La Taverne des Hobbits
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Merembeleg

Le 20 de Cerveth de l'An 1640 - 04:05 / 05:15 - Le Retour du Sénéchal - D - F - F - T - Lieu : Occum - Colline des Hobbits - Session N°127 du 24/07/2024

Au réveil, les compagnons constatent la présence de nuages sont assez épais, sous un ciel assez gris. Helvorn vient à la salle communale pour saluer la Compagnie de l'Aurore Ecarlate avant son départ. Il indique :
- "Dame Pelenwen est, plutôt, ravie d'apprendre que vous serez de l'expédition et

Puis Daëgon dit :
- "On va chercher Merembeleg."
- "Je serais, assez favorable, à aller chercher aussi !" confirme Tirash.

Les compagnons se décident à rejoindre la Colline des Hobbits. Sur le chemin, ils croisent les deux marchands qui envisagent de partir d'ici quarante-cinq minutes. La route est moins longue aujourd'hui pour rejoindre l'Auberge du Bas. Ils peuvent donc partir un peu plus tard.

Les quatre compagnons quittent Occum par la porte Nord et rejoignent la Colline des Hobbits. En arrivant sur place, ils aperçoivent Merembeleg qui semble fatigué. Il sert la main d'Iawain Lag McLebh, le chef du clan McLebh. Le Sénéchal est surpris de voir les quatre compagnons arriver. Il ne semble pas, au départ, se souvenir de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate mais, après quelques instants, va reprendre ses esprits et saluer les quatre Compagnons en leur disant :
- "Bonjour Messieurs et dame !"
- "Bonjour ! Ça va mieux ?" demande Daëgon.
- "Bonjour !" lance Fron.
- "Ouais... J'ai quelques difficultés avec les coutumes dunéennes mais, c'est bon ! Je pense que la prochaine fois, je procéderai autrement, peut-être, une petite euphorie lors de cet accueil..." répond Merembeleg puis demande : "J'espère que le village ne s'est pas trop inquiété ?"
- "On les a rassurés dans la soirée." indique Daëgon.
- "Ils sont rassurés de savoir qu'ils allaient avoir des nouveaux voisins et je leur ai conseillé d'allumer, un peu, la nuit comme ça, ça rassure vous et eux de la quiétude des lieux." suggère Fánaviryan.

Merembeleg propose de quitter la Colline des Hobbits, il vient saluer, de nouveau, Iawain Lag McLebh puis accompagne les quatre Compagnons vers le village. Sur le chemin, Merembeleg leur dit :
- "Bon ! Je les ai rassuré aussi sur nos intentions puisqu'ils ont été chassés de plusieurs lieux et que ça fait quelques mois qu’ils errent dans l'Eriador et qu'en même temps, nous sommes en manque de main d'œuvre donc je pense que passer quelques temps, les villageois seront bien contents de pouvoir avoir des bras supplémentaires pour les tâches du village."
- "Ah ! Les forces vives et les bonnes récoltes qui s'annoncent." réagit Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Tout à fait ! Mais... Je pense... Que je vais jeûner pendant, au moins, une semaine... J'ai l'estomac bien retourné..." indique Merembeleg puis demande : "Et vous ? Vous avez pu escorter les agents d'Angmar jusqu'à Fornost Erain ?"
- "Oui ! Tout à fait !" confirme Daëgon.
- "Est-ce qu'il y a eu des informations qui ont été obtenus de ces brigands ?" demande Merembeleg.
- "Non ! Hormis le fait que, petite indiscrétion, ils ne sont pas prêts de parler tout de suite donc, à l'heure actuelle, ils sont, encore, que sur les préliminaires..." répond Fánaviryan avec un sourire cynique.
- "D'accord ! Très bien..." réagit Merembeleg.
- "Et ils sont dessus..." ajoute Fánaviryan.
- "Vous avez apprécié votre séjour à Fornost Erain ?" demande Merembeleg.
- "Oui ! J'ai revu ma famille en plus !" répond Daëgon avec enthousiasme.
- "Ah, très bien. Quant à ce vil assassin qui a sévi dans notre village, notre Seigneur, Ruinir, a souhaité commencer à l'interroger et s'est rendu compte qu'il était bien coriace et quand nous avons appris que quelques forces tentaient de rentrer dans le pays. Ruinir, l'Artatan, s'est précipité avec la plupart des troupes pour essayer de savoir si nos frontières étaient sûres. Il a souhaité prendre avec lui l'assassin. Sans doute, qu'il va tenter de le faire parler." indique Merembeleg en se tournant vers Fron et lui faisant un salut pour lui montrer toute sa gratitude qu'il peut avoir vis-à-vis du Hobbit.
- "Très bien !" réagit Fron.
- "Par contre, un peu plus sérieusement, la menace d'Angmar se fait de plus en plus pressante sur l'Est. Il conviendrait que vous transmettiez à l'Artatan d'élaborer un peu plus haut que vos bosquets, des palissades pour vous défendre éventuels assauts." suggère Fánaviryan.
- "Très bien !" réagit Merembeleg.
- "Les Dunéens peuvent être un atout pour vous défendre, ils sont coriaces au combat." ajoute Fánaviryan.
- "Je ne marquerai pas d'en faire part à l'Artatan Ruinir dès que je le verrai en espérant qu'il n'y ait pas trop d'incidents aux frontières." confirme Merembeleg.
- "De ce que nous avions pu voir, vous pouvez bénéficier d'une bonne escouade de six bâtonniers et quatre lanciers." précise Fánaviryan.

Lorsque les Compagnons arrivent au village, Merembeleg leur demande :
- "Vous restez dans le village quelques temps ?"
- "Non, nous partons." répond Daëgon.
- "Ah... En tout cas, je vous remercie de m'avoir escorté jusqu'ici..." remercie Merembeleg.
- "Pas de souci ! On avait promis hier." indique Daëgon.
- "Le village s'inquiétait pour vous. Nous sommes intervenus comme nous avons pu." indique Fron.
- "Une nouvelle fois, Monsieur Sacquet, je vous remercie et, également, à vous autres pour cette attention toute particulière. Soyez prudents sur la route et j'espère que nous aurons l'occasion très bientôt de pouvoir nous revoir !" indique Merembeleg.
- "C'est possible..." répond Daëgon.

Avant de quitter le village, les Compagnons vont récupérer Gidéon qui commence, tout doucement, à se remettre de ses blessures. Il est installé dans un chariot. Puis la Compagnie de l'Aurore Ecarlate va repartir avec les deux marchands.

Le 19 de Cerveth de l'An 1640 - 19:50 / 21:15 - Visite au sénéchal - D - F - F - T - Lieu : Occum - Colline des Hobbits - Session N°127 du 24/07/2024

Daëgon lui demande tout en regardant autour d'eux :
- "Qu'est-ce qui se passe ?"

Les rues d'Occum semblent calmes en ce début de soirée estivale.

Helvorn semble surpris de voir les quatre compagnons et leur dit :
- "Ah ! Vous êtes là..."
- "Oui ! Vous avez l'air inquiet ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Disons que Merembeleg n'est toujours pas revenu de chez les Dunéens." répond Helvorn.
- "Comment ça ??" réagit Fánaviryan.
- "Ça fait combien de temps, maintenant, qu'il est parti ?" demande Daëgon.
- "Depuis ce matin. Il est parti, relativement, tôt quasiment au lever du soleil et, depuis lors, aucun dans le village ne l'a vu..." répond Helvorn.
- "Il n'y a pas eu de messages, ni rien ?" demande Daëgon.
- "Non !" répond Helvorn.
- "Il n'a pas envoyé un de ses hommes pour vous notifier qu'il allait rester dîner ? Il était parti tout seul ou accompagné d'ailleurs ?" demande Fánaviryan.
- "Tout seul... Je suis, quand même, un peu surpris, étant pour le coup la seule autorité du village qu'il puisse, ainsi, laisser le village sans commandement... Je vais, de ce pas, me rendre à Dol Occum en tant qu'autorité al étant le seul militaire gradé ici... Je vais devoir, en attendant, faire en sorte que tout se passe bien dans le village." annonce Helvorn résigné puis demande : "Je change de sujet mais vous descendez sur Bree. Vous auriez un peu de temps par la suite ?"
- "C'est-à-dire ? Nous avons d'autres affaires qui nous attendent. Ça dépend de combien de temps ?" demande Daëgon.
- "Je n'ai pas, précisément, en tête mais je pense que ça demanderait une à deux semaines." répond Helvorn.
- "Ça va être compliqué..." indique Tirash.
- "On en reparlera tout à l'heure. Ce n'est pas la priorité ! Je vous en toucherai deux mots si vous avez un peu de temps tout à l'heure mais, pour l'instant, la priorité, c'est que je puisse faire en sorte que tout se passe au mieux dans le village." indique Helvorn.
- "Mais vous ne voudriez pas que nous allions voir ce qui se passe par là-haut ? Peut-être que ça permettrait de faire en sorte que les choses se passent plutôt bien ici et à la colline ?" propose Fánaviryan.

