"
- "Demain, demain..." répond Tirash.
- "Il faut combien de temps pour aller jusqu'à Fornost ?" demande Fron.
- "Deux jours." répond Daëgon.
- "Il vaut mieux que les prisonniers se reposent une nuit." indique Fánaviryan.
- "C'est ça ! On peut en parler à Enrin." suggère Tirash.
- "Et à Valgran." ajoute Fánaviryan.
- "Oui et à Valgran ! De toute manière, Enrin, il va devoir suivre le rythme. On peut en toucher un mot à Brégol afin qu'il lui indique que c'est quand même grâce à nous qu'on a retrouvé les prisonniers, qu'il puisse avoir un rappel officiel que c'est nous." suggère Tirash.
- "On peut lui demander une petite lettre pour le Magistrat du Roi pour expliciter ce qui s'est produit." propose Fánaviryan.
- "Ce serait très bien, oui !" confirme Tirash.
- "J'ai déjà anticipé ces éléments et j'ai envoyé hier soir, peu de temps après votre arrivée, un messager à Fornost Erain pour leur signaler qu'un convoi se dirigeait vers Fornost Erain avec un certain nombre de personnes à bord. Donc Fornost Erain va être au courant de votre arrivée... Je ne vous ai pas prévenu de cette décision..." annonce Brégol.
- "Ce n'est pas grave. Il faudra juste qu'ils savent ce qui s'est passé ici, maintenant." indique Daëgon.
- "On ira voir Imrinn, peut-être, en fin de journée ? Ça vous convient, Magistrat ?" demande Tirash.
- "Très bien. Je ferais en sorte que vous puissiez l'interroger. Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'aimerais être présent lors de votre échange avec lui." précise Brégol.
- "Bien sûr..." confirme Tirash.
- "Dans ces cas-là, si vous voulez, je vais prévenir le lieutenant Enrin que vous ne repartez que demain ?" propose Brégol.
- "Oui, avec plaisir ! Comme je vous l'indiquais précédemment, il a fait avec nous qui sommes à l'origine de la capture de ces prisonniers, d'une certaine hauteur et ça n'a pas été, toujours, très agréable. Je ne sais pas de quelle autorité vous disposer par rapport à lui mais, effectivement, que l'on soit consulté à minimum pour la suite du trajet me semble le minimum..." évoque Tirash.
- "En tant que capitaine, je n'ai pas une autorité directe sur le lieutenant qui fait partie de l'armée royale. Je peux tout à fait lui en faire part et je vous laisse gérer comme vous le souhaitez. Et je peux faire en sorte qu'on vous apporte de quoi manger à la salle communale avant de vous reposer." propose Brégol.
- "Merci beaucoup !" répond Tirash.
- "Je pense que nous aurons l'occasion de nous revoir avant votre départ..." indique Brégol.
- "Et même après..." ajoute Daëgon.
- "Mais très certainement... Est-ce que je peux vous demander de me donner un ou deux parchemins pour pouvoir prendre note de nos aventures ?" demande Fánaviryan.
- "Oh, mais bien sûr !!" répond Brégol qui tend trois rouleaux de parchemins à l'Elfe qui répond :
- "Je vous remercie et j'en ferais bon usage."
- "Je n'en doute pas..." répond le Magistrat Brégol.

Les quatre compagnons ressortent de la maison du Magistrat et se dirigent vers la salle communale. Sur le chemin, Tirash donne une tape amicale sur l'épaule de Fron et lui dit :
- "Bravo !! Tu as assuré !! Tu as bien représenté la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ! Tu peux compter sur nous !"
- "Oui ! Félicitations Fron, c'est énorme ! Ça nous sort d'un guêpier monstrueux." lance Fánaviryan.
- "Par contre, j'ai dû promettre à un des marchands qu'on lui remboursait le trajet vu qu'on va prendre un jour de retard." indique Fron.
- "Dans ce cas, il ne fera pas la suite du trajet avec nous ! Pas de problème ! Non ? Qu'est-ce que vous en pensez ?" réagit Tirash.
- "Oui..." répond Fánaviryan.
- "Il avait l'air d'être casse-pied... Ça veut dire qu'il va certainement nous faire de la mauvaise publicité. Je ne sais pas quelle influence il peut avoir..." évoque Fron.
- "Ah oui..." réagit Tirash.
- "Oui... D'accord... Bon, on n'est, peut-être, pas plus gêné que ça. Après, nous, on a fait quelques petites découvertes dont on va pouvoir te parler. J'ai demandé un parchemin pour pouvoir copier les inscriptions sur le casque afin de demander habilement aux nains, peut-être, une traduction afin de mieux savoir l'origine de ce casque, savoir s'il est originaire des Montagnes Bleues ou de la Moria. Je vais le dessin après le repos, je pense..." évoque Fánaviryan.
- "J'hésitais à leur montrer le casque mais, peut-être, qu'effectivement ton approche est plus intéressante..." indique Tirash.
- "Ouais, moins directe... Je vais également, essayer de lire la dague afin d'en connaître le réel nom avant de la transmettre à Fron pour le remercier et l'inclure dans cette communauté de l'Aurore Ecarlate en tant que membre actif !" annonce Fánaviryan.

Ils vont s'installer autour d'une table dans la salle communale. Un repas, un peu plus tard, est apporté. Les compagnons vont, ainsi, pouvoir se restaurer. Tirash va voir Elidyr, Gwledig, Túdur et Roibin pour les remercier et va leur dire :
- "Merci les gars ! Je crois que c'est le début d'une coopération qui nous sera profitable à tous !"
- "Pour moi, c'était la première fois que j'allais à la chasse à l'homme en pleine nature !!" répond Roibin.
- "Tu t'en es bien sorti !!" répond Tirash.

Les anciens miliciens de Metraith sont ravis des paroles de Tirash et viennent remercier l'homme du sud pour ses propos.

Pendant ce temps, Fánaviryan va profiter de ce calme pour examiner la dague du Magistrat Cerfblanc et retrouver des éléments sur la lame et, en particulier, son nom : "Nimraël", une lame du Second âge. Tirash demande :
- "Est-ce que Cerfblanc sait que l'on possède la dague ?"
- "Pas plus que ça..." répond Fánaviryan.
- "Peut-être qu'on pourrait le questionner mais l'inconvénient c'est que si on le questionne, on pourrait avoir moins de chance de la conserver..." analyse Tirash.
- "Fron, il va falloir être discret avec cette lame..." avertit Fánaviryan.
- "C'est entendu..." répond Fron.
- "Fron, tu vas avoir un usage plus expert des dagues que moi...Il est important que les compagnons soient à au maximum de leur possibilité !" indique Fánaviryan.

Avant d'aller se coucher, Tirash va profiter de sa fatigue et du coup nécessairement des émotions qui sont plus à fleurs de peau pour se faire une pipe et méditer sur les visions qu'il a pu avoir depuis quelques jours. Tirash se repasse les images qu'il peut avoir ainsi que les souvenirs de ces visions, espérant qu'une intuition l'amène à une piste. Il pense à sa sœur, à sa dague et à son histoire personnelle plutôt qu'aux événements de ces derniers temps. Ces visions ne semblent pas avoir de liens avec son passé, avec des visions de sa jeunesse mais, plutôt, comme si Tirash avait une double vision, la sienne et celle de quelqu'un d'autre. N'arrivant pas à comprendre cet effet, Tirash va finir par aller se coucher.

