La Taverne des Hobbits
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3 Cerbeth de l'an 1640
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Après le petit déjeuner, le Shiriff va proposer une discussion avec Gelse, Fron et les trois compagnons autour de l'étang de Lézeau. Dès que tout le monde est arrivé, Valgran prend la parole :
- "Pour ce matin, je vais me rendre à Hobbitebourg en compagnie des gardes d'Hobbitebourg."
- "Vous ramenez le prisonnier, Gachet, comme il était demandé ?" demande Fánaviryan.
- "Pas pour le moment..." répond le Shiriff.
- "Pour aller au plus vite !" ajoute Fánaviryan.
- "Je ne pense pas que ce soit la priorité actuellement. Ce que vous avez récupéré hier soir est d'une tout autre priorité." explique le Shiriff.
- "Oui mais c'est pour éviter de devoir faire le trajet avec, éventuellement, et ce prisonnier-là et d'autres personnes si nous retournons à Hobbitebourg parce que vous nous ramenez ce que nous vous demandions à savoir le Sauf-conduit pour la compagnie de l'ordre." indique Fánaviryan.
- "Quelle est votre position ? Pour tout vous dire, je préfère que vous restiez ici aujourd'hui." indique le Shiriff Valgran.
- "Et moi je fais quoi ?" demande Fron.
- "Nous en discuterons après, monsieur Sacquet. Mais, là, je parle au titre de la compagnie puisqu'il semblerait que si Cleagar a, à parler, vous semblez être son interlocuteur. Il est donc, selon moi, assez sage que vous puissiez rester ici au cas où il se passe la moindre chose. Puisque, quand il est descendu hier soir, c'est auprès de vous qu'il souhaitait discuter. Selon moi, il serait plus sage que vous puissiez rester ici. Après, plusieurs questions se posent." indique le Shiriff Valgran.
- "Allez-y !" indique Daëgon.
- "Selon moi, il y en a deux. La première est la compagnie de l'ordre. Là, je vais, évidemment, demander l'avis d'Hobbitebourg pour savoir s'ils sont favorables à ce qu'ils puissent quitter la Comté. Par rapport à ça, j'aimerais avoir votre avis." demande le Shiriff Valgran.
- "Pour moi Cleagar me semble un gars de paroles. Déjà le fait qu'il ait refusé de prendre les Hobbits et que ce soit des gens proches du magistrat qui l'aient fait, c'est déjà un bon point pour lui. Il m'a semblé tenir sa parole." répond Daëgon.
- "Il me semble aussi quelqu'un d'intègre ou, alors, c'est un très bon menteur..." ajoute Tirash.
- "Je pense qu'il faut surveiller la zone pour éviter des fuites au cas où... Et sinon je pense qu'il va tenir sur sa parole. Après il reste à négocier aussi la partie de l'or et tout ça. Il peut nous livrer le magistrat contre une somme d'or et un sauf-conduit." explique Daëgon.
- "D'accord..." confirme le Shiriff.
- "Nous avons, nous-même, créé une compagnie à Metraith là où la compagnie de l'ordre est basée. Disons que les contraintes et les contrats à signer sont très sérieux à Metraith et, par la suite, il est d'usage que les contrats se fassent par la parole. Donc une parole donnée est une parole engagée chez les mercenaires." explique Fánaviryan.
- "Comme chez nous aussi..." indique le Shiriff.
- "C'était pour vous donner la forme de confiance que nous pouvions avoir. A savoir que nous faisons le distinguo entre ces mercenaires et les deux qui ont obéi au Magistrat. Peut-être qu'il serait normal qu'ils soient entendus avec le Seigneur." indique Fánaviryan.
- "Ce sont eux qui ont pendu les deux hobbits tout de même..." précise Tirash.
- "Je pense que Cleagar acceptera de nous livrer ces deux hommes-là et pour ce qui est des deniers, je voulais vous faire une proposition à évoquer au Moot." annonce Fánaviryan.
- "Il n'y aura pas forcément un Moot. Je ne suis pas sûr que nous aurons le temps de lancer un Moot exceptionnel parce que pour lancer un Moot, ça demande de la préparation..." explique le Shiriff.
- "On n'aura pas le temps de mooter..." ajoute Fron Sacquet.
- "Oui ! On n'aura pas le temps de mooter !!" confirme Valgran Bucca et ajoute : "Donc je vais aller m'adresser directement à Marchon et Blancon. Ce sont nos dirigeants. Ils auront le dernier mot sur cette histoire mais votre parole me semble importante."
- "Alors pour que l'or ne tourne pas la tête de tout le monde, je tenais à rappeler que nous avons récupéré le livre de compte de Golasgil sur lequel sera certainement établi qu'il nous devait 200 écus d'or sur cet or présent de ce que nous avons pu estimer, il resterait, par la suite, de quoi faire en sorte que Cleagar et vous-même soyez satisfaits. Je pensais à vous évoquer les choses comme suit à savoir qu'il faudra, peut-être, demander à vos responsables une saisie des biens du Magistrat afin de faire bonne ordre et sur le reste des pièces, j'envisageais d'attribuer cent pièces à Cleagar tout de suite qu'il pouvait répartir à sa convenance auprès de ses hommes afin de payer leur solde qui était dû mais, également, de leur faire proposition, à savoir de conserver cent pièces d'or pour les hommes à partir de la Comté tout en engageant ces hommes-là c'est-à-dire de garder ses cent écus d'or pour pouvoir donner, s'ils sont une vingtaine, un écu d'or pour ceux qui retournent sur Metraith, apparemment, ce serait cinq qui pourraient aller sur Bree et s'engager à revenir avec nous en escortant les Hobbits. Pour eux, ça serait vingt écus d'or. On aurait à les dix derniers sur place parce que tout le monde ne pourra pas partir d'un coup, pourront permettre de garder les trois prochains mois la colline jusqu'à ce qu'ils escortent le convoi avec lequel nous repartirons dans trois mois. Pour cela, nous les rémunéreront trente écus d'or plus ce qui avoisinerait les deux cents. Pour les deux cents autres écus d'or, il est bien évident qu'il reviendrait aux hobbits d'une première manière les cent écus d'or à Hobbitebourg pour gérer l'hébergement du magistrat Cerfblanc lorsqu'il sera entendu et pour la suite des affaires et cent écus d'or pour Lézeau à savoir cinquante pour les familles et cinquante pour Gelse qui pourrait gérer en tant que Thain honoraire pour payer deux à quatre gardes pour le Shiriff que vous nommeriez le Shiriff honoraire en attendant un Moot." annonce Fánaviryan.
- "Alors, je vous arrête tout de suite... le Shiriff de cette région est le Shiriff Fasteir Chassenard." indique le Shiriff Valgran.
- "Disons que nous l'avons croisé à Hobbitebourg..." indique Fánaviryan.
- Gelse réagit par un geste négatif en indiquant : "Je ne souhaite aucune pièce d'or venant de là-haut !"
- "Pour gérer les frais de gestion et entretenir les maisonnées..." explique Fánaviryan.
- Gelse conserve une attitude fermée, les bras bien croisés et avec un signe négatif de la tête.
- "Peut-être envisager une compensation pour les personnes qui ont perdu du bétail ou de la famille dans les évènements qui se sont déroulés en Comté depuis quelques temps. Dans ce cas-là, ce serait envisageable. De mon côté, je ne vois pas vraiment de raison de donner cent écus d'or à Cleagar. Qu'a-t-il fait pour les justifier ?" demande Tirash.
- "Leur solde..." répond Fánaviryan.
- "Leur solde ? il est à même de la payer a priori..." indique Tirash.
- "Il nous a demandé de la régler. Je disais que c'était une manière de les apaiser c'est-à-dire de préempter, leur donner cent écus dont ils avaient la charge tout de suite pour les rémunérer mais, en même temps, pour donner suite après c'est-à-dire que ces mercenaires vont difficilement supporter de partir juste comme cela. Si nous les engageons, cela sauvera un petit peu leur honneur." indique Fánaviryan.
- "Il faudra voir à quoi correspond la solde qui leur est dû et, peut-être, que cet argent pourrait être plus tôt sur l'argent du magistrat que sur celui de Golasgil ce qui semblerait logique parce que là je ne pense pas que nous ayons mis la main sur la totalité des biens de Cerfblanc." indique Tirash.
- "Et considérer en faisant rapport que s'il manque une certaine somme d'écus d'or, c'est des pièces d'or qui sont déjà partis. On peut considérer que ça a été un don de son propre chef de sa fortune et nous on traite que l'argent de Golasgil. Cerfblanc a tout donné à la personne qui est partie avec les quatre cents écus d'or quand même mine de rien c'est ça ?" demande Fánaviryan.
- "Alinna ?" demande Tirash.
- "Ou les archers ? On ne sait pas trop bien..." indique Fánaviryan.
- "C'était écrit, on a eu la réponse... Alinna est partie avec quatre cents écus et c'est, quand même, pas mal quatre cents..." indique Tirash.
- "Je confirme, c'était ça !!" ajoute Daëgon.
- "Les quatre cents, ils sont énoncés mais, après, moi, j'évoque Alinna et les archers !" indique Fánaviryan.
- "Tu souhaiterais que l'on fasse des propositions avantageuses à Cleagar pour pouvoir, plus tard, le débaucher ?" demande Tirash.
- "Oui !! Complètement !!" confirme Fánaviryan.
- "C'est bien ça ?" demande Tirash.
- "Vu qu'ils sont fiables et loyaux !" indique Fánaviryan.
- "Oui mais il faut les payer..." indique Daëgon.
- "Sauf qu'éventuellement, s'il souhaitait lui, se mettre à son compte, et gérer notre antenne à Metraith, ça pourrait être intéressant dans la durée... On cherchait quelqu'un en qui avoir confiance. A première vue, c'est un homme de parole. Il a l'air de savoir se battre, de savoir diriger des hommes. Ça pourrait être un relais intéressant effectivement..." évoque Tirash.
- "Jusqu'ici, on n'a pas demandé récompense..." indique Fánaviryan.
- "Bien ! Je vais faire part de vos propositions Madame aux responsables d'Hobbitebourg..." indique le Shiriff Valgran.
- "De notre côté, nous autorisez-vous à aller discuter avec Cleagar ? Alors, je ne sais pas si on le fera mais de ces éventualités dans la journée ?" demande Tirash.
- "Faites ! Après, ce sera de votre responsabilité et sachez bien que Marchon et Blancon auront, peut-être, une tout autre position..." indique le Shiriff Valgran.
- "Bien entendu ! Nous n'engagerons pas au nom de des hobbits ce serait que des propositions." confirme Tirash.
- "Ça veut dire aussi que si nous répondons favorablement aux propositions de ce mercenaire, demain, potentiellement, le magistrat se retrouverait seul. Et vous avez, hier soir, énoncé un certain nombre d'éléments qui jouent totalement en sa défaveur." indique le Shiriff Valgran.
- "Je propose que vous lui proposiez de venir à la rencontre de vos responsables." suggère Fánaviryan.
- "Ce que ce que je vous propose, dans un premier temps, même s'il est un peu tôt, qu'on puisse célébrer cette première victoire, ces premiers éléments ! Gelse, est-ce qu'il serait possible que vous puissiez nous apporter une bonne bouteille de rouge ! Je crois que vous en avez quelques-unes dans vos réserves..." demande le Shiriff Valgran.
- "Oui, oui ! Bien sûr ! Je vais aller chercher ça !" répond Gelse avec un léger sourire.

