La Taverne des Hobbits
Vous êtes ici : Accueil Jdr Chroniques d'Arda Session PNJ
PNJ Session

Roldan

Le 19 de Norui de l'An 1640 - 13:45 / 15:10 - Passage à la Milice - Lieu : Metraith - Milice - Session N°65 du 27/04/2022

Le 18 de Norui de l'An 1640 - 15:20 / 15:35 - Passage à la Milice - Lieu : Metraith - Milice - Session N°65 du 27/04/2022

Ils vont ensuite passer à la Maison des Miliciens. Roldan est présent mais est assez occupé. Il propose aux trois compagnons de passer demain en début d'après-midi. Il devrait avoir fini les tâches qu'il doit réaliser en urgence.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 13:40 / 14:15 - Récupération des Prisonniers - Lieu : Metraith - Villa des Frères de la Mort - Session N°60 du 09/03/2022

Daëgon accompagné de Roldan et de deux miliciens montent le chemin de la colline qui amène à la Villa des Frères de la Mort. En arrivant aux portes, les gardes ouvrent et laissent entrer les quatre visiteurs qui se dirigent vers la Villa. Roldan vient frapper à la porte principale. Quelques instants plus tard, un garde ouvre la porte, regarde attentivement les quatre hommes puis demande :
- "C'est pour quoi ?"
- "Le lieutenant Dent m'a convoqué." répond Daëgon.
- "D'accord."
- "Il faut que l'on se voit."

L'homme referme la porte. Daëgon et les trois hommes de la Milice tentent de s'abriter de la pluie puis deux minutes vont s'écouler avant que la porte s'ouvre de nouveau et le garde annonce :
- "Entrez !"

Daëgon entre dans le grand hall où se trouve plusieurs Frères de la Mort mais ni le lieutenant Ynn ni le sergent Sean ne sont présents. Puis l'un des gardes annonce à Roldan :
- "Tu connais le bureau de Dent..."
- "Oui, oui, bien sûr..." répond Roldan puis s'adresse aux deux miliciens : "Vous, vous restez là."

Roldan et Daëgon montent l'escalier et se dirigent directement vers le bureau du lieutenant Dent. Roldan frappe à la porte et une voix sèche annonce : "Entrez !"

Roldan ouvre la porte et entre suivi de Daëgon. Le lieutenant Dent est assis derrière son bureau et demande à Daëgon :
- "Vous êtes seul ?"
- "Oui, il s'est passé pas mal de choses. J'ai une de mes compagnons qui est blessée et deux autres qui sont complètement épuisés pour l'après-midi, je pense."
- "Vous aviez laissé un message à mes hommes pour m'indiquer un rendez-vous à midi devant le palais du Thalion."
- "Heu, oui, je suis complètement désolé... Ça ne doit pas être moi... Je pense que les plans ont complètement changés étant donné ce qui s'est passé cette nuit et l'état de mes compagnons. Moi, je n'étais pas au courant et je me suis réveillé après-midi de toute façon. Je n'aurais donc pas pu être au rendez-vous. Vous avez eu vent de ce qui s'est passé ?"
- "Vent que la garde du Thalion est venue vers minuit récupérer les prisonniers."
- "Oui."
- "Et puis, que deux heures plus tard, le gibet que l'on avait installé, a été détruit."
- "Ah oui, comment ça ??"
- "Hé bien, un chariot a foncé dans la structure du gibet et il s'est en partie écroulé."
- "Bon, de toute manière, les prisonniers étant été transférés..."
- "Oui, oui... Oui, oui... Vous n'avez pas d'éléments par rapport à ces faits ? De savoir ce qui s'est passé ?" demande le lieutenant Dent.
- "Par rapport au transfert des prisonniers ? Si, je sais pour quoi..."
- "Ah ?"
- "Bon ! Je vais être franc avec vous. Il y a des Frères de la Mort impliqués dans une sombre affaire. Je ne pense pas que vous en fassiez partie. J'ai confiance en vous et j'ai l'impression que vous êtes quelqu'un de droit. Nous avons enquêté, vous savez, sur cette affaire de marchand à la Maison d'Oget. Nous avons aussi enquêté sur cette histoire d'épée et de bouclier qui appartenaient à la famille Wesmin, et les brigands que nous avons arrêté et interrogé après coup, nous ont révélé que le fils Wesmin avait été attaqué par des Frères de la Mort dont le lieutenant Ynn et le sergent Sean."
- "D'accord !"
- "Le Magistrat va interroger un peu toutes ces personnes pour faire la lumière mais c'est, en gros, ce que l'on a détecté ici. Est-ce que vous sauriez où se trouvent le lieutenant Ynn et le sergent Sean ?"
- "Disons que depuis hier soir, nous n'avons pas de nouvelles du sergent Sean et du lieutenant Ynn ni de leurs hommes..." répond le lieutenant Dent.
- "D'accord. Nous, on s'est fait attaquer à la Boucle d'oreille en Mithril par le sergent Sean. Le lieutenant Ynn, je ne sais pas à quoi il ressemble. Donc, peut-être, qu'il était là mais peut-être pas... Je l'ai blessé mais il a pu s'enfuir et il a grièvement blessé Selenia que vous avez vu hier. Ils sont clairement dans une espèce de complot."
- Le lieutenant Dent bouillonne intérieurement et contient une colère suite aux propos de Daëgon.

De l'agitation se fait alors entendre au rez-de-chaussée. Daëgon entend plusieurs voix fortes. Le lieutenant Dent se lève aussitôt et demande au Capitaine :
- "Vous êtes venu nombreux ?"
- Le capitaine Roldan montre deux doigts de sa main droite.

Le lieutenant prend au sol le fourreau de son épée attachée à une ceinture qu'il passe à sa taille et ferme la boucle puis quitte son bureau. Daëgon et Roldan suivent le lieutenant Dent. En ouvrant la porte, les trois hommes entendent un brouhaha venant de l'étage du dessous avec, parfois, des cris et des insultes. En descendant l'escalier, Daëgon constate que la pièce principale du rez-de-chaussée a été investie par une dizaine de gardes du Thalion qui sont le bouclier et la lance au sol. Les Frères de la Mort s'opposent à cette intrusion et manifestent leur colère, semblent refuser de coopérer. Les gardes du Thalion sont en position défensive prêts à réagir en cas d'agression.

Le lieutenant Dent descend rapidement les escaliers et crie d'un ton autoritaire et puissant :
- "Qu'est-ce qui se passe ici ??"

Un silence se répand dans la pièce pendant quelques secondes. Un officier de la garde du Thalion, placé en arrière indique :
- "Nous venons arrêter le lieutenant Ynn et le sergent Sean !"
- Le lieutenant Dent vient à proximité des gardes du Thalion s'exposant aux lances et indique d'un ton très sec et martial : "Ni le lieutenant Ynn, ni le sergent Sean ne sont présents ici. Ils ont disparu depuis hier soir. Donc, je vous prierai de quitter ces lieux."

Un silence pesant s'installe, de nouveau. L'officier des gardes du Thalion indique :
- "Vous direz au capitaine Harran que dans une heure, il doit se rendre au palais du Thalion sous peine que l'on doive venir le chercher manu militari !"

Les Frères de la Mort présents de la pièce sont stupéfaits par les propos tenus et, aussitôt, les gardes du Thalion, d'un geste vif et rapide et bien synchronisés, tournent les talons, font claquer au sol, bottes, lances et boucliers d'un bruit sec et métallique puis quittent la Villa en cadence militaire.

Le lieutenant Dent se tourne vers Daëgon et le capitaine Roldan et leur dit :
- "Pour l'heure, j'ai des actions à réaliser. Je ne vous retiens pas plus longtemps."
- Le capitaine Roldan ne dit pas un mot, descend les escaliers, interpelle les deux miliciens qui s'étaient mis dans un coin de la pièce puis quitte également la Villa.
- "Auriez-vous une idée où Sean et Ynn auraient pu aller ?" demande Daëgon au lieutenant Dent.
- Le lieutenant Dent regarde Daëgon, il hausse les épaules et monte l'escalier d'un pas énergique.

Le capitaine Roldan, ses deux miliciens et Daëgon vont suivre les gardes du Thalion qui rejoignent la maison des Miliciens. Ils vont alors attendre l'arrivée du capitaine Roldan et indiquent :
- "Nous venons chercher les deux prisonniers mais nous attendons une autre escouade qui vient spécialement pour cette tâche. Nous, nous devions récupérer le sergent Sean et le lieutenant Ynn."
- "Vous savez Sean et Ynn sont en fuite." indique Daëgon.
- "Il semblerait bien..." répond l'officier du Thalion.

Quelques temps après, une escouade de six gardes du Thalion arrive. Ils sont conduits par le Capitaine Roldan à la Maison des Miliciens et récupèrent ainsi les deux prisonniers puis l'officier de la seconde escouade interpelle Daëgon en lui demandant :
- "Vous êtes Daëgon de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ?"
- "Tout à fait !"
- "Vous êtes attendu à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril."
- "D'accord. Très bien. Je vais y retourner et qui m'attend ?"
- "Une escouade du Thalion également."

Daëgon va voir le Capitaine Roldan et lui dit :
- "Merci, j'espère que tout ça va bien se terminer... Si vous voyez Ynn ou Sean, n'hésitez pas..."
- "Je n'y manquerai pas..." répond Roldan avec un grand sourire et ajoute : "Et vous serez le premier informé..."
- "Ouais, je me doute bien... Ça me ferait plaisir parce que Sean, j'ai failli le choper... Ça s'est joué à pas grand-chose..."
- "On va bien réussir à le retrouver ce salaud !!"

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 13:20 / 13:40 - Sollicitation de Roldan - Lieu : Metraith - Milice - Session N°60 du 09/03/2022

Daëgon sort du bureau, reprend les couloirs du Thalion pour sortir du palais. Les gardes, à l'entrée, lui rendent ses armes. Il traverse l'allée du Palais puis sort de l'enceinte du Thalion et se rend d'un pas alerte jusqu'à la Boucle d'oreille en Mithril. En arrivant dans la rue, Daëgon est interpelé par un milicien qui lui dit :
- "Excusez-moi, on peut vous parler ?"
- "Oui, bien sûr."
- "Peu de temps après que vous soyez parti, le lieutenant Dent, des Frères de la Mort, qui est passé. Il ne semblait pas très content."
- "Mais qu'est-ce qu'il a demandé ?"
- "Il souhaitait voir la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, à priori, il a indiqué qu'ils vous attendaient."
- "A la villa des Frères de la Mort ?"
- "Je m'excuse, je n'ai pas bien compris. A priori, vous aviez rendez-vous avec lui. On a frappé à plusieurs reprises aux portes des chambres mais ils n'ont pas ouvert."
- "Oui, ils sont complètement fatigués, ils ne peuvent pas répondre. L'un de vous peut m'accompagner à la Villa des Frères de la Mort ? Histoire que je ne sois pas seul, je ne le sens pas bien..."
- "Nous, on nous a demandé de rester ici. Le Capitaine Roldan est aussi passé ici."
- "D'accord."
- "Il souhaitait aussi vous voir. On lui a dit que vous étiez au Thalion."
- "Ah oui, c'est très bien. Je vais aller voir le Capitaine Roldan et on ira voir le lieutenant Dent ensemble, peut-être."
- "Et puis, on a vu aussi quelques Frères de la Mort qui sont passés dans le coin et puis on a vu pas mal de passage. On a vu rôder un certain nombre de dunéens, ils n'ont jamais approché de l'établissement mais restaient à distance et observaient. On préférait vous le signaler."
- "Oui, merci, c'est bien de le savoir."
- "Un jeune mendiant est venu rôder dans le coin aussi. On l'a chassé et, du coup, il n'est pas revenu. Et, c'est pareil, quelques jeunes hobbits sont passés mais quand ils nous ont vu, ils sont aussitôt repartis."
- "On commence à intéresser beaucoup de monde..."
- "Je ne sais pas si c'était que vous pour vous mais, en tout cas, ils sont passés par ici."

Avant de partir, Daëgon entre dans la chambre de Fànaviryan et constate qu'elle dort profondément. Aucun signe ne semble inquiétant dans son attitude. Puis il se rend dans l'autre chambre où Selenia et Tirash dorment également. Rassuré, Daëgon quitte l'auberge et se dirige vers le nord en direction de la maison de la Milice. Il marche dans les rues de Metraith avec la pluie qui reprend de la vigueur et va s'intensifier en ce début d'après-midi. En arrivant sur la place des marchands, il remarque la présence de quelques colporteurs affrontant la pluie mais également quelques mendiants s'abritant sous quelques planches de bois. Daëgon s'arrête, observe essayant de repérer la présence de Hrefn mais le jeune homme ne semble pas être là.

Daëgon reprend son chemin vers l'ouest et passe non loin du gibet qui est, en partie, détruit. Les Frères de la Mort ne sont plus présents autour. Lorsqu'il arrive devant la Maison de la Milice, les deux gardes saluent Daëgon et le laissent entrer sans poser de questions. En arrivant dans le couloir, il croise un milicien qui le reconnait et qui lui dit :
- "Ah ! Excusez-nous, on va réveiller le Capitaine."
- "Ah, merci !" répond Daëgon.
- "Il était debout ce matin mais, après le repas, il a eu un petit coup de fatigue."
- "Oui, la nuit a été plutôt mouvementée..."
- "Nous, on était de jour, on a dormi cette nuit mais il nous a fait un résumé de tout ce qui s'est passé cette nuit."