Le 10 de Cerveth de l'An 1640 - 04:00 / 22:05 - En Route vers Fornost Erain - D - F - F - T - Lieu : Nan Tùrath - Vieille Route du Nord - Session N°110 du 18/10/2023

Au réveil, vers quatre heures du matin, Fánaviryan installe sur le chariot son bouclier Wesmin et propose à Daëgon de mettre le sien également dans le chariot.

Tirash demande à Sidonie si elle a besoin de pièces pour les quinze prochains jours. Elle évoque auprès de Tirash une commande en cours auprès du menuisier local pour des lits afin que toutes les chambres soient équipées, au moins, d'un lit. Daëgon évoque le fait de commander une table pour la salle à manger. Fánaviryan évoque son souhait d'avoir une table en marbre nain ce qui ne semble pas faire l'unanimité de ses compagnons.

Tirash va passer voir Evguéna avant de partir au matin. Il lui indique qu'il refuse de réaliser la tâche qu'elle lui a confié pour les motifs évoqués la veille au soir. Il se tient à sa disposition pour une mission qui respecte un peu plus ses valeurs. Tirash repassera la voir à son retour. Elle en prend note sans rien ajouter de plus.

Fánaviryan évoque le souhait de créer un passage secret entre sa chambre et l'étage du dessous, à proximité de la chambre de Sidonie dans la petite pièce.

À la sortie de Bree, le convoi se retrouve avec, au total, quarante-deux personnes soit Kriall, de la guilde des voyageurs accompagné de trois Nains, Fánaviryan et ses quatre compagnons Hobbits, le lieutenant Enrin et les cinq cavaliers de l'Arthedain, Valgran et ses trois compagnons hobbits, Roane Cerfblanc et ses quatre domestiques, Daëgon, Fron et Tirash, les six prisonniers, Daroth, Ernoald, Gachet et Tamir Cerfblanc, les deux membres de la famille Tarma, les trois marchands et les six miliciens de Metraith.

Les six cavaliers de l'Arthedain vont venir se placer aux deux extrémités du convoi, trois devant et trois derrières. Tirash est, autrement, à cheval avec Reveline, le marchand. Le reste du convoi est installé dans des chariots. Le chariot blindé nain est placé juste derrière les premiers cavaliers de l'Arthedain. Fánaviryan prend en charge le deuxième chariot avec deux de ses compagnons et l'un des miliciens ainsi que Daroth en tant que prisonnier. L'Elfe garde, à proximité, son bâton de la Vieille Forêt qu'elle n'hésite pas à utiliser pour frapper Daroth. Fron conduit le troisième chariot avec Daëgon, deux miliciens et Gachet. Les deux autres marchands, Niocol et Emmerin, ont leur propre chariot avec leurs marchandises et viennent se placer derrière le chariot de Fron. Gwledig, l'un des miliciens va conduire le chariot suivant avec Roane Cerfblanc et ses quatre domestiques. Valgran se place ensuite avec un chariot, ses trois compagnons et Tamir Cerfblanc. Les miliciens restants vont prendre en charge un chariot avec Ernoald avec deux compagnons de Fánaviryan.

Fánaviryan propose :
- "Par rapport à la constitution du cortège, je me disais avec l'assentiment de mes camarades, si on mettait en binôme nos gars de Metraith sachant qu'il y en a deux qui sont en volant, on va dire, qu'il y en a un qui fonctionne tout seul dans son coin. Il y en a un autre qui peut fonctionner en volant et les deux autres binômes, ils pourraient avoir l'œil sur les duos de prisonniers parce qu'on ne va pas mettre les quatre prisonniers ensemble."
- "On pourrait mettre les prisonniers séparés, l'un dans chaque chariot." suggère le lieutenant Enrin.
- "Oui ! Cerfblanc, on peut le mettre avec..." suggère Fánaviryan.

Tirash, avant le départ, va vérifier les liens des prisonniers afin qu'ils soient bien attachés pour le voyage. Par la suite, l'homme du sud va conduire son cheval à travers le convoi, venant devant si le besoin se fait sentir et garde toujours un œil sur les chariots de prisonniers.

Emmerin est le marchand qui va, tout au long du trajet, venir discuter avec les membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Reveline est un peu plus discret mais reste abordable et participe aux échanges. Niocol reste de son côté. Il ne semble pas vouloir prendre part aux discussions. Pour la foire d'automne, les trois marchands viennent avec de nombreuses marchandises. Daëgon va s'intéresser à leurs affaires. Reveline vient vendre des peaux, des fourrures, des vêtements qu'il a pu acquérir tout au long du printemps. Grâce à des contacts du Gondor, il a pu importer des étoffes exotiques qu'il va pouvoir vendre aux riches familles de Fornost Erain. Les négociations se font, la plupart du temps, à Tharbad. Emmerin vend des objets très divers, en particulier des objets de petites tailles, des glaces, des peignes, des casseroles, etc. Il compte rester à Fornost Erain le temps d'écouler son stock et il verra, ensuite, là où il passera l'hiver. Daëgon va réussir à engager la discussion avec Niocol en évoquant la ville de Fornost Erain, ville qu'il semble apprécier et qu'il connait déjà selon Daëgon. Il vient à Fornost Erain pour vendre des produits auprès d'une clientèle aisée. Il a réussi à investir dans des produits de manufacture naine qui ont la particularité d'être résistants lorsqu'il s'agit d'outils ou avec des mécanismes complexes comme, par exemple, des jouets automates. Les familles nobles de l'Arthedain peuvent payer cher pour obtenir ces objets. Les objets nains viennent de Khazad-Dûm mais ont été négocié via des intermédiaires. Niocol n'a pas de contact direct avec les Nains et une négociation directe avec les Nains semble très compliquée à instaurer. Daëgon lui dit :
- "Nous allons aller à Khazad-Dûm si ça vous intéresse."
- "Oh oui !! Je suis totalement intéressé !!" réagit Niocol surpris par la proposition de Daëgon.

Niocol va, par la suite, régulièrement, venir discuter avec Daëgon en lui évoquant ce projet de négociation avec les Nains de Khazad-Dûm. Il va, en particulier, évoquer les noms de deux Nains qui sont des spécialistes de jouets avec des mécanismes intégrés. Niocol souhaite garder un certain secret sur le contenu de son chariot au regard de la valeur de certains produits. Daëgon l'assure de sa discrétion.

La route qui monte vers le nord, est bien entretenue, pavée, balisée. Des arbres sont présents à intervalle régulier le long de la route et permettent aux voyageurs de se reposer et d'avoir un peu de fraicheur. La plaine du Roi est vallonnée avec, au loin, de hauts coteaux qui dessinent le paysage accidenté. Cette route demande à Tirash d'être plus vigilant avec une vision limitée sur la route. Le temps se prête bien au voyage avec du soleil mais avec la présence de nuages.

La matinée va se dérouler calmement. Chacun prend ses marques, apprend à se connaître en particulier pour les miliciens de Metraith, les marchands et les nains. En fin de matinée, le bois de Chet laisse la place à un paysage de plaine et de collines au loin. L'après-midi va permettre aux voyageurs de découvrir le pays du Roi que Daëgon appelle en sindarin le Nan Tùrath.

