La Taverne des Hobbits
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En arrivant à l'auberge, les compagnons vont rapidement se coucher.

Au réveil, ils constant la présence de fruits, pain et lait pour qu’ils puissent se ravitailler. Lors du petit-déjeuner, Daëgon demande :
- "Il faudrait qu'on ait les conclusions du monde".
- "Oui parce qu'il me semble qu'on n'a pas appris grand-chose hier soir en réalité..." indique Tirash.
- "Ils allaient délibérés lorsqu'on est partis mais on ne sait pas ce qu'ils ont décidé. Il faudrait que l'on puisse avoir des nouvelles." indique Daëgon.

Vers six heures du matin, après la fin du repas, Fron va rejoindre la compagnie. Il vient s'installer à table et va se préparer son petit-déjeuner. Il dit, à moitié réveillé :
- "Oh... Vous m'avez réveillé."
- "Ah ! Vous vous êtes couchés tard ?" demande Daëgon.
- "Oui." répond Fron.
- "Vers quelle heure ?" demande Daëgon.
- "Je ne sais pas mais, sans doute, trois heures peut-être..." répond Fron.
- "Et, alors, qu'est-ce qui s'est dit ?" demande Daëgon.
- "Il s'est dit que... que ça sent bon les œufs brouillés et que pour récupérer de cette courte nuit, il va falloir que je mange quelque chose." explique Fron.

Les trois compagnons vont alors observer le Hobbit manger son petit-déjeuner puis, après une demi-heure, le Hobbit dit :
- "Bon, je peux, un peu discuter mais pas trop sinon ça va gâcher... Hé bien, c'est des bonnes nouvelles. Donc les bonnes nouvelles du Moot, c'est que là, maintenant, la Comté va être dirigé par les Hobbits."
- "D'accord !" réagit Daëgon.
- "C'est ce qu'on a décidé. On a décidé que les Magistrats de l'Arthedain n'avait plus autorité ici. Donc maintenant, pour chaque quartier, on va nommer un Shiriff et un juge parce que les jugements des magistrats d’Arthedain, on voit ce que ça donne. Voilà, du coup, ça c'est la grande, bonne nouvelle du Moot." annonce Fron.
- "D'accord !" réagit Daëgon.
- "Et vous avez évoqué le fait que les dirigeants de l'Arthedain ne seront, peut-être, pas très enthousiastes à cette idée." évoque Tirash.
- "Oui, on va avoir des ambassadeurs qui vont aller qui vont aller négocier ça." répond Fron.
- "Oui ! Qui vont négocier ça avec le Roi sûrement !" suggère Daëgon.
- "Oui, oui !" répond Fron.
- "Pour le magistrat de Lézeau, on va surtout lui demander qu'il nous livre les archers que vous avez rencontré."
- "D'accord !" réagissent Tirash et Daëgon.
- "Parce que c'est eux qui détruisent la réputation des Hobbits encore plus vite que le magistral lui-même !" annonce Fron.
- "Je suis assez d'accord qu'il faut arrêter ces gars-là." confirme Daëgon et demande : "On y va maintenant les arrêter. Comment ça se passe ?"
- "On va y aller avec le shérif Valgran, du quartier Nord." indique Fron Sacquet.
- "On avait dit que l'on allait voir Minastir ?" demande Daëgon.
- "Ah Minastir, oui ça me dit quelque chose. C'est là qu'ils vont les ambassadeurs." indique Fron.
- "D'accord et ça aura lieu quand ?" demande Daëgon.
- "Je ne sais plus. Bon, ça causait, ça causait... À un moment, il n'y avait plus rien à manger donc j'ai un peu perdu le fil et là ils ont rapporté à manger et donc j'ai un peu perdu le fil." explique Fron.
- "On part quand à Lézeau ?" demande Daëgon.
- "Dès que le Shiriff Valgran Bucca est prêt." explique Fron.
- "Pour faire le bilan de ce qu'on a appris hier soir : on a rencontré Gandalf qui avait l'air assez sûr de lui et d'avoir une certaine autorité. Donc on sait que le corps de Golasgil n'a été vu par personne. On sait que les Hobbits sont favorables à accueillir tous les Hobbits qui souhaitent rejoindre la Comté." évoque Tirash
- "Ah oui, d'ailleurs, il faudra que la compagnie se charge de les ramener." indique Fron.
- "Il faudra qu'on les ramène où ? Ici ?" demande Daëgon.
- "En Comté !" répond Fron.
- "On les amène au Pont des Arbalètes et après il se démerde." suggère Daëgon.
- "Après, ils n'ont pas forcément besoin d'escorte mais, bon, il faut voir...
- "De toute façon, il faudra que l'on se fasse rémunérer." suggère Fànaviryan.