Gelse quitte le banc, s'éloigne de l'étang et va rejoindre un Smial. Le Shiriff Valgran suit du regard Gelse et va reprendre la parole lorsqu'elle est à une certaine distance et dit :
- "Hum, je crains que Gelse et c'est pour ça, mon cher Fron, que je souhaite que vous puissiez être attentif, souhaite se venger. J'ai entendu quelques propos."
- "Vous voulez dire, tuer le Magistrat ?" demande Daëgon.
- "Je pense oui ! C'est aussi pour cela la deuxième raison pour laquelle je souhaite que vous puissiez rester ici et d'être relativement vigilant puisque vous avez clairement démontré hier soir que le magistrat avait agi de manière totalement intentionnelle dans la mort des deux cousins de Gelse et qu'elle va, sans doute, vouloir se venger. Ma proposition, je vais l'évoquer auprès des deux dirigeants et elle est celle-ci : je pense que si nous voulons apaiser les tensions qui existent actuellement, il faut que nous ayons l'appui du roi. Or si nous venons à tuer l'un de ses représentants, cela ne va pas jouer en notre faveur." annonce le Shiriff Valgran.
- "C'est certain..." confirme Daëgon.
- "C'est pour ça qu'il serait plus intéressant que vous le gardiez sous bonne garde à Hobbitebourg jusqu'à, peut-être, l'échanger auprès du roi..." suggère Fánaviryan.
- "Ou avec Gandalf..." suggère Daëgon.
- "Lorsque vous aurez besoin..." ajoute Fánaviryan.
- "Je proposerai, peut-être, autre chose. Mon idée est la suivante, je ne sais pas si les dirigeants sont favorables à cette idée mais c'est que on puisse ramener d'une part le Magistrat et l'espion d'Angmar à Fornost Erain !" annonce le Shiriff Valgran.
- "Ce serait, effectivement, une preuve de bonne volonté !" indique Tirash.
- "Si nous voulons pouvoir apaiser les choses aujourd'hui. Puisque nous savons, à présent, que l'origine de de tout ce qui a éclaté aujourd'hui, vient du magistrat." indique Valgran Bucca.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Et les Tarma !" ajoute Fánaviryan.
- "De fait, sur cette réflexion-là, il me vient une seconde chose à savoir qu'il serait prudent que l'on soit un certain nombre. Est-ce que, je mets tout cela au conditionnel puisqu’encore faut-il que Marchon et Blancon pâle soient d'accord avec cette proposition mais, est-ce que vous seriez susceptible de pouvoir accompagner et escorter le Magistrat jusqu'à Fornost Erain ?" demande le Shiriff Valgran.
- "Ce qui est ennuyeux, c'est que nous n'avons pas de nouvelles du Pont des Arbalètes..." explique Fánaviryan.
- "Ça tombe bien, c'est sur la route..." ajoute Tirash.
- "Aucun message n'a été envoyé au roi pour l'instant et il a des hommes qui se dirigent pour constater de la situation. Donc il va falloir que nous soyons aux frontières au plus vite afin de mieux préparer les choses..." indique Fánaviryan.
- "Mais il n'y a pas qu'au Pont des Arbalètes que vous avez des hommes de l'Arthedain... Dans ma région, vous en avez également..." indique le Shiriff Valgran.
- "Vous voulez dire une centaine d'hommes en plus qui arrivent ?" demande Fánaviryan.
- "Qui sont en position.... Les troupes de l'Arthedain stationnent aux frontières pour l'instant, évitant ainsi des débordements des Tarma dans toute la région." explique le Shiriff Valgran.
- "Ce n'est pas ce que nous avons constaté !" affirme Fánaviryan.
- "Ah bon ??" réagit le Shiriff Valgran.
- "Les Tarma s'en donnaient à cœur joie ! Nous avons laissé un prisonnier sur Bourg d'Eau." indique Fánaviryan.
- "En effet... ils réussissent à s'infiltrer ! Mais, jusqu'alors, nous avons réussi à pouvoir les repousser ! Disons que ce serait la proposition que je vais faire d'ici peu." indique Valgran Bucca.
- "Nous discuterons ensemble et puis nous vous redirons cela un peu plus tard si ça vous convient selon, aussi, en fonction de la réponse que vous aurez obtenue." indique Tirash.
- "Bien sûr ! Mais, en tout cas, sachez qu'elle est celle-ci et Fron, j'attends de toi que les choses s'apaisent et que les villageois, ici, comprennent qu'il va falloir être sur de l'apaisement. Je crains que si les mercenaires s'en aillent, très rapidement, la colline soit prise d'assaut ! Et que je ne vais malheureusement pouvoir compter que sur peu d'Hobbits sûrs et que dans ces cas-là, votre présence sera la bienvenue !" indique le Shiriff Valgran.
- "C'est pour ça que j'insistais sur le fait que vous fassiez invitation au Magistrat afin de l'extraire plus rapidement et de le mettre en sécurité à Hobbitebourg." suggère Fánaviryan.
- "Je pense que tant que les mercenaires seront là, il ne bougera point, se sentant en sécurité." estime le Shiriff Valgran.
- "Et les mercenaires ne le laisseront pas partir. De toute façon, tant qu’eux ne se sentiront pas sécurité..." évoque Tirash.
- "Tout à fait !" confirme le Shiriff Valgran.
- "Aujourd'hui, ce n'est pas possible en tout cas..." indique Tirash.
- "Ah Gelse ! Vous tombez bien !" réagit le Shiriff Valgran en voyant arriver Gelse avec deux bouteilles et des verres dans un panier.

Valgran va rapidement se lever et dire :"
- "Je vais, à présent, repartir sur Hobbitebourg pour faire part de tous ces éléments. Est-ce qu'il y avait autre chose que vous souhaitiez évoquer avant que je parte ?"
- "Nous réfléchissons toujours à la rétribution dont nous avons eu une proposition." indique Fánaviryan.
- "Très bien !" répond Valgran Bucca en s'éloignant.

Vers midi, les gardes qui sont au niveau du barrage, quittent leur poste sans être relayés et ceux qui sont de faction sur la colline vont aussi quitter leur poste. Tirash s'inquiète de l'absence des mercenaires. Il quitte le village pour faire le tour de la colline. Les gardes de l'autre côté ne sont pas, non plus, présents mais les Hobbits sont toujours présents et apaisés. Tirash hésite, prêt à monter pour vérifier la présence des mercenaires. Il s'avise et retourne au village et va voir ses compagnons et leur dit :
- "Mes compagnons, tous les gardes sont à l'intérieur. A priori, il n'y a plus personne dehors et les Hobbits, derrière la colline, sont toujours là. Est-ce que vous pensez qu'il faut qu'on aille jeter un œil pour leur demander si tout va bien là-haut dans la maison ?"
- "Non, je pense que c'est, un peu, le plan pour ne pas être agressif." répond Daëgon.
- "Ça marche !" confirme Tirash.
- "Tirash, vous n'aviez pas parlé du fait que vous aviez récupéré une dague ?" demande Fánaviryan.

Quarante-cinq minutes plus tard, un peu avant treize heures, les mercenaires regagnent leurs postes. Cette absence pendant aussi longtemps n'a jamais été observé par les villageois depuis que les mercenaires sont présents sur la colline.

Le temps de l'après-midi tourne à l'orage. Les compagnons vont se mettre à l'abri et Tirash demande à ses compagnons :
- "Est-ce qu'on essaie d'aller voir Cleagar pour discuter des conditions ?"
- "Ce n'est, peut-être, pas le moment de trop attirer l'attention sur lui en allant le voir quinze fois par jour, peut-être, juste attendre le rendez-vous du soir prévu et, peut-être aller voir votre amie ?" suggère Fron Sacquet.
- "Oui, en effet ! Savoir si elle a bien dormi et lui évoquer toutes nos avancées. Je vais, de mon côté, me plonger dans le livre des comptes afin de voir ce que j'y découvre. Peut-être que Daëgon regardera la suite du journal du Magistrat aussi." indique Fánaviryan.
- "Ce qui serait intéressant dans les livres de comptes, c'est de savoir à qui on a affaire, les protagonistes déjà..." évoque Daëgon.

Tirash va passer l'après-midi dehors, assis dans l'herbe, à observer les nuages, écouter le grondement de l'orage et surveiller les mercenaires sur la colline.

Daëgon et Fánaviryan vont consulter les livres récupérer pendant la nuit.

En consultant le livre de compte, Fánaviryan ne va pas réussir à trouver des éléments sur les soutiens du marchand, ses alliés, ses hommes de main. L'elfe avec le soutien de Daëgon, ils vont pouvoir retrouver plusieurs lieux où le marchand faisait du commerce en particulier les cités des Montagnes Bleues, avec Khazad-Dûm également pour l'essentiel, avec quelques marchands de Bree. Daëgon remarque que des négociations étaient en cours avec les nains des Montagnes Bleues et en relation avec les nains de Khazad-Dûm. La majorité de ses transactions et de sa richesse proviennent du commerce avec les nains. Le commerce avec les autres communautés sont plus anecdotiques.

Dans le même temps, Daëgon va étudier le journal de bord du Magistrat. Il constate que Tamir Cerfblanc n'a rien noté sur la présence des archers de Boëmund dans son cahier. Il semble avoir été moins présent pour noter les derniers évènements depuis l'insurrection des Hobbits. En parcourant le document, Daëgon et ses compagnons ne peuvent que constater que le Magistrat est, au travers, de ses écrits, seul et isolé à Lézeau.

Fron va passer l'après-midi à aller voir ses copains dans le village dont, certains sont en faction autour de la colline et pour les autres, sont sur les tâches du quotidien. Les discussions tournent autour des révélations que Gelse a transmis aux villageois autour des révélations du journal du Magistrat. Ils s'interrogent sur les actions qu'il faut entreprendre pour interpeler le Magistrat et l'éliminer. Fron va évoquer auprès de ses bons camarades le fait qu'en livrant le magistrat à la justice de l'Arthedain, avec les preuves qu'ils ont réussi à récupérer, la Comté a de bons arguments pour obtenir son indépendance. Toutefois, les camarades de Fron ne semblent pas prêter une oreille attentive à ses propos.

Après deux heures dehors, Tirash revient voir ses deux compagnons et sort de ses poches deux pièces en Mithril et une dague elfique. Il montre le butin à Fánaviryan qui admire les deux pièces et indique :
- "Oh !! Celles-là, je ne les ai jamais vues !! J'étais trop occupée entre les cuisses d'Alinna... Ce fameux Mithril, il a une grande valeur monétaire mais, en aucun cas, une valeur pour la forge... Moi, c'est la dague qui m'intéresse."

Fánaviryan va examiner le fil de la lame pour déceler d'éventuelles traces de sang. Elle examine la dague pendant plusieurs minutes et estime que cette arme n'a pas servi depuis un certain temps voire se demande si la lame a déjà été utilisée.