En fin de journée, le convoi arrive à une auberge, l'"Auberge de la Basse Vallée". L'établissement va pouvoir accueillir tous les voyageurs mais la plupart vont devoir dormir dans le dortoir. L'une des chambres va être occupée par Roane Cerfblanc. Les quatre Nains voyant l'auberge investie, ils vont s'installer un camp dehors, à l'écart.

Fánaviryan va demander au lieutenant Enrin ce qu'il a prévu pour les prisonniers et que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate prévoit une garde renforcée en complément. Les prisonniers vont, ainsi, être mis dans les écuries avec deux cavaliers de l'Arthedain à l'intérieur et deux hommes de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate dehors avec un membre, Daëgon, Fánaviryan, Fron et Tirash qui vont se relayer.

Tirash a, avec cette nouvelle journée, eu, de nouveau, des visions à plusieurs reprises. Lors de l'une de ces visions, il a aperçu la lumière du soleil.

Le 09 de Cerveth de l'An 1640 - 22:40 / 23:10 - Annonce du Départ - F - Lieu : Bree - Rues - Session N°110 du 18/10/2023

Fánaviryan va quitter la maison pour redescendre la colline et se diriger vers la porte sud de Bree. Non loin de la porte, le sergent Fallin indique à Fánaviryan le lieu où les six miliciens sont actuellement hébergés, dans une maison vétuste qui n'a pas été habitée depuis deux ans, environ. En arrivant, Fánaviryan lance :
- "Salutation la compagnie !!"

Les six miliciens vont évoquer la vie à Bree depuis leur départ vers la Comté. Ils expliquent avoir été engagés par Meneldir qui, en échange de leur hébergement dans cette maison, ils ont réalisé quelques activités.

Fánaviryan évoque, de son côté, leur retour à Bree et l'objectif de convoyer les prisonniers jusqu'à Fornost Erain. Fánaviryan indique les six miliciens seront payés par la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour escorter les prisonniers jusqu'à Fornost.

Au départ, les miliciens n'arrivent pas bien à mesurer les enjeux mais finissent par accepter. Ils préparent leurs affaires et seront présents demain pour le voyage. Fánaviryan conclut en leur indiquant :
- "Si vous croisez Meneldir, vous pourrez lui dire de venir nous voir et comme ça, je pourrais m'excuser de les préempter comme ça au dernier moment. En tout cas, c'était très bien que Meneldir ait pu les engager et il faudra le remercier !"

Le 28 de Norui de l'An 1640 - 19:30 / 22:45 - Passage d'Andrath - D - F - S - T - Lieu : Andrath - Vieille Route du Nord - Session N°76 du 14/09/2022

Astatur est venu rejoindre les échanges. Puis Fánaviryan lance à ses compagnons :
- "Bon, il faut que l'on se mette d'accord si l'on traverse au cas où"
- "Au trot ou au galop..." ajoute Daëgon.
- "Au galop, les gars devant avec les lanternes vont avoir un peu plus de mal..."
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas, par exemple, envoyer une flèche enflammée quelque part à l'intérieur de la ville de l'autre côté de notre position, histoire de mettre un feu quelque part et de détourner, ainsi, leur attention pendant que l'on passe. Après on ne sait pas s'ils sont méchants. Ils vont, peut-être, tout simplement nous laisser passer si on les laisse tranquille." suggère Tirash.
- "Mon cher Tirash, ceux qui sont présents ici, sont, sans doute, ceux qui ont pillé la ville, il y a six mois." indique Astatur.
- "Oui mais, peut-être, qu'ils sont contents. Après, on est passé tranquille à l'aller. On était moins nombreux, certes." ajoute Tirash.
- "Oui, nous étions passé de petit matin et la veille, on ne nous avait pas repéré avant d'entrer dans les faubourgs. Là, ils nous ont repéré. Après, est-ce que les feux sont à notre destination, ça, je ne sais pas..." explique Astatur.
- "Oui, Astatur, nous étions dans de bonnes conditions mais de là, bon, avec le temps que l'on a pris sur le chariot." indique Fánaviryan.
- "On peut envoyer un éclaireur déjà, histoire de savoir de quoi on parle, non ?" propose Tirash.
- "Tirash, j'aurais été plus pour qu'on évite de se séparer et que l'on montre notre force en nous mettant en position de défense avec les Hobbits avec leurs lances, histoire d'être dissuasifs et s'il y avait du monde à nous accoster, peut-être parlementé sans se retrouver à payer un droit de péage parce qu'on va en faire des allers-retours sur cette route... Ça serait bien de ne pas se mettre une ville à dos..." annonce Fánaviryan.
- "Peut-être qu'un droit de péage serait pas mal en fait. Ça peut-être, aussi, une solution de payer pour être tranquille. C'est mieux de payer que d'être mort." estime Tirash.
- "C'est pas faux..." réagit Daëgon.
- "On prévoit une petite somme et puis, après, on sera tranquille. On fait semblant que ça soit compliqué, on négocie comme des chiens. On dit que l'on ne peut pas et puis au final, on paye. Une négociation dans ce genre-là..." propose Tirash.
- "cinq pièces d'argent mais on ne monte pas à cinq écus d'or mes compagnons !" estime Fánaviryan.
- "Ça dépend comment ils sont bourrés et combien ils sont." ajoute Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ouais !" réagit Fánaviryan.
- "Je n'ai pas d'éléments pour vous indiquer, aujourd'hui, les forces présentes. A priori, les forces qui ont attaquées la ville, il y a six mois, ne sont plus toutes présentes ici." explique Astatur.
- "Oui ! C'est les blessés qui sont restés." estime Fánaviryan.
- "Pas forcément. Parce que ceux que l'on a vu, ils semblaient en pleine forme !" indique Astatur.
- "Vous pensez que Sean et Ynn pourraient avoir rejoints ces gens-là ? L'idée me traverse l'esprit vu qu'ils savaient ou peut-être qu'ils se doutaient que l'on allait repartir par ici ?? C'est des amis d'Angmar." analyse Tirash.
- "Il se pourrait qu'on les re-rencontrent dans ce genre d'endroits, oui !" annonce Daëgon.
- "Oui, là, il faut que l'on s'y prépare !" suggère Tirash.
- "Après, c'était des amis d'Angmar ou juste des amis de l'argent ?" questionne Selenia.
- "Ça, on ne sait pas... On ne sait pas..." répond Tirash.
- "Mais bon, ils sont en fuite. Ils pourraient très bien se mettre avec ces gens-là..." suppose Daëgon.
- "Oui, ça serait dommage de les croiser." indique Astatur.
- "Si on les croise, on dit que c'est eux qui ont balancé Reoluin. On est tous d'accord là-dessus !!" propose Tirash.
- "Oui ! Oui ! Pour sauver leur peau, clair, clair !! Bonne idée !" réagit Fánaviryan.
- "Bon, il faudrait envoyer un éclaireur !" annonce Tirash.
- "Si tu te sens de partir en éclaireur mais comment vas-tu nous prévenir d'un éventuel danger ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien, en revenant." suggère Tirash.
- "D'accord !" répond Fánaviryan.
- "En vingt minutes, il y a moyen d'aller jeter un petit coup d'œil." suggère Tirash.
- "On a réussi à prendre un peu d'avance sur les gars des montagnes qui n'ont pas dû prévenir encore de notre présence. Donc on peut profiter au fait qu'ils ne sont pas préparés à ce que l'on passe." explique Fánaviryan.
- "Vous me donnez dix minutes ?" demande Tirash.
- "Moi, je serais bien passé vite avant que tout le monde puisse s'organiser et quoi que ce soit..." suggère Selenia.
- "Comme vous voulez... Je vais jusqu'au bâtiment là-bas ! J'y vais avec Oëngus. Ça vous convient à tous et à vous aussi Astatur ?" demande Tirash.
- "Oui pour moi !" répond Daëgon.
- "On va se préparer au cas où..." répond Astatur.
- "À la limite, si tout est bon, est-ce que vous aviseriez un petit moyen, de faire un signe, pour qu'on puisse avancer et que sur le dernier bâtiment, on vous récupère." propose Fánaviryan.