Le milicien amène Daëgon dans le bureau du Capitaine et attend cinq minutes avant que Roldan arrive, pas bien réveillé et se grattant sur tout le corps. Daëgon lui dit alors :
- "Désolé, je vous réveille."
- "Non, non, mais bon, je n'allais pas non plus passer toute l'après-midi à dormir. On verra ça plus tard."
- "Oui ! Je suis un peu d'accord avec vous ! Mes deux compagnons n'arrivent pas à se lever."
- "Ah !"
- "Donc, je viens vous voir parce qu'on m'a dit que vous m'attendiez ? Et j'ai aussi le lieutenant Dent à aller voir et j'aimerais bien que l'on y aille ensemble."
- "Hum, hum... Oui, oui... Pour ce qui est de Vörterix et de Théla, ils sont toujours dans nos sous-sols."
- "Les gardes du Thalion ne sont pas passés les chercher ?" demande Daëgon.
- "Non... Pourquoi ils auraient dû ?"
- "J'ai vu le Magistrat et il compte ramener les prisonniers au Thalion."
- "D'accord. Très bien, ça vous semble une bonne idée ?" demande le Capitaine Roldan.
- "Je pense, oui. Il cherche à interroger pour faire la lumière sur toute cette histoire. A moins que vous disiez que le Magistrat n'est pas digne de confiance."
- "Non, non..."
- "Je ne vois pas de raison de m'inquiéter de ça."
- "Non, à priori, je n'ai pas de raison particulière de m'inquiéter de cela. Donc il va passer récupérer. Je vais avertir mes hommes qu'ils vont passer tout à l'heure."
- "Et vous vouliez me voir pour quoi ?"
- "Hé bien, c'était pour faire le point. Nous avons les deux prisonniers ici et de savoir ce que l'on en faisait, si vous souhaitez les interroger ou autre."
- "Disons qu'on les a déjà interrogés donc c'est bon."
- "Et comment ça s'est passé chez Reoluin ?" demande le Capitaine.
- "Hé bien, écoutez, on l'a capturé et a trouvé des preuves assez incriminantes sur sa position. Il semblerait que ça soit un espion d'Angmar."
- Le Capitaine tape du poing sur la table et crie : "Ah bah bon dieu !!"
- "Bah ouais... ça nous a fait bizarre aussi. On a trouvé un coffret chez lui dans la langue noire donc ça semblerait être ça. Je pense que le Magistrat va le questionner plus en détail là-dessus."
- "Et le Magistrat est au courant de cela ?"
- "Oui bien sûr, j'ai fait mon rapport ce midi."
- "Très bien !"
- "C'est pour ça qu'il va venir chercher aussi les deux prisonniers. Je pense qu'il va essayer de vérifier tout ce qu'on a pu lui rapporter."
- "Ouais, ouais, bon ben très bien !! Je préfère, à ce moment-là, qu'ils soient entre les mains. Nous ne sommes pas censés garder ce genre de prisonniers surtout que si les Frères de la Mort apprennent que nous avons l'un des leurs dans nos geôles, ça va vite dégénérer."
- "Ça risque de poser les problèmes, oui. Je me doute bien. Je vous remercie de les avoir gardés pour la nuit au moins."
- "J'ai prévenu ce qui ont amené Théla de garder silence et donc tous les autres hommes savent juste qu'il y a Vörterix mais ne connaissent pas l'identité de l'autre prisonnier. On espère que ça ne dégénère pas. Donc si les gardes du Thalion viennent prochainement, c'est tant mieux ! Ça fera ça en moins parce que, depuis ce matin, les Frères de la Mort ont l'air d'être assez tendus..."
- "J'imagine... Je vous préviens, je dois aller voir le lieutenant Dent mais je ne sais pas ce qu'est devenu le lieutenant Ynn et le sergent Sean."
- "Ils n'étaient pas chez Reoluin ?"
- "Ben non... On ne les a pas vu. Reoluin était tout seul. Donc, soit ils sont partis soit ils sont chez les Frères de la Mort. C'est pour ça que je vous demande de venir avec moi et si possible avec une petite garde au cas où ces personnes-là se soient réfugiées chez les Frères de la Mort. J'ai confiance dans le lieutenant Dent mais franchement, si les autres sont là, ça risque d'être très compliqué."
- "On va y aller avec deux miliciens. Je vais prévenir les autres que l'on monte à la Villa afin qu'ils aient un œil sur la colline et que s'il se passe quoi que ce soit, on puisse être soutenu rapidement. Bon, allons-y ! Vous nous apprenez chaque jour un sacré lot !! Bon dieu !!"
- "C'est clair !! J'espère que ça va se calmer un petit peu afin que l'on puisse se reposer..."
- "Oui, vous avez l'air encore un peu fatigué mon cher Daëgon..."
- "J'ai eu une nuit courte, ça s'est sûr !"

Le capitaine Roldan quitte son bureau, va réunir ses hommes et leur dire :
- "Les gardes du Thalion vont passer récupérer les prisonniers de cette nuit. Vous déballez le tapis rouge ! Vous ne faites pas les cons ! Vous ne posez aucun problème ! Vous me nettoyez tout ça ! Vous me nettoyez le couloir !! Et vous déroulez le tapis rouge pour les gardes du Thalion. Et tiens vous deux, vous venez avec moi, on monte chez nos "copains" des Frères de la Mort." annonce Roldan avec un certain entrain puis il retourne voir Daëgon et lui dit : "Bon, suivez-moi, Daëgon, on va allez voir nos chers camarades..."
- "D'accord."

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 04:45 / 05:00 - Préparatifs pour aller chez Reoluin - Lieu : Metraith - Maison des Plaisirs - Session N°56 du 02/02/2022

Roldan se lève accompagner d'Oget. Ils se dirigent vers l'arrière de la maison, descendent les escaliers vers le sous-sol et remontent deux minutes plus tard avec Vörterix, les mains attachées dans le dos par des menottes. Roldan demande à ses deux miliciens d'aller récupérer Théla. Puis le capitaine accompagné de ses deux miliciens et de deux prisonniers sortent de la maison d'Oget. Roldan lance un dernier signe de la main avant de refermer la porte et de rejoindre les autres miliciens stationnés dehors. Les compagnons l'entendent dire : - "On va vérifier à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril que tout se passe bien puis on remonte ensuite à la maison !"

Après avoir remercié Roldan, Oget revient s'assoir sur le grand canapé. Il reprend sa coupe de Vespéral, en boit une gorgée et regarde les trois compagnons. Après une minute de silence, Oget prend la parole : - "Est-ce que ma proposition de capturer Reoluin vous conviendrait ?" - "Quand vous dites que vous voulez sa tête ? Vous voulez qu'il paye mais vous ne voulez pas nécessairement qu'il meure de façon violente et sans procès ?" demande Tirash. - "Hum... Non, évidemment. Je sais aussi que vous avez vos propres objectifs au travers de la capture de Reoluin. Nous avons notre ami commun, Astatur qu'il faut sortir de prison. Sans doute que Reoluin aurait des choses à dire par rapport à lui. Même si, aujourd'hui, il y a des choses que je ne comprends pas sur l'implication de Reoluin vis-à-vis d'Astatur. Peut-être que vous, vous en savez plus. Sachez qu'en tout cas, s'il est réellement, comme a pu l'indiquer Vörterix, le commanditaire de l'assassinat d'Aghna, je souhaite qu'il paye par rapport à cela." - "Nous aussi..." répond Tirash. - Djiska sourit. - "Effectivement, Maître Oget, nous avons cet intérêt là mais aussi, nous avons un double intérêt par rapport à votre convive que nous avons pu croiser ce soir et qui aimerait aussi, je pense, avoir vengeance pour l'élimination d'un ami qui lui était fort cher et nous aurons, de ce fait, beaucoup de questions à lui poser et j'ai cru comprendre, par Tirash, que vous aviez manière d'avoir les réponses." - Djiska sourit. - "On convient que je vous engage pour récupérer Reoluin ?" - "Oui ! C'est une bonne protection pour nous administrativement parlant." réagit - "Et sans compter que pour la réussite de cette mission, votre proposition de nous adjoindre Djiska serait fort louable." annonce Fànaviryan. - "Je ne pense pas que Djiska soit opposé à cela..." - Djiska sourit largement. - "Vous m'excusez." indique Oget en se levant de son fauteuil.

Il quitte alors la pièce pendant quelques minutes. Fànaviryan prend alors la parole : - "Mes amis, je pense que nous avons un coup à jouer avec la discrétion de Tirash pour pénétrer dans la maison de Reoluin. Avec Djiska, nous pourrions facilement lui faire la courte échelle pour l'amener à accéder à un premier étage afin qu'il nous ouvre après la porte après avoir repéré les lieux. Qu'en penses-tu Tirash ?" - "Ça me semble possible. C'est une grande maison en pierre sur deux étages qui se trouve sur le Rath Anor" répond Djiska. - "Et dis-moi, Djiska, c'est une manufacture au rez-de-chaussée comme on peut se l'imaginer plus qu'un magasin ?" demande Fànaviryan. - "Non, les ouvriers sont au premier étage." répond Djiska. - "Hum, hum, au premier étage... C'est bien, ça peut donner sur un atelier où Tirash ne risque pas de croiser du monde en pointant le bout de son nez." propose Fànaviryan. - "Donc le plan, ça serait d'y aller, d'essayer d'ouvrir la porte pour que l'on puisse entrer tous là-dedans et puis de choper Reoluin, le sortir de là, peut-être, pour le transporter ailleurs, non ? Ou on essaye de l'interroger sur place ?" demande Tirash. - "On vient l'interroger chez Oget." répond Fànaviryan. - "Ouais mais j'imagine que pour le transporter, ça ne va pas être simple surtout si on croise des Frères de la Mort. Et puis, il y aura, sans doute, d'autres personnes dans cette maison." indique Tirash. - "Justement, pour l'interroger s'il y a d'autres personnes, ça ne va pas être simple." analyse Daëgon. - "Ouais mais il faudrait, peut-être, que l'on prévoit un moyen de transport, type sac, charrette... Je ne sais pas trop ce genre de choses, non ? Est-ce que l'on ne pourrait pas prendre notre chariot en passant à la boucle d'oreille ?" interroge Tirash. - "On peut le trainer..." propose Djiska. - "Ouais mais si on croise des gardes et qu'il se manifeste parce qu'il est convaincu d'avoir l'appui des Frères de la Mort. Et, effectivement, il l'a. Après, on peut aussi passer par derrière. On n'est pas obligé de passer par la rue, traverser pour arriver jusqu'à la maison de la guérisseuse pour essayer de revenir plus discrètement jusqu'à chez Oget. Djiska, tu en penses quoi ? Ça te semble gérable de revenir sans passer par la rue." demande Tirash. - "Ça ne va pas être très pratique de traverser tous ces jardins... Je pense que l'on se fera moins remarquer dans la rue qu'à sauter par-dessus des palissades ou des murets de jardin." indique Djiska. - "Bon, on peut, peut-être, y aller et voir sur le Rath Anor ce que ça donne..." propose Tirash. - "Ouais !!" réagit Daëgon. - "Et puis, si on croise vingt-cinq Frères de la Mort, on se dira que ce n'est pas une bonne idée..."

Oget revient alors dans la pièce principale avec des pièces à la main. Il pose alors sur la table dix écus d'or et ajoute : - "J'espère que cette avance sur votre salaire vous paraitra suffisante." - "C'est parfait Maître Oget !" répond Tirash. - "Est-ce que vous avez réfléchi un peu à la façon dont vous alliez procéder ?" demande Oget. - "On pensait aller voir sur le chemin si on pouvait revenir par la rue sans trop se faire repérer." indique Daëgon. - "Vous n'auriez pas une charrette à bras ou quelque chose comme ça dans votre établissement ?" demande Tirash. - "Non, l'une des roues de notre charrette est cassée." lui répond Oget. - "Pensez-vous qu'à cette heure-ci, il y a beaucoup de patrouilles en ville ?" demande Daëgon. - Oget réfléchit quelques instants puis indique : "Difficile à dire..." - "Il suffit d'une..." annonce Tirash. - "Oui, bien sûr..." réagit Daëgon. - "On pourrait faire un petit détour par la Boucle d'oreille. Eventuellement, il y en a deux qui vont avant observer les lieux sur place et deux qui vont chercher la charrette à bras et on se retrouve là-bas et puis, on agit à ce moment-là." propose Tirash. - "Ouais, on peut faire ça." répond Daëgon. - "Personnellement, Tirash, j'aurais été plus pour le gain à aller directement tous les quatre et récupérer la charrette à bras si on en a besoin par la suite une fois que l'on aura sécurisé les lieux, histoire d'être vraiment sûr de pouvoir intercepter le lieutenant et le sergent tant qu'ils sont là-bas avant qu'ils rebougent. On trouvera, sans doute, là-bas, quelque chose à le transporter." propose Fànaviryan. - "Ça, c'est assez judicieux ! Effectivement..." répond Tirash. - "Je serais d'avis qu'on y aille maintenant ! Donc Maître Oget, nous étions plutôt partis sur l'optique de s'adjoindre les qualités de Tirash pour pénétrer dans la demeure sans se faire repérer, nous ouvrir et les prendre par surprise. Si cas échéant, Tirash se fait repérer, tu briseras une fenêtre qui nous donnera le signal d'alarme qui indique qu'il faut te venir en aide." indique Fànaviryan. - "Moi, ça me semble bien !" réagit Tirash. - "Ça me va aussi !" ajoute Daëgon. - "Maître Oget, est-ce que vous auriez dans votre établissement pour vos clients, des préparations un peu stimulantes parce que la fatigue commence à se faire sentir, histoire de nous donner un petit regain d'énergie pour quelques heures, sans risque bien sûr." demande Tirash. - "Oui, je devrais pouvoir vous trouver de quoi vous stimuler. L'usage est tout autre mais si vous voulez avoir un coup de jus là, maintenant, tout de suite, je peux vous trouver ça. Par contre, sachez que, deux, trois heures après, vous allez avoir un retour somnolent." indique Oget. - "On va, peut-être, éviter ça... L'adrénaline va suffire." réagit Tirash. - "On aura réglé ça Tirash !" lance Fànaviryan. - "Allez, on y va !" annonce Tirash. - "Personne n'en veut ??" demande Oget. - "Oh ben si !!" réagit Fànaviryan. - "Non, moi, ça va aller." annonce Daëgon. - Djiska fronce les sourcils. - "Allez, je vais en prendre un petit peu. Je me sens un coup de fatigue... Il n'y a pas de risque d'euphorisation, de perte des repères, d'altération des sens, ce genre de choses ?" demande Tirash. - "Non, non, ne vous inquiétez pas." répond Oget et tend plusieurs petites boulettes grises. Tirash et Fànaviryan prennent l'une d'entre elles et l'avalent. Ils retrouvent un goût épicé dans la bouche puis rapidement sentent une vague de chaleur envahir le corps puis ne ressentent plus du tout la fatigue avec une vive réaction de forme...

Tirash va alors prendre dans une coupe de fruits, située sur l'une des tables basses, deux pêches et une poignée de fraises. Il tend une pêche et quelques fraises à Fànaviryan qui répond : - "Merci l'ami !! Allons-y" lance-t-elle avec une vive énergie. - "Allez hop, on y va !!" lance également Tirash lui aussi.

Djiska prend également une pêche avant de quitter la pièce, prend sa masse et quitte avec Fànaviryan et Tirash devant la maison d'Oget. Daëgon ferme la marche, l'arc à la main. Dans le jardin, devant la maison, Fànaviryan lance : - "Djiska, tu essayeras d'éviter d'assommer avec ce genre d'outils Reoluin." - "Je vais l'assommer avec quoi ??" répond Djiska. - "Avec tes points, ils font deux fois ma tête."

Djiska met alors sa main sur la tête de l'Elfe.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 04:25 / 04:45 - Echanges chez Oget - Lieu : Metraith - Maison des Plaisirs - Session N°55 du 12/01/2022

Elga va ouvrir la porte de la Maison d'Oget en effectuant un beau sourire aux compagnons. Ils observent alors Oget assis dans un canapé en face de l'entrée. Il est habillé d'une tenue légère noire mais pas sa tenue habituelle plus luxueuse. Il est transpirant et un verre de Vespéral, un vin pétillant à la main. Oget annonce alors :
- "Ah ! Mais je vous en prie, asseyez-vous !!"

En entrant, Tirash passe la main sur l'épaule d'Elga et lui murmure :
- "Comment ça s'est passé ici ?"
- "L'ambiance est étrange. Il s'est passé des choses en bas. Je n'en sais pas beaucoup plus..."
- "En bas, dans la pièce capitonnée ?"
- "Oui..."
- "Et Réfu ?"
- "Je ne sais pas où il est..."
- "D'accord."

Roldan demande à ses hommes de rester à l'extérieur sauf aux deux hommes qui accompagnent Théla puis Roldan vient s'installer en face d'Oget dans un canapé. Oget réagit :
- "Oh ! Capitaine Roldan !! On ne voit plus trop ces derniers temps..." puis Oget salue les trois compagnons et leur dit : "Mais je vous en prie, installez-vous ! Selenia n'est pas avec vous ?"
- "Elle a pris un mauvais coup..." répond Tirash.
- "Ah... Alors, qu'est-ce qui s'est passé là-bas ?" demande Oget.
- "Nous étions à la Boucle d'oreille en Mithril et on s'est fait agresser par des Frères de la Mort dont le sergent Sean et Selenia a pris un mauvais coup..." répond Daëgon.
- "Ah..."
- "Alors que neutralisions deux des sbires du sergent Sean, nous en amenons un troisième qui pourra apporter un témoignage de certains faits." indique Fànaviryan.
- "Amenez-le là-bas, on va l'enfermer à clef." demande Oget aux deux miliciens qui surveillent Théla. Oget se lève, pose son verre sur une table basse et dit à Elga : "Va chercher la bouteille et des verres pour ces messieurs, dames." puis se dirige dans un couloir et ouvre une porte : "Mettez-le à l'intérieur ! Il n'y a aucun risque qu'il puisse s'échapper."

