La Taverne des Hobbits
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Compagnie de l'Aurore Écarlate

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8 Cerbeth de l'an 1640
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04h11
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20h03

Après une nuit paisible, les compagnons se réveillent paisiblement, le soleil pointant ses premiers rayons à l'Est. Le ciel est bleu et les voyageurs se réveillent de bonne humeur. L'Elfe semble, par contre, moins enthousiaste. Elle a rêvé pendant la nuit de la Vieille Forêt et de rencontres étranges, fantomatiques, bercée de branches maléfiques.

La journée va se dérouler sans le moindre incident. Tamir Cerfblanc montre une certaine lassitude, un fatalisme et une résignation à l'approche de Bree. Les prisonniers Angmar, Ernoald, Gachet et Daroth observent le convoi en particulier les passagers. Gachet regarde régulièrement Daëgon attentivement. Ernoald, de son côté, observe Fánaviryan. Tirash qui circule à cheval entre les chariots constate que les agents d'Angmar sont attentifs aux passagers mais ne prêtent que peu d'attention à la route et aux paysages aux alentours.

En fin de journée, ils découvrent un paysage composé de champs, de cultures où la présence des hommes est visible. Le convoi entre alors dans le Pays de Bree. Ils vont apercevoir quelques fermes isolées puis apercevoir la colline de Bree. En approchant du village, ils vont passer à proximité de la ferme des Piedbruyère, la plus grande ferme de la région. L'activité dans les champs est très active, les hommes travaillent dure pour récolter les différentes productions agricoles.

En arrivant aux portes du village de Bree, les trois cavaliers de l'Arthedain ont pris les devants et sont allés se présenter aux gardes de Bree qui, après quelques minutes de discussions, vont ouvrir les portes et le lieutenant des cavaliers fait signe à Fánaviryan et Tirash d'amener les chariots dans l'enceinte du village.

Les gardes de Bree demandent aux conducteurs de venir placer les chariots non loin de la palissade à côté d'un chariot déjà présent que les compagnons vont regarder attentivement puisqu'il s'agit d'un chariot blindé très similaire au chariot des nains de Khazad-Dûm. Ils constatent également que deux gardes de Bree se sont dirigés à vive allure vers le centre du village en direction du champ clos.

Fánaviryan, Fron et Valgran viennent poser les trois chariots à proximité du chariot blindé. A hauteur des gardes de Bree, Fánaviryan demande :
- "Est-ce que ça vous dérange si je monte avec juste un chariot avec la dame et ses serviteurs jusqu'à chez nous."
- "Peut-être qu'elle serait mieux à l'auberge ?" questionne Tirash.
- "Oui, remarque..." répond Fánaviryan.
- "Oui, je pense ! Notre maison n'est pas encore très accueillante..." confirme Tirash.
- "Oui, oui, oui... Judicieuse remarque Tirash." confirme Fánaviryan.

Alors qu'ils sont en train d'installer les chariots à l'emplacement prévu, Meneldir arrivent avec plusieurs gardes. Il pensait venir saluer les membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate mais il est arrêté par les cavaliers de l'Arthedain qui viennent à la rencontre du capitaine de la garde de Bree. Tirash vient rapidement rejoindre la discussion. Meneldir s'avance vers Tirash, tend la main. Les deux hommes se saluent de la main et Meneldir vient recouvrir la main de Tirash de son autre main puis lui dit :
- "Bien le bonsoir Tirash."
- "Bonsoir !" répond Tirash.
- "Capitaine, bien le bonsoir ! Nous avons des prisonniers que nous devons amener à Fornost Erain. J'espère que vous avez de la place pour pouvoir les enfermer.
- "Bien sûr, bien sûr..." répond Meneldir puis s'adresse à Tirash et lui dit : "Vous allez bien Tirash ?"
- "Oui, tout va bien ! Nous avons capturé ces hommes en Comté. Ils étaient impliqués dans les évènements de ces derniers temps et le lieutenant Enrin nous accompagne jusqu'à Fornost Erain pour les remettre à la justice. Comme tu peux le constater, Selenia n'est pas avec nous. Elle a reçu une mauvaise blessure et elle a dû rester en Comté pour guérir mais ses jours ne sont pas en danger."
- Le lieutenant Enrin porte un regard désapprobateur envers Tirash à cet échange entre Meneldir et l'homme du sud puis annonce à Meneldir : "Ces prisonniers sont sous notre responsabilité. J'espère que pour cette nuit, vous allez pouvoir, capitaine, faire en sorte qu'ils puissent être bien surveillés."
- "Bien sûr lieutenant ! Je vais en sorte que mes gardes puissent répondre à vos ordres cher lieutenant. Si vous permettez, j'aimerais saluer les voyageurs !" répond Meneldir.
- "Bien ! Je vais te présenter Fron qui nous accompagne depuis quelques temps maintenant." évoque Tirash.
- "Je suis bien content de vous revoir mon cher Tirash. J’espère que vous pourrez me raconter ce qui se passe en Comté. Nous n'avons que quelques bribes d'informations mais pas grand-chose... Vous êtes bien allés en Comté ?" demande Meneldir.
- "Oui, oui, oui ! Il s'est passé pas mal de choses. On va te raconter tout ça un petit peu plus tard, peut-être... Il y a également le Shiriff Valgran qui nous accompagne." indique Tirash en se dirigeant vers Fánaviryan.

Fánaviryan s'apprête à rejoindre Meneldir lorsqu'elle est arrêtée par Roane Cerfblanc qui lui dit :
- "Madame, vous pensez qu'il y a un lieu où on va pouvoir dormir dans de bonnes conditions ?"
- "Oui, autre part que sous les étoiles cette fois. Nous sommes que depuis très récemment installés sur Bree. Je ne suis, même pas sûre d'avoir un lit pour vous mais il y a une bonne auberge." répond Fánaviryan.
- "Ah ! Très bien..." réagit Roane Cerfblanc.
- "Qui s'appelle "Le Repos du Roi". On va vous y accompagner. On va juste laisser à vos serviteurs de quoi prendre vos effets pour cette nuit parce que nous repartirons demain, j'imagine..." évoque Fánaviryan.
- "J'espère que vous allez pouvoir me réserver une chambre ainsi que pour mes quatre dames. Vous seriez très aimable de pouvoir me réserver deux chambres si c'était possible... Vous connaissez l'établissement ?" demande Roane en prenant le bras de l'Elfe.
- "Oui, oui, oui ! Je devais y passer pour récupérer quelques pitances." indique Fánaviryan.
- "Je vous remercie !" répond Roane.

Meneldir arrive à ces propos devant l'Elfe et lui dit :
- "Madame Fánaviryan !! Quel plaisir de vous revoir... J'espère que vous allez bien ?" dit-il en prenant les deux mains de Fánaviryan.
- "Oh oui ! Tout à fait malgré le fait que Selenia ne soit pas revenue avec nous..." répond Fánaviryan.
- "Oui ! Votre ami, Tirash, me le racontait." indique Meneldir.
- "Et vous, pas trop de problèmes avec la petite troupe que nous avons laissée ?" demande Fánaviryan.
- "Non. Enfin, il faudra que l'on en parle parce qu'il y quelques hobbits qui ont disparu..." évoque Meneldir.
- "Oui, on est au courant..." répond, amusé, Tirash.
- "Ah bon ??" répond Meneldir surpris.
- "Un petit teigneux et sa marmaille ?" demande Fánaviryan.
- "Et sa femme..." ajoute Tirash.
- "Je, je ne sais pas. Je n'ai pas eu toutes les informations. C'est plutôt Fallin qui a géré ça... Et pour le reste des Hobbits, ils ont été pris en charge par la communauté hobbite. Il n'y a pas eu de soucis particuliers à ce niveau-là." indique Meneldir.
- "Très bien !" répond Tirash.
- "D'accord !" ajoute Fánaviryan.
- "Il va encore falloir qu'ils restent ici quelques temps malheureusement, tant que les choses ne se seront pas un peu calmés par là-bas..." indique Tirash.

Fánaviryan et Tirash entendent alors un cri provenant du chariot du fond et la voix puissante du lieutenant Enrin :
- "TU NE TOUCHES PAS A CEUX LA !!!! CE SONT NOS PRISONNIERS. TU N'ES PAS SUR TES TERRES ICI !!"

Ils voient le lieutenant Enrin accompagné des cinq cavaliers autour du dernier chariot. Valgran et ses trois compagnons ont détaché deux prisonniers qu'ils s'apprêtaient à descendre du chariot. Fron est interloqué par ce qui se passe et se tourne vers Daëgon qui s'est endormi sur les sacs de patates.

Tirash se tourne vers Meneldir et lui dit :
- "Il est vraiment insupportable celui-là... Depuis qu'ils nous ont rejoint, ils nous prennent de haut. Ils considèrent que ce sont leurs prisonniers alors qu'ils n'ont absolument rien fait pour les capturer. Je n'ai aucune idée des consignes qu'ils ont reçu... Si tu pouvais mettre un peu d'huile dans les rouages, je t'avoue que ça nous ferait vraiment du bien pour les quelques jours qu'ils nous restent pour aller à Fornost..."
- "D'accord, je vais m'en charger..." indique Meneldir à Tirash en lui tapant sur l'épaule.

Meneldir quitte Fánaviryan et Tirash et se dirige vers le lieutenant Enrin et lui dit :
- "Lieutenant, lieutenant ! On va récupérer ces hommes et puis on va les amener directement dans nos geôles."
- "Très bien ! On va vous accompagner..." répond le lieutenant de la cavalerie.

Valgran s'écarte et demande à ses trois compagnons hobbits de se mettre en arrière, attendant que les cavaliers de l'Arthedain et les gardes Bree viennent récupérer les six prisonniers. Lorsque Meneldir s'approche des prisonniers, il voit le Magistrat Cerfblanc, marque un temps d'arrêt, se tourne vers Fron, puis se tourne vers Tirash et Fánaviryan avec un air surpris. Il va prendre le bras du Magistrat et le conduit sur la route. Tous les prisonniers vont être amenés par Meneldir, les gardes de Bree et les six cavaliers de l'Arthedain jusqu'au bureau de Compte de Bree.

Pendant ce temps, Valgran vient interpeler les quatre compagnons hobbits de Fánaviryan qui prennent du bon temps en contemplant l'activité du village et leur dit :
- "Hep, vous ! Venez avec moi, on va s'occuper des chariots !!"

Tirash en passant à côté de Valgran lui montre sa désapprobation à l'attitude du lieutenant Enrin et de son impuissance face à cela.

Valgran, ses trois Hobbits et les quatre compagnons de Fánaviryan se mettent à retirer les harnais des chevaux et à les préparer pour la nuit. Fron grommelle, protestant :
- "J'ai faim ! Il est l'heure de manger !!"
- "On va d'abord s'occuper des chevaux et puis après, on verra. On ne sait même pas où est-ce qu'on va dormir ce soir..." évoque Valgran.
- "Bah, on devrait pouvoir vous accueillir à la maison..." suggère Daëgon en train de se réveiller parmi les sacs de pomme de terre.