Fánaviryan descend du chariot accompagnée de Daëgon. Ils passent devant les trois chariots des Hobbits en leur indiquant qu'ils ne craignent rien, qu'ils doivent se mettre en position de défense. Les Hobbits ne semblent pas très rassurés par les propos de l'Elfe qui essaye de les galvaniser. Ils vont se mettre bien à couvert. Daëgon va, toutefois, leur donner des conseils pour positionner leurs armes et boucliers.

Tirash s'engage sur le bord de la route en positionnant bien la cape elfique sur son dos au petit trot en disant à Oëngus :
- "Tu viens !!"
- "D'accord..." répond le milicien.

Tirash suivit à moins d'une dizaine de mètres par Oëngus. Ils vont s'éloigner du convoi et suivre la route à quelques mètres du bord en direction de trois maisons situées au bord de la route. Ils vont, d'abord, traverser un bâtiment en ruine, sans doute, détruit lors de l'attaque des Hommes des Collines, il y a, à présent, six mois. Les deux hommes sont vigilants au moindre bruit et mouvement, continuent leur chemin et arrivent discrètement aux maisons qui ont été abandonnées. Tirash fait une pause, écoute attentivement et constate que ces maisons au bord de la route ne présentent aucun signe de vie. Les fenêtres et portes ont été détruites, aucun élément n'alerte l'homme du sud qui s'arrête quasiment une minute en observant les bâtiments en face de lui, de l'autre côté de la route puis, très discrètement, il traverse la route et dit à Oëngus :
- "Reste de ce côté de la route."

Au même moment, Fánaviryan a repris les rênes de son chariot, Daëgon est venu se placer derrière elle, l'arc à la main surveillant les mouvements à l'entrée de la ville. Les deux Hobbits se placent de l'autre côté et Roibin vient se placer sur le même côté que Daëgon, l'arc à la main également. Fánaviryan met alors les chevaux en mouvement, donnant la bonne impulsion pour mettre les chevaux au bon rythme. Elle remarque, après quelques mètres, la silhouette de Tirash qui a traversé la route pour rejoindre les deux bâtiments à proximité. Elle remarque également les mouvements qui se déroulent autour des murs d'enceinte d'Andrath. Elle indique à Selenia :
- "Bon, c'est rassurant, notre compagnon est bien vivant. On continue de progresser doucement." puis s'adressant au Dùnedain : "Ils ont l'air de se mettre en position de défense comme tu disais."
- "Oui, en tout cas, en observation. Tu les vois ??" demande Daëgon surpris.

Tirash rejoint les deux bâtiments partiellement détruits, se mettant à la limite du halo de lumière des braséros qui éclairent bien l'entrée de la ville et les murs d'enceinte, partiellement détruits. Il se protège bien avec la cape elfique et semble se fondre autour du mur du bâtiment. Il observe alors l'activité à l'entrée de la ville. Il remarque plusieurs hommes des collines qui scrutent attentivement la route et en particulier là où doit se situer le convoi. Après deux minutes, Tirash va pour repartir mais il constate un mouvement plus important et constate que les Hommes des Collines observent vers le sud, sans doute, vers le convoi. Il rebrousse alors chemin et retourne vers Oëngus et lui dit :
- "Bon, à priori, on est repéré. Je te laisse aller prévenir les autres. Moi, je vais aller jusqu'au petit groupe de maisons situées juste après, jeter un coup d'œil et je vous rejoins."
- "D'accord ! Tu ne veux pas que je vienne avec toi ?" lui répond Oëngus.
- "Non, il vaut mieux que tu ailles prévenir les autres."
- "Je leur dis quoi ?" demande Oëngus.
- "Hé bien qu'à priori, on est repéré et que je vais au petit groupe de maisons d'après et que je vous rejoins. Je ne vois pas quoi dire de plus..." indique Tirash.
- "D'accord !" indique Oëngus en retournant en direction du convoi.

Oëngus rejoint donc le convoi et vient se mettre à la hauteur de Fánaviryan, restant le long de la route puis dit :
- "Tirash s'est rapproché. À priori, ils nous ont repéré..." - "Ah !!" réagit Daëgon.
- "Effectivement..." confirme Fánaviryan qui a constaté que les Hommes sur les murs d'enceinte de la ville sont plus actifs depuis peu.
- "Il va un peu plus loin jusqu'aux trois autres bâtiments le long de la route." précise Oëngus.
- "D'accord ! Daëgon, on va un peu plus vite ?" demande Fánaviryan.
- "Pas trop vite non plus... Restons discrets..." conseille Daëgon.
- "Oui, oui... Allez les gars, on accélère un peu la cadence mais on reste au pas !" lance Fánaviryan aux deux miliciens, Gwledig et Elidyr qui ouvrent la route puis lance aux chevaux : "On go Zëbúth !! On go Baragouin !!" Les deux chevaux semblent parfaitement comprendre les ordres de l'Elfe et activent le pas sans aucune secousse, tout en douceur. Les trois chariots des Hobbits ne réagissent pas aussitôt et prennent un léger retard dans le convoi. Oërlis semble avoir réagi au bon moment et a maintenu la distance.

Lorsque Tirash arrive aux trois dernières maisons, il inspecte rapidement l'intérieur, se concentre et n'entend aucun bruit suspect. Il semble confiant sur l'absence d'individus à proximité. Tirash se dirige entre les maisons pour se mettre à proximité de la route, observe l'avancée du convoi et se protège le long d'un des murs en attendant le passage du premier chariot.

En arrivant dans la zone la plus éclairée, les compagnons aperçoivent plus facilement les Hommes des Collines qui sont restés sur le mur d'enceinte. Daëgon estime qu'ils semblent en mode défensif. Ils en comptent plus d'une dizaine dans leur zone.

Puis le chariot mené par Fánaviryan passe devant Tirash qui est obligé de bouger et de leur faire un signe pour qu'ils l'aperçoivent. Il va, alors, leur faire un geste pour continuer leur route et qu'il va rester ici quelques temps. Fánaviryan s'exécute et va poursuivre sa route.

Lorsqu'ils sortent des lumières de la ville, la pluie cesse de tomber. Ils vont quitter rapidement les faubourgs de la ville et commencer à descendre la colline sur une route plus sinueuse.

