La Taverne des Hobbits
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Auberge de la Boucle d'oreille de Mithril - Metraith - Cardolan

Le 18 de Norui de l'An 1640 - 05:30 / 11:45 - Préparatifs du Matin - Session N°65 du 27/04/2022

Au matin, un homme accompagné de deux gardes du Thalion passe à l'auberge de la boucle d'oreille en Mithril et annonce que les quatre membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate sont convoqués le 20 de Norui au Thalion pour une audience avec le conseiller Elistan, conseiller du seigneur Hallas, à 8 heures du matin.

Fánaviryan va, sortir et se rendre sur le Rath Anor pour y trouver un couturier. Il se rend chez Yoric, un Dùnedain avec un accent chantant très prononcé qui semble avoir du mal à répondre à toutes les demandes. Sa petite échoppe est pris d'assaut par les clients. Fánaviryan va vite comprendre que l'arrestation de Réoluin a tourné les clients vers d'autres artisans et Yoric semble avoir une bonne réputation. En voyant l'Elfe arriver, plusieurs clients laissent la grande dame passer et insistent pour qu'elle passe devant. Yoric semble intimider par cette présence mais va prendre la robe de Réoluin, va prendre quelques mesures et lui dire que sa robe sera prête dans trois jours pour quatre sous de cuivre.

Les trois compagnons vont ensuite se préparer pour le repas du midi. Chacun va prendre un bain, préparer ses affaires puis vont au Thalion récupérer Selenia et vont tous les quatre se rendre à la Maison des Wesmin.

Le 17 de Norui de l'An 1640 - 21:00 / 23:45 - Soirée avec Sajantha - Sajantha - Session N°65 du 27/04/2022

Fanáviryan va passer la fin de soirée avec Sajantha qui l'a invitée à passer la nuit dans sa chambre. Les deux femmes passent une soirée fort agréable prenant du plaisir l'une de l'autre. Fanáviryan évoque auprès de Sajantha :
- "Nous avons, toutes les deux, un rythme de vie différent entre l'Elfe et l'Humain."
- "Oui, en effet, j'ai bien compris !!" réagit Sajantha.
- "Il faut que tu ne te refuses à rien mais que tu choisisses bien. En revanche, tant que je suis là, je voudrais pouvoir t'aider et j'ai pu percevoir que tu avais sauvé Selenia avec ses gestes de soins en faisant pour le mieux. Si tu désires poursuivre un enseignement là-dessus, je pourrais te trouver une place."
- "Oh, moi, tu sais, je suis bien là où je suis..." répond Sajantha amusée par la proposition de Fanáviryan puis ajoute : "Tu sais, l'autre nuit, j'ai agi dans l'urgence. Il fallait soigner ton amie, Selenia, et j'ai fait ce que j'ai pu. C'est déjà arrivé à plusieurs reprises que je doive m'occuper d'hommes saouls. Mais je ne suis pas sûre que je sois faite pour m'occuper toute la journée de personnes malades ou blessées.

Le 16 de Norui de l'An 1640 - 18:35 / 22:30 - Fin de Journée - Florry - Muelfrid - Sajantha - Session N°64 du 06/04/2022

Vers dix-huit heures trente, ils retournent à l'auberge pour finir la journée. Ils apprennent que vers seize heures, Djiska est passé à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril en signalant que Tirash était attendu à la Maison d'Oget le 17 de Norui au soir, à dix-neuf heures pour un dîner. Un peu plus tard, Florry est passée à l'auberge pour annoncer que la famille Wesmin souhaitait accueillir la Compagnie de l'Aurore Ecarlate le 18 de Norui à midi pour un repas. Daëgon va passer, un peu plus tard, à la maison des Wesmin pour leur signaler qu'ils sont disponibles et seront présents pour le repas du 18.

Le 16 de Norui de l'An 1640 - 08:15 / 08:30 - Point à l'Auberge - Astatur - Muelfrid - Orynn - Session N°64 du 06/04/2022

Les quatre compagnons et Astatur arrivent à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril. Muelfrid les accueille avec une grande joie, légèrement surpris de voir arriver le marchand puis leur proposent d'aller déposer leurs affaires dans leur chambre. Les quatre compagnons s'y rendent. Astatur apprend qu'Oërlis est dans sa chambre. Il quitte donc les compagnons et va faire un point avec son compagnon de voyage.

Après avoir déposé leurs affaires, ils vont boire une bière dans le salon privé où Astatur les rejoint. Selenia annonce qu'elle préfère retourner séjourner au Thalion pour profiter des talents du soigneur du seigneur Hallas. Elle estime que son état de santé devrait, avec les soins en cours, se rétablir et lui permettre de voyager entre le 21 et le 25 du mois.

Selenia va demander à ses compagnons de la ramener au Thalion et va s'adresser à Orynn qui va l'installer, de nouveau, dans la dépendance du palais qu'ils ont occupé jusqu'ici. Elle précise à Orynn qu'elle pourra recevoir les demandes du palais au nom de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Ses compagnons vont régulièrement passer la voir pour échanger avec elle sur leurs rencontres et l'avancée du futur départ.

Astatur souhaiterait que les compagnons puissent remonter avec lui jusqu'à Bree afin d'avoir une escorte. Il souhaiterait que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate puisse assez rapidement monter jusqu'à Fornost Erain pour faire part de leurs actions et de leurs découvertes à Metraith et ainsi rencontrer des représentants du pouvoir de l'Arthedain. Le témoignage des quatre compagnons serait, selon lui, intéressant pour les dirigeants. Il ne souhaite pas précipiter le retour dans le nord estimant qu'un départ précipité pourrait éveiller des soupçons mais qu'un départ trop tardif ne serait pas, non plus, à privilégier. Tirash estime :
- " Il faut que l'on aille voir un certain nombre de personnes avant de partir dont : Wesmin, Roldan, le Magone, Astatur, les Thain, Oget, les Chaumine et Hrefn".
- "Les Chaumine sont chez le Thain des Smials dunéens" indique Fànaviryan.
- "Quand on peut faire d'une pierre deux coups, c'est bien !" réagit Tirash.
- "Et derrière, ça fait le Magone parce que c'est juste derrière." ajoute Fànaviryan.
- "Et puis, Heredon, ça pourrait être bien d'aller le voir. Ça fait beaucoup de gens à voir..." conclut Tirash.
- "Ouais ! Sachant que moi, je trouvais qu'il faudrait aller voir Oget assez rapidement pour savoir s'il n'a pas été mis trop en porte à faux, s'il n'avait pas des informations à nous donner par rapport au temps qu'il aurait pu nous donner par rapport à Reoluin."
- "Il me semble que la priorité est de prendre un rendez-vous avec les Wesmin. On ne va pas y aller maintenant. Par contre, on peut aller dès maintenant chez Oget." propose Tirash.
- "Je vais, de mon côté, aller voir Hrefn et discuter avec Oërlis. Je ne vais pas venir avec vous." indique Astatur.

Daëgon et Fànaviryan approuvent la proposition de Tirash et les trois compagnons quittent l'auberge et se rendent directement à la Maison d'Oget en prenant les rues principales de Metraith.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 12:00 / 12:15 - Réveil de Daëgon - Florry - Session N°59 du 02/03/2022

Daëgon se réveille vers midi. Il se lève avec l'envie de prolonger la nuit de quelques heures mais il prend son courage à deux mains et se lève après de doux rêves. Il s'approche de l'Elfe qui semble plongée dans un profond sommeil. Il la secoue un peu et lui dit :
- "Fana ! Fana ! Il va être l'heure de se réveiller..."

Daëgon va devoir insister. Les premiers essais ne sont pas concluants. L'Elfe se réveille alors mais est encore endormie, vaseuse, pas très bien avec le souhait de vouloir dormir encore. Fànaviryan répond à Daëgon :
- "Encore une heure..."
- "Bah, une heure, il faudra que l'on aille manger chez les Wesmin. Bon, je te laisse... Je reviens dans une demi-heure."
- "Ouais..."

Daëgon quitte la chambre. Trois miliciens sont toujours présents. Ils marchent dans la rue. La pluie a cessé et leur permet de pouvoir marcher sans être mouillé mais les nuages sont encore bien présents dans le ciel. Voyant le Dùnedain, ils le saluent et lui disent :
- "Bien le bonjour !"
- "Bonjour ! Ça va, tout se passe bien ?"
- "Ouais, ouais, il y a eu quelques passages."
- "D'accord." répond Daëgon qui se dirige vers la chambre de Selenia.

Selenia est réveillée, allongée sur son lit. Raghnild n'est plus présente dans la pièce et Tirash semble dormir profondément. Daëgon demande alors à Selenia :
- "Ça va mieux ?"
- "Ah, ah, oui, ah, ah, oui..." exprime Selenia même si la douleur est moins présente grâce aux plantes préparées par Raghnild puis demande à Daëgon : "Vous les avez arrêtés ?"
- "De qui tu parles ?"
- "De tous ceux qui nous ont attaqué."
- "Non, il y en a un qui s'est enfui."
- "Ah..."
- "Il a réussi à s'échapper. Fana lui a couru après. Je n'ai pas pu le suivre, il fallait te soigner. Elle n'a pas réussi à le rattraper. On l'a cherché mais on n'a pas réussi à le retrouver. Mais bon, on a fait plein de choses depuis."
- "Ah bon ? Parce que j'ai dormi combien de jours ?"
- "Tu n'as pas dormi longtemps, tu as juste dormi la nuit."
- "Ah oui... D'accord..."
- "Et nous, on est reparti et après, il s'est passé pas mal de choses. On va te raconter tout ça. Je ne sais même pas, parce qu'à priori, ils ont ramené un coffre, ils l'ont ouvert mais je ne sais pas ce qu'il y a dedans."
- "Des Frères de la Mort ?" demande Selenia.
- "Non, c'est chez Reoluin que l'on a récupéré ça. On est allé visiter, on va dire... On l'a récupéré et l'on a ramené chez Oget. On a fouillé sa maison et on a récupéré pas mal de choses notamment des écus d'or. Donc, ça va pas mal, notre situation est pas mal... Il y a eu cette attaque dans la nuit qui t'a bien blessée mais sinon, pour le reste, on s'est bien débrouillé, je trouve."

Daëgon se dirige vers le lit de Tirash se secoue un peu en lui disant :
- "Tirash, Tirash, réveille-toi ! Réveille-toi !"

Mais, comme Fànaviryan, Tirash est plongé dans un profond sommeil et y sort tardivement avec difficulté et en étant toujours fatigué.

Voyant l'état de son compagnon, il retourne vers l'entrée de la chambre et demande à Selenia :
- "Tu es capable de bouger ?"
- "Disons qu'il faudrait me porter... Ça devrait aller mieux en arrivant à Bree..."

Daëgon retourne dans la chambre, fouille la chambre et trouve, sous son lit, le coffre récupéré chez Reoluin. Il observe alors attentivement les différents objets qui sont présents. Le symbole représentant une tour est rapidement identifié par Daëgon comme étant celui du Roi-Sorcier d'Angmar, symbole qu'il a pu voir sur des bannières de troupes orques lorsqu'il était dans les troupes de l'Arthedain. Il est alors dérangé alors qu'il observe l'un des parchemins par un bruit. Il entend quelqu'un frapper à la porte. Il va ouvrir et un milicien lui dit :
- "Une dame souhaiterait s'entretenir avec vous."
- "Ah ! Très bien." répond Daëgon qui sort de la chambre.

Daëgon découvre les bras derrière le dos, Florry, la servante de la famille Wesmin qui attend devant la chambre et qui dit aussitôt :
- "Bonjour ! Vous êtes, normalement, attendus pour midi à la maison Wesmin."
- "Oui, je suis désolé, mes camarades sont complètement fatigués."
- "Je vais venir, je vais vous accompagner. Attendez quand même..." répond Daëgon en retournant dans la chambre.

Il s'approche du lit de Fànaviryan, la secoue et lui demande :
- "Est-ce qu'il y a quelque chose d'important que je dois amener chez la famille Wesmin ?"
- "Oui, tous les parchemins que j'ai... dans ma besace." annonce Fànaviryan à moitié endormie.

Il se dirige en direction de la besace, y sort un parchemin écrit par Fànaviryan à destination de Tirash, une lettre de recommandation de Reoluin et l'autre parchemin cacheté. Daëgon prend la besace, prend la tenture et y enroule le coffre de Reoluin puis se rend dans l'autre chambre pour y réveiller Tirash en lui demandant :
- "Je suis allé voir Fànaviryan pour lui demander s'il y avait quelque chose d'important à amener à la famille Wesmin. Elle m'a montré des parchemins et j'ai pris le coffre. Est-ce que tu as des choses à me dire ?"
- "Ah oui, il y en a un autre... Je ne sais plus où je l'ai caché... Attends..." répond Tirash l'esprit embrumé puis passe la main sous l'oreiller pour récupérer un parchemin puis ajoute : "Tu verras, il y a le nom d'Astatur qui est souligné."

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 07:20 / 07:45 - Le Coffre de Reoluin - Garde Metraith - Session N°59 du 02/03/2022

Lorsqu'ils arrivent dans la rue de l'auberge, trois miliciens sont présents. Daëgon ne repèrent plus la présence des ombres à proximité. Fànaviryan constate que les trois miliciens sont adossés au mur de l'auberge et semblent moins dynamiques que lorsqu'elle a quitté les lieux. Ils viennent alors à la rencontre des trois compagnons. Daëgon demande alors :
- "Tout s'est bien passé ?"
- Ils hochent tous les trois de la tête pour confirmer la question de Daëgon.
- "Hé bien, bonne nuit Messieurs !"
- "Bonne nuit à vous ! On ne devrait pas tarder à être relevés..."
- "Ah très bien !" réagit Daëgon.
- "Mais ne vous inquiétez pas, le capitaine a demandé à ce qu'il y ait toujours des hommes présents pour garder la chambre de votre compagne."

Daëgon va s'installer dans le lit de la première chambre en compagnie de Fànaviryan. Tirash va pour aller dans la chambre de Selenia puis se ravise et vient observer le coffre que Fànaviryan dépose sur le lit. Tirash s'adresse à Daëgon qui est en train de se déshabiller :
- "Daëgon, c'est toi, qui, à priori, devrait être le plus frais demain, on compte sur toi pour nous réveiller."
- "Ben ouais..."
- "Dans combien de temps, vous voulez que l'on se lève ? On pourrait demander aux gardes de nous réveiller à une certaine heure." indique Tirash.
- "De toute manière, nous devons aller manger chez les Wesmin pour midi et demi, treize heures." indique Fànaviryan.
- "Oui, on sera levé." répond Daëgon.
- "On compte sur toi, alors, Daëgon." ajoute Tirash.
- "Hé bien, c'est pour ça que je vais me coucher maintenant." répond Daëgon en se plongeant dans le plus petit lit.

Fànaviryan montre à Tirash le coffre, lui montre la façon dont elle a positionné ses doigts, le geste qu'elle a réalisé. Tirash observe le trou, passe quelques minutes à scruter cherchant à comprendre le mécanisme. Tirash hésite à la manière de procéder mais son observation lui permet de se rassurer et il enfonce ses doigts dans le mécanisme et va passer plusieurs minutes à manipuler pour enclencher l'ouverture. Le couvercle du coffre s'entrouvre alors légèrement. Tirash ouvre doucement, en prenant soin d'observer l'intérieur pour faire attention à un éventuel piège à l'intérieur mais le couvercle arrive à se rabattre sans incident.

Tirash et Fànaviryan vont alors observer l'intérieur et découvrir plusieurs objets : une bague, plusieurs parchemins, un mouchoir et quatre fioles. Tirash prend la bague avec un symbole celui d'une tour que les compagnons ont déjà vu lors de l'attaque des hommes de la Vieille Forêt. Trois parchemins sont dans une langue incompréhensible dont le sceau est celui d'une tour similaire à celui de la bague. Fànaviryan a un léger frisson qui lui parcours le dos en reconnaissant l'écriture, du Noir Parlé. Un autre parchemin n'est pas signé et comprend une liste de noms dont celui d'Astatur qui était souligné. Dans le mouchoir, Tirash y trouve six fines aiguilles creuses. Fànaviryan indique alors :
- "Tirash, j'ai trouvé un truc ce soir, c'était une dague qu'il avait faite tout récemment et avec les aiguilles, je me demande si..."

Fànaviryan sort la dague trouvée chez Reoluin mais n'y trouve pas de rapport.

Tirash sort les quatre fioles qui sont toutes identiques et contiennent un liquide noir, assez pâteux. Fànaviryan dit alors :
- "On en gardera, peut-être, deux, Tirash."
- "On va planquer ça..."
- "Sous le lit de Daëgon." propose Fànaviryan.
- "On peut garder deux fioles de côté..."
- "Oui, oui, oui ! On en filera, peut-être, une à Raghnild pour qu'elle fasse des recherches là-dessus et puis une aiguille pour foutre les jetons à Reoluin" confirme Fànaviryan.
- "On peut en garder trois, des aiguilles, c'est toujours utile une aiguille creuse..." propose Tirash.
- "Par contre, on n'a pas l'objet d'inoculation qu'il avait pu utiliser et on va garder le parchemin avec la liste des victimes potentielles, je le garde avec moi. Qu'est-ce que tu en penses ?" demande Fànaviryan.
- "Ouais, ça marche et puis on peut mettre de côté un parchemin dans une langue, on ne sait jamais s'il se passe un truc, histoire qu'ils trouvent des trucs dans le coffre. S'ils se barrent avec le coffre, on aura mis des trucs de côté. Je mettrais sous mon oreiller, un parchemin. Je ne sais pas ce que tu en penses Fana mais, là, il est, peut-être, temps de dormir."
- "Ça a été une rude journée, ouais !!"

Fànaviryan enlève sa tenue et va se coucher. Tirash regagne la chambre de Selenia, planque le parchemin sous son oreiller et se couche également.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 04:20 / 04:25 - Passage à l'Auberge - Garde Metraith - Katelinn - Ragnhild - Session N°55 du 12/01/2022

Lorsque Fànaviryan et Daëgon reviennent, ils voient plusieurs miliciens surveillant la rue et l'auberge. Ermano, en charge de la surveillance des lieux, annonce aux deux compagnons :
- "Votre compagnon et le capitaine sont partis à la Maison d'Oget."
- "Merci de l'information Ermano." répond Fànaviryan puis s'adressant à son compagnon : "On fonce les rejoindre Daëgon ?"
- "Moi, je vais les rejoindre mais tu peux aller voir Selenia." répond Daëgon.

Fànaviryan va entrer dans la chambre et constate que la dunéenne a repris ses esprits. Elle boit de l'eau apporté par Katelinn. Raghnild est à son chevet et dit sur un ton agacé à Katelinn :
- "Doucement ! Doucement !"

L'Elfe s'adresse à Selenia :
- "Ah, c'est fou tout ce qui arrive en ce moment !! On vient de passer à la Villa, les potences ont été détruites et on n'a pas pu voir si le sergent Sean était remonté."
- "Ils ont annulé l'exécution ??" demande Selenia d'une petite voix.
- "Tous les prisonniers ont été saisis par la garde du Thalion à minuit."
- "Et Astatur aussi ?" demande Selenia.
- "Il faut croire..."
- Selenia pousse un soupir de soulagement.
- "Nous allons rejoindre Daëgon et Roldan pour aller interroger Vörterix qui a été attrapé, je ne sais pas si tu le sais ?"
- "Ah, ça y est, enfin !!"
- "Je dois te quitter, l'affaire presse encore."

Fànaviryan se met à courir pour rattraper Daëgon puis ils rattrapent la troupe dans la rue des plaisirs juste avant d'arriver sur la place des plaisirs. Fànaviryan annonce alors :
- "On a fait chou blanc en arrivant à l'entrée de la Villa. On ne sait pas si Sean est remonté, est entré dedans ou pas, peut-être ??"
- "À priori, non." ajoute Daëgon.
- "On en a aucune certitude. Il n'est pas passé par le nord par contre. On n'a plus que Vörterix pour nous dire où est-ce que l'on pourrait aller chercher ?" indique Fànaviryan.
- "Hé bien non !!" répond Tirash.
- "Ah ??" réagit Fànaviryan.
- "Car nous avons appris par Théla que Ynn et Sean devaient se retrouver à la demeure du seigneur Reoluin qui est un tisserand, un notable de la ville et conseiller du seigneur Hallas." annonce Tirash.
- "Ah mais on ne le connait pas celui-là..." répond Daëgon.
- "Moi si ! Il m'a assassiné !!" annonce Fànaviryan.
- "Comment ça ??" réagit Tirash.
- "J'ai passé une nouvelle robe ce soir, c'est lui qui l'avait cousu et en faisant les retouches, je l'ai senti volontairement me piquer à la chair." indique Fànaviryan.
- "Ah oui ???" réagit Daëgon et Tirash.
- "Il s'en est excusé tellement faussement que je ne pouvais pas relever à cause de la présence d'Oget mais..."
- "Ah oui ! On ne savait pas ce détail..." réagit Daëgon.
- "Je ne le pensais pas mauvais... J'ai peur de ne pas avoir ma capeline que je devais lui commander demain matin..." indique Fànaviryan.
- "Oh, avec un peu de chance, il l'aura terminée ce soir... Et tu l'auras même, peut-être, gratuitement..." indique Tirash.
- "À mon avis, il m'a préparé, plutôt, un suaire !! On va regarder ça tout de suite, je me suis senti mal. J'ai eu du mal à courir depuis le début de la soirée..." analyse Fànaviryan.
- "Et donc, c'est quoi le plan chez ce tisserand ?" demande Daëgon.
- "Hé bien, il est trop influent pour que l'on aille chez lui, n'est-ce pas Roldan ?" indique Tirash.
- "Disons que les artisans et commerçants de la ville ont un représentant qui siège au conseil du Seigneur Hallas et donc ce conseiller de la ville est justement le Maître Reoluin."
- "Et ça parait très clair que, de sa situation, il a pu se personnaliser une partie de la garde des Frères de la Mort en soudoyant le lieutenant Ynn et le sergent Sean..." analyse Fànaviryan.
- "C'est une possibilité, oui..." répond Tirash.
- "On va pouvoir vérifier, il a laissé un indice. Il m'a piquée, je crains que je ne doive, Tirash et Daëgon, de faire appel à vos connaissances médicinales pour voir si je n'ai pas une curieuse blessure. Je pensais que c'était Sajantha qui m'avait touchée pendant le combat..." indique Fànaviryan inquiète par la situation.
- "Tu t'es faite piquée dans le dos ?" demande Daëgon.
- "Oui, au niveau de l'épaule."

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:50 / 04:10 - Dernier Interrogatoire de Thela - Garde Metraith - Roldan - Thela - Session N°55 du 12/01/2022

Pendant ce temps, Tirash entre dans la chambre à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril et y voit Selenia allongée sur le lit. Voyant qu'elle est éveillée, il lui demande :
- "Alors, comment vas-tu ?"
- "Ah... Ah, c'est toi... Comment, ça... aïe... J'ai mal et vous ?"
- "Pour nous, ça va."
- "Ils sont tous morts les autres ?"
- "Non, Sean a réussi à s'échapper et on en a capturé un qui est dans la pièce d'à côté sous bonne garde. Roldan est là." - "Oui, je l'ai vu !"
- "Ah, d'accord..." Tirash va alors rapidement lui faire un résumé des évènements qui se sont déroulés depuis qu'elle est blessée puis il conclut par : "Fana et Daëgon ont dû partir tenter d'intercepter Sean avant la Villa des Frères de la Mort."
- "D'accord."
- "Et, ensuite, j'irai interroger Théla !"

Lorsque Tirash est dehors, Roldan s'approche de lui, lui tape sur l'épaule et lui dit :
- "Ne vous inquiétez pas, elle va s'en sortir..."
- "Merci, elle est costaud !"
- "Elle a l'air !"
- "J'aurais besoin que nous demandions à Théla de savoir s'il devait retrouver Vörterix plus tard, vous m'accompagnez ?" demande Tirash.
- "Allez-y, je préfère attendre mes hommes qui doivent revenir d'ici peu."
- "Vous m'autorisez à faire preuve de persuasion ?"
- "Allez-y !" répond Roldan avec un petit sourire.

Tirash entre alors dans l'autre chambre. Théla est toujours assis sur le lit. Deux miliciens sont assis, l'un à l'entrée et l'autre près de la fenêtre dans le fond de la chambre. Tirash fait le tour du lit et vient se positionner dans le dos de Théla. Dans un premier temps, Théla le suit du regard puis va finir par regarder devant lui. Tirash sort alors doucement sa dague puis se jette sur le lit et prend Théla par derrière en mettant sa lame autour du cou. Tirash lui dit alors à l'oreille :
- "Ecoute, j'ai déjà tranché une gorge cette nuit alors, maintenant, il va falloir que tu parles ! On a besoin de savoir, tout de suite, s'il y avait quelque chose qui était prévu après nous avoir assassiné ou arrêté."

Les deux gardes sont surpris, s'apprêtaient à intervenir mais voyant que Tirash n'est pas allé jusqu'au bout de son action et pose des questions, ils s'arrêtent et observent la scène.

Tirash a bien placé sa dague au niveau de la gorge de Théla qui sent le fil de la lame sur sa peau. L'homme dit alors :
- "Heu... Je suivais les ordres du sergent. Nous devions retrouver le lieutenant Ynn..."
- "Où ça ???" demande Tirash sur un ton autoritaire.
- "Chez Reoluin."
- "C'est qui ??"
- "C'est un tisserand, il habite en ville."
- "Très bien, tu as de la chance." répond Tirash en retirant sa lame, en reculant et en sortant de la chambre et en ajoutant : "Je reviendrai..."

L'homme se frotte le cou et le garde à l'entrée de la chambre fait un signe de tête à Tirash approuvant son geste.

Le Capitaine Roldan est dehors à attendre ses hommes. Tirash arrive à sa hauteur et lui dit :
- "Capitaine, ils doivent se retrouver Sean et Ynn chez un tisserand du nom de Reoluin, ça vous dit quelque chose ?"
- "Reoluin ??" répond le Capitaine avec une certaine surprise.
- "Oui."
- "Vous êtes sûr ?"
- "C'est ce que vient de me dire Théla sous l'influence de ma dague. Il avait l'air sincère."
- "Ah... C'est..."
- "C'est qui ce Reoluin ?" demande Tirash.
- "Un maître, un des plus grands tisserands de la ville."
- "Il est fortuné ?"
- "Oui plutôt et il est aussi le représentant des artisans et commerçants auprès du Seigneur Hallas."
- "Il est impliqué dans les luttes de pouvoir ?"
- "Disons qu'il est de fait conseillé du seigneur au titre des commerçants et artisans de la ville."
- "Ça, c'est son rôle officiel. Est-ce qu'officieusement, il pourrait être impliqué dans autre chose ?"
- "Pas à ma connaissance. C'est un notable et quelqu'un de respectable en ville. J'ai du mal à le croire. Ça va être compliqué d'intervenir comme ça auprès de Maître Reoluin..."
- "J'imagine bien..."
- "Ah !! Vous voilà enfin !! Vous en avez mis du temps..." annonce Roldan en voyant arriver neuf miliciens qui arrivent dans la rue.
- "Excusez-nous ! On a croisé dans la rue deux grands gaillards qui couraient qui montaient la villa." indique Ermano.
- "C'était une Elfe..." lui murmure un autre milicien.
- "Oui, il y en avait un, c'était un Elfe !!"
- "Qu'est-ce qu'ils leur arrivaient ?" demande Tirash.
- "Je ne sais pas trop... Ils couraient vers la Villa et ils nous ont demandé si on avait vu le sergent Sean. Apparemment, ils avaient l'air pressé."
- "D'accord ! Et vous le n'aviez pas croisé ?" demande Tirash.
- "Qui ?"
- "Le sergent Sean ?"
- "Ah non !! On ne l'a pas croisé... Enfin, cet après-midi." précise Ermano.

Le Capitaine Roldan va placer ses hommes, d'une manière efficace, dans la rue et tout autour de l'auberge. Deux gardes vont venir s'installer dans la chambre de Selenia puis va revenir voir Tirash qui lui dit :
- "Ecoutez, je ne sais pas ce que vont faire Fànaviryan et Daëgon mais je pense que ça serait pas mal que l'on aille s'assurer que Vörterix reste en vie et que l'on emmène Théla avec nous. Il faudrait, peut-être, laisser quelques hommes, à votre convenance, pour protéger Selenia au cas où Sean reviendrait."
- "D'accord."
- "Et transmettre, par la même occasion, à Fana et Daëgon, notre destination. Si ça vous convient, bien sûr."
- "D'accord. On peut faire ainsi..."

Roldan va aller voir ses hommes pour leur donner des ordres, des directives et demande à sept de ses hommes de l'accompagner. Tirash, avant de partir, va aller dans la chambre de Selenia et lui dire :
- "Nous partons voir Vörterix à la Maison d'Oget."
- "Ça va ? Tu es tout seul."
- "Oui, on devrait se retrouver. Tu as soif ? Elle veille bien sur toi ?"
- "Oui."
- "Bien ! Ecoute, je vais rejoindre Roldan." indique Tirash en repartant par le couloir. Il croise Katelinn et lui demande d'apporter de l'eau à Selenia.

Tirash rejoint ensuite Roldan, ses hommes et Théla, entouré par deux miliciens. Ils quittent l'auberge et se dirigent vers la Maison d'Oget.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:30 / 03:35 - Soins de Selenia - Ragnhild - Roldan - Session N°55 du 12/01/2022

Daëgon et Fànaviryan se mettent en mouvement. Tirash hésite quelques instants. L'Elfe semble vouloir que l'homme du sud viennent avec eux et lui dit :
- "Selenia est bien gardée par Roldan."
- "Oui, si c'est l'affaire de dix minutes..." répond Tirash puis demande au capitaine : "Prenez soin d'elle !" puis accompagne ses deux camarades.

Roldan va entrer dans la chambre et venir voir Selenia qui commence à reprendre ses esprits. Raghnild pose des plantes sur les plaies. Selenia arrive à sentir quelques odeurs de plantes qu'elle aurait pu reconnaitre mais son état ne lui permet pas de pouvoir analyser toutes les sensations qu'elle a autour d'elle. Sajantha et Katelinn viennent régulièrement apporter des linges, de l'eau, des couverts et tout le nécessaire que Raghnild demande, le plus souvent, sur un ton sec et peu aimable. Les premiers mots de Selenia sont des râles puis une question :
- "Qu'est-ce qui s'est passé ??"
- "Hum... Une vilaine blessure..." lui répond Raghnild.
- "Ah oui, c'est, ces gens qui sont rentrés chez nous. Ah, qu'est-ce qu'ils m'ont fait ? Qu'est-ce qu'ils m'ont fait ??"
- "Hum... Une vilaine blessure mais ne bougez pas, ne bougez pas, ne bougez pas... J'ai porté quelques plantes, il faut les laisser agir. Vous allez devoir rester allongée pendant quelques temps ma très chère."
- "Ah, c'est vous !!" répond Selenia en dunéen.
- "Oui, oui, ces femmes m'ont appelée à temps. Vous avez failli y passer." répond Raghnild en dunéen également.
- "Et les autres, ils sont où ? Ils sont où ?? Ils vont bien ?"
- "Je ne sais pas."