Helvorn est surpris par la proposition de Fánaviryan. Il s'approche pour lui mettre la main sur l'épaule mais l'Elfe réagit en reculant d'un pas évitant de se faire toucher. Helvorn retire sa main et répond aux propos de Fánaviryan :
- "C'est fort aimable de votre part ! Si, en effet, vous pouviez aller voir au camp ce qui s'y passe. Evidemment, ne prenez pas de risques..."
- "Non ! Non ! Non ! C'est assez naturel, cela va de soi... De toute façon, nous avions à rencontrer le sénéchal. Donc quelque part, ça va nous permettre de précéder un petit peu les choses." évoque Fánaviryan puis en s'adressant à ses compagnons : "Je me suis, peut-être, avancé, un peu, pour vous, mes compagnons ?"
- "Non mais est-ce que vous avez des informations à nous donner sur les Dunéens, sur les raisons pour lesquelles ils pourraient être là ? ce genre de choses qu'on sache un peu où on met les pieds ?" demande Tirash.
- "Je n'en sais pas beaucoup plus, je vous avouerais... Je ne comprends pas trop ce que des Dunéens font par ici... D'après ce que j'ai compris, jusqu'alors, il n'y a pas eu vraiment de contacts avec eux et qu'on ne sait pas très bien qui ils sont, d'où ils viennent et qu'est-ce qu'ils font là ?" explique Helvorn.
- "Qu'est qu'ils veulent ?" interroge Daëgon.
- "Il vaut mieux être méfiant. À priori, de ce qu'on peut en voir, jusqu'alors, ils se sont plutôt bien comportés. Il n'y a pas eu d'histoire mais méfiance quand même... Ne risquez rien en allant là-bas..." prévient Helvorn.
- "On va, juste, chercher des informations." suggère Tirash.
- "Oui !" confirme Helvorn.
- "Ils sont entre quarante et cinquante... Donc, de toute façon, ça ne fait pas plus de 10 par personne, donc, ça se gère..." annonce Fánaviryan avec une grande confiance.

Helvorn regarde Fánaviryan puis regarde Fron pour évaluer si le Hobbit est aussi confiant. Tirash intervient et demande :
- "Est-ce que quelques hommes de la garnison d'Occum nous accompagneraient ?"
- "Je vais voir si je peux vous proposer quelques hommes... Attendez-moi, non loin, du verger." propose Helvorn.
- "Avant que vous ne nous laissiez voir Merembeleg, il est parti avec des hommes, lui aussi ?" demande Tirash.
- "Non, il est tout seul." répond Helvorn.

Le Rôdeur de l'Arthedain quitte les quatre compagnons et se dirige vers Dol Occum. Les quatre compagnons vont se diriger vers le nord du village au verger. Fánaviryan en profite pour y chercher des abricots et des pommes mais elle n'y trouve que des pommes encore un peu vertes.

Cinq minutes plus tard, Helvorn revient avec deux miliciens d'Occum qui ne semblent pas très enthousiastes de suivre Helvorn qui dit en montrant les deux hommes avec un sourire amusé :
- "Je vous ai trouvé ces deux-là."

Tirash vient serrer la main des deux hommes. Fánaviryan prend une pomme qu'elle met dans sa besace. Fron fait de même.

Avant de partir, Tirash propose :
- "Est-ce qu'on emmène les Loups Ecarlates avec nous ? Peut-être qu'on peut leur demander de venir, peut-être, pas tous mais, genre, quatre sur les six et puis de rester un peu en retrait."
- "Ouais ! Et tu leur donnes des casseroles, on leur refait le plan de Lézeau." suggère Fánaviryan.
- "Juste rester en retrait..." propose Tirash.
- "Oui ! Discrètement... Ça marche Tirash..." confirme Fánaviryan.

Tirash va voir les six Loups Ecarlates et quatre vont se porter volontaires : Oëngus, Elidyr, Gwledig et Roibin. Ils se mettent en retrait, à l'entrée du chemin menant à la Colline. Tirash leur dit :
- "Si ça se passe mal, vous allez prévenir Helvorn."
- "C'est noté !" répond Elidyr.

Les quatre compagnons avec les deux miliciens d'Occum et les quatre Loups Ecarlates se dirigent vers la Colline des Hobbits. La Colline comprend, en effet, plusieurs Smials, creusés à flanc de collines et quelques petites maisons. En voyant le lieu, Fánaviryan s'exclame à Fron :
- "Tu n'as pas des cousins, un peu, voyageurs dans l'âme comme toi ??" puis s'adressant à ses trois compagnons, l'Elfe ajoute : "Je pense à Metraith. On pourrait constituer un petit camp de réfugiés ici, au cas où..."
- "Peut-être que les Hobbits vont se sentir plus à l'aise en Comté par les temps qui courent..." évoque Tirash.
- "Ouais... On en garde quelques-uns sur la frange extérieure..." propose Fánaviryan.

Fánaviryan arrive sur le chemin avec une attitude ferme, déterminée et, légèrement, arrogante tandis que ses trois compagnons sont plus réservés, apaisés et ouverts à la discussion.

En arrivant à proximité de la Colline des Hobbits, ils remarquent plusieurs foyers installés sur le chemin pour y cuire de la viande et des marmites, des trépieds permettent de préparer des repas, des tables simples ont été préparées. L'odeur de viandes rôties montent dans l'air et vient aux narines des compagnons.

Des hommes, des femmes et des enfants sont présents à la Colline. Six des hommes vont venir à la rencontre des Compagnons. Ils ont pris, avant de descendre, des bâtons de marche qu'ils tiennent, prêts à de défendre. Ils viennent bloquer le chemin, formant une ligne et se mettent les bras croisés.

Les hommes sont vêtus de vieux vêtements abimés, parfois troués, sales.

Fánaviryan interpelle les six hommes et leur annonce :
- "Ola la compagnie ! Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et nous avons besoin de rencontrer le sénéchal et votre chef. Pouvez-vous nous guider jusqu'à leur foyer ?"

L'Elfe avance vers les six Dunéens. L'un des hommes murmure à un autre quelques propos puis le second va retourner en arrière. Deux hommes vont venir se mettre face à Fánaviryan, lui bloquant la route. Les deux hommes sont bien plus petits que Fánaviryan mais ne se laissent pas impressionner par la grande guerrière, ils restent en place et tiennent plus fermement leur bâton.

Fánaviryan interpelle les deux hommes en face d'elle et leur dit : "Si je comprends bien, c'est vous qui nous accompagnez ? On y va !"

Les deux Dunéens ne réagissent pas, ils regardent droit devant eux et un troisième, celui qui avait murmuré à l'un de ses compagnons, s'avance.

Daëgon reste à distance, prêt à sortir son arc. Fron reste à ses côtés avec, également, les deux miliciens d'Occum. Tirash se met en avant mais reste plus à distance que Fánaviryan. Il reste les mains le long du corps, l'attitude ouverte beaucoup moins provocatrice que l'Elfe. Tirash finit par dire à l'homme qui s'est avancé :
- "Bonsoir. Je suis Tirash."
- "Etrangers, notre chef est, pour l'instant, indisposé à vous rencontrer ainsi que le chef du village. Il vous faudra revenir..." répond le Dunéens qui s'est avancé avec une attitude fermée.
- "Pouvez-vous, néanmoins, nous renseigner sur les causes de votre présence ici car comprenez bien que le fait que le chef du village soit parti depuis ce matin, puisse, un peu, inquiéter la communauté." indique Tirash.
- "Nous l'avons accueilli depuis ce matin ici. Il est avec notre chef." évoque le Dunéen.
- "Et vous ne pouvez pas nous accueillir. Nous avons beaucoup d'informations à leurs apporter qui pourraient aider aux palabres." demande Fánaviryan.
- "On ne vous connait pas." répond le Dunéen.
- "Faites-leur savoir que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate qui descend directement de Fornost Erain, la capitale pour donner nouvelles au sénéchal et lui faciliter, peut-être, palabres dont ils font preuves. Allez leur faire savoir notre présence !" ordonne Fánaviryan.
- "Je vais m'adresser à mon chef." répond le Dunéen.
- "Merci beaucoup !" réagit Tirash.

L'homme tourne le dos aux compagnons et s'adresse aux cinq Dunéens qui font face et leur parle dans une langue que les compagnons ne comprennent pas. Quelques sonorités font dire aux compagnons qu'il s'agit de la langue des Dunéens.

Fánaviryan fait un pas en arrière avec un quart de tour afin d'observer tous les Dunéens. L'Elfe sort sa pomme de sa poche, lance sa pomme à Fron en criant :
- "Chaud patate !!"

Fron attrape la pomme, Fánaviryan crie alors :
- "Trois, deux, un..." et Fron croque dans la pomme qui est très acide. Fron s'approche de Fánaviryan et lui rend sa pomme en lui disant :
- "Elle n'est pas terrible... Tu ne l'as pas très bien choisie..."

Quelques minutes vont s'écouler. Les compagnons vont, ainsi, pouvoir observer la vie sur la Colline des Hobbits. Les enfants jouent entre eux, courent sur le chemin, sur la colline, entrent dans les Smials, en ressortent par un autre. Les femmes ramassent le linge, s'occupent des cuissons.