Roldan se lève et va observer la pièce où Oget veut enfermer Théla. Puis Roldan ordonne : "Vous restez là vous !"

Roldan et Oget reviennent dans le grand hall et se rassoient tout en échangeant quelques paroles sur la soirée qui se déroule. Oget propose aux trois compagnons de s'assoir. Elga vient servir du Vespéral aux trois compagnons et au capitaine. Tirash refuse en indiquant : "Pas pour moi !"

Puis Oget demande à Elga d'un signe de la main de monter à l'étage. La femme s'exécute et quitte ainsi le grand hall. Elle a un dernier regard vers Tirash avant de monter l'escalier. Oget attend qu'Elga ait monté la discussion pour reprendre la discussion et annonce en levant son verre :
- "Messieurs, dames, à votre santé ! Et à la santé de votre compagne en espérant qu'elle puisse s'en tirer rapidement. Si je peux faire quoi que ce soit par rapport à ça, n'hésitez pas."
- "Qu'est-ce que nous fêtons ?" demande Tirash.
- "Des informations. Je crois que j'en sais un peu plus sur ce qui a malheureusement amené l'odieux assassinat de cette chère Aghna. Ce que vous aviez comme informations, étaient exactes, c'est bien ce Vörterix, c'est bien lui qui est venu assassiner cette malheureuse femme tout ça pour faire en sorte qu'Astatur soit désigné coupable. Et, à priori, c'est là."
- "Je comprends que vous soyez ennuyé d'avoir fait rentrer le serpent dans votre maison..." annonce Fànaviryan.
- "C'est exactement ça ma chère... Mais, je ne vous ai encore rien dit..." réagit Oget.
- "L'intuition elfique... L'homme que nous venons de vous amener, nous a avoué que Ynn, Sean et Vörterix devaient se retrouver chez lui." indique Fànaviryan. - "D'accord."
- "Et il se trouve que, malheureusement, quand il m'a passé la robe tout à l'heure, il m'a fait quelques points et il m'a piqué fortement à la chair ce que je trouvais étonnant pour un homme de son talent. Ayant le cuir dur, j'ai laissé passer et je crois qu'il va falloir que je fasse vérifier par un soigneur très rapidement cette petite piqure. Il semble y avoir beaucoup de poisons en cette ville."
- Oget se lève aussitôt et dit : "Mais, montrez-nous ça !! Vous ne pouvez pas rester avec cette blessure."

L'Elfe se met à genou contre le canapé et dénude son épaule. Tirash et Oget viennent observer l'épaule et ne voit aucune trace. Oget finit par dire :
- "Je ne vois rien. Il n'y a pas de traces." Oget va chercher une lanterne pour avoir une plus grande luminosité mais ne voit rien de plus. "Je vois un léger point mais je ne vois rien de plus... Il ne semble pas y avoir d'alvéole, de couleurs particulières. S'il a utilisé un poison, ça aurait dû se voir et vous auriez dû le sentir parce que là, ça fait quand même quelques heures."
- "Effectivement... Je tenais quand même à vérifier. Je suis prise, maintenant de paranoïa."
- Oget retourne à sa place et reprend ses propos : "Bon, donc Vörterix s'est mis à table." Il se tourne vers Tirash : "je tiens ma parole, il est toujours vivant. J'ai tenu ma parole. Si vous souhaitez en faire quoi que ce soit, mais, par contre, je veux retrouver ce fils de pute qui a ordonné l'assassinat de cette chère Aghna. Il a donc assassiné Aghna et, mon cher Tirash, si vous n'étiez point présent, Elga et Zenda devaient également y passer. Il avait pour ordre de venir exécuter Elga et Zenda puis de retourner chez Reoluin."
- "Il vous a donné les motivations de l'élimination de ces cibles ?" demande Fànaviryan.
- "Il n'en avait pas connaissance et il ne mentait pas..." indique Oget avec un certain cynisme puis ajoute : "Qu'est-ce que vous envisagez-vous de votre côté ?"
- "Cet homme-là a l'air intouchable mais nous avons nos propres relais à moins que nous intervenions Messieurs, plus brusquement, Daëgon, Tirash si nous sommes engagés par quelqu'un." suggère Fànaviryan.
- "Moi, je peux vous engager !" répond Oget.
- "C'est ce que je me disais... Donc, dans les termes de cette ville, vous nous engagez pour vous ramener Sean et Ynn."
- "Moi, ces deux-là, ils ne m'intéressent pas..."
- "C'est bien ce que je pensais..."
- "Moi, ce que je veux, c'est la tête de Reoluin !!" annonce Oget.
- "Là, Maître Oget, je vous arrête tout de suite ! La tête de... La tête de... Enfin, pour Maître Reoluin, vous ne pouvez pas y toucher comme ça..." réagit le Capitaine.
- "Disons que, Capitaine, peut-être que vous ne sauriez rien jusqu'à demain midi..." propose Fànaviryan.
- "Disons que je peux repartir avec mes hommes et quelques prisonniers." propose Roldan.
- "Reoluin est-il déjà venu fréquenter votre établissement ?" demande Tirash à Oget.
- "Heu... Oui, ça lui arrive..." répond Oget.
- "Et, est-ce qu'il aurait des choses inavouables qui pourraient permettre de le faire chanter plus ou moins, en tout cas de le mettre en difficulté ? Même si je comprends bien que votre conscience professionnelle vous empêche d'en parler..." demande Tirash.
- "Vu les informations que j'ai, commandité un assassinat est largement bien supérieur à tout ce que je pourrais vous livrer comme informations que je peux avoir sur Reoluin ici." répond Oget.
- "Disons que c'est toujours ça de pris pour pouvoir le déstabiliser à un moment, peut-être, ou quelque chose comme ça." ajoute Tirash.
- "Capitaine, par contre, vous êtes en conscience que votre témoignage sera important pour incriminer le lieutenant Ynn et le sergent Sean." demande Fànaviryan.
- "Mais bien sûr !! Vous pouvez compter sur moi." annonce Roldan.
- "Hum... Hum... Je me doutais."
- "Donc, est-ce que vous souhaitez que j'amène en lieu sûr ce fameux Vörterix et cet infâme Théla." demande Roldan.
- "L'infâme Théla, n'oubliez qu'il est votre témoin principal sur le fait qu'ils aient bien confié qu'ils aient assassiné Cinniath Wesmin." précise Fànaviryan.
- "J'en prends note."
- "Et que cela nous permettra d'avoir l'excuse peut-être de leur passer dessus pour attraper leur commanditaire." ajoute Fànaviryan.
- Le Capitaine se lève et annonce : "Dans ce cas, je vais récupérer ces deux prisonniers et je ne souhaite pas en savoir plus de ce que vous allez faire par la suite."
- "Est-ce que l'on est tous d'accord pour la proposition de Fana ? Parce qu'en fait, on se retrouve à trois et parce que ce n'est pas très nombreux, trois. Et la maisonnée d'un seigneur influent, donc, probablement des domestiques, peut-être, un ou deux gardes. Je ne sais pas quels sont les us et coutumes de cette famille." demande Tirash.
- "Pas à ma connaissance et Djiska peut vous accompagner..." répond Oget.
- "Oui, Djiska serait le bienvenu !" répond Tirash.
- "Oh parce que je crois qu'il faut nous motiver Maître !" réagit Fànaviryan.
- "Et donc, nous sommes sous contrat et donc protégés par la loi, c'est bien cela d'une certaine manière, Roldan ?" demande Tirash.
- Le capitaine qui s'est levé et s'est éloigné, se retourne et dit : "D'une certaine manière, vous êtes protégés."
- "Oui, après, si une personne influente s'en mêle, ça peut se compliquer." analyse Tirash.
- "Notre amie, Selenia, a encore en sa possession, un laisser-passer pour aller voir le Magistrat pour l'informer dès que nous aurons des éléments." indique Fànaviryan.
- "Je peux m'en charger également si vous le souhaitez." indique Roldan.
- "Peut-être qu'il serait bon que nous convenions d'une heure à laquelle demain matin, sans nouvelles de nous, vous allez informer le Magistrat Harge." indique Tirash.
- "Un peu après le lever du soleil pour que je puisse dormir quelques heures, j'irai voir le Magistrat quoi qu'il arrive et si vous avez la moindre information, n'hésitez pas à passer à la Maison de la Milice." informe Roldan.
- "Bien !" répond Tirash.
- "Ça vous va ainsi ?" demande Roldan.
- "Il faut que l'on soit trois à décider." annonce Fànaviryan.
- "Ça me va !" répond Daëgon.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:50 / 04:10 - Dernier Interrogatoire de Thela - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°55 du 12/01/2022

Pendant ce temps, Tirash entre dans la chambre à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril et y voit Selenia allongée sur le lit. Voyant qu'elle est éveillée, il lui demande :
- "Alors, comment vas-tu ?"
- "Ah... Ah, c'est toi... Comment, ça... aïe... J'ai mal et vous ?"
- "Pour nous, ça va."
- "Ils sont tous morts les autres ?"
- "Non, Sean a réussi à s'échapper et on en a capturé un qui est dans la pièce d'à côté sous bonne garde. Roldan est là." - "Oui, je l'ai vu !"
- "Ah, d'accord..." Tirash va alors rapidement lui faire un résumé des évènements qui se sont déroulés depuis qu'elle est blessée puis il conclut par : "Fana et Daëgon ont dû partir tenter d'intercepter Sean avant la Villa des Frères de la Mort."
- "D'accord."
- "Et, ensuite, j'irai interroger Théla !"

Lorsque Tirash est dehors, Roldan s'approche de lui, lui tape sur l'épaule et lui dit :
- "Ne vous inquiétez pas, elle va s'en sortir..."
- "Merci, elle est costaud !"
- "Elle a l'air !"
- "J'aurais besoin que nous demandions à Théla de savoir s'il devait retrouver Vörterix plus tard, vous m'accompagnez ?" demande Tirash.
- "Allez-y, je préfère attendre mes hommes qui doivent revenir d'ici peu."
- "Vous m'autorisez à faire preuve de persuasion ?"
- "Allez-y !" répond Roldan avec un petit sourire.

Tirash entre alors dans l'autre chambre. Théla est toujours assis sur le lit. Deux miliciens sont assis, l'un à l'entrée et l'autre près de la fenêtre dans le fond de la chambre. Tirash fait le tour du lit et vient se positionner dans le dos de Théla. Dans un premier temps, Théla le suit du regard puis va finir par regarder devant lui. Tirash sort alors doucement sa dague puis se jette sur le lit et prend Théla par derrière en mettant sa lame autour du cou. Tirash lui dit alors à l'oreille :
- "Ecoute, j'ai déjà tranché une gorge cette nuit alors, maintenant, il va falloir que tu parles ! On a besoin de savoir, tout de suite, s'il y avait quelque chose qui était prévu après nous avoir assassiné ou arrêté."

Les deux gardes sont surpris, s'apprêtaient à intervenir mais voyant que Tirash n'est pas allé jusqu'au bout de son action et pose des questions, ils s'arrêtent et observent la scène.

Tirash a bien placé sa dague au niveau de la gorge de Théla qui sent le fil de la lame sur sa peau. L'homme dit alors :
- "Heu... Je suivais les ordres du sergent. Nous devions retrouver le lieutenant Ynn..."
- "Où ça ???" demande Tirash sur un ton autoritaire.
- "Chez Reoluin."
- "C'est qui ??"
- "C'est un tisserand, il habite en ville."
- "Très bien, tu as de la chance." répond Tirash en retirant sa lame, en reculant et en sortant de la chambre et en ajoutant : "Je reviendrai..."

L'homme se frotte le cou et le garde à l'entrée de la chambre fait un signe de tête à Tirash approuvant son geste.

Le Capitaine Roldan est dehors à attendre ses hommes. Tirash arrive à sa hauteur et lui dit :
- "Capitaine, ils doivent se retrouver Sean et Ynn chez un tisserand du nom de Reoluin, ça vous dit quelque chose ?"
- "Reoluin ??" répond le Capitaine avec une certaine surprise.
- "Oui."
- "Vous êtes sûr ?"
- "C'est ce que vient de me dire Théla sous l'influence de ma dague. Il avait l'air sincère."
- "Ah... C'est..."
- "C'est qui ce Reoluin ?" demande Tirash.
- "Un maître, un des plus grands tisserands de la ville."
- "Il est fortuné ?"
- "Oui plutôt et il est aussi le représentant des artisans et commerçants auprès du Seigneur Hallas."
- "Il est impliqué dans les luttes de pouvoir ?"
- "Disons qu'il est de fait conseillé du seigneur au titre des commerçants et artisans de la ville."
- "Ça, c'est son rôle officiel. Est-ce qu'officieusement, il pourrait être impliqué dans autre chose ?"
- "Pas à ma connaissance. C'est un notable et quelqu'un de respectable en ville. J'ai du mal à le croire. Ça va être compliqué d'intervenir comme ça auprès de Maître Reoluin..."
- "J'imagine bien..."
- "Ah !! Vous voilà enfin !! Vous en avez mis du temps..." annonce Roldan en voyant arriver neuf miliciens qui arrivent dans la rue.
- "Excusez-nous ! On a croisé dans la rue deux grands gaillards qui couraient qui montaient la villa." indique Ermano.
- "C'était une Elfe..." lui murmure un autre milicien.
- "Oui, il y en avait un, c'était un Elfe !!"
- "Qu'est-ce qu'ils leur arrivaient ?" demande Tirash.
- "Je ne sais pas trop... Ils couraient vers la Villa et ils nous ont demandé si on avait vu le sergent Sean. Apparemment, ils avaient l'air pressé."
- "D'accord ! Et vous le n'aviez pas croisé ?" demande Tirash.
- "Qui ?"
- "Le sergent Sean ?"
- "Ah non !! On ne l'a pas croisé... Enfin, cet après-midi." précise Ermano.

Le Capitaine Roldan va placer ses hommes, d'une manière efficace, dans la rue et tout autour de l'auberge. Deux gardes vont venir s'installer dans la chambre de Selenia puis va revenir voir Tirash qui lui dit :
- "Ecoutez, je ne sais pas ce que vont faire Fànaviryan et Daëgon mais je pense que ça serait pas mal que l'on aille s'assurer que Vörterix reste en vie et que l'on emmène Théla avec nous. Il faudrait, peut-être, laisser quelques hommes, à votre convenance, pour protéger Selenia au cas où Sean reviendrait."
- "D'accord."
- "Et transmettre, par la même occasion, à Fana et Daëgon, notre destination. Si ça vous convient, bien sûr."
- "D'accord. On peut faire ainsi..."

Roldan va aller voir ses hommes pour leur donner des ordres, des directives et demande à sept de ses hommes de l'accompagner. Tirash, avant de partir, va aller dans la chambre de Selenia et lui dire :
- "Nous partons voir Vörterix à la Maison d'Oget."
- "Ça va ? Tu es tout seul."
- "Oui, on devrait se retrouver. Tu as soif ? Elle veille bien sur toi ?"
- "Oui."
- "Bien ! Ecoute, je vais rejoindre Roldan." indique Tirash en repartant par le couloir. Il croise Katelinn et lui demande d'apporter de l'eau à Selenia.