Selenia voit alors arriver Sajantha qui apporte un bol d'eau fumante à Raghnild. Selenia lui demande alors :
- "Et mes compagnons, ils vont bien ?"
- Sajantha s'approche du lit et répond : "Oh ! Vous êtes réveillée ! Vous n'avez pas trop mal ?"
- "Si !! Mes compagnons, comment vont-ils ?"
- "Bien bien !! Ils sont dans la rue en train de discuter. A priori, il y a Fànaviryan et Daëgon qui s'en vont." dit-elle avec un léger sourire puis ajoute : "Oh, et il y a le capitaine qui arrive..." indique Sajantha en reculant puis quitte la pièce.

Le capitaine Roldan entre dans la pièce. Selenia met quelques instants à se souvenir de l'homme puis lui dit :
- "Ah, bonsoir ! C'est vous qui êtes intervenu pour nous sauver ?"
- "Heu, disons que je suis arrivé, un peu après, la bataille... on va dire. Je crois que vos compagnons se sont débrouillés par eux-mêmes... Vous avez besoin de quelque chose ?"
- "On s'est fait attaquer !!"
- "Oui ! Vos compagnons m'ont tout expliqué. Ne vous inquiétez pas, j'ai demandé à plusieurs de mes hommes de venir. Ils vont garder la chambre." puis Roldan s'adresse à Raghnild : "C'est grave ce qu'elle a. Elle va pouvoir marcher bientôt ?"
- Raghnild le regarde et hausse simplement les épaules avec un regard désabusé.
- "Je vais dire à mes hommes de garder la chambre. Vous m'excusez Madame." annonce Roldan à Selenia en quittant la pièce.
- "Merci !" lui répond Selenia.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:20 / 03:30 - Retour de Tirash - Roldan - Session N°55 du 12/01/2022

Les trois compagnons et Roldan quittent la chambre et vont se positionner en face de l'auberge près du muret où était positionné Daëgon quelques minutes auparavant. Tirash prend alors la parole et annonce :
- "Il faut que je vous informe de ce qui m'est arrivé cette nuit. J'étais donc à la Maison d'Oget au début de la soirée pour monter la garde à la requête d'Elga qui se sentait mal, avait un mauvais pressentiment et donc j'ai passé la nuit près d'elle et au milieu de la nuit, quelqu'un a tenté d'entrer dans la chambre pour mettre fin aux jours d'Elga. Et cette personne, devinez qui c'était ?"
- "Quelqu'un qui serait déjà venu..." propose Fànaviryan.
- "Quelqu'un qui est déjà venu, oui !" répond Tirash.
- "Et qui serait passé par une porte extérieure pour y pénétrer..."
- "C'est ça !"
- "Dont le nom commencerait par V et finirait par X..." propose Daëgon.
- "C'est exactement ça !! Oui, c'est bien lui. J'ai réussi à le mettre hors-jeu et il est, actuellement, sous la responsabilité d'Oget. A priori, il y a eu des histoires. Je crois bien que chez Oget, ça doit être sacrément la panade. En fait, Vörterix a avoué qu'il avait eu des informations et Oget a été remonté quelqu'un qui, à priori, se trouverait chez lui. La dernière fois que je l'ai vu, il avait l'air très en colère." raconte Tirash.
- "Par ailleurs, Capitaine Roldan, on a pu que très peu faire parler Théla que vous semblez connaitre mais il nous a, quand même, avoué avoir participé à l'assassinat de Cinniath Wesmin et d'avoir caché le corps dans la steppe après leur forfait." indique Fànaviryan.
- "D'accord ! Ça veut dire que l'on peut le mettre aux fers !" réagit le Capitaine Roldan.
- "Très directement."
- "En tout cas si notre parole prévaut sur la sienne ce qui reste encore à prouver." indique Tirash.
- "Non mais ça, je pense qu'avec le Magistrat Harge, je devrais pouvoir m'arranger par rapport à cela. Et vous avez eu des informations avec ce Vörterix ?"
- "Il venait pour tuer Elga." lui répond Tirash.
- "J'ai demandé à l'un de mes hommes d'aller chercher du renfort parce que là, on ne peut pas tout gérer. Cette nui, il se passe tellement de choses que l'on ne va pas pouvoir tout gérer. Il va falloir que l'on mette des priorités." indique Roldan.
- "Vous avez raison. On a été pris de court. D'ailleurs, je vois que vous étiez prêt avec vos hommes à nous soutenir." annonce Fànaviryan.
- "Disons qu'il s'est passé du rififi du côté de la Villa des Frères de la Mort." annonce Roldan.
- "Racontez-nous !!" demande Fànaviryan.
- "C'est d'ailleurs pour ça que Muelfrid nous a trouvé rapidement. Nous étions autour de la potence. Un chariot a foncé dans la potence et deux heures auparavant, la garde du Thalion est venu vers minuit à la Villa des Frères de la Mort."
- "Ah Théla nous a menti lorsqu'on lui a demandé s'il s'était passé quelque chose à la Villa des Frères de la Mort. Capitaine, nous avons avec Vörterix et Théla, la situation de Sean que j'ai perdu malgré le fait que Daëgon lui avait bien entaillé le genou. Moi, je n'étais point chaussé pour traverser les bois qui menaient à la place du Thalion." indique Fànaviryan.
- "D'accord."
- "Il a dû essayer de retrouver les Frères de la Mort qui stagnent là-bas." précise Fànaviryan.
- "Moi, je proposerais bien que nous allions tous chez Oget en compagnie de Théla et puis, laisser ici quelques hommes ou laisser un homme ici pour prévenir les renforts ?" propose Tirash.
- "Il vaudrait mieux attendre les renforts justement pour protéger Selenia." ajoute Fànaviryan.
- "La vérité, c'est que je crains, un peu, pour, pour la santé de Vörterix, je ne pense pas, je pense que je pouvais lui faire confiance à Oget." réfléchit Tirash.
- "Oui, si vous voulez, on va, à ce moment-là, attendre que les renforts arrivent." annonce Roldan.
- "Peut-être que Daëgon et ses talents de pisteur pourraient trouver une trace qui nous permettrait de retrouver Sean et sur la direction qu'il a prise. Je pourrais lui indiquer, c'est l'histoire de quelques minutes." propose Fànaviryan.
- "Oui, on peut aller au dernier endroit où tu l'as vu. Oui, je peux essayer." répond Daëgon.
- "On peut vous laisser ici très brièvement le temps d'attendre les renforts." propose Fànaviryan à Roldan.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 03:00 / 03:20 - Point sur l'Attaque - Garde Metraith - Muelfrid - Roldan - Thela - Session N°55 du 12/01/2022

Daëgon s'approche du Capitaine Roldan et de Muelfrid. Roldan s'approche du Dùnedain en sueur, essoufflé et lui demande :
- "Alors, qu'est-ce qui se passe ici ??"
- "Merci d'être venu ! On s'est fait attaquer par des Frères de la Mort dont le Sergent Sean qui, malheureusement, s'est enfui." répond Daëgon.
- "Hum, hum..."
- "Par contre, on en a occis quelques-uns !"
- "D'accord !"
- "Ils sont venus pendant notre sommeil. A priori, ils ont effectué une tentative assassinat..."
- "Tentative d'assassinat..."
- "Ils ont pénétré dans notre chambre sans se présenter et nous avons riposté."
- "D'accord. Et quand vous dites que vous en avez tué, vous en comptez combien ?"
- "Deux et un est assommé."
- "Et ils sont où actuellement ?"
- "Venez !" lui Daëgon en l'amenant vers la chambre.

Roldan se tourne vers les quatre miliciens et leur dit :
- "Surveillez les alentour !"

Les quatre miliciens se postent dans la rue, Roldan accompagné de Muelfrid accompagnent Daëgon dans la chambre. Le Capitaine regarde alors les deux corps et indique :
- "Ah oui !! D'accord... Donc le sergent Sean est reparti, c'est ça ?"
- "Il s'est enfui, oui !" répond Daëgon.
- "D'accord."
- "Et il a été sérieusement blessé."
- "Ah bien ! Quand vous dites sérieusement ?"
- "Disons qu'il s'en est pris une belle !"
- "Bon, excusez-moi !" indique Roldan.

Le capitaine quitte la pièce et va appeler l'un de ses hommes :
- "Ermano !!"
- L'un des miliciens s'approche du capitaine.
- "Va chercher du renfort !!" ordonne le capitaine.
- "Maintenant ?" demande Ermano.
- "Mais oui maintenant espèce de crétin !!!"

Le capitaine revient ensuite dans la chambre l'air exaspéré puis demande à Daëgon :
- "Et l'homme sonné ? Vous m'aviez parlé de deux morts et un homme sonné."
- "Oui, ils sont partis l'interroger dans la chambre d'à côté, je crois."
- "D'accord. Comment ça l'interroger ?"
- "Savoir leurs motivations, pourquoi ils étaient là et qu'est-ce qu'ils nous voulaient et surtout qui sont les commanditaires de tout ça."

Pendant ce temps, Fànaviryan et Tirash posent l'homme sur le lit et l'Elfe lui demande :
- "Bon ! Maintenant que tu es là, tu vas nous dire ton nom !!"
- "Théla..."
- "Moi, je suis là et toi, tu es là !! Donc tu nous prends un peu de haut, je trouve !!" lance Fànaviryan.
- "Comment ça, je vous prends de haut ??"
- "Bon, nous aussi, on est là ! Donc tu vas parler !!"
- "Et pourquoi vous m'amenez ici ?"
- "Pour éviter que tout le monde puisse entendre ce que tu as à nous dire. Apparemment, ça te gênait de nous expliquer que Sean et Ynn récupéraient pas mal d'argent chez pas mal de monde alors que vous êtes payés par le Seigneur de la ville pour la protection des autres. Alors qu’eux, ils font payer, ils extorquent de l'argent !"
- "Non, on ne fait pas... Enfin, je ne sais pas, moi... C'est comme ça."
- "Ah ! Donc tu sais !"
- "Ben, ça a toujours été comme ça."
- "De faire payer des protections à chaque personne alors que le Seigneur Hallas vous a engagé pour protéger tout le monde. Tu trouves normal de faire payer les commerçants pour leur protection alors que le seigneur Hallas vous paye vous déjà pour la protection des citoyens."
- Il réfléchit quelques instants : "Bah, je ne sais pas, c'est un service qu'on leur offre en plus..."
- "Allez, tu sais très bien que vous faites des choses qui ne sont pas légales. Alors le moyen de t'en sortir, de toute façon, avec tout ce que l'on a et ce que l'on attend, c'est de parler." demande Tirash qui s'est approché du mur et entend dans l'autre pièce la voix du capitaine Roldan puis il l'entend quelques secondes plus tard dans la rue. Tirash ajoute alors : "Et puis on a la milice qui est avec nous, alors, ils vont arriver d'une minute à l'autre... A ce moment-là, si tu as déjà parlé, on jouera en ta faveur."
- "Par contre, si tu ne parles pas, tu ne nous sers pas, tu peux être mort comme les autres ! Et on aura juste à expliquer un mort de plus ce qui ne nous gêne absolument pas !!" menace Fànaviryan.
- "La milice ?? La milice ne vient pas par ici..." répond Théla sans avoir pris au sérieux les menaces de Fànaviryan.
- "La milice va arriver dans un instant. Je crois même qu'ils sont dehors... Il te reste quoi, trente secondes." lui répond Tirash.
- "Oh ! Il n'y a personne dehors... Mais qu'est-ce que vous me voulez ??"
- "Toi, on ne te veut rien en fait. On veut juste que la justice soit rétablie et que les coupables tombent, les vrais coupables, pas ceux qui obéissent aux ordres."
- "Que tu nous expliques pourquoi vous étiez déjà là pour arrêter le marchand par exemple alors que tu sais très bien que c'était Vörterix qui s'occupait de nettoyer l'auberge comme tu nous l'as dit tout à l'heure." annonce Fànaviryan.
- "Le marchand ?? Comment ça ?? Parce que vous me parliez de Cinniath ??" demande Théla.
- "Ouais mais on peut te parler de toutes les petites entourloupes que vous faites dans la vie dont on est au courant..."

La porte de la chambre s'ouvre. Daëgon entre dans la pièce accompagnée du Capitaine Roldan. Tirash remarque qu'un milicien monte la garde dans la rue puis se tourne vers Théla et lui dit :
- "Trop tard..."

Le capitaine voyant l'homme assis sur le bord du lit annonce :
- "Oh ! Mais il n'est pas sonné votre gars. Bah, elle est où ta tenue Théla ??"
- Théla regarde le capitaine avec une certaine animosité.
- Le capitaine reste le regarder avec du dédain dans le regard puis il regarde Tirash et Fànaviryan et demande : "Vous n'avez rien ?"
- "J'ai juste l'orgueil qui en a pris un coup. Ils nous ont attaqué en pleine nuit et on a été obligé de se battre nues !" indique Fànaviryan.
- "Hum... Je vois que vous vous êtes rhabillée depuis..." indique Roldan avec un air coquin.
- "Ah désolé Capitaine..." répond Fànaviryan avec un petit clin d'œil.
- Le capitaine lui répond par un sourire qu'il efface rapidement en regardant Théla.
- "Nous étions en train de l'interroger." indique Tirash.
- "Et c'est bien que vous soyez là parce qu'il ne comprenait pas dans quel pétrin il était." ajoute Fànaviryan.
- "D'ailleurs, où est votre compagne dunéenne ?" demande le capitaine.
- "Ils nous l'ont sauvagement blessée." répond Fànaviryan.
- "D'accord."
- "Sa vie est en danger. Il y a déjà quelqu'un qui s'occupe d'elle. Vous connaissez Raghnild ?" demande Tirash.
- "Oui, de réputation."
- "Elle a une bonne réputation ?"
- "Oui, enfin, qu'est-ce que vous entendez par là ?"
- "Parce que l'on cherche un médecin ou un chirurgien compétent pour sauver une âme qui risque de perdre son fil de vie." précise Fànaviryan.
- "De ce point de vue-là, je pense qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes..." répond Raghnild.
- "D'accord. Etant elle-même dunéenne, c'est plus commode en plus." réagit Tirash.
- "En effet !" confirme Roldan.
- "Est-ce qu'il vous serait possible de demander à l'un de vos hommes de surveiller celui-là ? J'ai quelques éléments à vous apporter à tous." demande Tirash.
- Roldan sort de la chambre et appelle de deux ses hommes qui entrent dans la pièce puis demande à Tirash : "Où est-ce que vous voulez que l'on parle de ça ?"
- "On peut rester dehors. Je n'en ai pas pour longtemps." répond Tirash.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 02:25 / 03:00 - Soins de Selenia et Interrogatoire - Katelinn - Muelfrid - Ragnhild - Sajantha - Thela - Session N°54 du 05/01/2022

Fànaviryan arrive dans la chambre où se trouve Sajantha qui est en train de s'habiller. Elle lui dit :
- "Sean m'a échappé, prends cette arme pour pouvoir te défendre." tout en enlevant la ceinture et la passant à la hanche de Sajantha légèrement réticente.

Puis Fànaviryan lui passe une petite tape affectueuse sur les fesses alors que la servante quitte la chambre pour rejoindre Selenia. Sajantha va demander alors à Daëgon :
- "Est-ce que vous avez besoin de quelque chose ?"
- "Des bandages, de l'eau, tout ce qui pourrait servir à soigner Selenia."
- "D'accord, je vais vous chercher tout ça."

L'Elfe va s'habiller et, avant de repartir de la chambre, boit sa chope de bière et mange le morceau de Rakit offert par Selenia. Elle sent rapidement les effets de la drogue l'envahir et lui ouvrir un peu plus l'esprit. Elle retourne dans la rue, observe les environs puis va rejoindre ses trois compagnons.

Tirash va alors expliquer à ses deux camarades les évènements qui se sont déroulés à la Maison d'Oget avec la capture de Vörterix et les premières informations qu'il a pu donner. Il évoque le comportement étrange d'Oget, de ce qu'il allait faire auprès de Réfu et qu'il :
- "Espère que Vörterix va bien parce qu'on va avoir besoin de lui..."
- "Oui parce qu'il va falloir que l'on puisse avoir le nom du commanditaire parce que celui-ci, je ne sais pas s'il va nous parler tout de suite." indique Fànaviryan en regardant l'homme étendu sur le lit.
- "Est-ce qu'il faut que l'on aille voir de ce qu'il en est pour Vörterix ? Après, je ne suis pas trop d'avis de laisser Selenia toute seule, en tout cas, de la laisser sans protection. Est-ce qu'il ne faudrait pas aller voir Wesmin pour qu'il mette ses moyens en action pour mettre la main sur Sean ? Après, il y a Roldan qui ne devrait pas tarder."
- "Wesmin, c'est plutôt un maître de maison, je ne suis pas sûr qu'il ait une garde." réagit Fànaviryan.
- "Non mais il a des relations."
- "Ouais ! Sinon, c'est le prince qui avait sa garde qu'il devait aller chercher les brigands. Je ne sais pas si c'est ça qui a déclenché leur attaque contre nous ou alors il nous avait dans le nez, déjà..." analyse Fànaviryan.

Daëgon continue les soins auprès de Selenia pendant que Fànaviryan et Tirash observent l'homme sur l'autre lit qui commence à reprendre ses esprits. Il se frotte la tête. Il ouvre les yeux, voit les deux compagnons, il recule un peu dans le lit. Fànaviryan annonce alors :
- "Ah oui, pardon... On avait oublié..." Fànaviryan va chercher la tête du troisième homme qu'elle met sur le lit et indique : "Bon, maintenant, vous êtes réunis..."
- "On aurait bien rajouté Sean mais il est à quelques pâtés de maison d'ici et il n'est pas en bel état..." ajoute Tirash.
- "Hum... Qu'est-ce que vous me voulez ??" demande l'homme.
- "On veut tout savoir... Sean vous a ordonné de tuer Cinniath Wesmin et il t'avait, peut-être, un peu blessé à ce bras-là ?" indique Fànaviryan en lui montrant le bras gauche puis ajoute : "Donc tu vas nous dire d'où Sean prenait ses ordres, pour commencer ou j'appuis..."
- "Il prend ses ordres du lieutenant Ynn."
- "Pour tuer des personnes notables ?"
- "Nous, on est là pour exécuter les ordres..."
- "Et c'est quoi les ordres ?" demande Tirash d'un ton sec.
- "Il y a eu un ordre qui a été donné de tuer ce traitre de Cinniath. Il fomentait un coup d'état sur Metraith. Donc nous devions l'arrêter."
- "Et qui a ordonné de le tuer, c'est Ynn ?"
- "Ouais... C'est lui notre chef."
- "Et ça ne vous a pas semblé un peu bizarre ?"
- "Ben non..."
- "Et Ynn, il en aura parlé avec qui pour avoir l'autorisation de tuer quelqu'un comme ça ?" demande Fànaviryan.
- "Ben après, on reçoit nos ordres. On ne cherche pas à savoir. J'imagine que le Lieutenant avait récupéré des informations grâce à nos informateurs. Vous comptez faire quoi là, parce que je vous rappelle que l'on est des Frères de la Mort."
- "Vous êtes plutôt bien près de la mort..." réagit Tirash.
- "Parce que là, vous avez tué l'un de nos camarades..."
- "Légitime défense !" réagissent Fànaviryan et Tirash.
- "Ça veut dire quoi ça ???"
- "Ça veut dire que l'on a gagné et pas toi !" répond Tirash.
- "Ouais sauf que c'est nous qui sommes, officiellement, les gardes de cette ville." - "Plus pour longtemps..."
- "Pffff !! Vous n'êtes arrivés que depuis un jour, vous pensez que vous allez pouvoir tout révolutionner comme ??"
- "Nous ? Non ! On est juste les personnes qui vont amener les pions à leur place."
- "... Aie, j'ai mal à la tête..."
- "Ah ! C'est moche ça..." réagit Fànaviryan.
- "Je vous promets si vous me laissez partir que je ne dirais rien. Parce que là, vous allez avoir des ennuis..."
- Tirash se met à rire et lui dit : "Ben toi, tu en as déjà !!"
- "Parce que d'avoir tué deux gardes de la ville, c'est vous qui, tout à l'heure, allez être pendus !"
- "Aucun risque..." réagit Tirash.
- "Certainement pas parce que nous, nous avons des gardes de la ville derrière nous contrairement à une milice que vous êtes." ajoute Fànaviryan.
- "Pfff... La milice n'a plus aucun pouvoir..."
- "Mais si tu savais comme ils ont envie de le reprendre..." répond Tirash.
- "Ici, c'est le Seigneur Hallas qui commence, ce n'est pas vous !"
- "Oui mais là aussi, on sait que ça va passer..."
- "Vous n'avez rien vu de spécial ce soir à votre villa ?" demande Fànaviryan.
- "Comment ça ??"
- "C'est pour ça que vous êtes, encore, sûr de vous..."
- "Qu'est-ce que l'on aurait pu voir à la Villa ?"
- "Disons que si vous n'étiez pas venu fomenter un assassinat."
- "Quel assassinat ?"
- "Le nôtre."
- "On nous a dit qu'il se passait des incidents à l'auberge. Donc on est venu voir et vous nous avez attaqué. Il parait que vous troublez l'ordre de public dans l'auberge."
- "Ça, ça m'étonnerait beaucoup que vous trouviez qui que ce soit pour appuyer cette version..." réagit Tirash.
- "C'est pourtant ce que le Lieutenant Ynn pourra dire au Seigneur Hallas..."
- "Mais tous les autres diront le contraire... Et il y en a parmi ces autres qui sont bien plus proches du Seigneur Hallas que ne l'est le Lieutenant Ynn."
- L'homme a un regard de dédain aux propos de Tirash.
- "En même temps, si vous êtes venus nous éliminer, c'est bien que vous nous craigniez !" intervient Daëgon.
- "Il ne parle pas beaucoup mais c'est intéressant ce qu'il dit..." réagit Tirash.
- "Je vous dis, on est venu là parce que vous êtes des troubles à l'ordre du public dans cette auberge."
- "Alors, arrête !! Tu aurais pu nous arrêter en pleine journée mais tu n'étais pas obligé de venir nous assassiner en pleine nuit pour faire ça !" annonce Daëgon.
- "Nous sommes l'ordre !"
- "Il faut réfléchir à ses actes !" intervient Fànaviryan.
- "Justement l'ordre ne vient pas assassiner en pleine nuit. Ils viennent arrêter et puis point !" ajoute Daëgon.
- "Ça sera votre parole contre la nôtre !"
- "Nous avons le propriétaire de l'auberge qui va pouvoir témoigner que nous avons été de très bons hôtes." réagit Fànaviryan.
- "Et votre complice Vörterix ? Il est prêt à tout pour sauver ses camarades !" annonce Tirash.
- "Et lui, il était payé au moins contrairement à vous..." ajoute Fànaviryan.
- L'homme regarde Tirash dans les yeux cherchant à évaluer la véracité de ses derniers propos.
- "Et la femme est toujours vivante..." ajoute Tirash.
- L'homme ne semble comprendre cette allusion.
- "Tu crois que l'on resterait vraiment ici tranquillement si on avait quelque chose à craindre ? Tu ferais mieux de sauver ta peau. On témoignera en ta faveur."
- "Pfff... Qu'est-ce que je risque ??"
- "Le gibet..."
- "Vous croyez vraiment que l'on va pendre des Frères de la Mort ? C'est nous qui pendons les gens..."
- "On a l'air plutôt sûr de nous, non ?"
- "Tu pourrais nous dire où est-ce que tu as mis le corps de Cinniath Wesmin déjà avec tes collègues ? Où est-ce que vous l'avez emmené ?" demande Fànaviryan.
- "On l'a bien caché à un endroit pour que personne ne puisse le retrouver..."
- "Hé bien, toi, tu vas pouvoir le retrouver ! Ça, ça peut, peut-être, t'éviter la corde..." annonce Tirash.
- "Exact !" confirme Fànaviryan.
- "Je pense que la famille t'en sera très reconnaissante." ajoute Tirash.
- "Vous aviez oublié son épée et son bouclier, c'est quand même dommage. Quand ils les ont vu, ils n'ont pas aimé et ils sont montés, tout de suite, au Thalion." précise Fànaviryan.
- "Parler à Hallas..." ajoute Tirash.
- "D'accord... Nous, on ne fait qu'exécuter les ordres du sergent Sean et du lieutenant Ynn."
- "Tu l'as déjà dit ça !!"
- "Ouais et on comprend bien. Tu es un pion !" ajoute Daëgon.
- "C'est normal ! Mais eux, qu'est-ce qu'ils ont à se reprocher ?" relance Tirash.
- "Qui ?"
- "Ynn et Sean ?"

Les trois compagnons sont interrompus par le retour de Katelinn bien essoufflée. Elle est allée dans le couloir, échanger quelques mots avec Sajantha. Puis Sajantha arrive dans la chambre et dit :
- "Raghnild va arriver dans quelques minutes. Elle rassemblait quelques plantes et va venir soigner votre amie."
- "Vous lui faites confiance ?" demande Tirash.
- "Sajantha, tu peux, peut-être, regarder dans ses affaires, elle avait acheté des herbes de soins." demande Fànaviryan.
- "Je ne suis pas sûr de pouvoir reconnaitre toutes ces plantes." répond la servante.
- "Non mais si la guérisseuse arrive bientôt, il vaut mieux la laisser faire, elle sera plus expérimentée que nous." réagit Daëgon.
- "Je vais aller préparer quelques bassines d'eau et faire chauffer de l'eau si la dunéenne en a besoin." répond Sajantha.
- "Très bonne idée !" répond Fànaviryan avec un petit clin d'œil.
- "J'ai pensé que c'était mieux que ça soit la guérisseuse dunéenne qui vienne."
- "Oui, oui !! C'était juste pour que tu lui prépares le terrain, je te remercie !"
- "Je, je n'ai pas forcément confiance dans les dunéens mais j'ai cru comprendre que Raghnild était une soigneuse expérimentée." indique Sajantha en se tournant vers Tirash.
- "Bien, merci beaucoup !" répond Tirash.
- "Peu de gens, ici, vont la voir si ce n'est les dunéens."
- "D'accord."

Katelinn et Sajantha vont alors s'affairer à préparer les affaires pour l'arrivée de Raghnild.

Puis la discussion reprend avec le garde qui dit :
- "Vous n'avez aucune chance ici. À la limite, si vous partez maintenant, je n'alerterai les Frères de la Mort que dans une heure..."
- "On ne partira pas maintenant et toi, tu ne partiras pas d'ici sauf si tu coopères." annonce Tirash.
- "Si tu veux pouvoir être soigné parce que tu n'as pas l'air très bien... Tu vas nous donner les points de repère que vous avez utilisé pour cacher le corps." demande Fànaviryan.
- "Je m'engage à le faire."
- "Deux jours de marche, trois jours de marche. Donne-nous des détails tout de suite. Je te préviens s'il est dans l'enceinte de cette ville..."
- "On n'aurait pas pris le risque de ramener le corps de ce traitre en ville."
- "Et qu'est-ce qui prouvait sa trahison ?" demande Tirash.
- "Le Lieutenant Ynn nous a dit qu'il fomentait un coup d'état. Il voulait renverser avec d'autres traitres le Seigneur Hallas, qu'il était à la solde du Seigneur de Guerre ! Nous, notre objectif est que la région soit en paix. Donc, forcément, on élimine tous les ennemis qui sont contre la ville."
- "Potentiellement ? Oh, c'est trop dommage... Vous vous faites l'arme de ces personnes par le biais de ses informateurs qui vous envoie faire leur sale besogne." lui dit Fànaviryan.
- "Il faut bien qu'ils y en aient qui s'en charge."
- "Vous avez rencontré Cinniath qui montait vers le nord. Il n'allait pas le sud ou vers l'est ou l'ouest."
- "Il allait vers le nord en effet... Le lieutenant Ynn et le sergent Sean ont des informateurs, c'est comme ça aussi que l'on arrive à remonter certaines filières et démanteler tous ceux qui nuisent à la sécurité de la ville."
- "À condition que le sergent Sean ne vous embobine pas... C'est de ça que tu ne tiens pas compte..." indique Tirash.
- "Je ne vois pas pourquoi il nous embobinerait ?" répond l'homme sur un ton qui laisse Tirash très sceptique sur son attitude. L'homme doit, sans doute, en savoir plus que ce qu'il ne dit.

À ce moment, quelqu'un frappe à la porte de l'entrée extérieur de la chambre. Fànaviryan met la main sur son épée et va ouvrir la porte. Elle voit une femme d'un certain âge qu'elle ne connait pas mais que Tirash et Daëgon juste derrière reconnaissent. La femme ne semble pas ravie d'être ici et demande :
- "Alors, c'est pour quoi ?"
- "Entrez, entrez, Selenia a besoin de vos services !!" répond gentiment Tirash.
- "Selenia ?" répond Raghnild puis voit la dunéenne allongée et vient aussitôt à son chevet puis dit : "Ecartez-vous, écartez-vous !!"

Puis Raghnild va commencer à préparer ses affaires et va donner des ordres secs et désagréables à Sajantha et Katelinn : "Apporte-moi de l'eau chaude !!", "Apporte-moi du linge propre !!", "Donne-moi un couteau !!", "Vous allez me cuire ça !!", "De l'eau froide !!", etc.

Puis Fànaviryan reprend la discussion avec l'homme et lui dit :
- "C'est clair que tu as des choses à nous dire bonhomme !"
- "Bah, je crois que je vous ai, à peu près, tout dit..."
- "On l'emmène dans ma chambre le soigner les gars ?"
- "On peut faire ça... Est-ce qu'il y en aurait l'un de nous qui monterait la garde dehors ?" répond Tirash.
- "Oui, je ferais bien ça avec mon arc." répond Daëgon qui prend son arc, son carquois et va s'installer dehors, sur un muret en face de l'auberge.

Fànaviryan et Tirash embarquent l'homme et l'amène dans l'autre chambre. Daëgon remarque alors, peu de temps après, le retour de Muelfrid accompagné de Roldan ainsi que quatre miliciens qui les suivent. Daëgon descend de son muret et se dirigent à leur rencontre.