Une demi-heure plus tard, Valgran Bucca va revenir au village accompagné des huit Hobbits du matin ainsi que deux de plus, ses trois compagnons Hobbits et le Shiriff Fasteir Chassenard qui va bloquer l'accès au chemin de la colline avec les gardes de Hobbitebourg. Valgran Bucca va venir inviter les compagnons au bord de l'étang de Lézeau et va leur dire :
- "Je vous en prie, installez-vous ! Bien ! J'ai fait part de tous les éléments auprès de Marchon et Blancon Pâle qui se félicitent des éléments que vous avez pu récupérer. Ils souhaitaient vivement vous remercier pour tout ce que vous avez pu faire. Je ne fais que restituer cela. Concernant Cleagar et les mercenaires, ils sont favorables à leur départ !" annonce Valgran Bucca.
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "Mon collègue, le Shiriff Chassenard, va les escorter jusqu'au gué de Sarn." annonce Valgran Bucca.
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "C'est pour cela qu'il est venu. Il a pour ordre d'escorter les mercenaires jusqu'au gué de Sarn." précise Valgran Bucca.
- "En tout cas, cette proposition me semble bien !" confirme Daëgon.
- "Quant au Magistrat, ça a été plus compliqué, plutôt compliqué..." indique le Shiriff Valgran.
- "Oui et donc ?" demande Daëgon.
- "Ils sont favorables à ma proposition !" annonce Valgran Bucca avec un léger sourire de satisfaction et ajoute : "Ils sont favorables à ce que je puisse escorter le Magistrat et l'espion d'Angmar jusqu'à Fornost Erain."
- "D'accord ! Oui ! Très bien !" réagit Daëgon.
- "Et vous l'amèneriez seul ou vous auriez besoin de nous ?" demande Tirash.
- "Hé bien disons que..." commence Valgran Bucca.
- "Si vous passez par Bree, on peut vous accompagner, ce n'est pas un souci, au moins sur une partie du chemin." suggère Daëgon.
- "Et nous avons besoin d'aller à Fornost Erain par ailleurs." ajoute Tirash.
- "Pour tout vous dire, je comptais passer par Bordavoine pour récupérer des hommes et qu'on soit plus nombreux pour rejoindre Fornost Erain." indique Valgran Bucca.
- "Ce serait intéressant que nous venions aussi non ?" demande Daëgon.
- "Au moins d'ici à Bordavoine, on ne sait jamais si des Tarma nous tendent une embuscade...J'aurai ma disposition que quatre Hobbits..." indique le Shiriff Valgran.
- "Effectivement ! Oui, on va faire le début de chemin avec vous !" confirme Daëgon.
- "Et, après, si vous souhaitez poursuivre jusqu'à Fornost Erain, j'en serais ravi mais nous serons plus nombreux." indique le Shiriff.
- "Il faut qu'on en discute mais ça me semble pas mal..." indique Daëgon.
- "Disons que nous avons, quand même, Selenia à ramener à Bree et puis une vingtaine de Hobbits qui ont hâte de rejoindre la Comté et ainsi que six hommes sur lesquels nous pouvons faire confiance." indique Fánaviryan.
- "On pourrait, aussi, envoyer des messages, aussi, peut-être..." suggère Daëgon.
- "Sachant qu'il va falloir aussi que les frontières de la Comté s'ouvrent. A l'heure actuelle, les forces de l'Arthedain bloquent les frontières." évoque le Shiriff Valgran.
- "Donc il faut aller à Fornost Erain." indique Daëgon.
- "C'est, en tout cas, une proposition." évoque Daëgon.
- "C'est une proposition qui me semble honnête Shiriff ! Il va falloir que l'on fasse attention au Magistrat le plus possible." conseille Daëgon.
- "Oui !" confirme le Shiriff Valgran.
- "Pour ne pas créer d'incidents diplomatiques." conseille Daëgon.
- "De toute manière, dans un premier temps, il va falloir..." indique Valgran Bucca.
- "Récupérer le Magistrat !" annonce Daëgon.
- "Tout à fait ! Ce que je vous propose, dans un premier temps, c'est qu'on attende votre rencontre avec Cleagar et puis nous verrons par la suite ce qu'il en est..." évoque le Shiriff Valgran.
- "Il va falloir que l'on discute entre nous pour savoir qu'est-ce que l'on dit à Cleagar et qu'est-ce qu'on lui propose..." indique Daëgon.
- "Et si on amène des crêpes ou des galettes, c'est important !!" annonce Fánaviryan.
- "Je vous laisse, je vais rejoindre mon collègue pour qu'on discute d'un certain nombre de points au niveau de l'organisation de la sécurité de Lézeau. Je vous laisse !" indique le Shiriff en quittant le smial.
- "Merci Shiriff !" répond Daëgon puis en s'adressant à ses compagnons : "Bon ! Comment on négocie ça ? C'est quoi nos revendications déjà ? Il y aurait six cents écus d'or en gros... peut-être un peu moins..."
- "C'est ça à peu près..." confirme Fánaviryan.
- "Qu'est-ce qu'on leur propose aux Mercenaires ? Je ne sais pas cents écus d'or ?" questionne Daëgon.
- "Je ne sais pas ce que ça représente en terme de solde... Le mieux serait que l'on demande à Cleagar combien le magistrat leur doit et puis, en fonction de ça, qu'on augmente la somme, peut-être, en termes de journées jusqu'à Metraith et puis si on n'arrive pas à cents écus d'or et bien c'est très bien !" suggère Tirash.
- "Oui, on peut voir ça comme ça !! Moi, ça me va !" confirme Daëgon.
- "Eux, ils n’en sortent pas perdants et par rapport à la proposition initiale de Fánaviryan de tâter si Cleagar pourrait avoir envie de travailler pour nous." ajoute Tirash.
- "Oui de tenir un comptoir à Metraith." propose Daëgon.
- "Voir de nous accompagner dans les montagnes pour voir les nains plus tard." indique Tirash.
- "On peut essayer de négocier ça avec Cleagar. 0n lui propose de l'engager jusqu'à Metraith." indique Daëgon.
- "Oui mais là, il va être parti pour Metraith. Je pensais qu'on aurait fait le chemin à deux compagnies jusqu'à Bree et qu'on aurait réussi à temporiser leur retour." évoque Fánaviryan.
- "Mais au niveau du temps, ça risque d'être compliqué..." indique Daëgon.
- "A la base, je pensais même à ce qu'il partitionne ses hommes afin de laisser des hommes ici pour protéger et les Hobbits et les bâties." indique Fánaviryan.
- "Ils ne sont pas très bien vus par les Hobbits ! Il vaut mieux qu'ils partent." conseille Daëgon.
- "Tout à fait !" confirme Fánaviryan.
- "Ouais ! De toute façon, ils ont envie de ça, donc ça va ! Après, c'est plus combien on leur donne ? Combien on leur laisse ? Combien ils veulent ? Il faut qu'on négocie surtout sur la somme." indique Daëgon.
- "Sachant qu'on sait, effectivement, qu'un mercenaire, c'est combien ?" demande Tirash.
- "A la base, une pièce d'argent c'était le tarif par jour ce qui pouvait faire un écu d'or pour quinze jours si on voulait être attractif, une pièce d'argent par personne par jour. Donc, si on leur pour 15 jours un écu d'or, ils sont très contents. En gros ils sont à vingt écus et on peut leur proposer un écu d'or à chacun donc vingt écus de plus pour le retour." suggère Fánaviryan.
- "C'est quoi leur solde ? Si ça se trouve, ils ont été payés avant-hier par le Magistrat... on n'en sait rien à ça en fait... Donc, en gros, c'est ce que le Magistrat leur doit jusqu'à aujourd'hui plus le temps de trajet jusqu'à Metraith soit une quinzaine de jours, peut-être, même un peu moins plus, éventuellement, des preuves de bonnes volontés mais disons qu'ils n'ont rien fait pour gagner, non plus, des mille et des cents..." suggère Tirash.
- "Non, non mais on peut juste leur demander combien ils veulent et puis on voit si ça nous va ou pas mais il faut qu'on fixe une somme où ça ne va pas." indique Daëgon.
- "Moi, je trouve que cents écus d'or, c'est beaucoup et si on en rajoute en plus..." estime Tirash.
- "Après s'ils proposent cent-cinquante, comment tu fais ?" demande Daëgon.
- "On lui dit que ça ne va pas être possible..." répond Tirash.
- "Du coup, on met combien ?" demande Daëgon.
- "On peut monter à soixante pour monter jusqu'à cent-vingt maximum ?" indique Fánaviryan.
- "Laissons les dire ce qu'ils veulent." indique Daëgon.
- "Oui mais, en terme, de solde, quinze jours à une pièce d'argent par jour par douze personnes, ça fait cent-quatre-vingt pièces d'argent voilà ça, c'est pour le après. Là, on voit depuis combien de temps ils n'ont pas touché leur solde, ça va nous donner un certain nombre de pièces d'argent et puis voilà ça, ce sera le minimum. On ne peut pas leur donner moins que ce qu'ils auraient dû gagner et puis après, entre ce qu’eux vont demander. On n'a pas d'idées sur le temps qu'ils n'ont pas été payés. On demande à Cleagar et puis on s'isolera quelques minutes pour discuter en fonction de ça." propose Tirash.
- "On leur demande ce qu'ils veulent et puis on voit en fonction de ce qu'ils disent." ajoute Daëgon.

Fánaviryan va à la rencontre de Gelse et lui demande :
- "Gelse ?"
- "Oui, dame Fánaviryan ?" répond Gelse.
- "Pourriez-vous demander aux villageois de me préparer une vingtaine de crêpes et de galettes ?" demande Fánaviryan.
- "Heu... Oui, bien sûr... Dame Fánaviryan." répond Gelse surprise par la demande de l'Elfe.
- "Merci ! Gelse !!" répond Fánaviryan en retournant voir ses compagnons.

Daëgon reprend la parole avant de partir vers la colline de Lézeau :
- "Avant qu'on aille voir Cleagar et il y a un magot à se partager. À partir de combien on est d'accord pour qu'ils se barrent et qu’ils nous laissent tranquille. Je veux dire qu'il faut mettre le curseur. Au départ, il y avait mille écus d'or."
- "Oui et Alinna s'est barrée avec quatre cents écus !" indique Tirash.
- "Donc il reste six cents écus d'or !" précise Daëgon.
- "Dont, dessus on prend, deux cents écus d'or pour nous parce que c'est un contrat avec Golasgil." indique Fánaviryan.
- "Donc on leur laisse combien aux gars, entre cent et deux cents quoi ! Ça serait acceptable..." suggère Daëgon.
- "À Cleagar ?" demande Tirash.
- "Oui !" répond Daëgon.
- "Justement, c'est ce que j'avais dit mais après discussion et tout ça, Tirash évoque, plutôt, soixante ou quatre-vingt, c'était bien mais pas plus..." indique Fánaviryan.
- "Il faut qu'on mette ça sur la table avant d'y aller..." lance Daëgon.
- "Si le Magistrat leur doit, admettons, vingt jours de solde, on leur donne les vingt jours de soldes, après pour retourner à Metraith, il faut, admettons, une semaine, on va dire, donc ça fait vingt-sept jours de soldes et puis point, quoi ! Et si ça fait soixante écus ça fait soixante écus en fait ! Si ça en fait dix ça fait dix et si ça fait cent-trente-cinq, ça en fait cent-trente-cinq pour moi !" explique Tirash.
- "Ça fait combien précisément ?" demande Daëgon.
- "Pour ça, il faut qu'on sache quand est-ce qu'ils ont été payés la dernière fois et il faut qu'on demande à Cleagar." suggère Tirash.
- "Il faudrait qu'on retrouve ça dans les cahiers de compte du Magistrat Cerfblanc !" suggère Fánaviryan.
- "Effectivement ! C'est vrai que ce serait bien de regarder dans les livres de compte, tu as raison !" confirme Tirash.
- "Il faudra penser à la rétribution de Cleagar qui devrait être qu'est-ce que vous en pensez dix, vingt, trente, cinquante écus d'or ?" demande Fánaviryan.
- "Rétribution pourquoi ?" demande Tirash.
- "Pour son choix de démission !" indique Fánaviryan.
- "Ah oui !" réagit Tirash.
- "La petite prime..." précise Fánaviryan.
- "Ça me semble, effectivement, raisonnable surtout si on veut, éventuellement, travailler avec lui dans l'avenir... On peut, peut-être, d'abord lui demander. On peut faire ça, lui proposer quelque chose et puis histoire de le mettre dans des bonnes dispositions." confirme Tirash.
- "Mais là-dessus, je vais rester en retrait. Je vais laisser Tirash engager les discussions..." indique Fánaviryan.
- "S'ils ont été engagés depuis le début de l'année, ils ont dû être payés depuis." indique Tirash.
- "Si on fait le calcul, au pire, on en a pour trois mois avec, en marge haute un écu d'or pour 15 jours." évoque Fánaviryan.
- "Mais ce n'est pas à Golasgil de payer le travail des mercenaires pour le compte du Magistrat sachant, qu'en plus, c'est des mercenaires qui ont tué Golasgil ! C'est sur les deniers de l'Arthedain et puis du magistrat." suggère Tirash.
- "On réclamera ça l'Arthedain en sachant qu'attention, il ne faut pas dire les mercenaires ont tué Golasgil ! C'était un assassin diligenté par le biais de la famille Tarma par Bree." affirme Fánaviryan.
- "Exact ! Exact ! Ils n'ont pas tué Golasgil mais ont tué les deux jardiniers, ils les ont pendus sur ordre du Magistrat." précise Tirash.
- "Eux, c'est juste des bourreaux !" indique Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Ces six mois ne sont pas à régler par Golasgil, ce ne serait pas très cohérent..." estime Tirash.
- "Donc, on laisse venir Cleagar avec ses demandes et puis on voit en fonction mais, à partir de quelle somme il faut qu'on râle quoi ? S'il réclame cent écus, c'est trop ? cinquante écus, c'est trop, s'il réclame vingt écus, c'est trop ? je ne sais pas moi... J'ai du mal avec ça." évoque Daëgon.
- "Le grand, grand max, je pense qu'en toute logique, c'est les deux cents ! Moralement, cent cinquante, moi, j'aurais dit..." indique Fánaviryan.
- "Par contre, ce que je propose comme idée, c'est : en échange du versement, de lui demander de signer un reçu comme quoi on l'a bien fait payer parce que nous, on essaiera de se faire rembourser après auprès de l'Arthedain !" propose Fánaviryan.
- "Ça, c'est pas mal ça !" confirme Tirash puis ajoute : "Selon mes calculs, la paye des mercenaires est de l'ordre de trente sous par jour et par homme." 19'26''
- "Il va falloir qu'il y ait une bonne négociation qui soit faite parce que là, pour trois mois..." indique Fánaviryan.
- "Si on descend en dessous de quatre cents pour nous, heu non !! Après sur les deux cents qui restent, je ne sais pas exactement comment juger qu'est-ce qui est bien et cetera mais ce ne sera jamais au-dessus de ça en tout cas ! Quoi qu'il arrive... Je suis assez pour, de voir qu'est-ce qu'il demande et puis après on verra mais il faut qu'on se rende compte quelque part de la valeur des mercenaires." indique Daëgon.
- "On est à 11 écus d'or par mercenaires et s'ils sont vingt, ça fait deux trente écus d'or." évalue Tirash.
- "On n'est pas loin des deux cents, c'est bien ce que je disais ! On donne deux cents au pire mais pas plus loin..." estime Daëgon.
- "Et, peut-être, que ce sera moins et puis peut-être qu'on pourra se faire rembourser par l'Arthedain comme le disait Fánaviryan..." indique Tirash.
- "Il restera, peut-être, l'argent du magistrat aussi." évoque Fron Sacquet.
- "Et puis, voilà, tu as raison ! Le magistrat a peut-être de l'argent à côté..." confirme Tirash.
- "Après, nous, on aura des sous avec les Hobbits parce qu'ils nous ont promis des choses aussi... Mais bon..." indique Daëgon.
- "À ce propos, ce serait bien que, peut-être, on négocie aux Hobbits, au lieu d'avoir des sous, d'avoir des chargements de blés..." suggère Fánaviryan.
- "Oui ! En effet des choses comme ça !" confirme Daëgon et ajoute : "Avec les Hobbits, on peut s'arranger, ce n'est pas le problème."
- "Il faut juste qu'on se dise aussi que les pièces de Mithril, on en parle, on n’en parle pas ? Qu'est-ce qu'on fait ?" demande Tirash.
- "Non, on n'en parle pas !! De toute façon, peut-être, qu'avec un peu de chance, ils ne savent pas ce que c'est..." estime Daëgon.
- "Pour Cerfblanc, je ne suis pas sûr...Mais, en tout cas, d’une, c'est la preuve flagrante qu'il avait menti et de deux, on peut dire que c'était notre gage à nous ! bon ce n'est pas moi qui le dirai parce que je ne saurais pas trop bien le dire comment mais..." explique Fánaviryan.
- "On peut aussi les avoir perdus pendant qu'on s'échappait..." suggère Tirash.
- "C'est la preuve qu'elles avaient été déposées dans le coffre de de Golasgil parce qu'on est témoins et puis qu'on peut nous croire sur parole..." indique Fánaviryan.
- "Qui connait l'existence de ces pièces ?" demande Fron.
- "Le Magistrat ! Peut-être Cleagar et nous." répond Tirash.
- "Le Magistrat sûr !! Cleagar..." annonce Daëgon.
- "Le Magistrat sûr, peut-être Cleagar... et nous !" confirme Tirash.
- "Ben oui parce qu'ils ont ouvert le coffre les hommes de Cleagar !" indique Fánaviryan.
- "Sauf que le Magistrat, il pourrait en parler pour nous mettre dans la merde !" suggère Tirash.
- "Oui mais qui sait ce que c'est qu'une pièce de Mithril ?" demande Daëgon.
- "Je pense qu'à Fornost Erain, ils savent ce que c'est qu'une pièce de Mithril !" indique Tirash.
- "Oui, certes ! Ils n'en voient pas tous les jours, à mon avis..." indique Daëgon.
- "Et comme Tirash les a dans les poches, c'est facile à transporter et c'est une preuve incriminante... en plus du journal." indique Fánaviryan.