Fánaviryan vient détacher les harnachements de Zëbúth puis va voir ses compagnons et leur dit :
- "Je vais voir à l'auberge du "Repos du Roi" pour réserver une ou deux chambres pour Madame Cerfblanc et sa suite, prendre un tonneau de bière pour alimenter nos invités de ce soir à la maison. Je pense qu'on va, peut-être, être amenés à garder nos amis hobbits au plus près de nous, ce qui font partie de ce convoi-ci afin de ne pas faire de mélange avec Metraith pour ce soir directement..."
- "Ne pas mélanger les citadins et les bouseux !" indique Fron.
- "Non, ce n'est pas tout à fait ça... C'est plutôt de permettre une nuit de repos sous un toit à ceux qui auront demain encore à voyager avec nous et éviter que ça parte en jaille parce qu'on aura besoin de leur bonne forme pour traverser le bois de Chet qui peuvent s'avérer dangereux, expérience déjà vécue par Fana." indique l'Elfe en montrant la cicatrice sur sa hanche.
- "Très bien ! J'attends que vous me confirmiez bien que les chambres sont réservées." indique Roane.
- "Oui, oui, oui... J'en ai pour une grosse demi-heure, là. Peut-être que vous aurez l'occasion de manger un morceau avec..." évoque Fánaviryan.
- "Non mais vous pouvez me réserver une table aussi à l'auberge." ajoute Roane Cerfblanc.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Si vous pouviez me réserver deux tables, l'une pour moi et l'autre pour..." demande Roane.
- "Votre suite..." ajoute Fánaviryan.
- "Oui ! Je vous remercie d'avance, bien entendu..." confirme Roane.
- "Oui... D'ailleurs, est-ce que je peux prendre une de vos gens avec moi qui amènera une partie de vos affaires et qui viendra vous prévenir et vous guider parce que j'aurais, peut-être, à faire de mon côté." propose Fánaviryan.
- "Bien sûr, la chambre à l'auberge est à vos frais, Madame." intervient Tirash.
- Roane se tourne vers Tirash, l'air amusé et répond : "Mais bien sûr mon cher Monsieur... J'ai encore de quoi me payer une chambre dans une auberge !!"
- "Oui... Je disais cela car la négociation de votre voyage a été un peu rapide et je vous sais fort habile et je me doute bien que vous êtes capable de vous entretenir seule." indique Roane avec un regard désapprobateur.

Fánaviryan se rend alors à l'auberge "Le Repos du Roi". La salle principale est bien occupée par les ouvriers agricoles venus se désaltérer après le repas. L'établissement est bien animé avec tous ces travailleurs de la terre qui viennent se détendre après leur rude journée de travail. Fánaviryan arrive à se frayer un chemin et aperçoit Ham Galo, l'aubergiste qu'elle interpelle :
- "S'il vous plait ! S'il vous plait !"
- "Ah ! Bien le bonsoir, Madame ! Que puis-je vous servir ? Madame !" répond Ham Galo.
- "Je vais vous faire une commande comme la dernière fois. Là, j'ai déjà le tabouret et je vais vous prendre, juste, le fût de bière." demande Fánaviryan.
- "Ah oui, oui, oui !! Le fût de bière... Oui, excusez-moi... Vous étiez où pendant tout ce temps-là ??" demande Ham Galo.
- "Ah bah, en Comté..." répond Fánaviryan.
- "En Comté ??" réagit Ham Galo.
- "Et oui, oui, oui ! Nous avions à déterminer qu'est-ce qui se tramait là-bas... On est allé voir ce qu'il en était et on ramène une demi-douzaine de prisonniers parce qu'on a maille à partir plusieurs fois avec des agents d'Angmar sous les traits d'archers de Boëmund." annonce Fánaviryan qui se rend compte que les hommes qui discutaient dans leur labeur se sont tus et écoutent les propos de l'Elfe qui remarque dans le fond de l'auberge, une table composée de quatre nains en train de manger. A première vue, Fánaviryan ne les reconnait pas et eux, sont en train de manger et n'écoute pas les propos de l'Elfe. Fánaviryan se concentre sur les hommes qui l'écoutent mais ne décèle aucun comportement suspect lorsqu'elle évoque les agents d'Angmar. Les clients de l'auberge semblent, surtout, attentifs par le fait qu'ils voient devant eux une Elfe puis Fánaviryan ajoute : "Et nous les escortons pour qu'ils soient auditionnés par le Roi dont Tamir Cerfblanc, le Magistrat afin qu'il soit entendu par le Roi."

Fánaviryan sent que les personnes présentes n'ont pas saisi tous les propos de l'Elfe et ont surtout écouté une Elfe qui parlait sans réellement retenir tous les éléments de son discours. Elle finit par s'adresser à Ham Galo, l'aubergiste et lui demande :
- "Avez-vous une chambre digne de ce nom d'une femme de haut rang et quatre places dans un dortoir pour sa compagnie ainsi que table et repas ?"
- "Pour les prisonniers ?" demande Ham Galo.
- "Non, non ! Pour elle, la femme et ses quatre servantes. Le Magistrat va être hébergé comme les prisonniers mais sa femme viendra." explique Fánaviryan.
- "Elle n'est pas prisonnière, elle ?" demande Ham Galo.
- "Non ! Elle viendra à l'auberge." répond Fánaviryan.
- "D'accord !" confirme Ham Galo.
- "Et a besoin d'une chambre digne de son haut rang." demande Fánaviryan.
- "Et elle aura de quoi payer ?" demande Ham Galo en s'approchant de l'Elfe.
- "Assez largement... Avec une bonne nourriture parce qu'elle est sur les chemins depuis quasiment une semaine !" demande Fánaviryan.
- "C'est noté ! Je vous fais confiance..." évoque Ham Galo.
- "Par contre, je vous paye le tonneau de bière d'avance, c'est de notre fait." demande Fánaviryan.
- "Très bien. Je vous prépare le tonneau de 5 litres." indique Ham Galo.
- "Et je vais vous prendre également quatre chopines." demande Fánaviryan.
- "Ouais... C'est noté mais c'est la dernière fois. Je n'aurais plus de matériel ici..." répond Ham Galo.
- "Nous allons à Fornost, je pourrais ramener de belles choses. Vous pouvez commencer à passer le mot, on part demain matin s'il y a des besoins exceptionnels pour l'un ou l'autre. On est, quand même, une compagnie de transport ! Et ça serait gênant pour nous de revenir à vide une fois nos prisonniers livrés. Donc s'il y a des besoins que l'on puisse combler, faites passer le mot. Bien sûr, je n'irais pas faire le tour de la ville pour y trouver la meilleure affaire. Il faut que l'on me désigne directement chez qui je dois aller, avec l'argent d'avance." propose Fánaviryan.
- "Je passerais le message..." confirme Ham Galo.

En sortant de l'auberge, Fánaviryan indique à la servante :
- "Allez prévenir Madame Roane Cerfblanc qu'elle peut se rendre à l'auberge, sa table et sa chambre sont réservées."
- "Très bien Madame, je vais lui en faire part." répond la servante.

Fánaviryan prend son tonneau de bière et se dirige vers la maison de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. De son côté, Tirash et Fron finissent de soigner les chevaux, de ranger les chariots avec Valgran. Tirash demande aux gardes Bree :
- "Est-ce que Rory est dans le coin ? Est-ce que vous pourriez l'informer que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate est arrivée ? S'il veut avoir une petite idée de ce qui se passe dans la Comté, on se fera un plaisir de lui raconter."
- "Ces jours-ci, il est plutôt à la ferme." répond l'un des gardes.
- "On demandera à Meneldir s'il peut tenir Rory informé." suggère Tirash.
- "C'est noté !" répond le garde.
- "Merci à vous !" lance Tirash puis demande : "Nous allons à la maison. Si vous apercevez le capitaine, pourriez-vous lui dire que nous sommes à la maison, s'il vous plait ?"
- "Oui, bien sûr ! Je ne manquerais pas de lui dire..." répond le garde.
- "Merci beaucoup !" ajoute Tirash.

Tirash accompagné de Fron, Valgran et ses trois compagnons, demande au Shiriff :
- "Où est-ce que vous souhaitez dormir ? On peut vous accueillir chez nous si vous le souhaitez. Le confort est, pour le moins, limité. Les prisonniers sont confiés à la garde de Bree là-bas au bureau de Compte et vous avez ici, l'auberge du Repos du Roi. On va monter la colline pour rejoindre notre maison."

En approchant de l'auberge, ils aperçoivent Fánaviryan, un tonneau de bières sur les bras qui s'apprête à monter la colline. Tout le monde va ainsi monter la colline pour rejoindre la maison. En arrivant non loin de l'entrée, la porte s'ouvre et deux hobbits y sortent, enlacés. Ils finissent par reconnaitre Sidonie, légèrement vêtue dans les bras de Tilio Chaumine, la chemise mal remise dans son pantalon. Les deux hobbits semblent gênés de voir arriver Tirash et Fánaviryan accompagnés de neuf hobbits. Après quelques secondes, Sidonie esquisse un sourire et lève les bras en l'air de surprise, Fánaviryan lance alors :
- "On part une semaine et ça s'encanaille !!"

Après avoir déposé ses affaires dans la maison, Daëgon redescend en ville et passe au bureau des comptes pour essayer d'y trouver le capitaine de la garde. Meneldir est bien présent à l'entrée du bâtiment. Il s'approche de Daëgon qui le salue et le salue en retour et lui demande :
- "Quel bon vent vous amène Daëgon ?"
- "Hé bien, nous sommes de retour à Bree pour peu de temps puisque nous repartons vers Fornost Erain. Je voulais vous tenir au courant de ce qui s'était passé en Comté et puis de notre mission actuelle." indique Daëgon.

Puis Daëgon va expliquer à Meneldir sa mission actuelle de transport de prisonniers vers Fornost Erain en évoquant la capture de la bande de Boëmund en Comté qui agissaient en tant qu'agents d'Angmar. Meneldir écoute les propos de Daëgon sans poser de questions. Il va, simplement, chercher à connaitre l'attitude des prisonniers lors de leur transport jusqu'à Bree si, éventuellement, ils pourraient chercher à s'évader et s'il faut une vigilance particulière pour la nuit à venir. Daëgon répond :
- "Ils ont été bien gardés jusqu'ici. Ils n'ont pas essayé de s'enfuir. Par contre, il y a eu une attaque, quand on est parti de Lézeau, de leurs comparses !"
- "Hum, d'accord !" répond Meneldir.
- "Il faut savoir qu'ils se sont pris une bonne dérouillée mais il y en a, peut-être, d'autres qui traînent et qui chercheraient à faire taire les témoins." évoque Daëgon.
- "D'accord ! Je peux, peut-être, renforcer la garde autour du bureau des Comptes et être vigilant sur les éventuelles entrées dans le village." suggère Meneldir.
- "Oui ! Oui, oui, pour ce soir et demain matin et après, normalement, on devrait partir."
- "Oui, j'ai cru comprendre ça. J'ai eu vent que votre compagne, Fánaviryan, avait annoncé cela à l'auberge." évoque Meneldir.
- "Ah ! D'accord, les nouvelles vont vite !!" réagit Daëgon.
- "Oui ! J'ai noté parmi les prisonniers qu'il y avait le Magistrat de la Comté. Vous auriez des éléments à communiquer là-dessus ?" demande Meneldir.
- "Oui, en effet..." répond Daëgon qui va évoquer le contenu du journal personnel de Tamir Cerfblanc.

Meneldir est surpris des révélations évoquées par Daëgon même si le capitaine de la garde gardait un certain détachement avec les évènements frappant l'Arthedain. Daëgon insiste sur le rôle de la famille Tarma dans les évènements qui se passent en Comté. Puis, après avoir évoqué ces évènements, Daëgon va se renseigner auprès de Meneldir des évènements qui se passent à Bree et dans la région. Le capitaine répond que, globalement, les fêtes du Mitan se sont bien passées, l'ambiance était plutôt festive. Les nouveaux Hobbits qui sont arrivé de Metraith se sont bien comportés. Daëgon ajoute :
- "Ces Hobbits ont été acceptés en Comté. On va pouvoir les convoyer vers la comté."