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 02:15 / 02:25 - Fin du Combat, Fuite de Sean - Frère de la Mort - Muelfrid - Sajantha - Sean - Thela - Session N°54 du 05/01/2022

Tirash ouvre la porte de la maison d'Oget, se précipite dans la rue, dévale la rue des plaisirs, tourne sur la place des Auberges et prend directement la rue en direction de l'auberge lorsqu'il aperçoit non loin de l'établissement de Muelfrid, Fànaviryan tournoyant son épée à deux mains, nue, face à deux hommes en arme, capuche sur la tête. Derrière l'elfe, Sajantha ramasse des pierres, elle aussi, nue. Il fonce vers les deux hommes en criant : "Je suis là Fana !!!". L'Elfe ne prête pas attention puisqu'elle crie aux deux hommes : "Les armes au sol, genou à terre pour ceux qui souhaitent la vie et mains en l'air pour ceux qui renient la haine." Elle fait tournoyer son épée, l'homme recule, se plaque au mur et l'Elfe vient frapper la lame contre sa poitrine. L'impact est violent, plusieurs os craquent. L'homme tombe inconscient, du sang s'écoule de sa bouche avec une respiration saccadée. Au même moment, Tirash en profite et fonce sur l'autre homme qui s'apprêtait à frapper Fànaviryan de côté. L'homme est projeté contre le mur de l'auberge, sa tête vient heurter une pierre. L'homme est inconscient, à terre, Tirash sur lui.

Sean est confus mais tente quand même d'attaquer Daëgon mais vient percuter l'angle de la porte. Daëgon tente de le frapper mais n'y parvient pas. L'homme commence à légèrement reculer.

Sajantha, Fànaviryan et Tirash entrent dans la pièce. Sajantha et Tirash viennent se mettre à genou à côté de Selenia et commencent à examiner ses blessures. Tirash demande alors : "Sajantha, allez trouver Muelfrid et allez chercher un médecin, s'il-vous-plait !". Fànaviryan lance un "Merci Tirash !!" en entrant et vient se positionner entre Selenia et Sean, l'épée dressée.

Voyant l'arrivée de trois nouvelles personnes dans la pièce, Sean lâche son épée, se retourne et commence à courir dans le couloir. Fànaviryan se lance à sa poursuite. Daëgon se tourne vers Selenia en lançant à l'intention de l'Elfe : "Chope-le !!" puis commence à prodiguer des soins à la dunéenne. Sajantha crie : "Muelfrid, Katelinn !!" tout en continuant à aider à pratiquer les soins. Tirash et Daëgon constatent que la servante semble avoir quelques notions en premiers soins. Les vêtements de la dunéenne vont être déchirés. Sajantha va récupérer de l'eau dans la chambre ainsi que les draps d'un lit pour en faire des bandages. Katelinn va venir, par la suite, soutenir les trois soignants en apportant de l'eau fraiche, du linge et un soutien dans les soins en cours. La situation semblait s'empirer, la dunéenne perd beaucoup de sang mais l'union commune a permis d'arrêter l'hémorragie et de stabiliser son état. Sajantha demande alors à Katelinn :
- "Ça serait bien d'aller prévenir Raghnild..."
- "Sinon, il faut que l'on aille chercher le père Wesmin. Lui, il aura des contacts et il est tout prêt pour un bon médecin. Mais, peut-être que Raghnild, ça sera plus rapide..." réfléchit Tirash.
- Katelinn ne semble pas réjouie à la proposition de Sajantha mais elle se lève puis a une réaction de surprise en voyant la servante nue.
- "Vas-y, fonce ! fonce ! fonce !!"
- Katelinn quitte la pièce.
- Sajantha va la suivre rapidement après avoir remarqué le regard étonné de Tirash sur son corps nu.

Sean poursuit par Fànaviryan vont quitter l'auberge et courir dans les rues et ruelles de Metraith. "Et toi, je t'avais dit que je voulais te parler en tête à tête !!" lance Fànaviryan en le poursuivant, nue, l'épée à la main. Le sergent des Frères de la Mort va, de plus en plus, distancer l'Elfe en sautant par-dessus plusieurs murets, en se faufilant par des espaces étroits. L'Elfe glisse à plusieurs reprises, râpe ses fesses sur un muret mais continue de menacer l'homme en criant : "Sean, assassin, vous n'allez pas l'emporter !!". Sean va gagner le bois situé au sud de l'auberge et lorsque Fànaviryan entre dans le bois, elle perd toute trace de l'homme. Fànaviryan mesure alors qu'elle est seule dans Metraith, nue, une épée dans les mains et du sang sur le corps. Prudemment, elle va s'approcher de la partie sud du bois qui donne sur la Voie Royale mais elle ne distingue aucun mouvement, aucun signe particulier. Les seules lumières visibles proviennent de la Place Royale. Elle va faire le tour du bois puis ne voyant aucune trace de Sean, elle va rentrer à l'auberge discrètement.

En revenant à l'auberge, Fànaviryan prend le pouls de l'homme qu'elle avait frappé au torse mais celui-ci est mort. Elle va observer l'autre homme qui git au sol. Elle lui enlève sa ceinture avec la dague qu'elle passe autour de sa taille et prend son épée. Puis elle prend l'homme par les épaules et le traine dans la chambre où elle retrouve Daëgon et Tirash qui sont en train d'installer Selenia sur un lit. L'Elfe indique à ses deux compagnons :
- "Sean m'a semée en allant vers le Thalion. Il a dû essayer d'aller retrouver les Frères de la Mort de garde qui sont sur la place."
- "Alors, il ne faut pas que l'on traine trop longtemps ici, peut-être, alors... Je ne sais pas..." interroge Tirash.
- "Il faut que l'on se réunisse quelque part mais pas là où ils peuvent nous chercher." propose Daëgon.
- "Il nous faut, tout de suite, le soutien de Roldan qui est à la porte ouest." indique Fànaviryan.
- "Il se passe quoi ?? Qu'est-ce qu'il se passe ici ??" demande Muelfrid en arrivant à l'entrée de la chambre, le visage marqué par des traces de coups, l'œil droit à moitié fermé et observant la pièce, le corps et la tête un peu plus loin, le sang répandu au sol et la dunéenne en sang sur le lit.
- "On nous a tendu une embuscade !" répond Tirash.
- "On vient de se faire attaquer !" ajoute Fànaviryan.
- "Moi aussi !!" répond Muelfrid.
- "Hé bien, vous avez de la chance... Selenia, comment elle va ?" demande Fànaviryan à ses deux compagnons.
- "Elle est stabilisée." répond Tirash.
- "Mais, c'est qui ces gens ?? Pourquoi ils vous cherchaient ces gens-là ??" demande Muelfrid.
- "Ils voulaient nous faire taire..." répond Tirash.
- "Je crois que l'on a, un peu, découvert leurs magouilles..." ajoute Daëgon.
- "Ils ont probablement assassiné le fils Wesmin et celui-là, pourra le confirmer ! Tiens, Tirash, tu avais laissé quelque chose dans la rue... Je vais aller m'équiper en prévision." annonce Fànaviryan en posant l'homme sur le lit puis ajoute en s'adressant à Tirash "Tu vas m'aider à prendre celui qui est dans la rue, ça va faire désordre si n'importe qui passe."
- "Ouais !" répond Tirash.

Fànaviryan et Tirash vont alors récupérer l'homme mort dans la rue et vont venir le déposer sur le lit non loin de son compagnon toujours sonné. Puis Fànaviryan quitte la pièce et retourne dans l'autre chambre. Muelfrid demande alors :
- "Vous avez besoin de quelque chose ?"
- "Il faudrait aller chercher le capitaine Roldan !" demande Tirash.
- "Vous, vous voulez que j'aille chercher le capitaine Roldan, c'est bien ça ?" demande Muelfrid.
- "Je ne sais pas si vous allez être très efficace mais vous avez, peut-être, un voisin, quelqu'un que vous pourriez envoyer ?"
- "Non mais je peux y aller !" réagit Muelfrid en ressaisissant.
- "Hé bien... Oui, ça serait bien !"

Muelfrid traverse la pièce, titube très légèrement mais ne semble pas complètement ivre et indique en quittant la pièce :
- "Je fais au plus vite !!"
- "Merci !" répond Tirash.

Daëgon surveille le lit où la dunéenne, commençant à lui nettoyer le sang. Tirash surveille l'homme sonné puis demande :
- "Daëgon, tu penses que Sean pourrait revenir avec les Frères de la Mort ?"
- "... C'est possible... Après, il est un peu grillé, là, non ? Et puis, on est parti chercher du renfort. Après, je ne sais pas qui va arriver en premier... Mais Sean ne reviendra pas, je l'ai trop blessé. Il va, peut-être, envoyer du monde."

Le 11 de Norui de l'An 1640 - 02:10 / 02:15 - Attaque à l'Auberge - Frère de la Mort - Sajantha - Sean - Session N°53 du 15/12/2021

Il est un peu plus de deux heures du matin lorsque Daëgon se réveille avec une vive douleur à la tête. Il sait qu'un danger est imminent. Sa première réaction est de se lever et de sortir son épée. Selenia se réveille entendant son compagnon s'affairer en particulier le bruit d'une lame sortant de son fourreau. Daëgon prête l'oreille et entend des bruits de pas dans le couloir, de légers grincements de pas. Il vient alors se poster sur le côté de la porte, prêt à frapper un éventuel intrus. Selenia se lève, vient récupérer sa lance et se positionne face à la porte mais en se tournant, sa lance vient percuter un objet qui tombe au sol. Et d'un seul coup, un grand bruit se fait entendre, la serrure de la porte vient de céder sous les coups d'un coup de pied. Selenia remarque alors un homme une épée en main encapuchonné et plusieurs autres ombres dans le couloir. L'homme voyant Selenia avance de quelques pas dans la pièce. Daëgon en profite pour porter un coup puissant de haut en bas qui coupe la tête du corps. L'homme s'écroule sans vie. Le Dúnedain regarde discrètement dans le couloir et voit trois ombres. Il crie alors : "FANA !!!!" puis frappe d'estoc l'ombre dans le couloir mais n'arrive pas à atteindre la cible. Selenia voit trois hommes dans le couloir, capuche sur la tête et épée à la main. Elle donne un coup sec sur sa lance pour transpercer le premier homme dans le couloir tout en criant : "F.A.N.A.V.I.R.Y.A.N.N. !!" L'arme de la dunéenne vient percuter l'avant-bras de l'homme qui pousse un gémissement de douleur. Les deux autres hommes surgissent alors dans la pièce. Selenia et Daëgon, malgré la faible lumière, ont cette impression d'avoir déjà vu ces personnes ailleurs.

Fànaviryan dort paisiblement, venant se blottir contre Sajantha qui entend alors des cris et secoue alors l'Elfe en lui disant :
- "Fànaviryan ! Fànaviryan !"

L'homme encapuchonné en face de Selenia lui lance : "Sale pute, tu vas crever, espèce de chienne !!" tout en avançant vers elle avec son épée. Selenia pensait que le coup allait venir latéralement mais l'homme, au dernier moment, a baissé son épée et est venu déchirer l'entrejambe de la dunéenne qui s'écroule au sol, assommée par la douleur. Du sang se répand alors au sol venant se mélangeant au sol de l'homme décapité. Daëgon tente alors de frapper l'homme en face de lui mais semble bien préparé et éviter sans problème le coup latéral que tentait de porter le Dúnedain qui continue de crier : "FANA !! BORDEL !!"

Le troisième homme enjambe Selenia et vient contrôler la pièce, vérifiant une éventuelle présence puis, discrètement va ouvrir les volets.

Sajantha secoue l'Elfe en lui disant :
- "Fànaviryan ! Fànaviryan !"
- "Pour l'éternité, oui, ça Sajantha..."
- "Il se passe quelque chose à côté ??"

Fànaviryan bondit du lit, trouve son pourpoint de cuir, hésite, le lâche, prend son épée, traverse rapidement le lit puis ouvre la porte donnant sur la rue. Elle tombe nez à nez avec un homme l'avant-bras ensanglanté. Elle s'avance vers l'homme et abat un coup d'épée mais glisse légèrement sur les pavés mouillés, reprend son équilibre et rate donc complètement son attaque et lâche :
- "La terre est dure surtout quand il y a des pavés !!"
- L'homme en face tente de porter un coup puissant d'épée vers l'épée mais elle met facilement son épée en opposition.

L'homme, en face de Daëgon, tend alors son épée d'un ton menaçant et lui dit :
- "Rends-toi, nous sommes les Frères de la Mort !!"
- Un autre homme vient alors se mettre à proximité de Daëgon avec l'épée à la main.
- "Et qu'est-ce que vous nous voulez ?" demande Daëgon.
- L'homme enlève la capuche et Daëgon reconnait le visage du sergent Sean.
- "Qu'est-ce que c'est que ces manières ? Pourquoi vous agressez les gens ?? On est une compagnie autorisée. Qu'est-ce que vous faites ici ??"
- "Lâche ton épée, rapidement, connard !!"

Sean et Daëgon entendent des bruits de combat dehors. Sean ordonne à l'autre homme :
- "Va voir ce qui se passe là-bas !!"
Sean et Daëgon s'observent, chacun attendant un geste de l'autre ou une réaction de l'environnement. Puis Daëgon regarde vers la fenêtre en criant :
- "Au bordel, c'est quoi ça ???"

Sean tourne alors la tête. Daëgon en profite pour lui porter un coup sournois mais le sergent des Frères de la Mort réagit et évite le coup d'épée.

En arrivant dans la rue, il voit son camarade opposé à une elfe nue brandissant une épée à deux mains. Son camarade a tenté une nouvelle attaque en force mais Fànaviryan répond par une défense solide qui lui permet d'avoir une bonne position d'attaque. Il tente d'attaquer l'Elfe mais glisse également sur les pavés mouillés et prend le temps de retrouver l'équilibre. Sajantha, dans le dos de Fànaviryan ramasse un caillou et lance en direction de l'un des deux hommes. Le caillou vient cogner contre le mur. Fànaviryan tente alors de frapper par un grand coup de taille mais l'homme fait le pas de côté nécessaire pour éviter le coup. L'autre assaillant en profite pour venir attaquer l'Elfe sur le côté. Son coup était quasiment imparable et aurait dû mettre l'Elfe au sol mais cette dernière a eu un regain d'énergie et, au dernier moment, a baissé la tête pour éviter le coup et se remettre en bonne posture pour affronter les deux hommes. Fànaviryan ressent alors une légère douleur dans le dos, Sajantha semble s'être trompée de cible. L'Elfe réagit aussitôt avec une feinte de corps qui perturbe l'homme blessé qui trébuche et Fànaviryan en profite pour venir porter un coup latéral qui vient percuter l'abdomen de l'homme qui gémit de douleurs. Son compagnon en profite pour attaquer l'Elfe de côté, de nouveau, mais il glisse sur les pavés et manque de tomber, il se rattrape au dernier moment et reçoit un caillou à la poitrine puis Fànaviryan en profite pour se tourner et lui porter un coup latéral. L'homme n'a pas le temps de réagir et l'épée de l'Elfe vient trancher l'abdomen, du sang jaillit. L'homme ressent une grande douleur mais reste debout. Au même moment, il reçoit au poignet une grosse pierre lancée par Sajantha qui vient déchirer les chairs. L'autre homme tente d'attaquer l'Elfe sur le flanc mais il n'arrive pas à trouver une faille dans la défense de Fànaviryan qui réagit et frappe l'homme au bras qui tente d'esquiver le coup. L'Elfe anticipe et frappe le bras qui s'entaille.

Pendant ce temps, Daëgon affronte Sean qui tente une attaque sournoise mais le Dúnedain ne se laisse pas surprendre et pare une main ferme l'attaque du sergent des Frères de la Mort. Daëgon en profite pour attaquer en force le sergent qui recule pour éviter le coup mais se cogne contre la porte et se retrouve avec la lame de Daëgon qui vient percuter violemment le genou droit. Malgré un craquement, le genou reste en place. Sean réagit, tente plusieurs attaques mais Daëgon réagit à chaque fois de manière adaptée. Daëgon attaque, de nouveau. Sean arrive à parer la première attaque mais, avec le pommeau de son épée, il frappe le sergent Sean au menton.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 23:35 / 00:15 - Retour à l'Auberge - Katelinn - Kobber Chaumine - Muelfrid - Nioul Sanglebouc - Sajantha - Session N°53 du 15/12/2021

Fànaviryan constate que Hrefn n'a pas laissé de message à l'endroit désigné près de la chambre. Ils entrent alors tous les trois dans la chambre. Puis l'Elfe s'adresse à ses deux compagnons :
- "Daëgon, demain matin, je te laisserai partir devant avec Tirash vous poster et on descendra le Rath Anor avec Selenia et les chevaux, Barägouin et Zëbúth."
- "D'accord !" répond Daëgon.
- "Je vais aller vérifier auprès de Muelfrid si on a des messages."

Fànaviryan passe, d'abord, par les latrines puis se rend dans la pièce principale. Derrière le comptoir, l'Elfe remarque Muelfrid qui est en train de dormir, assis sur un tabouret. Katelinn et Sajantha sont en train de nettoyer la salle pendant que Nioul et Kobber sont assis à une table à manger et boire. Les quatre salariés de Muelfrid se tournent vers Fànaviryan et Sajantha vient rejoindre l'Elfe venant à proximité avec un grand sourire. La servante regarde la robe et lui dit :
- "Vous êtes très belle !!"
- "C'est grâce à toi !" répond Fànaviryan en tournant légèrement la tête pour agiter sa natte qui vient frotter le dos de Sajantha.
- Sajantha est surprise par ce geste et regarde aussitôt en direction des deux Hobbits et de Katelinn qui ont observé la scène. Sajantha montre alors un visage sévère amenant les deux Hobbits et Katelinn à se plonger dans leurs affaires.
- "Je vais avoir besoin de toi pour me préparer pour demain."
- "D'accord."
- "Ah mais bien sûr, je termine d'ici une dizaine de minutes. Je serai libérée de mon service en salle."
- "Très bien !"
- "Je viens vous voir dans votre chambre ?"
- "Oui, oui, la première du couloir."
- "D'accord. Est-ce que vous avez besoin de quelque chose ?"
- "Une pinte fraiche !"
- "Je vous apporte ça."

Pendant ce temps, Daëgon s'installe sur son lit et commence à se reposer. Selenia quitte la chambre et indique :
- "Je vais vérifier les chevaux à l'écurie."
- "D'accord" répond Daëgon en enlevant sa cape de pluie.

Selenia allume sa lanterne à bougie, quitte la chambre, longe l'auberge pour rejoindre l'écurie. Elle vérifie le chariot qui est à sa place puis s'approche des deux chevaux. Elle constate que l'abreuvoir est vide et va donc remplir quelques sceaux pour permettre aux deux montures de pouvoir boire. Puis, elle va passer un peu de temps à les soigner.

Fànaviryan va rapidement revenir à la chambre et va préparer ses affaires pour le lendemain matin. Dix minutes plus tard, Selenia va revenir également dans la chambre. Puis quelques minutes plus tard, Sajantha arrive dans la chambre, une chope de bière à la main, entre dans la chambre, vient à la poser sur la table basse et attend debout à proximité, les mains près du corps. L'Elfe s'approche alors de Sajantha et annonce à Daëgon et Selenia :
- "Bon, hé bien, les amis, je vous laisse cette chambre-là ! Sajantha, tu viens avec moi..."
- "Ne traines pas trop quand même, tu es attendu demain matin..."
- "Ouais !!" répond Fànaviryan en se dirigeant vers la porte-fenêtre puis, accompagnée de Sajantha se dirige dans l'autre chambre.

Sajantha aide alors Fànaviryan à enlever sa belle robe bleue qu'elle pose délicatement sur une chaise puis les deux femmes vont s'enlacer. Sajantha va enlever, à son tour, sa robe et les deux femmes vont prendre du plaisir. Fànaviryan va déployer son corps puissant pour propulser Sajantha vers des plaisirs intenses. Daëgon va dans la chambre d'à côté entendre quelques gémissements de plaisir. Selenia qui est plus éloignée, n'entendra rien, en même temps concentrée à écouter les présages des anciens qui, malheureusement, ne lui parlent pas.

Les trois compagnons vont finir par s'endormir, Fànaviryan un peu plus tard que ses deux autres compagnons.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 20:30 / 21:45 - Retour à l'Auberge - Djiska - Oget Ysri - Roldan - Session N°51 du 01/12/2021

En arrivant dehors, environ une dizaine de dunéens sont, à présents autour de la maison du Magone. Roldan retourne vers la sortie accompagnée des trois compagnons. Ils vont descendre une partie du chemin de la Colline puis vont s'arrêter. Le Capitaine Roldan va s'adresser aux trois Compagnons :
- "Bon, vous avez pu le rencontrer..."
- "Ça s'est bien passé selon vous ?" demande Tirash.
-" Ouais... Ouais... Il était plutôt de bonne humeur. Le ton n'est pas monté."
- "C'est plus conflictuel d'habitude ?" demande Daëgon.
- "Disons qu'en général, quand je viens de le voir ce n'est pas pour lui apporter des bonnes nouvelles. Il faut dire ce qu'il y est..."
- "Et est-ce qu'il soutient les activités des bandits dunéens qui se baladent dans la région ou est-ce qu'au contraire, il en reste le plus éloigné possible ?" demande Tirash.
- "Oh... Il ne peut pas être opposé, forcément."
- "Ça contribue à l'économie de la cité." analyse Tirash.
- "Je pense, je pense et puis, tout dépend aussi de quel clan font partie les brigands. Si ce sont des gens de son clan, il ne fera que les soutenir."
- "C'est quoi le nom de son clan ?" demande Tirash.
- "Il fait partie du clan des Erastoc. Lui, en tant que Magone, il est censé être au-dessus des clans. Il reste malgré tout membre de l'un des clans dunéens."
- "C'est la politique, quoi !"
- "C'est ça... Donc, forcément quand, dans le Pays, il y a des conflits entre les clans, ça se répercute ici. Ce qui se passe dans le Pays revient inévitablement ici. Donc, quand il y a des tensions, forcément, on sent bien qu'ici, en ville, ça se ressent. Il y a le Magone mais il peut y avoir des conflits aussi entre eux. Mais, de temps en temps, quand ça chauffe de trop, il arrive que le Magone m'appelle. Il peut y avoir des retours de manivelles, on s'échange des bons procédés."
- "Donc il aurait réellement un intérêt à voir les Frères de la Mort décrédibilisés ?"
- Roldan répond par un large sourire puis, en changeant de sujet : "Moi, je vais devoir aller voir le Magistrat. Donc, ça veut dire d'aller au Thalion. Donc si j'ai compris, vous avez, d'ici un peu plus d'heure, un rendez-vous, c'est bien ça ?"
- "Oui" répond Daëgon.
- "Oui, c'est bien ça." confirme Tirash.
- "D'accord. Si je veux vous retrouver, vous serez à la Boucle d'oreille en Mithril ?" demande Roldan.
- "En tout cas, c'est là-bas que vous pourrez nous laisser un message en sachant que nous aussi, on peut vous en laisser mais si on a un message à vous faire passer, on pourra vous l'envoyer directement à la Milice. Mais on ne sait pas vraiment où va nous mener ce rendez-vous de vingt-et-une heure." indique Tirash.

Après cet échange, Roldan reprend la descente du chemin de la Colline puis en arrivant sur le Rath Anor, il dit :
- "Bon, ben écoutez, je vais retourner vite fait à la maison de la Milice pour signaler à mes hommes que je vais voir le Magistrat parce que je pense que je vais en avoir pour un certain temps et puis dès que j'ai des nouvelles, je passe voir Muelfrid et je lui demande si vous êtes dans le coin. Je peux laisser, sinon, un message à Muelfrid, il est de confiance."
- "Disons qu'il faut faire attention parce que certaines fois, il est un peu saoul..." réagit Daëgon.
- "Oui..." répond Roldan.
- "À sa fille ou un message écrit." propose Selenia.
- "Un message qu'il ne puisse pas lire, posé dans notre chambre par exemple." propose Roldan.
- "D'accord, je vois ça. Ecoutez, ce n'est pas tout ça mais si je ne veux pas finir trop tard, j'ai intérêt à y aller dès maintenant, connaissant le Magistrat, je ne vais pas être reçu d'aussi tôt..."
- "Bon courage !" répond Tirash.
- "Surtout que notre affaire l'occupe déjà, peut-être." ajoute Selenia.
- "Ah bon ? D'accord. Dès que j'en sais plus, je vous redis."
- "Entendu." répond Selenia.

Roldan retrouver vers le nord en direction de la maison de la Milice et les trois compagnons retournent à l'auberge. En arrivant, Selenia va dans la chambre, récupère des vêtements plus propres et va profiter de la salle de bain pour se nettoyer. Tirash commande trois bières et demande :
- "Est-ce que vous avez un message pour nous ?"
- "Non, rien du tout." lui répond Muelfrid.

Les trois compagnons prennent leurs affaires. Tirash met la cape elfique sur lui et vers vingt-et-une heures quarante-cinq, ils quittent la Boucle d'oreille en Mithril pour rejoindre la Maison d'Oget. En arrivant sur place, Djiska leur ouvre la porte d'entrée et seuls deux personnes sont présentes : Oget accompagné d'une femme dans une belle robe bleue. En observant attentivement, il s'agit de Fànaviryan, une coupe de vin à la maison, assise dans un confortable canapé en face d'Oget. Le maitre des lieux se lève alors pour accueillir les trois nouveaux hôtes.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:10 / 19:45 - Une Hobbite dans la Rue - Violette Chaumine - Session N°50 du 28/11/2021

Pendant ce temps, Fànaviryan enfile ses bottes, le pardessus de Djiska, l'épée en bandoulière. Et un peu avant dix-neuf heures quarante-cinq, elle quitte l'auberge sous la pluie souhaitant se diriger vers le sud mais elle entend une voix qui l'appelle "Hé !!". La petite personne est emmitouflée dans un manteau et en baissant la tête, Fànaviryan finit par comprendre qu'il s'agit de Violette Chaumine, l'une des trois Hobbits sauvés sur la route.

Lorsque Fànaviryan s'approche, Violette vient se mettre à l'abri, à proximité d'une maison. Elle regarde l'Elfe et lui dit d'une petite voix :
- "Bonjour !"
- "Bonjour petite demoiselle !"

La jeune Hobbite s'approche et tend ses bras. L'Elfe se baisse pour qu'elles puissent se serrer dans ses bras. Fànaviryan est touchée par cette marque d'affection. Elle lui passe la main dans les cheveux, autour des oreilles, lui offre aussi quelques marques d'affection. Puis Violette demande :
- "Vous allez bien ?"
- "Très bien encore pour l'instant. On s'est fait dépasser par les évènements. Mais, dis-moi, si tu es là, c'est que tu as un souci ?"
- "Non, non, non, je venais discrètement pour avoir de vos nouvelles. J'ai entendu des Hobbits parler de vous, évoquer que vous aviez fait une proposition pour les ramener jusqu'à la Comté. C'est là que j'ai compris que vous étiez toujours en ville et que vous étiez vivants. Après le Monsieur qui nous a emmené chez les Hobbits de Metraith, nous avait formellement interdit de nous déplacer mais je voulais vraiment avoir de vos nouvelles." indique Violette toute excitée par cette aventure solitaire et discrète.
- "Déjà, je vais te montrer où est-ce que je dors pour que tu puisses me trouver plus en sécurité la prochaine fois. On est à cent mètres. Tu me suis comme ça on pourra parler plus tranquillement parce qu'il faut que tu fasses très attention. Actuellement, ces grands idiots d'humains imaginent que vous mangez du chien."
- "Oui !! J'ai cru comprendre ça. On m'a bien dit de me déplacer discrètement en ville et qu'en plus, vu ce qui s'est passé hier. Le compagnon du marchand nous a dit de rester dans les Smials et de ne pas sortir."
- "C'est justement ce que j'allais te poser comme question. Allez, viens te couvrir avec mon manteau."

Fànaviryan ouvre son manteau, La Hobbite vient se blottir contre l'Elfe et toutes les deux, elles rejoignent l'auberge en entrant directement dans la chambre.

Arrivée dans la chambre, Fànaviryan indique à Violette :
- "Tu peux t'assoir."
- Violette enlève son manteau et s'installe dans un fauteuil. Elle va pour mettre ses pieds sur le bord du fauteuil mais se ravise, voyant ses pieds mouillés.
- L'Elfe se lève, fouille dans la pièce puis ouvre la porte du couloir et dit : "Donne-moi une minute."

