La Taverne des Hobbits
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Entrée de la ville - Fornost Erain - Arthedain

Le 18 de Cerveth de l'An 1640 - 05:15 / 06:20 - Départ de Fornost Erain - D - F - F - T - Eöran Tarma - Oërlis - Travaran - Session N°125 du 05/06/2024

Sous un soleil assez radieux, les quatre Compagnons quittent l'Auberge de la Reine pour redescendre de la ville haute vers la ville basse et prendre l'entrée principale pour y retrouver les Loups écarlates qui s'activent autour des trois chariots. En arrivant, les compagnons constatent que les Louveteaux ne sont, pour l'instant, pas présents.

Ils remarquent, en s'approchant, qu'une septième personne est présente. Elle attend à l'arrière de l'un des chariots. Il s'agit d'Oërlis qui se tient à côté d'une petite cage en osier, adossé à l'un des chariots, un léger sourire aux lèvres. En voyant arriver les compagnons, il tend la cage. Daëgon la récupère et y voit, à l'intérieur, une grive aux plumes colorées et demande à Oërlis :
- "Qu'est-ce que je dois faire exactement pour m'occuper de l'oiseau ?"
- "Pour la première journée, il vaut mieux le laisser dans sa cage et, au fur et à mesure, tu pourras commencer à le laisser sortir. Ce sont des oiseaux qui ont été dressés et qui sont, suffisamment, intelligents pour retourner dans leur cage et comprendre qui est leur maître." expliquer Oërlis.
- "Ouais ! Il faut qu'il s'habitue à moi..." indique Daëgon.

Oërlis va, pendant quelques minutes donner quelques conseils pour prendre bien soin de l'animal puis va siffler. Quelques instants plus tard, une grive vient se poser sur l'épaule d'Oërlis qui indique :
- "Quand tu as, suffisamment, de pratique, elle peut venir quand tu l'appelles."

Oërlis va, ensuite, tendre un parchemin à Daëgon qui va le lire et comprendre qu'il s'agit d'une autorisation royale adressée au titre de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate de transporter des Hobbits jusqu'en Comté. Daëgon réagit en disant :
- "C'est parfait !"
- "Bon voyage ! Méfiez-vous quand même. Je ne sais pas si vous avez entendu les rumeurs qui indiquent qu'il y a des troupes qui sont en train de tenter de traverser les frontières à l'est de l'Arthedain." avertit Oërlis.
- "Les hommes des collines ?" demande Daëgon.
- "Il semblerait. Je n'en sais pas plus..." indique Oërlis.
- "Ouais, c'est assez mouvementé !!" réagit Daëgon.
- "Ça semble assez sérieux. En tout cas, il ne faut pas la prendre à la légère cette histoire..." indique Oërlis.
- "Ah ben non !" confirme Daëgon.
- "Donc, soyez prudent et puis s'il y avait quoi que ce soit ; n'hésitez pas à utiliser l'oiseau pour cela." suggère Oërlis.
- "Oui ! Alors, comment on fait pour l'envoyer en message ? Il suffit d'accrocher quelque chose à sa patte." demande Daëgon.
- "Et il arrête de rentrer dans la cage ?" demande Tirash.
- "Disons qu'il faut lui faire comprendre par votre attitude que vous lui mettez un message à la patte et que vous lui fassiez comprendre qu'il faut qu'il s'en aille vers le nord." indique Oërlis.
- "Oui, d'accord !" réagit Daëgon.
- "Et après, tout dépend de la distance où vous êtes mais en quelques heures, il peut être à Fornost Erain. Disons qu'en moins de dix heures, vous pouvez de Bree, l'envoyer à Fornost et avoir une réponse." précise Oërlis.
- "Nous ne manquerons pas de vous faire part des nouvelles." indique Daëgon.
- "Au départ, évitez d'envoyer trop de messages. Evidemment, s'il y a des urgences, n'hésitez pas à le faire. Lorsqu'il s'agit de longs voyages, cette grive est toute jeune encore donc, dans les premiers temps, évitez de trop longues distances et de répéter, trop souvent, l'envoi de messages." explique Oërlis.
- "Et la distance maximale, quelle est-elle ? Metraith - Fornost, ça passe ?" demande Tirash.
- "Ça passe, ouais ! Là, évidemment, on ne renvoie pas aussitôt l'oiseau." indique Oërlis.
- "Et plus loin, ça peut s'envisager ?" demande Tirash.
- "Ça peut s'envisager. On a déjà reçu des grives de Tharbad." indique Oërlis.
- "Ah oui !" réagit Tirash.
- "Donc, là, l'oiseau peut mettre plusieurs jours arriver mais, en tout cas, jusqu’à Tharbad, ça nous arrive puisqu'on a des contacts qui nous envoient des messages de là-bas puisque vous n'êtes pas sans savoir que l'un des fils du roi y réside régulièrement." indique Oërlis.
- "Et oui !!" réagit Fánaviryan.
- "Est-ce que l'oiseau peut transporter des messages grivois ?" demande Tirash le sourire en coin.

