La Taverne des Hobbits
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Soldat de l'ordre

Le 03 de Cerbeth de l'An 1640 - 00:15 / 00:30 - Retour au Calme - Lieu : Lézeau - La Colline - Session N°95 du 05/04/2023

Daëgon et Fánaviryan vont se mettre derrière un buisson pour se camoufler et surveillent la colline. Pendant ce temps, Fron et Tirash font le tour de la colline. En moins de cinq minutes, ils arrivent sur le chemin de la colline et constatent que les Hobbits sont fatigués avec moins d'entrain à frapper dans les casseroles. L'un d'entre eux annonce :
- "Ah ! Vous êtes là."
- "Tirash, tu peux essayer de les calmer un peu, s'il te plait !" propose Fron.
- "Où est le Shiriff ?" demande Tirash aux Hobbits.
- "Il est là-bas." indique l'un des Hobbits en pointant du doigt vers le barrage.

Tirash et Fron se dirigent vers le barrage où une quinzaine de mercenaires de l'Ordre sont présents, bouclier dans une main et lance pointée en direction des Hobbits dans l'autre main. Valgran est face aux mercenaires à gérer les manifestants et semble épuisé par les tâches qu'il est amené à réaliser. Il continue d’arranger ses Hobbits qui continuent de frapper dans des casseroles. Les quatre arbalétriers d'Hobbitebourg sont en position, légèrement en retrait, prêt à tirer en direction des mercenaires. Tirash crie alors :
- "Shiriff, Shiriff !"
- "Oh ! mais vous voilà !!" réagit Valgran puis demande :"On n'entend pas le chant elfique, c'est normal ??".
- "Eh bien non. On a décidé de ne pas le faire..." explique Tirash.
- "Ah d'accord..." répond Valgran.
- "Fana est restée là-bas avec Daëgon. Avec Fron, on est revenu vous prévenir qu'on a trouvé des preuves qui montrent que le Magistrat nous a menti." annonce Tirash.
- "Ah, ah !!" réagit Valgran.
- "Par contre, on s'est fait surprendre. On a réussi à s'enfuir et il n'y aucune réaction là-haut." explique Tirash.
- "Il faut, peut-être, que l'on intervienne pour sauver votre l'amie l'Elfe si elle est toujours là-bas ?" propose Valgran.
- "Non, non ! Ils sont en sécurité tous les deux..." explique Tirash.
- "Ah !" réagit Valgran.
- "Ils attendent de l'autre côté de la colline. Ils surveillent si personne n'essaye de s'enfuir." explique Fron.
- "Ah ! D'accord !" réagit Valgran.
- "Tout le monde peut, à présent, rentrer chez eux. Ça serait bien d'encercler la colline ou, en tout cas, de monter la garde pour vérifier que le Magistrat et Cleagar ne s'enfuient pas discrètement parce que là, à priori, ils savent qu'on sait qu'ils ont menti." explique Tirash.
- "D'accord ! Très bien ! Je vais faire en sorte que mes hommes se déploient tout autour de la colline. C'est une bonne chose, très bien !" confirme Valgran puis vient taper dans le dos de Tirash en lui disant : "Bravo ! Monsieur Tirash, vous avez fait du très bon travail ! Et Monsieur Sacquet, aussi, je vous félicite !"
- "Merci !" réagit Fron.
- "Et vous, de votre côté, vous avez été bruyants à souhait ! Ça a été parfait !" souligne Tirash.
- "On commençait à fatiguer, je vous avouerai... Ça fait un moment que ça dure mais on est courageux !!" puis Valgran s'adresse à tous les Hobbits en levant les bras en l'air : "Allez ! Tout le monde descend, c'est bon, on arrête. Venez avec nous !!"

L'agitation va rapidement se calmer, les Hobbits vont commencer à descendre la colline, regagnant le village. Les gardes d'Hobbitebourg vont décharger leurs arbalètes puis descendre également. Valgran va réunir une partie des Hobbits sur la Collinette, la petite colline située non loin de l'étang de Lézeau. Valgran va donner ses instructions aux côtés de Fron et Tirash. Tirash surveille régulièrement le ciel vérifiant si une flèche enflammée est envoyée mais, pour l'instant, c'est le calme qui s'installe au village. Valgran va s'adresser aux villageois présents et va donner des instructions pour qu'ils puissent mettre en place une surveillance du tour complet de la colline.

Le 02 de Cerbeth de l'An 1640 - 23:50 / 00:15 - Fuite de la Colline - Lieu : Lézeau - La Colline - Session N°95 du 05/04/2023

Fánaviryan est au premier étage et va se mettre dans la pièce qui fait le coin pour observer la maison du Magistrat ainsi que le mouvement des gardes. Elle jette aussi, régulièrement, un regard du côté des manifestants à l'entrée de la colline. Elle ouvre les rideaux afin de mieux observer l'extérieur et va, discrètement, ouvrir l'une des fenêtres en plaçant un pot de chambre à proximité, prête à le jeter en direction des gardes pour faire diversion en cas d'urgence. Après quelques minutes d'attente, Fánaviryan va finir par remplir le pot de chambre en urinant dedans.

De longues minutes vont ensuite s'écouler sans qu'elle ne voie aucun mouvement suspect. Elle surveille les différentes fenêtres mais ne voit rien de particulier. Elle va finir par entendre une voix masculine dans la nuit qui vient de la maison du Magistrat et qui semble interpeler une personne dehors. Aussitôt, Fánaviryan observe le garde le plus proche et elle constate qu'il ne regarde pas dans cette direction. L'Elfe prend le pot de chambre dans les mains et se prépare à le lancer vers le garde si celui-ci se dirige vers la maison du magistrat mais les minutes se passent sans que le garde ne réagisse.

Pendant ce temps, après avoir entendu la voix de Cleagar, Tirash, Daëgon et Fron longent la haie et rejoignent la maison de Golasgil. Daëgon essaye de faire un geste à Fánaviryan tout en commençant à courir. Fron s'éloigne de ses deux compagnons tout en sortant une dague pour aller renverser les lanternes qui éclairent le chemin. Il arrive rapidement sur la première qu'il décroche aisément et envoie à flanc de colline. L'huile de la lanterne se répand, éclaire la pente de la colline et amène de la pénombre au niveau du chemin. Fron se souvient, alors, qu'il avait emprunté à un chemin escarpé non loin de là pour descendre la colline dans sa jeunesse. Il fait signe à ses compagnons en leur chuchotant : "par là !". Il reste en haut du chemin et laisse Tirash et Daëgon passer.

Tirash, à l'entrée du chemin, dit :
- "Daëgon, tu ne devais pas envoyer une flèche pour dire à nos amis qu'on est en danger ?"
- "Ouais mais est-ce que l'on est vraiment en danger ?" questionne Daëgon.
- "Nous, non mais Fana, peut-être, un peu plus..." interroge Tirash.
- "Ça veut dire de donner l'assaut, c'est, peut-être, un peu trop frontal..." indique Daëgon.
- "On n'avait pas vraiment défini ce qu'ils allaient faire quand ils verraient la flèche..." évoque Tirash.
- "Je ne sais pas... Je ne le sens pas trop de leur dire d'attaquer... Ça serait mieux si on pouvait éviter." évoque Daëgon.
- "On attend Fana ?" demande Tirash.
- "On se met dans le chemin. On se planque et on essaye de voir ce qui se passe." propose Daëgon.
- "Oui, on peut attendre tant que l'on ne voit pas de gardes arriver et qu'on attende de voir si Fana arrive." suggère Tirash.
- "Les gardes risquent d'arriver !" indique Daëgon.
- "On aura un peu d'avance sur eux et puis on aura un peu d'avance quand même..." évoque Tirash.
- "Enfin, là, ils vont rappliquer tout de suite !" annonce Daëgon.
- "Oui mais ils ne savent pas par où on est parti." indique Tirash.
- "Ils vont voir les lanternes pétées..." évoque Daëgon.
- "Disons que si on voit que Fana est en difficulté et qu'elle est en difficulté en sortant de la fenêtre, on pourra aller lui donner un coup de main alors que sinon, elle va être mal !" évoque Tirash.
- "Ou elle se planque..." suggère Daëgon.
- "On attend, peut-être, une minute." propose Tirash.
- "Oui !" répond Daëgon.

Daëgon descend de quelques mètres, encoche sa flèche, prêt à l'enflammer. Juste, au-dessus de lui, Tirash s'est mis au sol, regardant aux alentours, Fron à ses côtés. Après, une minute, aucun mouvement ou bruit ne vient de la maison du Magistrat ni de celle de Golasgil. Seuls les bruits de casseroles retentissent dans la nuit. Daëgon dit alors :
- "Bon, les gars, ça a l'air calme. Il faudrait, peut-être, que l'on aille mettre en sécurité tout ce que l'on a chopé. Fana, elle sortira bien à un moment..."
- "Moi, je veux bien l'attendre un peu." propose Tirash.
- "Elle devait nous attendre où ?" demande Fron.
- "Moi, je veux bien l'attendre un peu..." évoque Tirash.
- "Est-ce que l'un d'entre nous essaye d'aller dans la maison de Golasgil pour la chercher ou pas ?" demande Daëgon.
- "Je peux y aller !" propose Fron.
- "Oui, on peut faire comme ça. Nous, on va t''attendre un peu plus bas." propose Daëgon.
- "D'accord ! Moi, je connais bien le chemin de toute façon !" évoque Fron.
- "Ça serait pas mal de rester en couverture, non ?" suggère Tirash.
- "Oui mais de loin !" répond Daëgon.
- "Oui, là, on est loin, dans le noir et, à priori, personne n'arrive..." indique Tirash.

Daëgon va se positionner un peu plus haut, dans un coin sombre, une flèche prête à partir en direction de la maison du Magistrat. La position n'est pas idéale pour pouvoir tirer mais permet au Dùnedain de rester discret. Tirash se planque également prêt à attaquer si un mouvement venait dans leur direction. Tirash dit à Daëgon pendant ce temps :
- "C'est quand même bizarre que ça ne bouge pas..."
- "Ben ouais, c'est pour ça..." répond Daëgon.

Fron se dirige alors vers la maison de Golasgil, entre par la fenêtre dans la salle à manger. Il referme doucement la fenêtre sans la fermer complètement puis se dirige dans le bureau mais Fánaviryan n'est pas présente. Fron regagne le hall, emprunte l'escalier, monte au premier étage et va vérifier les différentes pièces qui donnent vers la maison du Magistrat mais l'Elfe n'est pas présente. Fron monte au deuxième étage et dans l'une des chambres, il retrouve l'Elfe, un pot de chambre à la main et en train d'observer le jardin en direction de la maison du Magistrat. Fron lui dit alors :
- "On se carapate, on est repéré !!"
- "Repérés ?? Mais il ne bouge pas ??" interroge Fánaviryan en pointant le garde à l'extérieur.
- "On a entendu Cleagar qui nous a interrompu dans le bureau du Magistrat. Il est, peut-être, juste aller prévenir le Magistrat pour l'instant..."

Fánaviryan regarde au niveau de la chambre du Magistrat, au premier étage de l'autre maison. À première vue, aucun mouvement particulier ne semble se dérouler à l'étage. Fánaviryan dit alors :
- "Fron, regarde..."
- "Les autres attendent en bas, on est parti !" annonce Fron.
- "Bon, d'accord ! Je te suis !" répond Fánaviryan.
- "On a des choses intéressantes !" indique Fron.
- "Ah ! J'avais préparé une diversion, c'est con..." évoque Fánaviryan en montrant le pot de chambre.

Fánaviryan quitte la pièce le pot de chambre à la main en suivant Fron. Les deux compagnons vont rapidement regagner la salle à manger au rez-de-chaussée. Fron va ouvrir la fenêtre et sortir. Fánaviryan va suivre et les deux vont traverser le chemin pour rejoindre le flanc de la colline. Fánaviryan met la main sur le pommeau de son épée, prête à dégainer son arme en cas de besoin. Les quatre compagnons vont, ainsi, descendre la colline. Elle verse dans un buisson le pot de chambre avant de le lâcher puis va suivre ses compagnons dans la descente. Fron va guider ses compagnons sur le chemin assez difficile mais ils vont avec une certaine aisance réussir à éviter les chutes et arriver en bas.