Tirash va rester observer en restant immobile pendant une dizaine de minutes. Plusieurs hommes vont sortir de l'enceinte de la ville avec des torches lorsque le convoi a quitté les lieux. Ils restent à proximité des braséros et, prudemment, un groupe surveille vers le nord et un autre vers le sud. Puis Tirash recule discrètement, effectue un large écart à travers les champs pour éviter les lumières de la ville et va rejoindre le convoi qui continue sa progression vers le nord en descendant la colline, vingt-cinq minutes plus tard et annonce à ses compagnons :
- "Ecoutez, à priori, ils avaient plutôt l'air de craindre notre présence. Ils observaient vers le nord, vers le sud mais il n'y a personne qui nous suit."
- "Oui, ils ont l'air sur la défensive." estime Daëgon.
- "C'est une bonne nouvelle ça !" réagit Fánaviryan.
- "Oui mais il ne faut pas que l'on traine de trop..." estime Daëgon.
- "Non, non ! On va prendre un peu de distance quand même." propose Fánaviryan.
- "Oui, c'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ils sont plus là qu'à l'aller. Il faut plus espérer qu'ils ne vont pas s'installer en masse parce que sinon ça veut dire que la route va être plus compliquée à passer pendant nos différents convois." analyse Selenia.
- "De là, l'intérêt, peut-être, d'étudier la route de l'ouest qui vient de Lézeau." propose Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Non mais si les routes sont dangereuses, on peut augmenter nos tarifs aussi !!" propose Daëgon.
- "Je crois que les routes sont dangereuses en fait..." estime Tirash.
- "Ouais, elles sont très, très dangereuses !!" réagit Daëgon.
- "On saura que l'on peut être craint en nombre ! Avançons et mettons un peu de distance avant d'établir le campement." annonce Fánaviryan.

Fánaviryan maintient l'allure au pas, évitant les sorties de route sur cette voie sinueuse et en descente. Après un peu plus d'une heure de voyage, la compagnie fait halte au bas de la colline, non loin de leur halte de l'aller.

Les Hobbits vont rapidement s'installer et évoquent le souhait de préparer un vrai plat chaud. Daëgon et Oërlis vont aider les Hobbits en trouvant du bois relativement sec, et le camouflant suffisamment pour qu'il ne soit pas visible.

Après le repas, les tours de garde sont organisés avec les quatre Hobbits charpentiers. Fánaviryan va faire un appel aux volontaires et va obtenir deux volontaires, l'un du Parc et l'un de la Colline. L'intention de mélanger les deux communautés Hobbites porte ses fruits et de nouvelles amitiés se réalisent. Trois tours de gardes sont organisés par Fánaviryan qui va mettre avec un milicien, deux Hobbits, deux charpentiers au départ, puis deux autres et les deux nouveaux au petit matin.

Il est environ vingt-deux heures trente lorsque le convoi s'installe pour la nuit. Le calme s'installe dans le campement.

Le 24 de Norui de l'An 1640 - 13:45 / 22:00 - Voyage avec les Miliciens - D - F - S - T - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°74 du 31/08/2022

L'après-midi va se dérouler dans une relative quiétude interrompue au début par les quelques grognements de Perin Boffine puis, une grande partie des Hobbits vont profiter du calme et la monotonie des paysages pour dormir. Après dix-huit heures, Fánaviryan, après concertation auprès de ses camarades, elle arrête le chariot et va diriger les autres chariots en plaçant le sien en biais par rapport à la route, celui d'Astatur dans la continuité, le chariot des Hobbits de la Colline dans le fonds, parallèle à la route et les deux chariots des Hobbits du Parc, en biais en miroir des deux autres. Cette manœuvre va demander du temps.

Les chevaux sont, ensuite, être détachés, soignés et préparés pour la nuit. Tirash surveille le repas dont deux Hobbits vont s'occuper afin qu'ils soient économes dans les provisions. Puis les compagnons vont réfléchir aux tours de garde pour la nuit et proposent cinq équipes en incluant les trois compagnons, Oërlis et les six miliciens. Les deux communautés de Hobbits de Metraith restent chacun de leur côté, s'installant chacun de leur côté, non loin de leur chariot.

Perin Boffine va s'isoler dans un coin du campement, restant essentiellement avec sa famille et ne donnant aucun ordre aux autres Hobbits du Parc. Une réflexion va interpeler la Compagnie de l'Aurore Ecarlate lorsqu'il va annoncer à d'autres Hobbits : "Moi, de toute façon, j'ai payé mon voyage !!", annonçant clairement qu'il se dégage de toutes les tâches du convoi. Tirash et Selenia vont régulièrement entrer en contact avec les Hobbits du Parc et tenter de les mettre en relation avec ceux de la Colline. Sur ce premier soir, les tentatives restent difficiles à mettre en œuvre, les craintes et animosités respectives sont encore bien présentes. Fánaviryan va surtout être présente auprès des trois Hobbits du chariot d'Astatur ainsi qu'avec Astatur et Oërlis.

Cette première journée permet aux compagnons de mesurer l'implication et le caractère des six miliciens. Roibin, le plus jeune, semble être plein de bonnes volontés, souhaitant s'impliquer dans les tâches et les actions du convoi. Il semble, toutefois, inexpérimenté. Oëngus se met à l'écart, participe comme tous ses compagnons aux différentes tâches en particulier la sécurité du convoi mais fuit les échanges sociaux. Il sait facilement se faire discret et se mettre dans son coin. Gwledig semble très à l'aise dans cet environnement rural, prend des initiatives lorsqu'il s'agit de monter un camp ou d'agir dans la nature. Elidyr présente, un beau jeune homme, propre sur lui qui passe du temps à s'entraîner à l'épée mais aussi à faire des exercices physiques tout au long de la journée. Il réalise, la plupart du temps, ces exercices seul dans son coin. Le reste du temps, il participe facilement aux conversations de tous les jours. Túdur est à l'aise dans les échanges, agréable, toujours de bonne humeur. Il va facilement venir aider à cuisiner et à donner un coup de main dans les tâches et, après le repas, donner la réplique sur certaines chansons. Il semble, toutefois, moins à l'aise sur les questions militaires. Dyfed, qui se promène tout le temps avec son furet, est assez non-chaland, exécutant les tâches demandées en prenant son temps et en contemplant les paysages, les oiseaux. Il va facilement aider aux soins des animaux.

Selenia va donner quelques conseils auprès de Roibin comme, par exemple, le premier soir, elle va lui dire en voyant Elidyr s'entrainant :
- "Roibin, va voir Elidyr et essaye de reproduire ses mouvements."
- "Oh !! A chaque fois, il ne veut pas que je vienne... Il trouve que je ne suis pas assez bon..." répond Roibin.
- "Ah bon ? Je ne peux pas le forcer..."
- "Mais moi, j'aimerais bien..." répond Roibin. Selenia constate que le jeune homme semble avoir un grand respect pour ses camarades de la Milice.

Daëgon va profiter du voyage pour s'exercer à l'arc avec les différents miliciens ce qui va lui permettre d'évaluer leur niveau. Roibin est attentif aux conseils et propos de Daëgon mais n'a clairement pas un niveau très élevé mais peut, sans doute, progresser. Gwledig se débrouille mieux, un niveau correct à l'arc. Túdur va montrer un niveau très faible. Il connait les techniques de base mais ne semble pas montrer un grand intérêt à vouloir progresser. Elidyr et Dyfed n'ont jamais pratiqué l'arc et Elidyr ne semble pas vouloir s'y consacrer. Oëngus ne va pas participer à ces séances. Daëgon ne va donc pas pouvoir mesurer son niveau à l'arc.