À la fin du petit-déjeuner de Fron, Valgran Bucca va passer à l'auberge du "Mouton à deux pattes" et dit de sa voix fluette :
- "Je souhaite partir en fin de matinée. J'ai des choses à régler ici. Il doit avoir Fasteir qui est parti chasser, je ne sais pas trop quoi, il n'a pas voulu vous en dire plus mais en tout cas, Fasteir Chassenard n'est point-là et j'ai besoin de le voir donc. À tout à l'heure !! Ah oui, une dernière chose, Blancon Pâle souhaite vous voir sous le vieux chêne vers huit heures."

Les quatre compagnons se dirigent, un peu avant huit heures, vers le champ qui est situé non loin du bâtiment du Moot. Le champ est ensoleillé par la lumière du matin qui commence à être chaude. Des bancs ont été installés pour permettre aux Hobbits de s'y assoir. Sur l'un d'entre eux, Blancon Pâle contemple le paysage et lorsqu'il voit les compagnons arriver, il leur dit :
- "Ah ! Bien le bonjour !! Je souhaitais m'entretenir avec vous concernant les réfugiés."
-" Bien le bonjour !" répondent les compagnons.
- "Vous avez bien mangé ?" demande Fron.
- "Ma foi, très bien monsieur Sacquet ! mais nous ne sommes pas point là pour échanger là-dessus. Je souhaitais vous voir pour savoir vos intentions. Après le les événements qui se déroulent à l'heure actuelle, je souhaite savoir dans quelle mesure vous souhaitiez qu'on engage des pourparlers sur les réfugiés hobbits." indique Blancon Pâle.
- "Oui, tout à fait !" répond Daëgon.
- "Nous sommes prêts en tant que représentant de la Comté à engager les services de compagnies qui seraient prêtes au travers de l'Eriador de pouvoir rapatrier les Hobbits qui souhaitent venir se réfugier en ces terres hospitalières à l'égard des Hobbits." annonce Blancon Pâle.
- "Oui !" répond Daëgon.
- "Nous sommes ravis de l'entendre !" réagit Tirash.
- "Il va sans dire que cela ferait l'objet d'un accord entre nous, avec je pense qu'un accord oral le vous suffira." propose Blancon Pâle puis s'adressant à Daëgon ajoute : "À moins que comme vos représentants, vous souhaitiez qu'il y ait un accord écrit..."
- "Non mais quel est l'accord que vous nous proposez ?" demande Daëgon.
- "Hé bien disons que nous souhaiterions que les communautés hobbites qui vivent en dehors de ces contrées, puissent gagner les terres qui sont ici. On a entendu que certaines personnes se chargeaient déjà de cela mais à des prix totalement prohibitifs. Donc l'idée serait que la Comté vous engage et vous rémunère par rapport à cela." annonce Blancon Pâle.
- "Et que vous nous proposez-vous ?" demande Daëgon.
- "Plusieurs propositions sont à envisager... Si on évoque la rémunération évidemment. La première, peut-être, tout simplement en pièces sonnantes et trébuchantes ce qui pourrait se calculer je dirais en adultes et en enfants évidemment mais à moindre tarif puisque ce que nous avons besoin aujourd'hui c'est des forces vives. Donc, évidemment, j'aimerais ne pas l'entendre que des enfants aient été laissés de côté même si vous comprenez que le tarif serait moindre pour les enfants." explique Blancon Pâle.
- "Ils mangent un peu moins et prennent un peu moins de place dans les chariots, cela s'entend..." indique Tirash.
- "Donc la première façon de pouvoir vous honorer, ce serait de cette manière. La seconde qui permettrait plus de souplesse de notre part mais serait, je vous l'avoue, pour nous plus simple et peut-être à un prix plus élevé mais ne serait pas de de façon sonnante et trébuchante, ce serait de vous rémunérer en nos productions locales." propose Blancon Pâle.
- "D'accord." réagit Daëgon.