Le seul bruit qu'ils entendent provient toujours du chemin avec les casseroles qui résonnent mais leur fuite de la maison du Magistrat ne semble pas avoir alerté les mercenaires de l'Ordre. Fánaviryan se rapproche de ses compagnons et leur dit :
- "Ça va être le moment de faire le chant elfique, non ?"
- "Si tu fais un puissant chant elfique, tout le monde va savoir qu'une elfe est venue dans la maison..." évoque Tirash.
- "Et il n'y en pas beaucoup dans le coin..." indique Fron.
- "Et il n'y en pas des masses dans le coin, des elfes..." confirme Tirash.
- "Ce n'est pas grave ! Ils ne sont pas en position de nous mettre la pression ! C'est juste, là, pour que les autres lâchent la pression à la barrière. Et alors, qu'est-ce que vous avez ?" demande Fánaviryan.
- "Attends, on va se mettre à l'abri et après, on va déballer tout ça. Il y a pas mal de lecture en fait." évoque Daëgon.

En bas de la colline, Fánaviryan demande à ses compagnons :
- "Alors, alors ? Racontez-moi !!"
- "On a trouvé deux pièces en Mithril ! Déjà, on sait d'où elles viennent... Il y avait de l'or à profusion et on a trouvé surtout un journal où, à priori, il raconte sa vie, le Magistrat et on a, aussi, trouvé les livres de compte de Golasgil." évoque Daëgon.
- "On a les preuves qu'il nous a menti parce qu'il avait dit qu'il était parti avec toutes les richesses du Marchand." précise Tirash.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Et on retrouve l'or et le Mithril chez lui !" indique Daëgon.
- "C'était le coffre de Golasgil ou c'était son coffre ?" demande Fron.
- "Ah non, ce n'était pas le coffre de Golasgil, c'était un autre coffre." répond Daëgon.
- "Il aura dû l'ouvrir dans une grange. Il doit être éventré quelque part à proximité..." suppose Fánaviryan.
- "Oui ! Ou il l'a gardé dans une autre pièce... et ce qu'il faudrait, surtout, c'est de lire le journal !" suggère Daëgon.
- "Oui ! Si je fais le puissant chant elfique, maintenant, il faut qu'ils sachent que ce soit nous d'une certaine manière." propose Fánaviryan.
- "Oui mais ça va te servir à quoi s²urtout ?" demande Daëgon.
- "C'est pour que les autres lâchent la pression." indique Fánaviryan.
- "Va leur dire si tu veux !" propose Daëgon.
- "Je le fais du village si vous voulez alors." propose Fánaviryan.
- "Si tu as vraiment envie de faire un chant elfique, tu peux le faire demain matin, on sera tous là pour l'écouter." propose Tirash.
- "C'est histoire qu'ils s'apaisent et que tout le monde puisse aller se reposer." indique Fánaviryan.
- "Ça fait une heure que ça dure, si ça dure dix minutes de plus, ce n'est pas gênant..." indique Tirash.
- "Oui ! Faisons route !" lance Fánaviryan.
- "Par contre, si ça ne bouge pas là-haut, ça veut dire qu'ils n'ont pas prévenu les gardes, est-ce que ce n'est pas parce que Cleagar et le Magistrat pensent qu'ils sont gaulés et qu'ils vont essayer de se barrer par derrière comme nous pendant la nuit." évoque Tirash.
- "C'est possible, oui..." confirme Daëgon.
- "Dans ce cas, est-ce qu'il ne faudrait pas qu'on les attende ??" demande Tirash.
- "On va aller en parler aux Hobbits. On ne va pas encercler la colline à cinq !" évoque Daëgon.
- "Non, c'est clair et net !" confirme Tirash.
- "Il faut que quelqu'un aille transmettre l'information au Shiriff. Fron, discrètement, tu peux faire rapidement le tour de la colline !" propose Fánaviryan.
- "Et pourquoi on n'y va pas tous ensemble ?" demande Daëgon.
- "Pour monter la garde par ici des fois qu'ils essayent de se barrer par derrière." évoque Tirash.
- "Ah oui !" confirme Daëgon.
- "Moi, ça me semblerait être une bonne idée qu'il y en ait, au moins, l'un de nous qui reste ici qui puisse, éventuellement, les suivre et laisser des traces pour les autres mais qu'on ne les laisse pas se barrer impunément comme ça surtout s'ils se barrent avec notre or !" évoque Tirash.
- "Oui, c'est une bonne idée Tirash !" confirme Fánaviryan.
- "Attends ! Ils ne vont pas se barrer avec des kilos d'or comme ça !! Ils vont passer par la route." réagit Daëgon.
- "Ils ne vont pas tout prendre, ça, c'est sûr ! Mais par la route, ils savent qu'ils ne vont pas passer." indique Tirash.
- "Par chariot, tu peux bourrer, tu penses ? Forcer le passage..." évoque Fánaviryan.
- "Pas à travers une foule de Hobbits en colère ! Une casserole dans les rayons du chariot et puis, c'est foutu..." indique Tirash.
- "En tout cas, on pourrait demander à Fron d'aller demander au Shiriff de diligenter quelques Hobbits de Lézeau à la surveillance sur le haut coteau pendant que nous." propose Fánaviryan.
- "Oui, ça me semblerait pas mal... Ouais !" indique Tirash.
- "Hum, hum..." confirme Fron.
- "Bon, alors, au final, au lieu de retourner au camp, on va les avertir nous, directement à la barrière avec les gardes. Ça serait mieux que Fron puisse y aller pour leur signaler que c'est bon ! Il sera plus discret dans la foule lui que nous et puis on l'attend ou on y va ensemble." propose Fánaviryan.
- "Moi, je veux bien rester par ici et puis surveiller et j'attends que des Hobbits viennent avant de vous rejoindre." propose Tirash.
- "Et si tu vois quelque-chose, tu tires enflammée vers là où ça se barre !" suggère Fron.
- "Je n'ai pas d'arc mais si je vois des choses, je laisse des informations tout en les suivant." suggère Tirash.
- "Ça ne serait pas mieux que l'on reste à deux par deux ou tous ensemble ?" demande Fánaviryan.
- "Je peux rester avec Tirash. Moi, j'ai un arc. S'il faut faire une flèche enflammée, je peux la faire." propose Daëgon.
- "Effectivement, oui !" confirme Tirash.
- "Et on n'avait pas dit que c'était le signal pour tout embraser ?" demande Fánaviryan.
- "Si mais tu vas aller dire aux Hobbits que ce n'est plus ça." explique Daëgon.
- "Et puis, de toute façon, on va aller les libérer mes potes." indique Fron.
- "Fron, tu penses qu'il faut combien de temps pour rejoindre la foule ?" demande Tirash.
- "En moins de cinq minutes." répond Fron.
- "Bon ! On ne tire pas de flèches enflammées avant dix minutes pour être sûr que le message soit passé auprès des Hobbits et si on tire une flèche enflammée après, c'est qu'on les a repérés en train de se barrer." propose Tirash.
- "D'accord !" répondent ses compagnons.
- "Et vous passez la consigne qu'il faut venir surveiller l'arrière de la colline." indique Tirash.
- "Moi, je préfère rester avec toi, à ce moment-là, pour te protéger !" évoque Fánaviryan.
- "Après, c'est bien de faire deux, deux." suggère Tirash.
- "Oui, parce que moi, je ne la verrais pas la flèche." explique Fánaviryan.
- "Mais ça serait bien que Daëgon reste puisque c'est lui qui a l'arc." évoque Daëgon.
- "Fron, tu y vas avec Tirash." propose Fánaviryan.
- "Ah... Moi, je veux bien. Je pense, juste, qu'il faut que deux d'entre nous restent ici, idéalement, Daëgon." évoque Tirash.
- "Oui, je reste avec Daëgon." propose Fánaviryan.
- "Après, s'il faut aller avec Fron, ça ne me pose pas de problèmes." confirme Tirash.
- "On va, peut-être, ramasser les livres de compte, les dagues et autres choses." propose Fron.
- "C'est qui, qui a ça ? C'est Daëgon ?" demande Fánaviryan.
- "Moi, j'ai les livres." confirme Daëgon.
- "La dague, quelle dague ?" demande Fánaviryan intéressée.
- "C'est moi qui l'aie... La Dague avec les pièces..." indique Tirash.
- "Je reste surveiller si jamais Cleagar arrive..." indique Fánaviryan.
- "Bon, on fait ça !" lance Tirash.
- "Ouais !" répond Daëgon.
- "Si ça se trouve, Cleagar n'a rien dit parce qu'il veut que ça périclite..." analyse Fron.
- "Il faut qu'on aille au plus vite pour l'instant." indique Daëgon.
- "On leur dit, quand même, qu'on a trouvé des preuves que le Magistrat nous a menti, point !" suggère Tirash.
- "Oui !" confirme Fánaviryan et Daëgon.
- "Oui mais ça serait bien, si vous devez partir que vous ne partiez pas avec les preuves. C'est pour ça que je disais de les prendre." évoque Fron.
- "Moi, j'aimerais bien essayer de les lire." indique Daëgon.
- "Moi aussi !" ajoute Fánaviryan.
- "Si tu dois suivre les autres, tu ne vas pas pouvoir les lire pendant le trajet." indique Fron.
- "Pour l'instant, j'attends." répond Daëgon.
- "Daëgon et Fana restent là. Fron et Tirash vont voir les Hobbits et Daëgon gardent le journal et les livres de compte, c'est bien ça ?" demande Tirash.
- "Oui !" confirment Daëgon et Fánaviryan.
- "Et Tirash se barre avec la Dague et les pièces de Mithril." indique Tirash.

Le 02 de Cerbeth de l'An 1640 - 23:35 / 23:50 - Intrusion chez le Magistrat - Lieu : Lézeau - Maison du Magistrat - Session N°94 du 29/03/2023

Tirash va quitter la maison de Golasgil en compagnie de Daëgon et Fron. Ils vont longer la maison de Golasgil puis celle du Magistrat pour se rendre à la fenêtre ouverte par Tirash, dans une parfaite discrétion. Ils remarquent, aussitôt, les gardes de l'autre côté de la pièce, sur le parvis du manoir accompagnés de Cleagar. Tirash escalade le premier la fenêtre et doit s'appuyer sur une caisse en bois avant de poser ses pieds au sol, un sol en pierre jonché de paille. Des aménagements de box pour des animaux ont été aménagés mais aucun animal n'est présent ici.

Rapidement et discrètement, les trois compagnons se dirigent vers la porte, sans trop prêter attention à cette pièce. Tirash regarde par le trou de la serrure et constate peu de luminosité dans l'autre pièce. Ils écoutent à la porte mais n'arrivent à discerner des bruits, le bruit des gardes, à l'extérieur, pouvant couvrir les éventuels bruits présents.

Daëgon ouvre la porte et découvre un hall peu éclairé. Le dallage, au sol, est plus propre que la pièce précédente. Une porte fermée est présente en face et une arche permet d'accéder à un autre couloir. Des sons proviennent de cette dernière ouverture. Tirash se rapproche de l'arche et constate qu'il s'agit du hall d'entrée. Les sons proviennent des gardes postés devant l'entrée. Tirash s'arrête quelques instants, se concentre et écoute les propos. Cleagar évoque auprès de ses hommes l'état de la situation et ne semble pas, à sa voix, inquiet par les évènements. Daëgon s'est rapproché de la porte fermée et y entend des chuchotements. Il n'arrive pas à saisir le nombre de personnes dans la pièce.

Daëgon vient voir ses deux compagnons et murmurent :
- "Bon, les gars, il y a du monde derrière la porte... On fait quoi ?"
- "Il faudrait que l'on passe par le hall." suggère Tirash.
- "Oui mais là, ce n'est pas discret... Il ne regarde pas par-là normalement." indique Daëgon. - "Tu as une idée de qui s'est derrière la porte ?" demande Tirash.
- "Viens écouter..." propose Daëgon.

Fron et Tirash se rapprochent de la porte, écoutent et entendent des chuchotements. Tirash se concentre un peu plus et arrive à repérer quatre voix différentes. Il décèle, toutefois, une légère inquiétude dans l'intonation des voix. Il indique à ses deux compagnons :
- "Ils ont l'air de flipper..."
- "Si on y va, ça risque de faire du bruit..." indique Daëgon
- "Oui, c'est sûr !" confirme Tirash et demande : "Et sinon, tu te souviens du parcours ?"
- "Le problème c'est de traverser le hall ou alors on peut prendre la porte là qui est sur le côté." suggère Daëgon.
- "On peut tenter la porte qui est sur le côté..." confirme Tirash.