Meneldir va signaler qu'une troupe de Minas Malloth est passée par Bree et est montée vers Fornost Erain. Pellendur était dans le convoi. Il semble y avoir des troubles dans sa région. Daëgon demande :
- "Vous n'en savez pas plus par rapport à ce passage de Pellendur ?"
- "Il semble y avoir eu des incursions d'hommes des collines. Ils ont tenté une incursion autour de Minas Malos. Pellendur a réussi à les repousser et, à priori, sont partis vers le sud. Pellendur estime qu'il y aurait des troupes qui sont en train de se regrouper du côté d'Andrath." explique Meneldir.
- "Et c'est pour ça qu'il est parti à Fornost Erain pour prévenir de ce qui se passait ?" demande Daëgon.
- "Oui, sans doute, mais là, par contre, je n'en sais pas plus. Il m'a juste indiqué d'être vigilant sur la frontière sud du pays de Bree. Il pourrait y avoir, éventuellement, des incursions d'hommes des collines." évoque Meneldir.
- "D'accord ! La région n'est pas très sûre..." évalue Daëgon.
- "A voir si vous croisez Pellendur, peut-être, qu'il vous en dira plus..." indique Meneldir.
- "Il est parti, il a combien de jours ?" demande Daëgon.
- "Il a 2 jours." répond Meneldir.
- "Donc, ils sont à Fornost Erain et on pourrait les croiser à notre retour." évalue Daëgon.
- "Sinon, si vous remontez sur Fornost Erain, avant l'automne, il y a un marché qui se prépare là-bas au milieu de Cerveth. Les familles font leurs provisions avant l'hiver." indique Meneldir.
- "Il y aura du monde sur la route ?" demande Daëgon.
- "Je pense que votre ami, l'elfe va sans doute avoir des propositions de colporteurs qui sont en ville et qui vont vouloir profiter de votre convoi pour eux, aussi, monter sur Fornost Erain." évoque Meneldir.
- "Oui, ça pourrait être intéressant, effectivement, pour nous si on peut faire une escorte. Je vous remercie pour toutes ces informations et à bientôt, j'espère ! Normalement, nous revenons de Fornost une fois que cette mission sera accomplie !" évoque Daëgon.
- "D'accord, très bien ! Bon voyage ! Enfin, de toute façon, on se reverra au plus tard demain matin puisque vous viendrez rechercher les prisonniers avant de partir." indique Meneldir.
- "Tout à fait !" répond Daëgon qui quitte le bureau des comptes et se dirige, en face, à l'auberge du "Repos du Roi" tout en essayant de repérer ses compagnons.

Fánaviryan propose à Fron d'aller voir Filéon Chaumine qui a demandé à Sidonie de recevoir la Compagnie de l'Aurore Ecarlate lors de leur passage à Bree. Fron souhaitait visiter le village pour découvrir un environnement en dehors de la Comté et rencontrer les Hobbits de Metraith. Fánaviryan propose à Fron :
- "Je peux te guider à travers Bree. Je vais voir le Thain mais tu n'es pas obligé de m'assister mais tu peux si tu veux et ce serait bien en tout cas que je te présente et moi après, j'irai à la forge."
- "Moi, je vais aller à l'auberge pour rencontrer les Nains avant qu'ils ne partent. En même temps, nous sommes le soir, il y a très peu de chances qu'ils ne partent mais sait-on jamais..." évoque Tirash.
- "Tu pourras ramener, peut-être, de la nourriture parce que, là, je pense que Sidonie a, peut-être, été prise de cours..." évoque Fánaviryan.
- "Sidonie va gérer ça. Elle est capable d'aller à l'auberge comme une grande." indique Tirash.

Fánaviryan et Fron quittent la maison et se dirigent vers le haut de la colline de Bree pendant que Tirash la descend en direction de l'auberge. L'Elfe et le Hobbit vont monter le chemin et apercevoir plusieurs trous de Smials, beaucoup plus présents en haut de la colline. Sur le chemin, l'Elfe évoque les différents logements et personnalités qu'ils ont appris à connaitre à Bree. Fánaviryan peut, difficilement, présenter le bas du village avec la faible luminosité présente. Sur le chemin, Fánaviryan indique :
- "Fron, le Thain que l'on va rencontrer, est assez influent et son domaine de prédilection est la construction de smial. Donc, ce qui serait intéressant pour la compagnie c'est d'en avoir un très grand avec du stockage." évoque Fánaviryan
- "Vous voulez habiter dans un Smial ?" demande Fron
- "Non mais il faudrait un petit boulanger dans un Smial. J'aimerais bien installer, au-dessus, ma forge. Ça me ferait déjà un préchauffage et ma forge pourrait monter plus haut en température et à double usage sachant qu'on va récupérer pas mal de grains prochainement."
- "Si tu t'installes comme forgeron, tu vas arrêter les escortes ?" demande Fron.
- "Quand tout se sera calmé, ce serait bien sympathique. J'aimerais bien pouvoir forger quelques lames typiques et voire en faire des plus adaptées pour chacun de nous et avec un peu de métal que nous essayions de glaner dans les mines. Là, présentement, le Thain a pris comme engagement de nourrir et loger les hôtes de Metraith qui étaient une vingtaine alors en contrepartie du fait de les employer dans son entreprise de construction et il va être intéressant de voir ce qu'il a à nous dire en tout cas..." évoque Fánaviryan avant d'arriver une belle porte de Smial majestueuse.

Fron est assez impressionné par la taille du Smial et la richesse de cette porte. Fron s'imagine devant un Smial de nains. Un Hobbit vient ouvrir la porte que Fánaviryan avait toquée. Le jeune Hobbit est aussitôt impressionné par la stature de l'Elfe et dit en bredouillant :
- "Bonsoir !"
- "Bonsoir..." répond Fánaviryan.
- "Bonsoir, bonsoir ! Nous sommes la compagnie de l'Aurore Ecarlate et je suis Fron de la Comté." annonce Fron.
- Le Hobbit se tourne vers Fron qu'il n'avait pas vu et répond : "Ah ! Bonjour..."
- "Il paraît que le Thain demandait audience auprès de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." indique Fánaviryan tout mettant les mains sur les épaules de Fron pour qu'il avance à l'intérieur du Smial.
- Le Hobbit est hésitant et finit par dire : "Allez-y, rentrez ! Rentrez ! Rentrez !"

Aussitôt, le Hobbit se met à courir dans les couloirs. Fánaviryan et Fron se retrouvent seul dans un hall d'entrée relativement haut de plafond, permettant à l'Elfe de se tenir droite avec des boiseries richement décorées. Le lieu est comme l'ensemble du Smial richement décoré.

Un Hobbit d'un certain âge arrive rapidement. Fánaviryan reconnait Filéon Chaumine, rumine quelques mots puis finit par dire :
- "Ah ! C'est vous !! Madame ! Monsieur !"
- "Oui ! Je vous présente Fron de Lézeau." annonce Fánaviryan.
- "Ah !! Ça y est, la Comté est ouverte ! Très bien !! Allez-y, entrez !!" lance Filéon Chaumine.

Le Hobbit fait entrer les deux compagnons dont un luxueux salon où ils peuvent s'assoir dans de confortables fauteuils en cuir. Fron indique alors :
- "Pas encore, en fait..."
- "Ah pas encore..." réagit Filéon Chaumine.
- "Les nouvelles ne sont pas aussi bonnes que ça..." indique Fánaviryan.
- "Comment ça elles ne sont pas bonnes les nouvelles ?? J'allais sortir une bouteille. Alors, elles sont bonnes ou elles ne sont pas bonnes ?"
- "Pas aussi bonne..." indique Fánaviryan.
- "La bouteille sûrement..." suggère Fron.
- "Bon... Quoi de neuf en Comté ?" demande Filéon Chaumine en sortant une belle bouteille d'eau de vie.
- "On a peut-être réussi arrêter la guerre !" annonce Fron.
- "Oh !!" réagit Filéon Chaumine.
- "Nous avons appréhendé quelques malandrins et criminels que nous allons présenter au roi afin que le roi décide." annonce Fánaviryan.
- "Oui ! On va voir le Roi !!" annonce Fron.
- "Oh !! Très bien... Très bien... Très bien... On va fêter ça !!" réagit Filéon Chaumine en servant un verre d'eau de vie à chacun.

Les deux compagnons vont sentir une eau de vie boisée aux senteurs de plantes. Filéon Chaumine évoque alors :
- "Goûtez-moi ça ! Vous m'en direz des nouvelles. Bon ! Vos compagnons de Metraith, ça se passe très bien ! Je les ai tous pris en charge. Si vous en avez d'autres, il n'y a pas de souci, je peux les prendre aussi. Vous me les laissez quelques jours ici. Je les nourris, logés, blanchis et ils peuvent ensuite repartir en Comté. Pour moi, il n'y a aucun souci."
- "De toute manière, vu que c'est le temps des moissons, ça va pouvoir aider aussi, je pense, le maire que vous." suggère Fánaviryan.
- "Non, non, non, non, non !! Je veux l'exclusivité là-dessus !" réagit Filéon Chaumine.
- "Ah... Vous savez, tout à chacun est capable, selon ses capacités. On ne peut pas préjuger du fait que certaines personnes seront capables de, certainement, se faire héberger ou d'être hébergées par d'autres habitants." indique Fánaviryan.
- "Je vous..." débute Filéon Chaumine.
- "Si vous voulez..." reprend Fánaviryan.
- "Ah !! Ecoutez moi !" réagit Filéon Chaumine.
- "Je propose quelque chose..." reprend Fánaviryan.
- "Oh ! madame !" s'emporte Filéon Chaumine.
- "Oui, vous faites une belle proposition que les personnes accepteront librement mais individuellement. Si vous êtes un employeur qui propose une bonne sécurité, un abri." indique Fánaviryan.
- "Je ne suis pas un employeur madame ! Ce que je vous propose, c'est simplement, un hébergement, de pouvoir accueillir comme vous l'avez fait là. Vous m'aviez dit que, potentiellement, vous alliez retourner à Metraith récupérer d'autres Hobbits, c'est bien cela ?" demande Filéon Chaumine.
- "Oui, tout à fait !" répond Fánaviryan.
- "Bien ! Moi, je peux vous proposer mes services. J'héberge pendant quelques jours et ainsi ils sont en sécurité, logés, nourris et blanchis ici chez moi et ensuite ils peuvent aller en Comté" propose Filéon Chaumine.
- "Ça, de toute manière..., c'est une euh..." indique Fánaviryan.
- "Qu'est-ce que vous en pensez monsieur Fron, vous ne trouvez pas que c'est une bonne idée ça ?" demande Filéon Chaumine à Fron.
- "Euh... S'ils sont ici, pourquoi pas..." répond Fron.
- "Après s'ils veulent partir en Comté, pas de souci." indique Filéon Chaumine.
- "Le temps que les portes de la Comté se réouvrent, vous proposez une superbe solution d'hébergement mais ce n'est pas pour cela que vous vouliez nous voir ? Vous nous aviez déjà évoqué le fait que vous preniez bien en charge ces messieurs." indique Fánaviryan.
- "Oui ! Si vous voulez discuter avec eux, il n’y a pas de souci. Ils sont dans les smials voisins d'ici. À priori, il y a, juste, une famille qui s'est échappée. Des Boffine de ce que j'ai compris. Mais, a priori, d'après monsieur Touque qui n'a pas voulu trop les enfoncer, semblait dire que c'était une forte tête donc, à la limite, ce soit très bien qu'il soit parti !" lance Filéon Chaumine.
- "Et c'est les soldats de l'Arthedain qui se sont chargés de leur sort." annonce Fánaviryan.
- "Mais pourquoi ils les ont tués ??" demande Filéon Chaumine inquiet.
- "Je ne vous conte pas l'histoire. Non, ils sont encore en vie." répond Fánaviryan.
- "Ah ! Vous me rassurez..." réagit Filéon Chaumine.
- "Mais leur histoire n'a que peu d'intérêt comparé aux charges que vous avez et aux responsabilités ici et à venir. Je voulais savoir dans quel ordre de de prix trois longs Smials aussi spacieux que le vôtre mais pas aussi luxueux mais je veux dire en simple construction de base terre et bois, pierre. Vous seriez chiffré les coûts de tels travaux ?" demande Fánaviryan.
- "Vous voudriez construire un Smial ?" demande Filéon Chaumine.
- "Nous avons de notre côté, notre propre petite communauté dont fait partie Fron." indique Fánaviryan.
- "D'accord..." réagit Filéon Chaumine.
- "Nous devons d'héberger au mieux notre réfugiée de Lézeau, Sidonie, que vous n'avez peut-être pas rencontrée ?" demande Fánaviryan.
- "Si, si, si... Enfin, j'en ai entendu parler." répond Filéon Chaumine. - - "Mais, sachez que je crois que votre neveu Tilio l'affectionne à très joli point..." suggère Fánaviryan.
- "Il paraîtrait, il paraîtrait..." indique Filéon Chaumine en souriant.
- "Et c'est pourquoi, notre maison de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate ne pouvant pas toujours s'étendre en hauteur, j'y voyais l'intérêt de faire non pas un mais trois grands aménagements qui pourraient être couverts par la suite par un hangar afin que tout le monde se tienne au chaud." annonce Fánaviryan.
- "Mais vous voulez construire ça où ?" demande Filéon Chaumine.
- "Avec la déclivité, je pourrais vous faire un petit plan pour pouvoir être en communication au plus proche de la maison." indique Fánaviryan.
- "D'accord... mais vous avez l'accord du maire pour ça ?" demande Filéon Chaumine.
- "Non mais je voulais déjà évaluer le coût financier en sachant que vous avez force de main d'&'uvre." évoque Fánaviryan.
- "Alors, force de main d'&'uvre, j'ai plusieurs de mes Hobbits qui sont restés en Comté. Je suis en train de former Tilio et c'est un bon hobbit ça ! Je pense que ça va devenir un excellent constructeur de smials mais certains de mes hobbits sont restés en Comté là pour l'instant... Je peux vous commencer des travaux mais il faut l'accord de Rory." indique Filéon Chaumine.
- "D'accord..." répond Fánaviryan.
- "C'est qui Rory ??" demande Fron.
- "Rory, c'est le maire. Rory Piedbruyère. Il est roux comme les blés qui sont prêts à être fauchés." répond Fánaviryan.
- "Vous avez quelque chose contre les roux ??" demande Filéon Chaumine.
- "Ah ben non... j'adore le bon blé et le bon pain, vous aussi ? D'ailleurs, je suis étonnée que on n'ait pas eu le droit à un petit financier." évoque Fánaviryan.
- "Comprenez bien que ce sont les affaires dont on parle et moi, avant tout, ce que j'ai besoin c'est de savoir si on passe accord concernant les futurs réfugiés." expose Filéon Chaumine.
- "Je crois que Fron sera d'accord pour dire avec moi que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate est tout à fait d'accord à ce que..." évoque Fánaviryan.
- "Hé bien, très bien ! Parfait !!" réagit Filéon Chaumine.
- "Il ne faudrait pas en parler avec les autres ?" demande Fron.
- "Ouais... mais c'est pour dire que si Monsieur Chaumine est prêt à recevoir les trois cents Hobbits qui vont arriver dans trois mois, ce sera bon gré à lui !" répond Fánaviryan.
- "Tout à fait ! C'est d'accord ! Entendu !" réagit Filéon Chaumine en tendant sa main.
- "Bon et s'ils sont deux cents, il n'y aura pas de perte, ne vous inquiétez pas..." indique Fánaviryan.
- "Je ne m'inquiète pas. Je ne me suis jamais inquiété dans la vie." indique Filéon Chaumine.
- "Nous risquerons fort de faire ça en deux voyages. On vous l'a déjà évoqué. C'est le nombre de chariot, de chevaux qui détermineront cela au gré et au fur et à mesure, comme la vie qui prend doucement le temps des saisons." évoque Fánaviryan.

