La Taverne des Hobbits
Vous êtes ici : Accueil Jdr Chroniques d'Arda Royaumes (Les)
Les Royaumes

Pays de Bree

Les villes

Les Lieux

Région

Eriador

Organisation

Le Pays de Bree est une marche autonome de l'Arthedain. Le Pays est dirigé par Rory Pied-Bruyère, le maire élu et par Meneldir, capitaine de la Garnison Royale, officier nommé par le Roi de l'Arthedain. Les autres officiers sont nommés par le maire. Le Pays de Bree est une région prospère, calme mais parfois menacée du fait de sa position &agave; l'intersection de la Grande Route de l'Est et du chemin vert, les deux voies majeures du Royaume d'Arnor.

Le Pays de Bree est calme et comprend quatre villages à l'intèrieur de ses frontières; Bree, sur le versant ouest de la colline de Bree, Staddle sur l'autre versant; Combe à quelques kilomètres à l'est, et Archet que l'on peut rejoindre à quelques kilomètres au nord est de Bree. La forêt de Chet est relativement grande, peu sauvage et s'étend au-delà de Staddle. La région est généralement agréable, paisible, les gens sont respectueux des lois et les Hommes et Hobbits vivent ensemble en paix.

Présentation

S'il n'était pas situé au carrefour de deux voies de commerce majeures, le Pays de Bree serait une simple communauté agricole impossible à distinguer de n'importe quelle autre en Arthedain. Cependant, son emplacement stratégique - sans parler de la proximité de la frontière cardolaine - pousse régulièrement la région dans les courants de l'histoire. Les rois d'Arthedain ont refusé de laisser un carrefour aussi important aux lubies d'un noble; ils ont donc conservé à la région un statut de protectorat royal sous la direction d'un gouverneur jusqu'à l'invasion angmarienne de 1410. Puis, en reconnaissant du courage montré par les villageois, le Roi Araphor accorda l'autonomie au Pays de Bree. Depuis lors, les Brevains ont élu leur propre Maire qui supervise toutes les affaires locales. Une petite garnison reste dans la ville, mais c'est la seule indication de la présence royale.

La ville de Bree repose sur une colline (bree signifie "colline" dans le langage de la région) qui surplombe l'intersection de la Grande Route de l'Est et du Chemin Vert des Trois Hameaux (Combe, Staddle et Archet) en dehors des routes principales se concentrent sur l'agriculture, alors que Bree - de beaucoup plus grand - est devenu le centre du commerce et de l'artisanat. De petites fermes ponctuent la campagne; rares sont celles qui restent actives depuis la Peste. Des Humains et des Nains venant de pays étranges passent régulièment à l'auberge du "Repos du Roi", mais Bree conserve un caractère provincial et les gens du coin parlent rarement aux étrangers. Malgré sa situation au cœur de la politique des Terres du Milieu, la vie à Bree continue telle qu'elle est depuis des siècles, comme par défi à la tourmente des pays alentours.

Un curieux mélange d'Humains et de Hobbits composent la population du Pays de Bree, un cas unique dans les Terres du Milieu. Les deux races coexistent harmonieusement, amicalement même. Cette relation remonte à la Grande Guerre entre l'Angmar et le Cardolan, où l'indépendance est devenue nécessaire à la survie de la communauté. Depuis, les Humains et les Hobbits du Pays de Bree se sont partagés les tâches : les Humains ont le travail de force et les Hobbits prennent les boulots qui demandent une plus grande adresse. Les Hobbits du Pays de Bree, au contraire de leurs cousins de la Comté, interagissent librement avec les "Grandes Gens", pour leur plus grand avantage. Les Hobbits de Bree ont largement abandonné le Kuduk, leur langue ancestrale, en faveur du dialeste Westron utilisé par les Hommes de Bree.