Daëgon se glisse dans le hall d'entrée et va ouvrir très discrètement la porte sans faire le moindre bruit, évitant le moindre bruit. La pièce est plongée dans le noir. Rapidement, les trois compagnons entrent en évitant de faire le moindre bruit. Daëgon ferme la porte après le passage de Fron en prenant soin de faire grincer le mécanisme. Ils se dirigent rapidement de l'autre côté de la pièce pour rejoindre la porte qui mène au bureau du Magistrat. Ils écoutent à la porte et regardent par le trou de la serrure mais aucun bruit ne provient de la pièce qui est plongée dans le noir. Daëgon actionne la poignée et la porte s'ouvre.

Les trois compagnons commencent par inspecter les fenêtres dont les volets sont ouverts. Tirash demande alors :
- "Est-ce qu'on allume une bougie quand même ou pas ?"
- "On pourrait fermer les rideaux..." suggère Daëgon.
- "Ça me semble pas mal. Après, on allume une bougie et on fouille !" ajoute Tirash.
- "Ouais !" confirme Daëgon.
- "On va faire un petit signe avec notre bougie à la fenêtre pour Fana." propose Tirash.
- "La fenêtre la plus loin du garde alors..." ajoute Daëgon.

Daëgon et Tirash ferment les rideaux et Fron allume une bougie. Le Hobbit donne la bougie à Tirash qui vient à l'une des deux fenêtres, entrouvre les rideaux et agite la bougie en hauteur dans l'espoir que Fánaviryan verra ce signe mais, à ce moment, l'Elfe surveillait le garde qui bougeait vers la maison mais, après quelques pas, s'est retourné.

Tirash, avec la bougie, va éclairer les différents espaces en particulier le bureau comprenant plusieurs tiroirs, les bibliothèques avec plusieurs bibelots et un gros coffre. Daëgon va commencer par prendre la dague elfique ¨posée sur le présentoir et la glisser dans son sac à dos. Tirash et Daëgon se dirigent vers le coffre et ils constatent qu'un verrou est placé dessus. Une clef est nécessaire pour l'ouvrir mais en observant attentivement, Tirash pense qu'il peut forcer le mécanisme. Il demande à Daëgon la dague elfique et commence à jouer avec le verrou qui va finir par s'activer après une bonne minute de crochetage et, ainsi, enclencher l'ouverture du coffre.

Fron examine les parchemins et constate qu'il n'y a pas d'images dessus. Il va voir Daëgon et lui dit :
- "Je suis allé voir les parchemins et il n'y a rien d'intéressant..."

Fron va, ensuite, se mettre à la porte et écouter attentivement. Fron constate une lumière plus vive là où se trouve Tirash. Avec l'ouverture du coffre, la lumière de la bougie se reflète dans les écus d'or présents dans le coffre. Une grosse quantité d'or est présente dans le coffre. Plusieurs livres sont également présents. Daëgon va rapidement identifier l'un d'entre eux comme étant l'un des livres de compte de Golasgil. Daëgon réagit :
- "Ah oui, là, c'est du lourd !!!"
- "Est-ce que ce n'est pas en sa qualité de magistrat qu'il a saisi toutes ces pièces ?" demande Tirash.
- "Pourquoi il garderait ça là ?? Mouais, peut-être..." s'interroge Daëgon.
- "C'est ce qu'il pourra nous rétorquer en tout cas..." analyse Tirash et ajoute : "Bon ! On prend ça et on se barre ou pas ?"
- "Ça ? tu veux dire ?" demande Daëgon.
- "Les livres de compte..." propose Tirash.
- "Il n'y a pas des affaires personnelles de Golasgil ?" demande Daëgon.
- "Oui, on peut, peut-être, fouiller le bureau..." propose Tirash.
- "Mais ce n'était pas les livres de compte qu'on cherchait ?" demande Fron.
- "Ben... si ! On le prend ça de toute façon. Il les a, peut-être, dans l'optique du procès, du jugement, par rapport à Golasgil..." évoque Daëgon.

Daëgon et Tirash vont fouiller le bureau. Dans l'un des tiroirs, Daëgon sort un écrin avec, à l'intérieur, deux pièces de couleurs argentées. Le Dùnedain reconnait les deux pièces en Mithril qu'ils avaient trouvées dans le coffre du bureau de Golasgil. Tirash va passer sa main sous le bureau et réussir glisser ses doigts dans une fente et actionner un mécanisme qui va déclencher une trappe sous la table. Un compartiment secret se révèle avec la présence d'un livre. Tirash tend le livre à Daëgon qui le consulte aussitôt. Ce livre consigne de manière méthodique les actes quotidiens du Magistrat, un journal professionnel et personnel, un journal de bord. Daëgon dit alors :
- "Les gars, je crois que j'ai trouvé du lourd ! on peut y aller je..."
- Daëgon est interrompu par un "Chutttt !!" de Fron qui montre la direction du mur opposé d'où il a entendu une porte se refermer.

En prêtant l'oreille, les trois compagnons entendent des bruits de pas qui se rapprochent. Fron se précipite vers la fenêtre, Daëgon range le livre de bord du Magistrat, le livre de compte de Golasgil et Tirash éteint sa bougie tout en ramassant l'écrin avec les deux pièces en Mithril. Tirash referme rapidement la trappe secrète et les trois compagnons viennent d'un geste vif enjamber la fenêtre, se retrouver dans le jardin et se faufiler entre la haie et la maison.

Lorsqu'ils sont arrivés à la hauteur du bout de la haie, ils entendent la voix de Cleagar qui crie :
- "Qui est là ??"

Le 02 de Cerbeth de l'An 1640 - 22:10 / 22:55 - Montée vers la Colline - Lieu : Lézeau - La Colline - Session N°92 du 01/03/2023

Les quatre compagnons vont, discrètement, quitter le village pour faire le tour par l'ouest pendant que le village reste bien éclairé. Ils vont quitter la route lorsqu'ils sont à une certaine distance du village pour ne pas être visibles et monter vers le nord puis, ensuite rejoindre la colline. Fron va guider ses compagnons dans un ravin qui permet d'être encore moins visible.

De nuit, la progression pour grimper la colline serait compliquée mais, avec l'aide de Fron, l'ascension est plus aisée avec des conseils et un parcours qui va permettre d'éviter les pentes trop raides ou les endroits dangereux. Dès le bas de la colline, Fron s'attache à une corde et la transmet aux autres membres afin qu'ils puissent suivre plus facilement le Hobbit. Ils vont ainsi progresser en enjambant des pierres, monter sur certaines, éviter quelques rochers trop abrupts. Daëgon et Fron progressent aisément. Tirash a un peu plus de mal à suivre le rythme et l'Elfe, avec ses grandes jambes, a du mal à bien se coordonner et va venir par être déséquilibrée. Elle va se rattraper mais son bras gauche va s’érafler et elle va s'en sortir avec une légère égratignure.

En montant la colline, Tirash et Fron entendent des bruits, le brouhaha des villageois qui leur permet de se repérer plus facilement puis, quelques minutes plus tard, tous les compagnons entendent distinctement le tintement des casseroles dans toute la région. Daëgon chuchote à ses compagnons :
- "Je crois qu'on peut y aller..."

Fron observe les nuages pour essayer de progresser, à découvert, lorsque les nuages sont présents. Il est de plus en plus prudent au fur et à mesure qu'ils approchent du sommet de la colline. Fánaviryan ne regarde pas du tout les nuages. Elle regarde bien à ses pieds en se cachant bien dans la cape et en avançant doucement. Tirash progresse également doucement en faisant attention à ne pas tomber.

Les quatre compagnons vont finir par arriver en haut de la colline à hauteur du jardin de Golasgil. Ils vont pouvoir progresser entre les arbustes et buissons présents. Ils avancent par petites étapes, progressent lentement, observent et continuent ainsi leur progression. Ils avancent ainsi très discrètement jusqu'à s'approcher à une dizaine de mètres de la maison sans se faire repérer.

Fron remarque la présence d'un mercenaire de l'ordre à l'angle de la maison de Golasgil. Il est à, environ, une trentaine de mètres et regarde en direction du chemin de la colline de là où provient l'agitation et les bruits de casseroles. Tirash chuchote à ses compagnons :
- "Je propose que l'on se mettre à l'abri, au coin de la maison."
- "On y va !!" répond Fánaviryan.
- "Il faudrait que l'on de nous monte la garde pour surveiller que les gardes qui sont là ne se dirigent pas vers nous..." ajoute Tirash.
- "Allez, allez, on ne reste pas là..." chuchote Fánaviryan.

Les quatre compagnons attendent quelques instants, le temps que quelques nuages viennent obscurcir la lune rendant les lieux plus sombres, pour traverser l'allée qui rejoint le coin de la maison de Golasgil. Ils se retrouvent sur le côté nord à l'opposé des bruits le long du salon de la maison.

Le 02 de Cerbeth de l'An 1640 - 17:05 / 17:45 - Discussion avec le Magistrat - Lieu : Lézeau - Maison du Magistrat - Session N°91 du 08/02/2023

Après une pause, un repas et une sieste pour Fron, les compagnons vont rejoindre Valgran pour remonter, deux heures plus tard, le chemin de la colline pour rejoindre le barrage où sont présents deux mercenaires qui semblent tendus. Les compagnons vont attendre, et deux minutes plus tard, Cleagar arrive seul et fronce les sourcils avec un air mécontent. Il dépasse les deux hommes et vient face aux compagnons à une très proche distance. Il demande d'un ton ferme :
- "Il se passe quoi en bas là ??" en pointant du doigt les villageois hobbits rassemblés en bas de la colline.
- "Tout dépend de ce qui va se passer en haut à vrai dire..." indique Tirash.
- "C'est-à-dire ?" demande Cleagar.
- "Hé bien nous espérons rencontrer le magistrat." indique Tirash.
- "Prestement..." ajoute Fánaviryan.
- "Parce que si vous ne rencontrez pas le magistrat, il se passera quoi là ?" demande Cleagar.
- "Nous n'avons pas, malheureusement, tous les détails. Nous sommes que des intermédiaires." explique Tirash.
- "Hum... Intermédiaires... Bon, ben, suivez-moi ! Ah si, les armes, vous les déposez ici. Je crois que vous connaissez la règle maintenant..." indique Cleagar en pointant la route.
- "Tout à fait..." répond Tirash.
- "Il n'y a pas de soucis." répond Fánaviryan.

Les compagnons vont déposer leurs armes puis suivre Cleagar qui les amènent au manoir du Magistrat. Tirash observe la maison de Golasgil et ne constate aucun bruit, aucune lumière. Les deux gardes à l'entrée n'y sont plus. Les mercenaires sont postés au bord de la colline à observer l'agitation des Hobbits. Ils ne repèrent pas la présence des archers de Boëmund en allant jusqu'au manoir. Cleagar amène les compagnons et Valgran jusqu'au bureau du Magistrat Cerfblanc. Sur le chemin, Fánaviryan lui dit :
- "Vu que vous êtes grand et costaud, j'imagine que c'est vous qui vous êtes occupé de Golasgil. Vous l'avez inhumé où ?"

Cleagar ne répond à cette question et semble agacé par les évènements qui se déroulent actuellement. Il amène les compagnons dans le manoir, entre dans le hall d'entrée, ouvre la porte du petit couloir et les laisse entrer directement dans le bureau du Magistrat qui est assis derrière son bureau. Cleagar vient se placer au même endroit que la veille.