Tirash rejoint ensuite Roldan, ses hommes et Théla, entouré par deux miliciens. Ils quittent l'auberge et se dirigent vers la Maison d'Oget.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:50 / 04:20 - Poursuite des Recherches - Lieu : Metraith - Rues - Session N°55 du 12/01/2022

Les trois compagnons se mettent à courir pour rejoindre rapidement l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril. Avec la fatigue, les compagnons ne vont pas, toutefois, à vive allure. Ils ont besoin de reprendre leur souffle.

En arrivant à l'auberge, ils aperçoivent Roldan les bras croisés devant l'entrée de la chambre où Selenia se repose. Il lève les bras en voyant les trois compagnons et leur demande lorsqu'ils arrivent à proximité :
- "Alors des nouvelles ??"
- "Il serait remonté sur le Rath Anor, plausiblement sur la Villa mais il faudrait que l'on pose la question au prisonnier s'il doit retrouver l'assassin qu'ils avaient envoyé dont Tirash vous a parlé." annonce Fànaviryan.
- "Vörterix." ajoute Tirash.
- "Parce que vous pensez que Théla est au courant de tout ça ?" demande le Capitaine.
- "Pas sûr... Mais il sait quand même des choses..." lui répond Tirash.
- "Ah tiens, il y a votre compagne qui s'est réveillée !" indique Roldan.
- "SELENIA !!" réagit Tirash.
- "Faites ce que vous voulez, moi, je tente le tout pour le tout !" annonce Fànaviryan en s'éloignant vers le nord.

L'Elfe est rejoint par Daëgon et tous les deux, ils s'élancent dans les rues de Metraith vers le nord. Après avoir remonté une partie de la ville, ils remarquent en face d'eux plusieurs personnes qui descendent la rue. Ils diminuent leur allure, Daëgon sort son arc. En observant attentivement, ils comprennent qu'il s'agit d'une troupe de miliciens entre huit et dix individus. Lorsqu'ils sont à une dizaine de mètres, l'un des gardes annonce :
- "Halte !! Qui va là ?"
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate ! Roldan vous attend à la Boucle d'oreille en Mithril. Est-ce que vous avez aperçu le sergent Sean par hasard ?" annonce Fànaviryan.
- "Non pas là récemment... Pourquoi vous le cherchez ?"
- "On est à sa recherche, il est en fuite pour sédition."
- "Ah ! Bah écoutez, on vient de la place des marchands et on n'a rien vu..."
- "Hé bien, on vous remercie. C'est à l'arrière de la boucle d'oreille. Dans le coin nord. Vous trouverez Roldan."
- "Merci pour l'information !"

Fànaviryan et Daëgon reprennent leur course puis Daëgon demande :
- "Fana, je ne sais pas si c'est vraiment très utile que l'on aille par-là s'ils ne l'ont pas vu..."
- "Ça veut dire qu'il n'est pas encore rentré..."
- "Ah oui, oui, peut-être mais il est, peut-être, carrément ailleurs aussi..."
- "On tente... On a fait plus de la moitié du chemin, on ne s'arrête pas là..."
- "Oui, oui !"

En arrivant sur la place des marchands déserte à cette heure-ci, les deux compagnons s'arrêtent, observent les lieux et n'y voient aucune présence particulière. Ils vérifient aussi au sol si des traces sont présentes. La seule animation se situe vers l'ouest en direction du gibet où des torches et des voix s'y élèvent. Puis Fànaviryan s'adresse à son compagnon :
- "Daëgon, on va s'enquérir s'ils ont vu passer le sergent ?"
- "Tu veux dire à la Villa des Frères de la Mort ?"
- "Non, en bas, au gibet qui est bêtement tombé... On va voir et faire les curieux et si, au hasard, ils ont vu le sergent Sean."

Ils se dirigent en marchant vers la potence qui est entourée de deux miliciens et quatre Frères de la Mort. La structure de la potence a été, en partie détruite, deux pieds ont été sectionnés par un chariot qui a percuté la structure qui s'est effondrée en partie. Daëgon indique sur un ton ironique à Fànaviryan :
- "Je me demande qui a pu faire ça ???"

Lorsqu'ils approchent un peu plus près, l'un des Frères de la Mort vient à leur rencontre et leur criant :
- "Halte !! Qu'est-ce que vous venez faire là ?? Vous avez vu l'heure qu'il est !! Rentrez chez vous !!"
- "On est en mission. Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." annonce Fànaviryan.
- "Ah ? Et qu'est-ce que vous venez faire là ?"
- "Nous avons à transmettre un message au lieutenant Dent. Est-ce que vous pourriez le faire pour nous, s'il-vous-plait ?"
- "Au lieutenant Dent ?"
- "Tout à fait !"
- "A cette heure-ci, il dort. C'est urgent ?"
- "Vous ne l'avez pas prévenu pour tout ce souci-là ??"
- "Non, on a prévenu le capitaine."
- "Ah ! Bon ! Bien ! Et le sergent Sean, vous ne l'avez pas vu par hasard ?" demande Fànaviryan avec insistance.
- "Mais... Vous lui voulez quoi au sergent ?"
- "C'est que je devais le voir, tout à l'heure, ici même. On doit se retrouver ici à cinq heures. Je me demandais s'il était arrivé ici par avance." - "Vous voyez bien qu'il n'est pas là..."
- "Non mais vous auriez pu le voir passer !" intervient Daëgon.
- "Je lui passerai le message et vous souhaitez que je laisse un message au lieutenant Dent ?"
- "Oui, effectivement. Il serait gré que je puisse le rencontrer... Heu, en général, vers quelle heure se lève-t-il ?" demande Fànaviryan.
- "Mais pourquoi vous me posez cette question-là ??"
- "Mais pour savoir à quelle heure vous allez lui transmettre le message afin que je lui précise le bon endroit où le retrouver."
- "Mais pourquoi vous venez à cette heure-ci ? Vous ne pouvez pas venir après le lever du soleil ??"
- "Et comme je vous l'ai dit, à l'aube, je dois rencontrer le sergent. Vous n'êtes pas au courant de ça ?"
- "Non..."
- "C'est quand même enquiquinant parce que..."
- "Qu'est-ce qui est enquiquinant ?? Bon, vous voyez bien que l'on a autre chose à faire !! Alors le lieutenant Dent, qu'est-ce que je lui laisse comme message quand il va se réveiller ?"
- "Vous me disiez qu'il se réveillait aux aurores, c'est bien ça ?"
- "Qu'est-ce que ça peut te foutre ?? Vous croyez que l'on a que ça à foutre de vous dire quand est-ce que le lieutenant Dent se lève ! Quand est-ce qu'il va pisser ! Quand est-ce qu'il va bouffer ! C'est bon là !" répond le garde agacé.
- "Je peux avoir votre nom soldat !" répond Fànaviryan sur un ton sec.
- "Tu me prends pour qui là ?? Ce n'est pas parce que tu es une Elfe que tu te crois tout permis ici !!"
- "Vous êtes, peut-être, remonté parce que nous sommes en mission, comme je vous l'explique, et que tout à l'heure, vous avez vu la garde du Thalion passée et vous pensez que c'est par hasard que je suis là, moi aussi ?"
- "Je ne sais pas, c'est à vous me le dire..."
- "Votre nom déjà !"
- "Ce n'est pas vous qui avez cassé la potence ?"
- "Je ne serai pas là à ce moment-là... Vous vous doutez."
- "Moi, je ne sais pas..."
- "Allez, donnez-moi votre nom, j'en réfèrerais directement au capitaine !"
- "Oh mais vous vous prenez pour qui ?? C'est nous qui faisons les lois ici !! Il ne faudrait pas l'oublier."
- "Non !! C'est le Magistrat !! Et le Magistrat a ordonné que la garde vienne se saisir des prisonniers." réagit vivement Fànaviryan.
- "Tu as l'air bien au courant..."
- "Parce que nous sommes en mission comme je vous le disais. Donc votre nom !!"
- "J'ai bien compris que vous étiez en mission, ouais !!"
- "Et votre nom ?"
- "Je n'ai pas à répondre à vos questions."
- "Bon, de toute façon, j'ai votre visage."
- "Ouais, ouais, tu as mon visage et moi aussi, j'ai le tien !! Ne t'inquiète pas ! Bon, je lui dis quoi au lieutenant Dent ? Que vous puissiez lui dire à quelle heure il se lève ? Où ce qu'il va manger ce midi ? C'est ça ??"
- "Hé bien, qu'il nous retrouve sur la place du Thalion pour midi afin de retrouver le Magistrat et nous-même."
- "Bien... Je lui transmettrai ! Dès qu'il se réveillera. Et ne vous inquiétez pas, il se réveille tôt... Mais vous m'excuserez mais j'ai d'autres choses à faire... Vous pouvez aller vous rendormir ou repartir en mission..."

Le garde tourne le dos et va rejoindre ses trois compagnons Frère de la Mort. Fànaviryan se tourne alors vers Daëgon et lui dit :
- "Bon, apparemment, de ce qu'il a dit, le sergent doit déjà être rentré. Il n'a pas quand il le verrait mais il a dit, je l'informerai."
- "C'est une intuition, tu n'es pas sûre, sûre... Qu'est-ce que tu veux faire du coup ?"
- "Il faut que l'on remonte vers Tirash et Roldan parce qu'apparemment, il est déjà passé."
- "D'accord."
- "Et ce qui me parait bizarre, c'est qu'on l'aurait loupé d'aussi peu avec la garde qui était sur la place."

Les deux compagnons repartent en cadence rapide et passent par la porte nord. Fànaviryan espère y voir Hrefn mais en arrivant sur place, ils ne voient aucune trace du jeune homme. Daëgon s'approche des gardes et demande :
- "Est-ce que vous auriez vu passer quelqu'un ?"
- Les deux gardes regardent les deux compagnons et l'un des deux dit : "Mais vous êtes qui vous ??"
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate et on cherche le sergent Sean."
- "D'accord et vous lui voulez quoi au sergent Sean ?"
- "On le recherche."
- "Non, on ne l'a pas vu passer par là..."
- "D'accord, très bien, merci !" répond poliment Daëgon.

Ils redescendent ensuite par les rues pratiquées à l'allée en vérifiant les éventuelles traces de passage du sergent Sean.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:30 / 03:35 - Soins de Selenia - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°55 du 12/01/2022

Daëgon et Fànaviryan se mettent en mouvement. Tirash hésite quelques instants. L'Elfe semble vouloir que l'homme du sud viennent avec eux et lui dit :
- "Selenia est bien gardée par Roldan."
- "Oui, si c'est l'affaire de dix minutes..." répond Tirash puis demande au capitaine : "Prenez soin d'elle !" puis accompagne ses deux camarades.

Roldan va entrer dans la chambre et venir voir Selenia qui commence à reprendre ses esprits. Raghnild pose des plantes sur les plaies. Selenia arrive à sentir quelques odeurs de plantes qu'elle aurait pu reconnaitre mais son état ne lui permet pas de pouvoir analyser toutes les sensations qu'elle a autour d'elle. Sajantha et Katelinn viennent régulièrement apporter des linges, de l'eau, des couverts et tout le nécessaire que Raghnild demande, le plus souvent, sur un ton sec et peu aimable. Les premiers mots de Selenia sont des râles puis une question :
- "Qu'est-ce qui s'est passé ??"
- "Hum... Une vilaine blessure..." lui répond Raghnild.
- "Ah oui, c'est, ces gens qui sont rentrés chez nous. Ah, qu'est-ce qu'ils m'ont fait ? Qu'est-ce qu'ils m'ont fait ??"
- "Hum... Une vilaine blessure mais ne bougez pas, ne bougez pas, ne bougez pas... J'ai porté quelques plantes, il faut les laisser agir. Vous allez devoir rester allongée pendant quelques temps ma très chère."
- "Ah, c'est vous !!" répond Selenia en dunéen.
- "Oui, oui, ces femmes m'ont appelée à temps. Vous avez failli y passer." répond Raghnild en dunéen également.
- "Et les autres, ils sont où ? Ils sont où ?? Ils vont bien ?"
- "Je ne sais pas."

Selenia voit alors arriver Sajantha qui apporte un bol d'eau fumante à Raghnild. Selenia lui demande alors :
- "Et mes compagnons, ils vont bien ?"
- Sajantha s'approche du lit et répond : "Oh ! Vous êtes réveillée ! Vous n'avez pas trop mal ?"
- "Si !! Mes compagnons, comment vont-ils ?"
- "Bien bien !! Ils sont dans la rue en train de discuter. A priori, il y a Fànaviryan et Daëgon qui s'en vont." dit-elle avec un léger sourire puis ajoute : "Oh, et il y a le capitaine qui arrive..." indique Sajantha en reculant puis quitte la pièce.

Le capitaine Roldan entre dans la pièce. Selenia met quelques instants à se souvenir de l'homme puis lui dit :
- "Ah, bonsoir ! C'est vous qui êtes intervenu pour nous sauver ?"
- "Heu, disons que je suis arrivé, un peu après, la bataille... on va dire. Je crois que vos compagnons se sont débrouillés par eux-mêmes... Vous avez besoin de quelque chose ?"
- "On s'est fait attaquer !!"
- "Oui ! Vos compagnons m'ont tout expliqué. Ne vous inquiétez pas, j'ai demandé à plusieurs de mes hommes de venir. Ils vont garder la chambre." puis Roldan s'adresse à Raghnild : "C'est grave ce qu'elle a. Elle va pouvoir marcher bientôt ?"
- Raghnild le regarde et hausse simplement les épaules avec un regard désabusé.
- "Je vais dire à mes hommes de garder la chambre. Vous m'excusez Madame." annonce Roldan à Selenia en quittant la pièce.
- "Merci !" lui répond Selenia.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:20 / 03:30 - Retour de Tirash - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°55 du 12/01/2022