Oërlis réfléchit quelques instants puis Tirash finit par dire :
- "C'était une blague, Oërlis, un peu de second degré même si je ne doute pas qu'Astatur ait déjà pu en faire un tel usage..."
- "Oui... Disons qu'Astatur n'a jamais eu un grand intérêt vis-à-vis de ces oiseaux..." évoque Oërlis.
- "Oui, j'ai cru comprendre..." indique Daëgon.
- "Mais bon, il a d'autres qualités." indique Oërlis avec un grand sérieux puis ajoute : "Je crois que je n'ai pas d'autres choses à vous à indiquer..."
- "Très bien ! Merci d'être venu et d'avoir transmis l'oiseau." répond Daëgon.

Quatre silhouettes se précipitent de l'entrée de la ville. Il s'agit des quatre Louveteaux de la Compagnie qui ont pris, avec eux, des miches de pain et des petites soupes sous le bras. À cet instant, Oërlis remet sa capuche sur sa tête, salue les quatre compagnons et va retourner en ville.

Deux chariots quittent les portes de la ville accompagnés de deux cavaliers. Les deux chariots arrivent à la hauteur des compagnons, il s'agit de deux marchands. Ils descendent de leur chariot.

Le premier vient saluer les compagnons en se présentant, il est bien habillé, des vêtements riches et une coiffure exotique, un turban bleu couvrant son crâne chauve. L'homme a un léger accent signalant qu'il n'est pas de la région mais les traits de son visage sont ceux d'un Dúnedain. Il dit alors :
- "Bien le bonjour, je m'appelle Travaran."
- "Bonjour, Daëgon !" se présente Daëgon.
- "Bonjour Monsieur. Je suis Fron Sacquet." se présente Fron.
- "Bien le bonjour noble marchand." salue Fánaviryan.

L'autre marchand va descendre de son chariot, l'air moins avenant que le premier marchand et se présente :
- "Messieurs, Dames, bonjour. Eöran Tarma."
- "Bonjour..." répondent Daëgon, Fron et Tirash.
- "Bien le bonjour !" répond Fánaviryan.
- "Vous allez jusqu'à Bree, c'est bien ça ?" demande Eöran.
- "Oui ! Tout à fait ! Nous rentrons chez nous." indique Daëgon.
- "Très bien ! Si cela vous convient, nous ferons route ensemble." propose Eöran Tarma.
- "Avec plaisir !" lance Tirash.
- "Et oui ! Nous sécurisons les routes pour tout à chacun." annonce Fánaviryan.
- "Nous avons nos propres hommes. Très bien !" indique Eöran.
- "C'est bien d'en avoir plus !" ajoute Daëgon.
- "Oui ! Nous pourrons voir ça sur la route." évoque Eöran.