Fànaviryan se rend dans la salle de bain, prend une serviette puis revient dans la chambre. Elle vient à côté de la Hobbite et commence à lui sécher les cheveux en lui disant :
- "Attends, tu es toute mouillée." L'Elfe frotte alors les cheveux de Violette puis lui nettoie les pieds en indiquant : "Donc Oërlis vous a envoyé aux smials sous la Cité dunéenne."
- "Heu..."
- "L'ami du marchand."
- "Ah oui !! Le Monsieur qui ne parle pas beaucoup."
- "C'est ça !"
- "Ah oui parce qu’il ne nous avait pas dit son nom donc hier soir, on est rapidement parti de l'auberge et on a traversé une partie de la ville, on est monté sur une colline et, de là, on a rencontré un Hobbit de la famille Touque qui est le Thain de la ville."
- "Oui !! On doit le voir prochainement, justement..."
- "Oërlis a parlé avec lui et ensuite il est venu nous dire qu'il allait partir, qu'il fallait que l'on reste ici et qu'il viendrait nous rechercher quand tout serait réglé. Il ne fallait pas que l'on aille en ville, que l'on risquait de se faire arrêter."
- "Oui, en ce moment, c'est un petit peu compliqué... Mais, on ne vous oublie pas. Vous serez les premiers à revenir avec nous à Bree."
- "Et j'ai cru comprendre que ceux qui nous ont fait du mal, allaient être pendus demain ? C'est vrai ?"
- "Oui ! Par rapport à tous ceux que l'on avait attrapé, que vous aviez vu quand vous étiez dans le chariot, vous avez pu voir un petit peu leur tête et je voulais te poser une question. On a posé des questions pour avoir des réponses auprès de l'un de ses brigands et je me demandais si c'était l'un de ceux qui vous avait fait du mal parce qu'on l'avait rencontré après, celui à qui il manque une dent de devant avec une petite cicatrice au visage. Est-ce que ça te dit quelque chose ?"
- "Oui, oui, je vois. Non, il n'était pas dans le camp au moment où ça s'est passé. Parce qu'il me semble que tous ceux qui étaient dans le camp, étaient présents quand ils nous ont fait du mal."
- "Et ils vont être puni."
- "D'accord."
- "Cela, ils seront punis. Je ne veux pas que tu sois choquée mais comme on a eu besoin de l'autre, on va voir de s'en faire un ami parce qu'on lui a fait comprendre que ses amis étaient beaucoup plus vilains qu'il ne le pensait."
- "D'accord. Mais, en tout cas, c'est une bonne chose qu'ils soient punis."
- "Oh, ben ça, de toute façon, on n'allait pas laisser faire. On tenait à vous venger !"
- "Et le marchand, il va être pendu aussi demain ?"
- "Non... ça, je... il faudra que tu sois très discrète, parce qu'il ne faut pas parler du marchand. Apparemment, les Frères de la Mort, je ne sais pas si tu connais bien dans la ville et il y en aurait une poignée qui seraient aussi vilains que les brigands voire plus. Ça, on l'a appris, ça, tu pourras le dire que les Frères de la Mort sont arrivés pour arrêter le marchand alors qu'ils n'avaient pas été encore prévenus de ce qui s'était passé. Ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui voulait du mal au gentil marchand qui vous a sauvé et protégé..."
- "D'accord... Et, est-ce que l'on peut vous aider ? Est-ce que l'on peut faire quelque chose ?"
- "Il faudra, peut-être, dire que c'est justement un gentil marchand et qu'il vous a aidé quand vous étiez dans le besoin. Moi, je pense que tu vas pouvoir dire que à ton Thain que l'on va essayer de passer mais on ne pourra pas passer avant demain après-midi pour voir encore pour les allers-retours que l'on va faire pour les Hobbits en sachant que vous serez les premiers vu que l'on avait que deux chariots, pour l'instant et que les méchants brigands et les méchants Frères de la Mort, ils auraient, peut-être, un méchant derrière qui leur a demandé de faire des mauvaises choses et on ne sait pas encore qui sait alors il vaut mieux que vous, vous restiez cachés parce qu'il ne faudrait pas que ces personnes-là, sachent qu'il y a des personnes pour aider les petits hobbits et les petits marchands qui se font ennuyer."
- "D'accord..."
- "Là, je vais avoir à aller rencontrer du monde, encore, ce soir et... Oh, dis-donc, tu es bien coiffée comme ça !!"
- "Oh, merci !"
- "Il va donc falloir que tu sois discrète et que tu ne prennes pas trop de risques. Je pense que ce que je vais faire, c'est que je vais t'emmener aux smials comme ça tu me montreras la maison du Thain et là où vous êtes. Et puis, je ferais tout en sorte pour venir vous voir mais surtout, je me disais... parce qu'il va se passer beaucoup de choses cette nuit, j'aurais bien voulu, que ton cousin et ta cousine puissent dire "pendez pas ceux-là, ils n'ont rien fait." On en a attrapé qui, peut-être, vous n'auraient pas fait de mal. En tout cas, ils vont être pendus à cause de ce qu'ils ont fait."
- "Ce ne sont pas des méchants aussi ?"
- "Bah, tu sais dans la vie, des fois, quand on prend un mauvais chemin, on a des fois une deuxième chance pour aller dans l'autre sens, le bon sens quand on arrête à temps et qu'on te dit que si tu continues, tu vas te faire que du mal alors que si tu reviens en arrière et que tu demandes pardon, et que tu travailles dur, dur, dur pour te faire pardonner, et bien, tu peux retrouver, au moins, un petit peu de vie, on va dire, tu peux retrouver une vie un peu plus juste et puis vivre un peu mieux avec sa conscience. C'est comme pour vous, le fait que ces personnes méchantes vous aient faites beaucoup de mal, elles vont être punies et tu as le droit d'être contente parce que tu vas être vengée, mais un jour, il faudra que, dans ton esprit, tu réussisses à leur pardonner en te disant que c'était des pauvres idiots qui ne savaient pas que la vie est beaucoup plus importante que les violences et les plaisirs. J'espère qu'il en sera de même pour ta cousine et ton cousin. Comment ils vont ? Il se remet, lui, de sa cheville et de ses blessures ?"
- "Oui, Tilio, ça va, il reprend un peu ses esprits et est soigné par les Touque. Jusqu'alors, nous étions, plutôt, nous, dans le parc. Nous n'avions pas eu la chance de faire connaissance avec les Touque de la Colline. Donc Tilio se fait soigner. Elda parle peu, j'ai l'impression qu'elle ressasse beaucoup sur ce qui s'est passé l'autre jour."
- "Et c'est pour ça que tu pourras lui apporter des paroles rassurantes."
- "Et c'est pour ça que j'avais besoin de sortie. Je trouvais important de savoir si vous alliez bien. Mais tu es toute seule, tes compagnons ne sont pas là. La soigneuse va bien ?"
- "Selenia doit aller rencontrer le Magone de la Cité dunéenne. Je ne sais pas si tu as reconnu mais ces brigands sont de là-bas. Elle va essayer de faire en sorte de mettre la main sur une ou deux personnes qui pourront nous donner le donneur d'ordre."
- "Et toi, tu allais où ?"
- "Moi, j'allais à un rendez-vous pour rencontrer du monde de la grande ville. C'est pour ça que tu me vois sans armure."
- "Hum... Tu es très jolie comme ça !!"
- "Après un bon bain, en général, une femme est toujours attrayante mais je t'apprendrais ça une autre fois." puis Fànaviryan se lève, remet son manteau et dit à Violette : "Je vais te raccompagner. On va y aller très vite. Tiens, monte sur mon dos."
- Violette met son manteau, sort de l'auberge et monte sur le dos de l'Elfe.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 18:50 / 19:05 - Point à l'Auberge - Muelfrid - Sajantha - Session N°50 du 17/11/2021

Il est, à présent, un peu plus de dix-huit heures cinquante. Tirash demande :
- "Tu as rendez-vous à quelle heure Fana ?"
- "Moi ? À vingt heures mais j'ai encore un entretien à avoir qui est annexe mais c'est personnel. Par contre, je comptais demander à Oget d'envoyer Djiska porter mon message au capitaine Roldan mais, peut-être, que vous pourriez lui faire le débriefing plus directement."
- "Ça semble une très bonne idée, oui !"
- "Avec mes demandes de soutien pour demain matin."
- "Dans ce cas, nous y allons tout de suite. Il faut que l'on repasse voir la mère de Mirlin." propose Selenia.
- "On va, peut-être, aller voir Roldan dans un premier temps." indique Tirash.

Puis, à ce moment, la porte s'ouvre brusquement. Sajantha entre sans frapper, avec un large sourire et est aussitôt surprise et dit :
- "Oh, excusez-moi, je ne pensais pas qu'il y avait du monde..."
- "Non, non, entrez Sajantha !! Je vous attendais." répond Fànaviryan.

Les quatre compagnons constatent que la serveuse est beaucoup plus rayonnante que d'habitude. Sa coiffure a changé, plus sophistiquée. Elle s'est faite des tresses qu'elle a enroulée des deux côtés de son visage. Tirash jette un coup d'œil à Fànaviryan et lui fait un petit sourire. Tirash peut constater que l'Elfe semble aussi rayonnée. La serveuse se met dos au mur en attendant. Fànaviryan prend alors la parole :
- "Hé bien mes amis, je vous laisse courir à notre rendez-vous. Faites bien lire par Roldan les dernières lignes et éventuellement, vous mettre en accord avec lui pour une couverture de demain matin si nous n'avons pas l'occasion de nous retrouver d'ici là."
- "Bien ! Du coup, tout est noté ? Toutes tes attentes sont notées dans le document ? Tu n'as rien à ajouter ?" demande Tirash.
- "C'est bon !"
- "D'accord."
- "Tirash, tu sauras trouver ta place."
- "Hum... Peut-être mais comme je ne sais pas lire, je vais laisser ce soin à d'autres."
- "Tu laisseras la nuit te caper, j'imagine."
- "Oh oui !!" répond Tirash.

Fànaviryan tend le parchemin à Daëgon qui lit le parchemin avant de le ranger dans son sac. Tirash lui demande discrètement :
- "Tu peux vérifier si c'est compréhensible..." Puis en s'adressant à Fànaviryan : "Hé bien, nous allons vous laisser, alors ! Bonne soirée à toi Fana..."
- "Bonne soirée !" ajoute Daëgon.
- "N'abuse pas des différents objets que nous avons aperçu là-bas." lance Tirash à Fànaviryan.
- "Non, non. A ce propos, Selenia, aurais-tu un peu de Rakit, éventuellement ?"
- "Du Rakit, pourquoi faire ??" répond Selenia.
- "Pour faire découvrir et de l'infusion qui va avec..."
- "Ouais, alors, je n'ai pas eu le temps de préparer ça..."
- "Ben, ça sera pour demain. Le Rakit d'abord. Si tu as ça à proximité."
- "Oui, oui, je l'ai pris."
- "Tu m'en mets pour quatre-cinq doses..."
- "C'est juste un laxatif..." évoque Tirash.
- "Si tu veux lui faire un lavement, il y a, peut-être, d'autres manières..."

Selenia va aller rapidement jusqu'à la chambre, puis sortir de son sac le Rakit et y découper deux doses qu'elle va venir remettre à Fànaviryan avec un regard réprobateur. Pendant ce temps, Daëgon s'est assis pour lire le parchemin de Fànaviryan. Pendant ce temps, Tirash va voir Muelfrid et lui demande :
- "Est-ce que l'on peut avoir quelque chose à manger, à nous mettre sous la dent ? Parce que, peut-être que la soirée va être longue."
- "Ouais, bien sûr !! Je vais vous chercher ça !!" répond Muelfrid en quittant son comptoir pour se rendre aux cuisines. L'homme titube quelque peu en chemin.
- "Merci !"
- Muelfrid ressort cinq minutes plus tard avec un panier en osier et indique : "Tenez Tirash."
- "Merci. Comme vous l'a dit Selenia tout à l'heure, on travaille à rendre à votre auberge digne de son renom."
- "Oui !! Ça revient un peu les clients mais ce n'est pas encore ça..." L'homme met la main sur l'épaule de Tirash et lui dit : "Alors mon cher Tirash, vous pensez que ça sera fait pour bientôt ?"
- "Probablement, d'ici quelques jours, ça sera résolu..."
- "Bien, vous êtes un brave garçon !!"
- "Et vous, vous êtes bien accueillant, merci beaucoup !!"
- "Non mais c'est normal... Vous m'excusez mais il y a du travail..."
- "Eh bien oui, je vous laisse..." répond Tirash.

Muelfrid retourne servir les clients qui attendent au comptoir.

Fànaviryan qui s'est retrouvée seule avec Sajantha, lui tend la main et lui dit :
- "Guidez-moi, j'ai peu de temps..."
- "Non, je ne vais pas pouvoir. Il n'était pas disponible pour aujourd'hui."
- "Il n'y a point de souci. Vous m'y amènerez demain."
- "Oui ! Bien sûr, on pourra, en début d'après-midi, après le ménage, y aller toutes les deux... Je me ferai un plaisir de vous y amener..."
- "J'aurai un repas demain midi. Je tâcherais d'être présente au plus tôt dans l'après-midi."
- "Vous n'êtes pas là ce soir, c'est ça ?"
- "Et c'est bien pour cela que je devais me préparer..."
- "D'accord."
- "L'éternité a ses petits instants très accélérés mais dont il faut savoir jouir avec puissance."

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 18:25 / 18:50 - Discussion avec M. Boffine - Katelinn - Muelfrid - Perrin Boffine - Session N°50 du 17/11/2021

Les trois compagnons se dirigent vers la Boucle d'oreille de Mithril. Ils arrivent dans la salle principale de l'auberge, il est un peu plus de dix-huit heures trente. Quelques clients sont assis, servis par Katelinn. Muelfrid est derrière le comptoir à discuter avec son pote, chacun une chope de bière à la main. Katelinn se rapproche des trois compagnons et leur demandent :
- "Vous souhaitez quelque chose de particulier ?"
- "Est-ce que notre compagne est toujours dans l'auberge ?" demande Tirash.
- "Oui, oui, elle est partie s'installer dans le petit salon." répond Katelinn en montrant la porte dans le fond de la salle.
- "Nous pouvons aller la rejoindre ?"
- "Heu... je ne sais pas."
- "Ce n'est pas interdit."
- "Vous pouvez y aller, il n'y a pas de soucis..."

Les trois compagnons traversent la pièce et viennent rejoindre Fànaviryan qui est assise, un parchemin posé sur la table et une mine entre les mains. Elle est habillée de sa robe blanche, les cheveux bien peignés en une longue natte qui est embellie de plusieurs fleurs. Tirash lui lance alors :
- "Hé dis-donc, tu as mis les petits plats dans les grands !!"
- "Quand on se fait inviter à manger, il ne faut pas hésiter..." répond Fànaviryan.
- "C'est vrai mais bon, tu sais que ça pourrait exciter un peu Oget, non ? Mais bon, tu aimes ça !!"
- "Oui, heureusement, qu'Astatur n'est pas là non plus..." ajoute Daëgon.
- "C'est plus pour Tirash qu'Astatur avait un regard... A ce propos, vous avez trouvé comment le dédouaner en extorquant le nom du commanditaire à Vörterix ?"
- "Ah, non, nous n'avons pas Vörterix pour le moment..." répond Selenia.
- "Comment ça ?"
- "Si tu veux, la Cité dunéenne, c'est un peu difficile d'entrer là-bas..." analyse Daëgon.
- "C'est déjà un coupe-gorge pour moi d'aller là-bas..." répond Selenia.
- "On ne va donc pas aller faire la police là-bas..." ajoute Daëgon.
- "On s'est dit que ça serait bien de ne pas se pointer en criant partout que l'on cherchait Vörterix."
- "Et par le biais de la mère de Mirlin, vous avez eu audience même si elle n'avait pas les informations ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, c'est Selenia qui a passé un peu de temps avec elle pendant que nous sommes restés à l'extérieur. Selenia nous a dit qu'à priori, la sœur de Mirlin semblerait connaitre Vörterix mais on n'a pas réussi à en apprendre plus." indique Tirash.
- "Et vous avez expliqué que vous pouviez, peut-être, dédouaner, au moins, Mirlin si on trouvait les commanditaires qui incriminaient d'autres personnes ?"
- "Non, ce point n'a pas été abordé..." répond Selenia.
- "Hé bien, ça nous laisse que peu d'options dorénavant..." analyse l'Elfe.
- "En tout cas, effectivement, Vörterix semble être la clef de voute de toute cette histoire et il faudrait, vraiment, que l'on réussisse à mettre la main sur lui." indique Tirash.
- "Le seul problème est qu'il doit se cacher dans la Cité dunéenne..." analyse Daëgon.
- "Alors soit il est innocent et il sera très content de nous rencontrer, soit il est coupable et auquel cas, ça m'étonnerait que l'on nous le livre comme ça bien gentiment." indique Tirash.
- "C'est pour ça que l'on avait évoqué le fait que la mère de Mirlin puisse intercéder pour que vous puissiez rencontrer le Magone." indique Fànaviryan.
- "On a dit ça, il y a deux heures et depuis, il s'est passé plein de choses." réagit Selenia.
- "Et puis, c'est vrai que l'on n'était pas très rassuré. Il y avait beaucoup de monde autour de nous. Si ça avait tourné au pugilat, on ne s'en serait, clairement, pas sorti. Donc, tout dépend de ce que le Magone souhaite pour la Cité dunéenne. Est-ce qu'il serait prêt à coopérer ou pas ? Et là, dans le contexte, je ne me voyais pas trop aborder les choses de manière frontale. Après, on pourra y retourner." analyse Tirash.
- "Je crois que ça pourrait être intéressant d'expliquer que vous êtes là pour sauver la vie, d'au moins, un des leurs."
- "Ouais mais bon... en sachant que l'on en a tué une certaine quantité. Ils le savent, peut-être, et c'est nous qui les avons tous mis en taule, on manque un peu de crédibilité..."
- "Je ne suis pas sûre que le brigandage soit totalement toléré de leur position dans la ville."
- "Effectivement, c'est un renseignement qu'il faudrait que l'on prenne, peut-être, de savoir."
- "Imagine que le brigandage soit leur mode de vie, il faudrait pouvoir se renseigner un peu sur eux avant de mettre les pieds là-bas. Ils ont l'air de surveiller étroitement leurs concitoyens." questionne Daëgon.
- "Dans la Cité. C'est pour ça que les brigands brigandent à l'extérieur..." indique Fànaviryan.
- "Oui mais bon, si le fruit des larcins des brigands est ramené dans la Cité... On ne sait pas, pour le moment. Etant donné qu'ils sont mal vus, je ne suis pas sûr qu'ils puissent travailler en ville, c'est une petite communauté à part. Dans quelle mesure, ils respectent les lois ? Disons que j'avais un peu l'impression d'être dans un potentiel coupe-gorge et qu'il fallait y aller en douceur." ajoute Tirash.
- "Oui, oui, bien sûr... Sans remettre en cause leurs us et coutumes, en dehors du fait de sauver Mirlin, ça pouvait, en tout cas, faire en sorte qu'il ne soit pas stigmatisé par les faits de ses congénères en reportant la faute sur de vrais commanditaires et de vrais exécuteurs à savoir les Frères de la Mort et leur mystérieux commanditaire comme celui de Vörterix." analyse Fànaviryan.
- "Oui, oui, c'est vrai. Présenté comme ça, ça pourrait marcher..." ajoute Selenia.
- "Je crains qu'il va vous falloir vous mouiller parce que je ne vais pas tarder à avoir rendez-vous. Vous pourriez, peut-être, transmettre, tant que vous y êtes là, une missive au capitaine Roldan afin que je sois un peu couverte demain matin si la seule et notre dernière disposition pour faire parler les Frères de la Mort." indique Fànaviryan.
- "Qu'est-ce que tu étais en train de faire ?" demande Tirash.
- "En train d'informer le capitaine Roldan comme on devait le faire à cette heure-ci... de l'avancée de notre enquête afin d'éventuellement rencontrer le Magistrat qu'il avait sollicité."
- "Oui, en effet, c'est parfait. Il va pouvoir nous renseigner sur les dunéens, le Magone et comment on fait pour retrouver Vörterix..."
- Quelqu'un frappe à la porte.
- "Oui ?" répond Tirash.
- Katelinn entre dans la pièce et indique d'un air gêné : "Il y a un Hobbit à l'entrée..."
- "Ah !! C'est pour moi !" réagit Fànaviryan.
- "C'est pour vous ?"
- "Oui."
- "Ah ! Ecoutez, il... il souhaitait vous rencontrer."
- "Vous pouvez le faire venir ici ?" demande Tirash.
- "Ouais..."
- "Ne vous inquiétez pas, on va le surveiller..."

Katelinn va repartir et revenir une minute plus tard avec un hobbit d'un certain âge, marchant avec une canne, le dos vouté, des vêtements assez usés, une longue natte descend sur son torse. Il porte des vêtements amples et plusieurs bijoux. Il baisse la tête en arrivant en indiquant :
- "Messieurs, Dames... Perin Boffine pour vous servir !"
- "Entrez mon brave !" répond Tirash.
- "Maitre artisan Boffine, j'imagine ?" demande Fànaviryan.
- "Non ! Non, non, non... Est-ce que... J'ai le gosier un peu sec... Vous pourriez, peut-être, m'offrir de la bière... Je crois qu'ils ont de la bonne bière ici ?" demande Perin sur le ton de la confidence.
- "Tu l'attendais Fana ?" demande Tirash.
- "Je vais chercher cinq bières." propose Selenia en quittant la pièce.
- "Non, je vais reprendre une petite liqueur. Pas de bière, c'est mauvais pour le parfum..." répond Fànaviryan.

Selenia commande à Muelfrid :
- "Quatre bières et la petite liqueur pour l'Elfe. Sinon, on avance sur notre affaire..."
- "Ah ouais !! C'est bien, c'est bien !!" répond-il en servant les bières et en prenant une au passage.

En rentrant dans le salon, Selenia sert ses compagnons. Le Hobbit dit alors :
- "Ah, c'est bien aimable !!"
- "Mais c'est tout à fait normal. Si vous avez à parler, d'avoir le gosier bien lustré." lui dit Fànaviryan.
- "Mais oui !! A votre santé !!" répond Perin en buvant plus de la moitié de son verre et ajoute "Ça faisait longtemps que je n'en avais pas bu des comme ça... Elle est bonne..."
- "Dites-nous tout, vous venez voir la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ?" demande Fànaviryan.
- "Ouais, je crois que c'est ça. C'est vous avec l'Elfe." répond Perin en pointant Fànaviryan du doigt et ajoute : "Je n'avais pas retenu. On m'a dit que du bien de vous."
- "Ça tombe bien, nous sommes réunis pour une réunion de travail. Alors que venez-nous nous demander ?" demande Fànaviryan.
- "Hé bien, on a entendu au camp que des gens avec une elfe seraient prêts à nous accompagner dans la Comté et il parait que vous n'auriez pas les mêmes tarifs que les autres, est-ce vrai ?? Elle est bonne votre bière, merci ! J'apprécie... Alors, c'est vrai les rumeurs ?"
- "Ce qui est vrai, c'est que l'on a bien sympathisé avec le peuple hobbit et que." indique Tirash.
- "Que nous allons en Comté régulièrement et nous allons être amené à y aller." ajoute Selenia.
- "Et que si nous pouvions aider à résoudre certains problèmes, soit pour la ville, soit pour les Hobbits, c'est quelque chose qui nous correspond. Après, comment ça se passerait, je vous avoue que nous sommes bien occupés par une autre affaire et que nous allons, certainement, rencontrer le Thain de la ville, vous le connaissez ?" demande Tirash.
- "Ah ! Je... Je n'ai pas toujours de bons rapports..." répond Perin.
- "Ah bon pourquoi ?" demande, de nouveau, Tirash.
- "Nous n'avons pas, à leurs yeux, une bonne considération. Elle est bonne votre bière !! Ça faisait longtemps que je n'en avais pas bu des comme ça..."
- "C'est-à-dire qu'il y a deux communautés hobbits en ville ?"
- "Vous êtes les Hobbits du parc ?" demande Selenia.
- "Oui, c'est ça !! Je suis, un peu, leur Thain. Donc, c'est pour ça que je viens vous voir en tant que Thain de l'autre... Parce que lui, il ne veut pas nous représenter. Eh bien, je suis leur représentant et qu'on est mal traité en ce moment et l'on veut donc quitter la ville au plus vite !"
- "Et les autres hobbits, ceux qui sont représentés par le Thain, eux, ils se sentent mal traités également ?" demande Tirash.
- "Je n'ai pas envie de répondre..."
- "Ha bah, nous non plus alors..."
- "Non, non, c'est bon, c'est bon... Eux... Vous voyez le temps qu'il fait !! Eux, ils sont bien abrités et ils veulent quand même partir. Ils ont qu'à nous laisser leur place... Enfin, j'ai cru comprendre qu'ils voulaient, aussi partir. Nous, c'est sûr, on ne veut pas rester là. On est maltraité, on nous tape comme des chiens..."
- "Ah bah, tiens, à propos de chiens justement..."
- "Ben oui, je ne sais pas ce qui se passe... Depuis quelques jours, on dit que l'on mange des chiens. Pffff, je n'ai jamais goûté mais je pense que ce n'est pas bon... C'est meilleur, ça, la bière !! Hein, c'est bon ?"
- "Ah oui, je suis bien d'accord !!" répond Daëgon.
- "Même les Nains savent que ça nourrit bien..." ajoute Fànaviryan.
- "Nous, on a fait un long chemin pour venir jusqu'ici. Et maintenant, rejoindre la Comté, c'est dangereux... On a appris que c'était bien dangereux et ces maudits passeurs, ils prennent cher pour nous amener sur les chemins."
- "Et si partiez en groupes nombreux, vous n'auriez, peut-être, pas besoin de passeurs ?" suggère Tirash.
- "Il y en a qui ont essayé... mais ils ont eu des problèmes."
- "Et aller dans la Comté, c'est pour faire quoi ? Quels sont vos projets ? Vous avez des projets ?"
- "Hé bien, rejoindre la famille, on dit que l'on est bien accueillie là-bas."
- "Vous avez de la famille là-bas, certains d'entre vous ?"
- "Oui, bien sûr ! Bien sûr, bien sûr !"
- "Il faudra travailler dur pour vous faire accepter là-bas."
- "Bah, ce n'est pas un problème !!"
- "Oui, comme le disait Tirash" annonce Fànaviryan.
- "Tirash ??" réagit Perin.
- "C'est moi" répond Tirash.
- "Ah !! Enchanté Tirash. Je suis enchanté de vous rencontrer mon cher Tirash."
- "Il faudrait que nous puissions voir à peu près à combien de Hobbits vous trouvez actuellement." demande Fànaviryan.
- "Est-ce que les rumeurs sont vrais ou pas ?" demande Perin.
- "Disons que nous nous organisons pour un premier petit trajet avec des élus qui seraient soit œuvrés soit payés si vous m'entendez." indique Fànaviryan.
- "Et qui seraient les ambassadeurs d'une certaine manière pour que tout le monde soit bien accueilli, là-bas, dans la Comté." ajoute Tirash.
- "Et puissent s'établir correctement. Nous pourrions même intercéder pour ceux qui n'ont pas de famille pour acheter des terrains à leur place en échange de travail loyal et annuel." précise Fànaviryan.
- "Oh mais, ça, il n'y a pas de soucis."
- "Ça veut dire quoi acheter un terrain ?" demande Selenia.
- "Ça veut dire demander à Rory l'autorisation et faire l'acquisition pour ces messieurs désargentés tout en compensation d'un travail qu'ils effectueraient pour les prochaines récoltes qui devraient se faire fort importantes." répond Fànaviryan.
- "C'est qui Rory ?" demande Perin.
- "C'est le maire de Bree que nous connaissons personnellement."
- "Bree, Bree, Bree... Mais Bree, ce n'est pas en Comté !!"
- "C'est un premier pas."
- "Nous ce que l'on veut, c'est d'aller en Comté ! Vous pourriez nous emmener en Comté ??"
- "La Comté est grande et va être divisée en quatre quartiers, le saviez-vous ?" demande Fànaviryan.
- "Non."
- "Nous pourrions vous faire une carte."
- "C'est parce que vous êtes une Elfe. Vous avez la connaissance, vous."
- "Et surtout les oreilles bien tendues."
- "Hum... Je vois ça... Pour un peu plus de deux cents, deux cent cinquante personnes."
- "Deux cent cinquante... Et vous avez des moyens de transport ?" demande Selenia.
- "On a ça." répond Perin en montrant ses pieds.
- "D'accord."
- "Est-ce que vous seriez prêts à nous emmener ?"
- "Pour organiser un tel convoi, il va nous falloir quelques mois mais, en attendant, nous avons déjà une petite idée pour vous mettre à l'abri comme aujourd'hui des mauvaises intempéries." indique Fànaviryan.
- "Oui, en effet, si ça dure plusieurs jours, on va être tous mouillés et malades !!"
- "Ça serait dommage. C'est pour ça que je vous demandais si vous aviez des bras fort valeureux dans la maçonnerie, dans la charpente ?"
- "Mais bien sûr que l'on a des compétences."
- "Je n'en doutais point."
- "Nous savons travailler dur et encore faut-il que l'on nous embauche et ici, personne ne veut nous faire travailler... Nous ne sommes pas les bienvenus ici... Et on meurt de faim, de froid et on meurt sous les coups. C'est bien triste tout ça."
- "C'est bien pour ça que ça serait rendre service à tout le monde à vous comme à la ville, si vous pouviez trouver un peu de répit et un peu de bonheur un peu plus loin." évoque Tirash.
- "A là, je suis bien d'accord avec vous." répond Perin.
- "Je pense que nous allons, peut-être, trouver une entente dans cette ville. Nous connaissons moins les hautes gens. Mais, les amis, ça serait, peut-être, l'occasion de faire une demande demain en ce sens afin de nous garantir un comptoir avec une présence et une disposition de ces messieurs et dames afin de les mettre à l’abri et de remettre en état une quelconque parcelle abandonnée depuis la méchante tragédie qui a frappé tout le Cardolan." évoque Fànaviryan.
- "Je n'ai pas bien saisi tes propos Fana..." répond Tirash.
- "Ah bah, je vois que je ne suis pas tout seul..." ajoute Perin.
- "En d'autres termes, je pense que demain, on pourrait demander une plus grande résidence que prévu afin d'occuper granges et logements et de les faire rénover et introduire un autre point d'accroche de départ."
- "Moi, j'ai compris. On verra demain." répond Selenia.
- "J'ai cru comprendre que vous, les Elfes, vous parliez par énigmes, je comprends mieux..." indique Perin.
- "C'est exactement ça !" confirme Tirash.
- "Les légendes sont vraies alors ! On fait quoi alors ?" ajoute Perin.
- "On va venir vous voir d'ici deux-trois jours." propose Selenia.
- "Ça fait longtemps que vous vivez en ville ?" demande Tirash.
- "Moi, ça fait deux mois que je suis là."
- "Deux mois et déjà Thain, quelle ascension !" indique Selenia.
- "Hé oui mais j'avais un peu d'autorité auparavant dans le petit village que l'on occupait et puis j'ai pris les choses en main ici parce qu'il y en a qui sont ici depuis plus d'un an et qui pour lesquels ça n'avance pas. C'est pour ça, dès que j'ai entendu cette rumeur comme quoi l'Elfe était prête à nous emmener dans la Comté, je vous ai cherché et on m'a dit que l'Elfe dormait dans cette auberge. Enfin, on m'a dit que l'Elfe n'était pas toute seule..."
- "On cherche quelqu'un en ville, est-ce que vous pensez que votre communauté pourrait nous aider ? Parce que ça nous permettrait de nous consacrer plus vite à vos problèmes." demande Tirash.
- "Ah, dites toujours, je vais pouvoir me renseigner."
- "Il s'agit d'un dunéen, il s'appelle Vörterix."
- "Vörterix... Un dunéen... Je peux me renseigner."
- "Plutôt discrètement si c'est possible. Parce que s'il sait que nous le cherchons, peut-être qu'il risque de se cacher."
- "Je vois ce que vous voulez dire mon cher Tirash. Je vois ce que vous voulez dire. Et vous, Madame, vous vous appelez comment ?" demande Perin en s'adressant à la dunéenne.
- "Je m'appelle Selenia."
- "Selenia, hum... D'accord. Enchanté Selenia. Et vous Monsieur ?" demande Perin en s'adressant au Dùnedain.
- "Daëgon."
- "Daëgon... Très bien, eh bien, mon cher Daëgon, ma chère Selenia, mon cher Tirash et Madame l'Elfe, je vais vous laisser. Donc, Vörterix, Vörterix le dunéen, c'est bien ça ?"
- "Oui, c'est ça !" lui confirme Tirash et ajoute : "Si vous avez des nouvelles, vous pouvez faire dire à l'auberge ici que vous nous attendez et on vous retrouvera au parc, c'est bien ça ?" propose Tirash.
- "Oui, oui, oui !! Demandez Perin Boffine !"
- "Très bien Maitre Boffine."
- "J'évite que l'on me nomme le Thain même si tout le monde m'appelle comme ça. Il y a un Touque là-haut qui n'aime pas trop qu'on lui usurpe son titre en ville..."
- "Et juste, vous savez juste en quel endroit de la Comté, vous souhaitez aller ?" demande Selenia.
- "Déjà, si on pouvait entrer dans la Comté, ça serait bien. Nous sommes plusieurs à vouloir aller à Bordavoine. Si vous pouviez nous emmener jusqu'à Bordavoine, ça serait très bien. Mais je ne vous dis pas que tous les réfugiés d'ici veulent venir avec nous. Ils veulent aller un peu partout dans la Comté. Des informations que l'on a pu avoir, à priori, ce pays serait devenu un pays dirigé par des Hobbits."
- "Oui, tout doucement..." indique Tirash.
- "Dirigé, peut-être pas, mais..." estime Selenia.
- "C'est, sans doute, cette direction-là qui est en train de se faire jour." indique Tirash.
- "Très bien."
- "Après il ne faut pas imaginer que deux cent cinquante personnes qui arriveraient au même endroit, seraient nécessairement bien accueillies. Il faudra, peut-être, que les choses se fassent étape par étape. Ne laissez pas les autres hobbits se faire des idées tout de suite. Sur un éventuel futur proche dans la Comté. Si vous arrivez à deux cent cinquante personnes au même endroit, cela créerait plus de troubles que de bonnes choses. Il faudra discuter d'abord avec les Hobbits."
- "D'accord. Il y a une chose dont on n'a pas parlé, Monsieur Tirash. C'est le prix. Parce que j'imagine que vous aussi, vous demanderez quelque chose pour cela. Mais, de ce que j'ai compris, vous étiez beaucoup moins cher que les passeurs."
- "Nous n'avons pas encore réfléchi à cet aspect à vrai dire." répond Tirash.
- "Ils vous demandent combien les passeurs ?" demande Selenia.
- "Hé bien, c'est minimum cinq pièces d'argent et en général, un écu d'or par Hobbit."
- "Cinq pièces d'argent et un écu d'or par Hobbit ?" demande Tirash.
- "Oui, un écu d'or et cinq pièces d'argent. Donc ça fait un moment que l'on est ici !" précise Perin.
- "Et cette somme, j'imagine que vous êtes loin..."
- "Ben oui... surtout en ce moment, on a du mal à trouver du travail ici. Heureusement, ici, c'est un établissement..."
- "Qui sait reconnaitre la valeur !" précise Selenia.
- "Oui tout à fait !! Je n'ai jamais mangé ici et c'est chic. Je n'avais jamais vu un établissement aussi beau !"
- "De votre côté, il serait bon que vous puissiez avoir une idée de la somme que vous pourriez investir dans ce trajet ? Collectivement, qu'est-ce que votre communauté est prête à payer ?" demande Tirash.
- "Hum... hum... D'accord, je vais en parler à toute la communauté. Est-ce que nous pouvons nous revoir ?"
- "Vous nous dites si vous avez des nouvelles de Vörterix et on passera d'ici deux ou trois jours, c'est l'idée que tu émettais, Selenia."
- "Oui, tout à fait !"
- "D'accord !! Je vous remercie pour cette bière, ça fait du bien !"
- "Sur la Comté, nous allons principalement à Lézeau. Donc, on peut vous laisser soit à l'entrée de la Comté soit aller jusqu'à Lézeau. Après, c'est sûr que si vous souhaitez aller dans plusieurs endroits, on ne va pas aller courir dans toute la Comté." indique Selenia.
- Perin Boffine se lève, prend sa canne, s'approche de Selenia, lui prend sa main : "Je vous remercie déjà. Lézeau, ça serait très bien ! Merci Madame ! Merci ! Merci Selenia !! Monsieur Daëgon, Monsieur Tirash, Madame l'Elfe !"
- "A bientôt !" lance Daëgon et Tirash.