Quatre hommes finissent par sortir des Smials avec des lances. Ils accompagnent un homme non armé qui vient sur le chemin en direction des Compagnons. Les Dunéens semblent lui marquer une certaine forme de de respect. Il vient se positionner devant Tirash. Il porte, lui aussi, de vieux vêtements usés, de longs cheveux bouclés, mal peignés, une barbe hirsute, mal taillée. L'homme baisse, légèrement, la tête et dit :
- "Bonsoir ! Iawain Lap McLebh du clan McLebh. Je suis le chef de ce clan."
- "Très honorée, grand chef McLebh !" répond Fánaviryan en pliant, légèrement, le genou sans toucher le sol avec une belle élégance puis ajoute : "Fánaviryan Wesmin. Je vous présente mes frères Tirash Wesmin et Daëgon Wesmin."
- "Et Fron Sacquet." ajoute Fron.
- "Enchanté... Dites-moi si je me trompe mais vous ne n'êtes pas de ce village, non ?" répond Iawain avec une certaine réserve.
- "Non mais nous avons été mandatés par ses habitants pour venir voir ce qui se passait en fait parce qu'ils étaient inquiets." indique Daëgon.
- "Oh !! Mais inquiet de quoi ??" demande Iawain.
- "De ne pas voir revenir, sans nouvelles, le sénéchal." répond Daëgon.
- "Oh !! Mais monsieur Merembeleg est, ce soir, notre invité." répond Iawain.
- "Très bien ! Si c'est ça, nous pouvons rassurer le village." indique Daëgon.
- "Il serait bien que nous puissions échanger quelques mots avec lui. Nous devons repartir tôt demain matin et nous avons quelques informations essentielles à lui confier. Il nous en voudrait, beaucoup, de ne pas les lui donner..." indique Tirash.
- "Pour l'instant, ce n'est pas possible..." indique Iawain.
- "Pourquoi donc ???" questionne Tirash puis ajoute :"Il y en a pour quelques minutes."
- "Mais, pour l'instant, il ne pourrait point être dans l'échange avec vous." répond Iawain.
- "Aurait-il abusé de quelques boissons ?" demande Tirash.
- "Ou bénéficie-t-il de quelques soins ?" demande Fánaviryan.
- "En effet, nous lui avons accordé l'hospitalité et, peut-être, que quelques boissons ont eu des effets sur lui qui font que là, actuellement, il ne pourrait point discuter avec vous..." répond naturellement Iawain.
- "Vous voulez dire qu'on doit retourner au village et annoncer à l'ensemble des soldats qui attendent le retour de leur chef que nous n'avons pas pu le lui parler. Je crains qu’ils ne le prennent assez mal et que, peut-être, les esprits s'échauffent..." avertit Tirash.
- "Si nous pouvions, juste, constater de son état sans le réveiller." suggère Fánaviryan.
- "Mais vous avez ma parole." indique Iawain.
- "Elle ne suffira point, malheureusement, à apaiser des hommes qui, vous le savez, peuvent, parfois, avoir le sang un peu chaud quand il s'agit de leur chef." indique Tirash.

Après ces quelques minutes à l'observer, les quatre compagnons ont le sentiment qu'il dit la vérité et ne semble pas être dans le mensonge ou l'omission. Il semble, toutefois, dans la crainte des intentions des Compagnons.

Tirash se tourne vers ses compagnons et leur dit :
- "Dommage que Selenia du clan Cunnlaic'h ne soit pas avec nous. La présence d'une amie dunéenne aurait pu, sans doute, faciliter ces échanges."
- "Vous... Vous connaissez des Dunéens ?" demande Iawain.
- "Oui ! On en connaît, même, du Sud à Metraith avec lesquels on a eu des échanges, n'est-ce pas mes compagnons ?" évoque Fánaviryan.
- "Oui ! Et nous connaissons une dunéenne qui fait partie de notre compagnie et qui pour, l'instant, est en convalescence suite à une grave blessure." indique Daëgon.
- "Une guérisseuse qui nous manque beaucoup..." ajoute Tirash.
- "Je ne connais pas ce clan. Après, nous, nous venons du Sud, de la région AAAAHHHHJJJK." indique Iawain.

Fánaviryan va reculer de quelques pas, s'écartant du chemin pour s'assoir sur une pierre puis va demander au chef du clan McLebh :
- "Mais vous êtes passés par où ? Vous avez dû rencontrer des Orques comme nous en remontant ?"
- "Nous sommes passés au sud de puisque nous avons été chassés par des Orques et nous sommes remontés au sud de Metraith. Nous ne sommes pas passés par Metraith mais par une autre route. Nous sommes arrivés dans une région où il n'y avait que des petites gens. Nous avons traversé une partie de cette région et nous nous sommes installés là et il se trouve que des villageois locaux, nous ont dit qu'il y avait un village où, à présent, des habitations étaient disponibles et que notre présence ici n'était pas, forcément, plus la bienvenue. Ce n'est pas la première fois. Nous avons dû voyager à plusieurs endroits où nous avons été, à chaque fois, expulsés et il se trouve que nous sommes arrivés ici pas, par hasard, puisqu'on nous avait signalé que d'anciens habitants de ce village qui étaient arrivé en Comté." raconte Iawain.
- "Et qu'ils avaient laissé les lieux et que vous pouviez en disposer et, comme ça, vous ne les indisposiez pas là-bas !" suggère Fánaviryan.
- "Exactement ! Tous les endroits où nous avons pu aller soit c'était des lieux dangereux, soit nous n'étions pas les bienvenus..." indique Iawain.
- "Ne croyez-vous pas qu'arrivez comme ça sans aller voir la population locale, puisse générer un peu d'appréhension ? C'est ce qui se passe là, à l'heure actuelle ? D'ailleurs, peut-être qu'envoyer un émissaire au village pour annoncer vos intentions pacifiques, aurait pu éviter que la population ne se pose trop de questions parce que là, le fait que Merembeleg ne reviennent pas, les gens commencent, vraiment, à s'interroger sur vos intentions." explique Tirash.
- "Ah ! Mais nous ne souhaitons qu'une chose, c'est de vivre en paix et par rapport à cela, je dirais si ce n'est que cela, eh bien, nous nous sommes engagés avec messire Merembeleg à ce que nous puissions travailler dans le village. C'est, en tout cas, ce qui a été convenu aujourd'hui avec lui." indique Iawain.
- "Ce qui est de bonne intelligence !" affirme Fánaviryan.
- "Mais là, pour l'instant, comme j'ai pu vous le dire messire Merembeleg ne va pas être en état de pouvoir rentrer au village, ni même de discuter avec vous." précise Iawain.
- "Juste le voir quelques instants, son honneur serait-il remis en question si nous l'apercevions, juste, quelques instants, histoire de pouvoir rassurer un peu la population et la personne qui a pris la direction du village." suggère Tirash.
- "Sachant que nous restons totalement neutres dans cette affaire." précise Fánaviryan.
- "Et, qu'effectivement, la région a été, fortement, dépeuplée et que l'arrivée d'une quarantaine de personnes pourrait, effectivement, être plutôt bien accueillie." analyse Tirash.
- "En relançant son essor après les Grandes Pestes qui ont, quand même, été difficiles pour tout le monde." ajoute Fánaviryan.
- "Nous avons perdu plus de la moitié du clan lors de cette peste, un grand malheur..." indique Iawain.
- "Pour tout le monde... Mémoire aux anciens..." indique Fánaviryan.
- "Comme je vous le disais, en ce moment, il est pris en charge. Ne pouvez-vous pas, simplement, dire aux villageois qu'il reviendra demain ?" suggère Iawain.
- "Vous savez, nous ne sommes, déjà, pas trop pressés et, en même temps, notre conversation commence à être intéressante et désolée de vous arracher à la bonne surveillance du bien-être du Sénéchal mais votre présence, ici, il vous a, peut-être, été expliqué, fait suite à des événements qui ont eu lieu avec des hommes qui portaient des anneaux NOIRS !!." évoque Fánaviryan.
- "Par les temps qui courent, la méfiance est de mise." indique Tirash.
- "Nous ainsi que les habitants, j'imagine, sommes assez vigilants à savoir que tout le monde a les mains propres." évoque Fánaviryan.
- "Nous les avons, nous aussi." indique Iawain.
- "Et il sera très important que vos hommes se méfient de toute personne pouvant montrer les signes en ayant porté une." avertit Fánaviryan.
- "D'accord... Nous entendons vos sages paroles. Je les porterai au village auprès de mon clan." indique Iawain.

Fánaviryan se lève de sa pierre, se rapproche d'Iawain Lag McLebh, se baisse légèrement et lui dit en chuchotant :
- "Angmar est à l'œuvre et il faut s'en méfier ! Ici, aussi, il y a des dangers mais si vous avez choisi d'y résider, faites en sorte de faire briller cette cité et d'allumer des feux de joie pour que le village soit rassuré et sache qu'à l'extérieur tout va bien." suggère Fánaviryan.
- "C'est entendu..." confirme Iawain puis demande : "Est-ce que vous pouvez porter ce message auprès des villageois ?"
- "Nous le porterons mais je ne sais pas comment ils le prendront... C'est sûr que si nous avions pu voir Merembeleg, les choses auraient été plus simples..." évoque Tirash.
- "Ne serait-ce que l'un de nous quatre, quelques instants..." suggère Fánaviryan.
- "C'est cela !" confirme Tirash.
- "Bon... Soit..." répond Iawain puis, après quelques secondes de réflexion, il désigne Tirash du doigt et ajoute : "Dans ce cas, venez avec moi."