Fánaviryan va prendre une demi-heure à examiner la lame elfique trouvée chez le Magistrat mais elle n'arrive pas à retrouver l'origine de la dague, son nom ou le lieu de sa création. Elle a une étrange sensation en manipulant la lame mais n'arrive pas expliquer d'où vient ce blocage. Fánaviryan est perplexe vis-à-vis de cette arme, sans doute, un blocage psychologique. En voyant cela, Tirash vient lui dire :
- "Peut-être, il faut que tu la portes quelques temps sur toi pour la ressentir. J'ai l'impression, peut-être, avec ma lame, ça a eu un impact."
- "Merci Tirash !" répond l'Elfe.

Tirash observe la lame elfique et sa dague mais constate que les deux dagues n'ont pas de points communs, la facture semble complètement différente.

À dix-huit heures, Gelse vient remettre les crêpes et les galettes à Fánaviryan. Au même moment, Cleagar est venu sur le chemin de la colline et y descend au-delà du barrage. Les quatre compagnons accompagnés des deux Shiriffs montent le chemin de la colline et Fánaviryan demande en marchant :
- "Au fait, les Shiriffs ont dit quelle attitude on devait avoir avec Cerfblanc ? Vous savez vous ?"
- "Bah non...
- "On le met aux arrêts nous ou on l'invite à aller à Hobbitebourg et nous suivre ?" demande Fánaviryan.
- "De toute façon, il n'y mettra pas une grande résistance je pense... On sera quatre... Ce n'est pas un guerrier..." indique Tirash.
- "Après, est-ce que toute la compagnie mercenaire va dégager ou est-ce qu'il restera des gardes encore là-bas ?" demande Fron
- "Ils veulent tous partir. Moi, j'aurais été pour qu'elle soit scindée mais, de toute façon, ils ont tous envie de se barrer et ils savent qu'ils sont dans une mort imminente avec tous les Hobbits autour..." explique Fánaviryan.
- "Oui ! Avec la crise actuelle, je pense qu'ils ont tous envie de partir !" évoque Daëgon.

Cleagar attend les compagnons, sans arme, en armure, les bras croisés. Il a le visage fermé. Cleagar salue de la tête. Daëgon lui rend son salut et lui dit :
- "Nous avons négocié un sauf conduit pour lui et ses hommes."
- "Très bien !" réagit Cleagar
- "Accompagné par le Shiriff Chassenard qui les accompagnera jusqu'au Gué de Sarn." précise Tirash.
- "Très bien ! C'est ce que nous demandions... Est-ce que nous pouvons partir dès demain matin ?" demande Cleagar.
- "Oui !" répond Tirash.
- "Je pense que c'est tout à fait organisable si toutes les conditions sont réunies." confirme Daëgon.
- "J'en ai discuté avec mes hommes et ils sont plus que ravis de pouvoir quitter ces lieux et rejoindre notre ville." explique Cleagar.
- "Il ne reste plus que les conditions de remise du magistrat." évoque Daëgon.
- "Alors je vais être bien clair là-dessus, je ne vous livre pas le magistrat." annonce Cleagar.
- "Non mais vous partez en nous le laissant..." indique Daëgon.
- "Restera-t-il des hommes ici sur la colline ou partirez-vous avec tous les soldats ?" demande Tirash.
- "Nous partons avec tous mes hommes ainsi que quatre des huit domiciles." répond Cleagar.
- "Cela représente donc combien d'hommes ?" demande Tirash.
- "Vingt mercenaires !" répond Cleagar.
- "Vingt mercenaires et quatre domestiques, c'est ça ?" demande Daëgon.
- "Oui, les quatre cuisiniers du Magistrat qui ne souhaitent pas rester auprès du Magistrat." répond Cleagar.
- "Et concernant la somme qui est le coffre du Magistrat, que faisons-nous ?" demande Daëgon.
- "Je pense que si nous faisons part de notre départ au Magistrat, il ne nous réglera pas notre dernier solde..." indique Cleagar.
- "Qui se monte à combien ?" demande Tirash.
- "On peut, tout à fait, vous accorder cette solde mais quelle est cette solde puisque nous ne savons pas depuis combien de temps vous avez été payé ?" demande Daëgon.
- "Alors, j'ai fait mes calculs aujourd'hui, cette solde revient à mon temps de cent-vingt écus d'or." répond Cleagar.
- "Ça doit pouvoir s'arranger..." répond Tirash.
- "On peut trouver un arrangement avec ça, oui !" répond Daëgon.
- "J'ai vu qu'il restait une belle somme d'argent. Vous comprenez que de rompre un contrat ne se fait pas non plus si simplement et donc nous en avons échangé, nous estimons que pour notre départ des lieux, nous retirerons du coffre au total 200 écus." annonce Cleagar.
- "Qui comprend les cent-vingt de la solde ?" demande Tirash.
- "Tout à fait !" confirme Cleagar.
- "Qui seront répartis de quelle manière ?" demande Tirash.
- "C'est à dire ?" demande Cleagar.
- "J'imagine qu'en tant que responsable de la troupe, vous avez droit à une solde supérieure ?" précise Tirash.
- "Tout à fait !" confirme Cleagar.
- "Vos hommes sont à l'aise avec cette idée ?" demande Tirash.
- "Bien sûr ! Ça fait partie des engagements qu'ils ont pris dès lors qu'ils sont entrés dans la compagnie de l'Ordre." indique Cleagar.
- "De notre côté, nous avions imaginé cela également..." confirme Tirash.
- "Très bien ! Sans doute que le Magistrat doit avoir, de son côté, une certaine somme d'argent..." suggère Cleagar.
- "Cela va de soi..." confirme Tirash.
- "Mais peut-être pas à cet endroit-là..." suppose Daëgon.
- "Je ne crois pas..." confie Cleagar.
- "À tout hasard, le coffre de Golasgil a-t-il été éventré et l'avez-vous encore dans les bâtiments ?" demande Fánaviryan.
- "Il est dans l'ancienne écurie. Là où je crois que vous êtes entrés hier soir... Le coffre se trouve là-bas mais..." répond Cleagar.
- "Il a été ouvert par l'arrière ou par la façade ?" demande Fánaviryan.
- "Difficilement mais la façade qui a fini par céder." indique Cleagar.
- "Haaaa...." réagit Fánaviryan.
- "Je vous comprends... C'était un très beau coffre, de la manufacture naine j'imagine..." estime Cleagar.
- "Il y a de fortes chances..." confirme Daëgon.
- "Je confirme..." indique Fánaviryan.
- "Mais sachez bien que nous ne ferons rien concernant le Magistrat qui n'est pas au courant de notre départ." précise Cleagar.
- "Bien sûr ! Cela va de soi ! C'est votre honneur de mercenaire." indique Tirash.
- "Pour le reste, cela vous regarde et ne relève plus de la compagnie de l'Ordre." indique Cleagar.
- "Vous permettez qu'on s'isole quelques minutes pour discuter de la somme ?" demande Tirash.
- "Très bien !" confirme Cleagar qui va remonter rejoindre ses hommes au barrage et va s'adresser à eux à voix basse.

Tirash demande alors à ses compagnons :
- "Les deux cents, ça vous va mes compagnons ?"
- "C'est un gros morceau ! Après est-ce qu’il y a une petite négociation qui peut, peut-être, être faite à savoir si les deux bourreaux restaient ce serait une déduction normale parce qu'ils auraient à être entendus avec le Magistrat Cerfblanc par le Roi de l'Arthedain sans doute... Et, peut-être, que les Hobbits voudraient, aussi, qu'ils passent en jugement d'une certaine manière." demande Fánaviryan.
- "Après il n'était que des exécutants." précise Tirash.
- "Oui mais tu peux essayer de faire peser le poids des Hobbits dans la balance en réclamant ces deux-là et soutirant vingt écus." évoque Fánaviryan.
- "Il me semble intéressant que l'on parle à Cleagar de ces deux hommes-là effectivement et qu'on voit comment il réagit. Après lui, il risquerait de perdre, peut-être, de l'autorité s'il abandonnait deux hommes derrière lui. Donc, peut-être, qu'il n'y sera pas prêt." estime Tirash.
- "Il y a de ça mais, en même temps, il aura su ne pas imposer cette tâche-là aux autres de ces hommes. C'est vraiment ces deux-là qui avaient accepté." évalue Fánaviryan.
- "Après, deux cents, si on ne négocie rien du tout, on peut considérer que notre offre pour que Cleagar puisse, éventuellement, rejoindre la Compagnie l'Aurore Ecarlate, on a déjà donné la petite prime supplémentaire quoi !" estime Tirash.
- "Ah oui !! Oui !! Oui !!" confirme Fánaviryan.
- "Dans de bonnes volontés de négociations, il va nous écouter avec une oreille d'autant plus attentive." estime Tirash.
- "Une écoute intéressée et de confiance." ajoute Daëgon.
- "Moi, ça me semble cohérent ! Il a l'air d'être, derrière, réglo comme homme..." évalue Tirash.
- "Oui, moi aussi je pense !" confirme Daëgon.
- "Il faudra, juste, qu'on vérifie que le coffre contient bien les quatre cents écus d'or qui restent avant leur départ." indique Tirash.
- "C'est ça ! Oui, oui ! On est bien d'accord !!" confirme Daëgon.
- "C'est bon pour vous ?" demande Tirash.
- "Pour moi, c'est bon !" confirme Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Daëgon.
- "On lui fait la proposition pour une éventuelle suite à notre service ?" demande Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Oui, c'est important c'est très important de toute façon" confirme Fánaviryan.