Les deux hommes en arme vont venir, également, se présenter rapidement, deux frères que Daëgon a eu l'occasion de rencontrer dans les rues de Fornost Erain dans le passé, Baradan et Thingol Emeryan. Plus jeunes, Daëgon se souvient qu'ils avaient une réputation de bagarreurs. Ils sont en charge de la protection des deux marchands.

Les deux marchands vont préparer sur leur chariot respectif pendant que les deux frères Emeryan vérifient leurs chevaux.

La Compagnie de l'Aurore Ecarlate se prépare et lorsque Tirash constate que les marchands sont à distance, suggère :
- "S'il n'y en avait pas un qui s'appelle Tarma je me poserai moins de questions mais j'avoue que je n'aimerais pas qu'il puisse se dire : "Tiens, j'arrête mon chariot au milieu devant pour nous bloquer ou j'arrête mon chariot au milieu derrière pour nous empêcher de faire demi-tour ou des trucs comme ça..." C'est bien qu'on soit regroupé, je pense..."
- "Oui ! Il vaut mieux avoir sous l'œil le serpent que ne pas savoir s'il va surgir de sous quelle pierre." évoque Fánaviryan.
- "Donc on le met devant, c'est ça que tu veux dire ?" demande Tirash.
- "Juste derrière moi..." propose Fánaviryan.
- "Moi, je conduis !" indique Fron Sacquet.
- "La question primaire est de savoir, quand même, il faut, peut-être, que l'on négocie directement avant le départ avec ces marchands parce que c'est bien de les joindre à la caravane mais voir sous quels aspects financiers on traite. Je propose de ne pas m'en occuper, de ne pas négocier ce genre de choses..." indique Fánaviryan.
- "Je n'imaginais, même, pas qu'on leur propose quoi que ce soit en fait..." réagit Tirash.
- "Ils ont déjà leur escorte..." précise Fron.
- "Ils ne nous ont rien demandé, ils ont déjà leur garde. On ne va pas risquer nos vies pour eux. Ils ne vont pas risquer leur vie pour nous." indique Tirash.
- "Moi, je suis, un peu, dans cette idée aussi..." confirme Fron.
- "Comment est-ce qu'on fait vivre la Compagnie ?" demande Fánaviryan.
- "La Compagnie, elle vit. Elle vit, même, plutôt bien en fait..." répond Tirash.
- "Pour l'instant, on a eu de l'or au démarrage." indique Fánaviryan.
- "On va aller acheter de la bière à Occum déjà pour la revendre." propose Tirash.
- "Ouais !! Oui ! Parce qu'on est à vide là..." réagit Daëgon.
- "Là, on est à vide, oui !" confirme Tirash puis ajoute : "Mais il faut aussi qu'on soit revenu le dix pour prévenir Pellendur qu'on a le blé. Il ne faut donc pas, non plus, qu'on perde trop de temps. Il nous faut quatre jours pour aller à Bree, cinq jours pour aller à Lézeau puis cinq pour revenir. Donc quatorze jours pour y aller !"
- "Ça dépend après si on accélère et de quelle manière on s'arrête Lagrenouillère." indique Fánaviryan.
- "Disons que si on a des petits soucis dans le transport, on risque d'être à la bourre. Je serai d'avis d'y aller vite, quitte à avancer à vide jusqu'à Occum et quitte à pas s'occuper des deux marchands qui sont là et à passer devant." suggère Tirash.