Tirash va suivre Iawain vers la Colline des Hobbits en compagnie des deux lanciers tandis que les six autres Dunéens restent devant les autres compagnons avec leurs bâtons ainsi que deux lanciers.

Iawain va faire entrer Tirash dans un Smial avec une odeur assez acre, un mélange d'humidité, de cuissons, de fumée, de sueurs, de crasse. Tirash ressent un certain dégoût en entrant. Par ailleurs, l'endroit est assez sombre, peu d'éclairage.

Tirash arrive dans une pièce un peu plus grande. Les murs ne présentent aucune décoration, de la terre, de la pierre et des poutres de soutènement. Les décorations que Tirash a pu découvrir dans les Smials de Bree, sont absentes ici. L'habitat est très sommaire. Les décorations qui ont pu être présentes dans le passé, se sont dégradées ou ont été utilisées à d'autres fins.

Plusieurs Dunéens sont assis en cercle autour d'un petit feu. Iawain amène Tirash plus loin dans le Smial où plusieurs paillasses pour dormir ont été disposées. Sur l'une de ces couches, Tirash remarque le corps de Merembeleg qui est allongé.

Une odeur de vomi vient s'ajouter aux sensations olfactives que Tirash peut sentir. L'homme du sud tend la main vers la torche que tient Iawain et lui dit :
- "Vous permettez ?"

Iawain lui donne la torche et Tirash se rapproche de Merembeleg. En s'approchant, le mélange des odeurs commence à remuer l'estomac de Tirash mais celui-ci tient le coup et va inspecter le corps du sénéchal. Tirash constate que Iawain semble quelque peu amusé de voir la réaction de dégoût de Tirash avec une forme de gêne également.

Merembeleg a le visage blafard, dans un état comateux. En l'observant pendant quelques instants, Tirash estime que les explications d'Iawain semblent plausibles à savoir que Merembeleg ait pu avoir une consommation excessive d'alcool. Tirash dit alors :
- "Dites donc, c'est de la bonne ! Elle est plus forte que la bière d'Occum..."
- "Ça fait partie de l'accueil qu'on réserve à nos hôtes..." répond Iawain.

Tirash se relève et lui rend la torche. Le chef du clan McLebh va ramener Tirash dans la grande pièce pour l'amener vers la sortie. Tirash constate que les hommes dans la pièce sont en train de boire de l'alcool. L'homme du sud s'arrête et demande :
- "Je peux goûter ?"

Iawain hésite, les Dunéens regardent Iawain avec un air interrogateur puis Iawain fait un signe de tête et l'un des Dunéens tend un pot en terre cuite. Tirash prend le pot, trempe ses lèvres puis boit un gorgée d'alcool. Il s'agit d'un alcool fort, très sec, peu fruité et légèrement amer. Tirash sent le liquide lui chauffer la gorge puis l'estomac et réagit en disant :
- "Ouch !! C'est costaud !!"

Iawain hausse les épaules. Tirash rend le pot en terre cuite au Dunéen, le remercie d'un geste de la tête puis se rapproche d'Iawain qui l'amène vers la sortie. En sortant du Smial, Tirash peut, enfin, respirer un air beaucoup plus agréable et vient rejoindre ses compagnons. Tirash indique :
- "Bon, à priori, Merembeleg est en train de cuver..."
- "Ah ! Ben, ça n'arrive pas qu'à moi..." réagit Fánaviryan.
- "On viendra le récupérer demain matin, non ? Je ne sais pas ce que vous en pensez ?" demande Tirash.
- "Ouais ! On va dire que les palabres sont longs sur votre installation qui est toute vues, sans problèmes, apparemment... Vous êtes les bienvenus ! Mais comme je vous disais, faites des feux bien à l'extérieur pour manifester votre présence, ça rassure tout le monde de voir des lumières. C'est le petit côté lumineux qui fait qu'on sent moins seul dans la nuit et on fait reculer les ténèbres." suggère Fánaviryan.
- "Très bien ! Madame, le clan McLebh vous remercie pour vos conseils." remercie Iawain.
- "Cela vous donnera, peut-être, un peu de joie au cœur." indique Fánaviryan.
- "Et donc nous annonçons au village que Merembeleg est en train de discuter avec vous par rapport à votre installation ici au milieu des Smials, c'est bien ça ?" demande Tirash.
- "C'est bien cela !" confirme Iawain.
- "Et nous venons le chercher demain matin, en début de matinée." propose Tirash.
- "Très bien ! Nous nous ferons en sorte qu'il soit debout puisque notre coutume veut qu'un hôte passe la nuit parmi nous mais que demain matin, il sera, tout à fait, à même de pouvoir retourner au village." indique Iawain.
- "Fort bien !" confirme Tirash.
- "Une question, vous vous êtes passé par l'Ouest. Est-ce que vous avez croisé des gens des rivières, par hasard, vous n'auriez pas du Rakit ?" demande Fánaviryan.

Iawain regarde Fánaviryan avec un air interrogateur, ne comprenant pas la demande de l'Elfe qui hausse les épaules. Tirash propose de regagner le village et, sur le chemin, va raconter à ses compagnons ce qu'il a pu voir dans le Smial. Il conclut en indiquant :
- "Il ne me semble pas que Merembeleg soit, particulièrement, en danger pour ce que j'en sais et puis, ça sentait le vomi, la pauvreté et l'alcool était costaud !"
- "Il faudrait qu'ils aèrent..." conseille Fánaviryan.

Les compagnons avec les quatre Loups Ecarlates et les deux miliciens. Les gardes à l'entrée vont indiquer qu'Helvorn est à Dol Occum. Les quatre compagnons vont donc descendre jusqu'au fortin. Helvorn est en haut de la tour, au troisième étage.

Helvorn va demander des nouvelles de Merembeleg. Tirash va faire un résumé de leur expédition à la Colline des Hobbits. Il va ainsi préciser que :
- "Merembeleg a trop bu, il est en train de cuver et qu'à priori, il était vivant, il dormait. Il avait l'air, effectivement, d'avoir trop bu... Il y avait une odeur de vomi dans la pièce. Les Dunéens se sont engagés à ce qu'on puisse le récupérer demain matin assez tôt."
- "Dans ce cas, je vais, ce soir, maintenir une vigilance ici." indique Helvorn.

Tirash va, également, préciser les hommes, femmes et enfants qu'ils ont pu voir là-bas afin que le village puisse avoir une idée des forces en présence. Fánaviryan va rassurer sur les intentions des Dunéens et leurs statuts de réfugiés. Helvorn ne semble pas prêter une grande attention aux propos des compagnons sur les intentions des Dunéens puis va proposer :
- "Est-ce que vous auriez quelques minutes à m'accorder maintenant que cette affaire est, on va dire, plus ou moins réglée ?"
- "Hum, hum !" confirme Fánaviryan.
- "Oui !" confirme Daëgon et Fron.
- "On peut, dans ce cas, descendre au mess des officiers, à l'étage du dessous." propose Helvorn.

Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 20:00 / 20:35 - Echange avec Roane Cerfblanc - D - F - F - T - Lieu : Occum - Auberge de la Flasque de Mithril - Session N°111 du 01/11/2023

Vers vingt heures, ils vont retourner à la salle communale où un repas les attend. Ils croisent Roane Cerfblanc qui est convoquée dans le bureau du Magistrat Brégol. Ils apprennent qu'elle est restée, environ, une heure plus tard. Tirash demande alors à ses compagnons :
- "Vous en pensez quoi d'aller voir Roane Cerfblanc à l'auberge deux minutes pour savoir comment s'est passé son entretien avec le Magistrat ?"
- "Oui ! Après, nous ne sommes pas obligés d'y aller tous ensemble." suggère Daëgon.
- "Oui, je veux bien aller !" répond Tirash.
- "Moi, je préfère que ça soit Tirash qui y aille que Fana parce que, sinon, ça va mal se passer le Magistrat !!" réagit Fánaviryan.
- "D'ailleurs, Fana, si je puis me permettre quand on est en face d'un Magistrat, il faut savoir faire profil bas... Tu sais, ces gens investis de pouvoir, ils n'aiment pas tellement qu'on leur dise comment faire... Même si aussi agaçant soit-il, on en tire toujours le meilleur quand on quand on ferme sa gueule et quand on est servile." conseille Tirash.
- "De toute manière, j'irais pisser sur sa tombe !" lance Fánaviryan.
- "Ça, par contre, c'est une très bonne idée !!" réagit Tirash.
- "Mais, je t'entends, Tirash. Je t'entends..." répond Fánaviryan.
- "Mais des fois, ce n'est pas facile..." indique Tirash.
- "C'est le problème de manque de bon sens devant le balbutiement d'une forme d'organisation qui se veut et qui devrait être bénéfique, là, on en obtient un effet pervers inverse et je détesterais que des personnes sans pouvoir comme nous soient confrontés à ce genre de chose..." évoque Fánaviryan.
- "C'est déjà le cas malheureusement..." indique Tirash.
- "On a Cerfblanc mais j'aurais aimé qu'on le garde. J'aimerais bien qu'il ne se soustrait pas au jugement dont la Comté a besoin." indique Fánaviryan.
- "Tout à fait..." confirme Tirash.
- "Mais je te laisse être nos oreilles et notre langue..." annonce Fánaviryan.
- "Je ne la glisserai pas n'importe où, ne t'inquiète pas..." indique Tirash.