Les compagnons retournent vers le barrage et Cleagar vient à leur rencontre. Cleagar demande :
" Alors ?"
- "Hé bien, nous avions, juste, quelques interrogations par rapport aux deux hommes qui se sont chargés d'exécuter les deux Hobbits." explique Tirash.
- "Hum, hum..." réagit Cleagar.
- "Comment voyez-vous leur avenir dans votre compagnie ? Est-ce qu'il ne mériterait pas de rester ici et d'assumer leurs actes comme le magistrat Cerfblanc va devoir le faire ?" demande Tirash.
- "Nous veillerons sur leur sécurité." précise Fánaviryan.
- "Dans l'attente d'un jugement... On ne peut pas s'engager au-delà de ça." indique Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Ils font partie de mes hommes. En effet, ils ont été à l'encontre d'une position que j'ai prise.
Nous règlerons cela à Metraith. Mais sachez une chose, je pars avec l'ensemble de mes hommes ou nous restons ici !" annonce Cleagar.
- "C'est bien comme ça que nous envisagions les choses..." indique Tirash et ajoute :" Quand vous serez à Metraith, vous avez des projets ?"
- Cleagar a une réaction de surprise et de méfiance.
- "À part aller chez Oget évidemment..." lance Fánaviryan pour détendre Cleagar.
- Cleagar ne réagit pas aux propos de l'Elfe, restant les bras croisés et répond : "Pour le moment, non ! Ça fait un moment qu'on est parti de Metraith. Je pense qu'il y aura des affaires locales à régler." répond Cleagar.
- "Pour tout vous dire, nous avons commencé à établir un comptoir à Metraith." annonce Tirash.
- "D'accord !" réagit Cleagar.
- "Et nous sommes à la recherche d'un homme de confiance. Vous semblez correspondre au profil de celui que nous recherchons. Est-ce que c'est quelque chose qui pourrait vous intéresser ?" demande Tirash.
- "On pourrait vous introduire auprès des autorités." ajoute Daëgon.
- "Hum, hum..." réagit Cleagar.
- "Vous auriez des responsabilités puisque nous allons régulièrement à droite, à gauche. Vous seriez, en quelque sorte, le responsable local." précise Tirash.
- "Ça mérite réflexion. Pour tout vous dire, je souhaiterais, avant tout, m'entretenir avec les autorités locales pour savoir exactement quel est le statut de votre compagnie sur Metraith." répond Cleagar.
- "Pour le moment, nous n'avons pas fait beaucoup de d'affaires mais je pense que nous avons acquis une certaine renommée." indique Tirash.
- "Oui !" confirme Daëgon.
- "Si vous parlez de nous, les gens sauront de qui vous parlez." indique Tirash.
- "D'accord ! Est-ce que vous serez amené à revenir sur Metraith prochainement ?" demande Cleagar.
- "Pas nécessairement mais si le besoin se fait sentir." répond Daëgon.
- "Cela va dépendre d'autres négociations qui vont avoir lieu d'ici là." indique Tirash.
- "Des autres engagements que nous avons pris." ajoute Daëgon.
- "Et nous avons un gros contrat qui nous attend, probablement... Voilà l'objet des négociations et cela impliquerait un passage par Metraith." indique Tirash.
- "Dans trois mois au grand maximum." ajoute Fánaviryan.
- "C'est ça ! Le temps pour vous de réfléchir et puis de prendre vos dispositions pour éventuellement envisager une suite, nous faire des propositions et puis voir si on peut s'entendre." propose Tirash.
- "Je ne suis pas fermé à cette proposition mais sachez que nous envisagerons cela sur le sur le Rath Anor !" indique Cleagar.
- "Disons que, peut-être, que nous avons besoin de vous contacter, vous envoyer un message, à quel endroit souhaitez-vous que nous l'adressions ?" demande Tirash.
- "À votre siège, le bâtiment en pierre avec l'enseigne de l'ordre sur le Rath Anor, à côté de l'échoppe de l'herboriste à Metraith ?" annonce Fánaviryan.
- "En effet, si vous avez un message, vous pouvez l'adresser cette adresse." confirme Cleagar.
- "De votre côté, si vous souhaitez nous envoyer un message, vous pouvez l'envoyer à" indique Tirash en regardant ses compagnons et ajoute "Bree, adressé à la compagnie d'Aurore Ecarlate."
- "D'accord... Très bien ! C'est noté également. Je donnerai réponse la prochaine fois que nous nous verrons à Metraith." répond Cleagar/
- "Très bien ! Si vous avez besoin de vous renseigner sur nous, vous pouvez vous adresser à la famille Wesmin dont nous sommes devenus les membres de la famille." indique Tirash.
- "Très bien..." réagit Cleagar avec une certaine surprise.
- "Il y a eu des changements à Metraith depuis que vous l'avez quitté." annonce Tirash.
- "C'est le petit-fils du Seigneur Hallas qui a accédé au pouvoir." annonce Fánaviryan.
- "D'accord !" réagit Cleagar.
- "Donc ça a créé un peu de bouleversement politique mais, nous, est-ce qu'on s'y intéresse vraiment..." indique Fánaviryan.
- "D'accord... De toute manière, nous verrons cela dès lors que nous serons retournés sur
Metraith. Je dirais que de notre côté, nous quittons ces lieux demain matin. Dès à présent, cela rend le contrat que nous avons avec le magistrat." annonce Cleagar.
- "Dès à présent ?" demande Tirash.
- "Oui !" répond Cleagar.
- "C'est-à-dire que les Shiriff peuvent aller prendre possession du magistrat dès à présent ?" demande Tirash.
- "S'ils le souhaitent..." indique Cleagar.
- "Vous avez dû lui parler de tout ça je suppose... Ou il n'est au courant de rien ?" demande Daëgon.
- "Il n'est pas au courant de cette rupture du contrat puisqu'en même temps, ne nous ayons pas payé depuis un mois, on considère qu'il est en défaut." indique Cleagar.
- "Et donc légitimes pour rompre le contrat, je comprends bien..." confirme Daëgon.
- "Et puis ayant commis des actes répréhensibles, nous pouvons, tout à fait légalement, rompre le contrat également." précise Cleagar.
- "Oui et c'est tout à votre honneur !" ajoute Daëgon.
- "Puisque vous avez, il me semble, des éléments qui jouent en sa défaveur..." indique Cleagar.
- "Très largement ! Effectivement, nous vous confirmons cet état de fait." confirme Fánaviryan.
- "Nous nous chargeons de prendre contact avec l'Arthedain et de faire la lumière sur tout ça." indique Daëgon.
- "Je dirais, maintenant, que ça ne nous concerne plus." indique Cleagar.
- "Nous, pour les transmissions de preuves, si, un petit peu... mais vous, non effectivement..." confirme Daëgon.
- "Puisque comme j'ai pu vous le dire, ni moi ni aucun de mes hommes ne témoignerons vis-à-vis de ce qui a pu se passer." annonce Cleagar.
- "Non mais on a tout ce qu'il nous faut ! Nous n'avons pas besoin de plus..." indique Daëgon.
- "Nous ferons, juste avant votre départ, demain matin, l'inventaire du coffre. Nous vous remettrons la somme dont nous avons parlé tout à l'heure et nous vous demanderons de nous signer un reçu par rapport à cette somme précisant le montant et la raison de ce versement. Ce sont des pièces qui pourront nous être utiles auprès de des autorités de l'Arthedain. Cela vous convient-il ?" demande Tirash.
- "Je ne m'y oppose pas." répond Cleagar.
- "Nous sommes d'accord ?" demande Daëgon.
- "Je pense..." répond Cleagar.
- "Je pense que les différentes parties y trouve leur intérêt que ce soit vous, les Hobbits et nous-mêmes." indique Fánaviryan.
- "Très bien ! Nous partirons demain matin à 6 heures." annonce Cleagar.
- "Nous serons là !" indique Fánaviryan.
- "Shiriff, vous voulez prendre le Magistrat ce soir ?" demande Daëgon.
- "Moi, de toute manière, demain matin, je vous amène en dehors de notre pays. J'ai confié la charge au Shiriff Valgran de s'occuper du Magistrat." annonce Fasteir Chassenard en se rapprochant du groupe.
- "Très bien ! On fait ça demain matin." suggère Daëgon.
- "Shiriff Valgran, ne croyez-vous pas qu'il serait opportun d'aller chercher le magistrat dès maintenant ? Au moins de poster des hommes autour de sa demeure afin d'être sûr qu'il ne s'échappe pas...Il va sentir que le vent tourne là..." suggère Tirash.
- "Il ne faudrait pas qu'un geste désespéré vous prive de justice..." analyse Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Après, s'il y a des Hobbits partout sur la colline, on peut très bien attendre demain matin." propose Daëgon.
- "Comme le dit Fana, un suicide n'est pas à exclure... Et c'est important qu'il puisse comparaître devant un tribunal, en tout cas, au moins, être entendu par les autorités." suggère Tirash.
- "C'est, en effet, mon souhait le plus cher, je dois dire... Même si mes compatriotes et j'ai pu en discuter très rapidement avec Gelse, elle est opposée au fait que nous ramenons le Magistrat à Fornost lui déplaît très fortement mais il serait, en effet, sage que le Magistrat soit en vie jusqu'à Fornost !" annonce le Shiriff Valgran.
- "Pour l'intérêt de la Comté, ça semble évident !" confirme Tirash.
- "Oui !" réagit Fánaviryan.
- "C'est une question diplomatique, effectivement." ajoute Daëgon.
- "Là-dessus, je dirais que Marchon et Blancon pâle ont été très clairs par rapport à ce sujet-là." indique le Shiriff Valgran en se tournant vers le Shiriff Chassenard qui ne semble pas être du même avis que son collègue puis ajoute : "Dans ce cas, je vais aller chercher quelques-uns de des hobbits pour qu'ils puissent garder la maison du Magistrat."
- "Et s'assurer qu'il ne mette pas fin à ses jours." ajoute Tirash.
- "Alors, la seule façon serait de le capturer dès maintenant." indique le Shiriff Valgran.
- "Je pense que c'est ce qu'il faudrait faire... Oui ! Il avait l'air dans un état assez désespéré les dernières fois où nous l'avions vu quand même..." confirme Tirash.
- "Ce serait plus sûr, effectivement, de le mettre entre quatre murs et sans d'autres possibilités d'autres choses que ça..." suggère Daëgon.
- "Ça évite de démultiplier les rondes alors que tout le monde aura une longue route à commencer demain !" évoque Fánaviryan.
- "Très bien !" confirme le Shiriff Valgran.
- "Et attention à un éventuel poison, je ne sais pas s'il peut avoir ça sous la main mais, en tout cas, il faut se méfier de ça ! C'est une autre manière de se suicider un peu plus difficile à surveiller... Il faudrait vider ses poches, ce genre de choses..." conseille Tirash.
- "C'est noté !" confirme le Shiriff Valgran puis, en s'adressant à son collègue : "Fasteir, je te laisse faire en sorte que les villageois soient le plus apaisé possible."
- Fasteir Chassenard ne semble pas être de cet avis-là et descend la colline en donnant des coups de pieds dans les cailloux qui sont sur son passage.
- "Très bien, je vais remonter et laisser la voie libre jusqu'au manoir du Magistrat." indique Cleagar.
- "Nous vous laissons partir devant." indique Fánaviryan.

Cleagar va remonter la colline, rejoindre ses hommes au barrage et vont tous quitter le chemin pour rejoindre la maison du Magistrat. Au fur et à mesure qu'il avance vers la maison du Magistrat, les gardes suivent Cleagar et ne vont plus surveiller la colline.

Fasteir Chassenard accompagné de huit gardes d'Hobbitebourg va placer des points de contrôle dans le village. Valgran Bucca va réquisitionner les quatre derniers gardes d'Hobbitebourg, armés de leur arbalète, ainsi que les trois Hobbits qui l'accompagnent dans son voyage. Il va monter le chemin de la Colline pour rejoindre les quatre compagnons.

Le groupe va, ensuite, finir la montée de la Colline et rejoindre la maison du Magistrat. Le Shiriff Valgran est concentré, attentif à son environnement. Cleagar est à l'entrée du manoir et dit :
- "Le magistrat est à son bureau... Vous connaissez le chemin..."

Les quatre compagnons entrent dans le hall, prennent le petit couloir et se dirigent dans le bureau accompagné de Valgran Bucca qui a laissé ses sept Hobbits dans le hall. Valgran frappe à la porte et le Magistrat répond : "Oui ? Entrez !"

Valgran entre, en premier, dans le bureau accompagné des quatre compagnons. Le Magistrat a un petit un petit rictus en vous voyant arriver comme s'il comprenait, à ce moment, la situation et il dit :
- "Je vois que mes hommes vous ont laissé passer..."
- "En effet..." répond Daëgon.
- "Magistrat Cerfblanc, au nom des autorités des dirigeants de la Comté, vous êtes démit de vos fonctions. Vous allez devoir nous suivre. Vous allez devoir vous expliquer devant les autorités de Fornost Erain !" annonce le Shiriff Valgran le visage rouge avec quelques perles de sueur.

Le Magistrat montre un soulagement à l'annonce du Shiriff puis regarde son bureau, passe ses mains à l'endroit où se trouve la trappe secrète puis regarde les compagnons. Il marque une pause de quelques secondes puis se lève. Il dit alors :
- "Bien ! Si c'est ainsi..."

Tirash observe attentivement le Magistrat prêt à lui bondir dessus au moindre mouvement suspect. Tamir Cerfblanc regarde l'homme du sud avec une grande méfiance. Il devient hésitant puis reprend une assurance puis le Shiriff Valgran lui dit avec un sourire de satisfaction au coin des lèvres :
- "Monsieur Cerfblanc, Veuillez me donner votre médaillon !"

Le Magistrat avait commencé à faire deux pas en avant, il s'arrête, gêné par la demande du Shiriff. Tamir Cerfblanc ne bouge plus. Après quelques secondes, Daëgon reprend la parole et ordonne :
- "Médaillon !!"

Le Magistrat regarde Daëgon avec un regard noir. Il enlève son médaillon, va le poser sur le coin de son bureau et le médaillon va tomber au sol. Valgran lui dit alors :
- "Veuillez me suivre, monsieur !"

Valgran va accompagner le Magistrat dehors et rejoindre ainsi les sept Hobbits qui l'attendait dans le hall d'entrée. Fron Sacquet ramasse le médaillon et rejoint le Shiriff ainsi que Tirash. Daëgon s'apprêtait à partir lorsque Tirash lui dit :
- "Tu ne veux pas que je m'en charge de ramener le Magistrat et toi de jeter un coup d'œil vu que moi, je n'ai pas accès à la lecture, jeter à ce qui traîne ici ?"
- "Oui ! On peut faire ça aussi !" confirme Daëgon.