Le vieux Hobbit quitte la pièce tout guilleret.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 17:50 / 18:30 - Bain avec Sajantha - Muelfrid - Sajantha - Session N°49 du 13/11/2021

Il est non loin de dix-huit heures lorsque Fànaviryan entre dans la grande salle, la capuche toujours sur la tête. Elle jette un rapide regard dans la salle et constate la présence de quelques clients attablés mangeant et buvant. Katelinn est dans la salle à servir les clients et Muelfrid derrière le comptoir à discuter et boire avec un client. Sajantha s'affaire derrière le comptoir.

Fànaviryan traverse la salle en direction du comptoir. Les clients lèvent la tête à son passage mais ne semblent pas prêter une grande attention à sa présence. L'Elfe arrive au comptoir à hauteur de Sajantha et l'interpelle aussitôt :
- "Oh, Sajantha !"
- La servante se retourne et répond : "Ah oui ! Madame... C'est, peut-être, l'heure de votre bain ?"
- "Oui, tout à fait ! J'ai juste quelques affaires à récupérer et je vous laisse préparer la salle d'eau. Vous pouvez me l'indiquer ?"
- "Hé bien, excusez-moi..." indique Sajantha en passant par une ouverture du comptoir. Elle se dirige alors vers le comptoir et annonce : "Si vous voulez bien me suivre."

Les deux femmes prennent le petit couloir puis dans le grand couloir et montre la pièce sur la gauche. Fànaviryan lui dit alors :
- "Je passe à ma chambre. Je vous laisse."
- "Ecoutez, oui, oui, je fais le nécessaire, enfin, j'ai déjà commencé. Allez-y, je vais préparer le bain."

Fànaviryan passe à la chambre. Elle vérifie si Hrefn a laissé un indice de son passage près de la porte-fenêtre. Elle prend alors sa robe blanche. Elle soulève le matelas, dépose sa grande épée, hésite puis prend sa dague. Elle fouille ensuite dans son sac et prend son peigne, sa brosse et son savon. Elle prend également son aumônière.

En arrivant dans la salle de bain, une grande baignoire en cuivre est disposée au milieu avec de l'eau fumante à l'intérieur. Voyant l'arrivée de Fànaviryan, Sajantha lui dit :
- "J'espère que la température de l'eau vous conviendra."
- "Oui, oui... Peut-être qu'à vous également parce que je n'aime pas prendre mon bain toute seule et il va falloir me brosser fort !!"
- Elle recule de quelques pas puis indique sur un ton hésitant : "Vous... vous souhaitez que je reste ??"
- "Mais bien sûr !!" annonce Fànaviryan d'un ton assuré.
- "Ce n'est pas dans les habitudes que nous restions."
- "Ah oui, peut-être, mais j'ai fort besoin de vous également pour mon champoing et me refaire une coiffure digne du Thalion ! Je dois sortir en haute ville ce soir."
- Sajantha se dirige vers la parole et dit "Ecoutez, je vais vous laisser vous préparer et je reviens dans quelques minutes quand vous serez dans votre bain."
- "Parfait !"

Sajantha quitte la pièce. Fànaviryan en profite pour se dévêtir et se plonger dans son bain. Elle prend le savon et la brosse mis à disposition par l'auberge et elle commence à se frotter le corps. Après quelques minutes, quelqu'un frappe à la porte, l'Elfe répond :
- "Oui, Sajantha ?"
- Sajantha entre, en effet, dans la pièce et demande d'un air gêné : "Qu'est-ce que vous souhaitez ?"
- "Ah, heu... Commencez par mes pieds, s'il-vous-plait, j'ai d'horribles douleurs depuis quelques jours. Je n'ai cessé de traverser la ville de long en large et si vous pouviez prendre cette éponge."
- "Puis-je prendre le savon ?" dit-elle en prenant l'éponge. Elle vient se mettre à genoux près de la baignoire et commence à prendre le pied droit de l'Elfe de façon assez maladroite et avec une certaine gêne mais délicatement.
- "Prenez votre temps, j'ai deux heures avant mon rendez-vous. Je tiens à être parfaite !"
- "Ah, vous avez rendez-vous ??"
- "Ah oui, oui. J'ai un galant homme qui désire me faire surprise."
- "Oh ?"
- "Et il aurait commandé à un artisan pour le repas de ce soir."
- "D'accord ! Je le connais ? Enfin si ma question n'est pas trop indiscrète." - "Je vous en parlerais plus amplement si je dois reprendre un bain demain parce que sinon, ça ne sera qu'un bon repas."
- "D'accord."
- "Il y a longtemps que vous travaillez pour Muelfrid ?"
- "Quasiment depuis qu'il est arrivé sur Metraith."
- "Moi qui vient d'arriver, je ne saurais dire..."
- "Oh bien oui !! Vous êtes nouvelle en ville. Depuis que Monsieur Muelfrid est présent, il m'a recrutée depuis cinq, six ans depuis qu'il est revenu sur Metraith et qu'il a repris cet établissement qui, à l'époque, était à l'abandon et il en a fait un établissement d'un certain standing." répond Sajantha le regard toujours sur le côté évitant de regarder l'Elfe nue.
- "Tout à fait, tout à fait ! Et il vous a dévoyé d'une belle maison pour avoir une employée aussi efficace que vous ?"
- "J'ai une chambre ici à l'auberge, au premier étage et ça me convient très bien."
- "Vous y gagnez en indépendance également."
- "Tout à fait ! Même si je rends régulièrement visite à ma famille qui est en ville."
- "Et vous, de votre côté, vous avez aussi quelqu'un qui vous offre à diner de temps en temps ?"
- "Pas... pour l'instant..." répond Sajantha avec une certaine gêne.
- "Oh ! Les malotrus, ils ne savent pas voir la beauté cachée derrière les habits." indique l'Elfe sur un ton très charmeur.
- "Je vous remercie, on m'a rarement fait ce genre de compliments..." répond Sajantha appréciant les propos de Fànaviryan et également déstabilisée.
- "Oh Sajantha, je devine à la manière dont vous savez être douce, la pureté qui vous anime... Et vous aviez travaillé où avant ?"
- "J'ai toujours vécu ici donc. Auparavant, vous savez, sur Metraith, se sont les maisons nobles qui recrutent, j'ai donc pu travailler auprès des services de quelques grandes maisons sur des tâches le plus souvent assez ingrates. Et puis, quand Muelfrid recherchait, j'ai postulé et, ma foi, j'ai fait l'affaire et depuis je suis entièrement satisfaite du travail qui est fait ici même si le malheur a frappé Muelfrid, il reste un patron qui a du respect pour ses employés."
- "Oui, j'ai cru comprendre qu'il a été affligé d'une perte."
- "C'est triste ce qui lui est arrivé."
- "Heureusement, il peut compter sur vous et sa fille."
- "Oui, oui..."
- "Peut-être un peu moins, elle a l'air un peu..."
- "Elle est un peu frivole..." répond Sajantha en baissant la voix.
- "Elle n'est pas aussi sérieuse que vous dans la tenue de l'auberge."
- "On sent bien qu'elle aspire à autre chose. Son père lui offre pourtant un cadre idéal pour avoir un bon travail."
- "Oh, je suis peut-être indiscrète mais vous avez bien fermé la porte à clef."
- "Oui..."
- "Comprenez que je tolère de m'exposer entièrement nue à vos yeux. Il n'en serait pas de même pour même la fille de Muelfrid."
- Sajantha est confuse face aux propos de l'Elfe. Elle pose le pied de Fànaviryan et se dirige vers la porte. Elle l'ouvre, regarde dans le couloir, la referme puis indique : "Non, non, c'est bon, Madame, il n'y a personne."
- "Poussez bien le loquet que nous ne dérangent pas. Je souhaite garder ces instants privilégiés avec vous."
- Sajantha pousse le loquet pour bien bloquer la porte et indique : "Ecoutez, je pense que c'est bon au niveau des pieds."
- "Attendez, j'ai justement le talon. Si vous pouviez un petit peu reprendre. Je sens une petite cal qui a dû se former avec ces mauvaises bottes."
- Elle vient se remettre au bout de la baignoire, prend le pied de Fànaviryan et commence à le frotter délicatement.
- Fànaviryan ramène son autre pied vers elle puis l'envoi d'un geste vif en direction de Sajantha. Elle se retrouve éclaboussée et l'Elfe s'écrie : "Ouhlalala !!! Vous m'avez chatouillée !!"
- Sajantha se lève les vêtements mouillés.
- "Oh excusez-moi, excusez-moi, excusez-moi. Vous êtes trempée..."
- "Non, non, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave..." répond Sajantha toute gênée...
- "Oh je suis vraiment confuse mais il y a peut-être longtemps que vous n'avez pas eu le plaisir de prendre un bain. Partageons-le, ça sera plus simple. Ça sera beaucoup plus aisé pour vous et ça vous évitera de détremper votre tenue."
- Sajantha reste regarder Fànaviryan surprise par cette proposition, les habits mouillés : "Vous croyez..."
- "Ça sera beaucoup plus simple pour me frotter le dos vu ma grande taille et vos petits bras fins. Ne vous inquiétez de rien."
- "Si... vous le dites..." répond Sajantha en commençant à se déshabiller doucement.
- Fànaviryan regarde avec un certain plaisir Sajantha se déshabiller avec une maladresse dans ses gestes. L'Elfe se prélasse dans la baignoire en commençant à chanter en sindarin.
- Ce chant doux et apaisant va détendre Sajantha même si elle ne semble pas comprendre les paroles. Puis elle entre dans la baignoire maladroitement, ne sachant pas trop où se placer.
- L'Elfe prend délicatement le poignet de Sajantha et la guide dans le bain : "Permettez-moi...". Fànaviryan se met en tailleur afin de pouvoir faire face à Sajantha. Puis l'Elfe baisse la tête, plonge ses cheveux sous l'eau puis les ressort d'un geste vif ce qui éclabousse, de nouveau, Sajantha. L'Elfe en rigolant lui dit : "Oh, je vous ai encore trempé...".
- Sajantha commence à se prendre au jeu de l'Elfe et profite du bain qui lui est offert semblant de moins en moins appréhender la nudité des deux corps.
- Après quelques secondes d'observation, Fànaviryan reprend la parole : "Ah !! Ces jours de voyage n'ont fait que de coller de la poussière jusqu'à la racine de mes cheveux."
- "Hé bien, laissez-moi vous les nettoyer."
- Fànaviryan mouille, de nouveau, ses cheveux avec du savon.
- Sajantha se lève pour se glisser derrière l'Elfe mais cette dernière se tourne pour mettre son dos face à Sajantha tout en profitant pour observant les formes de la jeune femme.
- Fànaviryan vient alors le long de Sajantha pour que la jeune femme puisse nettoyer ses cheveux. Les deux femmes se retrouvent collées l'une à l'autre. L'Elfe prend alors les pieds de Sajantha et commence à lui frotter en lui disant : "Ah, c'est à mon tour de vous nettoyer." tout en mettant les jambes de Sajantha sur son entrejambe. Après quelques minutes, l'Elfe glisse dans la baignoire amenant Sajantha à plonger sous l'eau. Fànaviryan la rattrape aussitôt.
- "Oh, pardon, je ne sais pas ce qui s'est passé..." répond Sajantha toute surprise.
- "Laissez-moi vous arranger ça." indique Fànaviryan en recoiffant la femme puis en commençant à appliquer des caresses de plus en plus prononcées.
- Sajantha va se laisser faire puis va, doucement, commencer à participer aux caresses.

Les deux femmes vont rester ainsi pendant plus d'une demi-heure à s'accorder du plaisir. Fànaviryan va devoir guider Sajantha dans des gestes qu'elle découvre et qui vont lui procurer un certain plaisir. L'Elfe reste, un peu déçu, le plaisir n'aura pas été aussi intense qu'avec Alinna mais Fànaviryan et Sajantha passent un moment très agréable. Puis Sajantha conclut par cette phrase :
- "Oh, je m'excuse... Je ne sais pas ce qui s'est passé..."
- "Ne vous inquiétez en rien, il faut savoir se faire plaisir dans l'existence. Le vôtre viendra certainement si ce n'est pas par moi, cela viendra par un homme qui vous aimera et qui vous respectera pour ce que vous êtes et qui vous offrira, avant tout, du plaisir avant de prendre son plaisir."
- "Mais, est-ce que c'est un charme elfique que vous m'avez envoyé ??"
- "Oh non, pas du tout, j'ai fait appel à ce que vous avez de plus pur qui est resté caché pour l'instant au fond de vous." lui dit Fànaviryan tout en se rapprochant, de nouveau de la femme et en commençant à lui caresser le ventre.
- "Oh mais je ne sais pas combien de temps s'est écoulé mais il ne va pas falloir que je traine de trop."
- "Oui, vous avez raison, il va falloir que l'on s'apprête. Je vous ai toute échevelée." dit Fànaviryan en prenant sa brosse et son peigne en os. Elle commence à lui faire des nattes très fines qui vont s'enrouler en couronne puis l'Elfe lui demande : "Quelles sont les coiffures à la mode pour les grandes dames de Metraith ?"
- "Ecoutez, je peux vous faire une grande natte. Je pourrais même vous trouver quelques fleurs à mettre dans les cheveux disposés le long de votre natte."
- "C'est parfait ! Et laissez-moi vous faire des petites nattes en rond pour mettre en valeur votre charmant minois." Puis après quelques minutes de coiffure, Fànaviryan reprend la parole : "Vous qui connaissez tant de monde à Metraith, dans les grandes maisons, vous avez, peut-être, rencontrer beaucoup de serviteurs. Qu'est-ce qui se dit en ce moment dans les hautes sphères ?"
- "Oh ben vous savez, dans les hautes sphères, on parle beaucoup des dépenses que le seigneur Hallas fait vis à vis de l'armée et en tout cas ce qu'on put me rapporter les différents serviteurs, les grands nobles se plaignent des dépenses qui sont faites pour l'armée du Cardolan."
- "Et dans la Compagnie des Frères de la Mort, également ?"
- "Non, c'est plutôt vis à vis du combat que mène le Seigneur Hallas contre le Seigneur de Guerre. J'ai juste entendu ce midi quelqu'un qui évoquait quelque chose par rapport à ce qui s'est passé hier soir."
- "Oh oui, oui ! D'ailleurs, nous avons eu confirmation par témoignages qu'Astatur se serait, vraisemblablement fait piéger parce que l'arme allait être donné au moment où le sergent Sean allait arriver. Vous connaissez ?"
- "Ah oui !! D'accord, vous avez entendu parler de ça..."
- "Et oui comme, en fait, je dois vous avouer, quand on a vu le dépit de Muelfrid sur cette affaire et que visiblement la salle était bondée de marchand. Il semblait clair qu'Astatur qui est un homme agile en commerce, aurait, peut-être, dérangé de par sa présence. En tout cas, il est clair que Muelfrid pourra se rassurer, la réputation de son auberge devrait normalement restaurée si ce n'est un malentendu. Nous menons une petite discrète enquête qu'il laisse bien penser que ce Monsieur est, en tout cas, en dessous de tout soupçon."
- "Mais qui lui aurait fait ça alors ??"
- "C'est justement ce que nous cherchons à savoir. Il est clair que les Frères de la Mort auront été employés par une sombre personne pour quand même, en arriver au fait d'assassiner une pauvre femme afin d'incriminer Astatur. Je peux vous dire que l'on a, déjà, fait remonter les informations au Magistrat."
- "D'accord, ah oui !!" répond Sajantha très attentive aux propos de l'Elfe.
- "Dire qu'il y aura, bientôt des têtes qui devraient tomber et que cette mésaventure d'Astatur va certainement apporter beaucoup plus de calme dès que l'on aura pendu haut et court ces instigateurs..."
- "D'accord..."
- "Je pense que je pourrais vous en apprendre un petit peu plus demain matin..."
- "Ah je serais ravie d'apprendre l'avancée de votre enquête pour savoir ce qui s'est passé."
- "Et nous avons hâte aussi de lever le voile sombre et de faire éclater la vérité !"

Sajantha sort de la baignoire et commence à se rhabiller. Fànaviryan sent que Sajantha semble plus confiante et prise d'assurance puis elle dit :
- "Ecoutez, j'espère que ce n'est pas trop dangereux ce que vous accomplissez là..."
- "Ah, il y aura toujours des risques que l'on soit en pleine campagne contre les orques ou contre de vils mercenaires corrompus par l'appât du gain !!"
- Sajantha est impressionnée par les paroles de l'Elfe.
- "Vous avez déjà vu des crocs d'orque ?"
- "Non."
- L'Elfe sort du bain, se fouille dans son aumônière et sort ses crocs d'orque et lui dit : "Ceux-ci, je les ai arrachés d'une tête d'orque !"
- Sajantha s'approche de l'Elfe tout en détournant toujours un peu du regard, essayant d'éviter le corps nu de l'Elfe et semble impressionnée par les dents présentées puis indique : "Oh, je suis impressionnée !!"
- "Un jour, je me les ferais un casque avec ceux-là ou, peut-être, des épaulettes..."

Fànaviryan sort sa bourse de son aumônière et tend une pièce d'argent qu'elle tend à Sajantha qui refuse la pièce en indiquant :
- "Non, non, je vous en prie... Je n'ai pas fait grand-chose..." puis accepte.
- Fànaviryan lui glisse la pièce dans son corset et ajoute : "Je sais que vous menez un dur métier et que chaque petite pièce est importante pour réaliser vos projets. N'oubliez pas, laissez les hommes vous donner du plaisir mais pas le prendre sans ménagement."
- "Ouais" répond Sajantha qui ne semble pas mesurer l'ensemble des paroles de l'Elfe.
- "Avez-vous encore besoin de mes services ?"
- "Sauriez-vous si je pourrais me trouver une capeline digne de ce nom dans cette ville, vous qui connaissez bien cette ville ?"
- "Oui, il existe plusieurs tailleurs. Il y en a plusieurs en ville. Je peux demander à ce que l'un d'eux passe ici pour vous en commander une et déjà prendre vos mesures et puis voir ce que vous souhaitez exactement. Est-ce que vous souhaitez que j'aille en chercher un ?"
- "Si, cela peut être fait dans la demi-heure, si vous l'attrapez avant qu'il ferme, se serait fort heureux mais ne vous inquiétez pas."
- "Je vais voir ce que je peux faire..."
- "Je vous laisse libre au vent !!"
- "Je m'excuse et je vous remercie ce temps que nous avons passé ensemble."

Sajantha débloque le loquet et ouvre la porte, sort et referme aussitôt la porte. L'Elfe prend alors le temps de s'habiller. Elle se rend ensuite dans la salle principale de l'auberge.

Fanaviryan vient voir Muelfrid dans la salle principale et lui demande :
- "Auriez-vous du matériel d'écriture et puis-je m'installer dans le salon ?"
- "Oui, bien sûr. Je dois avoir des parchemins qui me restent dans la remise, du matériel laissé par un marchand. Je dois avoir quelques parchemins et quelques mines."

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 13:10 / 13:30 - Discussions dans la Chambre - Sajantha - Tiasmara - Session N°48 du 03/11/2021

Tirash est le premier à se rendre à la chambre suivi de peu par Selenia. Fànaviryan s'arrête au comptoir et interpelle la servante :
- "Ah Sajantha !! Tant que je vous ai sous la main, Pendant que je vous vois, on avait bien dit dix-sept heures pour le bain."
- "Hum... Hum... Je crois que c'est ça..." répond Sajantha.

Tiasmara, la fille de Muelfrid, s'approche alors de Sajantha et de Fànaviryan et lance à l'Elfe :
- "Bonjour Madame ! Nous n'avons pas eu la chance de faire connaissance..." dit-elle avec un large sourire et elle ajoute :"Je m'appelle Tiasmara, je suis la fille du maître des lieux."
- "Muelfrid, effectivement, oui !! Et je vois que vous l'assistez dans l'accueil des voyageurs avec aisance... Nous ne sommes arrivés que hier soir, je suis désolée de ne pouvoir échanger un verre avec vous pour vous conter mes grandes aventures de voyageuse. J'ai un planning assez chargé mais justement je vous emprunterai Sajantha sur la fin d'après-midi parce que je vais avoir besoin de me préparer pour sortir ce soir."
- "Hum... et c'est votre compagnon ?" demande Tiasmara en montrant Daëgon.
- "Oui, oui !"
- "Comment se nomme-t-il ?"
- "Sire Daëgon mais vous pouvez l'appeler Maître si vous préférez..."
- "Ecoutez, nous verrons cela plus tard..." répond Tiasmara avec un regard coquin puis retourne non loin de son père.
- "Bon, ben, Sajantha, à tout à l'heure."
- "A tout à l'heure. Je serais, peut-être, un peu en retard mais j'y serai avant dix-huit heures."
- "D'accord, c'est noté." répond Sajantha d'un sourire un peu pincé.

Les quatre compagnons se retrouvent alors dans la chambre. Fànaviryan prend alors la parole :
- "Bon mes amis, Hrefn m'a appris qu'il y allait avoir cinq exécutions demain matin, ça va être annoncé cet après-midi. Je me suis tout de suite dit qu'on avait loupé un leader dans les personnes que l'on avait ramené."
- "En même temps, il y avait des blessés. Il y en a un qui a calanché."
- "Et j'ai demandé à Hrefn de surveiller toute activité autour d'un éventuel Mirlin parce que je me disais peut-être mais vous avez raison, si c'est un blessé décédé, il n'y a pas lieu et plus autour de Vörterix et Kalistar. A savoir que Hrefn me confirmait que Vörterix a travaillé en tant que laquais dans différentes maisons l'année dernière. Il aurait très bien pu se saisir d'une livrée au passage sachant qu'il était, apparemment, sans emploi pendant toute l'année. Ce n'est pas évident pendant ces heures aussi troubles que vit cette région. Quand nous montrons un peu plus haut dans la grande ville, nous aurons, peut-être, l'occasion auprès de la famille auprès de qui on doit rendre les armes si Vörterix leur dit quelque chose."
- "Ouais, ça ne va pas être facile de faire ça discrètement." réagit Daëgon.
- "Oui, c'est sûr. On peut très bien aussi réussir à le faire, peut-être pas avec la famille mais plutôt avec les employés si, d'aventure, quelqu'un passait en cuisine. On attrapera l'occasion qui se présente que ça soit l'écurie, le jardinier... Moi, j'ai un emploi du temps un peu piégeux de par Oget. Je me dois me préparer, un bain avec Sajantha et je pense pouvoir porter un rôle vers nos intérêts."
- "De toute façon, il va falloir que l'on détermine ce que l'on fait cet après-midi." indique Daëgon.
- "Il faut que l'on aille voir Astatur. La priorité est que l'on puisse voir Astatur, je pense. Pour ça, il faut que l'on aille voir le Magistrat, par exemple, éventuellement, corrompre quelqu'un pour pouvoir parler avec Astatur. Ça me semble la priorité plus qu'emporter les armes et le bouclier à qui de droit." indique Tirash.
- "Porter les armes, ça peut nous attirer les bonnes grâces de la famille en question." réagit Daëgon.
- "Et peut-être plus facilement audience auprès du Magistrat que Roldan disait sa présence était aléatoire." ajoute Fànaviryan.
- "Oui si ce n'est qu'on s'interroge sur le fait de savoir à qui elle appartient. Le fait qu'on l'ait trouvé, est-elle à nous ou toujours à eux et le Magistrat a la réponse à cette question." analyse Tirash.
- "C'est judicieux !" réagit Fànaviryan.
- "Si tu veux t'attirer les bonnes grâces de quelqu'un, ce n'est pas d'aller lui dire que l'on a trouvé cette épée mais on la garde !!" indique Selenia.
- "Ben non, c'est sûr !! Disons que si on sait qu'elle est à nous, on peut négocier. Si on sait qu'elle est à eux, on n'a rien à négocier, ils vont dire :"Donnez-la nous et puis voilà, on la donne et c'est fini." réagit Tirash.
- "Il faut compter sur leur attitude humaine..." analyse Daëgon.
- "Sauf que, de ce que l'on nous a dit, ce ne sont pas, nécessairement, des gens très avenants et donc, ce n'est pas dit quoi ! Et puis, de toute manière, c'est sur la route. Donc, il me semble que l'on essaye, d'abord de choper le Magistrat." indique Tirash.
- "Le Magistrat est à l'intérieur du Thalion. En même temps, on est une compagnie existante, on peut leur proposer un service, quelque chose. En tout cas, on peut les informer que les assassins, en primeur, on leur donne l'information. On leur dit que les assassins. Parce que les corps, je ne sais pas s'ils correspondent. Selenia, tu n'avais pas réussi à déterminer qui les avaient tués, des Orques ou nos brigands." demande Fànaviryan.
- "Heu, non, je ne crois pas..." répond Selenia.
- "Souviens-toi..." insiste l'Elfe.
- "Ah priori, ce n'était pas nécessairement le corps que l'on a vu. Nous n'avons trouvé que les armes." indique Tirash.
- "On peut se faire missionner pour la recherche du plus jeune en échange." propose Fànaviryan.
- "Et nous ne les avions pas interrogés les brigands sur ça." demande Tirash.
- "Non, on avait oublié ça... On pourrait, peut-être, entrer dans la prison pour justement cette excuse-là et ça nous permettrait de voir Astatur au passage si les cachots sont proches. Ça serait, quand même, plus logique que l'on demande à accéder aux cachots pour réinterroger Mirlin." répond Fànaviryan.
- "Ils ne sont, peut-être, pas au même endroit... Ce n'est pas les mêmes prisonniers..." réagit Daëgon.
- "A voir, de toute manière, après, ça serait une négociation à voir directement avec le geôlier. Déjà, il faudrait entrer dans la villa des Frères de la mort pour demander à rencontrer le geôlier puis ensuite négocier avec le geôlier en ayant comme excuse, pour tout le monde, le fait qu'on aille voir les gens que l'on a capturé pour avoir de plus amples détails sur leur chef." propose Fànaviryan.
- "Ça, on peut le faire si la famille nous le demande." indique Selenia.
- "Ouais !! Ouais, ouais, par exemple ! Donc, on va voir la famille pour s'ouvrir la voie des Frères de la mort et du Magistrat." indique Fànaviryan.