Bree était jadis fort proche du centre du royaume disparu d'Arnor. Les rois de ce pays choisirent un site funéraire du Premier Âge comme dernière demeure. Depuis lors, les collines dentelées au sud-ouest de Bree sont appelées les Hauts des Galgals. Une grande bataille en a balafré les pentes en 1410, bataille pendant laquelle le Roi et le prince de la couronne du Cardolan périrent face aux hordes d'Angmar. Depuis le passage de la Grande Peste à travers l'Endor du Nord en 1636, des rumeurs croissantes disent que les collines sont hantés par les terribles esprits des Edain; plusieurs disparitions ont attiré l'attention des Sages.

Histoire

Le Tyrn Gorthad est la plus vieille structure humaine dans l'ouest des Terres du Milieu. La région a toujours été habité depuis le Premier Âge. Au début du Premier Âge, les ancètres des Édain ont traversé les Monts Brumeux et se sont installés pendant un temps dans le Pays de Bree, une région accueillante et inhabitée. Les Édain s'établirent au Nord des Hauts des Galgals, construisant des forts de défense. Le sol autour des Galgals était pauvre, mais la Terre entourant la Colline de Bree était riche et fertile, et ainsi, leur communauté prospéra. Ces hommes aventureux enterrèrent leurs rois et reines dans des tumulus, ou tertes aux sommets des collines des Galgals à proximité des anciennes fortifications, souvent ils errigèrent des cercles de pierres funéraires autour des tertres.

Les premiers colons survécurent deux siècles jusqu'à l'arrivée des Edains, ayant quitté leurs premières demeures et ayant traversé l'Ered Lui (En Sindarin "Les Montagnes Bleues") pour se joindre à la guerre contre Morgoth, le Vala Déchu. Seuls les tumulus et les forts restent en souvenir de la présence de ces premiers hommes. Rapidement, d'autres Hommes vinrent et s'installèrent dans la région, nombreux inconscients de la grande guerre qui se menait à l'est des montages.

La guerre contre Morgoth se termina par d'énormes tremblements de terre, cataclysmes et autres agitations. Les orques et autres vils crétures libérées par Morgoth écrasèrent les colonies humaines et détruisirent de nombreux villages. Le Pays de Bree resta inhabité pendant un temps, le temps que les hommes se regoupent, forment de nouvelles colonies, créant de nouveaux royaumes et combattant durant de nombreuses sombres années.

Dans le sud des contreforts des Monts Brumeux, les frustres et sauvages peuples dunéens furent divisés, corrompus par le mal pernicieux de Sauron. Certains devinrent fermiers, abandonnant leur ancien style de vie nomade de chasseurs et cueilleurs. Le Sombre-Seigneur attisa les familles les plus belliqueuses, et finalement les fermiers locaux furent forcés de s'enfuir vers l'ouest en Ériador. Leur voyage se termina prêt de Tyrn Gorthad, où ils s'installèrent autour d'une large colline qu'ils appelèrent Bree, un mot de leur ancienne langue dunéenne et qui signifie "Colline".

Quand les Nùménoréens ont commencé à venir sur les côtes ouest des Terres du Milieu aux alentours de 600 du Second Âge, les hommes de Bree furent les premiers à les rencontrer. Les Nùménoréens hautains, élégants et bien éduqués agirent en aidant et enseignant le peuple de Bree, transformant leur relatif peuple primitif en des fermiers pacifiques et relativement évolués en quelques générations.

Tout au long du Deuxième Âge, l'influence des Nùménoréens se propagea, le Pays de Bree devint l'une des colonies en Ériador, toutes coexistantes dans une relative paix sous les auspices des Hommes de Nùménor. Une ère de paix dura sur plus d'un millénaire, jusqu'à que Sauron, une fois de plus, annonça sa puissance et déclara la guerre aux humains et aux elfes des Terres du Milieu. En 1700 du Deuxième Âge, l'Ériador est envahi par les forces de Sauron; Bree est rasé après que ses habitants ont fui vers l'ouest. Plus tard, une force nùménoréenne repoussa les troupes de Sauron, et les hommes de Bree revinrent.