- "S'ils traînent..." ajoute Fron.
- "Surtout qu'il y a un Tarma qui est là pour nous espionner." signale Tirash.
- "C'est des marchands. Ils n'ont, peut-être, pas envie de traîner non plus..." évoque Fron.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Sans doute..." confirme Tirash.
- "Parce que le temps, c'est de l'argent... On applique le même tarif !" suggère Fánaviryan.
- "Oui mais l'autre fois, ils n'avaient pas de gardes. Là, ils ont des gardes." indique Fron.
- "Mais la menace est majeure. Ces gardes dissuadent mais ils seront nécessaires si on se fait tous agresser, ça veut dire que ce sera une horde qui va nous agresser donc on les fait payer de base ! Je ne vais pas continuer à tapiner toutes les nuits pour faire fonctionner la compagnie !!" réagit Fánaviryan.
- "C'est pour ton plaisir !! C'est ton plaisir !!" lance Fron.
- "Fánaviryan, tu as un bon plan à se taper ! Il doit avoir du pognon !! Vas-y !!" suggère Daëgon.
- "Daëgon, tu en penses quoi ?" demande Tirash.
- "Non, je pense que c'est très bien d'être accompagné de ces marchands. Après un Tarma, effectivement, ça me gêne... Il est tout seul. Qu'est-ce qu'il peut bien faire ? Nous espionner ? Je ne sais pas..." répond Daëgon.
- "C'est, peut-être, le rebelle de la famille..." suggère Fánaviryan.
- "Ça peut, aussi, être ça..." confirme Tirash.
- "Et qui pourrait se mettre de notre côté..." suggère Fánaviryan.
- "Vous voulez que j'aille les voir pour leur demander s'ils souhaitent être intégré à nos trois chariots. Comme ça, on saura ce qu'ils veulent. Ça peut aussi être l'occasion d'avoir des informations parce que si le Tarma veut vraiment, on peut, peut-être, imaginer qu'il veut, vraiment, nous espionner..." indique Tirash.
- "S'il voulait nous espionner, il n'aurait, peut-être, pas donné son nom..." suggère Fron.
- "Ouais ! Ça, ce n’est pas faux..." confirme Tirash.
- "Il aurait, peut-être, dit juste son prénom." indique Fron.
- "Ce n'est pas faux... Ce n'est pas faux... Il faut que l'on envoie une grive à Astatur !! Et là, on a la réponse dans dix minutes !!" lance Tirash.
- "Je pense que c'est pour ça qu'ils venaient nous voir parce qu'ils avaient entendu parler de nous, ils savaient qu'on partait. Donc je pense qu'ils voulaient qu'on fasse route ensemble. C'était leur idée de toute façon." indique Fron.
- "Route, oui ! Mais paiement ?" demande Tirash.
- "Ah paiement ?" interroge Fron.
- "Oui ! C'était pour ça que j'ai offert les pichets de bière ! C'était en avance des gains..." évoque Fánaviryan.
- "Je ne sais pas... Comme je disais, ils ont déjà leur garde... C'est vous qui voyez..." indique Fron.
- "Ce qui m'intéresse est de savoir si la Compagnie de l'Aurore Ecarlate qui se veut de se faire connaître pour traverser les landes et protéger personnes et marchandises et donc étant rémunérés et vivants de ce fait par ces moyens-là, est-ce que la Compagnie réclame son dû aux marchands ?" demande Fánaviryan.
- "Il me semble qu'on a déjà répondu." évoque Tirash.