Lorsque Daëgon va évaluer le niveau à l'épée, il va vite comprendre qu'Elidyr est le meilleur des cinq miliciens. Les quatre autres miliciens n'ont pas un niveau très élevé mais savent pratiquer les techniques de base d'attaque et de défense.

Daëgon va estimer que les deux meilleurs combattants parmi les miliciens sont Elidyr au corps à corps et Gwledig à distance.

Les tours de garde vont se dérouler sans aucun incident.

Le 24 de Norui de l'An 1640 - 11:00 / 13:45 - Marla Boffine dans la Plaine - D - F - S - T - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°74 du 31/08/2022

Vers onze heures du matin, Fánaviryan constate une légère fumée à une vingtaine de minutes du convoi. Seule à l'avant du chariot, elle appelle Tirash qui était en train de remonter le convoi à pied pendant que Daëgon était en train de le descendre. L'Elfe arrête son chariot et signale aux autres de s'arrêter. Puis Fánaviryan demande alors :
- "Est-ce que l'on ne devrait pas mettre tous les Hobbits derrière ?"
- "Où ne pourrait-on pas, juste, envoyer un éclaireur ?" propose Tirash.
- "Oui, en effet, c'est judicieux !" répond Fánaviryan.
- "Je veux bien partir en éclaireur !" annonce Tirash.
- "N'oublie pas ta cape en cas de coup dur !" suggère Fánaviryan.
- "Elle est prévue..." répond Tirash d'un regard complice.

Oëngus se dirige vers Gwledig et lui dit :
- "Va avec lui !"
- Gwledig répond juste d'un signe de tête affirmatif tout en sortant son arc et une flèche et se met à la hauteur de Tirash.

Tirash et Gwledig se mettent en route au petit trot. Fánaviryan remet le convoi en route après une petite pause de quelques minutes laissant une petite avance aux deux hommes mais en ayant, un visuel sur eux. Après une dizaine de minutes, Tirash commence à sentir une odeur de fumée et de nourriture en particulier de la viande, une odeur de saucisses. En apercevant des silhouettes, Tirash et Gwledig avancent plus prudemment. L'homme du sud sait se faire parfaitement discret et laisse une petite distance avec l'autre homme pour ne pas être repéré. Il va finir par entendre des voix, des cris enfantins qui proviennent du foyer. En s'arrêtant pour mieux observer, Tirash y voit trois jeunes enfants accompagnés d'une dame aux cheveux gris. Sa petite taille et sa corpulence laissent penser qu'il s'agit d'une Hobbite.

Après avoir pris le temps d'observer la scène, Tirash se met bien à découvert et approche pour être bien visible. Lorsque la Hobbite voit arriver Tirash et Gwledig, elle se précipite non loin de la tente et sort une fourche qu'elle pointe d'un air menaçant vers les deux hommes. Tirash constate une saucisse fixée au bout de pointe de la fourche et prend alors la parole :
- "Bien, le bonjour Madame !" tout en mettant ses mains bien visibles et reste à distance de la fourche.
- "Vous êtes qui ??" lance la Hobbite d'un ton suspicieux.
- "Je suis Tirash et j'accompagne une caravane en route pour la Comté." annonce Tirash.
- "Hum, hum..."
- "Et vous qui êtes-vous ? Que faites-vous ici toute seule dans ces terres avec trois enfants ?" demande Tirash.
- "Je... j'attends mon mari. Il ne devrait pas tarder à arriver..." répond la femme.
- "Vous l'attendez depuis longtemps ?" demande Tirash.
- "... Depuis hier."
- "D'accord. Hé bien, je peux rester avec vous en attendant ma caravane ? J'étais parti en éclaireur." explique Tirash.
- Elle répond favorablement d'un signe de tête et ajoute : "Mais vous restez là-bas."
- "Pas de problèmes. J'ai mon compagnon qui est un peu plus loin." puis Tirash se retourne et crie : "Gwledig ! Tu peux retourner rejoindre les autres et leur dire qu'il n'y a pas de problèmes."
- "Ouais !" répond Gwledig en repartant vers la route du convoi.

Tirash va essayer d'en savoir plus mais la femme ne répond pas. Tirash finit par conclure :
- "Je vois que vous êtes méfiante. Vous verrez dans quelques minutes que vous n'avez aucune raison d'avoir peur de moi et de mes compagnons."

Après plusieurs minutes d'attente, le convoi arrive. Tirash constate qu'un sourire s'ouvre sur son visage ce à quoi Tirash lui dit :
- "Vous voyez bien, je vous l'avais dit. On accompagne tous ces Hobbits dans la Comté."

Tirash remarque que la femme observe attentivement vers l'un des chariots. Il comprend rapidement qu'elle a repéré quelqu'un qu'elle semble bien connaître. À ce moment, une voix s'exclame de l'un des chariots du fond :
- "Ah !! Mais qu'est-ce que tu fais là ??"

Perin Boffine descend du chariot et part dans la direction de Tirash et de la dame accompagnée de Daëgon et Fánaviryan. Arrivé à la hauteur de la femme, il lui dit :
- "Marla !! Qu’est-ce que tu fais là ?? Mes enfants !! Qu'est-ce que vous faites là aussi ?? Oh ! Je suis trop content de vous voir !!" puis s'adressant à Tirash : "Je vous présente Marla, ma femme !!"
- "Marla, votre femme... Et que fait-elle là ?" demande Tirash.
- "Je suis aussi étonné que vous." répond Perin.
- "Vous n'allez pas pouvoir nous accompagner du coup..." annonce Tirash.
- "Mais quelle coïncidence..." réagit Daëgon.
- "Bah comment ça, je ne vais pas pouvoir vous accompagner ??" réagit Perin Boffine.
- "Hé bien, il va falloir que vous les rameniez à Metraith." indique Tirash.
- "Oh bah, c'est une perte de temps... Il va falloir quasiment une journée complète pour faire l'aller et le retour. Vous n'y pensez pas quand même ??" indique Perin Boffine.
- "J'y pense sérieusement. Qu'est-ce que vous en pensez mes compagnons ?" demande Tirash.
- "Monsieur Boffine peut très bien participer d'un prochain convoi plus familial." propose Fánaviryan.
- "Tout à fait." confirme Tirash.
- "En attendant, vous allez pouvoir assumer vos responsabilités paternelles." ajoute Fánaviryan.
- "Mais, mais, vous n'y pensez pas !! Il était convenu que je vienne avec vous jusqu'à la Comté. Ça fait partie du contrat !" annonce Perin Boffine.
- "Alors, écoutez Monsieur Boffine, le contrat, c'est nous qui le déterminons. Là, maintenant, vous n'êtes plus le responsable de votre communauté. Vous êtes avec nous et c'est nous qui dirigeons ! Donc, il va falloir rester un petit peu plus à votre place quand même." indique Tirash.
- "Est-ce que je vous ai embêté. J'étais dans le chariot jusqu'à maintenant." répond Perin Boffine.
- "Hé bien, là, vous commencez en fait." affirme Tirash.
- "Comment ça, je commence ?? Est-ce que c'est de ma faute si ma femme vient se promener par ici et puis a pris l'initiative de venir..." puis il se tourne vers sa femme : "Mais, Marla !! Quand même !!" puis se tourne, de nouveau, vers les compagnons et leur dit : "Je vous rappelle que j'ai, quand même, été désigné le Thain parmi les Hobbits du parc ! Et qu'il était convenu que je puisse aller négocier par la suite les voyages par la Comté. Enfin... mais... Et vous voulez me laisser là, sur le bord du chemin ?? A peine quelques heures après que l'on soit parti !!" lance Perin Boffine.
- "Hé bien, ça tombe bien qu'il n'y ait que quelques heures de marche, c'est beaucoup plus facile pour rentrer." annonce Tirash.
- "Ce n'est pas possible !!" lance Perin Boffine.
- "C'est tout à fait possible, si... Quelques heures de marche, c'est possible. Vous parlez du contrat, dans le contrat, il ne s'agissait que de vous." réaffirme Tirash.
- "Oui ! Oui mais bon... il reste un peu de place..." estime Perin Boffine.
- "Mais non, si l'on fait une exception pour vous, vous savez ce que c'est..." estime Tirash.
- "On ne va pas non plus rencontrer du monde comme ça sur tout le chemin !! Et, heu..." Perin Boffine pointe le chariot d'Astatur et lance : "Et il y a de la place dans son chariot à lui. Il y aurait de la place pour ma femme et mes trois enfants."
- "Je suis, quand à moi, sidérée devant la capacité de ce Monsieur à vouloir mettre sa femme en danger sur un convoi qui se veut plus aventureux que celui qui sera fait en famille la prochaine fois." exprime Fánaviryan.
- "Oui, oui, je n'en doute pas. Les femmes et les enfants sont restés au Parc attendant ce prochain convoi. Oui, oui, j'entends tout à fait ! Et vous remarquerez que j'ai respecté ma parole que de vaillants gaillards qui sont parmi nous, que vous avez armé et qui sont prêts à se battre s'il y avait besoin." expose Perin Boffine.
- "Et qui sauront aussi transmettre ce dont vous vouliez œuvrer dans le Nord. Ils pourront officier d'autant plus à votre place et vous demeurez le Thain du Parc." propose Fánaviryan.
- "Mais nous avons pris les dispositions qu'il fallait pour que, justement, ceux du Parc puissent continuer comme il se doit... Hé bien, soit, partez, partez !!" lance Perin Boffine.