Quand Nùménor chut et que les Déchus arrivèrent sur les Terres du Milieu, les habitants de Bree accueillirent leurs seigneurs et devinrent une partie de l'Arnor. L'emplacement de Bree permis d'être un centre important d'accueil des marchands et des voyageurs; les troupes de l'Arnor patrouillant à ses frontières. Mais la ville resta petite et rurale, essentiellement parce qu'elle est située loin des centres importants de l'Arnor et du Gondor. Les rois d'Arnor, une fois de plus, utilisèrent les Hauts de Galgals comme cimetière royal, et ce développement a pu aussi éloigner les futurs colons de Bree.

Quand l'Arnor se divisa en trois plus petits royaumes en 861 du Troisième Âge, Bree fut considéré comme insignifiant et ne fut pas pris en compte, d'ailleurs, Bree se tient à la frontière du Cardolan et de l'Arthedain et est sur la route principale qui mène au Rhudaur. Les hommes du Cardolan ont fortifié la Grande Route de l'Est tout au long de partie nord des Hauts de Galgals et ils construisirent un certain nombre de fortins. Directement à l'Est, le Rhudaur (sous le contrôle du Roi-Sorcier d'Angmar) batailla pour le contrôle d'Amon Sûl. Bree géra pour échapper aux conflits régionaux

Les dévastations causées par les forces d'Angmar est une autre question importante. Le premier assault sur l'Arthedain, dans lequel Bree a été pris à parti, arriva en 1300 du Troisiè Âge, et se poursuivit par une guerre de guérilla pendant un siècle. Le peuple de Bree a rapidement appris à vivre dans la peur des raids orques, de nombreux assaults détruisirent leurs cultures et dévastèrent leurs maisons. Des réfugiés vinrent de l'est et du nord, augmentant la population du bourg.

Les Hobbits furent parmi ces réfugiés. Les vêtements déchirés et les pieds endoloris, ils recherchaient nourriture et protection. Indépendants et terre-à-terre, les Hobbits rapidement levèrent les doutes que les habitants de Bree pouvaient avoir sur leurs compétences. Les Semi-Hommes acceptèrent avec plaisir une proposition amicale d'un refuge provisoire chez de nombreuses familles humaines et immédiatement, se mirent à l'ouvrage, improvisant des maisons sous terre ou des Smials et apportant un coup de main là où c'est nécessaire. Le peuple de Bree trouva cette tendance à vivre dans des trous comme étant un peu étrange, mais au-delà de cela, le nouveau peuple répondit aux attentes. Rapidement les habitants prirent l'habitude de se baisser pour discuter avec leurs nouveaux voisins aux pieds velus.

Un siècle de guerrilla rapprochèrent les Hommes et les Hobbits; après un certain temps,l'un ne pouvait plus se passer de l'autre. Pour toutes les souffrances subies par les Hobbits en compagnie de leurs congénères humains, et après une première décennie de résidence, ils semblaient autant faire partie du peuple de Bree que les colons humains. En 1409, Bree fut rasée par les forces armées du Roi-Sorcier, forces en mouvement vers les Tumulus où se tenaient les guerriers du Cardolan. Le peuple de Bree, Archet, Combe et Staddle ont été forcé de s'enfuir face à l'avancée des troupes d'Angmar et ils trouvèrent un refuge temporaire dans une région que l'on appelle maintenant la Comté. Seul quelques téméraires restèrent pour défendre leur village. Gandalf le Gris dirigea une grande partie des habitants de Bree autour de la vieille forêt, ce qui apporta une barrière suffisante contre les armées du Roi-Sorcier. Un assault rapide des Elfes des Havres Gris permit de repousser les troupes du Roi-Sorcier hors des Tumulus, et les villageois purent retourner joyeusement à Bree.