Plusieurs chaises sont installées à proximité de l'entrée, le Magistrat indique :
- "Prenez place..."
- "Bonjour magistrat vous ??" indique Valgran Bucca.
- "Oui, je vous connais, vous êtes le Shiriff Valgran mais vous n'êtes pas sur Plusieurs chaises vos terres ?" indique le Magistrat.
- "J'étais de passage ici avec la compagnie de l'Aurore écarlate." répond Valgran Bucca.
- "Ah... et je crois qu'on s'est déjà entretenu hier." indique le Magistrat.
- "C'est juste que la situation a évolué que suite au crime perpétué par les archers que nous vous avions parlé hier, les hobbits ont souhaité éclaircir la situation et pour cela il serait bon qu'ils puissent témoigner pour défendre leur version des choses." explique Tirash.
- "Je comprends... Je vous avoue que quand vous m'avez montrer les éléments par rapport aux archers concernant leur appartenance au Roi-Sorcier, je vous avouerai que les choses m'ont inquiété !" indique le Magistrat.
- "Nous sommes heureux de l'entendre." réagit Tirash.
- "J'ai souhaité pouvoir directement l'aborder avec eux puisque comme j'ai pu déjà vous le dire hier, ils s'étaient présentés comme étant des rôdeurs de l'Arthedain. J'avais quelques garanties qui me permettaient de confirmer leur rôle mais il se trouve que vous m'avez apporté des éléments fort intéressants et inquiétants sur leur appartenance au Roi-Sorcier. Malheureusement, je n'ai, sans doute, pas été assez prudent puisque, sans doute que, Boëmund a entendu une partie des échanges que l'on a eus hier et quand j'ai voulu les interroger, ils avaient pris la fuite ce qui ne fait que confirmer ce que vous aviez pu annoncer précédemment. Leur départ précipité ne fait plus l'ombre d'un doute sur leur culpabilité." annonce le Magistrat.
- "Ils sont partis il y a longtemps ?" demande Tirash.
- "Ils sont partis peu de temps après que vous m'ayez annoncé leur appartenance. Comme je vous disais au moment où on s'est entretenu, Boëmund était dans la pièce d'à côté et a pu, tout à fait, entendre une partie de la conversation que nous avons eu." indique le Magistrat.
- "C'est fort regrettable... Nous espérions cette conversation confidentielle." réagit Tirash.
- "J'ai fait mes choix et je les assume. J'ai, certes, commis une erreur, j'en assumerai les conséquences auprès des autorités. Mais sachez que j'en ferai part auprès de Fornost Erain pour qu'ils sachent que des troupes d'Angmar agissent sur mes terres." indique le Magistrat.
- "Vous êtes en vie, c'est le principal !" indique Fánaviryan.
- "Donc je ne vais pouvoir répondre à votre demande. Dites-moi, vous représentez quelle autorité, monsieur ?" demande le Magistrat en s'adressant à Fron Sacquet.
- "Hé bien, je suis juste un délégué de la ville des hobbits de Lézeau." répond Fron Sacquet.
- "D'accord... Alors, dites-moi, j'ai appris que vos villageois s'attroupaient autour de la colline et dans le village... Qu'est-ce qui se passe ? Vous pouvez m'éclaircir là-dessus ? Comment ça se fait qu'il y a des hobbits qui surveillent la colline tout autour ?" demande le Magistrat.
- "Justement, ils cherchent à savoir si les archers ne s'enfuient pas d'ici." répond Fron Sacquet.
- "D'accord ! et ils ne retournent pas travailler dans les champs ?" demande le Magistrat.
- "Hé bien demain..." répond Fron Sacquet.
- "D'accord... Vous fêtez quelque chose de particulier ce soir ?" demande le Magistrat.
- "Non pas que je sache..." répond, hésitant, Fron Sacquet.
- "Est-ce que, dans ces cas-là, vous pourriez leur suggérer qu'ils puissent se disperser ?" demande le Magistrat.
- "Oui, bien sûr..." confirme Fron Sacquet.
- "Mes hommes ont tendance à être nerveux. Ils ont sentiment que tout ceci est orchestré..." annonce le Magistrat.
- "Ah ! C'est bizarre... Moi, j'ai entendu parler de la fête de la grosse galette mais bon... J'ai dû me tromper..." indique Fánaviryan convaincante.
- "Ah... Vous m'apprenez quelque chose... Très bien... Si vous pensez que votre petite fête peut se faire un peu plus loin, n'hésitez pas que ça puisse apaiser les tensions que peuvent ressentir les gardes, ce serait une bonne chose... Avez-vous autre chose à m'annoncer ou à me demander puisqu'on est là ?" demande le Magistrat.
- "Nous aimerions savoir où a été inhumé Golasgil afin d'aller nous recueillir sur sa tombe." demande Tirash.
- "Dans le jardin." répond le Magistrat.
- "À côté de sa maison ? Cleagar, pourrait-il nous y accompagner quelques instants ?" demande Tirash.
- "Soit..." répond le Magistrat qui se tourne vers Cleagar et puis fait un geste affirmatif de la tête. Il se lève, quelques instants après, de sa chaise et dit : "Je vous laisse. Shiriff... J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir bientôt. S'il y avait quoi que ce soit n'hésitez pas à faire à faire appel à mes services." indique le Magistrat en direction du Shiriff Valgran.

Le Shiriff va juste lui faire un signe de tête montrant une petite gêne aux propos du Magistrat.

Le 02 de Cerbeth de l'An 1640 - 14:20 / 14:50 - Négociations au Barrage - Lieu : Lézeau - La Colline - Session N°91 du 08/02/2023

Ils s'arrêtent devant le barrage où sont présents les mercenaires de l'Ordre et sont en train de surveiller. Ils semblent en alerte, en observation des mouvements des Hobbits dans le village, plus vigilants que la veille. Lorsque les compagnons sont à portée, ils crient :
- "Halte ! Que voulez-vous ??"
- "Informer le magistrat Cerfblanc que le Shiriff de la Comté vient l'informer de nouvelles dispositions. Faites venir Cleagar !"

L'un des cinq mercenaires présents va faire un signe de tête et va se diriger vers le manoir du Magistrat. Pendant ce temps-là, les quatre autres mercenaires surveillent la route et les alentours avec, de temps en temps, un petit regard vers le bas de la colline.

Pendant cette pause, Fánaviryan demande à l'un des quatre mercenaires :
- "Alors, c'est vous qui aviez été de corvée pour enterrer Golasgil ?"

L'homme ne répond pas. Fánaviryan attend quelques instants puis dit :
- "Hé, les gars, vous êtes tendus comme un arc ! Vous n'êtes pas du bon côté, ça se sent. Je ne vous sens pas à l'aise..."

De nouveau, les quatre mercenaires ne répondent pas à l'Elfe qui ajoute quelques instants plus tard :
- "Metraith ne vous manque pas les gars-là d'un coup ??"

À ces propos, les mercenaires ne réagissent pas, ils restent concentrés, bouclier et lance en main.

Cinq minutes plus tard, Cleagar va venir accompagné du mercenaire qui était venu le chercher ainsi que deux autres. À la hauteur du barrage, ils s'arrêtent et se retrouvent à sept mercenaires et Cleagar qui ne semble pas ravi d'être là. Il garde une distance avec les compagnons en restant au niveau des mercenaires puis demande :
- "Vous vous voulez quoi ?"
- "Ils ne savent pas passer les messages chez vous. C'était pour que vous puissiez, déjà, informés le magistrat Cerfblanc que le Shiriff venait lui apporter informations suite à un grand Moot et une présence d'une personne que le magistrat sera très étonné d'entendre." annonce Fánaviryan.
- "Ouais, pour l'instant, le magistrat ne recevra personne, il est occupé." répond Cleagar.
- "C'est vraiment d'une importance qui mène à lui faire arrêter tout affaire cessante, ces informations étant de la plus grande importance pour la Comté et voir l'Arthedain. D'ailleurs, j'imagine que vous accompagnez le magistrat en toute circonstances même s'il se déplace en dehors de Lézeau ?" demande Fánaviryan.
- "Je vous dis que le magistrat ne peut vous recevoir actuellement, d'autres affaires urgentes à traiter..." répond, de nouveau, Cleagar
- "Savez-vous que le magistrat suite à ses décisions qui ont été prises lors du Moot, n'a plus particulièrement de pouvoir dans la Comté si ce n'est celui qu'il entretient au niveau de cette colline. Peut-être qu'il n'a finalement pas tant de choses que ça à faire. C'est de cela que nous souhaitions l'informer." annonce Tirash.
- "Est-ce que je dois également lui donner d'autres informations ?" demande Cleagar.
- "Pour le reste, ce serait mieux qu’ils les entendent de vive voix. Le Shiriff Valgran qui est ici, sera bien plus à même de lui transmettre ces informations." indique Tirash.
- "Bien, je lui transmettrai ces éléments." évoque Cleagar.
- "Il va nous falloir une réponse assez rapide car, comme vous pouvez le constater, la communauté Hobbit est assez satisfaite de cette décision et il ne faudrait pas que les choses trainent trop..." suggère Tirash.
- "Bien ! Je vais en faire part au magistrat." répond Cleagar.
- "Et donc rendez-vous dans combien de temps ? Nous vous attendons ici ?" demande Tirash.
- "Un petit quart d'heure ? Parce que les choses sont quand même assez pressées..." ajoute Fánaviryan.
- "Voire même tendu..." ajoute Tirash.
- "Vous l'aurez deviné..." indique Tirash.

Cleagar retourne vers le manoir du Magistrat accompagné des deux mercenaires. Cinq mercenaires restent donc présents. Cinq minutes plus tard, Cleagar revient et annonce :
- "Revenez en fin de journée."

Tirash observe la réaction de Valgran qui ne semble pas très à l'aise. Fánaviryan s'approche alors du Shiriff, se baisse et lui murmure en sindarin un discours motivant qu'il ne comprend pas puis indique en Westron :
- "Nous attendons vos instructions, Shiriff..."
- "De toute manière, on repassera en fin de journée... Qu'est-ce qu'on peut faire d'autre..." répond Valgran Bucca.

Fánaviryan regarde Tirash, Daëgon et Fron et indique :
- "Si ça convient à ce qui a été décidé au Moot, Fron..."
- "Et sinon, c'est quoi ? Qu'on lance l'assaut ??" répond Fron.
- "Ecoutez, nous allons essayer de tempérer les ardeurs de la communauté. Sachez cependant que si les choses devaient devenir un peu plus compliqué, nous tâcherons également de vous protéger." annonce Tirash en regardant Cleagar et les mercenaires puis l'homme du sud fait demi-tour.

Fánaviryan ainsi que les autres font de même ainsi que Cleagar qui retourne vers le manoir du Magistrat.

Le 01 de Cerbeth de l'An 1640 - 11:15 / 12:20 - Entretien avec le Magistrat - Lieu : Lézeau - Maison du Magistrat - Session N°88 du 18/01/2023

Avant l'arrivée du Magistrat, deux mercenaires vont faire leur apparition pour apporter trois chaises afin que les compagnons puissent s'assoir.

Dans le salon, ils remarquent plusieurs rangées de livres installées sur des meubles. Deux étagères situées à proximité des compagnons comprennent des bibelots. Fánaviryan va profiter des quelques minutes d'attente pour aller observer les objets qui semblent de valeurs. Certains d'entre eux semblent contenir des mécanismes complexes à l'usage inconnu et d'autres semblent plus exotiques. L'un des objets va attirer le regard de l'Elfe à savoir une lame de manufacture elfique, une belle dague ouvragée posée sur un présentoir. Mais elle n'a pas le temps d'aller plus loin dans son observation avec l'arrivée du Magistrat.

Il ouvre la porte située non loin de Cleagar. Rapidement, les compagnons constatent que le Magistrat a les traits tirés, son visage montre de la fatigue et du souci. Il porte des vêtements d'un certain prestige, essentiellement de velours. Il porte un médaillon similaire à celui qui portait le Magistrat Harge à Metraith.