Les trois compagnons et Roldan quittent la chambre et vont se positionner en face de l'auberge près du muret où était positionné Daëgon quelques minutes auparavant. Tirash prend alors la parole et annonce :
- "Il faut que je vous informe de ce qui m'est arrivé cette nuit. J'étais donc à la Maison d'Oget au début de la soirée pour monter la garde à la requête d'Elga qui se sentait mal, avait un mauvais pressentiment et donc j'ai passé la nuit près d'elle et au milieu de la nuit, quelqu'un a tenté d'entrer dans la chambre pour mettre fin aux jours d'Elga. Et cette personne, devinez qui c'était ?"
- "Quelqu'un qui serait déjà venu..." propose Fànaviryan.
- "Quelqu'un qui est déjà venu, oui !" répond Tirash.
- "Et qui serait passé par une porte extérieure pour y pénétrer..."
- "C'est ça !"
- "Dont le nom commencerait par V et finirait par X..." propose Daëgon.
- "C'est exactement ça !! Oui, c'est bien lui. J'ai réussi à le mettre hors-jeu et il est, actuellement, sous la responsabilité d'Oget. A priori, il y a eu des histoires. Je crois bien que chez Oget, ça doit être sacrément la panade. En fait, Vörterix a avoué qu'il avait eu des informations et Oget a été remonté quelqu'un qui, à priori, se trouverait chez lui. La dernière fois que je l'ai vu, il avait l'air très en colère." raconte Tirash.
- "Par ailleurs, Capitaine Roldan, on a pu que très peu faire parler Théla que vous semblez connaitre mais il nous a, quand même, avoué avoir participé à l'assassinat de Cinniath Wesmin et d'avoir caché le corps dans la steppe après leur forfait." indique Fànaviryan.
- "D'accord ! Ça veut dire que l'on peut le mettre aux fers !" réagit le Capitaine Roldan.
- "Très directement."
- "En tout cas si notre parole prévaut sur la sienne ce qui reste encore à prouver." indique Tirash.
- "Non mais ça, je pense qu'avec le Magistrat Harge, je devrais pouvoir m'arranger par rapport à cela. Et vous avez eu des informations avec ce Vörterix ?"
- "Il venait pour tuer Elga." lui répond Tirash.
- "J'ai demandé à l'un de mes hommes d'aller chercher du renfort parce que là, on ne peut pas tout gérer. Cette nui, il se passe tellement de choses que l'on ne va pas pouvoir tout gérer. Il va falloir que l'on mette des priorités." indique Roldan.
- "Vous avez raison. On a été pris de court. D'ailleurs, je vois que vous étiez prêt avec vos hommes à nous soutenir." annonce Fànaviryan.
- "Disons qu'il s'est passé du rififi du côté de la Villa des Frères de la Mort." annonce Roldan.
- "Racontez-nous !!" demande Fànaviryan.
- "C'est d'ailleurs pour ça que Muelfrid nous a trouvé rapidement. Nous étions autour de la potence. Un chariot a foncé dans la potence et deux heures auparavant, la garde du Thalion est venu vers minuit à la Villa des Frères de la Mort."
- "Ah Théla nous a menti lorsqu'on lui a demandé s'il s'était passé quelque chose à la Villa des Frères de la Mort. Capitaine, nous avons avec Vörterix et Théla, la situation de Sean que j'ai perdu malgré le fait que Daëgon lui avait bien entaillé le genou. Moi, je n'étais point chaussé pour traverser les bois qui menaient à la place du Thalion." indique Fànaviryan.
- "D'accord."
- "Il a dû essayer de retrouver les Frères de la Mort qui stagnent là-bas." précise Fànaviryan.
- "Moi, je proposerais bien que nous allions tous chez Oget en compagnie de Théla et puis, laisser ici quelques hommes ou laisser un homme ici pour prévenir les renforts ?" propose Tirash.
- "Il vaudrait mieux attendre les renforts justement pour protéger Selenia." ajoute Fànaviryan.
- "La vérité, c'est que je crains, un peu, pour, pour la santé de Vörterix, je ne pense pas, je pense que je pouvais lui faire confiance à Oget." réfléchit Tirash.
- "Oui, si vous voulez, on va, à ce moment-là, attendre que les renforts arrivent." annonce Roldan.
- "Peut-être que Daëgon et ses talents de pisteur pourraient trouver une trace qui nous permettrait de retrouver Sean et sur la direction qu'il a prise. Je pourrais lui indiquer, c'est l'histoire de quelques minutes." propose Fànaviryan.
- "Oui, on peut aller au dernier endroit où tu l'as vu. Oui, je peux essayer." répond Daëgon.
- "On peut vous laisser ici très brièvement le temps d'attendre les renforts." propose Fànaviryan à Roldan.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:00 / 03:20 - Point sur l'Attaque - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°55 du 12/01/2022

Daëgon s'approche du Capitaine Roldan et de Muelfrid. Roldan s'approche du Dùnedain en sueur, essoufflé et lui demande :
- "Alors, qu'est-ce qui se passe ici ??"
- "Merci d'être venu ! On s'est fait attaquer par des Frères de la Mort dont le Sergent Sean qui, malheureusement, s'est enfui." répond Daëgon.
- "Hum, hum..."
- "Par contre, on en a occis quelques-uns !"
- "D'accord !"
- "Ils sont venus pendant notre sommeil. A priori, ils ont effectué une tentative assassinat..."
- "Tentative d'assassinat..."
- "Ils ont pénétré dans notre chambre sans se présenter et nous avons riposté."
- "D'accord. Et quand vous dites que vous en avez tué, vous en comptez combien ?"
- "Deux et un est assommé."
- "Et ils sont où actuellement ?"
- "Venez !" lui Daëgon en l'amenant vers la chambre.

Roldan se tourne vers les quatre miliciens et leur dit :
- "Surveillez les alentour !"

Les quatre miliciens se postent dans la rue, Roldan accompagné de Muelfrid accompagnent Daëgon dans la chambre. Le Capitaine regarde alors les deux corps et indique :
- "Ah oui !! D'accord... Donc le sergent Sean est reparti, c'est ça ?"
- "Il s'est enfui, oui !" répond Daëgon.
- "D'accord."
- "Et il a été sérieusement blessé."
- "Ah bien ! Quand vous dites sérieusement ?"
- "Disons qu'il s'en est pris une belle !"
- "Bon, excusez-moi !" indique Roldan.

Le capitaine quitte la pièce et va appeler l'un de ses hommes :
- "Ermano !!"
- L'un des miliciens s'approche du capitaine.
- "Va chercher du renfort !!" ordonne le capitaine.
- "Maintenant ?" demande Ermano.
- "Mais oui maintenant espèce de crétin !!!"

Le capitaine revient ensuite dans la chambre l'air exaspéré puis demande à Daëgon :
- "Et l'homme sonné ? Vous m'aviez parlé de deux morts et un homme sonné."
- "Oui, ils sont partis l'interroger dans la chambre d'à côté, je crois."
- "D'accord. Comment ça l'interroger ?"
- "Savoir leurs motivations, pourquoi ils étaient là et qu'est-ce qu'ils nous voulaient et surtout qui sont les commanditaires de tout ça."

Pendant ce temps, Fànaviryan et Tirash posent l'homme sur le lit et l'Elfe lui demande :
- "Bon ! Maintenant que tu es là, tu vas nous dire ton nom !!"
- "Théla..."
- "Moi, je suis là et toi, tu es là !! Donc tu nous prends un peu de haut, je trouve !!" lance Fànaviryan.
- "Comment ça, je vous prends de haut ??"
- "Bon, nous aussi, on est là ! Donc tu vas parler !!"
- "Et pourquoi vous m'amenez ici ?"
- "Pour éviter que tout le monde puisse entendre ce que tu as à nous dire. Apparemment, ça te gênait de nous expliquer que Sean et Ynn récupéraient pas mal d'argent chez pas mal de monde alors que vous êtes payés par le Seigneur de la ville pour la protection des autres. Alors qu’eux, ils font payer, ils extorquent de l'argent !"
- "Non, on ne fait pas... Enfin, je ne sais pas, moi... C'est comme ça."
- "Ah ! Donc tu sais !"
- "Ben, ça a toujours été comme ça."
- "De faire payer des protections à chaque personne alors que le Seigneur Hallas vous a engagé pour protéger tout le monde. Tu trouves normal de faire payer les commerçants pour leur protection alors que le seigneur Hallas vous paye vous déjà pour la protection des citoyens."
- Il réfléchit quelques instants : "Bah, je ne sais pas, c'est un service qu'on leur offre en plus..."
- "Allez, tu sais très bien que vous faites des choses qui ne sont pas légales. Alors le moyen de t'en sortir, de toute façon, avec tout ce que l'on a et ce que l'on attend, c'est de parler." demande Tirash qui s'est approché du mur et entend dans l'autre pièce la voix du capitaine Roldan puis il l'entend quelques secondes plus tard dans la rue. Tirash ajoute alors : "Et puis on a la milice qui est avec nous, alors, ils vont arriver d'une minute à l'autre... A ce moment-là, si tu as déjà parlé, on jouera en ta faveur."
- "Par contre, si tu ne parles pas, tu ne nous sers pas, tu peux être mort comme les autres ! Et on aura juste à expliquer un mort de plus ce qui ne nous gêne absolument pas !!" menace Fànaviryan.
- "La milice ?? La milice ne vient pas par ici..." répond Théla sans avoir pris au sérieux les menaces de Fànaviryan.
- "La milice va arriver dans un instant. Je crois même qu'ils sont dehors... Il te reste quoi, trente secondes." lui répond Tirash.
- "Oh ! Il n'y a personne dehors... Mais qu'est-ce que vous me voulez ??"
- "Toi, on ne te veut rien en fait. On veut juste que la justice soit rétablie et que les coupables tombent, les vrais coupables, pas ceux qui obéissent aux ordres."
- "Que tu nous expliques pourquoi vous étiez déjà là pour arrêter le marchand par exemple alors que tu sais très bien que c'était Vörterix qui s'occupait de nettoyer l'auberge comme tu nous l'as dit tout à l'heure." annonce Fànaviryan.
- "Le marchand ?? Comment ça ?? Parce que vous me parliez de Cinniath ??" demande Théla.
- "Ouais mais on peut te parler de toutes les petites entourloupes que vous faites dans la vie dont on est au courant..."

La porte de la chambre s'ouvre. Daëgon entre dans la pièce accompagnée du Capitaine Roldan. Tirash remarque qu'un milicien monte la garde dans la rue puis se tourne vers Théla et lui dit :
- "Trop tard..."

Le capitaine voyant l'homme assis sur le bord du lit annonce :
- "Oh ! Mais il n'est pas sonné votre gars. Bah, elle est où ta tenue Théla ??"
- Théla regarde le capitaine avec une certaine animosité.
- Le capitaine reste le regarder avec du dédain dans le regard puis il regarde Tirash et Fànaviryan et demande : "Vous n'avez rien ?"
- "J'ai juste l'orgueil qui en a pris un coup. Ils nous ont attaqué en pleine nuit et on a été obligé de se battre nues !" indique Fànaviryan.
- "Hum... Je vois que vous vous êtes rhabillée depuis..." indique Roldan avec un air coquin.
- "Ah désolé Capitaine..." répond Fànaviryan avec un petit clin d'œil.
- Le capitaine lui répond par un sourire qu'il efface rapidement en regardant Théla.
- "Nous étions en train de l'interroger." indique Tirash.
- "Et c'est bien que vous soyez là parce qu'il ne comprenait pas dans quel pétrin il était." ajoute Fànaviryan.
- "D'ailleurs, où est votre compagne dunéenne ?" demande le capitaine.
- "Ils nous l'ont sauvagement blessée." répond Fànaviryan.
- "D'accord."
- "Sa vie est en danger. Il y a déjà quelqu'un qui s'occupe d'elle. Vous connaissez Raghnild ?" demande Tirash.
- "Oui, de réputation."
- "Elle a une bonne réputation ?"
- "Oui, enfin, qu'est-ce que vous entendez par là ?"
- "Parce que l'on cherche un médecin ou un chirurgien compétent pour sauver une âme qui risque de perdre son fil de vie." précise Fànaviryan.
- "De ce point de vue-là, je pense qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes..." répond Raghnild.
- "D'accord. Etant elle-même dunéenne, c'est plus commode en plus." réagit Tirash.
- "En effet !" confirme Roldan.
- "Est-ce qu'il vous serait possible de demander à l'un de vos hommes de surveiller celui-là ? J'ai quelques éléments à vous apporter à tous." demande Tirash.
- Roldan sort de la chambre et appelle de deux ses hommes qui entrent dans la pièce puis demande à Tirash : "Où est-ce que vous voulez que l'on parle de ça ?"
- "On peut rester dehors. Je n'en ai pas pour longtemps." répond Tirash.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 20:30 / 21:45 - Retour à l'Auberge - Lieu : Metraith - Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Session N°51 du 01/12/2021

En arrivant dehors, environ une dizaine de dunéens sont, à présents autour de la maison du Magone. Roldan retourne vers la sortie accompagnée des trois compagnons. Ils vont descendre une partie du chemin de la Colline puis vont s'arrêter. Le Capitaine Roldan va s'adresser aux trois Compagnons :
- "Bon, vous avez pu le rencontrer..."
- "Ça s'est bien passé selon vous ?" demande Tirash.
-" Ouais... Ouais... Il était plutôt de bonne humeur. Le ton n'est pas monté."
- "C'est plus conflictuel d'habitude ?" demande Daëgon.
- "Disons qu'en général, quand je viens de le voir ce n'est pas pour lui apporter des bonnes nouvelles. Il faut dire ce qu'il y est..."
- "Et est-ce qu'il soutient les activités des bandits dunéens qui se baladent dans la région ou est-ce qu'au contraire, il en reste le plus éloigné possible ?" demande Tirash.
- "Oh... Il ne peut pas être opposé, forcément."
- "Ça contribue à l'économie de la cité." analyse Tirash.
- "Je pense, je pense et puis, tout dépend aussi de quel clan font partie les brigands. Si ce sont des gens de son clan, il ne fera que les soutenir."
- "C'est quoi le nom de son clan ?" demande Tirash.
- "Il fait partie du clan des Erastoc. Lui, en tant que Magone, il est censé être au-dessus des clans. Il reste malgré tout membre de l'un des clans dunéens."
- "C'est la politique, quoi !"
- "C'est ça... Donc, forcément quand, dans le Pays, il y a des conflits entre les clans, ça se répercute ici. Ce qui se passe dans le Pays revient inévitablement ici. Donc, quand il y a des tensions, forcément, on sent bien qu'ici, en ville, ça se ressent. Il y a le Magone mais il peut y avoir des conflits aussi entre eux. Mais, de temps en temps, quand ça chauffe de trop, il arrive que le Magone m'appelle. Il peut y avoir des retours de manivelles, on s'échange des bons procédés."
- "Donc il aurait réellement un intérêt à voir les Frères de la Mort décrédibilisés ?"
- Roldan répond par un large sourire puis, en changeant de sujet : "Moi, je vais devoir aller voir le Magistrat. Donc, ça veut dire d'aller au Thalion. Donc si j'ai compris, vous avez, d'ici un peu plus d'heure, un rendez-vous, c'est bien ça ?"
- "Oui" répond Daëgon.
- "Oui, c'est bien ça." confirme Tirash.
- "D'accord. Si je veux vous retrouver, vous serez à la Boucle d'oreille en Mithril ?" demande Roldan.
- "En tout cas, c'est là-bas que vous pourrez nous laisser un message en sachant que nous aussi, on peut vous en laisser mais si on a un message à vous faire passer, on pourra vous l'envoyer directement à la Milice. Mais on ne sait pas vraiment où va nous mener ce rendez-vous de vingt-et-une heure." indique Tirash.

Après cet échange, Roldan reprend la descente du chemin de la Colline puis en arrivant sur le Rath Anor, il dit :
- "Bon, ben écoutez, je vais retourner vite fait à la maison de la Milice pour signaler à mes hommes que je vais voir le Magistrat parce que je pense que je vais en avoir pour un certain temps et puis dès que j'ai des nouvelles, je passe voir Muelfrid et je lui demande si vous êtes dans le coin. Je peux laisser, sinon, un message à Muelfrid, il est de confiance."
- "Disons qu'il faut faire attention parce que certaines fois, il est un peu saoul..." réagit Daëgon.
- "Oui..." répond Roldan.
- "À sa fille ou un message écrit." propose Selenia.
- "Un message qu'il ne puisse pas lire, posé dans notre chambre par exemple." propose Roldan.
- "D'accord, je vois ça. Ecoutez, ce n'est pas tout ça mais si je ne veux pas finir trop tard, j'ai intérêt à y aller dès maintenant, connaissant le Magistrat, je ne vais pas être reçu d'aussi tôt..."
- "Bon courage !" répond Tirash.
- "Surtout que notre affaire l'occupe déjà, peut-être." ajoute Selenia.
- "Ah bon ? D'accord. Dès que j'en sais plus, je vous redis."
- "Entendu." répond Selenia.

Roldan retrouver vers le nord en direction de la maison de la Milice et les trois compagnons retournent à l'auberge. En arrivant, Selenia va dans la chambre, récupère des vêtements plus propres et va profiter de la salle de bain pour se nettoyer. Tirash commande trois bières et demande :
- "Est-ce que vous avez un message pour nous ?"
- "Non, rien du tout." lui répond Muelfrid.