Gracieusement, le Roi d'Arthedain envoya des hommes pour aider à la reconstruction du pays de Bree. La région des quatre villages fut complétement reconstruite avec les pierres des forts des Tumulus. La ville de Bree fut refortifiée avec un mur de faible hauteur et une haie, n'apportant pas suffisamment de protection pour être une fortification mais une étape sur les routes principales. Les fermiers, pragmatiques, utilisèrent cette protection pour augmenter la taille de leurs exploitations, et de nombreux jeunes fermiers s'établirent à leur compte sur les terres dévastées par les armées d'Angmar. Les fermiers quittèrent la protection des murs et s'installèrent dans la campagne, profitant de la sérité offerte par le Roi de l'Arthedain et de son armée.

Le pays de Bree se redressa rapidement après l'invasion de 1409; peu de personnes sont mortes, et avec l'aide du Roi et des Elfes, le peuple de Bree survécu facilement à l'hiver qui s'ensuivit. Peu après la guerre devint une succession de rares escarmouches, et les deux siècles qui suivirent furent relativement paisibles. Le fait le plus significatif fut en 1600, quand de nombreux Hobbits résidants dans le surpeuplé pays de Bree - Harfoots et Fallowhides - migrèrent vers l'ouest et s'installèrent dans, à l'époque vacant, Comté (en Kuduk "Sûza"). Là ils formèrent un fief indépendant du Roi de l'Arthedain, qui essaya tous les tourments du Troisième Âge et resta loyal auprès de leurs voisins de Bree.

En 1636 du Troisième Âge, la Grande Peste a dévasté l'Ériador. Une personne sur huit mourrut de la Peste, bien peu compérées aux décès dans les villes et citès du Sud et de l'Est. Le désastre renforça les liens entre Bree et la nouvelle colonie de la Comté et les deux groupes se soutinrent mutuellement dans l'adversité. Alimentation, herbes médicinales et soigneurs des deux races circulèrent entre les différentes colonies, afin de tenter de pallier aux conséquences de la Peste.

Description

Le Pays de Bree a très bien récupéré de la peste, en partie parce qu'elle se situe à la conjonction de la voie verte et de la Grande Route de l'Est. L'emplacement de la ville a apporté le commerce et les immigrants dont elle avait besoin pour récupérer. Bien que quelque peu diminué en taille, la région est presque aussi prospère que dans les grands jours de l'Arnor, il ya quelques siècles.

Les voyageurs, soldats, marchands, nains, et les caravanes viennent à Bree de toutes les directions. Les villageois considèrent ces étrangers avec une tolérance sympathique, prêt à donner un coup de main ou avoir une conversation amicale à l'auberge. Dans l'ensemble, l'influence du commerce sur le caractère du village est diffuse. Bree est prospère, mais conserve son caractère de communauté agricole plus intéressée par les affaires quotidiennes que par les événements du monde entier.

Pourtant, à sa manière, Bree est un endroit animé toute l'année. Bien que depuis peu, les hivers soient plus froids, à cause de l'influence maligne et la puissance du Roi-Sorcier, les fortes chutes de neige sont rares, et les routes sont fréquentées tout au long de l'année. Les nains passent souvent par Bree, voyageant de Khazad-Dûm à leurs mines en Ered Luin ou voyageant avec des expéditions commerciales vers la capitale de l'Arthedain à Fornost. Certains Nains sont en réalité tout à fait familiers de ces sites, car ils traitent régulièrement des échanges entre les Nains et les hommes de Bree. Les marchands et les commerçants qui font des affaires dans l'Arthedain et le Gondor sont également de fréquents visiteurs. Les Peddlars sont vus plus rarement, de nombreux petits villages qui les alimentaient ont été anéantis par la Peste.

Les hommes de Bree se réunissent à l'auberge appelée "le repos du roi" pour entendre les nouvelles et parler avec les nombreux étrangers qui sillonnent les routes. Bree a une exceptionnellement grande auberge pour une communauté de cette taille, car la ville est un point de passage pratique pour les voyageurs. Il est, après tout, au cœur du carrefour de l'Eriador. Le trafic à travers Bree a fait de ses habitants, des gens moins insulaires et plus mondains que seraient normalement le cas des résidents d'un établissement rural typique.