- "Les terres de la Comté sont fertiles et nous avons de quoi produire de nombreux produits donc c'est vrai que pour nous, si vous nous dites des pièces, nous le ferons mais sachez bien que nous n'avons pas des coffres forts remplis autant que le roi de l'Arthedain donc évidemment, si vous ne demandez du blé, ce sera plus simple, pour nous, de pouvoir vous en fournir à une plus juste valeur qu'en pièce d'argent. La troisième qui pourrait aussi s'entendre, ce serait de pouvoir négocier des terres en Comté. Nous avons de nombreuses terres plus ou moins, aujourd'hui, laissées à l'abandon par les communautés humaines qui s'enfuient ou d'autres lieux, je dirais, là tout est à négociation, évidemment, qui pourraient augmenter en fonction, aussi, évidemment du nombre de réfugiés qui arriveraient." explique Blancon Pâle.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "Ces trois propositions semblent intéressantes." réagit Tirash.
- "Sachant que, et je finirai là-dessus, j'ai cru entendre hier soir dans vos propos et je l'ai noté dans un coin de ma tête à côté de moi." indique Blancon Pâle.
- "C'est moi qui l'ai proposé !! Je l'ai proposé hier !! Je l'ai proposé !! C'est moi qui l'ai proposé..." chuchote Fron à Tirash pendant le discours de Blancon.
- "Et donc je l'ai noté dans un coin de ma tête que vous évoquiez également le domaine de Monsieur Golasgil, ses affaires. Ceux-là pourraient faire partie de la négociation en, toutefois, en éclaircissant la question, évidemment, de sa mort et de l'ensemble de cette affaire. On engage là aujourd'hui un échange, une réflexion il peut avoir et accord peut se trouver dans un avenir. En tout cas ce qu'hier soir, nous avons échangé et que le Moot semblait être plutôt favorable à ces propositions là et donc en tant que représentant officiel de la Comté voilà je me devais de porter à votre connaissance ces éléments-là et entendre, évidemment, l'avis de votre compagnie." annonce Golasgil.
- "C'est très gentil à vous toutes ces propositions. Je ne sais pas à laquelle on décidera mais ça va dans le bon sens et puis on va ramener déjà les Hobbit qu'on a ramené à Bree et puis on continuera." indique Daëgon.
- "Alors juste une chose par rapport à cela, ce qui veut dire que si vous acceptez cette proposition, il se pourrait qu'à l'avenir nous ayons des besoins bien spécifiques ce qui s'entendrait que vous puissiez dans un délai raisonnable pouvoir y répondre. Je vais être très clair là-dessus, si demain, je vous dis que nous avons deux familles à Tharbad qui souhaitent venir sur Lézeau, nous souhaiterions que vous puissiez, à ce moment-là, pouvoir répondre à cette à cette requête." explique Blancon Pâle.
- "Ah oui mais si on est déjà occupé ailleurs, c'est compliqué vous savez..." explique Daëgon.
- "J'entends mais disons que l'accord pourrait aussi aller en ce sens." indique Blancon Pâle.
- "L'idéal se serait que nous puissions, dans la mesure du possible, faire d'une pierre deux coups c'est-à-dire que si vous nous indiquez que des familles souhaitent rejoindre la Comté et que par exemple nous avions quelques productions locales de la Comté nous puissions en profiter pour aller les vendre et puis que ce ne soit pas toute affaire cessante en y laissant un délai raisonnable pour agir." explique Tirash.
- "Bien sûr ! Je n'attends pas de vous une un accord immédiat mais plus que vous puissiez entendre, à moins, que Fron, tu avais peut-être eu l'occasion d'en échanger dès ce matin avec eux mais l'idée est que vous puissiez entendre ce que le Moot souhaite au travers de de vos propos et que vous puissiez y réfléchir et donner proposition à l'avenir." explique Blancon Pâle.