Valgran place les gardes Hobbits autour du Magistrat, Tirash se place à côté du Shiriff et la troupe va ainsi descendre le chemin de la Colline. L'arrivée dans le village est houleuse, les Hobbits manifestent une vive colère. Le Shiriff Chassenard semble avoir du mal à imposer une barrière sécuritaire lors du passage du Magistrat. Tirash constate que le Shiriff Chassenard. Valgran donne des ordres pour protéger le Magistrat et les trois Hobbits du Shiriff vont faire bloc pour le protéger. Gelse est présente parmi les villageois qui manifestent une réelle hostilité au Magistrat. Les Hobbits tentent d'agripper le Magistrat ou lui donner des coups mais les gardes veillent à la protection du prisonnier, d'autres agitent des nœuds de pendus au passage du Magistrat qui se décompose, au fur et à mesure, qu'il avance dans le village. Tirash va intervenir à plusieurs reprises pour protéger le Magistrat. Il va, d'un geste vif, désarmer un Hobbit armé d'un couteau de cuisine puis, un peu plus tard, va repousser trois Hobbits qui ont tenté de capturer le Magistrat. À chaque fois, Tirash arrive à s'y prendre dans la douceur, sans blesser les villageois. Il profite de sa position pour crier à la foule :
- "Il sera jugé, il sera condamné ! Ne vous inquiétez pas, nous nous engageons à le mener à son destin !"

Aux propos de Tirash, la foule s'arrête, se fige. Un long silence gagne le village. Les Hobbits regardent Tirash qui commence à entendre quelques réactions. La population prend conscience des évènements. Les villageois vont alors créer un passage qui mène jusqu'au Smial où le Magistrat doit être conduit. Un silence pesant règne dans le village. Tirash, Valgran Bucca, ses trois Hobbits et Tamir Cerfblanc marchent ainsi. Les villageois se résignent à laisser partir le Magistrat. Tirash conclut en disant :
- "Mais ça ne vous empêche pas de fêter l'arrestation du Magistrat ! Vive les Hobbits ! Vive la Comté libre !!"

Les Hobbits ne réagissent pas aussitôt. Ils attendent que le Magistrat soit enfermé dans le smial et plusieurs Hobbits vont voir Tirash pour le remercier et confirmer ses propos. Une fête va s'organiser dans le village. Gelse va être l'une des rares Hobbites à ne pas venir voir Tirash.

Pendant ce temps, Fron Sacquet est allé rejoindre ses camarades dans la foule et leur dit :
- "On l'a arrêté ! On l’a arrêté !! Regardez, j'ai récupéré son collier de Magistrat !"

Puis Fron va finir par mettre le collier ce qui impressionne ses amis et les connaissances du village. Plusieurs Hobbits vont venir négocier son achat. À chaque fois, Fron Sacquet négocie des affaires, avec Tom, le mariage avec sa sœur, avec Filias, son Smial, avec Hectur, ses pommiers et avec Polin, son poney mais finit par décliner les offres, taquinant ses camarades et, ayant réussi à se faire payer des coups à boire. Polin et Filias n'apprécient guère l'humour de Fron et vont revenir à plusieurs reprises engager des propositions pour le collier.

Au même moment, Fánaviryan va examiner le coffre et constate que le verrou a été forcé et crocheté. Elle peut donc l'ouvrir et y découvrir, à l'intérieur, de nombreuses pièces en or. Pendant vingt minutes, Fánaviryan et Daëgon vont fouiller le bureau, rassembler les livres, les objets personnels du Magistrat lorsque la porte du bureau va s'ouvrir. Une femme apparait dans une robe blanche très légère, brune que les deux compagnons vont reconnaître, la femme du Magistrat, Roane Cerfblanc. La femme est surprise et reste à l'entrée du bureau et observe. Fánaviryan lui lance alors :
- "Dame Cerfblanc ! Veuillez entrer, vous pouvez vous asseoir !"
- "Je n'en ai point envie..." répond Roane.
- "Ah ! Mais nous avons à parler..." indique Fánaviryan.
- "Ah !! Si c'est le cas, alors..." répond Roane en défiant du regard l'Elfe et vient s'installer dans le fauteuil et ajoute : "Alors, qu'avez-vous à me dire ?"
- "Votre mari vient d'être arrêté !" annonce Daëgon.
- "Ah... C'est fâcheux..." répond Roane.

La femme du Magistrat ne semble pas être très affectée par la capture de son mari. Fánaviryan vient s'assoir sur le coin de la table pendant que Daëgon reste debout près du bureau. Fánaviryan prend, alors, la parole :
- "Vous vous doutez qu'après tous ces événements que l'issu allait être compliqué..."
- "C'était inscrit dans les astres..." répond Roane.
- "Ah ? Vous l'aviez vu ?" demande Daëgon.
- "Et aviez-vous vu que votre mari avait pris distance avec vous ?" demande Fánaviryan.
- "En effet..." répond Roane avec un petit sourire et ajoute : "Par quelle magie avez-vous eu vent de cela Madame ? Les intuitions elfiques peut-être..."
- "Oh c'est beaucoup plus terre à terre, le journal de bord votre mari..." répond froidement Daëgon.
- "Ah qu'il est con !!" réagit Roane.
- Daëgon rit à ces propos.
- "Vos dispositions en cas d'éventuelles difficultés pour lui ?" demande Fánaviryan.
- "Vous êtes, peut-être, en danger dans la Comté ou alors vous connaissez bien des hobbits et ça va bien pour vous ? Mais, peut-être, que vous souhaitez retourner vers une cité humaine ?" demande Daëgon.
- "Hé bien, je vais demander, à ce moment-là, aux hommes du Magistrat de me conduire à
Fornost Erain." répond Roane.
- "Justement, c'est pour cela que nous avons à parler. Ce n'est pas leur chemin." indique Fánaviryan.
- "Comment ça, ce n’est pas leur chemin ?" demande Roane.
- "Ils vont rejoindre leur ville d'origine..." répond Fánaviryan.
- "Donc même eux quittent ce con de Cerfblanc !" réagit Roane Cerfblanc.
- "Il faut voir qu'il a foutu un sacré bordel quand même !!" indique Fánaviryan.
- "Il a déconné..." confirme Daëgon.
- "Ça fait un moment, en effet..." répond Roane.
- "Ça fait un moment ?" demande Daëgon.
- "Et si je vous offre vingt écus d'or. Est-ce que vous pourriez me ramener jusqu'à Fornost ?" demande Roane.
- "Nous allons bientôt à Fornost donc ça me semble tout à fait possible, effectivement !" répond Daëgon.
- "Vous partiriez quand ?" demande Roane.
- "Dès demain matin !" annonce Fánaviryan.
- "Oui ! Bientôt !" confirme Daëgon.
- "Très bien ! Ça va me laisser le temps de préparer mes affaires... Quand est-ce que Cerfblanc est pendu ?" demande Roane.
- "Il va venir à Fornost Erain avec nous." répond Daëgon.
- "Ah ? Il n'est pas pendu ?" demande Roane surprise.
- "La décision est faite qu'il réponde de ces conneries devant le roi." répond Fánaviryan.
- "Et pourquoi pas devant les Hobbits ?" demande Roane.
- "Les Hobbits ont compris que ce n'était pas dans leur avantage de massacrer un Magistrat humain et qu'ils préfèrent que les preuves aillent à Fornost Erain et que ce soit les humains qui le jugent." explique Daëgon.
- "Et constatent de l'inintérêt d'une autorité humaine dans la Comté." ajoute Fánaviryan.
- "C'est dommage... Le spectacle aurait été intéressant." lance Roane et se lève.
- "Peut-être qu'à Fornost Erain, ce ne sera pas beaucoup mieux..." indique Daëgon.
- "Madame, avant de nous quitter, nous avons une question pour votre sécurité, à savoir, si vous avez quelques informations à nous livrer sur les archers qui sont passés dans le secteur parce qu'il se pourrait qu'ils choisissent d'éviter de le faire parler ainsi que toute personne étant assez proche de lui." demande Fánaviryan.
- "Ils ont été très peu de temps ici. Leur chef était un homme charmant et charmeur..." répond Roane.
- "Auquel on cède ?" demande Fánaviryan.
- "Voyons !! À l'époque, j'étais la femme du Magistrat ! Même si, lui, pouvait céder sur de jeunes salopes, ce n'est point mon cas..." répond Roane.
- "Tout à l'heure, vous allez dire quelque chose sur le magistrat précédant la période troublée de laquelle on parle. Vous faisiez référence à quoi ?" demande Daëgon.
- "Ce pauvre Cerfblanc a toujours été dépassé par les événements..." répond Roane.
- "D'accord !" confirme Daëgon.
- "Je ne comprends même pas comment il a réussi à devenir Magistrat à ce pauvre...J'imagine que, maintenant, les autorités de Fornost vont le destituer..." estime Roane.
- "Oui, il y a de fortes chances..." confirme Daëgon.
- "C'est à grandement parier ! Je crois qu'il conviendrait que vous emmeniez ses effets de valeur qui vous seront attribués par le roi en tant que dédommagement." estime Fánaviryan.
- "Est-ce que je peux, dès à présent, vous délivrer les vingt écus pour que vous puissiez être à mon service ?" demande Roane.
- "Oui ! Ça fait office de contrat ! Tout à fait !" confirme Daëgon.
- "Très bien !" réagit Roane.
- "Nous pouvons vous accompagner !" indique Fánaviryan.
- "Nous nous engagerons à vous conduire à Fornost Erain." annonce Daëgon.
- "Très bien ! Dans ces cas-là, il serait utile que d'ici une bonne heure, vous puissiez monter les deux montures du Magistrat jusqu'ici." demande Roane.
- "C'est-à-dire ?" demande Daëgon.
- "Hé bien, les chevaux sont entreposés à l'auberge de Lézeau, aux écuries de l'auberge." précise Roane.
- "Mais nous vous les amènerons demain matin sans problème, à ce moment-là. Il n'y a rien de pressé..." indique Fánaviryan.
- "Disons qu'au moins les selleries, pour que je puisse gérer mes bagages." demande Roane.
- "Oui, oui ! Aucun problème pour ramener les sacoches." confirme Daëgon.
- "Golasgil et Cerfblanc avaient des charrettes, il me semble ?" demande Fánaviryan.
- "Pas le magistrat mais, oui, en effet, ce pauvre marchand avait un chariot." répond Roane.
- "À ce moment-là, vous pourrez mettre plus d'affaires sur la charrette." propose Fánaviryan.
- "En effet ! Vous avez raison Madame !" confirme Roane.
- "Il suffit, juste, que vous laissiez vos affaires dans le hall demain matin, nous transborderons tout cela." suggère Fánaviryan.
- "Ça veut dire que les personnes à mon service pourraient également, peut-être, profiter du chariot." évoque Roane.
- "Vous avez beaucoup de domestiques humains qui restent ici ?" demande Daëgon.
- "Huit !" répond Roane.
- "Huit, ah oui !" réagit Daëgon.
- "Nous avons quatre cuisiniers et quatre domestiques." précise Roane.
- "Ah ! Il semble que vous venez de perdre vos cuisiniers." annonce Fánaviryan.
- "Il n'y a aucun problème pour qu'ils viennent avec nous." confirme Daëgon.
- "Comment ça, les cuisiniers ? Que dites-vous ??" demande Roane.
- "Ils préfèrent retourner vers le sud, je crois..." indique Fánaviryan.
- "Le petit personnel..." lance Roane en levant les yeux au ciel.
- "Ça se remplace madame, ça se remplace...Et puis n'est pas tout à fait nécessaire lors de longs périples." indique Fánaviryan.
- "Je vais aller vous chercher vos pièces." annonce Roane.
- "Et il conviendra que vous mettiez en ordre les règlements pour votre personnel." conseille Fánaviryan.
- "Oui je prendrai sur l'argent du magistrat..." annonce Roane.
- "Que vous n'avez plus..." indique Daëgon.
- "Cet argent n'est pas ici." indique Roane.
- "Ah ??" réagit Daëgon.
- "C'est ce qui me semblait en vous voyant partir vers la porte..." confirme Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Je reviens..." indique Roane en quittant le bureau du Magistrat.

Daëgon indique alors à Fánaviryan :
- "Ça veut dire qu'il y a de l'argent planqué ailleurs..."
- "Là, ce qu'il y a dans le coffre, c'est la fortune de Golasgil... c'est les mille écus d'or évoqués sur le livre de compte. La fortune de Cerfblanc est entre les mains de madame Cerfblanc et que je pense que, là-dessus, on va pouvoir s'asseoir dessus..." indique Fánaviryan.
- "On a déjà gratté vingt écus !!" indique Daëgon.
- "On aurait pu faire monter de dix pour le petit personnel..." suggère Fánaviryan.
- "On verra demain si c'est trop, on évoquera une petite rallonge..." propose Daëgon.
- "Si on peut essayer de lui soutirer quelques preuves à charge…" suggère Fánaviryan.
- "Pour les preuves, on a tout ce qu'il faut ! Franchement, je pense que ce n''est pas le problème et, peut-être, qu'il y a d'autres trucs à trouver là d'autres infos, dans le bureau." indique Daëgon.
- "Roane a éludé, un petit peu, ma question sur les archers. Il faudrait que tu la reprennes là-dessus avec, peut-être, un petit peu..." suggère Fánaviryan.
- "Pour les archers, elle ne savait pas plus que ça pour moi..." estime Daëgon.
- "Oui qu'il était charmeur... mais bon." indique Fánaviryan.
- "Elle a éludé autre chose mais c'était lié au Magistrat mais je ne sais pas..." indique Daëgon.
- "Par rapport à son mentor, tu pourras lui poser la question ?" demande Fánaviryan.
- "Son mentor ?" demande Daëgon.
- "Elle avait un Monsieur qui lui délivrait des enseignements sur la cosmologie...Enfin un truc un peu bizarre... Je te laisse tenter une approche avec elle ou tu préfères que j'essaye de m'en occuper ? Ne soit pas avare de questions, s'il est encore dans ces lieux ? S'il faut qu'on l'escorte également ?" suggère Fánaviryan.