La situation particulière de Bree a habitué son peuple à faire face aux situations particulières et de toujours retomber sur ses pieds. Il semble y avoir un talent inné de habitants de Bree de survivre et de prospérer. Alors que de nombreuses villes ont été dissoutes dans les guerres du Second Âge et lors de la guerre de 1409 contre Angmar, Bree reste paisible, calme et rural. C'est peut-être en raison d'une capacité inconsciente des Bréens pour garder leur colonie petite et apparemment sans intérêt aux étrangers. Une autre raison peut être l'influence subtile et protectrice de Gandalf le Gris et la main diffuse mais puissante de l'Arthedain.

Le Pays de Bree est généralement un endroit calme, l'excitation étant considéré comme mauvais pour les cultures et la santé des habitants. Les gens sont généralement respectueux de la loi et amicaux - avec quelques exceptions notables. Bree a une garde compétente et n'a pas peur des attaques de bandits en maraude qui harcèlent parfois et pillent les voyageurs le long des routes principales. Certaines personnes louchent peuvent se rendre à Bree elle-même et s'attaquer aux soldats défenseurs de la frontière orientale de l'Arthedain ou la variété des voyageurs, mais ces sangsues néfastes sont rarement la règle ou même un problème notable. Le banditisme semble favoriser les lieux sauvages.

Les villages voisins de Staddle, Combe et Archet

Archet, Combe et Staddle sont également des communautés agricoles. Elles sont beaucoup plus petites que Bree et n'ont pas de murs d'enceinte. Ces trois villages sont situés le long de petites routes qui sillonnent la terre de Bree de manière désordonnée, ayant été construites sans plan particulier. Dans leur enceinte se trouvent des groupes denses de maisons. La plupart sont réunis entre elles autour de petites cours, car elles ont souvent été construites par des membres de la même famille. Les fermes périphériques suivent ce même schéma.

L'Agriculture du Pays de Bree

Le sol du Pays de Bree est profond, sombre et très fertile, et la terre est bien irriguée. Le climat est doux, et des siècles de culture n'ont pas diminué les récoltes abondantes. Les hommes de Bree pratiquent la rotation des cultures, laissant les champs en jachère tous les trois ans. De nombreuses plantes fixent l'azote, comme les pois. Comme les agriculteurs de Bree ne sont pas limités par la superficie, le climat ou la pauvreté du sol et comme ils n'ont jamais été nombreux, ils peuvent se permettre de laisser les terres en friche lorsque le besoin s'en fait sentir. Les arbres sont également replantés judicieusement lorsqu'ils sont coupés.

Les agriculteurs locaux sont de bons agronomes et cultivent une grande variété de produits, notamment le blé, les pommes de terre, le seigle, l'orge, le houblon, l'avoine, le lin, les choux, les navets et les panais. En outre, la plupart des épouses des agriculteurs cultivent une variété de légumes dans leurs potagers, notamment des pois, des haricots, des radis, des oignons et d'autres herbes. La plupart des agriculteurs cultivent quelques arbres fruitiers, tels que des pommes, des poires, des cerises, des pêches et des prunes. Les groseilles, les fraises et les framboises sont également cultivées. Pratiquement tous les habitants du Pays de Bree gardent quelques animaux, souvent en les faisant paître avec les troupeaux plus importants de leurs voisins. Ainsi, il y a de généreuses réserves de porc, mouton et un peu de bœuf, ainsi que beaucoup de lait et de beurre pour tous. Les habitants du Pays de Bree aiment bien manger.