- "Bien sûr !" confirme Tirash.
- "En tout cas, je dirais ce que nous au travers de la Comté ce que nous souhaitons engager comme discussion et comme affaire autour de ces malheureux Hobbits qui sont parfois pris dans des lieux où malheureusement ils ne peuvent s'y échapper et en évoquant cela c'est vrai que j'ai entendu, parfois, des rumeurs comme quoi certaines personnes tenaient plus ou moins alors est-ce qu'on peut parler d'esclavagisme mais en tout cas que certains réfugiés devaient être contraint de travailler pendant de longues années dans des lieux où ils ne souhaitaient pas rester. Donc évidemment si j'ai connaissance de ce type de lieux peut-être qu'il serait demandé dans la mesure du possible de pouvoir les libérer." indique Blancon Pâle.
- "S'il y a des informations, oui !" confirme Daëgon.
- "Je vous avouerai que, à ce jour, nous sommes tellement pris dans le conflit qui nous oppose aujourd'hui avec les Tarma que je n'ai pas du tout et ayez l'esprit bien clair là-dessus que je n'ai pas d'arrière-pensée. Je n'ai aucun élément m'indiquant que je vous demanderai dans un mois d'aller au fin fond du Rhudaur affronter les hommes des collines pour récupérer des hobbits. Je n'ai là-dessus, aucun élément mais si vous souhaitez vous y engager voilà ce que moi je souhaiterais pouvoir obtenir de la part de la compagnie qui s'engagerait sur ce contrat." explique Blancon Pâle.
- "Il est clair que, pour ma part, également je n'ai pas grande amitié pour le Roi-Sorcier. Votre proposition est honnête et de bon sens. Il nous faudra convenir d'une base pour ces trois propositions que vous nous faites qui de toute manière je pense qu'avec la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, nous étions en bon projet pour vous ramener la totalité des Hobbits qui consentiraient à faire le voyage mais peut-être que nous n'y arriverons qu'en deux voire trois voyages selon nos équipements actuels." explique Fànaviryan.
- "Là vous parlez de quelle communauté madame ?" demande Blancon Pâle.
- "Celle de Metraith qui part de la base de notre accord, je pense, n'est-ce pas Daëgon, Tirash et si Fron veut s'y adjoindre ?" précise Fànaviryan.
- "On avait déjà dans l'idée de ramener des Hobbits de Metraith en fait..." indique Daëgon.
- "Et ils en ont déjà ramené !! Ils n'ont pas pu rentrer en Comté mais ils en ont ramené." précise Fron.
- "On voulait que ça soit sûr pour eux. Maintenant on sait que c'est sûr mais on ne savait pas." précise Daëgon.
- "À ce propos, monsieur Pâle, effectivement, cette base d'accord pour être notifiée juste sur un parchemin qui nous alloue la charge de ramener en Comté tout Hobbit sans logement surtout femme et enfants spécifié afin que cela puisse faciliter le passage auprès de la garde arthedaine." propose Fànaviryan.
- "Ça pourrait s'entendre en effet mais je dirais ne pressons pas les choses. Essayons, dans un premier temps, comme a pu le dire hier soir Gandalf, d’apaiser les choses autour de ce qui se passe en Comté actuellement. Nous avons, nous, de notre côté, échanger là-dessus hier soir et avant des propositions à faire. Nous allons engager des négociations avec l'Arthedain. Par rapport à cela, nous sommes aujourd'hui je pense en position de force vis-à-vis de cela, je crois que le Shiriff Valgran souhaite vous accompagner pour retourner sur Lézeau et je crois aussi que cette chère Molly Bophin va également vous accompagner." indique Blancon Pâle.