Filéon Chaumine vient serrer la main de Fánaviryan et de Fron. Puis il va commander des plateaux avec du jambon, du pain et quelques spécialités locales. Plusieurs Hobbits vont venir rejoindre Fánaviryan et Fron dans le salon de Filéon Chaumine dont les Hobbits de Metraith.

Marthur Touque va venir prendre des nouvelles auprès de Fánaviryan sur les évènements en Comté. L'Elfe va laisser le soin à Fron d'évoquer les évènements, Fánaviryan souhaite, en effet, aller voir le forgeron. Mais avant de partir, elle demande à Violette Chaumine de l'accompagner afin que l'Elfe puisse lui présenter ses compagnons Hobbits et toutes les personnes présentes à la maison de la Compagnie. La Hobbite est surprise par la proposition mais l'accepte.

Fron qui va passer le reste de la soirée dans le Smial de Filéon Chaumine va apprendre les évènements qui se sont déroulés à Metraith, l'intervention de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et le voyage de retour à Bree. Puis les Hobbits vont demander à Fron de raconter les évènements qui se sont déroulés en Comté. Fron va pouvoir les évoquer mais va, régulièrement, reprendre la discussion autour de leur vie à Metraith et à Bree. Fron va ainsi annoncer l'arrestation du Magistrat, les origines du conflit et leurs objectifs en allant à Fornost Erain en particulier en allant voir le Roi pour arrêter la guerre. Il évoque le Moot exceptionnel mais en évoquant, principalement, le passé et le présent sans aborder l'avenir et les projets en cours. Fron évoque, principalement, la Comté en évoquant la vie avant la guerre.

Pendant ce temps, Tirash est descendu à l'auberge "le Repos du Roi" dans l'objectif d'y rencontrer les nains aperçus par Fánaviryan. En arrivant sur place, les Nains sont toujours dans la pièce principale. En entrant, Tirash constate que les ouvriers agricoles sont présents en nombre et mettent de l'ambiance, les chants résonnent dans la pièce principale de l'auberge. Après quelques mètres, Tirash se fait taper sur l'épaule. En se retournant, il reconnait Tod qui lui dit :
- "Ah ! Tirash, je suis content de te voir là ! Tu vas bien boire une bière avec moi !"
- "J'ai prévu d'aller rencontrer les Nains qui sont là-bas mais, après, avec plaisir." répond Tirash.
- "Très bien ! Je te réserve une bière mon cher Tirash !" répond Tod.
- "Merci !" répond Tirash.

Les Nains se sont à l'écart du reste des autres clients de l'auberge. Sur leur table, les chopes de bière sont présentes ainsi que de la nourriture en abondance, de nombreux plats de charcuterie en particulier. Tirash ne reconnait aucun des quatre Nains. Il s'adresse à eux :
- "Messieurs !"
- "Qu'est-ce que tu me veux ?" répond Kriall.
- "J'espérais pouvoir discuter avec vous. Connaissez-vous Fràr ?" demande Tirash
- "T'es qui ?" demande Kriall d'un ton sec.
- "Je suis en affaire avec Fràr et j'aurai quelques informations à lui transmettre." évoque Tirash.
- "Tu es qui ?" demande, une nouvelle fois Kriall.
- "Je suis Tirash de la compagnie de l'Aurore Ecarlate." répond Tirash.
- "Tu habites où ?" demande Kriall toujours d'un ton sec.
- "Juste ici à Bree à une petite centaine de mètres." répond Tirash.
- "D'accord... Vas-y, assied-toi. Tu veux de la bière ?" demande Kriall
- "Avec plaisir..." répond Tirash.

Le Nain prend une chope et verse de la bière qu'il tend à Tirash qui lève sa chope et dit :
- "À la santé du peuple Nain et du commerce florissant."

Les quatre Nains lèvent leur verre et reste regarder l'homme du sud. Les trois Nains se remettent à manger et à discuter entre eux dans une langue inconnue de Tirash. Kriall regarde Tirash les bras croisés et dit :
- "Je t'écoute..."
- "Et si je peux me permettre, t'es ?" demande Tirash
- "Kriall." répond le Nain.
- "Bie... Tu viens de... Khazad-Dûm ?" demande Tirash.
- "Il se pourrait bien..." répond Kriall.
- "Est-ce que tu connais Fràr ?" demande Tirash.
- "Tu lui veux quoi Fràr ?" demande Kriall.
- "Comme je te l'ai dit, nous avons une affaire en cours." explique Tirash.
- "C'est-à-dire ?" demande Kriall.
- "Je ne peux pas te donner les détails. Il pourra s'en charger éventuellement. Je souhaitais juste lui dire que nous aurions un besoin assez urgent de de lui par parler à lui ou un de ses représentants." évoque Tirash.

Kriall prend sa chope, il boit. Tirash fait de même. Kriall repose sa chope et dit :
- "En effet, je suis de Khazad-Dûm et je fais partie de la même guilde, la guilde des voyageurs que Fràr. Il est l'un de mes compagnons. Alors, vas-y !"
- "Hé bien, il y a eu un certain développement dans l'affaire qui nous concerne et il me semblerait important qu'il puisse en être avisé. Cependant je ne me vois pas tellement vous dévoilez les ressorts de cette affaire, sans son accord. Pensez-vous qu'il passera par ici prochainement ?" demande Tirash.
- "Non. Soit tu me donnes tout, ça, soit il va falloir que tu ailles jusqu'à Khazad-Dûm." évoque Kriall.

Tirash regarde Kriall dans les yeux pendant quelques secondes et en réfléchissant à son attitude, il se dit que le Nain ne ment pas, doit bien connaitre Fràr. Tirash maintient son regard pendant quelques instants puis va dire :
- "C'est vrai que Fràr a tendance à bien aimer la charcuterie que vous avez pris. La dernière fois que l'on s'est croisé, il avait tendance à macher le saucisson et le tourner deux fois dans sa bouche."

Les quatre Nains se mettent à rire à cette anecdote ce qui détend l'attitude des Nains vis-à-vis de Tirash. Kriall propose à Tirash :
- "Tiens ! Vas-y mange un peu tu es tout maigrelet toi !" puis ajoute : "Ecoute, nous, demain, on monte sur Fornost. On a affaire avec les mineurs du Nord pour récupérer quelques métaux précieux qu'ils ont réussi à choper par là-bas."
- "Ah ! C'est intéressant parce que nous partons sur Fornost aussi demain. Nous pourrions cheminer ensemble. Nous allons être accompagnés de quelques prisonniers que nous convoyons jusqu'à Fornost. C'est là notre objectif premier mais pourquoi pas profiter de votre agréable compagnie." évoque Tirash.
- "Tout à fait ! Oui, bien sûr, ça me ferait plaisir !" répond Kriall.
- "A moi aussi !" répond Tirash.
- "Et donc qu'est-ce que tu veux lui dire à Fràr ?" demande Kriall.
- "Hé bien, êtes-vous au courant des négociations concernant le transport de blé vers Khazad-Dûm ?" demande Tirash.
- "Non..." répond Kriall.
- "Hé bien nous sommes chargés en tant que Compagnie de l'Aurore Ecarlate de convoyer plusieurs chariots de blé jusqu'à Khazad-Dûm. Maître Golasgil, avez-vous déjà entendu parler de lui ?" demande Tirash.
- "Ouais. Il est venu déjà à Khazad-Dûm." répond Kriall.
- "C'était avec lui qu'à la base Fràr avait négocié et nous étions de notre côté responsable du transport. Cependant, vous avez dû entendre parler des événements en Comté ?" évoque Tirash.
- "Ouais." répond Kriall.
- "Et savez-vous comment ils ont été déclenchés ?" demande Tirash.
- "Non..." répond Kriall.
- "C'est la mort de Golasgil qui a déclenché tout ça. Sachant à quel point, vous êtes précautionneux quant à vos affaires, il me semblait important que vous en soyez informé et que Fràr en soit informé pour savoir si la négociation tenait toujours." indique Tirash.
- "Je lui en ferais part." indique Kriall.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "Je me charge en revenant sur Khazad-Dûm de lui en faire part aussitôt." indique Kriall.
- "Formidable ! Accessoirement, il y avait, également, eu des discussions entre Golasgil et Fràr concernant le trajet de retour. Vous imaginez bien que nous ne souhaitons pas particulièrement faire le retour à vide. C'était, d'ailleurs, le souhait de Golasgil. Il faudra également que nous revoyions tout ça." évoque Tirash.
- "Hé bien, tu souhaites voir ça aussi avec Fràr ?" demande Kriall.
- "Je pense que ce serait le plus indiqué non ? Qu'en penses-tu ?" demande Tirash.
- "Il y a peut-être moyen de trouver un arrangement par rapport à ça." suggère Kriall.
- "J'imagine. Ce serait profitable pour tout le monde." évoque Tirash.
- "Est-ce que vous avez l'intention de passer à Khazad-Dûm. Nous avons toujours l'intention de faire le trajet avec le blé. Il est prévu dans deux mois et demi. Nous souhaitons toujours honorer ce contrat s'il en va de de notre honneur de Compagnie de l'Aurore Ecarlate et puis, par ailleurs, vous avez besoin de ces ressources. Donc tout me semble bien aligné pour que les choses se poursuivent." annonce Tirash.
- "Très bien !" répond Kriall.