À cet instant, les deux marchands commencent à s'engager sur la route vers le sud à une allure modérée. Travaran se retourne quelque fois pour voir si la Compagnie s'engage sur le chemin. Tirash finit par dire :
- "Bon, on va démarrer et puis, on va discuter pendant le trajet. C'est, peut-être, la meilleure chose à faire..."
- "En effet, c'est bien !" confirme Daëgon.

Le 17 de Cerveth de l'An 1640 - 13:40 / 17:35 - Entrainement au bouclier - F - Ulroth - Session N°122 du 03/04/2024

Après le repas, Fánaviryan quitte ses compagnons et se dirige aux portes de la ville. Elle aperçoit les campements militaires qu'elle avait pu observer en arrivant le premier jour. Elle se dirige fièrement vers l'un d'entre eux et présente le parchemin et aux gardes postés à l'entrée du camp. Les hommes sont surpris de voir arriver une grande Elfe puis semblent encore plus surpris à la lecture du parchemin.

Elle se dirige vers l'un des aires d'exercice où les hommes s'entrainent. Ulroth, le maitre instructeur, prend connaissance du parchemin et questionne Fánaviryan pour comprendre ses motivations.

L'Elfe va alors se soumettre à une série d'exercices, d'échauffements puis le maitre instructeur va jauger de la maitrise de Fánaviryan à l'épée. Voyant sa très bonne maitrise du maniement de l'épée, l'Elfe va commencer à avoir des exercices pour utiliser le bouclier. Pendant plusieurs heures, elle va devoir répéter les mêmes gestes, les mêmes postures jusqu'à que ses muscles deviennent trop douloureux.

Elle va ainsi, pendant trois heures, partager la vie des soldats de l'armée royale de l'Arthedain. Elle va pouvoir partager avec les militaires, des exercices longs et difficiles. Les hommes espèrent que Fánaviryan va pouvoir repasser les voir lors d'une prochaine visite pour partager d'autres moments et pas uniquement des temps d'exercice, pas uniquement de croiser le fer mais de pouvoir croiser la chope de bière.

Le 14 de Cerveth de l'An 1640 - 19:15 / 20:15 - Arrivée à Fornost Erain - Étaméä Orrómen - Galion - Garde Fornost Erain - Oërlis - Session N°116 du 10/01/2024

Il est un peu plus de dix-neuf heures lorsque le convoi arrive dans les faubourgs de Fornost Erain. La majestueuse capitale fait face aux compagnons. La ville est en hauteur, elle surplombe la route, attachée aux crêtes rocheuses des Hauts du Nord. La cité de Fornost Erain est aussi nommée le Norbury des Rois, cité royale depuis maintenant deux cents ans. Elle se tient une élévation escarpée des coteaux sud des hauts septentrionaux, des crêtes rocheuses qui protègent la cité dúnedaine. Seul le vent froid du nord arrive à s'engouffrer dans les Hauts du Nord jusqu'à la forteresse. De nombreuses bannières flottent au-dessus de la ville dont celle comprenant 7 étoiles représentant l'emblème royal. Les autres bannières représentent, pour la plupart, les grandes familles du royaume. Ce qui frappe le voyageur en arrivant à proximité de l'enceinte de la ville est la forte présence de l'armée royale.

Dans les faubourgs, la présence militaire est importante avec plusieurs camps ainsi que des terrains d'entrainement militaires. Pour arriver à l'entrée de la ville, le convoi va, ainsi, traverser plusieurs camps qui stationnent non loin de Fornost Erain, ils peuvent voir des soldats s'entrainer à l'épée ou à l'arc. La bannière étoilée flotte dans ces camps ce qui signifie qu'il s'agit de l'armée royale.

Daëgon va évoquer auprès de ses compagnons que toute l'administration de la ville est dirigée par des militaires, à toutes les échelles de l'organisation de Fornost Erain.

Lorsque le convoi arrive à l'entrée de la ville, les gardes vont stopper le convoi. Le lieutenant Enrin discute avec des gardes qui portent une armure étincelante, un plastron finement ouvragé et la lance à la main. Rapidement, le lieutenant Enrin ainsi que les trois cavaliers qui sont devant, vont entrer dans la ville. Les gardes de Fornost Erain bloquent l'entrée aux autres voyageurs.

