La Taverne des Hobbits
Royaume : Cardolan - Région : Eriador - Type : Massif de collines - Taille : 2.270 kilomètres carrés de superficie, 240 à 370 mètres d'altitude - Retour vers les autres lieux : Les lieux
Les Hauts des Galgals sont une série de crêtes de calcaire et de craie dans le nord du Cardolan, situées entre la Vieille Forêt et le Pays de Bree. Des tertres funéraires royaux qui remontent du Premier Âge se trouvent au sommet de nombre de ces collines; les rois d'Arnor et de Cardolan choisissent également ce lieu comme dernier séjour. En raison de l\intérêt des Dùnedain pour la mort, beaucoup de tertres sont élaborés et remplis de pièges. Depuis la Grande Peste, des rumeurs concernant de terrifiants non-morts ont commencé à circuler. Les Brevains refusent de voyager sur les collines seuls ou de nuit; ils disent que plusieurs villageois ont disparu ces dernières années.
Les Coteaux aux Tumulus se dressent à moins d'une journée de chevauchée au Sud-Ouest de Bree et au Sud de la Grande Route de l'Est et du mur de haies qui sépare l'Arthedain du royaume aujourd'hui en ruine du Cardolan, des lignes descendantes de landes broussailleuses autrefois révérées par les Edain. S'y trouvent les lieux de sépulture des seigneurs Edain, des Rois et Reines d'Arnor et de la lignée des Princes du Cardolan depuis longtemps morts. Les crêtes sont ornées de cercles de pierres usées par les intempéries et de tumulus isolés, tertres en terre qui recouvrent les chambres funéraires en pierre qui contiennent les ossements des anciens dirigeants. Enterrées auprès du mort gisent l'armure décorée de valeur ainsi que la joaillerie de cérémonie garnie de diamants et de gemmes rares. Ni arbre, ni eau vive n'offrent de répit ou ne revigorent l'errant ; une herbe longue et fine couvre les crêtes autrement nues et rocheuses. La nuit venue, le vent gémit, et une chanson surnaturelle se fait entendre, une mélodie inquiétante et hypnotique chantée par un cœur d'esprits torturés. À l'endroit où autrefois les Hommes les plus grands se réunissaient pour rendre hommage, tous les Hommes maintenant tremblent et prennent garde de fuir avant le crépuscule car les Coteaux aux Tumulus sont hantés !
Récemment, des histoires d'Esprits maléfiques habitant les coteaux ont atteint les aubergistes de Bree, qui tournent en dérision de telles contes et offrent une tournée d'ale générale, (Mais plus tard, dans leurs lits avec leurs femmes, les aubergistes maudissent leur manque de chance : "D'abord la Peste et maintenant les Esprits qui hantent les Coteaux ! Ce n'est pas bon pour les affaires, pas bon du tout ! " Certains disent que le dernier Prince du Cardolan lui-même ensorcelé par le Roi-Sorcier parcourt les Coteaux la nuit et qu'il fredonne avec les autres Esprits une horrifiante mélodie hypnotique qui séduit et entraîne vers une mort affreuse celui qui l'écoute.
D'autres Hommes prétendent avoir vu les Esprits de leurs propres yeux ; ils ont été épargnés, disent-ils, parce qu'ils sont durs d'oreilles ou à la fois sourds et en fuite à la première vue de ces fantômes. Leurs descriptions semblent concorder sur ces points : les Esprits morts-vivants apparaissent le plus communément comme des formes sombres avec de lumineux yeux vides, bien qu'ils puissent prendre de nombreuses formes, changeant d'apparence à volonté. Certains Esprits ont fait revivre les ossements des Rois Edain morts il y a longtemps et apparaissent comme des squelettes luisant faiblement, une vision à arrêter le cæur sur les Coteaux vides et solitaires.
Nés des ténèbres et du mal, les Esprits doivent éviter la lumière du Soleil ou ils tombent en poussière et sont dispersés par le vent. Capables de pénétrer les yeux, le cœur ou l'esprit de l'infortuné s'aventurant dans les Tumulus ou du pilleur de tombe effronté et vénal, les Esprits usent de chansons macabres et de sorts briseurs de volonté dans leur quête de victimes sacrificielles, couronnée de façon alarmante de succès. Une fois dans la poigne glacée des Esprits, la victime stupéfaite est drapée dans la robe brodée d'or d'un Roi, parée de chaînes d'or et conduite à un autel de pierre qui se dresse sur les Coteaux depuis des siècles. Là, sur un ancien autel de culte, l'infortuné est lié et, avec l'étrange chanson de mort des Esprits en tête, est sacrifié au moyen d'une épée. Seules les plus fortes des incantations ou d'autres moyens magiques peuvent apaiser ou s'opposer aux Esprits des Tumulus ; la volonté de groupe qu'ils projettent est terrifiante dans sa force maléfique. Prenez bien garde à l'avis donné à regret par les aubergistes de la Comté : Ne traversez les Coteaux aux Tumulus qu'en plein jour - ou pas du tout !
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