Un léger silence s'installe sur le bord de la route. Daëgon, Fánaviryan et Tirash sont pensifs. Perin Boffine observe les trois le visage rouge de colère, les bras croisés. Les compagnons retournent au chariot et vont discuter avec Selenia. Fánaviryan prend aussitôt la parole :
- "Moi, je trouve cela aberrant de mettre délibérément le convoi en danger en signalant sa position avec une belle odeur de saucisses à des kilomètres à la ronde !!"
- "Alors, qu'est-ce que vous en pensez, Selenia et Daëgon ?" demande Tirash.
- "J'hésite entre se débarrasser de lui en accédant à ses demandes mais j'ai l'impression que, à chaque fois, que l'on accède à une de ses demandes, il en demande un peu plus." exprime Selenia.
- "Je crois que c'est un peu la personnalité du bonhomme... En gros, ce qu'on peut lui dire, c'est : d'accord mais il faut payer !" propose Tirash.
- "Ah oui, là, ça tape dur ! Tu as raison !" confirme Fánaviryan.
- "Il y a des frais pour chaque personne. Je ne sais pas combien ça avait été estimé mais quatre personnes de plus, il faut le payer soit maintenant soit il travaille plus tard." propose Tirash.
- "Et puis, ils vont être obligés de se tasser sur les chariots." estime Fánaviryan.
- "Lui, il va marcher, déjà !!" lance Tirash agacé.
- "Ça va lui faire un peu les pieds !!" réagit Fánaviryan en souriant.
- "Le problème, c'est que si dans deux kilomètres, il y en a un autre qui nous a fait le même coup, ce qui est assez peu probable..." réfléchit Tirash.
- "Dans ce cas, il n'aura certainement pas la pièce d'or que Boffine avait déjà dans la poche... On ne peut pas l'avoir deux fois... Il faut que l'on estime en sachant que l'on avait dit vingt pièces d'argent par tête de pipe au plus cher en sachant que les passeurs, ils prennent deux écus par personne pour aller dans la Comté. On est sympa, on fait un tarif pour les mouflets !!" propose Fánaviryan.
- "On fait un tarif à cinq écus d'or pour les quatre." propose Selenia.
- "Du coup, on dit ça. Effectivement, on ne va pas les laisser là. Le Perin Boffine, une fois que l'on sera arrivé dans la Comté, ça ne sera plus vraiment notre problème, enfin, je l'espère..." estime Tirash.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.
- "Et puis, on lui fait payer ! Soit il paye, soit il reste là !" conclut Tirash.
- "Oui et de toute façon, il y aura une ou deux charrettes à bras que l'on avait laissé le long de la route. On pourra arranger quelque chose avec l'âne à porter." estime Fánaviryan.
- "On va sur cinq écus d'or, deux pour sa femme et un pour ses enfants." lance Selenia.
- "Oui, ça tente. On peut commencer comme ça." propose Tirash.
- "Ouais !" confirme Fánaviryan.

Les trois compagnons retournent voir Perin et sa famille. Tirash lui dit :
- "Monsieur Boffine !"
- "Oui ?" répond Perin Boffine.
- "Bon, hé bien, nous avons discuté un petit peu, c'est d'accord pour votre famille..." annonce Tirash qui est, aussitôt coupé.
- "Ah !! Bah, vous voyez !! Je savais bien que je pouvais compter sur vous !!" réagit Perin Boffine avec un large sourire puis se rapproche de Tirash en tendant ses mains et en le remerciant : "Merci, merci !!"
- "Attendez un petit là !!" réagit Tirash en lui coupant la parole agacée et ajoute : "On a décidé de vous faire une faveur."
- "Ah, mais je vous remercie, je vous en suis très reconnaissant Monsieur Tirash !" annonce Perin Boffine.
- "Pas de problèmes et au lieu de deux écus d'or par personne, ça sera un seul pour vos enfants et deux pour votre femme, ça fait cinq écus d'or au total, c'est le tarif parce qu'ils sont hors contrat ! Vous vous êtes dans le contrat donc c'est inclus. Après, eux, ils sont hors contrat." annonce Tirash.
- "Cinq écus ???" réagit Perin Boffine.
- "Oui..." répond Tirash.
- "Mais comment voulez-vous que je les sorte ???" demande Perin Boffine.
- "Hé bien, de votre poche." annonce calmement Tirash.
- "Mais vous croyez que je me balade avec cinq écus comme ça, là !!" demande Perin Boffine.
- "Ce n'est pas notre problème, ça. Sinon, vous pouvez retourner à Metraith et raccompagner votre famille et assumer votre devoir. C'est vous qui choisissez maintenant." propose Tirash.
- "Vous pouvez aussi retourner à Metraith avec vos enfants et votre femme vient avec nous." propose Selenia.
- "C'est possible..." confirme Tirash.
- Après quelques secondes de réflexion, Perin dit : "Je reviens..."