Les compagnons descendent des chariots, bloquent les chariots avec des pierres et se regroupent pour se dégourdir les jambes et discuter. Galion vient les voir et leur dit :
- "Nous avons rempli notre tâche pour ce qui nous concerne. J'espère que nous aurons l'occasion, très prochainement, de nous revoir."
- "Si vous êtes toujours dans le secteur, oui probablement..." répond Daëgon.
- "Je ne sais pas encore ce que nous devons faire par la suite. Je vous dis en tout cas à bientôt !" indique Galion.
- "Dites, à tout hasard, avez-vous rencontré d'autres griffus dans ces marais à votre retour ou c'était localisé sur l'ancien fort ?" demande Fánaviryan.
- "C'était localisé mais nous ne sommes pas retournés du côté du fort mais nous sommes, de nouveau, repassés au marais et c'était plus calme pour le coup." répond Galion.
- "À Metraith, nous avons vu pas mal d'hommes des collines et il faut croire qu'il y a du mouvement derrière, du côté d'Andrath." évoque Fánaviryan.
- "Oui ! On a eu vent de ces mouvements de troupes. Vous avez, peut-être, croisé des troupes allant vers le sud, des troupes de Minas Malloth ?" évoque Galion.
- "Pellendur et ses hommes ?" répond Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Ils sont venus alerter disant qu'il y avait des soucis dans le nord du Cardolan." précise Galion.
- "Et nous n'avions pas pu les voir avant mais nous avions même rencontré quelques orques..." évoque Fánaviryan.
- "Ah !! D'accord... Il y a quelques maraudeurs qui traînent par-ci par-là mais nous n'avons pas eu l'occasion de les affronter récemment..." indique Galion.
- "Pour preuve, quelques crocs..." évoque Fánaviryan en montrant les crocs d'orque en pendentif.

Galion se retourne vers l'entrée de la ville où une délégation est en train de descendre. Des gardes de Fornost Erain viennent vers le convoi accompagnés d'une personne sur un cheval blanc. Galion annonce alors :
- "Je vous laisse..."
- "De qui s'agit-il ?" demande Tirash.

Galion répond d'un petit sourire, salue en levant la main et s'en va. Daëgon le salue également de la main puis tous les compagnons observent l'arrivée de la délégation. Le cavalier en approche doit être un officier selon la tenue portée, entouré d'une dizaine de gardes et du lieutenant Enrin à l'arrière. Ils finissent par constater qu'il s'agit d'une femme, à la longue chevelure noire, l'allure militaire, attitude stricte et fermée. Elle s'approche des compagnons, toujours entourée des gardes, avec une grande dignité, s'exprimant d'un ton juste et ferme :
- "Étaméä Orrómen, gouverneur adjointe de Fornost Erain. Pourriez-vous me montrer les documents que vous avez en votre possession par rapport aux prisonniers ?"

Son regard parcourt le convoi, les différents chariots et de ses lèvres, un sourire se dessine. Elle descend de cheval, les gardes s'écartent, elle se dirige vers l'un des chariots et Roane Cerfblanc se dirige aussi vers elle. Les deux femmes se prennent l'une et l'autre les bras dignement avec un grand respect et une noblesse dans le geste. Elles finissent par se faire la bise puis les deux femmes s'échangent quelques politesses puis Étaméä se tourne vers les compagnons. Daëgon la salue le plus dignement qu'il peut puis lui transmet les documents demandés. Daëgon n'avait pas connaissance que cette femme avait obtenu ce poste si prestigieux, sans doute, une nomination assez récente. Étaméä consulte les documents avec le soutien de Daëgon qui lui présente les éléments. Au moment où Tirash prend la parole pour lui dire : "Je vous présente le Shiriff Valgran.", Étaméä Orrómen s'est retournée et rejoint le cercle des gardes de Fornost Erain pour consulter à l'écart les documents.

Fron demande à Daëgon :
- "Tu as donné les bagues aussi concernant les prisonniers d'Angmar ?"
- "Tirash les a. On va attendre le retour de Madame la gouverneure adjointe." répond Daëgon.

Quelques minutes s'écoulent pendant lesquelles Étaméä Orrómen consulte les documents. Les gardes surveillent toute approche éventuelle du gouverneur adjointe qui a toute autorité sur ces hommes. Sa posture hiérarchique est clairement identifiée et les hommes exécutent les ordres à la lettre.

Un homme est sorti de la ville et se dirige vers les gardes entourant Étaméä. Le visage de l'homme n'est pas visible, il porte une capuche, il n'est pas très grand, mince. Il s'adresse aux gardes, leur remet un parchemin qui est remis à Étaméä. La femme lit le parchemin, s'approche de l'homme, lui remet le parchemin puis se dirige vers le convoi et d'une voix autoritaire et puissante annonce :
- "Je souhaite voir les membres de la Compagnie de l'Aurure Ecarlate !!"
- "Nous sommes ici ! Nous répondons présents !" répond Fánaviryan en s'approchant et indique en s'inclinant en sindarin : "Fánaviryan Wesmin ! Honorée de vous rencontrer belle vice-gouverneure Étaméä Orrómen."
- "Veuillez suivre cet homme, s'il vous plaît..." répond Étaméä Orrómen sans prêter attention aux propos de l'Elfe.