L'économie dans le Pays de Bree

Les habitants du Pays de Bree apprécient le troc et l'échange de biens et de services entre eux. Les devises fortes sont rarement utilisées, sauf bien sûr à l'auberge et avec les commerçants extérieurs (même s'ils troquent quand ils le peuvent). Grâce à un accord commercial relativement complexe avec le forgeron et plusieurs fermiers, les nains des Montagnes Bleues sont approvisionnés en porc fumé et salé, en lard, en beurre et autres produits de première nécessité en échange de minerai de fer et d'autres métaux. C'est un arrangement tout à fait sensé, puisque les Nains n'ont aucun talent ni aucune envie de cultiver la terre.

La plupart des espèces changent de mains au marché d'automne lorsque les commerçants viennent d'aussi loin au nord que Fornost, la capitale fortifiée d'Arthedain. L'automne est la période la plus active et la plus passionnante de l'année. Les éleveurs profitent de la foire pour s'approvisionner en articles difficiles à obtenir comme les aiguilles, le fil fin, certains outils et bien d'autres petits articles qui rendent la vie à la ferme plus confortable.

De nombreuses familles sont presque entièrement autosuffisantes ; les femmes font pas mal de tissage et de filage pour leur propre famille tandis que les hommes font de la menuiserie et un peu de travail du cuir. Un marché informel a lieu toutes les deux semaines à Bree, ce qui permet aux gens de suppléer aux carences du ménage. Les artisans comblent les lacunes, en effectuant des travaux spécifiques que le fermier ne peut pas faire, ou simplement en donnant un coup de main pendant la période de forte activité de l'année. Le meunier est vraiment le seul non-exploitant indispensable, mise à part l'aubergiste bien sûr.

Prix locaux

Comme il est indiqué plus haut, le troc est la méthode d'échange préférée au Pays de Bree, en particulier en dehors du village de Bree. La pièce du roi est cependant honorée et sert de bonne mesure pour les échanges habituels. Les habitants de Bree ont recours à l'équilibre entre les prix traditionnels et la qualité lorsqu'ils concluent un marché.

Politiques et pouvoirs au Pays de Bree

La politique de Bree est une curieuse combinaison de coutumes pittoresques, de liens de parenté solides et de procédures modifiées basées sur les anciens codes d'Arnor et d'Arthedain. Bien que les étrangers soient nombreux, leurs actions sont surveillées de près, et les manières terre-à-terre et conservatrices de Bree prévalent dans la plupart des cas.

Fêtes et Festivals

Faire la fête est une affaire sérieuse au Pays de Bre, car les Hobbits et les Dunéens ont la fête dans l'âme. La nourriture et la gaieté sont vénérées et raffinées parmi ces gens. Il existe un certain nombre de fêtes et de foires qui fournissent de bonnes excuses pour exercer l'esprit de la fête, et quelques-unes sont particulièrement remarquables.

La Fête de l'Automne

La foire d'automne est un événement annuel qui se déroule depuis des siècles. Les gens de l'est, du sud et du nord de Bree viennent à cette foire pour faire leur commerce. L'auberge "Le repos du roi" est rempli à craquer, et de nombreux villageois ouvrent leurs maisons à des amis venus de l'extérieur du Pays de Bree. Naturellement, les Hobbits de la Comté viennent rendre visite à leurs proches et se tenir au courant des derniers potins. Les colporteurs viennent du nord et du sud pour profiter de l'occasion, et les nains voyagent depuis les Montagnes Bleues. La foire se déroule sans heurts, et les gardes maintiennent l'ordre. Un petit tribunal, comprenant le maire et un ou deux fonctionnaires d'autres villages, traite les litiges, et toutes les décisions sont juridiquement contraignantes.

La foire rassemble des gens de tous horizons : agriculteurs, commerçants, tanneurs, cordonniers, tisserands, boulangers, brasseurs, tonneliers, charpentiers, tailleurs, forgerons, et bien d'autres encore. Il y a des compétitions pour les animaux les plus massifs et les plus fins, une épreuve de tir à l'arc, un combat de lutte, des combats avec des bâtons et un concours de cuisine. Des jongleurs et des musiciens assurent le divertissement, et il y a de la danse tous les soirs. La foire se termine tous les jours au coucher du soleil et il est interdit de vendre des marchandises après la fermeture de la foire. Mais la fête se prolonge jusque tard dans la nuit.