- "Nous sommes, tout à fait, en charge d'accompagner Fon Sacquet et de l'escorter mais par rapport à la prise de négociation avec le magistrat, il faudra, peut-être, une escouade de Hobbits bien, bien entraîné pour aider à Lézeau à se constituer une garde digne de ce nom !" demande Fànaviryan.
- "Pour faire quoi vous dites ?" demande Blancon Pâle.
- "Pour influencer positivement le fait de se faire remettre les archers de Boëmund." précise Fànaviryan.
- "Disons que Valgran a quelques hommes avec lui. Fron, il me semble que vous avez aussi, vous, sur Lézeau des combattants ?" indique Blancon Pâle.
- "Oui... alors... des petits combattants... nous ne sommes pas aussi bien armés qu'ici..." explique Fron Sacquet.
- "Oui après si vraiment il y a besoin de forces supplémentaires parce que d'après ce que j'ai compris les archers ils ne sont pas non plus si nombreux que ça ?" demande Blancon Pâle.
- "Oui justement c'est la question que je me posais, ils sont combien ? Vous les aviez vu quand vous étiez chez le Magistrat ?" demande Fron Sacquet.
- "À priori, une douzaine mais on n'a pas de certitude." indique Tirash.
- "On ne sait pas s'ils sont de un à six ou douze..." indique Fànaviryan.
- "Je peux demander à Fasteir que vous ayez également plusieurs Hobbits armés avec vous." propose Blancon Pâle.
- "Oui, je n'ai pas vu d'arbalète sur Lézeau contrairement à d'autres villages." indique Fànaviryan.
- "Disons que la priorité était la sécurité des lieux d'Hobbitebourg au regard du fait que nous avions le Moot d'aujourd'hui. Comme là, en ce moment, vous l'avez appris, je l'ai annoncé hier soir à Gandalf, le grenier est, en ce moment, bien garni. On craint quelques représailles de l'armée de Tarma..." évoque Blancon Pâle.
- "Veillez à bien garder votre pont qui est votre seul lien à ce précieux." conseille Fànaviryan.
- "Donc on ne souhaite pas non plus faire en sorte que de trop nombreux Hobbits quittent les lieux." indique Blancon Pâle.
- "Si le magistrat refuse la demande qui est de livrer les archers et à condition que les archers acceptent de se faire livrer, est-ce qu'il faudrait donner l'assaut ou pas ?" demande Tirash.
- "Je laisse le Shiriff en décider, il a plus autorité que moi sur ce genre de décision, en tout cas plus compétent que moi pour décider d'affaires qui relèvent, plutôt, de notions militaires. Donc je vous avouerai que, là-dessus, ce n'est pas là où j'ai le plus d'appétence... J'ai envie de vous dire que nous ne nous reverrons prochainement, peut-être, pas à Hobbitebourg puisque nous allons y rester que quelques jours et nous allons rentrer à Grand ‘cave. Je me ferai un plaisir de pouvoir vous inviter dans notre demeure pour que nous officialisons un accord. À moins que voilà vous souhaitiez dès maintenant aborder certains éléments de cela mais je pense qu'on a fait on a fait le tour." explique Blancon Pâle.
- "Oui, oui !" répond Tirash.
- "Oui, je pense que nous sommes d'accord !" répond Daëgon.
- "Très bien ! Je vous souhaite que cette affaire puisse rapidement se résoudre pour le Magistrat et pour Golasgil aussi et qu'on puisse rapidement se revoir. En tout cas, sachez que je te remercie mon cher Fron de de m'avoir présenté ces trois aventuriers ! Je pense que nous allons pouvoir faire de bonnes choses entre nous." indique Blancon Pâle.
- "Assurément ! Il y a une quatrième compagne qui, malheureusement, a été blessé dans l'attaque de la ferme et qui n'a pas pu être là..." indique Fron Sacquet.
- "Ah !! Mince..." réagit Blancon Pâle.
- "Et que j'imagine est très sympathique aussi..." indique Fron.
- "Je vous souhaite une bonne journée !" indique Blancon Pâle.
- "Bonne journée !" répondent les compagnons.