Tirash remarque alors un homme qui entre dans l'auberge qu'il connait bien puisqu'il s'agit de l'un de ses compagnons, Daëgon. Tirash lève la main en faisant signe à Daëgon de de venir. Le Dùnedain s'approche et Tirash indique à Kriall :
- "Mon cher Kriall, je te présente Daëgon qui est notre responsable de la sécurité sur le convoi."
- "Très bien ! C'est important ça la sécurité ! Joins-toi à nous !!" réagit Kriall.
- "Surtout par les temps qui court... Avec plaisir !" répond Daëgon à l'invitation.
- "Bien ! Sers-toi et mange. Toi aussi, tu es un maigrelet !!" ordonne Kriall.
- "Daëgon, nous avons discuté avec Kriall du convoi." évoque Tirash.
- "Oui !" répond Daëgon.
- "Il se charge d'informer Fràr." précise Tirash.
- "D'accord ! Pour savoir si ça tient toujours." indique Daëgon.
- "Voilà ! A priori, tout semble possible. Il devrait y avoir moyen de s'arranger. Il reste cependant une chose dont nous n'avons pas discuté mon cher Kriall. Il était initialement prévu que Fràr remette à Golasgil une somme, une avance sur les frais que nous allons devoir mettre en &'uvre pour lancer le convoi. Je ne sais pas si ça a déjà été fait et si ça a déjà été fait alors il n'y a pas de raison que les nains payent à nouveau. Mais si ça n'a pas été fait, il serait pour nous important que nous puissions disposer de cette somme pour que tout se passe bien." indique Tirash.
- "Cette somme est de combien ?" demande Kriall.
- "Il s'agissait de 200 écus d'or." répond Tirash.
- "Ah oui..." réagit Kriall.
- "Nous avons préféré engager des hommes de confiance, bien les payer, qu'ils soient suffisamment nombreux afin d'être sûr de parvenir à destination dans les temps et sans perte." évoque Tirash.
- "Nous allons ensemble jusqu'à Fornost, c'est bien ça ?" questionne Kriall après quelques instants de réflexion.
- "Oui, a priori..." répond Tirash puis demande "Vous partez tôt ?"
- "Dès que le soleil se lève." répond Kriall.
- "Daëgon, tu as pu rencontrer le lieutenant Enrin ?" demande Tirash.
- "Non, pas encore. Je comptais y aller après." répond Daëgon.
- "D'accord. De notre côté, nous ne sommes pas totalement maîtres de nos horaires. J'imagine que le lieutenant Enrin qui est en chargé par l'armée de l'Arthedain de nous accompagner pour escorter les prisonniers, souhaitera partir au plus tôt." évoque Tirash.
- "Oui, je pense aussi !" confirme Daëgon.
- "Mais ce n'est pas encore une certitude." précise Tirash.
- "Je suis censé pouvoir récupérer une certaine somme à Fornost Erain. Je peux te les donner tes deux cents écus." indique Kriall puis prend la main de Tirash et lui dit : "Je te préviens, cet argent-là, s'il y a une histoire comme quoi c'est une entourloupe, j'aurais ta tête avec ma hache !!"
- "Je m'engage à ce que si maître Fràr avait déjà versé la somme à Golasgil, nous vous la remboursions bien entendu." annonce Tirash.
- "J'espère bien !" répond Kriall.
- "Ça va soi..." indique Tirash.

Kriall tend la main, Tirash tend la sienne. Les deux hommes restent discuter quelques minutes avec les Nains puis Tirash va rejoindre Tod et va rester une vingtaine de minutes avec lui. Tod va évoquer le travail aux champs, la vie en Comté, va payer une bière à Tirash et va lui demander de ses nouvelles. Tod est content d'avoir pu passer du temps avec Tirash. L'homme du sud va, ensuite, quitter l'auberge et va se diriger vers la maison d'Evguéna. Tod demande à Tirash et à ses compagnons de passer le voir à sa maison pour voir son fils, Bran et sa femme Holly.

Pendant cette discussion à l'auberge, Daëgon annonce que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate monte à partir de demain à Fornost Erain. Trois marchands sont intéressés par cette proposition. En partant tôt demain matin, les trois marchands sont intéressés pour intégrer le convoi. Ils sont tous les trois des marchands indépendants, Imrinne, Reveline et Niocol. Les trois marchands viennent à Fornost pour le marché qui va se dérouler avant l'automne. Ils viennent vendre des produits qu'ils ont récupéré pendant le printemps. Les trois marchands proposent chacun une pièce d'argent par jour pour avoir une escorte. Imrinne et Niocol ont leur propre chariot et Reveline possède deux chevaux. Daëgon ressort de l'auberge une demi-heure plus tard avec trois engagements et douze pièces d'argent en poche.

Fron, pendant la soirée, va se renseigner sur la Compagnie de l'Aurore Ecarlate en particulier la façon dont ils se sont occupés des Hobbits à Metraith en particulier sur le fait qu'ils ont secouru un Hobbit qui se faisait tabasser dans les rues de Metraith. Lorsque Fron évoque l'Elfe, les Hobbits évoquent une personne qui s'est impliquée auprès de la communauté hobbite. Ils sont confiants vis-à-vis de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Ils vont ainsi évoquer le voyage jusqu'à Bree et leur implication dans le projet de migration des Hobbits vers la Comté. Tilio et Elda Chaumine vont évoquer leur sauvetage par la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et l'attaque des brigands dans la plaine du Thalion.

Fron va être interrogé sur les agissements de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate en Comté. Fron va faire part de ses interrogations la première fois qu'ils ont évoqué un Hobbit avec beaucoup de méchanceté sur un certain Boffine, un certain Perin Boffine. Fron avait été assez choqué par leurs propos. Les Hobbits de Metraith vont donner des éléments à Fron qui vont lui permettre de comprendre la véritable nature de Perin Boffine. Fron évoque son inquiétude vis-à-vis de Fánaviryan qui aurait, selon Fron, essayer de perdre les Hobbits dans la Vieille Forêt.

Fánaviryan, après avoir quitté le Smial de Filéon Chaumine, se rend à la forge de Bernard Moussu en compagnie de violette Chaumine. Le forgeron est en train de finir sa journée en rangeant ses outils tout en buvant de l'eau. Lorsqu'il voit Fánaviryan arriver, il se lève et vient faire une accolade à l'Elfe qui lui rend son accolade virile et fraternelle. Elle va se renseigner sur les vingt écus d'or de métal qu'elle avait ramené de Metraith. Bernard va indiquer :
- "Fánaviryan, pour l'instant, je n’ai pas pu faire grand-chose... J'ai bien en tête la commande de plaques pour fixer en tant que ridelles."
- "Oui, ces plaques vont pouvoir servir à protéger les passagers d'un chariot."
- "Viens voir ce que j'ai commencé à faire. J'ai préparé des lingots pour enlever les impuretés. Je vais préparer des moules." indique Bernard Moussu.
- "Si tu te sens courageux, tu peux les étamer et étaler tes lingots." suggère Fánaviryan.

Fánaviryan va ouvrir son aumônière et y sortir quatre écus d'or qu'elle va donner à Bernard Moussu.

Tirash est sorti de l'auberge peu de temps après Daëgon et a remonté la colline en direction de sa maison puis a continué le chemin pour rejoindre la maison d'Evguéna, située non loin de la maison de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Tirash frappe à la porte de la maison d'Evguéna. Une minute s'écoule sans que Tirash entende le moindre bruit avec la présence de lumières dans la maison. Toutefois, au bout de trente secondes, il aperçoit du coin de l'&'il un petit mécanisme d'observation dissimulé dans le mur de la maison.

Après cette minute d'attente, la porte s'ouvre et Evguéna ouvre la porte. Tirash dit alors :
- "Bonsoir !"
- "Bonsoir monsieur ! Je vous en prie, entrez !" annonce Evguéna.

Tirash entre dans le couloir en observant attentivement son environnement. L'endroit est, comme la première fois, est très propre, bien rangé. Evguéna amène Tirash dans le salon, éclairé. Une fenêtre permet d'observer l'extérieur. Elle invite Tirash à s'assoir dans un fauteuil en indiquant d'un ton très poli :
- "Je vous en prie, Monsieur, asseyez-vous !"

Tirash s'assoie et la femme lui demande :
- "Désirez-vous un peu d’un peu de thé ?"
- "Avec plaisir !" répond Tirash.

Evguéna quitte alors la pièce et se rend dans la cuisine. Tirash se retrouve seul et entend la femme qui prépare de l'eau, du bois. Il estime que le petit mécanisme d'observation doit être situé dans cette pièce mais caché par un tableau.

Elle revient quelques minutes plus tard avec un plateau et deux tasses ainsi qu'une théière. Elle sert Tirash et lui demande :
- "Comment s'est passé votre voyage ?"
- "Ma foi, plein de surprises mais par rapport au contexte de la Comté, on peut dire que ça s'est plutôt bien passé." répond Tirash.
- "Très bien. J'ai réfléchi au service que vous pourriez me rendre." évoque Evguéna.
- "Dites-moi..." indique Tirash.
- "Est-ce que, par hasard, vous iriez vers le nord sur les prochains jours ?" demande Evguéna.
- "Tout à fait, oui." répond Tirash et ajoute : "Ça semble tomber plutôt bien !"
- "En effet... Il s'agirait d'aller à Fornost Erain." indique Evguéna.
- "C'est là que je me rends dès demain." indique Tirash.
- "Ah..." réagit Evguéna surprise de la réponse et change d'attitude semblant ravie d'entendre la réponse de Tirash. Elle s'installe plus confortablement dans son fauteuil et ajoute : "Dans ces cas-là, est-ce que vous pourriez aller déposer un colis chez un commerçant ?"
- "Ça me semble envisageable. Quel genre de colis ?" demande Tirash.
- Evguéna montre ses mains et met une distance d'une quarantaine de centimètres et indique : "Quelque chose qui peut se transporter dans un sac et qui n'est pas très lourd dont je vous demanderais de garder scellé et de le déposer sous le lit de cette personne."
- "Sous son lit... Vous voulez dire pendant qu'il dort ?" demande Tirash.
- "Non ! Il s'agit d'un artisan tonnelier. Il faudrait pouvoir déposer ce paquet sous le lit de cette personne." évoque Evguéna.
- "Cette personne est au courant ?" demande Tirash.
- "Elle n'est pas au courant..." répond Evguéna.
- "Alors, vous comprenez bien que cela m'évoque des choses qui ne sont pas très reluisantes. Je ne souhaite pas être l'acteur d'un éventuel malheur qui pourrait frapper cette personne ou une autre alors que je ne la connais pas et que je ne sais pas. C'est un peu compliqué ce que vous me demandez là." répond Tirash.
- "Je l'entends. Après ce que m'avait demandé Oget l'était aussi... Je vous ne demande pas de faire du mal à qui que ce soit, simplement, de déposer un objet." évoque Evguéna.
- "Vous ne souhaitez, évidemment, pas me dire ce que contient le colis." demande Tirash.
- "Il n'est pas nécessaire. Ainsi, cela vous implique encore moins. Il s'agit, simplement, de déposer un objet sous le lit d'un artisan à Fornost Erain. Comprenez que je peux, tout à fait, entendre que vous ne souhaitiez pas accepter cette demande. Dans ces cas-là, je devrais me retourner vers Oget si vous n'êtes pas en mesure de pouvoir respecter ce contrat." évoque Evguéna.
- "Hé bien, j'avais convenu avec Oget que je pourrais, éventuellement, accepter ou refuser votre proposition. J'avoue que je dois beaucoup à Oget. Il m'a rendu un fier service à moi et à une personne à laquelle je tiens. Mais je suis un peu embarrassé par votre demande voire même très embarrassé à vrai dire." indique Tirash.
- "Vous partez quand ?" demande Evguéna.
- "Demain matin." répond Tirash.
- "Hé bien, dans ce cas, repassez demain matin. Comme on dit, la nuit porte conseil."
- "Tout à fait ! Je pense que c'est le choix que je vais faire pour ce soir en sachant que je serai de retour à Bree dans pas longtemps. C'est ici que nous avons notre quartier général. Donc ce n'est pas parce que je refuse cette requête cette fois que je n'en accepterai pas une, une prochaine fois avec, comprenez-le bien, ce souci que j'ai de ne pas m'investir dans une action qui aurait des conséquences funestes pour une personne que je ne connais pas ou, en tout cas, pour laquelle je n'ai pas la preuve qu'elle mériterait ces conséquences." explique Tirash.
- "Je l'entends, monsieur..." indique Evguéna.
- "Quoi qu'il en soit, cette conversation restera entre nous." indique Tirash.
- "Je l'espère..." indique Evguéna.
- "Ce sera tout ?" demande Tirash.
- "Mais, écoutez, buvez avant que ce ne soit trop froid..." conseille Evguéna en prenant sa tasse et en commençant à la boire.