Roane va revenir cinq minutes plus tard avec vingt écus d'or qu'elle pose sur la table. Fánaviryan se rapproche et dit :
- "Vous vous doutez que mes amis ont déjà trouvé les preuves qui n'étaient pas très loin..." indique Fánaviryan en tapant du poing sur le bureau et ajoute : "Vous nous épargnerez, peut-être, la recherche d'autres caches ?"
- "Dans notre chambre, vous n'y trouverez pas de d'informations complémentaires. Tous les documents étaient ici. À vous de jouer de ruse pour y trouver toutes les informations dont vous avez besoin. Mais ne cherchez pas non plus, très loin, vous savez, Monsieur Cerfblanc n'était pas, forcément, un homme très rusé." indique Roane
- "Nous avons bien vu concernant son journal." indique Daëgon.
- "Ah ce fameux journal !! Combien de fois, je lui ai dit de le brûler. Il ne m'a jamais écoutée... La fierté du magistrat, ça lui a mené à sa perte !!" évoque Roane.
- "Je pense qu'il avait besoin de ça pour sa mémoire à lui mais, effectivement, c'est très dangereux." confirme Daëgon.
- " Vous m'excuserez..." lance Roane en regagnant l'entrée du bureau.
- "J'aimerais bien vous poser une question parce que vous n'avez pas l'air très inquiète par rapport à ce qui se passe ça me semble un petit peu étonnant ?" demande Daëgon.
- "Inquiète ? Comment cela ?" demande Roane.
- "Votre situation vient de tourner en ruine et vous êtes au milieu de Hobbits et vous n'avez pas l'air plus inquiète que ça..." interroge Daëgon.
- "Je vais retrouver ma famille puis, à partir de là, nous verrons comment l'avenir se passe. Je vais faire en sorte qu'on puisse me trouver une nouvelle place. Je ne me fais pas de souci là-dessus... Croyez-moi, ma famille est puissante." annonce Roane.
- "Vous faites partie des notables de Fornost ?" demande Daëgon.
- "C'est cela même, Monsieur ! Vous, vous semblez, à votre accent, être également de cette région là si je ne me trompe." indique Roane.
- "Je suis né à Fornost Erain et j'ai ma famille là-bas." précise Daëgon.
- "Très bien !" réagit Roane.
- "Quel était votre nom de jeune fille ? Peut-être avez-vous un lien de cousinade ?" demande Fánaviryan.
- "Roane Eketa." indique Roane dont Daëgon reconnait ainsi son appartenance à l'une des sept familles nobles de l'Arthedain et ajoute : "Je vous laisse continuer votre fouille de la pièce et puis je vous dis à demain."

Fánaviryan et Daëgon vont minutieusement fouiller le bureau du Magistrat et vont rassembler sur le bureau du Magistrat tous les documents. Les deux compagnons se répartissent les parchemins vierges et les plumes. Ils examinent le bâton aux symboles de l'Arthedain mais n'arrivent pas à déterminer sa fonction. Daëgon reconnait l'écrin contenant le bijou, il l'avait remarqué lorsqu'il avait fouillé le bureau de Golasgil avec Tirash.

Daëgon va rapidement rechercher dans les livres de compte et les correspondances si des liens existent avec la famille Tarma. Mais, à cette première lecture, le Dùnedain ne trouve pas d'éléments. Daëgon dit alors :
- "Fana, je ne sais pas ce que tu en penses mais on peut, peut-être, remballer tout ça et aller rejoindre les autres. On pourra étudier ça plus tard après un bon repas !"
- "Ouais, ouais ! On peut remballer tout ça ! Il y a juste les écus d'or que l'on peut laisser sur place parce que demain matin, on fait les versements à Cleagar." indique Fánaviryan.
- "Oui et puis, c'est lourd à porter. On a fait les comptes donc tout va bien !" indique Daëgon.
- "Ouais, voilà !!" confirme Fánaviryan.
- "Je vais prendre, quand même, les livres de compte pour les lire ce soir." indique Daëgon.
- "Oui ! Et sur la route également... On pourra étudier chaque soir un peu plus profondément les choses..." confirme Fánaviryan.

Daëgon et Fánaviryan vont se rendre dans les écuries du manoir là où se trouve le coffre de Golasgil. Ils y trouvent une brouette qu'ils embarquent. Ils retournent dans le bureau du Magistrat et y entassent toutes les affaires intéressantes du Magistrat.

Pendant ce temps, Fron continue de discuter avec les villageois, de mettre de l'ambiance mais ils vont finir par comprendre que le collier ne va pas pouvoir être obtenu, ils vont passer à autre chose en particulier la préparation du repas du soir.

Après avoir enfermé le Magistrat dans un Smial, Tirash va rejoindre Selenia qui est allongée, en train de se reposer. L'homme du sud va prendre de ses nouvelles puis va lui faire un résumé de tous les évènements qui ont pu se dérouler et des projets et va lui proposer de lui apporter ce dont elle aurait besoin. Selenia évoque :
- "Je suis contente d'avoir un peu de visite, quelqu'un que je connais !!"

Après une heure passée au chevet de Selenia, Tirash va passer dans le Smial voisin pour vérifier les conditions d'enfermement de Gachet. Il constate que la surveillance est toujours effective et a été renforcée surtout avec l'arrivée du Magistrat dans un autre Smial.

Lorsque Fánaviryan et Daëgon redescendent de la Colline, les compagnons vont être conviés à participer à un banquet. L'ambiance est mitigée. Certains Hobbits sont contents de la capture du Magistrat, d'autres sont furieux.