En retournant sur le chemin, Fànaviryan dit :
- "Il faut que l'on passe voir le forgeron nain pour prendre la température !! Tirash, Daëgon, Fron, vous m'accompagniez là parce que moi je risque d'être mal accueilli."
- "Et pourquoi faire ?" demande Daëgon.
- "Vous ne voulez pas faire un tour du village ? Je peux vous faire la visite si vous voulez." propose Fron Sacquet.
- "Si vous voulez et on passera par chez Monsieur le Forgeron." suggère Fànaviryan.

Les trois compagnons accompagnés de Fron font le tour du village et s'arrêtent devant la forge de Maître Gimbal. La méfiance des Hobbits semble s'être atténuée aujourd'hui. Fron croise plusieurs Hobbits qu'il connait et, à chaque fois, annonce :
- "Tu as vu, c'est avec cela qu'on va aller chercher des hobbits partout dans le pays pour les ramener en Comté."

Plusieurs Hobbits découvrent ce projet et vont rapidement répandre la nouvelle. Certains vont demander des informations complémentaires sur ce sujet et sur les discussions du Moot. Fron va surtout se concentrer sur l'information que la Compagnie de l'Aurore Ecarlate va récupérer des Hobbits dans les autres régions, qu'il va les accompagner dans cette aventure et peu sur les autres sujets du Moot.

L'accord entre le Moot et la Compagnie de l'Aurore Ecarlate va, ainsi, se répandre rapidement dans le village d'Hobbitebourg.

À la forge, les compagnons vont croiser un Nain, assis, en train de travailler sur l'activation d'un feu. Fron indique qu'il s'agit de Maître Gimbal, surpris de voir des visiteurs autre que des Hobbits. Il baisse la tête pour saluer les compagnons :
- "Ola Forgeron, bonnes étincelles à vous ! Par Aulë !"
- Il baisse la tête de respect sans prononcer le moindre mot.

Fànaviryan va observer son atelier et remarquer des outils, un petit peu partout, des outils sommaires. L'enclume est simple. Aucun objet de valeur ne semble attirer l'œil de l'Elfe qui est déçue de voir une forge aussi simple. Quelques objets sont en réparation, des couteaux, des faux et autres outils simples.

Il salue de la tête lorsque les compagnons se décident à repartir. Fron continue sa visite du village. De l'autre côté du pont, ils peuvent observer le grenier à une certaine distance. L'accès est interdit avec des gardes à l'entrée de l'enceinte en pierre.

Valgran va revenir en fin de matinée avec Fasteir Chassenard. Valgran indique de sa voix fluette :
- "J'ai croisé Blancon qui m'a indiqué que vous souhaitiez avoir des hommes supplémentaires. Mon cher collègue Shiriff devrait pouvoir avoir quelques hommes à nous confier."
- "Ouais ! Ouais mais bon c'est parce que...Je leur ai dit de revenir aussitôt !" annonce Fasteir Chassenard d'un ton véhément.
- "Oui, très bien..." confirme Daëgon.
- "Et d'ailleurs, les archers, on les ramène ici !" ordonne Fasteir Chassenard
- "Oui, oui... avec le prisonnier que l'on a.…" répond Fànaviryan.
- "Le prisonnier, vous avez un prisonnier. Je ne suis pas au courant... Comment ça se fait que je ne suis pas au courant moi !!" indique Fasteir Chassenard et ajoute : "Toujours est-il que six de mes meilleurs Hobbits viennent avec vous. Ils savent vous visez une pomme à 100 mètres !"
- "Oh !!" réagit Fànaviryan.
- "Ouais ! Je les ai bien entraîné..." explique Fasteir Chassenard.
- "Bien aimable à vous !" répond Daëgon.
- "Très bien ! Maintenant, vous allez me récupérer ces archers et vous les ramenez ici, assez prestement avant que la nuit tombe." ordonne Fasteir Chassenard.
- "On va essayer..." indique Daëgon.
- "Ah !! Vous me les ramenez !!! Je ne vous demande pas d'essayer, vous me les ramenez !!!" ordonne Fasteir Chassenard.
- "Nous, nous avons nos chevaux et vos hommes ont un chariot ?" demande Fànaviryan.
- "À pied madame !" répond Fasteir Chassenard.
- "Oh lala..." réagit Fànaviryan.
- "Ça vous pose un problème ?" demande Fasteir Chassenard.
- "Non, non..." répond Fànaviryan.
- "C'est comme ça et pas autrement... Déjà je vous en confie six, vous devriez être bien contente madame !" annonce Fasteir Chassenard.
- "Oui, oui, merci, merci..." répond Fànaviryan.
- "Disons mon cher Fasteir que plus les Hobbits seront nombreux, plus les archers risquent de se rendre facilement et par ailleurs s'il devait y avoir combat, une supériorité numérique éviterait certainement des victimes." précise Tirash.
- "Alors mon cher Monsieur, c'est avec Blancon qu'il faut voir ça, avec Monsieur Pâle hein !! Il m'a dit six. Moi, je trouve que c'est déjà beaucoup !" réagit Fasteir Chassenard.
- "D'accord, effectivement, il nous a dit que vous aviez besoin de conserver des hommes ici pour protéger." confirme Tirash.
- "Oui ! vous ne comprenez pas, Hobbitebourg est un endroit stratégique jamais, jamais, un Tarma ne mettra les pieds ici. Il faut que ça soit bien clair pour vous d'accord !" explique Fasteir Chassenard.
- "C'était déjà bien clair." indique Tirash.
- "J'espère bien !! Mais je préfère vous le répétez. Ce n'est pas parce que vous avez la couleur foncée que vous ne pouvez pas être des Tarma. C'est vrai que vous êtes un peu petit pour un Tarma mais quand même, je vous ai à l'œil." avertit Fasteir Chassenard à l'intention de Tirash.