Les quatre compagnons s'approchent de l'homme à la capuche qui lève légèrement la tête et ils reconnaissent alors le visage d'Oërlis. Le dunéen a un petit sourire complice et dit :
- "Suivez-moi !"
- "Allons-y les amis !" répond Daëgon avec un certain enthousiasme.
- "Oui !!" réagit Fánaviryan.

Oërlis accompagné des quatre compagnons se dirigent vers Fornost Erain et vont commencer à monter les rues et se dirigent vers le nord de la ville. Les rues sont, pour la majorité, en pente, avec des maisons, de pierres blanches, offrant une apparence froide à la ville. Le dunéen va s'arrêter dans l'une des ruelles et va se retourner vers les quatre compagnons et leur demander :
- "Ça va ? Vous allez bien ?"
- "Oui et toi ?" répond Daëgon.
- "Que d'aventures !!" répond Fánaviryan.
- "Comme tu peux le constater Selenia n'est plus parmi nous. Elle est en convalescence en Comté." annonce Tirash.
- "Qu'est-ce qui s'est passé ?" demande Oërlis.
- "Nous avons eu affaire aux hommes d'Angmar, à la compagnie de Boëmund dont nous t'avions déjà parlé." indique Tirash.
- "Oui..." confirme Oërlis.
- "Mais elles se rétablie progressivement..." précise Tirash.
- "Et nous les avons eus !! Et nous venons les livrer !" annonce Fánaviryan.
- "Et vous monsieur ?" demande Oërlis en s'adressant à Fron Sacquet.
- "Fron Sacquet !" répond Fron.
- "Une dernière recrue de la Compagnie !" ajoute Daëgon.
- "Très bien !" confirme Oërlis.
- "Fort efficace débusqueur d'assassin en puissance à Occum !" annonce Fánaviryan.
- "Bien... on va on va continuer..." suggère Oërlis.
- "Vous êtes, Monsieur ?" demande Fron.
- "Oërlis, compagnon de voyage d'Astatur." répond Oërlis.
- "Tu sais ce dont on t'a parlé de ce qu'on avait pu vivre à Metraith avant de venir en Comté." évoque Tirash.
- "Le fameux marchand de vin." ajoute Fánaviryan avec un gros clin d'œil appuyé.
- "D'accord..." confirme Fron.

Oërlis va diriger les Compagnons dans les rues, empruntant les axes secondaires et remontant jusqu'aux quartiers nobles de Fornost Erain. Daëgon connait bien les lieux et n'est pas perdu dans les chemins empruntés par Oërlis. Sur le chemin, le dunéen ne s'exprime pas mais Daëgon lui demande :
- "Tu nous amène où ?"
- "Au palais..." répond Oërlis.
- "Ah oui ! Au palais directement !" réagit Daëgon.

Daëgon va profiter de la traversée de la ville pour présenter Fornost Erain à ses compagnons, de préciser les lieux notables et les quartiers que le Dùnedain connait bien, ses anecdotes personnelles.

En arrivant devant les grilles du palais, les gardes laissent passer Oërlis et les compagnons qui vont emprunter des voies secondaires. Du parvis du palais, les Compagnons peuvent, alors, apercevoir la ville de Fornost Erain dans son ensemble et une partie de la région vers le sud. Ils peuvent aussi, pendant quelques instants observer une grande tour qui pointe vers le ciel, la tour des prophètes où un artefact sacré, le Palantír, la pierre de vision, y est gardé. Les Compagnons accèdent alors au palais par une entrée secondaire.

Liste des Lieux