Après la foire d'automne, les habitants du Pays de Bree s'installent pour un long hiver. Le marché qui se tient tous les quinze jours devient de plus en plus petit, jusqu'à ce que, d'un commun accord, il cesse complètement au début du mois de narwain. Il reprend à la fin du mois de Gwaeron. Pendant ces trois mois, les échanges se font entièrement à titre privé.

La Fête de la Moisson

Après la fête de Yule, la Fête de la Moisson est la fête la plus importante du Pays de Bree. La date varie, mais c'est toujours au début du mois de Narbeleth. Depuis quarante ans, elle a lieu dans la grande et prospère ferme des Pied-Bruyère.

Les gens viennent de tous les coins du Pays de Bree, apportant des plats variés. Les femmes commencent à préparer la fête de la Moisson depuis longtemps et chaque femme apporte son plat spécial. La fête est une grande affaire et tout le monde est le bienvenu, y compris les amis et les parents en dehors des frontières du Pays de Bree. La tradition veut que chacun apporte sa contribution, qu'il s'agisse d'un bol de fruits offert par les plus pauvres ou d'un mouton ou d'un bœuf. Les festivités commencent tôt le matin, car la plupart des gens sont arrivés la veille au soir et restent chez des parents ou des amis. Des jeux et des concours occupent la majeure partie de la journée et comprennent des compétitions telles que le fendage de bûches et la dégustation de tartes. Il existe de nombreux jeux de séduction pour les jeunes. En début de soirée, tout le monde s'assied ensemble et mange les plats qui ont été préparés toute la journée dans la cuisine extérieure emménagée pour l'évènement. Après le dîner, on danse au son des flûtes, du violon et des tambours jusqu'aux petites heures du matin. La Fête de la Moisson est le plus grand festival communautaire du Pays de Bree. Bien qu'il y en ait d'autres qui impliquent de grands groupes de personnes, notamment le Mitan, c'est le seul festival qui rassemble toute la population de Bree.

Mitan ou Jours de Lith

Cette fête se situe entre Norui et Cerveth et est une période de trois jours de réjouissances particulières. Feux de joie, jeux, fêtes, concours et danses font partie des festivités. Le festival est issu de la fête officielle de la cour numénorienne du milieu de l'année et a été adopté par les hommes de Bree au deuxième âge. Il n'existe pas de site central unique pour le festival, mais plutôt de nombreux petits festivals sont dispersés à travers le pays de Bree. Les jours de Lith sont considérés comme particulièrement chanceux pour la lutte contre les fléaux, et de nombreuses célébrations de fiançailles ont lieu à cette époque de l'année. Tous les quatre ans, il y a quatre jours de Lith, qui sont marqués par des périodes de festivités particulièrement intenses.

Yule

Le dernier et le premier jour de l'année sont appelés "jours de Yule" et font partie d'une fête de six jours. Il s'agit principalement d'une fête familiale en Pays de Bree, marquée par une période de visites, de réjouissances et d'offrandes.

Les Habitants

De loin le point le plus chaud du Royaume d'Arthedain froid et tempêtueux, est une anomalie, un simple village dans un pays de cathédrales à ciel ouvert et de cours chevaleresques. Etabli par les Hommes de Dun basanés et dangereux et les Nordiques Eriadorans mécontents et aventureux, il a été habité par les Hobbits (H. "Kuduk') à l'aspect d'enfants pendant 300 ans. Ce petit peuple simple est arrivé en tant que réfugiés effrayés de l'Angle du Rhudaur après l'avènement du Roi-Soréier dans le début des années 1300 et forme aujourd'hui la majorité de la forte population mélangée du Pays de Bree.