Tirash porte la tasse à ses lèvres, en boit une petite gorgée pour goûter et sentir le breuvage. A la première gorgée, le thé serait au jasmin et Tirash ne sent pas de goût supplémentaire. Après avoir bu cette première gorgée, Tirash dit avec aplomb :
- "Ah !! C'est du jasmin... Ah ! Excusez-moi... Je ne supporte pas ce goût..."
- "Ah... Excusez-moi... Je ne savais pas..." évoque Evguéna gênée.
- "Oui, désolé... Des souvenirs d'enfance. Cette saveur me repousse désormais..." Tirash se lève et dit : "Je vous souhaite une bonne soirée et puis je vous informe demain matin. J'habite juste à côté. Je vous informe demain matin de ma décision."
- "Très bien ! Bonne soirée à vous." répond Evguéna.

Elle raccompagne Tirash à l'entrée. L'homme du sud rentre à la maison retrouver ses compagnons.

Daëgon va trouver le lieutenant Enrin avec ses hommes à l'extérieur de l'auberge, non loin du bureau de compte. En voyant arrivé Daëgon, le lieutenant lui dit :
- "Ah ! Daëgon, que puis-je pour vous ?"
- "Je voulais savoir, demain, vous comptez partir à quelle heure ?"
- "Nous partons comme les jours précédents à l'aube !" répond le lieutenant Enrin surpris par la question.
- "Oui ! On est bien d'accord..." réagit Daëgon.
- "On est bien d'accord ?" demande le lieutenant.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Parce que vous pensez que ça va poser un problème à certains d'entre vous ?" demande le lieutenant Enrin.
- "Non, non ! Je ne sais pas si tout le monde a ça en tête..." évoque Daëgon.
- "Ah !" réagit le lieutenant.
- "Donc je vais faire le tour !" propose Daëgon.
- "Oui ! Ce serait bien !!" confirme le lieutenant.
- "Et si vous pouviez aussi de rappeler ça à tout le monde." suggère Daëgon.
- "Alors, entendons-nous bien quant à vos compagnons. J'aimerais bien que ces Hobbits soient prêts en temps et en heure parce que j'ai l'impression quand même, qu'ils ont prévu de faire la fête ici. Si vous pouviez faire en sorte que les boissons soient vite coupées, ce serait une bonne chose..." suggère le lieutenant Enrin.
- "Oh là... Je ne sais contrôler tout ça moi..." réagit Daëgon.
- "Je vous laisse voir avec vos compagnons pour qu'ils puissent se réveiller demain matin et qu'on puisse rapidement partir d'ici." évoque le lieutenant Enrin.
- "Pour mes compagnons, je pense que c'est bon." confirme Daëgon.
- "Hum, hum... Nous, nous restons à proximité des prisonniers de toute manière ce soir." évoque le lieutenant Enrin.
- "Très bien ! Bonne garde !" répond Daëgon.
- "C'est là notre rôle mon cher Monsieur..." indique le lieutenant Enrin.
- "Très bien ! Sur ce, je vous laisse. Je vais aller prévenir ceux que je vois de l'horaire du départ." annonce Daëgon.
- "Très bien ! Je compte sur vous." indique le lieutenant Enrin qui va rejoindre ses compagnons dans son camp de fortune.

Daëgon va rentrer à la maison et va y retrouver Tirash, Fánaviryan et les invités Hobbits. Seul Fron n'est pas présent. Daëgon demande :
- "Fron n'est pas là ?"
- "Je l'ai emmené chez Filéon Chaumine et puis, évidemment, il a retrouvé tous ses copains, enfin, il a fait des rencontres." répond Fánaviryan.

Les quatre compagnons de Fánaviryan ont investi la maison et mettent de l'ambiance. Ils se sont installés dans le salon pour passer la nuit.

Daëgon annonce en arrivant que :
- "Le lieutenant Enrin compte partir, comme tous les autres jours, tôt le matin."
- "Moi, je suis passée voir le Thain Chaumine qui est complètement persuadé que toutes les personnes qui vont venir de Metraith vont travailler pour lui. Je ne sais pas à quel escient ?? J'ai évoqué avec lui un projet d'aménagement de Smials à côté de la maison et de cave et de forge et de four à pain. C'est un bon projet que je vais vous présenter quand je l'aurai dessiné mais je ne vais pas vous prendre plus la soirée et sinon des plaques de fer pour blinder un petit peu le chariot sont en train de se faire doucement... voilà..." évoque Fánaviryan.
- "D'accord..." répond Daëgon.
- "Et on n'a pas prévenu nos gardes de Metraith et voir pour récupérer un chariot ou deux qu'on avait remonté de Metraith. Là, ça pourrait nous permettre d'étoffer le cortège." évoque Fánaviryan.
- "Oui, d'ailleurs, il y a des marchands qui viennent avec nous. J'en ai trois." indique Daëgon.
- "Et les nains seront également du voyage." annonce Tirash et évoque la discussion qu'il a eu avec eux.
- "Si on se fait attaquer, il y aura du monde pour défendre le convoi !" indique Daëgon.
- "Mais, effectivement, ta remarque Fana de récupérer un chariot supplémentaire serait pas mal, effectivement, ouais." évoque Fánaviryan.
- "Moi, je vais récupérer mon bouclier de la famille Wesmin !" annonce Fánaviryan.
- "Oui, ça serait bien, effectivement, qu'on soit tous équipés de nos de nos attributs Wesmin pour nous rendre à Fornost afin de gagner un peu en crédibilité." suggère Tirash.
- "Oui pour montrer notre bannière !" confirme Fánaviryan.
- "Il ne serait pas plus mal que demain matin, on se lève un peu plus tôt histoire d'aller chercher un des chariots et puis d'informer les miliciens de Metraith qu'on sera de retour d'ici une quinzaine de jours au maximum." évoque Tirash.
- "On les emmène avec nous." suggère Fánaviryan.
- "Est-ce bien nécessaire ?" demande Tirash.
- "Le convoi va faire un peu petit sinon..." ironise Daëgon.
- "Pour protéger les marchands, ce sera toujours une bonne chose. De toute façon, ils ont leur solde." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce qu'on emmène les six alors ou pas ?" demande Tirash.
- "On aura un peu plus de prestige en arrivant face au roi, non ?" interroge Fánaviryan.
- "Peut-être... Qu'est-ce que tu en penses Daëgon ?" demande Tirash.
- "D'un point de vue logistique, ça va être compliqué de se retrouver à six de plus..." évoque Valgran Bucca.
- "Et si on laisse la compagnie de Fánaviryan ici ?" interroge Daëgon.
- Les quatre Hobbits réagissent vivement à ces propos et confirment qu'ils vont suivre Fánaviryan.
- "Peut-être que si on rajoute un chariot, on peut juste prendre deux hommes comme ça dont un qui qui pilote le chariot et puis un autre qui garde un &'il sur les prisonniers qui seront dedans. Comme ça, ça fait un compromis..." propose Tirash.
- "Ah oui, par rapport aux prisonniers, c'était la question d'un ou deux." évoque Fánaviryan.
- "Deux, c'est bien, l'un qui pilote et l'un qui garde un &'il sur les prisonniers et puis au niveau de la bouffe, ça ne nous fait pas une grosse différence. On peut, peut-être, même demander à Sidonie si elle peut nous trouver de la nourriture pour quelques jours d'ici demain matin." suggère Tirash.
- "Et je demande à Violette aussi !" suggère Fánaviryan.
- "Sidonie ? Sidonie ?" interpelle Tirash.
- "Oui !!" répond Sidonie.
- "Dites-moi, est-ce que vous pensez que vous seriez en mesure, à cette heure, un peu tardive, de trouver de quoi nourrir deux personnes pendant, allez on va dire, quatre jours ou demain matin très tôt ?" demande Tirash.
- "Violette, tu m'accompagnes ?" demande Sidonie.
- "Oui..." répond, avec hésitation, Violette Chaumine.
- "Il nous faudrait un peu de sous." demande Sidonie.
- "Et peut-être un petit peu plus... Je suis en train de me demander s'il ne faudrait pas qu'on voit les choses un peu plus en grand parce qu'on oublie qu'on a rencontré une partie des archers mais qu'on risque de rencontrer des formations plus en plus grosses qui seraient, peut-être, du genre de Tarma ou d'hommes des collines ou des orques. On ferait mieux de faire un chariot avec les six hommes de Metraith et un chariot pour les prisonniers et ils se répartissent en trois et trois. Et nous, comme ça, on met notre matériel sur le chariot des hommes de
Metraith." suggère Fánaviryan.
- "A la fois, on est déjà une petite quinzaine d'hommes armés." indique Tirash.
- "Ouais mais il vaut mieux être le nombre. On a déjà eu de la perte dans les hommes du shérif Valgran et puis, Daëgon est, à peine, encore remis." indique Fánaviryan.
- "C'est ça le problème ! Sinon, j'aurais été chassé aussi." confirme Daëgon.
- "Je demande à ce moment-là à Violette de faire comme Sidonie de trouver pour quatre à six hommes en plus." propose Fánaviryan.
- "Bon, ça peut être l'occasion de passer du temps avec les soldats aussi, ce n'est pas une mauvaise idée ! Ça vous semble gérable Sidonie ?" demande Tirash.
- "Si on a les sous, on va s'organiser !" indique Sidonie.
- "C'est formidable ! Vous êtes formidable !!" réagit Tirash.

Sidonie prend Violette par le bras et les deux Hobbites quittent la maison et montent vers les Smials des Hobbits. Fánaviryan évoque alors auprès de ses compagnons :
- "Il faudra qu'on leur trouve des cadeaux à Fornost Erain pour les remercier de leur peine et pour les gâter."

Tirash vient voir Daëgon et Fánaviryan et leur dit :
- "Daëgon et Fana, je peux vous parler en privé deux minutes ?"
- "Ouais !" répond Fánaviryan et Daëgon.