En sortant, Fànaviryan demande :
- "Daëgon, tu ne serais pas contre porter leurs couleurs pour montrer une motivation à venger."
- "Porter leurs couleurs ?" questionne Selenia.
- "Je veux bien le faire." répond Daëgon.
- "Ça voudra, peut-être, dire de mettre un genou par terre." propose Fànaviryan.
- "Oui, je peux le faire..."

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 13:00 / 13:10 - Un Mendiant à l'Auberge - Hrefn - Session N°48 du 03/11/2021

Tirash est interrompu par un mouvement au travers de la fenêtre juste derrière l'épaule de Fànaviryan qui, ayant entendu un léger bruit, se tourne furtivement et aperçoit Hrefn. Selenia remarque également la silhouette du jeune homme dehors.

Fànaviryan se lève, elle prend un quignon de pain restant sur la table et sort par la porte non loin de la table en compagnie de plusieurs clients qui ont fini leur repas et quittent l'établissement. L'Elfe passe devant Hrefn qui s'est mis dos au mur et elle se dirige vers l'étable. Après quelques mètres, Hrefn lui emboite le pas tout en restant à distance. Fànaviryan constate que plusieurs clients de l'auberge sont aux écuries à soigner leurs chevaux, elle traverse alors la rue et se rend dans le bosquet situé en face. Elle se met dos à un arbre et attend l'arrivée de Hrefn qui s'installe non loin d'elle, assis par terre. Le jeune homme engage alors la discussion :
- "J'ai pu obtenir les informations par rapport aux exécutions de demain."
- "Oui, dis-moi, les nouvelles sont-elles bonnes ?"
- "Hé bien, cinq personnes vont être exécutées. D'après ce que j'ai compris, ce sont les brigands que vous aviez dans votre chariot hier soir."
- "Il semblerait que l'on n'ait pas pris connaissance d'un éventuel leader qui aurait pu se faire sauver par un éventuel petit pot de vin..."
- "Ça, je ne sais pas... En tout cas, une chose est sûre, Astatur ne fait pas partie du lot des personnes qui vont se faire exécuter."
- "Hum... C'est déjà une bonne chose parce que..."
- "Et l'annonce va être très prochainement en ville."
- "D'accord, d'accord. Ça nous donne un petit peu de temps, c'est parfait ! Il faudra que tu fasses attention si tu entends parler d'un certain Kalistar et aussi de Mirlin. Hrefn, tu feras attention sans poser de questions comme tu sais très bien le faire, si ça ne serait pas le fameux Mirlin qui échapperait à la pendaison parce qu'on a appris à le faire parler et il nous avait donné le nom de son chef, Kalistar qui nous avait glissé entre les doigts et qui pourrait être revenu plus tôt que nous à la ville."
- "D'accord."
- "Et derrière ça, tu as un troisième nom à retenir, c'est celui de Vörterix qui tu dois connaitre. On n'a pas pu vraiment en parler tout à l'heure. Astatur nous avait confirmé qu'ils devaient se rencontrer."
- "Oui, oui. J'en ai vaguement entendu parler. Je sais juste qu'il vit dans la Cité dunéenne mais je n’en ai pas su beaucoup plus. A un moment donné, il a travaillé en tant que laquais dans plusieurs maisons bourgeoises mais là, ça fait plus d'un an qu'il n'a plus de travail."
- "D'accord. Ah et ça confirme bien que ça pourrait bien être lui qui aurait piégé notre cher Astatur..."
- "Astatur m'avait juste demandé de me renseigner sur lui pour qu'il puisse avoir des renseignements. Après, je ne sais pas comment Astatur avait eu des renseignements sur lui, comment il avait eu vent de son nom par rapport à un éventuel espion d'Angmar ici..."
- "Il garde ses sources d'information très secrètes et c'est pour ça que nous-mêmes, nous sommes difficilement en position de l'aider directement en ce moment bien que tu saches qu'il est loyal à la couronne."
- "Hum, hum"
- "Et je te remercie, c'est une information très importante pour moi et mes amis et surtout méfie-toi, ne prononce pas le nom de Vörterix, ça va créer des soucis."
- "Je vais rester discret..."
- "Comme tu l'as été jusqu'ici, c'est parfait ! On se maintient les signaux comme on avait dit et j'ai oublié de te dire qu'Oërlis est allé quérir faveur pour Astatur et je ne sais pas si tu connais les liens qu'à Oërlis dans cette ville. Il a mis à l'abri trois petites-gens que l'on avait sauvé sur la route et qui nous avaient accompagné. Je te donne cette information-là en plus parce qu'il faudra que l'on remette la main dessus, peut-être un de ces jours... mais ce n'est pas notre priorité, tu te doutes."
- "Hum, hum, d'accord. Donc, je vais à ce moment-là me renseigner sur Kalistar et Vörterix et Mirlin, c'est bien ça ?"
- "Oui, c'est bien ça ! Toi, tu peux entrer dans la Cité Dunéenne sans te faire apercevoir ?"
- "Non..."
- "Ouais, c'est ce que je me disais... Ne prends pas de risque surtout."
- "Pour ceux qui ne sont pas dunéens, c'est compliqué d'y entrer. Ceux qui y vont comme ça, se font tabasser. Je vais plutôt éviter."
- "Ne prend aucun risque. Est-ce que tu as besoin de quoi que ce soit ?" demande Fànaviryan.
- "Non, non, ça va..."
- "Astatur nous avait dit que tu étais fort débrouillard. Il t'estime beaucoup."
- Le jeune homme hausse les épaules et dit "Merci..."
- "Et merci à toi !"

Hrefn se lève, commence à s'éloigner vers la rivière et effectue un petit salut discret de la main. Pendant ce temps, Fànaviryan jette quelques miettes de pain aux oiseaux puis après plus de deux minutes, elle reprend le chemin vers l'auberge. Dans la salle principale, les clients ont déserté l'espace, seul, au comptoir, le fidèle compagnon de Muelfrid est encore dans la pièce. Fànaviryan rejoint ainsi les trois compagnons toujours attablés dans la pièce principale. En arrivant à table, Fànaviryan lance :
- "Ah mince, vous m'excuserez les amis, j'ai mis du temps à nourrir les chevaux !!"
- "Alors quelles nouvelles ?" demande Selenia.
- "Je pense que l'on pourrait, peut-être..." commence à dire Fànaviryan qui est coupée par Selenia.
- "J'ai un truc à dire parce qu'on a ramené six brigands." indique Selenia.
- "Je crois qu'il y en avait un qui était dans un sale état." précise Daëgon.
- "Oui ! À mon avis, il y en a un qui n'a pas passé la nuit, en fait..."
- "Oui, c'est possible. En fait, je voulais vous proposer d'aller prendre le digestif à la chambre." propose Fànaviryan puis, plus discrètement, elle ajoute :"Moi, je passe par les couloirs."

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 12:00 / 12:55 - Repas à l'Auberge - Katelinn - Kobber Chaumine - Muelfrid - Nioul Sanglebouc - Sajantha - Tiasmara - Session N°48 du 03/11/2021

En entrant dans la salle commune, Tirash et Selenia constatent que des clients sont venus ce midi pour manger le repas préparé par Nioul et Kobber. Les discussions ne sont pas très animées. Il semblerait que plusieurs clients sont présents pour observer l'ambiance à la "Boucle d'oreille en Mithril" suite aux évènements de la veille.

Muelfrid et Sajantha sont derrière le comptoir pendant que Katelinn vient servir les clients. Tirash et Selenia viennent s'assoir à une table non loin du mur. L'homme du sud annonce à Selenia :
- "Il faudra lancer la rumeur à Sajantha lorsqu'elle passera nous servir..."
- "Oui, tout à fait..."

La fille de Muelfrid, Tiasmara, est également présente dans l'auberge, servant quelques clients, discutant avec d'autres. Elle semble passer du bon temps sur un ton toujours charmant. Sa tenue au grand décolleté attire le regard au grand regret de son père.

Katelinn vient prendre la commande auprès des deux compagnons et demande :
- "C'est bien vous les deux résidents des deux premières chambres de l’auberge ?"
- "Oui, c'est bien ça..." répond Tirash.
- "Oui" confirme Selenia.
- "D'accord, enchantée, je suis Katelinn."
- "Enchanté !" répond Tirash.
"Vous voulez quoi ?"
- "Deux bières." répond Selenia.
- "Très bien, merci, je vous apporte ça."
- "Merci !" répondent les deux compagnons.

Vingt minutes plus tard, Daëgon et Fànaviryan rejoignent leurs deux compagnons à l'auberge. Lorsque les quatre compagnons sont ensemble, ils échangent sur leurs rencontres du matin. Selenia prend alors la parole et indique :
- "Nous avons vu l'herboriste dunéenne qui nous a indiqué que Vörterix était venu dans son établissement. Il lui a commandé du Pavot des Montagnes que l'on retrouve dans le verre dans la chambre de cette pauvre Aghna."
- "D'accord ! On sait que c'est lui, après..." réagit Daëgon.
- "Après, est-ce que c'est vraiment lui ou est-ce quelqu'un qui a utilisé son nom ?"
- "Oui, ça pourrait-être un homme de main."
- "Ou quelqu'un qui utilise son nom partout. Il n'a, peut-être, rien à voir avec Vörterix. Enfin, ça se resserre quand même... Il aurait, très bien, pu utiliser un faux nom partout. C'est ça le truc." précise Selenia.
- "Ouais..."
- "Oui, parce qu'il prenait des risques en rencontrant Astatur, s'il avait été découvert, ça aurait pu être préjudiciable pour lui." analyse Fànaviryan.
- "Après, ça ne nous dit pas qui est derrière tout ça..." indique Daëgon.
- "C'est sûr. Pour que les Frères de la Mort interviennent aussi vite, il faut quelqu'un d'assez puissant pour graisser la patte de Vaughn Ynn." précise Fànaviryan.
- "Il y a des chances pour que ça soit le petit-fils." indique Selenia.
- "Le petit-fils d'Hallas ? Qui serait le coupable ??" questionne Tirash.
- "Ouais, vu qu'il avait un peu Astatur dans le pif... En revanche, il était ami avec l'arrière-petit-fils"
- "Oui et c'est même Astatur qui nous l'a dit." précise Tirash.
- "Ouais, il avait les mêmes accointances chez Oget." ajoute Fànaviryan.
- "L'arrière-petit-fils et le petit-fils sont en désaccord... Astatur était inquiet que le petit-fils succède à Hallas. Il ne nous a, peut-être, pas tout dit. Il a, peut-être, fait des choses pour que ça aille dans un autre sens." suggère Selenia.

Katelinn arrive quelques minutes après cette discussion avec le repas du jour : une grande assiette comprenant du filet mignon finement coupée avec une petite sauce à base de cidre et des légumes légèrement croquants. Une petite sauce noire légèrement salée sucrée accompagne les légumes et offre une saveur très agréable aux papilles des compagnons qui dégustent avec délice ce plat. Selenia apprécie particulièrement le plat retrouvant au palais d'anciennes saveurs fortes agréables.

Après les repas, Nioul fait son apparition dans la grande salle mais repart aussitôt lorsque son camarade, aux cuisines, lui lance : "Hé !! ça bout Nioul !!!" Le Hobbit repart aussi sec puis revient quelques minutes plus tard accompagné de Kobber. Ils vont, tous les deux, faire le tour des tables vérifier que tous les clients sont satisfaits du repas.

Puis les discussions entre les compagnons reprennent. Tirash demande alors :
- "Il faudrait que l'on détermine, mes chers compagnons, ce que l'on fait cet après-midi.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Selenia, est-ce que tu crois qu'il faut que l'on aille retrouver l'herboriste à 16 heures ?"
- "Pas trop..." répond Selenia.
- "Je ne pense pas non plus." ajoute Tirash.
- "J'ai, à peu près, les réponses qu'il me faut."
- "Ouais !"
- "Par rapport à tes herbes, tu avais tout eu ?" demande Fànaviryan.
- "Ouais !"

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 08:45 / 08:55 - Retour à l'Auberge - Elga - Zenda - Session N°46 du 29/09/2021

Les personnes se précipitent vers les pièces sans se soucier de l'Elfe et de ses compagnons. Une agitation s'engage autour de l'endroit où les sous de cuivre ont été jetées. Les compagnons traversent le parc puis le Rath Anor et s'engage dans la rue qui amène à l'auberge de "La Boucle d'Oreille en Mithril" et entrent dans la chambre des deux femmes qui sont en train de discuter sur le grand lit et Tirash s'adresse aux deux :
- "Rebonjour, la matinée n'a pas été trop longue ?"
- "Non, nous avons eu le temps de discuter, c'est toujours agréable de se retrouver entre soi. Et vous ? Qu'avez-vous fait pendant tout ce temps ?" répond Zenda d'une voix charmante, douce et mélodieuse et un sourire tout aussi charmeur.
- "Nous avons visité un peu la ville, nous sommes passés chez Oget qui souhaite vous revoir bientôt." indique Selenia.
- "Et bientôt quand ?"
- "Ce matin en fait."
- "Ah ! Donc vous ne nous gardez pas encore prisonnières bien longtemps, j'imagine..." lance Zenda d'un air taquin.
- "Apparemment, c'est bon." répond Tirash.
- "Nous allons vous raccompagner là-bas." indique Selenia.
- "Quand vous dites que c'est bon, Monsieur Tirash, vous voulez dire que nous ne craignons plus rien dans les rues de Metraith ?" demande Zenda.
- "Il serait bien que l'on vous accompagne quand même." répond Selenia.
- "Oui, je pense aussi mais, c'est pour vous rassurer que je vous dis ça mais on n'a pas trouvé de preuves que vous soyez en danger, nous n'avons pas trouvé de preuve que vous n'y êtes pas. Bon, il faut savoir ne pas trop s'en faire." ajoute Tirash.
- "Ça pourrait être l'histoire de quelques jours." indique Selenia.
- "D'accord. J'imagine donc que l'on va pouvoir prendre un bain à la Maison d'Oget..."
- "Oui" répond Selenia.
- "Oui... J'en suis fort désolée..." répond Fànaviryan.
- "Hé bien, écoutez, c'est quand vous voulez..."
- "Hé bien, allons-y !" répond Selenia.
- "En tout cas, nous, on en a bien profité, on a bien mangé..."

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 05:00 / 06:05 - Réveil à l'Auberge - Elga - Nioul Sanglebouc - Sajantha - Zenda - Session N°45 du 15/09/2021

Fànaviryan est la première à se réveiller. Elle met sa tenue de cuir, prépare ses cheveux. Elle laisse sa dague sous le matelas. Après 15 minutes de préparation, Daëgon se réveille. Il se lève tout en laissant sa dague sous son oreiller. Il s'habille puis l'Elfe l'interpelle :
- "Daëgon ?"
- "On va au petit-déjeuner ?"
- "Ouais !"
- "Il faut aller en chercher pour les filles. On va dire que l'on emmène ça à nos collègues."
- "Ouais, ouais ! Je vais aller réveiller Selenia."

Les deux compagnons quittent la chambre, Fànaviryan se rend dans la salle de l'auberge pendant que Daëgon ressort et se rend aux écuries. Au même moment, Tirash se réveille et constate que les deux femmes sont endormies. Il se pose dans le lit et attend qu'elles se réveillent ou que ses compagnons viennent dans le rejoindre.

En arrivant dans la salle principale de l'auberge, Fànaviryan se retrouve devant une femme qui se tient non loin du comptoir, une serviette à la main et s'affaire à ranger les tables et chaises. En voyant l'Elfe, elle s'arrête et regarde Fànaviryan qui lance :
- "Bien le bonjour, jeune demoiselle !"
- "Madame" répond la servante avec un regard méfiant.
- "Dame Fànaviryan..."
- "Madame" répond la jeune femme en effectuant une révérence.
- "Et vous, j'imagine que vous êtes la fille de Monsieur Muelfrid ?"
- "Non ! Je ne suis pas la fille de Monsieur Muelfrid ! Sa fille s'appelle Tiasmara. Si vous avez l'occasion de la rencontrer, moi, je suis Sajantha. Je travaille ici, à l'auberge mais nous n'avons pas eu l'occasion de nous croiser hier soir."
- "Non, non, que de remue-ménage dans cette petite ville... à peine arrivés... Sanja ?"
- "Sajantha !" répond la femme en se rapprochant de l'Elfe tout en gardant son torchon à la main.
- "Sajantha, on aura, peut-être, l'occasion d'échanger plus tard..." - "En quoi puis-je vous servir ?"
- "J'aurais aimé une bonne quantité de petits-déjeuners pour quatre personnes très affamées et je venais pour porter les plateaux vus que je suis grande et costaud et bien réveillée contrairement à mes amis."
- "Vous ne souhaitez pas manger ici ??"
- "Oh non... On préfère notre intimité. On doit descendre en ville assez rapidement après donc on ne peut pas trop s'éterniser ce matin en salle mais on reviendra, sans doute, manger ce midi."
- "Mais... la salle est prête à vous recevoir ?? Regardez." dit Sajantha en montrant une salle vide et ajoute : "Vous avez tout l'espace qu'il vous faut. Nous n'avons pas d'autres clients pour l'instant."
- "Oh, il y a bien quelques habitués qui vont commencer à pointer le bout de leur nez par curiosité ??"
- "Sans doute un peu plus tard..."
- "Vu ce qui s'est passé hier, je doute que nous ayons beaucoup de clients ce matin..."
- "Bah... ça vous fera une matinée tranquille..."
- "Vous êtes sûre que vous ne voulez pas que je vous prépare une table avec..."
- "Non ! Non !! Non !!! Du tout ! Du tout !! Du tout !!! Je vais juste prendre un ou deux plateaux et faire les allers-retours. Ne vous inquiétez pas. Ne vous dérangez en rien."
- "Je vais vous apporter les plateaux à ce moment-là..."
- "Non ! Non !! Non !!! Je suis là pour repartir les mains pleines, hé, hé !!"
- "Ah mais dans ce cas, je vais devoir demander à Nioul de vous préparer tout ça."
- "Oui et donnez-moi une miche de pain, et puis le beurre et l'éventuelle confiture."
- "Alors, attendez... NIOUL !! NIOUL !!" crie Sajantha en direction de la cuisine.

Un Hobbit sort alors de la pièce en tenue de cuisinier et ne semble pas trop réveillé... et lance :
- "Oui, Sajantha ?" puis s'arrêt les yeux écarquillés en regardant l'Elfe puis a un petit mouvement de recul.
- "Bonjour Nioul ! J'imagine que vous êtes le chef en cuisine. Je me présente, Fànaviryan !" répond Fànaviryan.
- "Nous sommes deux ! Nioul Sanglebouc." répond le Hobbit en effectuant une révérence.
- "Hé bien, fort honoré de vous rencontrer, Nioul Sanglebouc. Dites-moi, avez-vous déjà mis l'eau à chauffer que je puisse emmener quelques chicorées ou verveine ?"
- "Non pas encore mais je peux vous préparer ça très rapidement." répond le cuisinier.
- "Qu'avez-vous besoin ?" demande Sajantha en se tournant vers Fànaviryan.
- "Alors, comme je vous le disais, une grosse miche de pain, certainement un peu de beurre, deux tranches de lard fumé, et de la confiture, qu'est-ce que vous auriez ajouté de facilement attrapable sur une étagère ??" demande Fànaviryan.
- "Quelques fruits, peut-être..." répond Nioul.
- "Oh oui !!! Cela sera parfait..."
- "Est-ce que vous désirez un peu de fromage ?"
- "Un peu de fromage serait de bon aloi ! Si vous avez un peu de beurre pour le glisser sur la miche, ça sera très agréable et très soyeux pour le gosier !"
- "Ah mais, mais, mais, parfaitement !! Je vous prépare ça." répond Nioul en retournant en cuisine en sautillant.
- "Vous souhaitez attendre ?" demande Sajantha le regard fixé sur l'Elfe.
- "Non je ne voulais pas vous déranger. Comme ça, ça me permet d'être utile. Si je puis me permettre, vous avez l'air affectée par ce qui s'est passé hier. Je n'ai pas trop suivi mais est-ce si grave que ça cette affaire ?"
- "Bah, il y a une femme a été tuée d'après ce que j'ai compris." répond Sajantha en posant son bras sur le comptoir.
- "Oui ! C'est un évènement qui est aussi rare que ça dans votre grande ville ?"
- "Hé bien, ça n'arrive pas souvent que des femmes dans la Maison d'Oget soient assassinées comme ça..."
- "Sinon ça serait un triste commerce..."
- "Hum... De temps en temps dans les maisons closes d'à côté, il peut arriver que ça tourne mal mais, là, en plus un marchand, ce n'est pas fréquent..."
- "Ah, c'est là, où je vous entends bien. Oui, effectivement, ça laisse un peu pantois !! On peut se demander vraiment pour qui on nous prend. Vous connaissez ce marchand ?"
- "Hé bien, oui ! Il avait l'habitude de venir ici, donc, ça va être la première fois que nous accueillons un criminel dans notre établissement..." - "Un suspect, Mademoiselle !! Attendez ! Attendez !"
- "Comment ça un suspect ?? Il a été arrêté et il y a de grandes chances qu'il soit pendu..."
- "Sans jugement ni procès ? Allons donc..."
- "Ça, ce sera au magistrat d'en décider."
- "Ah, vous avez un magistrat, c'est vrai."
- "Nous avons des lois, ici, peut-être que vous n'avez pas l'habitude de venir dans ces contrées où les Elfes ne viennent pas mais dans les cités humaines, nous avons des lois et chacun doit les respecter et quand quelqu'un tue une autre personne, en général, elle est pendue..."
- "Et votre magistrat, il se nomme comment dans cette ville ?"
- "Heu... Heu... le magistrat... le magistrat Harge ! le magistrat Harge. Oui, c'est ça."
- "Harge ?"
- "Harge, oui !"
- "Et il doit être difficile à approcher ce magistrat ?" demande l'Elfe.
- "Oui, comme le seigneur Hallas, il vit au palais du Thalion."
- "Ah oui, effectivement !!"
- "Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de le rencontrer si ce n'est lors de grandes exécutions de le voir, ce n'est pas quelqu'un que l'on voit très souvent."
- "D'accord... Et dites donc, l'eau met du temps à chauffer par ici..."
- "Attendez, je vais voir ce qu'il en est. Excusez-moi" dit Sajantha en baissant la tête lorsqu'elle passe à côté de Fànaviryan.

Deux minutes plus tard, Sajantha revient avec un plateau, accompagnée de Nioul lui aussi avec un plateau rempli de victuailles. Le Hobbit se place devant Fànaviryan et tend le plus haut qu'il peut le plateau. Fànaviryan prend le plateau et amène Sajantha avec elle jusqu'à sa chambre. Elle pose le plateau dans la chambre puis demande à Fànaviryan :
- "Avez-vous besoin d'autre chose ?"
- "Oui, Sajantha, j'aurais besoin de prendre un bain en fin d'après-midi. Est-ce que vous pourriez m'indiquer où se situe la salle de bain ?"
- "Oui, nous avons une pièce dédiée à cela. On pourra vous préparer ce qu'il faut. Hum... hum... Muelfrid, Muelfrid, si j'ai bien compris, vous avez passé un accord avec Monsieur Muelfrid."
- "Oui ! Disons que, dans un premier temps, il nous reçoit et que dans un deuxième temps, on sera tous gagnants mais ne vous inquiétez pas pour la santé de son commerce, peut-être est-ce là la question ? Je peux vous garantir qu'il aura de nombreux clients dans les temps à venir."
- "D'accord."
- "Par contre, cela ne vous gêne pas si l'on en parle plus longuement lors de mon bain cet après-midi."
- Sajantha est surprise par les propos de l'Elfe.
- "Vous ferez part à Monsieur Muelfrid que j'aurai besoin de vous."
- "Oui, oui, très bien. D'accord, je lui en parlerai. Très bien, je vous laisse. Bon appétit." répond Sajantha avec un ton réservé.

Pendant ce temps, en arrivant aux écuries, Daëgon a la sensation qu'il manque quelque chose dans les écuries. En regardant plus attentivement, il constate que l'un des chevaux d'Astatur n'est plus présent et Selenia dort dans le chariot. Il s'approche de la Dunéenne et lui dit :
- "Selenia, Selenia !"
- "Hum... hum... hum... Ah, c'est toi !" répond Selenia en se réveillant.
- "Ouais, tu n'as rien entendu cette nuit parce qu'à priori, il y a un des chevaux qui a disparu."
- "Oui Oërlis est passé récupérer son cheval."
- "Ah d'accord !!"
- "Son cheval et son épée. Il a trouvé un moyen pour sortir discrètement de la ville pour aller à Tharbad pour demander l'aide du Roi."
- "D'accord ! C'est très bien. J'avais peur que l'un des chevaux se soit fait voler."
- "Hé bien, non, même pas... Du coup, il faudrait que l'on passe voir, peut-être, les parents d'Elga voir si tout va bien pour eux et qu'ils ne s'inquiètent pas de ne pas la voir parce qu'elle est sortie de chez elle en pleine nuit quand même... "

Lorsque Sajantha quitte la chambre, elle croise Daëgon et Selenia qui entre dans l'auberge. Daëgon la salue :
- "Bonjour."
- "Bonjour." lance également Selenia.
- "Bonjour. Je suis Sajantha. Vous venez d'arriver ?" répond Sajantha.
- "Nous sommes arrivés hier." répond Selenia.
- "D'accord... Vous avez dormi dans la chambre du fonds, c'est bien ça ?"
- "Oui, tout à fait avec Fànaviryan..." répond Daëgon.
- "Parfait ! On a posé votre petit-déjeuner... La quatrième personne, je ne l'ai pas vue ? Est-ce qu'il y a besoin de quoi que ce soit ?"
- "Ah vous êtes une employée ? J'ai cru que vous étiez une cliente audacieuse dans vos questions !!" intervient Selenia.
- "Nous sommes deux employées au service de Monsieur Muelfrid. Je me nomme Sajantha et vous pourriez croiser également Katelinn."
- "D'accord..." répond Selenia.
- "Nous sommes toutes les deux au service de Muelfrid qui, je pense, ce matin, sera indisposé."

En arrivant à la chambre, ils voient Fànaviryan qui s'apprête à quitter la chambre en direction de celle de Tirash. Daëgon et Selenia suivent l'Elfe. Elle indique les deux plateaux et propose à Daëgon et Selenia de prendre chacun un. Ils passent par la porte extérieure puis Fànaviryan toque à la porte fenêtre de l'autre chambre. Tirash vient ouvrir. L'Elfe remarque derrière Tirash Zenda allongée sur le grand lit et Elga sur le petit lit puis l'Elfe en chuchotant annonce :
- "Coucou ! On arrivait avec le petit-déjeuner pour les filles."
- "Hé bien... Elles dorment encore là mais bon, on peut les réveiller." - "Elles pourront se rendormir après lorsque l'on repartira."
- "Zenda !! Elga !! C'est l'heure de se réveiller." annonce Tirash en se tournant vers les deux femmes.

Les deux femmes vont commencer à se réveiller. Puis Fànaviryan dit :
- "Daëgon, Selenia, posez les plateaux sur le lit."

Elga se lève et vient s'installer à côté de Zenda sur le grand lit et elles commencent à manger. Elles s’échangent de larges sourires, semblent contentes d'être ici. Puis Selenia s'adresse aux deux femmes et leur demande :
- "Vous travaillez à quelle heure aujourd'hui ?"
- "Nous n'avions pas vraiment de consignes pour aujourd'hui. Je pense que Djiska, le portier de la Maison d'Oget, allait passer nous voir." répond Zenda.
- "D'accord. Et, sinon, vous y allez vers quelle heure en général ?"
- "Disons que d'habitude, on dort sur place. Là, c'était un peu exceptionnel. En général, on retourne chez nous quand nous avons une pause de quelques jours. D'habitude, on dort sur place."
- "D'accord."
- "C'est, peut-être, le moment ou jamais d'avoir la petite pause de quelques jours ?" propose Tirash.
- "Vous pouvez considérer, peut-être, d'avoir quelques jours un peu fériés ou un diner ce soir avec Oget." propose Fànaviryan.
- "Elles seront, peut-être, plus en sécurité chez Oget que de se balader avec nous au travers de toute la ville." analyse Selenia.
- "Non, mais elles peuvent rester ici, on veut..." commence Fànaviryan.
- "Tout dépend si quelqu'un vous recherche..." indique Tirash.
- "Et puis on peut les escorter, éventuellement, ce soir, moi, je les protègerai même de les avoir comme convives au diner. Il le faut, qu'est-ce que vous en pensez ?"
- Elga va chuchoter à l'oreille de Zenda : "il faudrait que l'on prévienne rapidement Maître Oget..." mais sa voix au timbre grave a été entendu par les quatre compagnons.
- "Moi, je pense qu'il faut aller faire un petit tour en ville pour prendre un peu l'atmosphère, ça me semble important que les deux femmes restent dans la chambre en attendant. On peut éventuellement passer à la Maison d'Oget pour voir ce qu'il en pense. A mon avis, ça serait la meilleure chose à faire. J'ai pu constater que personne n'avait vu que vous étiez là, c'est peut-être aussi bien comme ça." propose Tirash.
- "Et chez les parents d'Elga." ajoute Selenia.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Pour ne pas qu'ils s'inquiètent."
- Elga hausse les épaules à cette remarque de la dunéenne et ajoute : "Oui, si vous voulez..." puis marmonne quelques mots supplémentaires incompréhensibles.
- "Il ne faudra au maximum une heure pour faire notre tour, en fait..." indique Tirash.
- "Oui, on voudrait que vous puissiez aller prévenir Maître Oget mais vous pensez réellement que quelqu'un nous en veut dans cette ville ??" demande Zenda.
- "Pour le moment, nous n'avons aucune certitude. C'est l'affaire d'une heure donc ne vous inquiétez et si on ne revient pas, ça devient un peu plus compliqué mais il n'y a pas de raison que ça arrive..." répond Tirash.
- "On prend la matinée, on a plein de choses à faire. Nous, on prévient juste Oget, on n'est pas obligé de dire ce qu'il a dit. Elle reste là tranquillement." propose Fànaviryan.
- "Après, elles peuvent aller s'abriter chez Oget, c'est aussi bien, non ?" questionne Daëgon.
- "Oui, oui, je suis d'accord." répond Tirash.
- "Qu'est-ce qu'on se complique... Elles sont là, elles sont là ! On les emmènera ce soir lorsque j'irai diner." propose Fànaviryan.
- "On voit ça avec Oget et avec elles. Mesdemoiselles, vous n'avez peut-être pas envie de passer toute la journée dans la chambre..." indique Tirash en tournant vers Elga et Zenda.
- "Elles ne vont pas rester vautrer dans une chambre toute la journée !!" dit Daëgon.
- "Surtout sans raison... On prend une heure pour aller tâter l'atmosphère, et puis on voit ce que c'était que cet attroupement de Frères de la Mort hier soir qui couraient et qui essayaient, peut-être, de venir vers nous." indique Tirash.
- "Je vous rappelle que l'on a un rendez-vous en fin de matinée, ça va arriver vite." rappelle Fànaviryan.
- "Effectivement, un rendez-vous en fin de matinée." confirme Tirash puis ajoute : "Je ne sais pas ce que vous en pensez-vous ? Allez faire un tour dans une taverne, écoutez les bruits du matin ce que l'on n'a pas fait hier soir, une taverne ou un endroit où il y a des gens."
- "Et puis on a des achats à faire aussi comme des herbes de soins, hein Selenia." ajoute Fànaviryan.
- "Ça peut être l'occasion d'aller trainer, faire parler les boutiquiers." ajoute Tirash.
- "Est-ce que nous aurions la possibilité de pouvoir prendre un bain ?" demande Zenda.
- "Hé bien... pour que vous puissiez prendre un bain, il faudra que l'on dise que vous êtes là et je pense que ça serait une erreur surtout si c'est l'affaire d'une heure." répond Tirash.
- "J'avais réservé pour la fin d'après-midi si cela ne vous dérange pas d'attendre..." indique Fànaviryan.
- "Oh ! Si ce n'est qu’une heure... On va se détendre un peu plus. On va essayer de se dormir un peu plus... Et vous ? Vous pensez faire quoi pendant ce temps ?" demande Zenda en baillant et s'étirant.