Les trois compagnons prennent leurs affaires. Tirash met la cape elfique sur lui et vers vingt-et-une heures quarante-cinq, ils quittent la Boucle d'oreille en Mithril pour rejoindre la Maison d'Oget. En arrivant sur place, Djiska leur ouvre la porte d'entrée et seuls deux personnes sont présentes : Oget accompagné d'une femme dans une belle robe bleue. En observant attentivement, il s'agit de Fànaviryan, une coupe de vin à la maison, assise dans un confortable canapé en face d'Oget. Le maitre des lieux se lève alors pour accueillir les trois nouveaux hôtes.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:45 / 20:30 - Entretien avec le Magone - Lieu : Metraith - La Colline - Session N°51 du 01/12/2021

Roldan frappe à la porte d'une grande hutte située en face de la maison de Pernelle. Un homme vient ouvrir après quelques instants. L'homme est imposant, relativement grand, une barbe grise bien fournie. Il baisse très légèrement la tête en regardant Roldan puis fixe les trois compagnons. Il se tourne vers Roldan et lui dit :
- "Capitaine !"
- "On peut discuter ?" demande Roldan.
- L'homme regarde dans la rue puis fixe, de nouveau, les trois compagnons.

Il fait un geste pour proposer aux quatre personnes d'entrer dans une grande pièce avec, au milieu, plusieurs bûches se consument dans un foyer, plusieurs sièges en bois avec une assise très basse sont disposés tout autour. L'homme s'assoit dans le siège le plus richement décoré de motifs dunéens. Lorsqu'il est assis, les trois compagnons constatent que plusieurs tatouages ornent ses bras. Les symboles dessinés sur les bras sont également des motifs dunéens. Le capitaine s'assoit également sans attendre un geste ou un mot de l'homme sur un siège non loin de lui. Daëgon, Selenia et Tirash font de même. L'homme regarde alors Selenia et lui demande en dunéen :
- "Tu es de quel clan ?"
- "Je suis du clan Flùranach. Je suis partie depuis longtemps." répond Selenia en dunéen.
- "Vous êtes de quelle région ?" demande le Magone.
- "Des Montagnes Blanches".
- "Et vous vous appelez comment ?"
- "Selenia. Je suis guérisseuse."
- "D'accord. Et que faites-vous en ville ? Et qui sont les deux hommes qui sont avec vous ? Vous êtes venus tout à l'heure ?"
- "Oui, oui pour voir Pernelle pour lui parler de son fils et..."
- "Et lui donner de l'or..."
- "C'est une promesse que nous avions fait à son fils de lui donner cet or."
- "C'est ce qu'elle m'a dit." puis le Magone se tourne vers le capitaine et en langue commune demande : "Alors, Capitaine, ça faisait longtemps que l'on ne vous avait pas vu ici..."
- "Oui, oui... Nous aurions besoin d'avoir quelques renseignements, d'avoir des informations sur une personne qui serait actuellement ici mais je pense que ceux que j'ai invité ici, présentement, sauront plus facilement vous expliquer le contexte de notre venue. Vous avez ces trois personnes qui sont des mercenaires, ils font partie d'une compagnie de mercenaires qui vient d'arriver en ville. Ils ont des informations qui m'intéressent très fortement mon cher Magone. Je serais prêt à faire un certain nombre de gestes en ta faveur si tu pouvais me donner des informations." indique le Capitaine Roldan avec un ton beaucoup plus mesuré, posé voire prudent.
- Le Magone regarde alors Daëgon et Tirash puis leur demande : "Vous êtes venus tout à l'heure. Je vous ai vu dehors."
- "Oui, nous accompagnions Selenia." répond Daëgon.
- "Hum, hum... Vous aviez peur de quelque chose en venant ici ?"
- "Nous sommes nouveaux en ville." indique Tirash.
- "Oui, nous ne connaissons pas les us et coutumes de chacun. On ne veut pas créer de problèmes mais les gardes, les jeunes à l'entrée semblaient sur leur garde justement..." ajoute Daëgon.
- "Hum... Nous ne sommes pas vraiment bien vu en ville."
- "Oui. Nous ne voulons pas créer de problèmes. On était juste prudents. On ne veut pas créer de problèmes dans la Cité."
- "Oui, c'est une bonne chose. Si nous pouvons nous entendre, déjà, là-dessus, ça serait bien !"
- "Ce n'est pas nos intentions en tout cas mais, effectivement, nous ne connaissons pas tous les usages. Ce n'est pas forcément simple pour quelqu'un qui arrive de l'extérieur de comprendre tout ça."
- "C'est bien à vous qu'il faut s'adresser pour tout ce qui a, à trait, à la population dunéenne ?" demande Tirash.
- Le Magone prend quelques secondes de réflexion et répond : "J'ai en tout cas autorité ici, sur la Colline, je fais autorité auprès des différents clans."
- "C'est vrai que l'on n'a pas vu aucun garde de la Mort depuis que nous sommes entrés. C'est bien le seul endroit de la ville où ils ne viennent pas." constate Tirash.
- "C'est un arrangement mais ils savent, en même temps, que par le passé, il y a pu avoir quelques frictions et ils ont vite compris qu'il ne valait mieux pas venir ici. Le Capitaine le sait bien également mais bon, avec le Capitaine, nous avons d'autres rapports, nous nous connaissons depuis fort longtemps."
- Le Capitaine Roldan hoche de la tête pour confirmer les propos du Magone.
- "Vous auriez donc tout intérêt à entretenir des rapports plutôt avec le Capitaine Roldan qu'avec les Frères de la Mort, dans l'absolu ?"
- Le Magone regarde Tirash mais ne répond pas à sa question. Il produit juste un petit bruit avec ses lèvres. Puis, après un long silence, il indique : "Alors, si vous êtes revenus avec le Capitaine, c'est que vous avez des choses à me demander ?"
- "Oui, tout à fait." répond Selenia en dunéen puis ajoute en commun : "Nous enquêtons sur le meurtre d'un notable de la ville et il se peut qu'une personne de la cité soit liée de manière proche ou éloignée à cet assassinat et c'est pour ça que nous voudrions parler à cette personne et que nous sommes venus trouver le Capitaine Roldan."
- "Hum... Hum... Encore les Dunéens !!" réagit le Magone.
- "Ça, ce n'est pas sûr que ça soit les Dunéens mais, peut-être que l'un d'entre vous pourrait avoir un rapport avec cette histoire." répond Tirash.
- "Nous sommes convaincus que les commanditaires ne sont pas dunéens et c'est là que nous voulons remonter." ajoute Selenia.
- "Les commanditaires ??" réagit le Magone en effectuant, de nouveau, des petits bruits avec ses lèvres puis demande : "C'est-à-dire ?"
- "Nous n'en savons pas plus pour le moment mais c'est bien là que se situe notre problème." répond Tirash.
- "Et nous pensons qu'un Dunéen ait été embauché par les commanditaires de l'assassinat dans des jeux de pouvoir ou d'argent, on ne sait pas trop..." ajoute Selenia.
- "Et qu'est-ce que j'ai à y gagner là-dedans ? Qu'est-ce que la Cité a à en gagner ?" demande le Magone.
- "Qu'est-ce que vous en pensez Capitaine ?" demande Tirash en se tournant vers Roldan.
- "Hum... Mon cher Magone, il semblerait que cette affaire, d'après ce que cette compagnie de mercenaires m'a évoqué, serait en partie liée aux Frères de la Mort." indique Roldan.
- "À certains Frères de la Mort." précise Daëgon.
- "Certains et que ça pourrait entrainer la destitution de certains voire, peut-être que nous pourrions, faire changer notre position et, du coup, par la même, le pouvoir de la Milice en ville. Vous connaissez, mon cher Magone, nos échanges respectifs et le fait que je suis amené à recruter vos hommes lorsque mes pouvoirs sont plus importants en ville."
- Le Magone retrousse encore ses lèvres, se baisse et prend sous son siège, une longue pipe en bois sculptée de façon très brute.
- "Nous sommes convaincus que cette affaire pourra effectivement faire baisser l'influence des Frères de la Mort, en partie, des moins impartiaux." ajoute Selenia pendant que le Magone bourre sa pipe avec des herbes séchées.
- Le Magone allume sa pipe. Une épaisse fumée entoure l'homme puis il demande : "Qu'avez-vous trouvé comme informations sur ce fameux Dunéen ??"
- "Son nom, il s'appellerait Vörterix."
- "Vörterix..."
- "Il aurait travaillé dans plusieurs grandes maisons en tant que valet."
- "Mouais... en effet..."
- "Vous le connaissez ?" demande Selenia.
- "Et vous voudriez quoi alors ?"
- "Juste lui poser quelques questions. Et puis après voilà, si vous, vous lui posiez les questions, ça serait plus simple et après, en fonction de ses réponses, c'est difficile de savoir ce que l'on voudra." répond Tirash.
- "Je me suis mal fait comprendre, vous souhaitez que je lui pose des questions ou que vous lui posiez des questions ??"
- "Le bon compromis serait, peut-être, que nous les lui posions ensemble avec le Capitaine Roldan." propose Tirash.
- "Vous souhaitez le rencontrer..." indique le Magone en réfléchissant quelques instants, soufflant quelques volutes de fumées puis ajoute : "Je l'ai vu, il n'y a pas si longtemps que ça. Je pense pouvoir... soit, soit... demain, avant le coucher du soleil."
- "Pas possible avant ?" demande Tirash.
- "Et pourquoi avant ?"
- "Hé bien, parce que, d'une part, nous sommes là, comme ça, ça serait fait et pour que les affaires avancent le plus vite possible." répond Tirash.
- "Et pourquoi le plus vite possible ?"
- "Eh bien, peut-être que la vie des condamnés pourrait... Vous savez qu'il y a des gens qui vont être condamnés demain ?"
- "J'ai entendu ça, ouais !"
- "Peut-être qu'il y a des Dunéens parmi eux."
- "Ce ne sont que des dunéens."
- "Peut-être que cela pourrait influer sur la sentence si l'affaire était réglée. Les Frères de la Mort étant décrédibilisés, est-ce que la sanction mériterait-elle d'être appliquée ? En tout cas, cela leur ferait gagner quelques jours, peut-être."
- Le Magone pose sa pipe par terre, se frotte la barbe et retrousse ses lèvres régulièrement puis indique : "Ça va être compliqué. C'est demain matin qu'ils vont être pendus de ce que j'ai compris ?"
- "Ouais !" répond Tirash.
- "Vous pouvez faire quelque chose Capitaine ?" demande le Magone à Roldan.
- Le Capitaine hausse les épaules.
- "À priori, les Frères de la Mort auraient tout intérêt à ce qu'ils soient exécutés le plus vite possible donc, ça va être, sans doute, difficile." précise Tirash.
- Le Magone regarde avec insistance le Capitaine et lui dit : "Alors, Capitaine, est-ce que vous pouvez faire quelque chose ?"
- "Je peux essayer de revoir les choses avec le Magistrat."
- "Hum... Hum..." réagit le Magone au nom du Magistrat.
- "Et si la potence venait à brûler ?" suggère Tirash.
- "Il pleut..." réagit Daëgon.
- "Il pleut effectivement..."
- Le Magone regarde Tirash avec des yeux qui se sont un peu plus ouvert et il lui demande : "Vous voulez dire quoi par-là ??"
- "Hé bien, s'il n'y a pas de gibet, il n'y a pas d'exécution à moins qu'ils procèdent autrement. Je ne sais pas quels sont les pratiques par ici... Mais, on ne sait jamais, un chariot lancé à vive allure dont le chauffeur perdrait le contrôle et puis le gibet s'écroule. Qu'est-ce que vous voulez, ça peut arriver..." annonce Tirash.
- Le Magone regarde le Capitaine qui s'est enfoncé dans son siège en écoutant les propos de l'homme du sud. Puis le Magone regarde Tirash dans les yeux et lui demande : "Vous vous appelez comment ?"
- "Tirash."
- "Hum... J'entends et j'en prends connaissance. Les choses pourraient se retarder en effet."
- "Le plus simple serait que l'on rencontre Vörterix avant demain matin mais si c'est compliqué." demande Tirash.
- "Si nous pouvons le rencontrer avant demain matin, je pense que nous pourrons obtenir, au moins, une grâce pour le fils de Pernelle." ajoute Selenia.
- "Hum... Hum... Je vais voir ce que je peux faire." répond le Magone.
- "Sachant que nous sommes attendus dans environ une heure et demi. On peut repasser un peu plus tard dans la nuit ?" propose Tirash.
- "Non, ne passez pas ici. Où est-ce que je peux envoyer un messager ?"
- "À la Milice ou directement chez nous ? Qu'est-ce que vous en pensez ?" demande Tirash en s'adressant à ses deux compagnons puis termine son regard par Roldan.
- "Du coup, chez nous." répond Selenia.
- "À "la Boucle d'oreille en Mithril", vous pouvez laisser un message." indique Tirash au Magone qui répond :
- "Entendu..."
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate." ajoute Selenia.
- "C'est ce que j'ai cru comprendre... Capitaine ?"
- "Je vais aller voir le Magistrat. Je peux vous proposer ça..." répond Roldan d'un ton peu enjoué.
- "Allez le voir, celui-là ! Qu'il fasse quelque chose, pour une fois, pour nous !" répond le Magone.
- "Je vous redonnerai des informations dès que j'en ai..." ajoute le Capitaine.
- "Entendu" répond Selenia.
- "Bien, merci !" répond Daëgon.

Le Capitaine puis les trois compagnons se lèvent et regagnent la sortie. Selenia s'est levée en effectuant une très légère révérence et indique en dunéen :
- "Merci de nous avoir reçus"
- Le Magone ne répond pas. Reprend sa pipe tout en regardant pensivement les braises dans le foyer.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:30 / 19:45 - En route vers la Colline - Lieu : Metraith - Rues - Session N°51 du 01/12/2021

La luminosité diminue, malgré les nuages bien présents, quelques rayons du soleil couchant pointent à l'est, derrière la Colline de Metraith.

Roldan quitte la maison de la Milice bien motivé, montrant le chemin aux trois compagnons. En arrivant sur l'avenue principale, le Rath Anor, ils peuvent constater que la potence a bien avancée et est, quasiment, terminée. Les charpentiers posent les derniers clous. En arrivant sur la place des marchands. Roldan s'arrête et indique : - "Attendez-moi deux minutes !"

Le capitaine va entrer dans un commerce, un cordonnier. Tirash va s'approcher pour écouter l'échange. Le capitaine Roldan :
- "D'accord. Donc tout va bien. Tu passeras le bonsoir à ta femme et tes deux gamins. Tu me dis si tu as, de nouveau, des ennuis."
- "Bien sûr, Roldan."
- "Bon, je viendrais te voir plus tard !"

Le capitaine Roldan ressort, et toujours d'un bon train, se dirige vers la Colline. Mais avant de prendre le chemin de la Colline, il va s'arrêter dans un nouveau commerce, un boucher, Hartmut Dresslerg :
- "Salut Hartmut, tout va bien chez toi ?"
- "Oui, merci Capitaine !"
- "Je monte à la Colline, rien n'a signalé ?"
- "Non, c'est plutôt calme."
- "Merci Hartmut. Je passerais te voir dans un ou deux jours."
- "Très bien Capitaine !"
- "Tu passes le bonjour à ta femme !"
- "Merci Capitaine et bonne soirée !"