Tirash amène ses deux compagnons dehors. Ils s'éloignent de quelques mètres de la maison et l'homme du sud leur dit :
- "Je voulais juste vous informer que je suis allé voir Evguéna. Vous savez, je m'étais engagé auprès d'Oget suite au fait qu'il accorde sa liberté, d'une certaine manière, à Elga. Je m'étais engagé à envisager la possibilité de rendre un service à Eugenia qui habite ici à Bree. Oget lui doit une dette, pas financière mais un service. Je m'étais engagé à lui rendre ce service s'il me semblait acceptable et Evguéna m'a proposé, ce soir, de déposer un colis sous le lit d'un tonnelier de Fornost sans me préciser ce qu'il y avait dans le colis, ni les conséquences que ça aurait. J'ai dit que je lui donnerai ma réponse demain matin et, à priori, je n'y suis pas très favorable. Auriez-vous des conseils à me donner ?" demande Tirash.
- "Hum... Sans savoir ce qu'il y a dans le colis, c'est vrai que c'est compliqué..." indique Daëgon.
- "Sous un lit, la nuit, peut-être, un mauvais sort. Elle me fait un peu sorcière cette femme... Je ne sais pas, peut-être, un animal toxique ou un parfum, un poison, que sais-je..." évoque Tirash.
- "Oui ou de la contrebande de quelque sorte que ce soit..." suggère Daëgon.
- "A priori, l'homme ne serait pas au courant et c'est sous son lit, donc, ça ne m'inspire pas trop confiance..." évoque Tirash.
- "C'est bizarre, ça me fait penser comme au piège qui avait été tendu à notre ami à Metraith et qui se faisait passer pour un marchand de vin. Donc, tonnelier, là je suis un peu étonné." évoque Fanaviryan.
- "Je n'ai pas son nom effectivement ! J'aurais pu demander le nom du tonnelier. Le colis sera scellé." précise Tirash.
- "A quelle taille ?" demande Daëgon.
- Tirash écarte ses deux bras pour montrer une distance d'environ quarante, cinquante centimètres puis ajoute : "Je pense que je vais décliner."
- "Après, si tu es inquiet, on peut ouvrir la boîte sur le chemin." propose Daëgon.
- "Oui mais si on ouvre la boîte sur le chemin... Après, si elle est scellée, qui est-ce qui s'en rendra compte ? La personne qui est censée ouvrir la boîte... à priori..." indique Tirash.
- "Ouais, on dira qu'elle est tombée du chariot, ce n'est pas grave..." lance Daëgon.
- "Ça peut être ça... Bon, je verrai demain matin..." conclut Tirash.
- "Oui ! La nuit porte conseil !" conseille Daëgon.
- "Tout à fait ! Je pense que c'est le choix que je vais faire pour ce soir en sachant que je serai de retour à Bree dans pas longtemps. C'est ici que nous avons notre quartier général. Donc ce n'est pas parce que je refuse cette requête cette fois que je n'en accepterai pas une, une prochaine fois avec, comprenez-le bien, ce souci que j'ai de ne pas m'investir dans une action qui aurait des conséquences funestes pour une personne que je ne connais pas ou, en tout cas, pour laquelle je n'ai pas la preuve qu'elle mériterait ces conséquences." explique Tirash.
- "Je l'entends, monsieur..." indique Evguéna.
- "Quoi qu'il en soit, cette conversation restera entre nous." indique Tirash.
- "Je l'espère..." indique Evguéna.
- "Ce sera tout ?" demande Tirash.
- "Mais, écoutez, buvez avant que ce ne soit trop froid..." conseille Evguéna en prenant sa tasse et en commençant à la boire.

Tirash porte la tasse à ses lèvres, en boit une petite gorgée pour goûter et sentir le breuvage. A la première gorgée, le thé serait au jasmin et Tirash ne sent pas de goût supplémentaire. Après avoir bu cette première gorgée, Tirash dit avec aplomb :
- "Ah !! C'est du jasmin... Ah ! Excusez-moi... Je ne supporte pas ce goût..."
- "Ah... Excusez-moi... Je ne savais pas..." évoque Evguéna gênée.
- "Oui, désolé... Des souvenirs d'enfance. Cette saveur me repousse désormais..." Tirash se lève et dit : "Je vous souhaite une bonne soirée et puis je vous informe demain matin. J'habite juste à côté. Je vous informe demain matin de ma décision."
- "Très bien ! Bonne soirée à vous." répond Evguéna.

Elle raccompagne Tirash à l'entrée. L'homme du sud rentre à la maison retrouver ses compagnons.

Daëgon va trouver le lieutenant Enrin avec ses hommes à l'extérieur de l'auberge, non loin du bureau de compte. En voyant arrivé Daëgon, le lieutenant lui dit :
- "Ah ! Daëgon, que puis-je pour vous ?"
- "Je voulais savoir, demain, vous comptez partir à quelle heure ?"
- "Nous partons comme les jours précédents à l'aube !" répond le lieutenant Enrin surpris par la question.
- "Oui ! On est bien d'accord..." réagit Daëgon.
- "On est bien d'accord ?" demande le lieutenant.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Parce que vous pensez que ça va poser un problème à certains d'entre vous ?" demande le lieutenant Enrin.
- "Non, non ! Je ne sais pas si tout le monde a ça en tête..." évoque Daëgon.
- "Ah !" réagit le lieutenant.
- "Donc je vais faire le tour !" propose Daëgon.
- "Oui ! Ce serait bien !!" confirme le lieutenant.
- "Et si vous pouviez aussi de rappeler ça à tout le monde." suggère Daëgon.
- "Alors, entendons-nous bien quant à vos compagnons. J'aimerais bien que ces Hobbits soient prêts en temps et en heure parce que j'ai l'impression quand même, qu'ils ont prévu de faire la fête ici. Si vous pouviez faire en sorte que les boissons soient vite coupées, ce serait une bonne chose..." suggère le lieutenant Enrin.
- "Oh là... Je ne sais contrôler tout ça moi..." réagit Daëgon.
- "Je vous laisse voir avec vos compagnons pour qu'ils puissent se réveiller demain matin et qu'on puisse rapidement partir d'ici." évoque le lieutenant Enrin.
- "Pour mes compagnons, je pense que c'est bon." confirme Daëgon.
- "Hum, hum... Nous, nous restons à proximité des prisonniers de toute manière ce soir." évoque le lieutenant Enrin.
- "Très bien ! Bonne garde !" répond Daëgon.
- "C'est là notre rôle mon cher Monsieur..." indique le lieutenant Enrin.
- "Très bien ! Sur ce, je vous laisse. Je vais aller prévenir ceux que je vois de l'horaire du départ." annonce Daëgon.
- "Très bien ! Je compte sur vous." indique le lieutenant Enrin qui va rejoindre ses compagnons dans son camp de fortune.

Daëgon va rentrer à la maison et va y retrouver Tirash, Fánaviryan et les invités Hobbits. Seul Fron n'est pas présent. Daëgon demande :
- "Fron n'est pas là ?"
- "Je l'ai emmené chez Filéon Chaumine et puis, évidemment, il a retrouvé tous ses copains, enfin, il a fait des rencontres." répond Fánaviryan.

Les quatre compagnons de Fánaviryan ont investi la maison et mettent de l'ambiance. Ils se sont installés dans le salon pour passer la nuit.

Daëgon annonce en arrivant que :
- "Le lieutenant Enrin compte partir, comme tous les autres jours, tôt le matin."
- "Moi, je suis passée voir le Thain Chaumine qui est complètement persuadé que toutes les personnes qui vont venir de Metraith vont travailler pour lui. Je ne sais pas à quel escient ?? J'ai évoqué avec lui un projet d'aménagement de Smials à côté de la maison et de cave et de forge et de four à pain. C'est un bon projet que je vais vous présenter quand je l'aurai dessiné mais je ne vais pas vous prendre plus la soirée et sinon des plaques de fer pour blinder un petit peu le chariot sont en train de se faire doucement... voilà..." évoque Fánaviryan.
- "D'accord..." répond Daëgon.
- "Et on n'a pas prévenu nos gardes de Metraith et voir pour récupérer un chariot ou deux qu'on avait remonté de Metraith. Là, ça pourrait nous permettre d'étoffer le cortège." évoque Fánaviryan.
- "Oui, d'ailleurs, il y a des marchands qui viennent avec nous. J'en ai trois." indique Daëgon.
- "Et les nains seront également du voyage." annonce Tirash et évoque la discussion qu'il a eu avec eux.
- "Si on se fait attaquer, il y aura du monde pour défendre le convoi !" indique Daëgon.
- "Mais, effectivement, ta remarque Fana de récupérer un chariot supplémentaire serait pas mal, effectivement, ouais." évoque Fánaviryan.
- "Moi, je vais récupérer mon bouclier de la famille Wesmin !" annonce Fánaviryan.
- "Oui, ça serait bien, effectivement, qu'on soit tous équipés de nos de nos attributs Wesmin pour nous rendre à Fornost afin de gagner un peu en crédibilité." suggère Tirash.
- "Oui pour montrer notre bannière !" confirme Fánaviryan.
- "Il ne serait pas plus mal que demain matin, on se lève un peu plus tôt histoire d'aller chercher un des chariots et puis d'informer les miliciens de Metraith qu'on sera de retour d'ici une quinzaine de jours au maximum." évoque Tirash.
- "On les emmène avec nous." suggère Fánaviryan.
- "Est-ce bien nécessaire ?" demande Tirash.
- "Le convoi va faire un peu petit sinon..." ironise Daëgon.
- "Pour protéger les marchands, ce sera toujours une bonne chose. De toute façon, ils ont leur solde." évoque Fánaviryan.
- "Est-ce qu'on emmène les six alors ou pas ?" demande Tirash.
- "On aura un peu plus de prestige en arrivant face au roi, non ?" interroge Fánaviryan.
- "Peut-être... Qu'est-ce que tu en penses Daëgon ?" demande Tirash.
- "D'un point de vue logistique, ça va être compliqué de se retrouver à six de plus..." évoque Valgran Bucca.
- "Et si on laisse la compagnie de Fánaviryan ici ?" interroge Daëgon.
- Les quatre Hobbits réagissent vivement à ces propos et confirment qu'ils vont suivre Fánaviryan.
- "Peut-être que si on rajoute un chariot, on peut juste prendre deux hommes comme ça dont un qui qui pilote le chariot et puis un autre qui garde un &'il sur les prisonniers qui seront dedans. Comme ça, ça fait un compromis..." propose Tirash.
- "Ah oui, par rapport aux prisonniers, c'était la question d'un ou deux." évoque Fánaviryan.
- "Deux, c'est bien, l'un qui pilote et l'un qui garde un &'il sur les prisonniers et puis au niveau de la bouffe, ça ne nous fait pas une grosse différence. On peut, peut-être, même demander à Sidonie si elle peut nous trouver de la nourriture pour quelques jours d'ici demain matin." suggère Tirash.
- "Et je demande à Violette aussi !" suggère Fánaviryan.
- "Sidonie ? Sidonie ?" interpelle Tirash.
- "Oui !!" répond Sidonie.
- "Dites-moi, est-ce que vous pensez que vous seriez en mesure, à cette heure, un peu tardive, de trouver de quoi nourrir deux personnes pendant, allez on va dire, quatre jours ou demain matin très tôt ?" demande Tirash.
- "Violette, tu m'accompagnes ?" demande Sidonie.
- "Oui..." répond, avec hésitation, Violette Chaumine.
- "Il nous faudrait un peu de sous." demande Sidonie.
- "Et peut-être un petit peu plus... Je suis en train de me demander s'il ne faudrait pas qu'on voit les choses un peu plus en grand parce qu'on oublie qu'on a rencontré une partie des archers mais qu'on risque de rencontrer des formations plus en plus grosses qui seraient, peut-être, du genre de Tarma ou d'hommes des collines ou des orques. On ferait mieux de faire un chariot avec les six hommes de Metraith et un chariot pour les prisonniers et ils se répartissent en trois et trois. Et nous, comme ça, on met notre matériel sur le chariot des hommes de
Metraith." suggère Fánaviryan.
- "A la fois, on est déjà une petite quinzaine d'hommes armés." indique Tirash.
- "Ouais mais il vaut mieux être le nombre. On a déjà eu de la perte dans les hommes du shérif Valgran et puis, Daëgon est, à peine, encore remis." indique Fánaviryan.
- "C'est ça le problème ! Sinon, j'aurais été chassé aussi." confirme Daëgon.
- "Je demande à ce moment-là à Violette de faire comme Sidonie de trouver pour quatre à six hommes en plus." propose Fánaviryan.
- "Bon, ça peut être l'occasion de passer du temps avec les soldats aussi, ce n'est pas une mauvaise idée ! Ça vous semble gérable Sidonie ?" demande Tirash.
- "Si on a les sous, on va s'organiser !" indique Sidonie.
- "C'est formidable ! Vous êtes formidable !!" réagit Tirash.