Il baisse très légèrement la tête pour saluer les trois compagnons et vient s'assoir à son bureau puis annonce :
- "Vous souhaitiez me rencontrer ?"
- Après quelques secondes de silence, Tirash répond : "Oui !"
- "D'accord. Mon temps est en ce moment précieux. J'espère que vous allez être précis et concis..." indique le Magistrat.
- "Nous aimerions avoir des précisions sur ce qui s'est passé avec Golasgil parce que c'était notre ami et nous étions en affaire avec lui et nous sommes inquiets, nous avons entendu qu'il était mort. Nous aurions aimé savoir ce qui s'est passé." demande Daëgon.
- Tirash observe Cleagar essayant de repérer des changements d'attitude. Le chef des mercenaires semble être impassible.
- "Triste affaire, en effet... Et bien, cela remonte maintenant à présent à quinze jours. Le marchand Golasgil a été tué le dix-sept de Norui. Deux de ses employés sont rentrés chez lui puisqu'ils avaient les clés, se sont introduit dans sa chambre et l'ont lacéré de coups de couteaux." explique froidement le Magistrat.
- "Quelle horreur !!" réagit Tirash.
- "Quel est le mobile ?" demande Daëgon.
- "Hum... vénal le mobile, l'argent... l'argent qui a disparu." annonce le Magistrat.
- "L'argent ? Vous voulez dire tout y compris ce qu'il avait dans son coffre que nous avions pu apercevoir lors de notre visite ?" demande Tirash.
- "Hé bien, oui ! Tout a disparu." explique Tamir Cerfblanc.
- "J'ai du mal à imaginer ces deux hobbits plutôt bienveillants commettre un tel crime..." analyse Tirash.
- "Bienveillants jusqu'à une certaine limite. Voyez ce qui se passe actuellement. J'ai eu vent que plusieurs innocentes personnes ont subi des pendaisons de la part de ces soi-disant paisibles hobbits." explique le Magistrat.
- "Je ne parlais pas des hobbits en général mais des deux jardiniers qui, me semble-t-il, étaient plutôt, eux en tout cas, paisibles. Mais bon, après, on ne sait pas ce qui se cache derrière chaque personnage..." indique Tirash.
- "Et puis vous savez, j'ai appris que le marchand que nous connaissions bien était en affaire avec les Nains et avait rapporté une certaine somme d'argent de son voyage dans les Montagnes Bleues, forcément, ça attise les convoitises..." explique le Magistrat.
- "Il y a un truc que je ne comprends pas. Vous dites que c'est l'argent qui est le motif mais l'argent a disparu. Comment vous pouvez savoir que c'est eux qui l'ont pris ?" demande Daëgon.
- "Où est cet argent ? Là, c'est notre sens des affaires qui s'exprime..." indique Tirash.
- "Pour l'instant, je n'ai pas pu mettre la main dessus. Croyez bien que j'essaye par tous les moyens mais je pense qu'ils ont des complices. Rapidement après qu'ils aient avoués tous leurs forfaits, nous avons cherchés là où ils avaient, soi-disant, caché l'argent et il n'y était plus..." explique le Magistrat.
- "Ils ont avoué facilement ?" demande Tirash.
- "L'un d'entre eux, oui..." répond-il.
- "Ont-ils dit qu'ils étaient innocents au début ?" interroge Tirash.
- "Oui, comme toujours, comme toujours malheureusement..." répond le Magistrat.
- "Mais est-ce que vous pourriez nous dire ce qui vous a mis sur la piste de ces deux employés ?
- "et bien disons que j'ai un témoin qui y a aperçu deux petites silhouettes quittaient la maison" explique le Magistrat.
- "Donc leur identité n'était pas totalement sûre pour votre témoin ?" énonce Fánaviryan.
- "Disons que le témoin semblait à plutôt confirmer lorsque nous sommes allés les chercher qu'il s'agissait bien des deux silhouettes en question." indique le Magistrat.
- "Le témoin était-il une femme ?" demande Tirash.
- "Qui serait parti maintenant depuis ?" précise Fánaviryan.
- "oui en effet... c'est une femme." répond le Magistrat.
- "Parce que vous avez parlé de lacérations sur le corps de ce pauvre Golasgil mais pour connaître la profession de ces deux employés, il aurait été plus logique qu'il ait été poignardé comme il aurait été bêché ou, d'une façon masculine, impactée alors que là vous semblez dire qu'il a été fouetté d'une lame." précise Fánaviryan.
- "Ce n'était pas beau à voir... Je vous avouerai que..." indique le Magistrat.
- "De quelle façon ?" demande Daëgon.
- "Disons qu’ils se sont, au-delà du crime, c'est fouetté la méthode c'est à dire qu'il semblerait qu'ils se soient acharnés sur ce pauvre marchand qui le, le visage, le corps étaient lacérés de partout." précise le Magistrat.
- "Au point de n'être pas reconnaissable ??" question Tirash.
-"Lacérés avec une lame ou avec autre chose ?" demande Daëgon.
- "Oui, oui, oui, c'était une lame. En effet, madame, si nous voulions être plus précis, en effet, certains coûts de lames se sont enfoncés dans le corps du pauvre marchand et je pense que c'est l'une d'entre elles qui a dû amener la mort de ce pauvre marchand." explique le Magistrat.
- "Tel que vous le décrivez, on dirait, vraiment, un crime passionnel et pas tellement des gens qui viennent voler." expose Daëgon.
- "Des employés qui par d'autres personnes..." commence Fánaviryan.
- "Disons que mon hypothèse est que le marchand se serait débattu et qu'ils ont dû faire ce qu'ils peuvent, en effet." indique le Magistrat.
- "Oui mais, ça, en général, quand il se défendent ils ne s’acharnent pas, une fois que le gars est froid, ils ne vont pas continuer à lacérer. " explique Daëgon.
- "Ah mais, peut-être qu'ils ont dû porter de multiples coups avant que le pauvre homme de décède." indique le Magistrat.
- "Je ne sais pas on parle, de combien de taillades exactement ??" questionne Daëgon.
- "Je, je vous avouerais que je n'ai pas compté." répond le Magistrat avec hésitations.
- "Non mais, grosso modo, une trentaine une cinquantaine une centaine ??" demande Daëgon.
- "Au bas mot, une trentaine, oui, oui..." répond le Magistrat.
- "Et deux hobbits, actifs physiquement, auraient mis trente coups de couteaux avant de tuer Golasgil, ça me semble beaucoup..." indique Tirash.
- "Peut-être qu'il y en a eu moins..." indique le Magistrat.
- "Ça ressemble à une vengeance..." analyse Fánaviryan.
- "Quatre coups de couteaux à deux, on tue quelqu'un..." évoque Tirash.
- "Je conçois, en effet, mais voilà, c’est la première fois, voilà, que je suis amené à assister ainsi un crime aussi horrible. Voilà après..." indique le Magistrat.
- "Ce qui ce qui vous a stimulé, on va dire, à énoncer une peine conséquente pour les coupables." annonce Fánaviryan.
- "Disons qu'ils ont ils ont rapidement pu avouer. Donc à partir de là, les propos qu'ils ont pu tenir, ont plutôt..." indique le Magistrat.
- "Oui, enfin bon c'est facilement impressionnable un hobby de jardinier franchement..." réagit Daëgon.
- "J'imagine que c'est vous-même qui les avez questionnés ? Avec l'aide de Cleagar, peut-être ?" demande Fánaviryan
- "Non, Cleagar, ..." commence à répondre le Magistrat en se tournant vers le chef des mercenaires et ajoute : "Cleagar est simplement là pour faire respecter la sécurité ici même ce qui d'ailleurs, en ce moment et plus que nécessaire !" indique le Magistrat.
- "Oui." confirme Tirash.
- "Donc, j'étais seul. Après ce sont aussi mes fonctions donc magistrat du Nord de la Comté de faire respecter la loi et l'ordre." explique le Magistrat.
- "Ah ! Donc c'est par vos propres efforts que vous avez réussi à faire avouer ces deux jeunes." analyse Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme le Magistrat.
- "Et, à tout hasard, une petite question qui me qui me taraude par rapport à la manière dont cela s'est produit, est-ce que l'intégrité de la virilité de Golasgil avait été préservée ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien..." commence le Magistrat légèrement décontenancé par la question et ajoute : "Non, non, non... il était plutôt sur la partie haute du corps."
- "Soit, j'imagine que ses vêtements avaient été donc fortement lacérés." demande Fánaviryan.
- "Oui en effet." confirme le Magistrat.
- "Donc il était encore habillé ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien en tenue de nuit, une robe de chambre." explique le Magistrat.
- "Et votre témoin vous a-t-il dit ou est-ce qu’il allait se mettre à l'abri ?" demande Fánaviryan.
- "Comment ça ??"
- "Vous avez fondé, de par le fait que ces personnes aient avoué, votre sentence par le biais du témoin qui les aurait aperçus et nous aurions eu une question à poser à cette personne qui malheureusement, apparemment, ne semble pas être là selon votre réponse de tout à l'heure." explique Fánaviryan.
- "En effet, cette personne a quitté, au regard des trouble qui se sont déclenchés ici, a quitté le village." explique le Magistrat.
- "Sans vous renseigner de la manière dont vous pourriez la recroiser."
- "Sinon ça ne vous embête pas en fait qui est quelqu'un qui soit parti et que l'or ait disparu ??? Vous ne faites pas le lien en fait..." indique Daëgon.
- "Comment ça ?" demande le Magistrat.
- "Elle est partie donc et l'or disparu. A un moment, vous ne vous êtes pas dit "tiens elle est partie avec l'or" ??" poursuit Daëgon.
- "Mais je m'excuse mais si elle est partie c'est qu'elle est le venu me demander l'autorisation et que, par rapport à cela, ne vous inquiétez pas j'ai fait mon devoir de Magistrat j'ai vérifié tous ces éléments-là." explique le Magistrat.
- "Vous l'avez fouillée avant qu'elle parte ?" demande Daëgon.
- "Je ne suis pas allé jusque-là." réagit le Magistrat.
- "Elle avait de l'or peut-être..." suggère Daëgon.
- "J'émettrais de grandes réserves là-dessus monsieur." indique le Magistrat.
- "Ce n'est pas très brillant ce que vous avez fait avec la Comté en attendant..." annonce Daëgon.
- "Comment ça, ce n'est pas très brillant ??" demande le Magistrat.
- "Vous avez vu les troubles tout ça pour ça enfin je veux dire vous ne pouviez pas faire que ça s'embrasse..." indique Daëgon.
- "Écoutez après, vous pensez qu'il aurait fallu que ce crime reste impuni." indique le Magistrat.
- "Je pense qu'il aurait fallu calmer les choses avant de les pendre." conseille Daëgon.
- "Les choses étaient parfaitement calmes au moment où... Au contraire, je trouve même tout à fait surprenant que ces Hobbit-là aient réagi de la sorte lorsque le marchand a été tué. C'est essentiellement le fait que j'ai arrêté ces deux Hobbits qui a entraîné des réactions. Le fait que ce marchand était tué de de cette manière-là, ça n'a eu aucune incidence." explique le Magistrat.
- "Je suis désolé de vous le dire mais c'est la population sait très bien qui sont ces gens-là et savent que c'est impossible qui tue quelqu'un en fait." explique Daëgon.
- "Surtout qu'ils étaient de la même famille..." ajoute Fánaviryan.
- "Donc vous êtes venus là pour remettre en question la décision que j'ai pu prendre ? c'est ça ??" questionne le Magistrat agacé.
- "Non A vrai dire, mes compagnons s'emportent, peut-être, un petit peu. Nous sommes venus là principalement parce que nous étions en affaire avec Golasgil et que cette affaire est fortement compromise puisque c'est lui qui devait investir et en fait ce qui nous intéresserait ce serait de savoir où est passé le magot ? Vous posez la question de savoir ce qu'il deviendrait si à tout hasard il était retrouvé et de la récompense que nous pourrions en attendre par rapport à la somme qui serait récupérée." indique Tirash.
- "Et surtout que nous étions également en affaires et que normalement d'une manière légale, il aurait dû y avoir un successeur repreneur des affaires du sieur Golasgil. Est-ce que comme vous étiez au courant, il avait fortement négocié avec des nains. S'il est revenu avec pas mal d'or, on va dire, ou de fortune c'est qu'il y a un échange qui va être nécessaire et, à ce moment-là, peut-être de devoir elle-même poursuivre les échanges enfin le commerce qui avait été mise en place. Est-ce que vous avez pu aller jeter un œil sur les l'état des finances au niveau des livres de compte ?" demande Fánaviryan.
- "Je les ai pris en effet mais je n'ai pas pris le temps de les étudier, je n'en voyais pas, forcément, l'intérêt sur ces jours-ci." explique le Magistrat.
- "Oui, surtout vous avez des coupables tout trouvé qu'on fait avouer juste avec une pichenette." réagit Daëgon.
- "Il a fallu une matinée complète pour comprendre tous les tenants et les aboutissants de leurs agissements. La seule chose que, malheureusement, reste le point d'ombre, c'est que le lieu qui m'ont désigné comme étant l'endroit où l'argent était, et bien, l'argent n'y était plus." explique le Magistrat.
- "Ils avaient dit quoi ? un trou, ils l'avaient enterré ? Il avait fait quoi ?" demande Daëgon.
- "Non qu'ils avaient rapporté à la ferme. Alors je vous avouerai que je n'ai pas voulu non plus trop embraser les choses et que je n'ai pas arrêté toute la famille Sangle mais permettez-moi d'avoir quelques doutes sur l'intégrité de cette famille et le fait qu'aujourd'hui, il y ait tous ces Hobbits armés, peut-être, que l'argent qui a financé ces armes provient de justement des finances de Golasgil qui, soit dit en passant, auparavant déjà pratiquait certaines affaires assez troubles par rapport à cela." explique le Magistrat.
- "Ah ça, c'est bien possible..." réagit Daëgon.
- "Effectivement mais cela n'est pas imputable aux Hobbits. Ce qui est plus gênant, c'est que
Golasgil, vous a mis et nous a mis, également, un peu en porte-à-faux vis-à-vis de ces Nains qui vont censément finir par revenir réclamer leur dû." indique Fánaviryan.
- "Ils vont pouvoir là-dessus je suis tout à fait au clair il y a aucun souci là-dessus puisque cet argent et bien je leur dirai de voir ça avec la famille des deux assassins qui ont dû, il y a de grandes chances, récupérer cet argent et puis je comme je vous le disais, en partie l'utiliser actuellement." explique le Magistrat.
- "Nous pourrions peut-être vous aider... D'un autre côté il avait fait négoce dans l'Est pour lequel il nous avait engagé et pour lequel nous devions être rémunérés. Afin de finaliser et de vous dégager des soucis de cette suite, avez-vous pensez à nommer quelqu'un qui régirait le domaine du sieur Golasgil et ses affaires ?" demande Fánaviryan.
- "A vrai dire non, j'attends que les choses s'apaisent. J'imagine que prochainement d'autres troupes de l'Arthedain vont arriver ici pour remettre de l'ordre." explique le Magistrat.
- "En espérant que ce ne soit pas les Nains qui arrivent avant. Mais pour vous rassurer un petit peu et de vous alléger de vos charges comme on dit lorsqu'il pleut, il est temps de se mettre à l'abri, peut-être qu'il serait plus simple de nous confier les effets, vu que l'affaire du meurtre a été résolu par vos bons agissements, est-ce que nous pourrions consulter afin de de voir quelles vont être les demandes de ces Nains et surtout s'il y a quelque chose que nous pourrions encore arranger afin que les choses ne s'empirent pas." explique Fánaviryan.
- "Je vous avouerai que tant que les troubles persistent ici, je conserve tout autorité sur les biens du marchand. Nous pourrions par la suite si aucun successeur ne venait à se déclarer et bien, il serait d'usage à ce que son établissement puisse être vendus et dans ces cas-là, tous les biens qui y sont, seraient à ce moment-là vendu également. Donc ça veut dire que les livres de comptes et tous les autres documents qui se trouvent dans sa demeure seraient en possession de de l'acheteur potentiel. Mais comprenez que pour l'instant nous sommes dans une période trouble et qu'il serait avant tout nécessaire que les choses s'apaisent et qu'à partir de là, nous puissions, ensuite, revoir les choses. Mais sachez bien que je prends acte du fait que vous seriez intéressé de reprendre les affaires de feu sieur Golasgil. Donc je ne manquerai pas de de vous faire part dès lors que j'aurai décidé de vendre l'ensemble des biens de ce marchand." annonce le Magistrat.
- "Alors si je vous parlais de déjà de consulter ces documents, c'était afin d'évaluer où en était arrivés les transactions de Golasgil avec ces dits nains parce que de notre côté nous, nous avons investi sur de l'équipement lourd en hommes, en chevaux, en chariots afin de répondre aux besoins des transports de nourriture qui devaient être effectués mais les choses ne peuvent pas s'improviser et nous ne pourrons pas attendre que les choses se calment afin d'être sûr que ces engagements seront respectés à savoir que cela a des répercussions jusqu'aux portes de la Comté. Golasgil avait eu à s'entendre avec le maître Pellendur, responsable de Bree d'une certaine manière." explique Fánaviryan.
- "Vous m'excuserez mais vous semblez parler par énigmes." indique le Magistrat.
- "Disons que nous ne connaissons pas les aboutissements des discussions qui ont pu être effectués. On a été engagé pour avancer chariots, hommes et autres. Les vivres sont en train d'être mises à l'abri pour cet échange qui devait avoir lieu." indique Fánaviryan.
- "Mais de vous parler de quel échange ?" demande le Magistrat.
- "Je vous ai dit tout à l'heure que nous avions été engagés auprès de Golasgil afin d'effectuer les transports de matériel de denrées." explique Fánaviryan.
- "De denrées ??"
- "De nourriture, de blé pour ces Nains." indique Fánaviryan.