En montant le chemin de la colline, Tirash demande :
- "Votre objectif, en allant voir le Magone, c'est quoi Roldan ?"
- "Notre objectif commun est bien que l'on puisse avoir des informations sur ce fameux Vörterix." répond le Capitaine.
- "C'est bien ça !"
- "C'est bien ça ?"
- "Tout à fait !"
- "En tout cas, on va voir ce qu'il va nous dire."
- "On y va, juste tous les quatre ?"
- "Ouais... Pourquoi, vous avez des inquiétudes ?"
- "Bah, ils nous ont semblé avoir le défouraillage facile..."
- "Hé bien, disons qu'il faut connaitre les locaux."
- "D'accord ! On vous fait confiance alors..." répond Tirash.

Roldan continue sa marche soutenue. Il s'arrête à hauteur des smials. Il scrute en direction des fenêtres et voyant un mouvement de lumière, il va agiter la main d'un signe de salutation puis continue la montée du chemin. En arrivant à l'entrée de la Colline, il demande aux trois compagnons de s'arrêter d'un geste de la main puis s'engage en direction de la tour située non loin de là. Il dit alors : - "Attendez-moi là quelques instants..."

Les trois jeunes dunéens sont toujours sont la tour, s'abritant de la pluie, une bouteille d'alcool à la main. Le capitaine Roldan s'approche, tape sur l'épaule du premier puis il lui dit :
- "Alors, Carlinn, la famille se porte bien ?" puis demande au deuxième, "Alors Athol, comment va ta mère ? Et ton père ?"
- Le premier répond : "Ouais, ça peut aller..."
- Le second : "Ma mère, ça va. Mon père est malade."
- Roldan répond en pointant du doigt les trois compagnons : "On va voir le Magone !"

Le capitaine s'engage dans la rue principale de la Cité dunéenne en invitant les trois compagnons à le suivre. Les jeunes qui se trouvent sous la tour ne bougent pas. Les deux autres qui se trouvent sous le hangar vont prendre le chemin de la rue principale également.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:10 / 19:30 - Discussion à la Milice - Lieu : Metraith - Milice - Session N°50 du 17/11/2021

Les trois compagnons reprennent alors leur marche en direction du nord vers la maison de la milice. Les deux gardes à l'entrée les laissent passer sans contrôle. Les compagnons entendent rapidement la voix du capitaine qui est dans l'une des premières pièces du bâtiment. Dans la pièce, deux miliciens sont assis en face du capitaine. Ils sont visiblement concentrés à jouer à un jeu de cartes qui semble être le même que celui pratiqué par les Frères de la Mort dans la cave. D'autres miliciens sont présents dans la pièce, pour certains assis à boire de la bière, d'autres à préparer à manger.

En entendant du bruit derrière lui, le capitaine Roldan se retourne rapidement et lance :
- "Ah !! Vous ici..."
- "Hé oui !!" répond Daëgon.
- "Que me vaut votre visite ?"
- "J'ai un message pour vous de la part de Fànaviryan." répond Daëgon en lui tendant le parchemin.
- "Fànaviryan..."
- "L'Elfe..."
- "Ah oui !! Oh oui !! D'accord..." répond Roldan en posant ses cartes, se levant et prenant le parchemin. Voyant ses deux partenaires de jeu râlés, il leur répond : "Bah, ça va !! J'ai du travail là !!" puis s'adressant aux trois compagnons : "Bon, ben suivez-moi !"

Roldan amène les compagnons dans son bureau, pose le parchemin, s'assoit à sur son siège puis demande :
- "Et qu'est-ce qu'elle me veut votre amie ?"
- "Hé bien, on a quelques informations à vous donner. On a pu aller interroger les fameux brigands qui vont être pendus demain." annonce Daëgon.
- "Ouais..."
- "Et on a appris que Cinniath a été pris en embuscade et tué par des Frères de la Mort."
- "Ouch Bordel !! Ah oui, d'après les brigands..."
- "Ouais mais, en même temps, on a été interrompu par le sergent Sean des Frères de la Mort qui est venu, un petit peu, rôdé pendant l'interrogatoire et qui semblait mécontent que nous soyons là à interroger les brigands, vous voyez ?"
- "Je vois, je vois, je vois..."
- "On a été aussi surpris par la rapidité à laquelle ils vont être exécutés. Ça nous fait penser que ça pourrait, en effet, être des témoins gênants pour certains Frères de la Mort."
- "Oulala lala !!!"
- "Ouais, ça ne sent pas bon..."
- Roldan se lève, prend sa chope et va se servir de la bière dans son tonnelet situé à proximité de son bureau puis se rassoit, boit un coup, s'exclame : "Ouah !! Ben dis-donc, vous en avez appris des choses !! Avec cette histoire-là. Bon, alors, je vous avoue que le Magistrat, il ne m'a pas forcément répondu. Donc je suis vraiment désolé et puis je n'ai pas eu le temps de me déplacer jusqu'au Thalion pour en causer directement avec lui."
- "Nous l'avons eu nous."
- "Les parties de cartes, ça prend du temps..." lâche Tirash.
- "Oh, ben, c'est bon, je n'ai pas eu que ça !! On a le droit de se détendre un peu..."
- "On l'a rencontré depuis, nous." indique Tirash.
- "Ah, très bien ! Bon et qu'est-ce qu'il en dit de ça ?"
- "Il nous a donné l'autorisation d'aller interroger les brigands." indique Daëgon.
- "Et nous n'avons pas eu le temps, nous non plus, d'aller lui faire part de nos dernières découvertes." précise Tirash.
- "D'accord et il faut qu'on y aille !!"
- "Maintenant là ??" interroge Tirash.
- "Vous êtes sûr que l'on n'en n'a pas fait part ?" demande Selenia.
- "Il ne me semble pas en fait... Je ne sais plus..." questionne Tirash.
- "Donc, on y va, on va voir le Magistrat ??" indique Roldan.
- "Ben non je ne crois pas en fait... Il doit être au courant à l'heure qu'il est." indique Tirash.
- "Ah bon. Comment ça au courant ?"
- "Hé bien, il a eu le message par le seigneur Wesmin."
- "Oh ! D'accord... Il doit être en colère le Wesmin le connaissant..."
- "Je crois qu'il est surtout sous le choc."
- "Ah oui... Bon et du coup, alors ?? Vous comptez faire quoi ? On ne va pas les laisser agir ainsi impunément ??"
- "Pour le moment, il faudrait que l'on puisse retrouver Vörterix, le dunéen. C'est lui qui est la clef de toute cette histoire."
- "Il a, peut-être, un lien. Il peut, peut-être, nous éclairer sur certains liens." nuance Selenia.
- "Vörterix ? Hum, ça ne me dit rien..."
- "C'est un dunéen, il y a de fortes chances qu'il soit là-haut, dans la Cité dunéenne, pas sûr..." indique Tirash.
- "Je peux, peut-être, me renseigner." répond Roldan.
- "C'est ce que nous allions faire mais si vous avez vos sources." indique Selenia.
- "Nous, on se sent un peu impuissant à être là-haut, tous les trois ou quatre. On ne sait pas dans quelle mesure le Magone coopère avec les pouvoirs de la Cité et puis, nous sommes que quatre..." analyse Tirash.
- "Hum... Si vous voulez, on peut aller voir le Magone." propose Roldan.
- "Ah oui, ça peut être intéressant parce que nous, on voit difficilement comment le rencontrer." indique Daëgon.
- "Si on va voir le Magone, ça va. De toute façon pour entrer dans la Cité, il faut l'autorisation du Magone. On peut donc voir avec lui. S'il faut Vörterix pour faire tomber les Frères de la Mort, on y va tout de suite !"
- "Si ça vous semble une bonne idée, effectivement en sachant qu'il faudrait que l'on soit disponibles pour vingt-et-une heures." indique Tirash.
- "Sinon Fànaviryan demande que vous, enfin, vous pouvez lire le courrier, elle demandait que vous puissiez surveiller la porte pour éviter que le sergent Sean et le lieutenant Ynn ne s'enfuient." indique Daëgon.
- "Ah oui, c'est une bonne idée !!" réagit Tirash.
- "Hum, hum... D'accord. Bon, vous me laissez cinq minutes." demande Roldan.
- "Aussi, si vous pouvez la couvrir demain matin parce qu'elle a demandé à voir le sergent Sean." ajoute Daëgon.
- "Dans une entrevue qui risque d'être musclée voire sanglante." précise Tirash.
- "Près des potences, une heure avant le lever du soleil." ajoute Daëgon.
- "D'accord ! Bon, écoutez, on part dans cinq minutes. Je vais donner quelques consignes à mes hommes et on va essayer de trouver le Magone !" indique le capitaine Roldan sur un ton autoritaire.
- "Bien !" réagit Tirash.
- "Ça vous va comme ça ?"
- "Ouais !" répond Daëgon.

Le capitaine prend une posture beaucoup plus dynamique, appelle plusieurs de ses hommes en entrant dans le couloir. Il va alors s'installer dans une salle avec plusieurs de ses hommes pour leur donner des consignes.

Les trois compagnons s'installent dans le couloir et sortent les casse-croutes préparés par les cuisiniers de la boucle d'oreille en Mithril. Les pains sont bien garnis et appétissants offrant une très bonne satiété avec des saveurs riches et variées.

Il est un peu plus de dix-neuf heures vingt lorsque les trois compagnons quittent la maison de la Milice accompagnés du capitaine Roldan.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 18:35 / 18:55 - Entrée dans la Ville - Lieu : Metraith - Porte Nord - Session N°41 du 07/07/2021

À l'entrée de la ville, les miliciens semblent moins occupés et regardent d'un air amusé le déroulement des évènements autour du chariot des compagnons. Les Frères de la Mort attendent le retour de leur chef et ne bougent pas, ne réagissent pas et ont toujours la main sur leur épée. Tirash profite de cette attente pour se rouler une pipe. Daëgon reste à proximité du chariot non loin de ses armes. Les deux miliciens surveillent les brigands et regardent régulièrement la route en direction du sud attendant le retour du capitaine. Fànaviryan s'est mise en retrait attendant les nouvelles consignes des gardes puis revient ensuite à proximité de ses compagnons et indique :
- "Nous n'avons pas occis des orques pour se faire malmener des petits sous-fifres !!"
- "Écoute, Fana, on était au courant en arrivant ici qu'il allait falloir déposer nos armes. C'était évident que l'on allait devoir les déposer. Ils vont de toute façon, même s'ils nous autorisent à les transporter, ça ne va pas se faire par un claquement de doigts. Il faut faire comme ce que fait tout le monde, il n'y a pas de raison que l'on ne fasse pas pareil..." lui dit Tirash.
- "Il faut négocier, c'est tout. Ils ont des manières de gros paysans mais voilà, qu'est-ce que tu veux que l'on fasse ? C'est des rustres, ça se voit bien en particulier la façon dont ils traitent les gens. Je me demande d'ailleurs comme ça se fait que personne ne leur ait rentré dedans... Ils doivent être très nombreux ou très puissants sinon ça ne pourrait pas fonctionner." analyse Daëgon.
- "C'est eux qui ont le pouvoir" ajoute Tirash.

À ce moment, le capitaine Roldan revient avec huit miliciens. Il arrive à hauteur des deux Frères de la Mort et d'un ton sec leur dit :
- "Poussez-vous !!"
- Les deux mercenaires ne réagissent pas mais voyant les nombreux miliciens derrière, ils obtempèrent.
- Roldan arrive au chariot et annonce : "Bon, je récupère les brigands."
- "Aidez-moi à défaire les fers" lance Fànaviryan en commençant à enlever les chaînes des brigands.
- "Je vous remercie, vous vous appelez comment ?" demande le capitaine.
- "Moi, c'est Tirash, nous sommes de la compagnie de l'Aurore Écarlate."
- "La Compagnie de l'Aurore Écarlate ?"
- "Nous sommes établis à Bree."
- "D'accord et vous venez faire quoi ici ?"
- "Chercher du travail."
- "D'accord !! Vous n'aurez aucun mal à en trouver."
- "Et comment on fait pour pouvoir entrer avec nos armes parce que travailler sans arme, ce n'est pas facile... Vous avez un petit conseil à nous donner ?"
- "Sur ce point, je n'ai pas les clefs par rapport à cela." répond le capitaine avec, à peine perceptible, une pointe d'agacement et d'impuissance que Tirash arrive à déceler. Puis en pointant du doigt la grande bâtisse au nord-ouest de la ville indique : "C'est eux, là-bas, qui décident..."
- "Et comment on fait pour s'attirer leurs bonnes faveurs ?" demande Tirash.
- "En sachant que l'on ramène six brigands !" lance Fànaviryan.
- "Ah, les brigands sont pour nous. Il reste certaines prérogatives que l'on arrive à conserver !! Cette tâche là nous incombe."
- "Faites attention à ces trois-là qui sont très, très mal en point." ajoute l'Elfe.

Le capitaine Roldan fait signe à ses hommes d'approcher et donne ses ordres afin qu'ils récupèrent les six hommes. Les huit miliciens viennent récupérer les six brigands sans ménagement et leur passent les fers. Les plus blessés des brigands vont gémir mais ne vont pas avoir le droit à un traitement de faveur. Après avoir donné ses consignes, le capitaine va s'approcher de Tirash et lui dit :
- "Pour s'attirer les bonnes faveurs des Frères de la Mort, ce genre de faveurs se monnaye..."
- "Ca coûte cher ?"
- "Selon moi, ça peut coûter assez cher... Après, on a peu de demandes mais il est clair qu'ils ne vous feront pas de cadeaux. Tiens d'ailleurs, j'ai l'impression qu'ils sont allés chercher le lieutenant Eagan..." indique le capitaine en regardant en direction de l'ouest.
- "Pour le bouclier, où est-ce que l'on peut le déposer ?" demande Tirash.
- "Alors, ces hommes, nous allons les envoyer à la caserne. Si vous allez dans cette direction, non loin de la rivière, vous trouverez la caserne et nous pourrions nous y retrouver demain matin."
- "On vous retrouve demain alors."
- "J'y serai dès l'aurore."
- "Capitaine, je me permets de vous solliciter concernant le bouclier et cette lame. Je préfère vous les confier qu'aux Frères de la Mort et je crois que mon amie, Fànaviryan, souhaiterait en faire autant."
- "Bien sûr" répond le Capitaine Roldan.

Fànaviryan prend sa lame qu'elle enveloppe dans une couverture accompagnée de la lame trouvée dans les ruines. Elle les dépose au capitaine avec une extrême solennité dans son geste.

Le capitaine repart avec ses hommes, les brigands. Le capitaine baisse la tête en guise de salutation lorsqu'il croise le lieutenant Eagan accompagné de trois Frères de la Mort. Le gradé des Frères de la Mort lui retourne le même geste. Les deux hommes semblent se montrer un certain respect. Puis le lieutenant arrive à hauteur du chariot des compagnons.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 17:45 / 18:30 - Arrivée aux portes de Metraith - Lieu : Metraith - Porte Nord - Session N°41 du 07/07/2021

La dernière partie de la route va être plus animée avec quelques fermes à proximité de Metraith. La route est bien entretenue, les arbres sont taillés et apportent une ombre agréable lorsque le soleil est présent mais, aujourd'hui, ce n'est pas le cas, le ciel est bien nuageux. La ville est fortifiée avec un mur d'enceinte qui fait le tour de la cité. Les remparts de pierre sont, toutefois, assez bas, un mètre quatre-vingt, deux mètres au plus haut. Des douves peu profondes doivent permettre de ralentir d'éventuelles menaces mais, sans doute pas, de repousser de grandes forces.

Trois lieux se distinguent des murs d'enceinte, sur la droite, une grande bâtisse bourgeoise trône fièrement sur une colline. Une bannière flotte sur le toit : deux crânes se font face sur fond noir.