Sidonie prend Violette par le bras et les deux Hobbites quittent la maison et montent vers les Smials des Hobbits. Fánaviryan évoque alors auprès de ses compagnons :
- "Il faudra qu'on leur trouve des cadeaux à Fornost Erain pour les remercier de leur peine et pour les gâter."

Tirash vient voir Daëgon et Fánaviryan et leur dit :
- "Daëgon et Fana, je peux vous parler en privé deux minutes ?"
- "Ouais !" répond Fánaviryan et Daëgon.

Tirash amène ses deux compagnons dehors. Ils s'éloignent de quelques mètres de la maison et l'homme du sud leur dit :
- "Je voulais juste vous informer que je suis allé voir Evguéna. Vous savez, je m'étais engagé auprès d'Oget suite au fait qu'il accorde sa liberté, d'une certaine manière, à Elga. Je m'étais engagé à envisager la possibilité de rendre un service à Eugenia qui habite ici à Bree. Oget lui doit une dette, pas financière mais un service. Je m'étais engagé à lui rendre ce service s'il me semblait acceptable et Evguéna m'a proposé, ce soir, de déposer un colis sous le lit d'un tonnelier de Fornost sans me préciser ce qu'il y avait dans le colis, ni les conséquences que ça aurait. J'ai dit que je lui donnerai ma réponse demain matin et, à priori, je n'y suis pas très favorable. Auriez-vous des conseils à me donner ?" demande Tirash.
- "Hum... Sans savoir ce qu'il y a dans le colis, c'est vrai que c'est compliqué..." indique Daëgon.
- "Sous un lit, la nuit, peut-être, un mauvais sort. Elle me fait un peu sorcière cette femme... Je ne sais pas, peut-être, un animal toxique ou un parfum, un poison, que sais-je..." évoque Tirash.
- "Oui ou de la contrebande de quelque sorte que ce soit..." suggère Daëgon.
- "A priori, l'homme ne serait pas au courant et c'est sous son lit, donc, ça ne m'inspire pas trop confiance..." évoque Tirash.
- "C'est bizarre, ça me fait penser comme au piège qui avait été tendu à notre ami à Metraith et qui se faisait passer pour un marchand de vin. Donc, tonnelier, là je suis un peu étonné." évoque Fanaviryan.
- "Je n'ai pas son nom effectivement ! J'aurais pu demander le nom du tonnelier. Le colis sera scellé." précise Tirash.
- "A quelle taille ?" demande Daëgon.
- Tirash écarte ses deux bras pour montrer une distance d'environ quarante, cinquante centimètres puis ajoute : "Je pense que je vais décliner."
- "Après, si tu es inquiet, on peut ouvrir la boîte sur le chemin." propose Daëgon.
- "Oui mais si on ouvre la boîte sur le chemin... Après, si elle est scellée, qui est-ce qui s'en rendra compte ? La personne qui est censée ouvrir la boîte... à priori..." indique Tirash.
- "Ouais, on dira qu'elle est tombée du chariot, ce n'est pas grave..." lance Daëgon.
- "Ça peut être ça... Bon, je verrai demain matin..." conclut Tirash.
- "Oui ! La nuit porte conseil !" conseille Daëgon.
- "La nuit va même porter un peu plus conseil que ça. C'est juste à côté, je pense que je vais aller faire un petit tour à côté de la maison pendant que Fana chante et avant d'aller me coucher." annonce Tirash.

En rentrant à la maison, Fánaviryan indique :
- "Il faudrait aller prévenir les miliciens de Metraith qu'ils pourraient venir avec nous demain matin."
- "C'est vrai qu'aller prévenir les miliciens, ce soir, ce ne serait pas du luxe !" évoque Tirash.
- "Moi, je vais aller me reposer." indique Daëgon.
- "Il ne reste que toi, Fana !" indique Tirash.

Lorsque les trois compagnons sont à la maison, ils profitent de l'ambiance festive dans le salon pour monter, à l'étage, les écus d'or récupérés chez Golasgil. Chacun dans sa chambre va commencer à fouiller la pièce pour y trouver un endroit discret pour cacher le butin. Tirash trouve, dans un coin de sa chambre, quelques lattes de bois qui peuvent s'enlever et qui permettraient de pouvoir cacher une partie des pièces. Dans le même temps, Daëgon a repéré au plafond, un endroit qui pourrait permettre de dissimuler de manière astucieuse les écus d'or en ajoutant quelques planches de bois. Le charpentier a commencé à installer des planches le long de la poutre mais n'a pas pris le temps de les poser correctement. Fánaviryan a trouvé également une cache sous le plancher de sa chambre qui pourrait servir à planquer une partie du butin. Les trois compagnons décident de répartir les écus entre la cache de la chambre de Daëgon et celle de Fánaviryan.

Daëgon, Fánaviryan et Tirash vont prendre le temps de préparer le plafond de la chambre de Daëgon. Fánaviryan va faire étinceler sa bague elfique afin de faciliter le travail à réaliser. Tirash demande alors :
- "Qu'est-ce qui t'arrive Fana ??"
- "Je suis concentrée sur la tâche tel mes anciens la pratiquaient de façon ancestrale. Un geste droit et un résultat parfait !" répond Fánaviryan.
- "Certes mais pourquoi ton anneau se met à briller ?" demande Daëgon.
- "Il a été fabriqué par mes parents qui étaient des très bons artisans en joaillerie." évoque Fánaviryan.
- "Tu as une signification de la brillance de ton anneau ?" demande Daëgon.
- "Il s'agit de grands savoirs anciens que je ne pourrais vous dévoiler sur cette soirée. Quand nous aurons à travailler sur de plus grandes œuvres, je pourrais vous l'expliquer. Sachez qu'en travaillant et en faisant étinceler mon anneau, je peux transférer une partie de la puissance magique à l'objet que je fabrique. Malheureusement, ce transfert ne se fait pas à chaque fois et arrive, en fait, rarement..." explique Fánaviryan.

Après une demi-heure, ils vont réussir à installer un espace très discret et vont dissimuler trois cents écus d'or dans la cache. Tirash indique alors :
- "A nous trois, nous avons déjà cent cinquante écus d'or. Je ne pense qu'il soit nécessaire que l'on en prenne plus..."
- "Moi, je voudrais acheter du métal. Je me garderais bien une centaine d'écus d'or dans la poche pour faire des achats à Fornost Erain pour l'expédition." évoque Fánaviryan.
- "Tu n'en as pas assez, là, tu penses ?" demande Daëgon.
- "Je vais en avoir besoin pour le commerce. Je prends donc cinquante écus d'or. Je serais vigilante dans les dépenses pour la compagnie. Il va nous falloir des tissus imperméabilisés pour protéger les chariots, des fourrures et un certain nombre d'autres choses." annonce Fánaviryan.
- "On a déjà un peu de sous sur nous pour gérer ce genre d'achats..." évoque Daëgon.
- "Oui mais rien que pour faire des arceaux, j'en avais eu pour vingt écus d'or ! Et il faut que je rachète du métal pour faire des ridelles pour protéger sur le côté des chariots." indique Fánaviryan.

Tirash en profite pour mettre les deux pièces en Mithril dans la cache de Daëgon et dit :
- "Je mets les deux pièces en Mithril dans la cache."
- "D'accord !" répond Daëgon.
- "C'est noté..." répond Fánaviryan.

Tirash va mettre trente-cinq écus dans sa chambre et soixante-douze dans celle de Fánaviryan.

Après les travaux, vers vingt-et-une-trente, Tirash revêt sa cape elfique, sort de la maison et se dirige vers la maison d'Evguéna. De nuit, il contourne la maison d'Evguéna en allant vers la maison du meunier, Bill Eclature, s'approche doucement et discrètement, vérifie qu'il n'est pas observé et va s'approcher de l'une des fenêtres dont le volet est fermé. La maison est petite avec la particularité que l'arrière de la maison est encastré dans la colline. Tirash fait un tour rapide de la maison, écoute aux différentes ouvertures sans entendre le moindre bruit et voir la moindre lumière.

Tirash retourne alors à la maison de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, signale aux Hobbits présents dans le salon que le départ pour Fornost Erain va se faire tôt le matin et qu'il est important d'être prêt. Seuls les compagnons de Fánaviryan sont toujours présents dans la pièce et acquiescent aux propos de Tirash tout en continuant de danser et chanter. Il monte dans sa chambre pour se coucher et a une sensation étrange. Depuis qu'il est revenu à Bree, il a le sentiment d'avoir, de temps en temps, des visions, la plupart du temps comme un voile noir qui lui traverse les yeux.

Fánaviryan va quitter la maison pour redescendre la colline et se diriger vers la porte sud de Bree. Non loin de la porte, le sergent Fallin indique à Fánaviryan le lieu où les six miliciens sont actuellement hébergés, dans une maison vétuste qui n'a pas été habitée depuis deux ans, environ. En arrivant, Fánaviryan lance :
- "Salutation la compagnie !!"

Les six miliciens vont évoquer la vie à Bree depuis leur départ vers la Comté. Ils expliquent avoir été engagés par Meneldir qui, en échange de leur hébergement dans cette maison, ils ont réalisé quelques activités.

Fánaviryan évoque, de son côté, leur retour à Bree et l'objectif de convoyer les prisonniers jusqu'à Fornost Erain. Fánaviryan indique les six miliciens seront payés par la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour escorter les prisonniers jusqu'à Fornost.

Au départ, les miliciens n'arrivent pas bien à mesurer les enjeux mais finissent par accepter. Ils préparent leurs affaires et seront présents demain pour le voyage. Fánaviryan conclut en leur indiquant :
- "Si vous croisez Meneldir, vous pourrez lui dire de venir nous voir et comme ça, je pourrais m'excuser de les préempter comme ça au dernier moment. En tout cas, c'était très bien que Meneldir ait pu les engager et il faudra le remercier !"

En rentrant à la maison, Fánaviryan va finir le tonnelet de bière en compagnie de ses quatre compagnons hobbits puis après quelques chants, ils vont tous aller se coucher.

Pendant ce temps, dans le Smial de Filéon Chaumine, Fron profite de la soirée pour découvrir la communauté hobbite de Bree et se rend compte de l'entente cordiale qui est présente entre la communauté humaine et hobbite. La guerre en Comté ne semble pas avoir eu de répercussions à Bree.

En rentrant à la maison, Fron va rencontrer Fánaviryan et ses quatre compagnons qui finissent la soirée. Avant d'aller se coucher, Fánaviryan va dire à Fron que six miliciens de Metraith vont apporter leur soutien dans la sécurité du convoi jusqu'à Fornost Erain. Fron a été informé de la venue des six miliciens suite au passage au smial de Sidonie et Violette qui sont venues commander des rations de voyage. Fron indique à Fánaviryan que le patriarche, Filéon Chaumine a insisté pour que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate puisse obtenir la nourriture nécessaire.

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En arrivant à l'auberge, les compagnons vont rap ...

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Après le petit déjeuner, le Shiriff va pr ...

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Les compagnons se réveillent dès l'aurore ...

Jour 6

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Jour 8

Après avoir déposé ses affaires dan ...

Jour 9

Au réveil, vers quatre heures du matin, ...

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Sous un soleil estival et quelques nuages, les compagno ...

Jour 11

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