- "Pour les Nains des Montagnes Bleues ?" demande le Magistrat.
- "Alors je ne sais pas... Je n'ai pas eu pu consulter et je n'ai pas eu de retour mais je sais que c'est pour les Nains."
- "Disons qu'il y a une attente naine qui est très forte et qu'il va falloir qu'on voit ce qui est quantité quand pour les dates et dans quelle mesure l'échange devait être fait parce qu'il est étonnant que des nains et payé par avance." indique Fánaviryan.
- "En effet il semble quand même qu'il y ait des sommes d'argent qui ont transité chez le marchand suite à son retour chez lui tout récemment. J'ai cru comprendre qu'au début du mois de Norui, il a quitté sa demeure pour aller pratiquer des négociations mais dans les livres de comptes ces éléments n'apparaissent pas." explique le Magistrat.
- "Même ceux qui auraient éventuellement en coffre ?" demande Fánaviryan.
- "Disons que par rapport à ça, j'aurais bien voulu avoir tous ces éléments mais, malheureusement, il y en a qui se sont servis avant." explique le Magistrat.
- "Est-ce que vous nous laisseriez même sur avec la supervision de Cleagar, accéder au coffre avec la clé s'il vous plaît fin que nous puissions attester de ce fait." demande Fánaviryan.
- "C'est-à-dire attester de ce fait ?" demande le Magistrat.
- "C'est-à-dire vérifier pleinement qu'il n'y a pas de traces d'engagement auprès de ces Nains." explique Fánaviryan.
- "Ma parole ne vous suffit pas, la parole d'un magistrat de l'Arthedain ne suffit pas à vos propos madame je sais bien que, voilà, vous vous êtes d'une condition supérieure mais sachez que j'exerce mon métier depuis de nombreuses années. Donc je sais lire des livres..." explique le Magistrat.
- "Ceux qui ont mis de côté et pas plus consulter outre mesure plus longuement ayant de toute façon constaté qu'il n'y avait pas de fortune et comme vous je vous laisse vous entendre ce n'est pas ma condition qui remet en cause votre parole, c'est d'autres personnes bien au-delà de la Comté qui seront à convaincre. Comment dire, en tout premier lieu, ce sera c'est une manière de vous dégager des responsabilités qui vous incombent comme je vous l'expliquais précédemment. Mais si vous tenez à les porter dans ces situations-là ? il n'y a aucun problème parce qu'on avait bien compris que déjà les charges étaient lourdes pour vous au point que vous alliez devoir céder partie de vos responsabilités dans ce quartier ouest." explique Fánaviryan.
- "Alors, en effet, les choses devraient prochainement évoluer par rapport à cela mais en tout cas à ce jour, comprenez que je souhaite attendre que les choses s'apaisent avant de décider de quoi que ce soit. Donc j'entends bien j'entends bien, madame, j'entends bien que vous aviez, en ce moment, des choses en cours avec le marchand. Je suis fort désolé mais je ne vais pouvoir aujourd'hui accéder à vos demandes." affirme le Magistrat.
- "C'est déplorable..." réagit Fánaviryan.
- "En effet, je le conçois..." confirme le Magistrat.
- "Oui, c'est dommage, nous aurions peut-être pu trouver une issue favorable mais bon si ça s'empire au moins nous, nous aurons essayé." indique Fánaviryan.
- "En effet...en tout cas comprenez bien qu'à l'heure actuelle, vu les circonstances, je ne suis pas favorable à ce que vous puissiez accéder à la maison du marchand." indique le Magistrat.
- "Juste pour être sûr pour le témoin, il s'agit bien d'Alinna ?" demande Tirash.
- "Oui..." répond le Magistrat.
- "Donc, en fait, ce que nous soupçons, vous l'avez compris j'imagine, c'est que c'est elle qui serait partie avec l'argent et qui aurait commis le crime." indique Tirash.
- "Si on la retrouve comme les effets, comme les papiers, elle abondera dans son sens de toute façon elle nous donnera, elle nous dira..." indique Fánaviryan.
- "Vous savez, vu les sommes, qui a priori, ont été volées, je doute fort qu'une femme seule, sans bête de Somme et ait pu transporter tout cet argent. Lorsqu’elle est partie d'ici." explique le Magistrat.
- "D'accord, il s'agit donc de choses volumineuses. Et quand vous parliez d'apaisement, vous imaginez que ça va s'apaiser comment ? Je vous avoue que l'on se demande un peu comment les choses vont évoluer." demande Tirash.
- "Bien, disons que, j’espère, dans les jours prochains, avoir des troupes de l'Arthedain qui vont débarquer ici. J'ai déjà quelques hommes qui sont arrivés discrètement et qui m'ont confirmé que, voilà, il allait y avoir prochainement des arrivées de troupes." explique le Magistrat.
- "Les archers qui sont à côté de chez vous ne sont pas arrivés si discrètement que ça." indique Tirash.
- "En effet..."
- "Tout le village est au courant..." indique Tirash.
- "Certes, mais, ils ont réussi à déjouer la vigilance des villageois..." précise le Magistrat.
- "Mais c'est qui ces gens-là ? parce que ce n'est pas des gens de l'Arthedain justement." indique Daëgon.
- "Si..." répond le Magistrat.
- "Pourtant nous en avons croisé un moment dans les bois enfin sur le chemin et ils avaient la même tenue, et nous n'avons pas reconnu aucun signe de l'Arthedain." explique Tirash.
- "Disons qu'il ne s'agit pas de l'armée régulière mais c'est ce qu'on appelle des rôdeurs, les fameux rôdeurs de l'Arthedain." explique le Magistrat.
- "Je peux vous dire que sans n'est pas..." annonce Daëgon.
- "Il s'est trouvé que nous en avons trouvé en train de massacrer une ferme." annonce Fánaviryan.
- "Tiens donc..." réagit le Magistrat.
- "Il s'agit plus de maraudeurs que de rôdeurs." ajoute Daëgon.
- "Et comment vous ont-ils prouvé leur loyauté vis-à-vis de l'Arthedain par un message écrit ?" demande Fánaviryan.
- "Disons que leur chef a pu me m'indiquer ses états de service. Voilà, donc là-dessus il est tout à fait honnête par rapport à tout cela et donc il m'a expliqué clairement voilà qu'il était venu pour voir ce qu'il en était à ce jour ici et comptait en référer par la suite aux autorités qui sont pour l'instant, mais qui devraient bouger prochainement, non loin de la Comté." explique le Magistrat.
- "Alors nous venons du Pont des arbalètes et avons rencontré ça c'est peut-être Daëgon qui a eu plus d'informations que moi, nous avons rencontré l'armée qui, en fait, a établi un barrage jusqu'à ce que des nouvelles émergent de la Comté." explique Fánaviryan.
- "A priori ce n'est pas forcément du pont des arbalètes qu'ils viennent mais plutôt du Nord." explique le Magistrat.
- "Et oui du Nord d'ailleurs, nous conseillerons juste d'éviter d'accepter au sein de votre demeure ces renforts." conseille Fánaviryan.
- "Ah bon ?? Et pourquoi cela ?" demande le Magistrat.
- "On vous a dit qu'ils avaient massacré une ferme pas loin. On vient juste de vous le dire et c'est des gens dangereux !!" avertit Daëgon.
- "Et qui nous ont avoué mais, après un long, long interrogatoire que vous étiez la cible !" annonce Fánaviryan.
- "Que j'étais la cible ??" réagit le Magistrat.
- "Imaginez la Comté sans représentant de l’Arthedain. Vous comprenez pourquoi nous sommes inquiets pour vous et que nous nous contentions juste de nous occuper du volet Golasgil." explique Fánaviryan.
- "Oui mais permettez-moi un peu d'être troublé par rapport à ça parce que c'est des éléments quand même relativement inquiétants vous auriez pu m'en faire part dès le début de l'entretien." explique le Magistrat.
- "Mais on ne savait pas enfin pourquoi vous les aviez à vos côtés en fait..." répond Daëgon.
- "Et comment ils avaient réussi à s'immiscer au plus près de vous et gagner votre confiance." indique Fánaviryan.
- "Ma confiance, disons que voilà ils m'ont donné des preuves de leur appartenance aux troupes des rôdeurs de l'Arthedain donc en quoi je peux remettre en question la parole de rôdeur..." indique le Magistrat.
- "Par le fait de documents sur lesquels vous appuyez toujours." explique Fánaviryan.
- "Vous savez, ces troupes-là, ne se promènent pas forcément avec des documents sur eux. C'est le propre des rôdeurs d'être mobile et c'est des forces dans lesquelles nous devons être fiers." annonce le Magistrat.
- "Qu'est-ce qui nous ont donné comme assurance de ça ?" demande Daëgon.
- "Et bien disons que leur chef a évoqué plusieurs compagnies de rôdeurs dans lesquelles il a pu exercer par le passé et j'ai pu enfin voilà j'ai connaissance quand même des différentes troupes qui sont présentes et ces éléments m'ont été enfin voilà ça, confirmait leurs propos." explique Tirash.
- Daëgon va essayer d'en savoir plus sur les informations et va, ainsi, avoir confirmations d'informations justes sur les informations transmises. Le Magistrat va indiquer qu'il a pu évoquer plusieurs compagnies de rôdeurs, des noms que Daëgon a aussi pu entendre avec des noms de certains des officiers donc, en effet, les informations qu'il a pu donner, au Magistrat, sont assez crédibles sur son appartenance. Au regard de ce qui a été énoncé au magistrat, ça semble plutôt cohérent.
- "Et donc comment s'appelle-t-il ce chef ?" demande Daëgon.
- "Boëmund..." répond le Magistrat.
- "Je ne connais pas..." répond Daëgon.
- "Moi non plus. Je n'ai pas connaissance de tous les de tous les rôdeurs. A priori, il n'agissait pas forcément dans les environs mais au regard, des événements, à priori, le roi a décidé de diligenter un certain nombre de compagnies de rôdeurs dans les environs et donc lui avait pour charge, de venir voir ce qui ce qui se passait ici." précise le Magistrat.
- "Soit mais, enfin, méfiez-vous quand même de ces gens-là..." conseille Daëgon.
- "Je ne saurais trop vous conseiller de conserver cette jolie dague d'une facture que je reconnais, au plus près de vous plutôt que de l'exposer." conseille Fánaviryan.
- "Mais, qu'est-ce qui qu'est-ce qui vous fait dire que ce ne sont pas des rôdeurs ?" demande le Magistrat.
- "On les a croisés plusieurs fois enfin, des groupes à eux et en général c'était conflictuel. Nous avons capturé également un de leur chef et on a pu le faire parler. Effectivement il semblait être là pour tuer un maximum de gens dont vous..." précise Daëgon.
- "Et sur cela nous n'avons aucun doute vu les exactions dans lesquels nous les avons arrêtés. Ce sont bel et bien de beaux agents d'Angmar !" annonce Fánaviryan.
- "D'Angmar !! dites-vous..." réagit le Magistrat.
- "Rien que cela..." répond Fánaviryan.
- "On peut lui montrer les bagues non ?" propose Daëgon.
- Le Magistrat marque une petite surprise à cette évocation.
- "Regardez ce qu'on a trouvé sur eux." indique Daëgon en montrant les trois bagues avec le sceau d'Angmar.
- "Et sachant que nous ne sommes pas à notre coup d'essai. Vous vous pouvez en avoir certitude auprès du magistrat Harge de Metraith. Cela ne pourra pas se faire dans ce mois mais nous avons démasqué un des agents d'Angmar et ses hommes de main à Metraith et ils étaient très bien renseignés sur les personnes qui devaient venir à cette fameuse réunion qui, malheureusement, à cause de ces événements n'a pu se dérouler." indique Fánaviryan.
- "D'accord ! Hum, hum..." réagit le Magistrat en observant les bagues.
- "A savoir la présence de vous-même, les Elfes de la Siragalée, des Nains des Montagnes Bleues et un certain nombre de responsables de l'Arthedain, et des responsables hobbits." liste Fánaviryan.
- "D'accord... et bien..." réagit le Magistrat qui est en pleine réflexion puis ajoute : "il va falloir en effet qu'on puisse agir." puis il se tourne vers Cleagar qui lui fait un signe de la tête puis le Magistrat ajoute : "très bien, bah écoutez je vais revoir cette question-là avec ces hommes et essayer d'investiguer un peu mieux savoir qui ils sont réellement. Est-ce qu'il y avait autre chose que vous avez à m'annoncer ?" demande le Magistrat.
- "Non mais pour votre pour votre avenir est-ce que vous désireriez que nous passions message auprès de la communauté hobbite ou de leurs responsables afin de vous protéger au mieux ou d'améliorer les situations par la suite ? Avez-vous déjà envisagé un dénouement ?" suggère Fánaviryan.
- "Mais il y a, en effet, un élément que je n'avais pas forcément en tête mais que vous venez de me remettre en mémoire. Dites-moi comment avez-vous pu traverser une partie de la Comté puisque je vois bien que vous madame en effet, c'est peut-être plus facile pour vous mais monsieur" dit le Magistrat en pointant Daëgon du doigt et ajoute "Je ne suis pas certain que les Hobbits soient tout à fait favorables à ce que vous puissiez comme ça vous déplacer au travers de la Comté."
- "Il y a quelques frictions parfois mais nous les connaissons bien et nous avons été investis du rôle de Shiriff donc on a le droit d'aller où on veut dans la Comté." explique Daëgon.
- Le Magistrat marque une certaine surprise à cette explication et dit : "d'accord..."
- "Nous avons nos entrées ici..." ajoute Daëgon.
- "Permettez-moi quelques remarques, disons que si la famille sangle était prête à rendre une partie de la somme dérobée au marchand on pourrait s'entendre." suggère le Magistrat.
- "Oui mais si ce n'est pas eux qui l'ont..." indique Daëgon.
- "Je ne vois pas qui d'autre pourrait l'avoir..." indique le Magistrat.
- "La personne qui est partie..." suggère Daëgon.
- "Vous insistez là-dessus." indique le Magistrat.
- "Peut-être que cet argent a-t-il été caché en prévision d'un futur retour de sa part pour venir le chercher plus tard. En tout cas, c'est une hypothèse." analyse Tirash.
- "Oui, c'est une théorie..." ajoute Daëgon.
- "Ou disons que certaines fortunes sont plus faciles à dissimuler que d'autres quand elles ne sont pas en or mais en métal nain..." suggère Fánaviryan.
- "On m'a évoqué, oui, des écus d'or mais, en effet, si c'est des métaux plus précieux... mais là je n'ai pas connaissance de cela." indique le Magistrat puis demande en ouvrant les mains : "Est-ce que j'ai pu répondre à vos différentes interrogations et, en tout cas, je tenais à dire, sachez que je suis tout à fait ouvert à la négociation si ce qui habitent en bas de la colline sont prêts à apaiser les choses, moi de mon côté aussi."
- "Mais pour cela il vous faudrait récupérer la somme." précise Tirash.
- "Disons que oui après, je comprends qu'ils souhaitent pouvoir la garder. Donc en cela je ne suis pas naïf je comprends tout à fait que vu les sommes qui ont été volées, il y a de fortes chances que je ne les revois point... Mais au-delà de cela, laissons tomber ces aspects financiers qui pourraient troubler les échanges par la suite, sachez que s'ils sont prêts à Je venir à la table de discussion et puis qu'ils viennent dans un échange calme et apaisé et bien, ma foi, je serai prêt à les écouter." annonce le Magistrat.
- "Nous allons passer le message mais je ne vous promets rien." indique Daëgon.
- "Mais qu'ils laissent à ce moment-là Fronde et fourche en bas de la colline..." ajoute le Magistrat.
- "Biens sûr, c'est des négociations. On est bien d'accord..." répond Daëgon.
- "Et de votre côté, aviez-vous eu des suites des affaires des mystérieuses assassinats d'Hobbits et également d'hommes qui avaient lieu un peu plus dans le Nord dont vous nous aviez demandé si nous étions intéressés pour enquêter alors qu'à l'époque nous étions un peu trop occupés. Peut-être que vous aurez un peu plus d'informations auprès de ces fameux archers de Boëmund qui eux, viennent." suggère Fánaviryan.
- "Oui alors vu ce que vous avez pu m'annoncer aujourd'hui, je vais, avec Cleagar, pouvoir reprendre ces éléments et puis, essayer d'évaluer si ce sont réellement des rôdeurs ou en effet s'ils sont réellement des agents d'Angmar..." indique le Magistrat.
- "Parfait ! Accepterez-vous de nous recevoir une prochaine fois donc dans des circonstances peut-être un peu moins martiales ?" demande Fánaviryan.
- "Bien sûr, bien sûr, bien sûr. Si la prochaine fois vous avez de bonnes nouvelles à m'annoncer, je suis tout à fait favorable à cela." répond le Magistrat.
- "Et bien dans ce cas-là, n'hésitez pas à saluer votre dame de notre part et de celle de Selenia qui malheureusement..." indique Fánaviryan.
- "Selenia ?" interroge le Magistrat.
- "C'était notre quatrième comparse qui est, pour l'instant, en convalescence. Chaque rencontre avec les hommes d'Angmar ont apporté des lots de blessures et de conFrontation et donc de blessures et malheureusement elle n'a pu éviter un mauvais coup d'accord." explique Fánaviryan.
- "D'accord, très bien..." indique le Magistrat.
- "Votre femme se porte bien ?" demande Fánaviryan.
- "On a connu de meilleurs jours." répond le Magistrat.
- "Elle était accompagnée souvent d'un... J'ai oublié son nom, d'un maître en ce domaine qu'elle et Selenia partageaient que je ne connais point qui me dépasse..." indique Fánaviryan.
- "Elle espère des jours meilleurs." indique le Magistrat en se levant de sa chaise puis ajoute : "Cleagar va vous raccompagner."
- "J'espère pouvoir vous compter l'histoire de votre dague une prochaine fois." annonce Fánaviryan en se levant à son tour et ajoute : "Mettez-là proche de vous en attendant..."
- "Je verrais cela, oui..." répond le Magistrat en quittant la pièce sans avoir, vraiment, pris acte des propos de l'Elfe sans vraiment saluer les compagnons.