Après le repas, vers vingt-et-une heure, Valgran Bucca propose aux compagnons de se retrouver près de l'étang de Lézeau pour discuter de l'organisation du voyage jusqu'à Fornost Erain. Valgran prend la parole lorsque tout le monde est installé :
- "Je tenais, tout d'abord, à remercier Tirash pour avoir réussi à calmer la foule qui était quelque peu hostile. L'idée est qu'on puisse faire un point avant notre départ. Est-ce que vous êtes toujours favorables à m'accompagner pour escorter Monsieur Cerfblanc et l'espion d'Angmar jusqu'à Fornost Erain ?"
- "Oui ! Tout à fait !" répond Daëgon.
- "Hum !" confirme Fánaviryan.
- "Bien ! Fron, tu es disposé à nous accompagner ?" demande Valgran.
- "Justement, j'allais demander si je pouvais venir aussi." répond Fron.
- "Ça me semblerait intéressant, en effet ! Un gars comme toi qui commence à voir quelques habitudes de vadrouiller par-ci par-là sera toujours le bienvenu." indique Valgran.
- "Et on commence à le connaître ! Il a vécu plein de trucs avec nous !" ajoute Daëgon.
- "Donc comme je vous le disais, je souhaitais pouvoir rejoindre Bordavoine. Tant mieux si vous souhaitez m'accompagner. Comme j'ai pu vous l'indiquer, j'ai plusieurs chasseurs sur Bordavoine qui pourraient également nous accompagner pour aller jusqu'à Fornost." annonce Valgran.
- "Nous emmènerions Gachet ?" demande Tirash.
- "Ce serait l'idée. Je pense qu'amener un espion en cadeau serait une bonne chose. Ça veut dire qu'il va falloir être bien vigilant quant à sa protection." indique Valgran.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Je ne pense pas que Monsieur Cerfblanc pose de réels soucis dans la nature." analyse Valgran.
- "A combien de temps, estimez-vous le voyage ?" demande Tirash.
- "Il nous faut une journée pour rejoindre Bordavoine ensuite l'idée serait de passer par des chemins de forêt pour rejoindre Corréna et puis soit rejoint la piste de la lande mais ça veut dire être à la frontière, non loin des terres Tarma ou d'emprunter de vieilles pistes qui nous permettraient de d'être beaucoup plus discret mais ça veut dire, d'emprunter des chemins un peu escarpés mais ça veut dire d'être beaucoup moins visible." expose Valgran.
- "Un chariot pourrait passer ?" demande Tirash.
- "Non. Vous auriez besoin de chariots ?" demande Valgran.
- "Disons que pour transporter un Gachet qui ne sera, sans doute, pas très motivé..." indique Tirash.
- "Et un Cerfblanc et sa femme également." ajoute Fánaviryan.
- "Qui peut, toujours, être attaché à un cheval..." suggère Tirash.
- "Oui mais nous avons, pour notre part, dans l'idée de revenir avec un chariot pour pouvoir transporter, plus aisément, les effets que nous avons descendu de la maison avec Daëgon qui prennent déjà une bonne brouette et il faut aussi que nous pensions à évacuer à sa femme qui ne peut pas rester dans les environs et qui n'a pas de statut disons autre que celle d'une humaine qui demande à rentrer chez elle." explique Fánaviryan.
- "Ah oui ! Madame Cerfblanc..." réagit Valgran.
- "Par ailleurs je connais mal la géographie mais il est quand même un peu plus sécurisé de, peut-être, passer par le pont des Arbalètes de façon à temporiser, également, parce que nous savions qu'il y avait des détachements militaires de l'Arthedain qui devaient se diriger." indique Fánaviryan.
- "Et nous avons nos Hobbits qui attendent aussi !" ajoute Daëgon.
- "Oui c'est vrai que j'avais pensé à passer par Bree même si le chemin est un peu plus long si nous pouvons récupérer une escorte au Pont des Arbalètes, informer, par la même occasion, tout ce petit monde que les choses sont apaisées. Et puis, passer par Bree pour informer la troupe des Hobbits qu'ils peuvent rejoindre la Comté. Et déposer nos affaires à la maison." suggère Tirash.
- "Et nous avons, également, à Bree six hommes de bonne valeur et trouver quels moyens nous pourrions faire pour qu'une trentaine de hobbits puissent rejoindre la Comté même si tout est compliqué en ce moment." indique Fánaviryan.
- "Ils ont dit qu'ils étaient les bienvenus donc je pense que c'est compliqué mais ils y arriveront. On pourra discuter avec l'Arthedain." suggère Daëgon.
- "Ils pourraient aussi décider de libérer le magistrat !" suggère Tirash.
- "Qu'est-ce que vous en pensez Shiriff ?" demande Daëgon.
- "Ça veut dire que je me prive des hommes que je peux recruter à Bordavoine... C'est, en effet, une possibilité de pouvoir passer par l'Est." confirme Valgran.
- "Il faudrait que l'on soit sûr qu'il y ait quelqu'un avec des responsabilités près du pont des Arbalètes pour qu'on puisse parlementer auprès de l'Arthedain." évoque Daëgon.
- "De toute manière, je pense que mon homologue, monsieur Nobil Sanglebouc doit être là-bas." indique Valgran.
- "Oui ! C'est lui qui nous a confié son chapeau." indique Daëgon.
- "Ah oui ! A qui on doit lui rendre d'ailleurs !" indique Fánaviryan.
- "Combien de temps par ce chemin ?" demande Tirash.
- "Environ six jours." indique Valgran.
- "Selon le choix que l'on va faire, on peut aller à Fornost Erain et, effectivement, revenir par Bree parce que ça nous permettra de passer un peu plus de temps à Bree et de régler nos affaires là-bas quoi plutôt d'y aller à l'aller et pourquoi pas prendre la route que vous proposez Shiriff. Par contre, il faudra que l'on voyage léger et que l'on ait un endroit ici pour laisser ce que l'on n'emmène pas." indique Tirash.
- "Savez-vous où est le magicien qui est venu lors du Moot ?" demande Daëgon.
- "Oui ! Le magicien Gandalf !" répond Valgran.
- "Oui, tout à fait !" confirme Daëgon.
- "Il est allé rejoindre de ce qu'il disait le seigneur du château de Sarn. Je vous propose ce chemin-là mais je dirais, si au regard de vos projets, de vos souhaits parce qu'en même temps, vous êtes venus du pont des Arbalètes donc vous avez récemment pratiqué la route de Bree." indique Valgran.
- "Oui !" répond Fánaviryan.
- "Oui ! Le chemin est sûr. Il y a, juste, l'armée de l'Arthedain. Il faudrait espérer qu'il y ait quelqu'un de compétent pour négocier." indique Daëgon.
- "Et ça permettrait de donner aussi des informations." suggère Fánaviryan.
- "Oui ! Et puis d'apaiser un peu les choses. Je pense que ça satisferait tout le monde au final." confirme Daëgon.
- "Nous avons un peu de logistique avec un chariot qui nous empêche de prendre des chemins peu fréquentés." indique Fánaviryan.
- "Disons que je connais bien ces terres. Si on veut y aller avec des chariots, ça demanderait d'emprunter des routes où on aurait de fortes chances d'y croiser les forces de la famille Tarma. Et comment réagiraient-ils en voyant le magistrat ?" questionne Valgran.
- "Oui ! Il vaut mieux éviter ça !" confirme Daëgon.
- "Je pense connaître des petits chemins discrets qui nous permettraient de rejoindre Roude de façon assez tranquille. Sachant qu'il peut aussi arriver, en essayant de rejoindre le Brandevin qu'on tombe sur les hommes des rivières. Moyennant quelques finances, ils peuvent aussi nous remonter jusqu'à Roude voir jusqu'au lac Vespéral mais a-t-on besoin d'aller jusque là-bas sans doute pas..." indique Valgran.
- "Le fait de découvrir de nouvelles terres, moi, j'avoue que ça me ferait bien plaisir. Vous en pensez quoi les gars ?" propose Tirash.
- "Le chemin, là, on le fait sans chariot ?" demande Fron.
- "Mon cher Fron, si on passe par le nord, en effet ! Alors l'avantage, essayons de peser les choses. L'avantage de la route du nord, c'est qu'on peut gagner, assez facilement, deux jours, je pense mais en contrepartie ça demande d'y aller de manière légère. Ça veut dire aussi qu'on peut emprunter des chemins plutôt discrets mais il y a, toutefois, la présence des terres Tarma non loin." Indique Valgran Bucca.
- "Moi, c'est pour ça que ça m'intéresse plus de passer au Pont du Brandevin en fait. C'est pour éviter cette confrontation. Après on peut les battre mais ce n’est pas sûr..." suggère Daëgon.
- "Après il y a toujours la présence de ces fameux archers de Boëmund qu'on peut retrouver sur les deux itinéraires un peu plus grandement sur des chemins moins utilisés vu qu'ils sont un peu rôdeurs." évoque Fánaviryan.
- "Comme j'ai un contact dans l'armée de l'Arthedain, le pont du Brandevin, pour moi, c'est le plus sûr mais après si vous voulez qu'on fasse l'aventure le Nord, on y va !" suggère Daëgon.
- "Le Pont du Brandevin, ça me va aussi ! C'était ma première intuition." confirme Tirash.
- "Ouais, ouais !!" confirme Fánaviryan.
- "Mon cher Fron, quel est votre avis sur la question ?" demande Valgran.
- "C'est vrai que si on supporte pas mal de monde avec nous, Madame Cerfblanc a dit qu'elle préparait ses affaires mais je ne sais pas si elle ne les préparerait pas dans un chariot puisqu'elle doit en avoir beaucoup." évoque Fron.
- "Oui, enfin, après Madame Cerfblanc, Madame Cerfblanc..." réagit Valgran.
- "Madame Cerfblanc va s'adapter..." confie Tirash.
- "Et puis on n'est pas obligé de la prendre... Entendons-nous bien Monsieur Cerfblanc est prisonnier." évoque Valgran.
- "Oui ! On est bien d'accord mais Madame Cerfblanc, vous pouvez utiliser comme témoin mais je pense que ça ne servira pas grand-chose. On a déjà tout ce qu'il faut." indique Daëgon.
- "Après, moi, vous savez que je ne suis que Shiriff, je ne suis pas magistrat. Marchon et Blancon m'ont demandé, est simplement de faire en sorte que le Magistrat et l'espion d'Angmar arrivent sains et saufs à Fornost Erain. Si vous me dites que le chemin le plus sûr pour y arriver est de passer par la route de l'Est, soit !" confie Valgran.
- "J'ai une bonne connaissance dans l'armée de l'Arthedain. Je pense que l'on peut passer voire même être escorter après." suggère Daëgon.
- "Ça me va !" confirme Valgran.
- "Et il revêt, quand même, une importance d'emmener madame Cerfblanc à la couronne avec Monsieur Cerfblanc et l'espion parce qu'elle a de l'importance à Fornost Erain parce qu'elle fait partie d'une des grandes familles de l'Arthedain." indique Fánaviryan.
- "Et puis on ne va pas la laisser au milieu des Hobbits, là, comme ça !" ajoute Daëgon.
- "Et il parait important que nous puissions ramener, justement, une représentante humaine qui n'a plus lieu, ni d'intérêt à demeurer en Comté et qui pourra, par la même, abonder dans le sens que vous avez fait preuve de mesures quant à l'énervement qu'on put avoir les villageois et que tout est resté calme, que les choses se sont bien déroulées. Elle pourra abonder dans une forme de témoignage que la Comté reste en paix !" annonce Fánaviryan.
- "Je le prends en compte donc ce qui veut dire que vous avez de quoi monter un chariot ?" demande Valgran.
- "Elle nous a dit que nous trouverions cela dans le village, à l'auberge." explique Fánaviryan.
- "Ça me va ! Je valide, en effet, ce choix-là. Sachant que Fasteir Chassenard est allé s'entretenir avec Cleagar. Les préparatifs s'organisent aussi pour leur départ." indique Valgran.
- "Madame Cerfblanc aura une suite de quatre personnes à bord du chariot." indique Fánaviryan.
- "D'accord ! Madame Cerfblanc, quatre domestiques, Monsieur Cerfblanc, l'espion d'Angmar, moi-même, vous quatre, mes trois compagnons et les quatre gardes d'Hobbitebourg. Nous arrivons à dix-neuf." indique Valgran.
- "Ça fait du monde effectivement !! Raison de plus pour passer par la route, je dirais !" analyse Tirash.
- "On aura, peut-être, trois prisonniers Tarma à récupérer sur la route au village de Bourg-d’Eau où nous retrouveront Fortimbras." indique Fánaviryan.
- "Est-ce que vous voyez d'autres choses à voir ? On va gérer la nourriture en conséquence pour une semaine." évoque Valgran.
- "On pourra faire l'appoint à Bree." suggère Tirash.
- "Oui mais une semaine, ça permet de prévoir large." évoque Fánaviryan.
- "Sachant que dans le chariot, de ce que j'ai compris il faudra y mettre l'espion d'Angmar." indique Valgran.
- "Exactement !" confirme Fánaviryan.
- "Je pense qu'il nous faudra deux chariots." indique Tirash.
- "Il faudrait demander à Gelse si dans le village." suggère Fánaviryan.
- "Il y a déjà la charrette de Golasgil." évoque Fron.
- "Il y a bien le chariot du Magistrat ? Et est-ce qu'on est vraiment obligé d'emmener ces quatre domestiques ? Et combien ça va nous rapporter ça ?" demande Tirash.
- "Vingt écus d'or." répond Fánaviryan.
- "Vingt écus d'or par personne !" demande Tirash.
- "Non, non... Après, c'est Daëgon qui a tapé dans la main." annonce Fánaviryan.
- "Si on doit mettre trois jours de plus parce que telle ou tel domestique n'est pas capable de suivre la cadence et puis on va pas mettre Gachet et le Magistrat avec les autres. Ça va faire beaucoup dans un chariot. Ça ne me semble pas très raisonnable..." estime Tirash.
- "Il vaut mieux les isoler déjà le plus possible." suggère Fánaviryan.
- "Ou alors les mettre dans deux chariots différents, peut-être pas, les mettre dans le même mais, en tout cas, pas un seul chariot ça me semble compliqué." évoque Tirash.
- "Pour éviter tout stratagème." ajoute Fron.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Quand est-il, Shiriff Valgran du chariot que nous avions utilisé pour revenir de la ferme ?" demande Tirash.

Les compagnons vont récupérer, à l'écurie du village, les deux chevaux de Golasgil, son chariot ainsi que le chariot du Magistrat et les chevaux. Celui de Golasgil est relativement bien aménagé, bâché avec un aménagement à l'intérieur. Celui du Magistrat est un vieux chariot moins bien aménagé que celui du marchand.

Fánaviryan propose d'utiliser deux des quatre chevaux de la compagnie pour tirer le chariot trouvé à la ferme et finit par dire en sortant des écuries :
- "Donc ça veut dire qu'on va partir avec trois chariots. Celui qui est bâché va servir pour protéger les documents qu'on a à ramener à l'Arthedain avec la dame et sa suite, un pour Cerfblanc et un pour Gachet ! Moi, je pourrais me mettre à la conduite d'un chariot, entre Fron et Tirash ? L'un des deux semblerait, peut-être, susceptible de conduire un deuxième chariot." propose Fánaviryan.
- "Oui ! On trouvera bien quelqu'un pour conduire l'un des chariots." confirme Tirash et demande : "Fron, tu sais piloter ?"
- "Ça va..." répond Fron Sacquet.
- "Pour l'assassin, on le met où ?" demande Fánaviryan.
- "Au milieu !" répondent Daëgon et Tirash.
- "Fron, tu pilotes le deuxième chariot, je prends celui du bout." demande Valgran.
- "Oui, c'est d'accord !" répond Fron.
- "Je demanderai aux Hobbits qui peuvent de prendre bouclier qui seront à accrocher sur les flancs de chariots pour pouvoir se protéger de tout archer." propose Fánaviryan.
- "Je pense qu'on va essayer de déplacer Gachet. S'il était allongé, ça pourrait être pas mal pour éviter qu'ils se fasse tuer, allongé ou protégé. De toute façon, il sera bien attaché et s'il a un peu mal, ce n'est pas très grave..." propose Tirash puis demande : "Est-ce que Selenia viendrait dans le chariot ? Elle ne peut toujours pas se déplacer... Selenia voudrait, peut-être, être à Bree..."

Les compagnons vont voir Selenia et y rencontrent Molly Bophin en train de vérifier les blessures de la dunéenne. Les infirmières hobbites qui s'occupent de Selenia semblent avoir un profond respect pour Molly Bophin et celle-ci semble bien maîtriser les techniques de soins et les plantes. Molly Bophin va interpeler les compagnons et leur dire :
- "Les gars, je vous le dis franchement, votre amie aurait besoin de repos."
- "En même temps, vous risquez vous de partir très prochainement." répond Fánaviryan.
- "Très cher, en effet, madame !" répond Molly Bophin en Sindarin puis ajoute en Westron : "Ici, il y a les deux petites jeunes qui vont pouvoir s'occuper d'elle."
- "De toute façon, on aura l'occasion de repasser par Lézeau. Je suis d'accord pour qu'on laisse notre compagne ici." confirme Tirash.
- "Je vais rester là. Je risque d'avoir des douleurs dans le chariot pendant quatre à cinq jours. Je vais me reposer et je pourrais, peut-être, retourner tranquillement à Bree." indique Selenia.
- "Tu as un peu d'or avec toi pour subvenir à tes besoins éventuels ?" demande Tirash.
- "Normalement, oui... Passez me voir avant de partir... Bonne nuit !" répond Selenia.
- "Bonne nuit, Selenia !" répondent ses trois compagnons qui quittent le Smial et vont préparer leurs affaires pour le voyage.

Arrivés au Smial, Tirash sort le sac avec les écus d'or et dit :
- "Qu'est-ce que l'on fait des sous ?"
- "On se partage tout ça et puis chacun garde sa petite part." évoque Daëgon.
- "On peut diviser par cinq." suggère Fánaviryan.
- "Comment ?" demande Daëgon.
- "Quatre-vingt-trois écus à chacun dont quatre-vingt-trois à Fron pour gérer tout ce qui était d'ordre Hobbit sur ceux qui nous accompagnent. Qu'est-ce que vous en pensez les gars ?" demande Fánaviryan.
- "C'était bien avec mes cents écus d'or chacun et quinze pour Fron..." indique Daëgon.
- "Et toi, Tirash, qu'est-ce que tu en penses ?" demande Fánaviryan.
- "Et toi, Fron, comment vois-tu les choses ?" demande Tirash.
- "Pour moi, je voyais que c'était l'argent pour le commerce de Golasgil. Donc si la compagnie reprend le commerce, c'était l'argent de la compagnie en fait..." répond Fron.
- "Moi, c'est vrai que je voyais plutôt ça comme ça aussi plutôt que de se le partager." confirme Tirash.
- "Oui, je ne vois pas d'inconvénient à ça ! Si on a des besoins, on peut, peut-être, piocher dedans avec l'accord des autres." confirme Daëgon.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Oui, oui. Je me sens, encore, assez à l'aise en fortune personnelle sachant que j'ai avancé pour des chevaux et qu'on en aura à verser encore pour la livraison des chevaux qu'on avait commandé." indique Fánaviryan.

Le ciel s'est bien dégagé le soir, avant d'aller se coucher, les compagnons estiment que la journée du 4 de Cerveth devrait être ensoleillée pour quitter Lézeau.

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Les trois compagnons se réveillent par un grand ...

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En arrivant à l'auberge, les compagnons vont rap ...

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Après le petit déjeuner, le Shiriff va pr ...

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Le soleil se lève sur la Colline de Lézea ...

Jour 5

Les compagnons se réveillent dès l'aurore ...

Jour 6

Au petit matin, les compagnons vont se réveiller ...

Jour 7

Les compagnons se réveillent en pleine forme. Va ...

Jour 8

Après avoir déposé ses affaires dan ...

Jour 9

Au réveil, vers quatre heures du matin, ...

Jour 10

Sous un soleil estival et quelques nuages, les compagno ...

Jour 11

Après quelques heures de sommeil, Daë ...

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