Fànaviryan fait alors le service auprès de ses trois compagnons et des deux femmes. Chacun mange tranquillement puis vers huit heures trente, les quatre compagnons vont laisser Elga et Zenda dans leur chambre. Tirash récupère, avant de partir, sa dague ainsi que Selenia et Daëgon. Ils se rendent alors à l'écurie. Tirash monte sur la poutre, accède à la cache mais se rend compte que les armes qu'il avait placé la veille au soir ont disparu. En chuchotant, il interpelle ses compagnons :
- "Hé, il n'y a plus rien ???"
- "Oui, Oërlis est passé ce matin récupérer une monture et son épée. Il doit se rendre à Tharbad pour chercher le soutien du Roi pour Astatur." répond Selenia.
- "D'accord. Il t'a donné des consignes de temps ?" annonce Tirash en descendant de la poutre.
- "Il m'a dit trois - quatre jours, allers-retours."
- "D'accord. Alors, qu'est-ce que l'on fait ?"
- "Là, on passe voir directement les parents d'Elga." propose Fànaviryan.
- "On peut faire ça. On passe voir les parents d'Elga, ensuite, on va chez Oget." confirme Tirash.
- "On reprend le chemin inverse. Et puis ça nous permet de repérer des maisons pour jeter notre dévolu plus tard." indique Fànaviryan.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 03:30 / 03:45 - Oërlis aux écuries - Oërlis - Session N°45 du 14/09/2021

Selenia est réveillée, au petit matin, par un son. Elle entend quelqu'un l'appeler en dunéen d'une voix assez basse :
- "Bonjour Selenia."
- "... bon... bonjour..." répond Selenia à peine réveillée en dunéen en comprenant qu'il s'agit d'Oërlis.

Il fait encore nuit mais, au loin, elle peut apercevoir quelques lueurs présageant l'arrivée prochaine du soleil. Elle remarque, par la suite, Oërlis, présent dans l'écurie. Elle se tourne vers lui et lui dit :
- "Ah Oërlis ! Tu as fait attention, personne ne t’a vu ??"
- "Non, non, normalement, c'est bon. Je viens chercher un cheval et..." Oërlis se baisse et reprend : "Ah ben, tu te souviens, j'avais caché quelques armes sous la paille..."
- "Oui, on les a un peu mieux cachées." indique Selenia en lui montrant la nouvelle cache.
- "J'ai trouvé un moyen de sortir de la ville sans, à priori, me faire repérer."
- "Nous, nous menons l'enquête par rapport à l'affaire d'Astatur et il y a de plus en plus d'indices qui nous indiquent que c'est un coup monté."
- "Ah ouf !!" réagit Oërlis avec un certain soulagement puis ajoute : "Je me doute bien. Je vais jusqu'à Tharbad. Normalement, le fils du Roi doit être là-bas. Il devrait pouvoir faire quelque chose par rapport à Maître Astatur."
- "Il semble avoir été piégé par la personne avec qui il avait rendez-vous."
- "Comment ça la personne avec qui il avait rendez-vous ??"
- "Vörterix..."
- "Mais ce n'était pas prévu qu'il ait rendez-vous dès ce soir avec Vörterix ??"
- "En tout cas, quelqu'un se disant s'appeler Vörterix lui a donné rendez-vous chez Oget."
- "Comme tu le dis, Selenia, ça sent le coup monté..."
- "Tu le connais Vörterix ?" demande Selenia.
- "Non..."
- "Son visage ?"
- "Non. C'était surtout Astatur qui avait des informations là-dessus. Je vais me dépêcher, essayer de faire au plus vite. Je vais sans doute en avoir pour trois ou quatre jours."
- "On ne sait pas s'il a rencontré le vrai Vörterix qui l'aurait piégé ou un imposteur..."
- "Ouais, ça... Vous en savez plus ?"
- "À priori, il a été appelé dans une chambre et sans doute, drogué pendant que l'on commettait l'odieux crime sur la personne d'Aghna."
- "D'accord. Je fais au plus vite."
- "Nous avons des témoignages de deux personnes qui étaient sur place, qui ont été en contact assez proche au moment des faits."
- "Ah !! Très, très bien. Faites au mieux, je pense que je vais tenter d'obtenir d'Argevil une lettre pour innocenter Astatur ce qui devrait un poids sur le seigneur local."
- "Je pensais peut-être que l'on pourrait faire tourner des rumeurs."
- "Voyez ce qui vous parait le mieux."
- "En espérant que ça ne mette pas en danger nos deux témoins..."
- "Là-dessus, j'ai juste fait en sorte de mettre en sécurité nos trois compagnons Hobbits."
- "Oui, qui sont toujours dans la ville ?"
- "Oui, ils sont sous la protection du Thain local. Ils devraient être en sécurité." indique Oërlis en allant vers l'un de ses chevaux.

Il prend l'harnachement nécessaire pour monter sur l'un d'eux tout en vérifiant constamment les alentours de l'écurie. Il monte ensuite au-dessus des chariots pour récupérer ses armes dans la planque de Tirash puis indique :
- "Bon, ben, j'espère faire au plus vite. Si c'est un coup monté, ils vont essayer de faire en sorte qu'Astatur soit éliminé rapidement."
- "Oui, sans doute. Nous allons aussi essayer d'intervenir auprès de l'arrière-petit-fils du seigneur."
- "D'accord."
- "Moi, je pense qu'il y a dans le complot, il doit y avoir des Frères de la Mort voire le petit-fils du seigneur donc, on va voir ce que l'on peut trouver comme informations complémentaires."
- "Soyez très prudents, je vais faire au plus vite. Il me faudra au moins quatre jours pour récupérer une lettre en espérant qu'il soit bien à Tharbad."
- "Après, nous, nous avons une couverture pour notre enquête."
- "D'accord !"
- "Nous n'intervenons pas à titre personnel."

Oërlis s'approche de Selenia, lui fait une accolade et lui dit :
- "Bon courage !"
- "Bonne route et ne te laisse pas prendre."
- Il fait un signe de tête et s'en va.

Selenia, sentant la fatigue toujours présente, se rallonge et se rendort rapidement.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 04:00 / 04:30 - Réveil de Tirash - Elga - Session N°45 du 13/09/2021

Au levée du soleil, alors que la chambre est encore dans la pénombre, Tirash est réveillé par un mouvement inhabituel. Il semble y avoir une présence dans son lit. Avant d'ouvrir ses yeux, la première sensation que Tirash perçoit, est celle d'une odeur exotique, une senteur rarement perçue ou alors très ancienne. Puis en ouvrant doucement les yeux et en se tournant, il constate une forme présente sur son lit mais celle-ci ne semble pas menaçante. Avec les premières lueurs du jour, Tirash distingue une courbe féminine allongée sur le bord du lit, sur le flanc, la tête posée sur son bras et observant l'Homme du sud... Il la regarde dans les yeux et sourit !

Elle sourit à son tour et il arrive à distinguer que la femme nue allongée auprès de lui est Elga. Elle commence alors à effleurer de ses doigts le torse de Tirash. Il sourit, de nouveau, et laisse Elga poursuivre ses caresses qui vont se prolonger. Elle va, après quelques minutes, se rapprocher et commencer à enlacer Tirash. Elga se livre complètement, prodiguant des sensations de plaisirs intenses. La femme semble bien connaître les sources érogènes, évitant les cicatrices, les traces de souffrance de Tirash. L'union des deux corps va durer pendant un temps qui va paraitre long pour l'Homme du Sud. Après quelques minutes de découverte du corps l'un de l'autre, Tirash constate que l'autre femme endormie dans le grand lit, s'est réveillée lorsque le plaisir devient plus intense. Zenda observe la scène sans gêne et sans feindre de ne pas voir. Elle semble s'amuser de ce qu'elle voit sans que son regard ne soit gênant. Son attitude inspire à Tirash un mélange d'approbation, de tendresse et de complicité. Elle finit, toutefois, par se rendormir.

Tirash avait trouvé Elga séduisante mais ne s'attendait pas à ça. Il savoure ce moment de douceur et de partage. Puis Elga va se blottir dans ses bras et dormir quelques heures de plus.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 23:45 / 00:20 - Retour à l'Auberge - Elga - Zenda - Session N°44 du 08/09/2021

Les deux femmes passent devant pour montrer le chemin. Ils continuent ainsi la rue vers l'ouest puis descendent vers le sud sur une rue assez calme avec plusieurs bâtiments en ruine occupées par des réfugiés. En arrivant à un carrefour, ils aperçoivent sur le Rath Anor une patrouille de Frères de la Mort. Tirash quitte le groupe pour observer plus attentivement les gardes afin de comprendre leurs intentions. Il vient se positionner à l'angle d'un mur et constate que les Frères de la Mort ont remarqué les compagnons et se dirigent dans leur direction. Tirash rebrousse chemin, se dirige vers ses compagnons et leur dit :
- "Vite, vite, ils viennent vers nous !!"

Les compagnons pressent le pas et vont prendre des petits chemins pour éviter la rue et arriver à semer rapidement les gardes. Ils arrivent en toute discrétion à entrer dans l'auberge par le hall d'entrée, évitant la salle principale. Tirash se rend aux latrines pendant que les autres compagnons se dirigent vers la première chambre des compagnons. En passant près de la porte menant à la pièce principale, les compagnons entendent du bruit que Fànaviryan arrive à identifier comme étant des voix féminines.

Elga et Zenda restent debout près de la porte-fenêtre, sur leurs gardes. Zenda a gardé en main sa dague. Elles observent les compagnons. Selenia et Daëgon allument les bougies pendant que Fànaviryan s'installe sur un lit et dit :
- "On va, peut-être, attendre Tirash... à moins qu'il ne se perde dans la taverne... attiré par des voix de sirènes."

Tirash après son passage aux latrines, il va venir dans le couloir qui donne à la salle principale pour écouter. La pièce est dans l'obscurité, Tirash se déplace prudemment et arrive à la porte de la salle de l'auberge et entend des voix féminines. Il entend, parfois, une voix qui ressemble à celle de Muelfrid mais Tirash a un doute et pour lever ce doute, l'homme du sud tourne doucement la poignée de la porte pour observer la pièce. Il aperçoit Muelfrid une bouteille à la main, titubant. Sa voix est celle d'un homme saoul. Une femme assez jeune, les cheveux longs et blonds, est à ses côtés et semble bien le connaître. Elle a, d'ailleurs, sa main sur son épaule. En face de lui, deux femmes échangent avec lui. L'une d'elle a le visage sévère et semble lui faire des remontrances. L'autre femme va rapidement se retourner et ranger les tables et les chaises de la salle tout en rouspétant régulièrement le tenancier de l'auberge. Tirash referme rapidement la porte et retourne jusqu'à la chambre où sont installés les deux femmes et ses trois compagnons. Puis Fànaviryan commence à dire :
- "Nous avons fait tout ce chemin pour que la petite puisse nous dire librement de la personne qui interpelé Astatur."
- "Mais je ne comprends pas de quoi vous me parlez." répond Elga.
- "Sachez qu'ici, vous êtes en sécurité, vous êtes avec nous !" annonce Fànaviryan.
- "Mais vous êtes qui ??" demande Elga.
- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Bienvenue ici !!" répond Fànaviryan.

Elga reste regarder l'Elfe avec une certaine méfiance. Voyant son attitude, Zenda se rapproche d'elle tout en rangeant sa dague puis pose sa main sur son épaule. Entre temps, Zenda a ôté sa pélerine révélant au travers de sa tunique sa belle poitrine et ses belles formes. Puis Daëgon prend la parole :
- "Nous cherchons à comprendre ce qui s'est passé ce soir. Astatur nous semble pas être quelqu'un de malhonnête et on aimerait bien éclaircir les évènements. On cherche juste des renseignements à savoir ce que vous avez vu ce soir, en fait."
- Elga se tourne vers Zenda et dit : "C'est Zenda qui a vu la chambre d'Aghna et a trouvé Astatur dedans."
- "Mais, à priori, c'est vous qui avez vu Astatur avant que ça se passe et pour le mener à une autre chambre." indique Selenia.
- "Oui, en effet." répond Elga.
- "À qui vous l'emmeniez ?"
- "Heu... un... homme, c'était la première fois que je le voyais, valet, en tout cas, il avait une tenue de serviteur."
- "Un dunéen ?" demande Selenia.
- "Oui, oui, c'est vrai ! C'est quelqu'un de votre famille ?" demande Elga.
- "Non pas du tout..."
- "Vous n'avez pas l'accent des habitants du Pays de Dun. C'est, peut-être, indiscret de savoir d'où vous venez ?" répond Elga avec ce timbre de voix toujours aussi grave.
- "Des Montagnes Blanches."
- "C'était un dunéen, avec son accent, je dirais des basses terres du Pays de Dun. Il m'a trouvé dans le couloir et il m'a indiqué qu'il recherchait un marchand s'appelant Astatur. Il souhaitait lui parler. Je savais où était Astatur. Je devais dans la soirée, passer voir ce charmant Astatur. Il m'a dit qu'il s'appelait Vörterix et qu'Astatur serait intéressé de le voir. Je suis donc allé voir Astatur qui avait déjà commencé ses ébats sexuels. Je suis entré dans la chambre, Astatur était avec Labred. Quand je lui ai évoqué le nom de Vörterix, étonnamment, il s'est arrêté, s'est rhabillé et a gagné la chambre où Vörterix était entré. Et après, je suis redescendue..."
- "Et donc ce n'est pas dans cette chambre-là qu'Astatur a été retrouvé avec une arme à la main." demande Tirash.
- "Non" répond Elga.
- "Ce n'était pas la chambre voisine non plus ?" demande Selenia.
- "Si."
- "Il y a un accès entre les deux ?" demande Tirash.
- "Non"
- "Vous êtes sûr ?"
- "Hum... Je sais que la chambre d'Aghna..." Elga s'arrête de parler estimant en avoir trop dit.
- "Nous avons vu la chambre et sa voisine." indique Selenia.
- "C'est-à-dire, vous avez vu quoi ?"
- "Au travers du miroir..." annonce Fànaviryan.
- "Ah ! Non, cette petite chambre secrète ne donne pas dans la chambre où se trouvait le dunéen."
- "Mais permet quand même d'y aller rapidement..." suggère Fànaviryan. - "Oui, c'est les deux chambres sont juste à côté... mais pourquoi vous me posez toutes ces questions ??"
- "Nous sommes convaincus qu'Astatur n'est pas coupable de ce crime. Et donc nous aimerions bien que la vérité soit rétablie." indique Tirash.
- "Est-ce que vous n'avez pas l'habitude de faire boire du somnifère à vos clients ?" demande Fànaviryan.
- Les deux femmes réagissent et Zenda répond : "Non ! C'est plutôt l'inverse... On veut qu'ils s'excitent !!!"
- "En fait, une coupe était au sol à côté du lit et il semblerait qu'Astatur l'ait absorbé..." annonce Fànaviryan.
- "Oui et la coupe était empoisonnée à côté d'Astatur..." ajoute Selenia.
- "Et vous en avez parlé aux Frères de la Mort ?" demande Elga.
- "Il faut que l'on y aille ensemble demain matin." propose Fànaviryan.
- "On attend d'avoir une vue d'ensemble de la situation." indique Tirash.
- Les deux femmes réagissent négativement à la proposition de l'Elfe. Et Zenda indique : "Nous préférerions ne pas venir avec vous voir les Frères de la Mort si c'était possible..."
- "Est-ce que vous pensez qu'ils pourraient être liés à cet assassinat ?" questionne Selenia.
- "Je ne sais pas..." répond Zenda.
- "Nous ce qui nous a mis la puce à l'oreille, c'est que les Frères de la Mort sont arrivés alors que personne n'a eu le temps de les prévenir." énonce Selenia.
- "Oui !! C'est vrai que maintenant que vous le dites, moi, j'étais au rez-de-chaussée quand ça s'est passé. On a entendu des cris" dit Elga en se tournant vers Zenda puis ajoute : "on a entendu tes cris et on a eu, à peine le temps de réagir que quelqu'un frappait à la porte et du coup, il y avait six hommes, six gardes qui étaient là."
- "Personne n'est sorti pour les alerter ?" demande Selenia.
- "Djiska devait aller alerter ou il est, peut-être sorti... je ne sais plus... je ne sais plus si Djiska est sorti... ou il se sont croisés mais, en tout cas, il y avait cinq gardes et un lieutenant des Frères de la Mort qui étaient là." - "Et vous le connaissez ce lieutenant ?"
- "Hum, il vient de temps en temps dans notre établissement et peut bénéficier de certaines prestations sans avoir à payer." répond Zenda.
- "L'avantage de l'uniforme sans doute..." ajoute Fànaviryan.
- "Vous connaissez son nom ?" demande Selenia.
- "Oui, le lieutenant Ynn, Vaughn Ynn. Ils sont montés tout de suite au troisième étage et ont embarqué Astatur."
- "Il est donc possible que tout ça ait été prémédité..." analyse Tirash.
- "En tout cas, quelqu'un était au courant avant que Zenda ne donne l'alerte." indique Selenia.
- "Ça serait bien que l'on retrouve Vörterix..." propose Tirash.
- "Dans la façon dont Astatur s'est fait ramener par les gardes, est-ce qu'il s'est débattu ? Il était inanimé ?" demande Fànaviryan.
- "Je trouvais qu'il était abattu... Non, il ne s'est pas débattu. Moi, je l'ai vu, j'étais en bas. Les gardes nous ont repoussé, nous n'avons pas pu s'approcher." annonce Elga.
- "Abattu ou apathique ?" questionne Selenia.
- "Ou endormi ?" ajoute Fànaviryan.
- "Je... peut-être, en effet, peut-être... Je pensais qu'il abattu parce qu'il avait fait mais maintenant que vous le dites, ça pourrait, en effet, être ça..."
- "Oui, il était bien drogué !!" annonce Fànaviryan.
- "Je pourrais difficilement vous le confirmer..."
- "Comme vous êtes, sans doute, la seule témoin de la rencontre entre Astatur et Vörterix, il se peut que vous soyez en danger...
- Elga montre de la panique dans le regard. Zenda la blottit contre elle et lui dit : "Je vais t'aider, je vais t'aider. J'irais lui parler."
- "Vous voulez parler à qui ?" demande Tirash.
- Zenda regarde Tirash dans les yeux avec ses yeux très clairs et profonds mais ne répond pas.
- "S'il vous plait, nous sommes là pour vous aider, vous voyez, on s'est bien comportés avec vous. On a juste envie de comprendre. On ne fera rien qui pourra vous attirer des ennuis." ajoute Tirash.
- "Je sais bien Monsieur mais ça n'a rien avoir avec cette histoire mais il y a des choses dans ma vie personnelle dont je ne peux vous parler." répond avec affirmation Zenda.
- "Est-ce que vous voulez rester dormir là cette nuit ?" propose Selenia.
- Les deux femmes font un signe affirmatif de la tête.
- "Bien !! Je vous laisse mon lit." répond Tirash.
- "Je vais aller dormir dans l'écurie comme ça si jamais Oërlis passe..." annonce Selenia.
- "Dans ce cas, je prends le lit de Selenia." annonce également Tirash.
- "Je vais aller également à l'écurie pour récupérer ma dague." annonce Daëgon.
- "Tu me ramènes la mienne." réagit Tirash.
- "Oui, pas de soucis..."
- "Vous pouvez également me ramener ma dague et son fourreau." demande Fànaviryan.

Zenda et Elga vont dormir dans l'autre chambre dans le grand lit et Tirash dans le petit lit. Daëgon et Fànaviryan dorment dans l'autre chambre.

Daëgon et Selenia vont dans l'écurie. Daëgon récupère dans la trappe secrète sous le chariot, trois dagues qu'il ramène dans les chambres.

Selenia installe de la paille et va dormir dans le chariot de la Compagnie.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 21:35 / 22:10 - Préparatifs de sortie en ville - Session N°43 du 01/09/2021

Une fois seuls, Daëgon demande :
- "On va enquêter au bordel ou bien ?? Il faut que l'on arrive à innocenter Golasgil... enfin Astatur !!"
- "Ah, oui, un petit tour au bordel me semble une bonne idée !" répond Fànaviryan.
- "Il faudrait que l'on trouve un témoignage ou quelque chose." souligne Daëgon.
- "Il faudra qu'à un moment, on retrouve aussi le riche arrière-petit-fils du régent de la ville, Hallas, qui connaissait Astatur et puis, demain matin, il faut que l'on aille récupérer les armes au guet et que l'on trouve le mendiant, le gamin qui sait où est Oërlis." propose Tirash.
- "Et il est à l'entrée de la ville, je l'ai renvoyé là-bas, Hrefn." indique Fànaviryan.
- "Oërlis a pu me dire qu'il allait dans un endroit sûr." confie Selenia.
- "Il y a des chances pour qu'il prenne contact avec Hrefn. On saura plus ça demain ou tout à l'heure si on passe à la porte. Déjà, descendons dans la ville parce que l'on ne sait pas du tout où est cet établissement, la maison d'Oget. Pour aller en ville, je serais d'avis de me changer un peu..." suggère Fànaviryan.
- "Tu as raison, il est intéressant que l'on passe nos plus belles tenues ! Est-ce que l'on passe par le chariot pour récupérer les armes ou pas ?" confirme Tirash.
- "Ça, c'est chaud, ça non ?" réagit Daëgon.
- "En sachant que l'on a rendez-vous demain, ce n'est, peut-être pas, le moment de faire les cons..." analyse Tirash.
- "Ouais" confirme Daëgon.
- "Exactement ! Ce n'est pas le moment d'en rajouter." confirme Fànaviryan.
- "Je pense aussi." conclut Tirash.

Tirash se déshabille et enfile son autre tenue de voyage puis lance :
- "Est-ce que l'on va au bordel prendre des infos ? C'est la bonne heure..."
- "Oui, je suis d'accord pour aller au bordel !" annonce Fànaviryan.
- "Vous vous rappelez que dans le chariot, on a, après, je ne sais pas si c'est une bonne idée mais l'on a deux culottes de velours, deux paires de souliers et trois chemises en lin ainsi que deux robes estivales et un manteau de laine et cinq mouchoirs brodés. Et du coup, pour s'habiller mieux, ça serait un peu mieux !" propose Tirash.

Les quatre compagnons sortent de la chambre par le couloir des chambres, sortent de l'auberge et se dirigent vers les écuries. Non loin de l'auberge, ils remarquent trois gardes, des Frères de la Mort qui patrouillent dans le secteur. Ils regardent attentivement mais relativement discrètement à l'intérieur de l'écurie puis longent l'auberge.

Dans les écuries, ils trouvent leur chariot avec, à proximité, les deux montures, Zëbúth et Barägouin ainsi que la mule. Non loin, le chariot d'Astatur est présent et les compagnons remarquent que la porte d'entrée à l'intérieur a été défoncée. Alors Tirash indique :
- "Ah mais il y a peut-être des fringues dans la loge d'Astatur. Il ne nous en voudra pas si on lui emprunte des affaires pour l'aider."
- "Ouais, enfin, ses affaires ont l'air d'avoir été confisquées... On peut toujours regarder." affirme Daëgon.

Tirash et Daëgon vont pénétrer dans le chariot et constater un saccage du mobilier et les vêtements ainsi que les affaires personnelles du marchand ont été pris. Daëgon trouve juste une botte du pied droit mais pas l'autre. Une bonne partie de l'intérieur serait à refaire avec le saccage opéré. Au même moment, Selenia, en ayant vu les gardes passer, se souvient de la cachette d'Oërlis sous leur chariot. Elle vient vérifier aux abords de l'écurie et remarque les trois gardes qui s'éloignent rejoignant la rue principale. Elle retourne au chariot de la compagnie et sort de la paille l'épée d'Oërlis ainsi que son arc et son carquois avec 20 flèches et elle ajoute :
- "Oërlis a laissé ça. Peut-être qu'il faudrait les lui laisser au cas où il repasse à l'improviste et qu'il en ait besoin."
- "Ce qu'il faudrait surtout, c'est qu'il y ait personne à tomber dessus." conseille Tirash.
- "Ouais" confirme Daëgon et Fànaviryan.
- "Il vaut mieux qu'on les ait sous la main, de mettre ça sous un de nos lits. On peut aussi laisser ça là." propose Fànaviryan.

Tirash lève la tête et voit un peu plus haut une poutre qui semble avoir un renfoncement qui pourrait offrir un espace pour ranger les armes sans qu'elles soient visibles par les usagers des écuries ou des gardes en fouille. Tirash commence à monter sur la poutre verticale pour accéder à l'espace. Fànaviryan le soutient, lui fait la courte échelle et va lui passer l'épée puis l'arc et le carquois que l'homme du sud va placer dans cet espace caché de la vue de tous.

Tirash va ensuite récupérer dans un sac tous les habits recueillis et les quatre compagnons vont regagner leur chambre pour se changer. Tirash et Daëgon se changent et vont porter une culotte de velours, une chemise de lin, un mouchoir et des souliers. Les deux hommes ont une allure ainsi de petit bourgeois, un citadin bien habillé. Puis Tirash tend à Selenia une robe :
- "Tiens, je pense qu'elle devrait t'aller."
- "Hum, j'avais peur qu'elle soit trop grande mais non, ça a l'air d'être bon..."
En effet, l'une des deux robes estivales lui va quasiment parfaitement, il n'est pas nécessaire de réaliser un ajustement.

Fànaviryan regarde l'autre robe estivale mais elle semble trop petite. L'Elfe risque d'être à l'étroit avec des manches trop courtes et des ajustements pas adaptés. Et Tirash indique :
- "Si on s'habille bien, nous pourrions avoir accès à des sphères intéressantes. Il pourrait être aussi intéressant d'aller trainer dans une taverne autour du bordel. Il y aura, sans doute, des ragots à choper..."

L'Elfe va garder ses bottes de cuir, mettre sa robe blanche de soirée et l’aumônière par-dessus. Avant de partir, Tirash met la cape elfique autour de sa taille sous sa chemise puis retourne dans la salle principale de l'auberge et en voyant Muelfrid, il lui demande :
- "Est-ce que vous pouvez nous indiquer où se trouve la Maison d'Oget ?"
- "Oh mais bien sûr. Si vous reprenez la rue principale, sur la place des auberges, à l'angle de la rue, vous verrez une auberge miteuse, "la Vache Enragée", vous avez une rue qui monte vers la colline et en face de vous, vous verrez un grand bâtiment, il s'agit de la Maison d'Oget."

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 20:20 / 21:30 - Contrat avec l'aubergiste - Session N°42 du 23/08/2021

Un silence règne alors dans l'auberge. Les quatre compagnons ont un temps de silence avant que Tirash dise :
- "Hé bé !! Ce n'était pas prévu tout ça..."
- "Quel stress !!" répond Fànaviryan.

Pendant la demi-heure qui suit, les clients ont tendance à quitter l'établissement, certains mécontents en particulier les personnes du petit salon. Certains ont un regard noir à l'attention de l'aubergiste qui semble dépité et dépassé par les évènements. Il vient vers la table des compagnons avec, à la main, un grand pichet de bière et Fànaviryan lui lance :
- "Pour le dérangement, j'imagine..."
- "Oui, bah... même pour le repas de ce soir, c'est offert par la maison..."
- "Vous le connaissiez ce Astatur ?" demande Tirash.
- "Oui, oui, il a l'habitude de venir ici." dit Muelfrid en baissant la voix et en regardant autour de lui.
- "Et il avait l'air d'être un criminel comme ça ??"
- "Bah, je suis assez surpris."
- "Il arrive beaucoup d'affaires comme ça, ces temps-ci dans la ville ?" demande Selenia.
- "Oui, il y a de temps en temps avec tous les réfugiés qui sont présents, ça créé de la tension et donc souvent se sont le petit peuple qui en pâti. Mais des affaires qui concernent un marchand, ce n'est pas fréquent. En tout cas, c'est la première fois qu'il arrive ce genre de chose dans mon établissement." répond Muelfrid en prenant un tabouret, s'installant au bout de la table puis prenant un verre sale sur une autre table, se verse de la bière dedans et commence à boire aussi, le vidant d'une seule gorgée. L'aubergiste semble accusé le coup. Puis Daëgon lui demande :
- "Mais, il va vous arriver quoi ?"
- "Je ne sais pas... d'avoir hébergé un meurtrier, forcément les gens risquent d'éviter mon établissement dans un premier temps."
- "Vous ne le connaissiez pas ce gars-là..." lui dit Tirash sur un ton rassurant.
- "Ce n'était qu'un client..." répond Fànaviryan.
- "Vous ne pouviez pas savoir que c'était un meurtrier surtout !!" répond Daëgon.
- "J'espère mais vous savez, ici." répond Muelfrid.
- "Le garde en quittant vous a menacé mais il vous menace de quoi exactement ??" demande Daëgon.
- "Ben je ne sais pas trop... Je n'ai pas compris ce qu'il a fait si ce n'est que c'est un meurtrier... Je... je ne sais pas ce qui s'est passé..." confie Muelfrid.
- "Ben nous non plus, pour l'instant..." répond Daëgon.
- "Vous savez, nous sommes, un peu, gardes du corps. Si vous vous estimez en danger, vous pouvez compter sur nous, on est une bonne équipe." annonce Fànaviryan. - "Ah bon ? Ah ! Ben..."
- "Je ne sais pas si face aux Frères de la Mort, on va pouvoir faire grand-chose..." analyse Selenia.
- "Je ne suis pas sûr non plus." confirme Tirash.
- "Écoutez, parce que là, vous pensez rester combien de temps ?" demande l'aubergiste.
- "A présent, on est parti sur une petite semaine, on peut estimer actuellement à quatre jours." estime Fànaviryan.
- "Hé bien, écoutez... Ce que je vous propose, c'est que j'aurais, peut-être, besoin de vos services. Je vous propose le logis et le repas offert pendant deux jours." propose le marchand.
- "Ça me semble bien comme accord ! Et puis, nous verrons bien dans deux jours ce que l'on fait..." indique Tirash.
- "C'est d'accord." répond Daëgon.