Cleagar amène les compagnons en dehors de la maison puis les conduit jusqu'au chemin de la colline. Ils vont apercevoir sur le chemin, les cuisines du Magistrat. En passant à proximité de la maison de Golasgil, ils constatent que deux gardes surveillent l'entrée. Cleagar quitte les trois compagnons au barrage où sont postés les cinq mercenaires. Il se positionne les bras croisés et ne dis rien.

Les trois compagnons se dirigent alors vers leurs armes. Fánaviryan se tourne vers Cleagar avant de saisir son arme et lui dit :
- "Est-ce que vous pensez qu'il serait possible un de ces jours que je vous raconte l'histoire de votre épée ?"
- "Peut-être un jour..." répond Cleagar.
- "Je le souhaite en étant plus apaisée." conclut Fánaviryan en se baissant pour récupérer son arme.

Le 01 de Cerbeth de l'An 1640 - 10:55 / 11:15 - Accès à la Colline - Lieu : Lézeau - Maison du Magistrat - Session N°87 du 11/01/2023

Les trois compagnons accompagnés de Fron se dirigent vers le Smial pour se préparer à leur rencontre avec le Magistrat. Tirash dit alors :
- "Si on y va sans armes, on sera désarmé..."
- "En effet..." réagit Daëgon puis ajoute : "Je vais cacher une dague dans ma botte."
- "Oui, on va rester là-dessus." indique Tirash.

Daëgon prépare donc une dague qu'il va cacher dans sa botte droite. Tirash prend sa dague personnelle, la met dans la main droite, se concentre et la retrouve dans la main gauche puis inverse le processus. L'homme du sud est content du résultat ! Fánaviryan va placer une dague dans chaque botte et une attachée à la cuisse.

En quittant le smial et en se dirigeant vers le chemin de la colline, ils constatent que plusieurs villageois hobbits se rassemblent autour d'une petite colline non loin de l'étang qui permet d'avoir un meilleur angle de vue sur la colline. En arrivant non loin de la route, Tirash demande à Fron :
- "Tu viens nous chercher dans une heure ?"
- "Ouais !" répond Fron.
- "On aurait pu essayer de le faire venir avec nous." suggère Fánaviryan.
- "Je ne suis pas très emballé par cette idée..." répond Fron.
- "Bah, on peut essayer de te présenter." suggère Fánaviryan.
- "Justement, je préférais arriver que quand je viens vous chercher, sans qu'ils m'aient vu avant." indique Fron en quittant les compagnons.

Fron Sacquet va aller rejoindre les villageois sur la petite colline observant la progression des trois compagnons sur le chemin de la colline. Il évite de se faire remarquer en restant en retrait mais en pouvant observer ce qui se passe sur la colline.