Situé à la jonction du Chemin Vert et de la Grande Route de l'Est, à moins de vingt-cinq lieues de la frontière orientale en guerre de l'Arthedain, le Pays de Bree est une région frontalière qui comprend quatre villes : Bree, Staddle, Archet et Combe. Ces communautés étrangement calmes se trouvent sur et autour de la Colline de Bree et du bois de Chet et sont situées entre les Marais des Eaux-des-Moucherons et l'ancienne frontière séparant l'Arthedain du Cardolan sauvage immédiatement au Sud. Etant donnés l'agitation si proche et le trafic fréquemment louche qui est la norme le long des routes et dans les auberges du Pays de Bree, le caractère agréable et paisible de la région est remarquable. C'est une stabilité calme née de la nature de son peuple.

Les Habitants de Bree forment un bouquet varié, un mélange de Hobbits et d'Hommes, ces derniers étant composés des divers Hommes de Dun (Dunéens), Nordiques et Dûnedain. Ici, les cultures et les sangs se sont mêlés pour former un mélange unique de citoyens tenaces, adaptables, fidèles à la loi et travailleurs. Fermiers et marchands, ils représentent une résolution ferme dans une région de l'Arthedain toujours menacée ; ils s'acquittent de la protection du commerce le long de la vulnérable route principale entre Fornost Erain et les villes du Sud et de l'Ouest.

Le paisible Pays de Bree doit faire front à quelques problèmes bien sûr, particulièrement à des larcins insignifiants parmi les voyageurs et des incursions de bandits basés dans les proches collines du Cardolan. Des réfugiés, déplacés par la guerre ou la Grande Peste, passent toujours au travers de la région, dérangeant à l'occasion la vie agricole. En général, toutefois, les fermiers sont rarement distraits de leurs tâches ; les gardiens de troupeaux surveillent leurs bêtes sans inquiétude hors de propos et les marchands s'occupent du travail de récolter un bénéfice modeste en argent ou en troc. Les Habitants de Bree ont fait de leur domaine un coin sûr de l'Arthedain et ils ont évité les ennuis qu'on peut attendre à une frontière.

Les Dunéens

Les Dunéens ou "Hommes de Dun", cependant, forment une race hantée par les ravages de la guerre et de l'injustice ; ils ont été, à plusieurs reprises, détournés de leurs terres d'adoption et forcés d'émigrer à la recherche de nouvelles demeures. Leur histoire est une histoire troublée.

Il y a longtemps, beaucoup de Dunéens fuyant l'oppression et la conscription dans leur terre d'origine sont venus du Pays de Dun pour s'installer près de Bree ou s'aventurèrent sur les Hauts-plateaux du Cardolan et du Rhudaur. A la base une race de gens hostiles aux étrangers et de tempérament malveillant, ces réfugiés ne trouvèrent pas grand chose à chérir à Bree et restèrent un peuple vigoureux et indompté renommé par un comportement étrange et par des méfaits dans les tavernes et les auberges du village. Basanés, avec des cheveux sombres et des lèvres en permanence pincées en un ricanement méprisant, les descendants des Dunéens sont toujours faciles à distinguer des bandes de Nordiques qui se sont installées en Eriador lonqtemps avant eux.

Descendants des vigoureux Hommes des montagnes natifs des vallées des Montagnes Blanches, beaucoup de Dunéens se sont déplacés vers le Nord au cours du Deuxième Age, s'installant dans la partie Sud-Ouest des Monts Brumeux. A l'époque d'Arnor, quelques-uns s'aventurèrent dans les terres inoccupées aussi loin au Nord que les Ettenmoors et aussi loin à l'Ouest que les Collines d'Evendim. Beaucoup guerroyèrent contre les clans indigènes d'Hommes des Collines ou de Nordiques, mais la plupart arrivèrent en paix et vécurent confortablement aux côtés de leurs voisins éparpillés. Ceux parmi les Dunéens qui s'installèrent en Arthedain adoptèrent le Langage Commun du Westron ; cependant, leur langue natale est toujours parlée en Pays de Dun.