Muelfrid tend la main à chacun pour conclure l'accord.

Une heure plus tard, l'établissement s'est bien vidé. Un seul client est resté, s'est posé au comptoir et va discuter un long moment avec Muelfrid.

Les quatre compagnons prennent leur repas et discutent pendant ce temps. Daëgon demande :
- "Il faudrait que l'on aille enquêter, non ?"
- "Il faudrait que l'on retrouve Oërlis surtout, vous savez où il est ? C'est toi qui l’as prévenu Selenia ?" demande Tirash.
- "Oui." répond Selenia.
- "Et tu sais où il est parti ?"
- "Il a dit qu'il savait là où il serait en sécurité."
- "D'accord. C'est bien que l'on reste là parce qu'il sait qu'il peut nous trouver ici déjà."
- "Oui et peut-être que Hrefn..." commence Selenia.
- "On le retrouvera demain à mon avis. Il ne va pas y aller de nuit." analyse Daëgon.
- "Peut-être qu'il pourra nous remettre en contact aussi." indique Selenia.
- "Par contre leur système de délation est tellement performant qu'il serait intéressant de connaitre la source parce qu'il est, peut-être, tombé dans un piège." analyse Fànaviryan.
- "Oui, en effet, ça y ressemble. Les gars étaient à fonds sur le chariot à tout saccagé !!" indique Daëgon.
- "Quand il nous parlait des plaisirs rares qu'il pouvait trouver au bordel, je ne pense pas qu'il faisait référence à ça quand même..." suggère Tirash.
- "Ben non, quand même pas... Justement ils étaient un peu trop connus alors, il y a quelqu'un qui a cherché à lui nuire. Il n'a pas pu péter les plombs comme ça..." réagit Fànaviryan.
- "Il a peut-être eu une affaire en ville qu'on ne sait pas parce qu'il ne nous a pas tout dit et ça s'est mal passé à ce niveau-là quoi !" analyse Daëgon.
- "Moi, je pense qu'il nous aurait attendu avant de faire quelque chose." pense Tirash.
- "Visiblement, il a été pris de court. Il a été amené chez les Frères de la Mort." dit l'Elfe.
- "Avant, il aurait pu nous attendre à l'auberge mais non, il est parti faire un truc. Donc c'est quoi ce truc ?" se questionne Daëgon.
- "Il était parti au bordel, en tout cas, c'est ce qu'il avait prévu." annonce Tirash.
- "Est-ce qu'il a été blessé à votre avis dans son arrestation ? Il était couvert de sangs mais..." questionne Fànaviryan.
- "A ce qu'ils disaient, ça ne semblait pas être le sien ou alors marginalement... J'irai bien poser deux / trois questions à l'aubergiste là en disant que vu qu'il y a une prime à se faire, on va enquêter et que j'aurais quelques questions à lui poser en plus ?" suggère Tirash.
- "Ouais, ça nous tient dans le rôle !" estime Fànaviryan.
- "Il faudrait savoir où est allé Astatur ?" questionne Daëgon.
- "Ouais, ben ça, je peux demander à l'aubergiste sur ses habitudes. Il faudrait que l'on puisse trainer dans la rue autour de l'auberge, histoire de voir si on voit Oërlis." propose Tirash.
- "Oui, je vais aller faire un tour dehors voir si ça s'est calmé." annonce Daëgon en se levant.
- "Moi, je vais voir l'aubergiste." annonce Tirash en se levant également.

Il est environ 21 heures quand Daëgon sort de l'auberge. Dehors, le Dúnedain constate que les rues de Metraith restent animées. Au bout de quelques minutes, il constate que plusieurs personnes viennent observer l'auberge. Ils semblent avoir entendu qu'un évènement s'est passé à la "Boucle d'Oreille en Mithril" mais sans, à priori, en connaître les raisons. La venue des Frères de la Mort dans l'auberge a été vite répandue parmi les habitants. Daëgon continue de se promener pendant une demi-heure et constate que, régulièrement, des patrouilles des Frères de la Mort passent non loin de l'établissement. La fréquence de leurs passages dans le quartier semble inhabituelle.

Tirash va voir l'aubergiste et lui demande :
- "Vous auriez deux minutes pour répondre à deux trois questions."
- "Oui, oui, bien sûr." répond Muelfrid. Puis s'adressant au client restant : "Tu m'excuses." Il propose à Tirash de s'éloigner et propose : "Vous prenez quelque chose ?"
- "Heu... Pffff, non merci ! Je voulais juste vous demander. Bon, on a bien compris que cette histoire d'Astatur, il y avait peut-être moyen de gagner un peu d'argent que ce soit en l'aidant parce que vous avez l'air de penser que c'est louche cette histoire."
- "Bah, moi, surtout je pense que je vais perdre de l'argent..."
- "Bah oui et peut-être que s'il était prouvé qu'il était innocent, vous n’en perdriez pas ou alors quand tout cela sera derrière vous, ça sera bien plus simple. Alors je voulais juste savoir si vous aviez des informations sur ses habitudes, sur ce qu'il fait. Il venait là souvent ?"
- "Oui, plusieurs fois dans l'année. Il n'est pas du coin, il est marchand de vin. Il m'en ramène de temps en temps. Il est établi sur Fornost et a des contacts aussi sur Tharbad et donc voyage entre Fornost, Metraith et Tharbad. Ici, il avait l'habitude de venir. Je sais qu'il est très proche du tenancier d'un lieu assez connu sur Metraith, la Maison d'Oget." dit Muelfrid avec un petit sourire et avec les joues qui rougissent.
- "Ce genre de maisons, il a déjà eu des rendez-vous chez vous ? Discuter avec des gens ?"
- "Oui. Oui, oui, ça lui est arrivé. Là comme ça, vous dire avec qui, je n’ai jamais trop prêté attention. Il était assez proche des marchands. Un négociant en vin passe par ici avec qui il était souvent en affaire." - "Vous connaissez son nom ?"
- "Son nom ne me revient plus... Ça va me revenir..."
- "En tout cas, s'il y a des choses qui vous reviennent, vous n'hésitez pas."
- "Ouais. Vous pensez que vous pourriez blanchir mon auberge de tout ça ?"
- "S'il est innocent, nous, on ne va rien faire. S'il est innocent, c'est réglé pour vous."
- "Ah oui, s'il est innocent..."
- "Bah oui et s'il est coupable, il est coupable, c'est comme ça..."
- "Ben oui, et s'il est coupable..."
- "Ce n'est pas de votre faute..."
- "On dire que vous nous avez aidé !"
- "C'est l'image de mon auberge ! Vous savez dans cet établissement, je reçois quelques grandes personnalités voire même l'arrière-petit-fils du Seigneur ! Ça lui est même arrivé de discuter, de temps en temps, avec Astatur."
- "D'accord... Il vient souvent ici ?"
- "De temps en temps. Ces derniers temps, moins... J'ai entendu dire qu'il fréquentait lui-aussi la Maison d'Oget. Il se serait entiché d'une jeune demoiselle là-bas, si vous voyez ce que je veux dire."
- "L'arrière-petit-fils d'Hallas ?"
- "Oui, oui ! Donc forcément, il fréquente moins mon établissement..." - "D'accord, bon en tout cas, si vous avez des choses qui vous reviennent, on compte sur vous."
- "Oui, oui, bien sûr !"
- "Merci !"
- "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, je peux, peut-être, vous montrer vos chambres ?"
- "Ah bah oui, ça serait une bonne idée !" conclut Tirash.
- "Je peux vous proposer deux chambres directement au rez-de-chaussée. Vous aurez les clefs et pouvoir y accéder directement."

Muelfrid amène les compagnons dans un couloir qui accède à des chambres et présente les deux chambres situées à l'angle de son établissement et qui accèdent directement vers l'extérieur.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 20:00 / 20:15 - Frères de la Mort à l'auberge - Elda Chaumine - Hrefn - Muelfrid - Oërlis - Tilio Chaumine - Violette Chaumine - Session N°42 du 23/08/2021

Une heure va ainsi s'écouler avec des allées et venues dans l'auberge, pour la plupart, des hommes assez riches. Certains vont s'installer dans un salon privé, situé à proximité de la grande salle qui se fait appeler le petit salon, d'autres s'installent à proximité des compagnons qui vont pouvoir profiter de certaines discussions et entendre ainsi plusieurs choses en particulier que :
- Les troupes, l'armée du seigneur Hallas se sont encore renforcées ces derniers temps. Il commence à y avoir beaucoup de soldats en ville… Ces hommes semblent amener des bagarres, des histoires en ville.
- Les marchands évoquent que les récoltes ne semblent pas bonnes, des hivers toujours plus froids et des printemps humides.
- Les miliciens et les Frères de la Mort sont très pris par les réfugies qui affluent du sud et de plus en plus nombreux en ville.
- Deux personnes d'allure aristocratique évoquent des tensions entre le seigneur Hallas et le Canotar de Tharbad, Imlach.
- Deux hommes au comptoir ont évoqué la disparition de chiens en ville. Il semblerait que ce sont les Hobbits qui les mangent à l'entrée de la ville.

Un évènement va venir perturber la quiétude des lieux. Vers vingt heures trente, un jeune homme va surgir dans l'auberge en claquant les portes d'une manière assez brutale ce qui fait aussitôt réagir Muelfrid, l'aubergiste qui était dans la cuisine et qui arrive aussitôt dans la pièce principale. Ses vêtements sont sales, déchirés, l'apparence d'un mendiant. Il est aussitôt à scruter la pièce à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Après avoir observé attentivement la salle à deux reprises, il reste observer avec insistance les quatre compagnons. L'aubergiste arrive à sa hauteur et lui dit d'un ton sec :
- "Hé !! Qu'est-ce que tu fais là ?? Tu n'as rien à faire dans mon établissement !! Va-t’en !!! Va-t’en !!!"

Le jeune homme d'un geste rapide s'approche de Fànaviryan et lui dit :
- "J'ai quelque chose à vous dire !!"

L'Elfe se lève et amène le jeune homme à l'extérieur pendant que l'aubergiste lui dit, de nouveau :
- "Tu n'as rien à faire ici, va-t’en !! Va-t’en !!!"

Selenia se lève, à son tour, et rejoint Fànaviryan et le jeune homme qui, aussitôt dehors, prend la main de l'Elfe et lui dit :
- "Vous, vous connaissez Astatur ??"
- "Oui, oui, il nous a parlé de toi !" répond l'Elfe.
- "Oui, je suis Hrefn mais il a des ennuis. Il s'est fait arrêter. Il avait du sang sur les mains. Les Frères de la Mort sont venus le chercher dans la maison d'Oget. Il a pu me parler rapidement, il aurait tué quelqu'un. Les soldats viennent ici pour confisquer les affaires d'Astatur. Vous pouvez l'aider m'a-t-il dit !" annonce Hrefn en regardant autour de lui.
- "Heu oui ! Mais tu avais des informations à lui donner que l'on va devoir transmettre."
Selenia fonce alors à l'écurie pendant que Fànaviryan lui dit :
- "Tu t'occupes des petites personnes !!" puis en s'adressant à Hrefn : "On va s'occuper d'Oërlis."
- "D'accord."
- "Et toi, tu retournes à l'entrée de la ville, au moins, on saura où tu te trouves !"
- "Ok, d'accord ! Je serai au point habituel, d'accord !" répond Hrefn en repartant dans la rue.

Puis Fànaviryan rentre, de nouveau, dans l'auberge et rejoint Daëgon et Tirash :
- "Hé les gars ! Selenia est partie prévenir Oërlis, Astatur qui a été retrouvé en sang, dans une rue, accusé de meurtre par les Frères de la Mort. Nous, il faut que l'on prenne notre chambre et puis qu'on puisse aller vérifier s'il n'est pas blessé ou quelque chose."
- "Bah, s'il est en prison, on ne va pas pouvoir le voir."
- "Le mieux, c'est, peut-être, que l'on reste là, un qui va dehors s'occuper des chevaux et puis qui laisse trainer ses oreilles et d'autres qui restent ici trainer les oreilles aussi. On voit ce que l'on peut apprendre comme ça..." propose Tirash.
- "Après, on ira sur le lieu du crime si on trouve où c'est." propose Daëgon.
- "Daëgon, tu vas aider Selenia à l'écurie ?" propose Fànaviryan.

Daëgon sort alors de l'auberge et entend plusieurs bruits de pas qui se rapprochent de l'auberge puis il entend :
- "Halte !"

Cinq gardes, Frères de la Mort sont présents dans la rue et lance :
- "Qui est là ??"
- "Je suis Daëgon, je viens d'arriver en ville."
- "Ok. Est-ce que vous connaissez un marchand du nom d'Astatur ?"
- "Non, je n'en ai pas entendu parler..."
- "Bon, allez-y, circulez !!"

Les cinq gardes rentrent alors précipitamment dans l'auberge. L'un des gardes vient vers Muelfrid et lui demande :
- "Vous hébergez le marchand Astatur ici ?"
- L'aubergiste a un mouvement de recul, surpris par la question du garde et répond : "Oui, oui..."
- "Astatur est un meurtrier, il est arrêté et sera jugé pour le meurtre qu'il a commis. Nous allons confisquer tous ses biens. Indiquez-moi sa chambre !"
- "C'est la chambre violette au premier étage. Voici les clefs..."
- Deux gardes vont alors se précipiter vers la chambre.
- Puis l'autre garde demande : "Et son chariot, il est où ?"
- "Bah, aux écuries..."

Le garde ressort alors dans la rue et Tirash, à travers la fenêtre observe l'homme qui est rejoint par cinq autres Frères de la Mort qui, après un rapide échange, se rendent aux écuries.

Pendant ce temps, Selenia arrive aux écuries. Elle aperçoit leur propre chariot ainsi que celui d'Astatur qui est éclairé à l'intérieur. Avant toute chose, elle vérifie la présence de personnes dans la pièce, mais l'écurie est vide. Selenia va alors frapper au chariot. Une voix répond :
- "Oui ?"

Selenia entre dans le chariot. Oërlis se lève à l'instant en mettant sa main derrière son dos puis la retire quasiment aussitôt lorsqu'il voit la Dunéenne puis lui demande :
- "Selenia ?"
- "Hrefn vient de nous prévenir qu'Astatur vient de se faire arrêter et les gardes viennent ici pour confisquer ses affaires."
- "Ok..." répond Oërlis en réfléchissant puis demande : "Vous savez ce qui s'est passé ?"
- "Il s'est retrouvé sur la rue avec du sang sur les mains et il est soupçonné de meurtre."
- "Ok. Je connais un endroit en ville. Je vais aller me planquer avec les trois Hobbits." répond Oërlis.

L'homme se lève rapidement, d'un geste demande aux trois Hobbits de sortir du chariot puis indique :
- "Ne restez pas là Selenia !"
- "Si vous avez des choses que vous devez planquer mais que vous ne pouvez pas transporter, vous pouvez les mettre dans notre chariot."

Oërlis réfléchit quelques instants, met sa main au-dessus d'un meuble ce qui déclenche l'ouverture d'une trappe. Il sort alors un arc, une épée et un carquois. Il vient déposer ces trois objets à proximité du chariot de la compagnie de l'Aurore Écarlate puis met de la paille dessus en montrant bien l'endroit à Selenia. Puis il quitte l'écurie avec les trois Hobbits en les pressant d’un ton autoritaire :
- "Venez avec moi !!"

Selenia est allée surveiller l'entrée de l'écurie puis, lorsqu'Oërlis s'en va, elle retourne vers l'auberge. Elle croise quasiment aussitôt Daëgon qui annonce :
- "Les gardes vont arriver ici ! C'est bon, tout va bien ?"
- "Oërlis est en train de sortir avec les Hobbits."
- "Si tout est géré, c'est parfait ! Je vais rester à côté de notre chariot, au cas où."
- "Si nous sommes à l'intérieur, on ne sera pas soupçonné, non ?"
- "Je vérifie mon chariot, j'ai le droit quand même... Je vais m'occuper des chevaux."

Selenia reste ensuite dans la rue à flâner aux abords de l'auberge. Elle observe les plantes qui poussent au sol ou sur les murs.

À l'intérieur de l'auberge, deux gardes vont finir par s'approcher de Fànaviryan et Tirash, l'Elfe lui dit :
- "Hé bien, dis-moi, Tirash, cette bière artisanale attire bien plus de monde, de palais assoiffés comme le nôtre."
- "Ouais ! Mais ça fait du bien après toutes ces heures passées sur les routes..."
- "Excusez-moi de vous déranger ! Est-ce que vous connaissez un marchand qui se fait Astatur ?"
- "Non..." répondent Fànaviryan et Tirash.
- "C'est lui que vous recherchez ?" demande Tirash.
- "Non, lui, on ne le cherche pas. On cherche ses complices."
- "Ah ? Il s'est passé quelque chose en ville ? Du travail, peut-être ?" demande Tirash.
- "Pourquoi vous dites du travail ?"
- "Parce que nous sommes, en fait, des mercenaires. Donc on peut très bien servir mais on est mieux en chasseurs de prime. On retrouve des personnes disparues."
- "Non, c'est bon. Nous n'avons pas besoin de vous... Par contre, si vous avez des informations sur Astatur ou d'éventuels complices, il pourrait y avoir une prime à la clef."
- "Ah, ah ! Et donc la prime, elle est ramenée... enfin l'information est à donner aux Frères de la Mort ?"
- "Ouais !! Vous venez voir les Frères de la Mort pour toute information, la prime sera évidemment en lien avec les informations que vous pourrez nous donner."
- "Oh très bien ! On doit voir votre lieutenant demain, donc..." indique Fànaviryan.
- "Mon lieutenant ?"
- "Ouais ! SI on entend quelque chose, on empochera. On va ouvrir nos oreilles." - "Très bien ! En tout cas, n'hésitez pas à bien ouvrir vos oreilles. La moindre information nous sera très précieuse."
- "Vous ne voulez pas nous en dire un peu plus parce qu'avec le peu que l'on sait, on va, peut-être, rater des choses." indique Tirash.
- "C'est-à-dire ?"
- "S'il y a un gars qui parle d'un truc et qu'on ne sait pas que ça a un rapport avec votre histoire, on ne va, peut-être, pas comprendre. En gros, qu'est-ce qu'il a fait ce gars-là, Astatur ?"

L'un des deux gardes va continuer son tour dans la salle de l'auberge pendant que le second continue la discussion en se rapprochant de Tirash, se met le dos au mur pour être à l'aise :
- "Écoutez, on a retrouvé une jeune femme horriblement tuée à coup de couteaux et ce marchand était couvert de sangs, portait le couteau entre les mains. Il ne fait aucun doute qu'il est le meurtrier et on nous a dit qu'il avait des complices en ville. On nous a dit qu'il logeait à la Boucle d'Oreille en Mithril et donc nous voilà ! Nous sommes venus récupérer, normalement, ses complices qui sont arrivés avec lui en ville. Ils seront jugés pour ce crime odieux."
- "Écoutez, nous, on a vu entrer pas mal de gens mais, pfff, on va laisser trainer nos oreilles, c'est tout ce que l'on peut vous promettre. Vous vous appelez comment ?"
- "Demandez Egon" répond le garde en tendant une pièce d'argent.
- Tirash lui répond par un clin d’œil.
- "Il peut y en avoir beaucoup d'autres. C'est une affaire prioritaire !"
- "Hé bien, on a bien fait d'arriver aujourd'hui !"

Le garde repart l'air satisfait.

Pendant ce temps, Selenia a vu passer cinq gardes d'un pas rapide se diriger vers l'écurie. Les cinq mercenaires se dirigent aussitôt vers le chariot d'Astatur. Les cinq gardes sortent leurs épées, l'un d'entre eux monte les marches et fracasse la porte d'entrée du chariot et crie aussitôt :
- "Il n'est plus là !!!"

Les mercenaires font le tour et l'un d'eux voit Daëgon et lui dit sur un ton ferme :
- "Qu'est-ce que tu fous là, toi ???"
- "Bah, je m'occupe de mon chariot...Je m'occupe de mes chevaux, on vient d'arriver."
- "Ouais, ben, tu feras cela plus tard !! Allez, dégage !!!" dit le mercenaire avec une tension dans la voix et dans les gestes.

Daëgon s'exécute en ramassant, au préalable, quelques affaires et quitte l'écurie et il entend l'un des gardes dire :
- "Regardez bien en-dessous du chariot, il doit bien être quelque part !!"

Les cinq hommes fouillent minutieusement les lieux sans faire attention au Dúnedain. Les trois gardes à l'intérieur du chariot sont en train de saccager le mobilier à la recherche de quelque chose. Daëgon croise Selenia dans la rue à observer les environs. Il s'approche et dit à la dunéenne :
- "Je me suis fait jeter... Ils ont l'air assez nerveux les gardes là."

Puis les deux compagnons vont entrer, de nouveau, dans l'auberge, rejoindre leurs deux compagnons.

Quelques temps après, les deux gardes redescendent de l'étage avec un grand sac de voyage que les quatre compagnons reconnaissent comme étant celui d'Astatur et un petit coffret et annonce :
- "Personne à l'étage..."

Le mercenaire Egon va monter sur un tabouret et s'adresser aux clients de l'auberge : - "Si vous entendez parler d'Astatur et de ses complices meurtriers, une prime sera offerte à la Compagnie des Frères de la Mort !" puis s'adressant aux gardes : "On peut y aller !" puis, en pointant l'aubergiste : "Toi, tu as intérêt à te méfier !! Ça peut te coûter cher d'avoir hébergé un meurtrier !!"

Les cinq gardes quittent l'auberge et retrouvent les cinq autres gardes dans la rue. Ils échangent quelques mots et quittent les lieux.

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 19:45 / 19:55 - Passage d'Oërlis - Muelfrid - Oërlis - Session N°42 du 23/08/2021

Peu de temps après, Oërlis fait, justement son apparition. Il se rend au comptoir et s'adresse de sa petite voix à l'aubergiste qui quitte alors son comptoir pour se rendre dans la réserve. Tirash en profite pour se lever et se rapprocher du comptoir, s'accoude et attend le retour de l'aubergiste puis, en toute discrétion, il s'adresse à Oërlis et lui chuchote :
- "On va pouvoir rencontrer Astatur prochainement ?"
- "Pour l'instant, il est là-bas... Je ne sais pas trop à quelle heure, il compte rentrer..."
- "Si on pouvait le voir demain matin, ça serait pas mal sauf s'il rentre tôt mais c'est peu probable..."

Oërlis ne répond pas aux propos de Tirash et peu de temps après, l'aubergiste revient avec un panier remplit de victuailles du pain, du vin, des pommes et d'autres produits puis l'aubergiste tend le panier et lui dit :
- "Tiens mon cher Oërlis, cela devrait te satisfaire ainsi que tes petits invités."

Oërlis prend le panier, repars de l'auberge sans regarder Tirash et ses compagnons. Puis l'aubergiste s'adresse à Tirash :
- "Vous désirez mon ami ?"
- "Hé bien... On va reprendre un pichet de bière."
- "Bien ! Je vous apporte ça... Elle est bonne la bière locale ?"
- "Ouais !"
- "C'est la première fois que vous venez par ici ?"
- "Oui, ouais, ouais, ça me fait plaisir de retrouver les murs d'une ville !" répond Tirash.
- "Ah ! Vous venez de quel coin ?"
- "Je viens du sud, de loin mais c'est juste que ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds dans une ville quoi !"
- "D'accord ! Je vous apporte ça..."
- "Merci !"

Le 09 de Norui de l'An 1640 - 19:15 / 19:45 - Arrivée à l'Auberge - Muelfrid - Session N°42 du 23/08/2021

Les quatre compagnons se remettent sur le chariot, Tirash et Daëgon devant, Selenia et Fànaviryan à l'arrière du chariot. L'homme du sud prend les rênes et annonce :
- "On va à la "Boucle d'Oreille en Mithril."
- "Oui" répondent les trois compagnons.

En prenant le chemin expliqué par Astatur, le chariot de la compagnie de l'Aurore Ecarlate descend les avenues principales et passe, tout d'abord, par une place où des marchands ambulants sont installés et, tout autour, des réfugiés qui errent, mendient, les vêtements souvent sales, abimés. Aux abords de la place, des abris de fortune sont installés. Les bâtiments sont assez hauts, deux, trois étages mais les rues ne sont pas très propres. Les façades des maisons ne sont pas entretenues.

Après avoir passé la place principale de Metraith, les compagnons prennent le Rath Anor, le grand boulevard principal de la ville là où se situe une grande partie des auberges, des marchands et commerçants.

En arrivant sur une place plus petite, les compagnons remarquent le nom d'une auberge que le brigand interrogé avait évoqué, "la Vache Enragée".

Au sud de la ville se dresse le palais du Thalion sur une colline. La construction est magnifique mais, en s'approchant, les compagnons constatent que l'entretien laisse à désirer, un manque d'entretien se remarque, des colonnes sont fissurées, d'autres cassées, la façade est noircie.

Après la place, les compagnons prennent une rue sur la droite et cinquante mètres plus loin, ils arrivent à proximité de l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril. Tirash arrête le chariot, se retourne vers ses trois compagnons et annonce :
- "Est-ce que l'on discute quelques instants ?"
- "Oui !" répondent Daëgon, Selenia et Fànaviryan.
- "Du coup, on doit retrouver Astatur ici."
- "Oui, il doit y être." répond Daëgon.
- "Mais on n'est pas censé le connaître vraiment si ma mémoire est bonne."
- "Et au détour d'une pinte, se faire embaucher pour aller plus avant." indique Fànaviryan.
- "D'accord, c'est bien ça !"

Daëgon descend du chariot et se rend directement aux écuries. Il constate que le chariot d'Astatur est bien présent. Oërlis est en train de soigner les chevaux. Tirash dirige alors les deux chevaux vers l'écurie et s'installe à proximité de l'autre chariot. Oërlis salue les quatre compagnons qui font de même en retour sans, toutefois, montrer des signes de sympathie. Du bruit se fait entendre régulièrement à l'intérieur du chariot.

Après avoir détaché les harnachements des chevaux et de la mule, les compagnons sortent des écuries et se rendent dans l'auberge, dans la pièce principale. L'aubergiste vient aussitôt à la rencontre des quatre compagnons, un homme assez costaud, un tablier propre sur lui. Il salue d'un grand sourire et dit :
- "Bien le bonsoir nobles voyageurs ! Et bienvenue dans mon établissement !"
- "Bonsoir !" répond Tirash.
- "Vous avez faim ? Vous avez soif ? Peut-être fatigués ? Vous avez besoin d'une chambre ?"
- "Vos chambres doubles sont à combien ?" demande Fànaviryan.
- "Oh vous savez, tout dépend pour combien de temps vous en auriez besoin de ces chambres. Deux chambres ?"
- "Deux !" répond Tirash.
- "Vous êtes commerçant !" annonce l'Elfe.
- "Oh moi, vous savez, je suis là pour satisfaire le client, c'est avant tout cela. Que diriez-vous d'une bière bien fraiche ? C'est offert par la maison !!"
- "Ce n'est pas de refus..." répond Tirash.
- "Nous devrions être pour trois bons jours." annonce Fànaviryan.
- "D'accord !!"

L'aubergiste s'en va alors, va servir d'autres clients. Cinq minutes plus tard, les bières vont être servies. Il va rapidement repartir, pris par les autres clients. Fànaviryan commande une miche de pain et du pâté qui vont arriver dix minutes plus tard.

Puis Tirash reprend la parole quand les compagnons sont attablés :
- "Bon, alors, cette histoire de dix écus d'or ? Est-ce que ça vaut le coût d'investir dix écus d'or ?"
- "J'ai du mal à savoir du fait qu'il nous a pas donné toutes les conditions donc effectivement, si c'est une autorisation permanente pour venir à Metraith avec nos armes, oui, ça vaudra peut-être le coup." analyse Daëgon.
- "Surtout si on y repasse avec le convoi." évoque Tirash.
- "Oui" répond Daëgon.
- "Oui, il faut que cela soit extensible." répond Fànaviryan.
- "Oui, il ne faut pas que ça soit un coup comme ça et dès que l'on se barre, ça tombe." indique Daëgon.
- "Donc on part du principe qu'on les investit." conclut Tirash.
- "Qu'on les investit si les conditions sont correctes pour nous sinon ça va être compliqué." ajoute Daëgon.
- "Peut-être que si on doit protéger Astatur mais si toute la paye nous sert pour un truc qui va nous servir une fois, ce n'est pas très rentable." analyse Selenia.
- "Une fois, cette fois-là mais après, pour recruter du monde, pour retraverser la prochaine fois, ça peut-être pas mal aussi." ajoute Tirash.
- "Il faut que ça soit garantie pour les deux mois où l'on va passer même si on ne va pas passer après. Il faut que ça soit à l'année. Il faudra être bon négociateur avec la guilde des marchands, le Reoluin. Il faudra que tu réussisses à bien négocier le traité." estime Fànaviryan.
- "Dans les choses que l'on a à faire, on doit revendre le matériel des brigands, restituer le bouclier et l'épée, gérer la mission d'Astatur et pas se faire emmerder par les Dunéens." analyse Tirash.
- "Et si on se fait suffisamment de sous dans ce temps-là, on pourra recruter une équipe de mercenaires voire les tarifs." propose Fànaviryan.
- "Ça me semble ambitieux." répond Tirash.
- "En tout cas, voire les tarifs des équipes de mercenaires." propose Daëgon.
- "Oui, ça s'est bien." répond Tirash.
- "Ça pourrait seulement nous coûter que quelques bières de faire les castings." indique l'Elfe.
- "Il faut que l'on essaye de rencontrer Astatur dans un premier temps-là." annonce Tirash.
- "Ben ouais, partager un verre avec lui." répond Fànaviryan.
- "Ça serait bien. Apparemment, Oërlis est toujours aux écuries ?" - "Oui, à priori" répond Daëgon.

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