En arrivant vers le haut de la colline, ils remarquent que cinq mercenaires sont toujours présents accompagnés de Cleagar. En voyant les trois compagnons, ils les pointent du doigt et dit en pointant les armes :
- "Il va falloir me déposer ça !"
- "Ouais, ouais..." répond Daëgon.
- "Pas de soucis..." répond Fánaviryan qui ajoute : "Il n'y a pas de super ici comme dans la salle à manger de Golasgil."
- "Vous posez ça par terre..." indique Cleagar.
- "Non, non... Il y a bien un de vos gars que ça ne va pas trop alourdir." propose Fánaviryan.
- "Vous posez ça par terre ou sinon vous redescendez..." indique Cleagar d'un ton ferme.
- "Vous ne savez plus faire preuve des bons usages." lance Fánaviryan.
- "Ecoutez Madame, je vous avais prévenu, c'était sans armes... Vous venez avec... C'est le jeu, soit... Mais vous les déposez." explique calmement Cleagar.
- "Et c'est vrai que les choses sont un peu extrêmes. Sachant que rien que vous confiez mon arme, c'est déjà un grand gage." indique Fánaviryan.
- "Vous les déposez à terre là-bas... On ne va pas y toucher à vos armes." indique Cleagar.
- "Oui, je me doute... Bon d'accord..." conclut Fánaviryan.

Tirash recule, jette un rapide coup d'œil en contrebas en direction de la petite colline et va déposer son épée et son arc. Fánaviryan et Daëgon viennent également y déposer leurs armes à proximité de celles de Tirash.

Pendant ce temps, Cleagar observe les mouvements des trois compagnons et regarde, aussi, régulièrement la petite colline, surveillant l'attitude des Hobbits.

Les trois compagnons reviennent et sont, alors, accompagnés par Cleagar, seul. Les cinq mercenaires restent sur place. Ils vont ainsi passer non loin de la maison de Golasgil qui est gardée par deux mercenaires qui bloquent l'entrée de la maison. Plusieurs autres mercenaires patrouillent autour de la maison de Golasgil et celle du Magistrat. Ils arrivent, alors, devant l'entrée principale de la grande demeure du Magistrat. Deux mercenaires gardent l'entrée.

Des lampadaires sont disposés tout autour de la maison avec trois lanternes à huile sur chaque structure à une distance régulière.

Le manoir est imposant. Ils arrivent dans un grand hall avec un double escalier de chaque côté de l'entrée qui permettent d'accéder à l'étage. Deux portes latérales sont ouvertes et permettent d'accéder à des pièces secondaires. Deux grandes portes sont fermées face à l'entrée et un grand banc en marbre noir font face à l'entrée. Un mercenaire est posté à l'un des angles. Cleagar montre le banc et indique :
- "Asseyez-vous là !"

Lorsque les trois compagnons sont assis sur le banc, Cleagar va ouvrir une petite porte située non loin et disparaitre. Il revient quelques instants plus tard et dit :
- "Le Magistrat va vous recevoir dans quelques instants."
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "Merci !" répond Tirash.

Cleagar va venir se poster face aux compagnons, va rester debout et va attendre, les bras croisés pendant, environ, deux minutes. Un silence règne dans ces lieux. Tirash finit par dire :
- "C'est bien calme ici..."
- Cleagar ne réagit pas.

Puis l'homme va retourner vers la porte, l'ouvrir et dire : "Suivez-moi !"

Les compagnons vont accéder à un petit couloir et prendre une porte au fond du couloir à droite. Ils entrent alors dans un salon avec un bureau au milieu. Le mobilier semble de qualité, les fauteuils semblent confortables, un grand coffre est situé dans le fond non loin des compagnons. Cleagar se déplace jusqu'au fond la pièce et indique :
- "Veuillez patienter quelques instants, le Magistrat ne devrait pas tarder à arriver."

La porte en face non loin de Cleagar va s'ouvrir et le Magistrat va apparaître, les traits tirés, dans des vêtements bouffants en velours, un gros médaillon en or sur le torse.

Le 01 de Cerbeth de l'An 1640 - 08:05 / 09:00 - Rencontre avec les Mercenaires du Magistrat - Lieu : Lézeau - La Colline - Session N°86 du 04/01/2023

Une heure plus tard, vers huit heures, Tirash propose :
- "On essaye d'aller voir au niveau du barrage ?"
- "Oui, oui, on y va !" répond Fánaviryan.
- "Je vais rester en bas de la colline, peut-être..." suggère Fron.
- "Oui ! Ce n'est pas pour t'exclure mais ça risque de chauffer s'il y a des Hobbits." évoque Daëgon.
- "S'il y en a un... Je vous laisse parler pour les pourparlers, Tirash et Daëgon." suggère Fánaviryan.

Les quatre compagnons commencent à monter le chemin de la colline. A mi-hauteur, Fron s'arrête et fait un tour en descendant de la route pour se rendre sur la colline puis revient et passe le temps ainsi. Daëgon, Tirash et Fánaviryan continuent leur progression jusqu'au barrage où cinq hommes sont postés, en armure, armés d'une lance et d'un bouclier. Les compagnons repèrent qu'il s'agit de mercenaires de l'Ordre qui étaient déjà présents lors de leur dernier passage à Lézeau. Ils remarquent également d'autres mercenaires autour des maisons de Golasgil et du Magistrat. Tirash constate, également, que deux hommes ne sont pas des mercenaires de l'Ordre. Fánaviryan finit par les identifiés comme étant des archers de Boëmund, des hommes vus dans la Vieille Forêt. Au même moment, les cinq mercenaires d'un seul homme déploient leur lance face aux compagnons et crient :
- "Halte ! Que voulez-vous ??"
- "Nous souhaitions rencontrer le Magistrat." annonce Tirash.
- "Et pourquoi ?" demande l'un des mercenaires.
- "Hé bien pour discuter de ce qui se passe actuellement dans la Comté et essaye de comprendre ce qui s'y passe. Voilà, tout simplement. Nous l'avons déjà rencontré et nous avions diné avec lui et ça s'était plutôt bien passé." explique Tirash.
- "Bien ! Qui dois-je annoncer ?" demande le même mercenaire.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate, s'il vous plait !" annonce Tirash.
- "Patientez !" dit-il puis tourne les talons et d'une marche militaire se dirige vers le manoir du Magistrat.

Tirash s'éloigne alors de quelques mètres suivis de Daëgon et Fánaviryan. Les quatre mercenaires ne bougent pas. Ils observent les trois compagnons sérieusement, concentrés sur leur tâche.

Puis Tirash chuchote auprès de ses compagnons :
- "On ne parle pas de Gachet."
- "Non, là, c'est compromis. Il va falloir que l'on fasse les benêts." suggère Fánaviryan.
- "Oui, je pense aussi..." confirme Tirash puis ajoute : "Il faudrait que l'on apprenne des choses quand même..."
- "Il faudrait que l'on puisse avoir accès à la maison de Golasgil en second lieu quand même. C'est le plus important de régler ces histoires. On a deux cents écus d'or dans l'affaire ! Il faut que l'on puisse vérifier et pouvoir y accéder. Donc il va falloir être astucieux." propose Fánaviryan.
- "Les deux cents écus d'or, je ne sais pas si c'est une bonne idée d'en parler..." suggère Tirash.
- "Ils nous sont dus !" indique Fánaviryan.
- "Oui, effectivement ! De toute façon, ce n'est pas le Magistrat qui va nous les donner." indique Tirash.
- "Il est important de savoir ce qui s'est passé avant de réclamer quoi que ce soit à mon avis." conseille Daëgon.
- "Non, on ne va pas les réclamer mais il faut que l'on s'arrange pour avoir accès au coffre et savoir où la clef est passée..." propose Fánaviryan.
- "On n'est pas censé savoir qu'il y a un coffre." estime Tirash.
- "Mais on peut demander de savoir où a été enterré Golasgil." suggère Fánaviryan.
- "Oui, ça oui, oui, en effet ! Parce que c'est, quand même, quelqu'un que l'on appréciait et tout, déjà pour commencer. Mais bon, on ne se dévoile pas trop, c'est l'idée." suggère Tirash.
- "Oui, c'est ça, bien vu !" confirme Fánaviryan.

Après cinq minutes, le mercenaire revient avec un autre homme plus imposant que les trois compagnons reconnaissent. Il s'agit du chef des mercenaires, Cleagar. Il vient se positionner entre ses hommes et attend que les trois compagnons reviennent à sa hauteur et demande :
- "Vous souhaitez voir le Magistrat ?"
- "Tout à fait, oui !" confirme Tirash.
- "Il est fort occupé en ce moment. Mais, si vous venez en ami sans ces demi-portions et sans armes, il peut vous recevoir à onze heures." annonce Cleagar. - "Allons-y pour onze heures !" confirme Tirash.
- "Oui, nous reviendrons, du coup." ajoute Daëgon.
- "Très bien ! Je serai là pour vous escorter !" répond Cleagar.
- "Très bien, à tout à l'heure !" répond Tirash.

Cleagar rebrousse chemin pendant les compagnons redescendent dans le village. En chemin, Fánaviryan indique :
- "Vous aviez été à la taverne la dernière fois que vous étiez venus. Vous aviez eu un bon accueil, le tenancier vous avez offert un verre et vous aviez vu un homme avec un anneau particulier au doigt, n'est-ce pas, Daëgon. Ça pourrait nous rappeler des éléments. On va à l'auberge ?"
- "Oui... Ça serait bien que l'on prévienne qu'on a vu des archers de Boëmund. Daëgon, toi qui connais les rouages de la vie ici, qui penses-tu que nous devrions avertir de la présence des archers de Boëmund ? A priori, ça nous fait beaucoup d'éléments qui nous font penser qu'Angmar est impliqué dans les troubles." indique Tirash.
- "Oui, je suis bien d'accord ! Pour moi, c'est l'armée de l'Arthedain qu'il faut avertir. Est-ce qu'avec les échauffourées de la Comté, c'est une bonne idée, je ne suis pas sûr... L'armée de l'Arthedain, c'est, quand même, ce qu'il y a de mieux pour chasser les corbeaux comme ça." analyse Daëgon.
- "Donc, là, c'est qui si ce n'est pas le Magistrat ? Le gars au pont des Arbalètes ?" demande Tirash.
- "Oui, c'est plus loin..." indique Daëgon.
- "Le gars que l'on a rencontré avant le pont des Arbalètes ? Donc à deux jours d'ici." analyse Tirash.
- "Oui, oui, ou encore plus loin... à Fornost Erain... Le meilleur plan est l'armée de l'Arthedain mais ils mettraient des jours à venir. Donc, on n'a, peut-être, pas d'autres plans en fait..." annonce Daëgon.
- "Non mais pas à venir mais, au moins, que l'information soit donnée. C'est-à-dire que si on n'est les seuls à être capables d'attester et que ça se passait mal, ça serait un peu dommage..." estime Tirash.
- "Il va, peut-être, falloir se proposer comme champion des Hobbits." suggère Fánaviryan.
- "Dans quel cadre ??" demande Tirash.
- "Il faudrait que l'on soit missionné par les Hobbits pour mettre le Magistrat aux arrêts." suggère Fánaviryan.
- "Oui mais là, on ne fait pas le poids là..." estime Tirash.
- "Là, ils sont une dizaine." estime Fánaviryan.
- "Je dirais une bonne douzaine !" indique Tirash.
- "Oh oui !" confirme Daëgon.
- "Oui, une bonne douzaine" confirme Fron et ajoute : "Ainsi que leur chef, Cleagar et ils n'ont pas l'air commode..."
- "En tout cas, Fron, ce sont des archers de Boëmund donc des engeances d'Angmar et leur présence ici est vraiment très étrange." indique Tirash.
- "Comme si elle avait été préparée... S'ils sont installés ici chez le seigneur et qu'ils étaient en train de faire des exactions à quelques kilomètres, c'est déjà pour rendre désert aux alentours. On ne sait pas ce qu'ils seraient capables de faire après... Il va falloir quelqu'un pour les arrêter et il faudra que l'on soit nombreux." annonce Fánaviryan.
- "C'est vraiment un mystère mystérieux..." analyse Daëgon.
- "Il va falloir demander à Hobbitebourg de lever un corps d'armée !" suggère Fánaviryan.

Les quatre compagnons arrivent en bas du chemin de la colline.

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