Tirash sort de la maison communale, et lorsqu'il arrive dans la rue principale, il voit Merembeleg accompagné de quatre gardes et de Tamir Cerfblanc qui se dirigent vers la maison Magistrat. Tirash constate que Tamir Cerfblanc a retrouvé de l'assurance et n'a plus cette attitude défaitiste qu'il pouvait avoir depuis son arrestation à Lézeau. Lorsqu'il passe à hauteur de Tirash, Tamir Cerfblanc regarde l'homme du sud avec un défi dans les yeux. L'homme semble, dans son attitude, montrer un soulagement.

Tirash hésite, quelques secondes, à faire le tour de la maison de Brégol pour tenter d'aller écouter l'entretien de Tamir Cerfblanc mais continue sa route et se dirige vers l'auberge de la Flasque de Mithril. En arrivant dans l'établissement, il constate que Roane est seule, assise en train de manger. Tirash s'approche et à sa hauteur, lui dit :
- "Madame..."
- "Oh ! Tirash... Je vous en prie, asseyez-vous." répond Roane.
- "Votre entrevue s'est bien passée ?" demande Tirash.
- "Elle s'est passée..." répond Roane tout en continuant de manger.
- "J'ai cru comprendre que vous attendiez de pouvoir tirer un trait sur votre vie dans la Comté et sur vos quelques années avec Monsieur Cerfblanc." indique Tirash.
- "En effet ! Oui..." confirme Roane Cerfblanc.
- "J'espère que le Magistrat d'Occum ne prendra pas une décision que nous regretterions tous... comment vous a-t-il semblé disposé ?" demande Tirash.
- "Il ne m'a pas dit grand-chose... Il m'a posé des questions. Vous dire ce qu'il en est exactement, je ne sais pas. Ses questions étaient assez précises sur nos relations avec Tamir. J'ai, même, été assez surprise sur des questions, on va dire, intimes qu'il m'a posée. Il m'a parlé de d'Alina. J'étais plutôt surprise..." répond Roane Cerfblanc.
- "Oui, désolé, je n'ai pas eu le temps de vous informer mais nous lui avons dressé un portrait rapide de ce qui nous a amené à nous diriger vers Fornost à l'heure actuelle." explique Tirash.
- "En tout cas, ses questions n'ont porté uniquement que sur ma relation avec le Tamir et de ce que j'ai pu savoir de ses activités. Il ne m'a rien dit de plus. J'espère, en effet, comme vous dites, qu'il va aller en votre faveur. Moi, de toute manière, peu m'importe, je regagne Fornost et je vais pouvoir me refaire une nouvelle vie. Je pense que je vais pouvoir m'investir un peu plus auprès de la Cour parce que je n'avais pas osé faire jusqu'à maintenant. Maintenant, j'ai un peu plus d'assurance. Donc je vais demander une place auprès du palais. Quant à Brégol, si votre question est de savoir ce qu'il va faire avec son ami Tamir Cerfblanc, je ne sais point..." indique Roane Cerfblanc.
- "Vous dites son ami ?? Ils se connaissent bien ??" demande Tirash.
- "Il me semble que Brégol apprécie Tamir. En tant que magistrat, ils sont amenés à se rencontrer régulièrement à Fornost et c'est vrai que nous avons pu avoir des repas ensemble et que les deux hommes s'apprécient." explique Roane Cerfblanc.
- "Vous pensez que cela pourrait influencer le jugement de Brégol ?" demande Tirash.
- "Difficile à dire... Il est resté très neutre, n'exprimant pas une sympathie particulière vis-à-vis de Tamir Cerfblanc." évoque Roane.
- "C'est tout à son honneur !" réagit Tirash.
- "Il est resté neutre, n'exprimant pas une empathie particulière à mon égard." indique Roane.
- "Très bien, merci beaucoup !" répond Tirash en se levant.
- "Je vous en prie." répond Roane.
- "Je vous souhaite une bonne soirée et j'espère qu'on se retrouvera dès demain pour prendre la route de Fornost." indique Tirash.
- "Pardon ? Qu'est-ce qui ferait que nous ne partirions pas demain ?" demande Roane inquiète.
- "La décision du magistrat Brégol justement." répond Tirash.
- "C'est-à-dire ?" demande Roane.
- "Il nous a bien signifié que nous pourrions reprendre le départ, évidemment avec les prisonniers, et le reste de la troupe mais qu'il se réservait la décision de laisser ou non le Magistrat Cerfblanc se diriger vers Fornost. J'ai cru comprendre qu'il avait envie de monter en grade. Peut-être qu'il souhaitera tirer parti de tout cela ou peut-être que son amitié vis-à-vis de Cerfblanc l'emportera-t-elle ? Je ne sais pas... Espérons qu'il se comportera en digne représentant de sa profession." annonce Tirash puis demande : "Avez-vous autre chose à me transmettre ?"
- "Non. Je vais vous souhaiter une bonne soirée et je vous dis à demain matin." répond Roane Cerfblanc.
- "Très bien ! Bonne nuit à vous également. À demain." répond Tirash en quittant l'auberge.

Il se dirige e vers la salle communale et informe ses compagnons de l'ensemble de la conversation. Fánaviryan répond :
- "Bien, bien, vraiment bien... mais inquiétant..."
- "Oui, le fait qu'il soit plus ou moins amis, on va voir ce que ça va donner..." indique Tirash.
- "Ouais !" réagissent Daëgon et Fánaviryan.
- "Est-ce qu'il ne faudrait pas qu'on essaie de jouer sur la carte d'essayer de de dire au roi que : "Brégol a été vraiment formidable ! Qu'il a su mettre de côté sa relation amicale avec Tamir Cerfblanc." d'essayer de faire miroiter auprès de Brégol les bons mots qu'on distribuera à tous ceux qui voudront bien les entendre à Fornost Erain à son sujet." suggère Tirash.
- "Je pense qu'en tant qu'originaire de Fornost Erain, Daëgon et toi, vous seriez pas mal dans ce rôle de flatterie." suggère Fánaviryan.
- "Flatterie... Je ne sais pas mais, au moins, je connais les usages." répond Daëgon.
- "Ouais ! Mieux que moi parce que moi là, ça me ressort par les trous de nez. Donc, je vais aller me baigner. Pour moi, il est hors de question de laisser l'autre avoir une nuit de possibilité de se pendre et d'échapper à la justice." indique Fánaviryan.
- "Quand je l'ai vu, tout à l'heure, je t'avoue qu'il ne m'avait donné plus tellement l'impression d'avoir envie de se pendre." indique Tirash.
- "Merde ! Il reprend de l'espoir..." réagit Fánaviryan qui quitte la salle communale.

Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 18:45 / 18:55 - Installation pour la Nuit - D - F - F - T - Lieu : Occum - Salle communale - Session N°111 du 01/11/2023

Puis les compagnons vont prendre leurs affaires et Merembeleg les conduit à la salle communale. En traversant le village, les compagnons se rendent compte que le village est plongé dans une certaine effervescence avec autant d'hommes, d'un homme du sud, de hobbits, de nains, d'une elfe, de prisonniers et d'un magistrat.

Les Nains ont rejoint dès leur arrivée l'auberge du village située à l'ouest du village et nommée : "la Flasque de Mithril." Les autres voyageurs à savoir les marchands, les hobbits, les domestiques de Roane sont accueillis dans la salle communale. Sur le chemin, Tirash demande à Merembeleg :
- "Il est très à cheval sur le protocole votre magistrat ?"
- "Ouais ! On peut dire ça comme ça... Il veut se faire bien voir..." répond Merembeleg.
- "Bien voir de ?" demande Tirash.
- Merembeleg montre le Nord.
- "D'accord..." confirme Tirash.
- "Mais ne vous inquiétez pas, il sait ce qu'il fait... Peut-être un peu droit dans ses bottes mais il sait ce qu'il fait." indique Merembeleg.
- "Très bien..." conclut Tirash.

En arrivant à la salle, Merembeleg annonce :
- "Je vais aller vous chercher de quoi manger, de quoi boire aussi parce que je vois qu'il y a pas mal de Hobbits dans votre troupe !!"
- "Ouais ! On en a un certain nombre !" réagit Daëgon.
- "Et vous venez de de la Comté de ce que j'ai cru comprendre ?" demande Merembeleg.
- "C'est ça !" confirme Fron.
- "Ouais !" confirme Daëgon.
- "Quelles sont les nouvelles là-bas ?" demande Merembeleg.
- "Ça fait déjà plusieurs jours que nous l'avons quitté. Nous ne sommes pas au courant des évolutions depuis la bataille de Corréna." répond Tirash.
- "Nous ne sommes pas sûr que cette bataille ait existé..." évoque Daëgon.
- "Ils ont gagné ! C'est l'essentiel. Les autres ont fait de mi-tour !!" réagit Fánaviryan.
- "On a eu, aussi, des échos de cette bataille." indique Merembeleg.
- "La situation semble se résumer, aujourd'hui, à des conflits territoriaux entre la Comté et la famille Tarma."
- "En tout cas, ici, vous serez bien installés." indique Merembeleg qui va poursuivre la discussion sur le chemin. Il va, également, interpeller certains villageois en leur demandant d'aller apporter de l'eau, de prendre des couvertures et tout ce qui est nécessaire pour le convoi.