Il retourne au chariot sous l'œil des autres Hobbits ne comprenant pas trop ce qui se passe. Il revient deux minutes plus tard, tend à Tirash une bourse et dit :
- "C'est tout ce que j'ai !!"
- "Et vous avez quoi ?" demande Tirash qui commence à compter. Il compte 80 pièces d'argent soit 4 écus d'or puis lui dit : "Il manque un écu mon cher Boffine..."
- "Ah bon ?? Mais c'est tout ce que j'ai..." répond Perin Boffine.
- "Ben oui mais ce n'est pas le prix..." lui répond Tirash.
- "Donc ça veut dire qu'il y a un de mes enfants qui va rester là sur le bord de la route ??" déclare Perin Boffine.
- "C'est ça ou votre femme ou vous..." répond Tirash.
- "Mais vous n'y pensez pas quand même..."
- "On n'y pense très sérieusement mais vous pensiez très sérieusement qu'on allait vous laisser nous emberlificoter comme ça..." lance Tirash.
- "Comment ça ??? Comment ça ??? Mais qu'est-ce que vous croyez ??? Mais !!! Mais !!! Moi, j'étais avec vous dans le chariot !!!" s'emporte Perin Boffine en colère.
- "Oui mais vous avez envoyé votre femme et vos enfants en avance pour..." annonce Tirash.
- "Mais vous n'y pensez pas quand même !" lance Perin en interrompant l'homme du sud.
- "Bien sûr que si nous y pensons !" répond Tirash d'un ton sec et assuré.
- Perin se met à gesticuler dans tous les sens, à crier : "C'est un scandale !!!", à lever les bras puis se calme puis dit : "Enfin quand même..."
- "Ecoutez, Monsieur Boffine, nous ne sommes plus à Metraith, vous n'êtes plus le Thain de Metraith, le chef, vous êtes juste un passager comme les autres... Marthur Touque qui représente les Hobbits des smials, n'a pas décidé d'emmener sa famille ou qui que ce soit, à priori, il se comporte comme un passager comme les autres..." annonce Tirash.
- "Pfff vous n'en savez rien !! C'est un fourbe, ce p'tit jeune là-bas !! Méfiez-vous !" lance Perin Boffine en pointant Marthur Touque du doigt.
- "On saura le moment venu, peut-être, mais, pour le moment, c'est vous le fourbe, c'est vous qui avez essayé d'abuser de notre confiance. Alors, cet écu d'or, comment vous comptez le payer ?" demande Tirash.
- Perin Boffine sort de sa poche un écu d'or qu'il tend à Tirash puis d'un ton sec dit : "C'est bon, on peut monter !!"
- "Par contre, l'autre chariot est déjà bien chargé et il ne va pas en Comté celui-là..." annonce Selenia à Perin Boffine.
- Perin Boffine regarde Selenia avec un sale air puis lui dit : "Vous devriez vous soigner Madame !!"

Puis le Thain du Parc accompagné de sa compagne et de leurs trois enfants rejoignent le dernier chariot, installe sa famille puis deux Hobbits vont rejoindre l'autre chariot le surchargeant quelque peu.

Tirash transmet les pièces d'argent et l'écu d'or à Selenia qu'elle met dans sa bourse puis chacun va regagner sa place et le convoi va repartir. Plusieurs fois, les compagnons vont entendre Perin Boffine exprimer son mécontentement. Après quelques temps, les compagnons commencent à entendre des piaillements venant de tous les chariots. Ils se rendent compte qu'il est temps de faire la pause déjeuner. Les Hobbits expriment une sérieuse envie de manger. Il faudra une bonne dose de diplomatie mais aussi de fermeté pour gérer les stocks de nourriture, chacun voulant une part supplémentaire. Après la pause, chacun regagne son chariot dans une certaine frustration, certains semblent vouloir manger encore.

Le 24 de Norui de l'An 1640 - 05:30 / 11:00 - Départ de Metraith - D - F - S - T - Lieu : Plaine du Thalion - Vieille Route du Nord - Session N°74 du 31/08/2022

Au petit matin, vers cinq heures trente, les quatre compagnons quittent la maison des Wesmin, prennent la Voie Royale pour le Rath Anor pour remonter jusqu'à la porte Nord. Dehors, trois chariots ont été positionnés, gardés par six miliciens. Oërlis réalise les derniers préparatifs sur le quatrième chariot et la Compagnie de l'Aurore Ecarlate arrive avec le cinquième chariot.

Ils installent leur chariot en tête du convoi, Fánaviryan prend les rênes de leur chariot accompagné de Daëgon à ses côtés à l'affût. Puis celui des Hobbits de la Colline suit non loin de celui d'Astatur puis les deux derniers chariots à l'arrière avec les Hobbits du Parc. Les compagnons font la connaissance des six miliciens délégués à cette mission par Roldan.

Tirash va voir Oëngus qui est censé être leur chef pour l'organisation du convoi mais, rapidement, l'homme du sud se rend compte qu'il ne semble pas réellement endosser ce rôle et laisse les membres de la Compagnie gérer l'organisation. Il a été désigné par Roldan à ce poste mais a été surpris par ce choix du capitaine de la garde. Oëngus est accompagné de Gwledig, Roibin, Túdur, Dyfed et Elidyr. Tirash remarque que trois d'entre eux possèdent un arc : Roibin, Gwledig et Túdur.

Les compagnons sortent de leur chariot les 8 lances et les 6 épées courtes récupérées à la Maison de la Milice et vont, ainsi, les distribuer auprès des Hobbits. Pour la plupart, ils ne savent pas bien les manier mais Tirash estime qu'à la vue de toutes ces armes, il pourra, au moins, y avoir un effet intimidant face à d'éventuels brigands. Trois lanciers Hobbits s'installent dans chaque chariot ainsi qu'un Hobbit avec une épée courte ainsi que Perin qui choisit également une épée.

Tirash se place à l'arrière en compagnie de l'un des membres des miliciens. Toutes les deux heures, il est remplacé par Daëgon qui prend le relais. Selenia est installée dans le chariot en compagnie de Hobbits dont Marthur Touque, le dernier fils de Ferumbras Touque, le Thain de la Colline. Roibin et Oëngus vont s'installer dans le chariot de la Compagnie.

Ils arrivent à placer les différents hobbits dans les chariots avec des miliciens pour piloter en particulier Túdur qui semble à l'aise sur un chariot. Marthur Touque est invité dans le chariot de tête en compagnie de Selenia. Il est le fils du Thain de la Colline, le sixième de la fratrie, un jeune hobbit très calme, posé et avec une bonne assurance.

Les provisions ont été réparties sur les différents chariots en particulier le chariot d'Astatur qui est plus grand et avec moins de monde à bord. La place des trois Chaumine à bord du chariot d'Astatur semble être mal vu par les autres Hobbits qui mettent Tilio, Violette Elda de côté et passent peu de temps avec eux. Ils n'apprécient pas ce traitement de faveur. Fánaviryan profite des temps de pause pour, justement, venir discuter avec eux et passer du temps pour les soutenir en particulier avec Violette.

Vers six heures, le convoi se met en route sous quelques nuages avec, parfois, de beaux rayons du soleil qui viennent illuminer la plaine du Dol Tinereb que l'on appelle aussi la plaine ou steppe du Thalion. Jusqu'à la fin de matinée, ils observent quelques fermes avec des cultures, de la végétation qui va se réduire au fur et mesure pour ne plus être qu'une herbe haute sur toute la plaine. Parfois un ou deux arbres viennent rompre la monotonie du paysage.

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