Une autre colline fait face sur la gauche où toute une série de petites maisons s'entassent les unes sur les autres. Juste en dessous, on distingue des trous dans la colline ce qui semble le signe de la présence de Smials de Hobbits.

Une autre colline se distingue au sud de la ville. Une majestueuse demeure trône fièrement, sans doute, la maison royale du Cardolan : le Thalion.

Autour de la porte d'acier et de bois qui sécurise l'entrée de la ville, plusieurs abris de fortune. Plusieurs hommes, femmes, enfants et de nombreux Hobbits semblent vivre autour de l'entrée de la ville dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorable. Ils s'approchent des voyageurs arrivant sur Metraith pour récupérer des pièces, de la nourriture.

Un cours d'eau longe la ville dans sa partie nord-est à sud-est.

Au-dessus de la porte d'entrée, la bannière de la ville flotte : deux bandes rouges et deux bandes jaunes et deux chardons. Des miliciens sont postés à l'entrée de la ville et inspectent les différents voyageurs et les deux chariots qui entrent en ville. Deux Miliciens s'occupent de chaque chariot. À la vision de la bannière, Daëgon regarde, de nouveau, l'écu récupéré auprès des brigands et constate une correspondance. Les compagnons s'approchent paisiblement de l'entrée de la ville, Tirash et Selenia toujours sur le chariot et Daëgon et Fànaviryan entre les brigands. Deux gardes viennent vers le chariot de la Compagnie, chacun d'un côté du chariot. L'un des deux gardes lève la main et ordonne :
- "Arrêtez-vous !"
- "Bonjour !" répond Tirash.
- "Monsieur, Madame !" répond le garde.
- "Bonjour ! On a des brigands que l'on a ramassés sur la route à vous livrer. " répond Selenia.
- "Des brigands ??" demande le garde.
- "Oui !"

Le garde lève la tête pour observer les occupants du chariot ainsi que l'arrière puis porte son regard vers Fànaviryan et semble l'observer pendant quelques instants avec une certaine surprise. L'autre garde s'est rapproché de l'arrière, a regardé les trois brigands assis dans le chariot, la mule puis s'est mis à proximité de Daëgon. Puis le premier garde reprend la discussion :
- "Comment ça des brigands ?"
- "Nous étions en route sur Metraith pour chercher du travail. Sur le chemin, nous avons fait une mauvaise rencontre." explique Tirash.
- "À leur campement, nous avons trouvé deux cadavres de marchands ainsi que dans leur butin, ce bouclier" indique Selenia en sortant de la cape elfique l'écu aux couleurs de la ville.
- Le garde semble attentif aux propos de la dunéenne, observe bien le bouclier, se frotte la tête pour réfléchir puis appelle l'autre garde et lui dit lorsqu'il s'est rapproché : "appelle le capitaine !"
- "Qu'est-ce qui se passe sergent ?" demande l'autre garde.
- "Appelle le capitaine, c'est urgent !!" répète le garde agacé par la question.

Le second garde entre rapidement dans la cité, traverse à grandes enjambées la rue principale pendant que le sergent s'adresse, de nouveau, aux compagnons :
- "Suivez-moi" puis en s'adressant à l'un des chariots présents devant les portes de la cité, il dit : "Vous ! Poussez-vous !!"

Tirash commence à diriger le chariot à l'intérieur de Metraith. Le sergent, la main sur l'un des chevaux, dirige les compagnons vers une zone dégagée non loin de la porte. Des arbres bordent les murailles de la ville mais peu de maisons sont présentes à proximité de la porte nord. La route principale descend vers un quartier qui semble agité surtout autour d'une place. Puis Tirash, voyant cette présence nombreuse sur la place demande au garde :
- "Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?"
- "Oh ?? Rien de spécial... Pourquoi vous me demandez ça ?"
- "Le monde sur la place..."
- Le garde lève les yeux au ciel et dit "Bah... c'est comme ça..."

Trois autres gardes viennent non loin du chariot, observant à une certaine distance. Ils n'ont pas la tenue des miliciens. Leur casque est plus profond, plus sinistre, ne laissant pas apparaître leur visage. Un insigne sur le bras montre le blason flottant sur la bâtisse nord de la ville : deux crânes se faisant face. Ils portent une épée à la ceinture et semblent plus porter des armures plus lourdes que les miliciens. Ils s'approchent alors du sergent et lui demandent d'un ton sec :
- "Il y a un problème ?"
- Le garde baisse la tête et répond : "Non, ils ont récupéré des brigands donc on va voir ça."
- "D'accord" répond l'un des Frères de la Mort puis il se tourne vers Daëgon qui est le plus proche et il lui dit : "On se verra après !"

Les trois gardes vont aller se poster de l'autre côté de la route et restent en observation. Puis le sergent reprend :
- "Vous allez devoir attendre quelques minutes."
- "On attend votre capitaine, c'est ça ?" demande Tirash.
- "Ouais, ouais... Il va, en effet, falloir attendre un petit peu... Et, vous venez d'où comme ça ?"
- "De Bree" répond Selenia.
- "Ah ! Et vous cherchez quoi comme travail ici ?"
- "Un travail où il y a besoin d'une tête et quelques bras bien musclés." répond Tirash.
- "On fait de la sécurité auprès des personnes" précise Selenia.
- "Oh, d'accord." réagit le garde.
- "Vous pensez qu'il y a moyen de trouver du boulot ici ?" demande Tirash.
- "Ah bah, ça, ce n'est pas le boulot qui manque... surtout si vous êtes des mercenaires mais vous n'êtes pas les premiers..."
- "Ouais mais on arrive avec quelques preuves de nos compétences."
- "Ouais, oh bah, ça, vous verrez avec le Capitaine.

Le sergent va faire quelques allés et venues pendant quelques minutes et Daëgon va lui poser une question lorsqu'il se rapproche de lui :
- "Et il se passe des évènements à Metraith en ce moment ?"
- "Non pas plus que d'habitude... Pourquoi vous me demandez ça ??" répond le garde.
- "Non, pour rien, je demande..."
- "Bah non... En tout cas, pas sur les dernières semaines. Et vous, ça s'est bien passé la route ?"
- "Normal à part les brigands..."

Puis l'homme repart et lorsqu'il se rapproche de Tirash, il demande au garde :
- "Et les trois hommes là-bas ? Vous n'avez pas l'air de bien vous entendre ??"
- "Ah, hum... hum..." répond le garde en faisant des petites grimaces puis il regarde en direction des trois hommes puis ajoute : "C'est eux qui sont chargés de la sécurité, Les Frères de la Mort."
- "Ah, ce n'est pas vous alors ??"
- "Ah, pfff... On surveille les portes..."

Après dix minutes d'attente, le second milicien revient avec un homme plus âgé, habillé d'un beau plastron, d'une rapière finement ouvragée. D'une bonne corpulence, l'homme grisonnant est bien propre, la barbe bien taillé. Il s'adresse aux quatre compagnons :
- "Bonsoir, je suis le capitaine Roldan, en charge de la Milice de Metraith." puis il observe les brigands assis dans le chariot et ceux enchaînés à l'arrière puis demande : "Qui êtes vous ?"
- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Écarlate. On vient en ville pour trouver du travail et on a fait une jolie récolte sur la route."
- Le capitaine regarde les brigands dans le chariot et désigne l'un d'eux et lui dit : "Toi, je te connais !!" puis il regarde les trois hommes debout puis observe Fànaviryan puis en baissant les yeux en respect : "Madame."
- "Monsieur" répond l'Elfe.
- Puis le capitaine se rapproche de l'un des brigands debout, celui du milieu, Mirlin, puis de sa main droite, il prend sa mâchoire pour mieux l'observer pendant quelques secondes puis il revient vers l'avant du chariot "D'accord, j'en connais quelques uns..."
- "Vous les connaissez déjà ?" demande Daëgon.
- "Ouais, disons que ça faisait un moment qu'ils n'étaient pas venus par ici."
- "Là, ils rodaient dans la campagne."
- "D'accord et ils faisaient quoi dans la campagne ?"
- "Ils tuaient ce qui passait, des marchands, des voyageurs, des paysans."
- "D'accord. Ils vous ont attaqués ?" demande le Capitaine.
- "On les a eu en deux fois. Une partie nous a attaqué et le reste, on l'a nettoyé et ils ont attaqué d'autres personnes que l'on a rencontré sur le chemin." explique Selenia.
- "D'accord."

Tirash dit alors :
- "Et on a un joli cadeau à quelqu'un d'important ici." pendant que Daëgon sort le bouclier du chariot. Le capitaine tend les mains pour récupérer l'écu et Tirash ajoute alors : "Écoutez, nous aimerions pouvoir le livrer en mains propres." Le capitaine se frotte alors la barbe et Tirash indique : "On a risqué nos vies pour le récupérer..."
- "D'accord ! Soit. Nous pourrons en discuter demain. Il se fait tard mais, en effet, de ce que vous dites, j'aurais besoin que vous puissiez me redonner plus précisément tous les éléments pour que je puisse prendre une décision juste concernant ces hommes."
- "Nous sommes à quatre voix de témoignages." indique Fànaviryan.
- "D'accord, d'accord Madame ! Et ils étaient que six ?"
- "Ah non !!" répondent Selenia et Daëgon.
- "Ils étaient plus nombreux mais il y en a qui sont morts lors de l'affrontement." précise Daëgon. - "Et on en a perdu dans la nature." ajoute Selenia.

Le capitaine s'éloigne de quelques pas, réfléchit, se passant la main dans la barbe puis il revient et indique :
- "D'accord. Je dois aller chercher des hommes pour vous embarquer tous les gens qui sont là... On les prend en charge."
- "Pour les plus blessés, est-ce que vous nous garantissez qu'ils seront toujours en vie demain ? Pour la récompense" demande Fànaviryan.
- Le capitaine semble surpris puis désigne l'écu et indique : "Je pense que la famille sera tout à fait prédisposée à pouvoir vous verser une rétribution à la récupération de ce bouclier. Au niveau de la Milice, nous n'avons pas les moyens de pouvoir vous verser quoi que ce soit..."
- "Excusez-moi, c'est quoi le nom de cette famille ?" demande Daëgon.
- "On en discutera demain..." répond Roldan avec un léger sourire qui apparaît à son visage puis il ajoute : "Vous avez un lieu où je peux vous joindre ?"
- "Vous avez un lieu à nous conseiller pour passer la nuit ?" demande Daëgon.
- "Tout dépend de vos moyens..." répond le capitaine.
- "On a rencontré quelqu'un sur la route et il nous a conseillé d'aller à la "Boucle d'Oreille en Mithril" et il aurait, peut-être, du travail pour nous." indique Tirash.
- "Si vous voulez bien patienter quelques minutes de plus, je vais dire à mes confrères, des Frères de la Mort, de venir vous voir et nous, nous allons prendre en charge les brigands. Je vais aller chercher du renfort pour les prendre en charge."
- "Juste une question, on nous a dit que si on voulait entrer dans la ville avec des armes, ce n'était pas possible ??" demande Tirash.
- "Non, en effet ! Et vous devez vous adresser aux Frères de la Mort pour voir ça. C'est eux qui ont en charge toute la sécurité de la ville." indique le Capitaine sans enthousiasme. Tirash va même remarquer que Roldan va jusqu'à fermer le poing lorsqu'il évoque les mercenaires.

Le Capitaine Roldan va alors traverser la route et va interpeller les trois Frères de la Mort par un geste de la main pointant le chariot des compagnons puis va reprendre la route vers la sud. Les trois mercenaires vont alors traverser également la route pour rejoindre le chariot. Ils commencent par inspecter le contenu du chariot puis observe les quatre compagnons ainsi que les brigands puis l'un d'entre eux prend la parole :
- "Bon, alors, pour les armes, vous allez les déposer à l'arrière de votre chariot et ça vous fera 12 pièces d'argent à payer !"
- "Vous gardez notre chariot ??" demande Daëgon.
- Le garde pointe chacun des compagnons et dit : "Mettez vos armes à l'arrière du chariot !"
- "J'ai ce bouclier que nous devons rendre à son propriétaire ainsi que cette épée. Nous sommes obligés de le garder. Je dois les rendre à son propriétaire. Ils ont été récupérés à ces brigands." indique Daëgon en montrant l'écu et en sortant l'épée de la cape elfique.
- "Si vous le souhaitez, vous pouvez nous accompagner, ça sera, effectivement, plus sûr parce que l'on tient, effectivement à respecter les règles." propose Tirash qui détache sa ceinture et pose son épée à l'arrière du chariot.
- Le garde reste les bras croisés et, d'un ton ferme, dit : "Non mais vous déposez tout ça là ! J'en sais rien de votre histoire !! Pour l'instant, vous me déposez toutes vos armes."
- "Concrètement, on vous laisse le chariot et vous allez le surveiller ?? C'est comme ça que ça se passe ??" demande Daëgon.
- "Non, on va récupérer vos armes. Vous les récupérerez en sortant. Là, je vous demande juste que vous les déposiez sur votre chariot. Les consignes sont celles-ci. J'aimerais que vous les respectiez !" répond le Frère de la Mort d'un ton sec.
- "Excusez-moi, on comprend bien que vous ayez des consignes mais on est des étrangers, il faudrait nous les expliquer quand même plutôt que de nous les balancer comme ça et que l'on ne les comprenne pas, vous voyez le truc ??" explique Daëgon en venant déposer son arc et son épée dans le chariot.
- Pendant ce temps, Selenia est venue déposer sa lance dans le chariot.
- "Vous arrivez en ville, les consignes sont que tout individu qui entre à Metraith doit déposer ses armes et sont confiées à la Compagnie des Frères de la Mort." explique calmement le garde.
- "Pas de problèmes à l'exception du bouclier et de l'épée que l'on doit remettre à leur propriétaire." explique Tirash.
- Fànaviryan reste les bras croisés gardant sa lame dans le dos.
- Voyant le refus de l'elfe d'obéir, le garde fait un geste à ses deux compagnons qui reculent d'un pas et portent la main au pommeau de leur épée.
- Tirash intervient alors : "Mais, en fait, comprenez, Monsieur, que notre amie a du mal à se séparer de son matériel. On nous a dit qu'il était possible de garder ses armes si on était accrédités, en quelque sorte, c'est une démarche qu'il faut entreprendre auprès de qui ?"
- "Quand vous dites accrédités, qu'est-ce que vous entendez par-là ?"
- "En tant que compagnie de mercenaires. Nous sommes la compagnie de l'Aurore Ecarlate. C'est vrai que vous nous connaissez pas encore mais comme le voyez, on bosse bien" indique Tirash en montrant les brigands capturés et reprend : "On vient ici pour trouver du travail en tant que mercenaire. On se disait que l'on pourrait solliciter de votre bienveillance une accréditation."
- "Et nous en avons..." commence Fànaviryan qui est interrompue par le garde qui lui tourne le dos et traverse, de nouveau la route. Entre temps, il a fait signe aux deux autres Frères de la Mort de rester sur place. Le garde va alors longer la muraille de la ville et se diriger l'ouest en direction du grand bâtiment surplombant l'entrée de la ville à l'ouest.
- Tirash s'adresse alors aux deux gardes restés en position avec, toujours la main sur leur épée : "Ne vous inquiétez pas, on ne va pas bouger. On attend votre chef, c'est ça ?"
- Les deux gardes ne réagissent pas.
- Selenia s'adresse alors discrètement à Fànaviryan : "Ce n'est pas faisant du chafouin que l'on va pouvoir avoir une accréditation en ville..."

Liste des PNJ

ABCDEFGHIJKLMNOPRSTUVYZ

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

K

L

M

N

O

P

R

S

T

U

V

Y

Z