Puis Merembeleg signale :
- "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous m'en faites part."
- "Très bien... merci à vous !" répond Tirash.
- "Merci bien !" répond Daëgon.

Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 17:40 / 18:45 - Négociations avec le Magistrat - D - F - F - T - Lieu : Occum - Bureau du Magistrat - Session N°111 du 01/11/2023

Brégol va retourner vers le centre du village en compagnie des quatre membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et va entrer dans une maison à proximité de la place du village. Une plaque à l'entrée indique qu'il s'agit de la maison du Magistrat. Brégol entre dans un couloir, puis ouvre la porte de la première pièce située sur la droite. Il laisse entrer les quatre invités et interpelle dans le couloir :
- "Malloyei ! Malloyei !"
- "Oui, Monsieur le Magistrat ?" répond une voix féminine.
- "Pourriez-vous me chercher trois chaises ?" demande Brégol.

Le Magistrat entre dans le bureau puis une femme vient apporter, quelques après, trois chaises. Brégol invite les quatre compagnons à s'assoir puis vient s'assoir derrière le bureau. La pièce est austère, quelques manuscrits, quelques livres posés au sol mais peu de mobilier et aucune décoration n'est présente sur les murs. Tirash dit alors :
- "Merci de nous accorder de votre temps..."
- "Alors dites-moi..." répond Brégol.
- Tirash regarde ses trois compagnons et leur dit : "Vous pouvez m'interrompre ou ajouter des choses si vous voulez mais, pour résumer la situation, vous n'êtes pas sans savoir que la Comté a été agitée ces derniers temps et toute cette agitation vient du fait que le magistrat Cerfblanc est, tout simplement, tombé amoureux d'une femme et a commandité un assassinat. Du coup, ça a mis la région dans l'émoi que vous connaissez. De nombreux hobbits ont été tués, des hommes ont été tués. Le Conseil hobbit a décidé, tout d'abord, d'arrêter le magistrat et puis de le transférer au roi afin que le roi puisse prendre une décision éclairée puisque ce n'est, effectivement, pas le rôle des hobbits de statuer. Voilà, en gros, en quelques mots ce qui s'est passé." explique Tirash.
- "Nous avons intercédé de manière à calmer, un petit peu, les choses et de faire en sorte que le calme revienne en écartant les acteurs malheureux." indique Fánaviryan.
- "Pour vous dire, même sa garde l'a déserté..." ajoute Fron.
- "Il faut comprendre que dans la situation qu'il y avait dans le village de Lézeau si le magistrat n'était pas reparti avec nous, il pendrait, certainement, au bout d'une branche aujourd'hui." indique Tirash.
- "Ce que vous n'avez peut-être pas compris c'est que le magistrat avait désigné deux hobbits assassins de la personne au lieu de l'assassin qu'il avait commandité et c'est devant cette injustice là que tous les Hobbits ont commencé à se retourner et là-dessus quelques événements sont arrivés avec, malheureusement, des archers de Boëmund." explique Fánaviryan
- "Des archers d'Angmar qui sont venus ajouter de l'huile sur le feu." ajoute Tirash.
- "Voilà ! Merci Tirash..." répond Fánaviryan.
- "Merci Fana..." répond Tirash.
- "Dans deux jours, le Roi pourra prendre cette affaire en main et statuer selon son bon vouloir." explique Tirash.
- "C'est mieux de ramener vers le futur..." évoque Fánaviryan.
- "Et vers le roi..." ajoute Tirash.
- "Nous apportons au Roi les preuves ainsi que sa femme pourra, sans doute, témoigner également d'une partie de ce qu'il a pu faire." évoque Fron.
- "Ah ! Sa femme est là également." réagit Brégol.
- "Oui !" confirme Fron.
- "Tout à fait ! Elle ne souhaitait pas rester en Comté. Elle souhaitait rejoindre sa famille qui réside à Fornost Erain." ajoute Tirash.
- "Etant issue, d'ailleurs, d'une bonne famille, peut-être que vous auriez un hébergement à lui proposer digne de ce nom afin qu'elle ait de bons souvenir de de votre jolie petite cité d'Occum." suggère Fánaviryan.

Brégol se lève, prend un parchemin et du matériel d'écriture et puis revient s'asseoir à son bureau, commence à écrire et demande :
- "Alors, donc, vous êtes une Compagnie. Rappelez-moi votre titre ?"
- "de l'Aurore Ecarlate." répond Daëgon.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate." ajoute Fánaviryan.
- "D'accord. Quand vous dites compagnie, pouvez-vous préciser, exactement, ce qu'il en est ?" demande Brégol.
- "Nous faisons, habituellement, de l'escorte de voyageurs." explique Fron.
- "D'accord." répond Brégol.
- "Nous étions en affaire avec la personne qui a été tué." évoque Daëgon.
- "C'est ce qui nous a amené, initialement, dans la Comté." explique Tirash.
- "Nous résolvons, également, des conflits qui peuvent survenir." ajoute Fron.
- "Nous étions très éloignés c'est-à-dire nous venons, comme vous le voyez, de différentes contrées et donc nous sommes totalement neutres. Nous faisons dans le transport de personnes et marchandises. Nous sommes enregistrés à Metraith et nous n'avons pas encore été à Fornost Erain pour nous faire enregistrer là-bas mais comme nous avons de bonnes raisons de nous y rendre. Vous excuserez le fait que nous ne soyons pas encore connus." explique Fánaviryan.
- "Pour vous permettre de continuer votre route jusqu'à Fornost Erain, en tant que Magistrat, il est de mon devoir de vous autoriser à pouvoir amener un Magistrat jusqu'à Fornost Erain ce qui veut dire que j'ai besoin d'éléments pour prendre cette décision. Dans un premier temps, je souhaiterais que vous puissiez, parce que vous m'évoquiez, tout à l'heure, des preuves, que vous puissiez me présenter ces preuves. Dans un second temps, je souhaiterais m'entretenir avec Madame Cerfblanc et puis, dans un dernier temps, avec Monsieur Tamir Cerfblanc." annonce le Magistrat Brégol.
- "Pour l'entretien avec Tamir Cerfblanc, je pense qu'il faudra, peut-être, que vous envisagiez la présence de la Compagnie parce que nous sommes, un peu, à l'écart de ça mais du Shiriff Valgran de la comté qui est spécialement diligenté en tant que garant de la transparence." évoque Fánaviryan.
- "Alors, j'entends tout cela mais comprenez que vous êtes, à présent, sur les terres du Seigneur Ruinír et qu'à ce titre, je suis le magistrat. Moi seul prends les décisions ici." évoque Brégol.
- "Pas le seigneur ?" demande Daëgon.
- "En tout cas, les décisions judiciaires sont prises à mon niveau." explique Brégol.
- "Comme il l'était avec Tamir Cerfblanc et c'est ce qui a conduit." indique Fánaviryan.
- "Comme il l'est, pour l'instant... Alors excusez-moi madame, mais nous avons..." évoque Brégol.
- "Une situation plus qu'exceptionnelle dans des temps, on ne va même pas dire, de guerre puisqu'ils sont précurseurs tellement il y a de de problématiques et c'est de là que tout acte avec les parchemins qu'on peut comparer à une compagnie de quarante personnes qui remontent vers le Roi avec une garde de l'Arthedain." indique Fánaviryan.
- "Justement, vous parlez du Roi. Il se trouve que j'ai délégation de l'autorité judiciaire de part une décision du Roi qui a aussi délégué l'autorité judiciaire à Monsieur Cerfblanc sur une partie nord de la Comté. Seul le Roi peut destituer un magistrat de ses fonctions sur un territoire donné." explique Brégol.
- "C'est bien pour cela que nous souhaitions, justement, que le Roi soit avisé au plus vite de la situation." indique Tirash.
- "Je l'entends bien. Je l'entends bien. Mais sachez que ce que vous avez pu décider." indique Brégol.
- "Ce n'est pas nous qui avons décidé." indique Fánaviryan.
- "Fana !! Laisse-le parler !!" chuchote Tirash à Fánaviryan en lui lançant un regard désapprobateur.
- "Quel que soit l'autorité de la Comté qui ait pu prendre des décisions, jusqu'à ce jour, la Comté est sous la tutelle de l'Arthedain, tels sont les textes qui ont été signés par Marchon et Blancon Pâle en 1601. Je peux vous sortir les textes si vous voulez, j'en ai une copie ici même qui indique bien qu'ils n'ont pas autorité pour pouvoir décider de destituer un magistrat qui est nommé par le Roi." évoque Brégol.
- "Oui, oui, oui, effectivement comme il n'y a pas eu le conseil du Mitan qui devait diviser la Comté en quatre quartiers comme vous devez le savoir et changer également la situation de votre collègue. Il convient que tous ces textes ne doivent pas ralentir l'histoire qui s'agite actuellement..." indique Fánaviryan.
- "Est-ce qu'on peut aller vous chercher le journal qui incrimine Tamir Cerfblanc afin de répondre à votre première requête ?" demande Tirash.
- "De sa propre écriture." précise Fánaviryan.
- "Alors il faut déjà qu'on s'entende bien sur les termes puisque, madame, vous ne sembliez pas être d'accord sur le fait que je m'entretienne avec Monsieur Cerfblanc. Sachez, qu'ici..." indique Brégol.
- "Pas en seul à seul Monsieur. On peut vous le mettre à disposition, il n'y a pas de problème mais on est juste garant." indique Fánaviryan.
- "Garant de quoi Madame ??" réagit Brégol.
- "Ce que Fánaviryan essaie de vous dire Monsieur c'est que nous nous sentons responsable de cette situation en partie et que nous ne souhaitons pas qu'elle nous échappe car c'est au Roi, selon nous, et je pense que vous en conviendrez, de prendre la décision. Bien entendu que vous pouvez rencontrer Tamir Cerfblanc puisque nous sommes dans votre juridiction." explique Tirash.
- "Tout à fait ! Et que si vous souhaitez sortir de cette juridiction, il faudra que vous ayez mon accord." annonce Brégol.
- "Cela va de soi." confirme Tirash.
- "Tant que je n'ai pas décidé, monsieur Cerfblanc reste ici." indique Brégol.
- "Il faudra juste que vous soyez vigilant." conseille Tirash.
- "Il faudra que vous évaluiez la situation au maximum parce que c'est un petit peu urgent. La situation en Comté est délicate." indique Daëgon.
- "Il y a des morts chaque jour." ajoute Tirash.
- "Je l'entends. J'ai eu vent, en effet, qu'il y avait eu, il y a quelques jours, un affrontement assez violent dans le nord de la Comté." indique Brégol.
- "Les nouvelles vont vite !" réagit Tirash.
- "J'entends tout cela. Je suis, tout à fait, en capacité, dès maintenant, de pouvoir prendre une décision mais comme je vous l'ai dit, cette décision se fera en trois points. Tout d'abord, que vous puissiez m'apporter les preuves que vous avancez concernant la culpabilité du magistrat dans les événements qui se déroulent actuellement en Comté. Puis que j'ai un entretien seul à seul avec Madame Cerfblanc et, enfin, que j'ai un entretien, seul à seul, avec Monsieur Cerfblanc. À la suite de ces trois points, je prendrai une décision, décision qui sera rendue par écrit, écrit qui vous sera remis et si vos propos sont confirmés par les lectures et les entretiens, vous aurez, à ce moment-là, une autorisation écrite pour amener le Magistrat Cerfblanc, puisque à l'heure actuelle, il est toujours Magistrat de l'Arthedain en délégation pour la partie nord de la Comté. Vous aurez autorisation de ma part pour envoyer le Magistrat Cerfblanc jusqu'à Fornost Erain." annonce Brégol.
- "Je vais aller vous chercher le journal du Magistrat Cerfblanc que nous avons trouvé dans son bureau afin que vous puissiez l'étudier." annonce Tirash.
- "Et les bagages de Madame Cerfblanc au passage, ce sera aussi rapide." suggère Fánaviryan.
- "Ce sera dans un second temps, Madame. Je diligenterai deux gardes pour qu'ils puissent amener madame Cerfblanc jusqu'à mon bureau. Il en sera, de même, pour le Magistrat Cerfblanc."
- "Je reviens dans un instant. Je vais aller chercher le journal." annonce Tirash en se levant.
- "Prends les Bagues aussi !" suggère Fron.
- "J'en ai une sur moi." répond Tirash.

Tirash dépose deux bagues sur le bureau du Magistrat, se tourne vers Daëgon qui sort de son sac le cahier personnel de Tamir Cerfblanc qu'il dépose sur le bureau. Brégol observe les deux bagues, prends des notes sur son parchemin puis se lève et quitte son bureau.

Les compagnons entendent le Magistrat échanger quelques mots avec sa domestique et lui dit :
- "Allez me chercher Merembeleg !"
- "Bien Monsieur..." répond ...

Pendant ce temps, Fánaviryan dit à ses compagnons :
- "Il va falloir faire front ! Il y a un risque de poison et que notre prisonnier ne doit pas être seul."

Le Magistrat revient dans la pièce, s'installe sur sa chaise et reprend l'écriture et Fron lui dit alors :
- "Le Tamir Cerfblanc, il a accusé les hobbits d'avoir dérobé l'argent de Golasgil."
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Argent qu'on a retrouvé chez lui soit dit en passant et qu'en plus de ça, il mettait comme condition à arrêter le conflit que les Hobbits lui rendent l'argent de Golasgil." explique Fron.
- "D'accord... Ah c'est le fameux cahier..." réagit Brégol en prenant le cahier de Tamir Cerfblanc.
- "Oui ! Tout à fait..." répond Tirash.
- "Ah ! C'est le cahier personnel de Monsieur Cerfblanc..." réagit Brégol en consultant le cahier.
- "Tout à fait..." répond Tirash.
- "Vous avez eu son autorisation pour le lire ?" demande Brégol.
- "L'autorisation d'un coupable qui a écrit lui-même !!" réagit Fánaviryan.
- "Vous imaginez bien que nous n'avons pas eu son autorisation." répond Tirash.
- "D'accord..." répond Brégol.
- "Et que cela va, peut-être, à l'encontre d'une certaine procédure mais nous ne sommes pas informés de ces choses-là. Nous ne sommes pas des juristes comme vous l'êtes. Nous nous en remettons à la décision du Roi, comme je vous l'ai dit." explique Tirash.
- "J'aime bien connaître le contexte." répond Brégol.

Le Magistrat pose le cahier sur son bureau, se lève et ajoute :
-"Je vais le consulter attentivement."
- "Ah, non !!! On vous montre, tout de suite, la page, déjà ! Comme ça pour que vous soyez sûr que vous ne passiez pas à côté et après vous pouvez le relire autant que vous le voulez en entier mais regardez là déjà ce qu'il a marqué là !" réagit Fánaviryan en prenant le livre d'un geste rapide et en l'ouvrant et en mettant son doigt sur plusieurs lignes.

Brégol regarde calmement l'Elfe sans regarder le livre et lui dit :
- "Je vais prendre le temps de le lire madame... Ne vous inquiétez pas..."
- "Ne prenez pas trop de temps non plus..." conseille Daëgon.
- "Pour connaître, correctement, un étang, quelquefois, il faut savoir attraper son essence et dans votre petite cité thermale, veuillez saisir l'essentiel de cette situation et bonne lecture à vous par la suite, pour mieux en saisir les affres d'une passion." évoque Fánaviryan.

À ce moment, la porte s'ouvre et Merembeleg arrive. Brégol lui dit alors :
- "Ah ! Merembeleg ! Merci d'être revenu. Vu le nombre qu'ils sont, je demande à ce que vous réquisitionnez la salle communale pour accueillir tous ces gens-là." puis en s'adressant aux compagnons, il demande : "Pour vos prisonniers, il n'y a pas que le magistrat Cerfblanc."
- "Non, non ! Il y a des agents d'Angmar." répond Fron.
- "Ah..." réagit Brégol.
- "Qui se sont alliés chez Cerfblanc." répond Fron.
- "D'accord... Vous avez des preuves par rapport à ça ?" demande Brégol.
- "Alliés, c'est beaucoup dire Fron... Disons qu'ils ont été accueillis chez lui. Ils ont profité de leur position pour se faire passer pour des soldats de Tarma, je crois et pour essayer de semer, encore plus, de troubles en Comté. Ils avaient pour mission, à la base, d'assassiner des notables de la Comté." explique Tirash.
- "Dont Cerfblanc..." ajoute Fron.
- "Dont Cerfblanc effectivement ! Disons que le chaos qui s'est installé, sans même qu'ils n'agissent et ils étaient, finalement, juste là pour essayer de mettre un peu plus d'huile sur le feu." explique Tirash.
- "Maintenir le chaos..." ajoute Daëgon.
- "Très bien..." réagit Brégol.
- "Nous en avons capturé trois. Au cours des combats, plusieurs autres ont péri." indique Tirash.
- "Nous avons trouvé ces bagues sur eux. Nous les avons entendu parler en langue noire." ajoute Fron.
- "Bien..." répond Brégol.
- "Et il y a les deux derniers prisonniers qui sont deux malheureux Tarma qui avaient massacré un troupeau bien avant la fameuse bataille de Corréna que vous entendrez chanter dans les rues par la petite troupe qui nous accompagnent." indique Fánaviryan.
- "La situation est assez complexe. Il y a beaucoup d'enjeux entre la famille Tarma, la Comté, les Archers de Boëmund et le Magistrat et cette malheureuse histoire qui l'amené à outrepasser ses fonctions." explique Tirash.
- "Alors concernant les prisonniers d'Angmar et ceux de la famille Tarma, là-dessus, je vous fais une autorisation. Merembeleg, vous les mettez au Fortin, vous les mettez aux fers ces cinq-là, de suite. Pour le reste, vous accueillez tout le monde à la salle communale. Vous faites en sorte qu'ils ont de quoi manger et boire." annonce Brégol.
- "Ils sont plus de trente !!" répond Merembeleg.
- "Peu importe ! Peu importe !" réagit Brégol.
- "On va s'arranger..." répond Tirash.
- "Vous aurez de quoi être logé, nourri pour ce soir. Pour ce qui est des cinq prisonniers que vous avez avec vous, là-dessus, je ne décide de rien si ce n'est de vous autoriser à les amener à Fornost Erain. Il y aura une autorité, là-bas, qui décidera. Par contre, pour ce qui est du Magistrat, là, je ne peux, en l'état, vous autorisez à l'amener ailleurs. J'ai besoin d'étudier tous les éléments avant qu'une décision soit prise." annonce Brégol.
- "Sénéchal, si je puis me permettre, transmettez à vos hommes que les hommes d'Angmar sont particulièrement retors et dangereux..." prévient Tirash en s'adressant à Merembeleg.
- "Ouais ! On fera bien attention à ces salopards !!" répond Merembeleg.
- "C'est bon ! Merembeleg va vous montrer le chemin de la salle communale." intervient Brégol.
- "Merci ! Nous nous tenons à votre disposition." indique Tirash en partant.
- "Merembeleg, vous me mettez deux gardes à l'entrée !" ordonne Brégol.
- "Bien magistrat..." répond Merembeleg.
- "Vous auriez, peut-être, des bains à nous conseiller après tous ces jours de voyage ?" demande Fánaviryan en quittant le bureau.
- "On verra ça madame..." répond Merembeleg en quittant, lui aussi la pièce et referme la porte du bureau du Magistrat.

En sortant du bureau du Magistrat, Tirash va voir Roane Cerfblanc et lui dit :
- "Le magistrat souhaite vous rencontrer. Le fait que nous ayons un prisonnier magistrat lui pose problème, vous l'imaginez bien... Nous vous laissons lui raconter ce qui s'est passé. Pensez bien que le magistrat va, peut-être, saisir l'occasion pour se défendre et si vous voulez retrouver votre liberté, il faudra, peut-être, bien mesurer vos propos..."
- "C'est noté Monsieur..."

Le 11 de Cerveth de l'An 1640 - 17:15 / 17:40 - Arrivée à Occum - D - F - F - T - Lieu : Occum - Dol Occum - Session N°111 du 01/11/2023

En montant la colline, le convoi arrive devant l'entrée du village d'Occum dont l'accès est bloqué par des portes. Juste derrière, ils peuvent apercevoir un fortin. Daëgon qui connait le village, évoque à Fron la réputation de l'eau pure d'Occum qui est puisée de la fontaine au centre du village.

À leur arrivée, des gardes du village viennent à la rencontre des trois cavaliers de l'Arthedain. Tirash se poste avec son cheval juste derrière eux. Le lieutenant s'adresse aux gardes :
- "Je suis le lieutenant Enrin, de la cavalerie de l'Arthedain. Je souhaite voir le sénéchal Merembeleg. Allez le chercher s'il est au village."
- "Bien, lieutenant ! Nous allons faire le nécessaire..." répond l'un des gardes du village.

Les gardes vont ouvrir les portes du village. Le convoi va, ainsi, pouvoir s'engager dans la rue principale du village. Une arrivée aussi importante de chariots créé une effervescence. Les voyageurs peuvent constater que les seules fortifications présentes se situent au niveau des portes d'entrée. Le village est entouré de haies mais aucun mur d'enceinte n'a été érigé. Seules les portes nord et sud sont maçonnées.

Rapidement, un homme d'un certain âge, le crâne dégarni, sort du fortin accompagné de garde. Il se dirige vers le lieutenant Enrin. Les deux hommes se salent. Enrin descend de cheval avec l'un de ses hommes puis il se dirige vers le fortin, Dol Occum, en compagnie du cavalier et de Merembeleg.

Les gardes d'Occum n'ont pas reçu d'ordres particuliers et ne semblent pas savoir quoi faire des chariots. Les chariots vont, ainsi, devoir se positionner sur toute la route pour entrer dans le village et l'absence de consignes amène une confusion dans la rue. Les chariots et chevaux tentent de se ranger correctement mais l'opération est difficile. Le chariot des Nains va, quant à lui, poursuivre sa route vers le centre du village. Pour les autres chariots, Daëgon prend les choses en main et lance quelques ordres qui permettent aux gardes d'Occum et aux membres du convoi de mieux organiser les chariots. La cacophonie ambiante va se calmer et va permettre de retrouver un certain calme autour du fortin.

Tirash va voir le lieutenant Enrin qui se tient à l'entrée de Dol Occum. Il voit que le militaire est contrarié et attend sagement. Tirash lui demande, gentiment :
- "Tout se passe bien ?"
- "Le seigneur local n'est pas là. Merembeleg, le sénéchal, est parti chercher le magistrat." répond le lieutenant Enrin.
- "Très bien ! Attendons alors..." répond Tirash.

La plupart des hommes et hobbits du convoi sont descendus des chariots pour se dégourdir les jambes. Seuls les prisonniers sont restés, attachés dans les chariots.

Lorsque Merembeleg revient, il est accompagné d'un homme avec une belle tenue. Les compagnons vont, aussitôt, reconnaitre le médaillon qu'il porte autour du cou, le médaillon des Magistrats. Il s'approche, s'arrête devant le convoi, devant le chariot de Fánaviryan, le lieutenant Enrin vient à sa rencontre. Le Magistrat lui dit alors :
- "Lieutenant, je n'étais point au courant qu'il y avait des prisonniers qui arrivaient au village et je crois, d'après ce que me dit Merembeleg que vous avez un de mes confrères ici... Je veux le voir immédiatement !"
- "Désolée Magistrat ! Je me permets d'intervenir un petit peu..." réagit Fánaviryan.
- Brégol se tourne vers l'Elfe, l'air très surpris par l'intervention de l'Elfe.
- "Je me présente, Fánaviryan Wesmin de Metraith et Bree et Rivendell. Vous êtes le Magistrat ?" demande Fánaviryan.
- "Je suis le magistrat Brégol." répond Brégol.
- "Magistrat Brégol..." réagit Fánaviryan.
- "Oui." confirme Brégol.
- "Nous sommes désolé mais le Magistrat Cerfblanc est un simple prisonnier actuellement. Il doit être et, uniquement, vu par le Roi, prochainement, selon les décisions du Conseil Hobbit d'Hobbitebourg avec Gandalf le gris." évoque Fánaviryan.

Brégol a une attitude très fermée, les bras croisés, le regard très sombre vis-à-vis de l'Elfe puis Fánaviryan ajoute :
- "Ce que je peux vous dire c'est qu'il est malheureux mais le Magistrat Cerfblanc a déclenché les grands événements qui se sont produits en premier lieu mais nous avons d'autres prisonniers qui ont aggravé les agitations qui ont pu avoir au sein de la Comté. Donc, moi-même et Daëgon, Tirash et Fron de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, nous sommes en charge, avec ces soldats de l'Arthedain. Veuillez comprendre que notre chargement fait que vous n'avez pas été prévenu au préalable car il y a des rôdeurs qui pourraient s'en prendre comme ils ont déjà essayé de s'en prendre à nos prisonniers pour qu'ils ne parlent point !"
- Brégol s'adresse au lieutenant Enrin et lui dit : "Lieutenant, avez-vous un document officiel pour l'arrestation du magistrat qui puisse m'autoriser à vous permettre de continuer votre chemin ?"

Le lieutenant semble perdre de l'assurance et répond : "Non... J'ai, juste, un ordre direct de l'amener à Fornost Erain..."
- "Magistrat ! Pourriez-vous nous consacrer quelques minutes avant afin que nous vous informions des raisons qui amènent, effectivement, ce magistrat emprisonné auprès de vous. C'est vrai que c'est une situation assez inhabituelle. Généralement, ce sont les Magistrats qui mettent les gens au fer et pas le contraire... Vous nous consacreriez dix minutes pour que nous vous racontions rapidement ce qui s'est passé en Comté ?" suggère Tirash.
- "C'est entendu..." répond le Magistrat Brégol.
- "Merci..." répond Tirash.
- "Merembeleg, je veux que tous tes hommes soient autour de ces chariots !" ordonne le Magistrat puis en s'adressant à Tirash, il lui demande : "Vous êtes qui ?"
- "Je suis Tirash Wesmin de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." répond Tirash.
- "Vous êtes combien de cette Compagnie ?" demande Brégol.
- "Nous sommes quatre." répond Tirash.
- "Bien ! Alors les quatre membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, vous venez avec moi !" demande Brégol.

Sur le chemin, Fánaviryan fait un petit clin d'œil à Tirash et lui dit :
- "Merci de m'avoir sorti cette impasse... Je te laisse mieux gérer l'interaction..."

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