Fànaviryan esquisse un léger sourire face au caractère virulent du Shiriff qui regarde d'un air très furieux la réaction de l'Elfe mais sans dire un mot. Il va s'éloigner et désigner les six Hobbits qui vont accompagner les compagnons à Lézeau.

La compagnie se met en route en compagnie de Valgran, trois de ses Hobbits, six Hobbits armés d'Hobbitebourg équipés une arbalète, un coutelas, un plastron de fer et un casque. Des sacs de provisions ont été installés sur les chevaux des compagnons. Molly Bophin accompagne également les voyageurs et qui ne serait pas de la même famille que Perin Boffine.

Un peu avant midi, le voyage vers Lézeau va se dérouler dans de bonnes conditions. Le soleil commence à bien chauffer sous un grand et beau ciel bleu. Trois pauses vont permettre aux Hobbits de boire et de manger un casse-croûte. Après un peu plus d'une heure et demi de route, les Hobbits vont remonter la colline de Lézeau.

En arrivant à Lézeau, ils vont rejoindre Gelse et lui évoquer le Moot et le projet. Fànaviryan va prendre la parole :
- "Il faudrait grouper les gardes autour du village afin de monter avec nous et en formation avec consigne de rien faire, de faire en sorte qu'on nous laisse passer, nous avec les mercenaires peut-être."
- "Notre objectif est lequel ? Il faut qu'on le capture ? Il faut qu'on fasse quoi ?" demande Daëgon.
- "Il faut capturer les archers. Il faut que l'on fasse entendre aux mercenaires et autant qu'on soit impressionnant tout de suite avec les Hobbits." suggère Fànaviryan.
- "Comment vous voyez les choses, Shiriff Valgran ? Parce qu'en fait, il est important que vous sachiez qu'il est peu probable que les archers de Boëmund se rendent et il risque soit d'attaquer, soit de fuir alors peut-être par derrière, peut-être... C'est difficile à dire mais, en tout cas, il semble peu probable de ce que nous avons pu entrevoir en discutant auprès du prisonnier qu'ils se rendent." explique Tirash.
- "Oui, en effet, ce serait, peut-être bien, que Gelse avec tes hommes qui connaissent bien le coin, que tu puisses les positionner à plusieurs endroits en groupe. Il ne faut pas qu'ils soient tout seul, qu'il n'y ait pas de danger pour tes hommes mais qu'ils puissent bien entourer toute la colline. Est-ce que tu pourrais faire cela ?" demande Valgran.
- "Oui, oui, oui, je vais...Il va falloir un petit temps pour que je puisse organiser tout cela..." indique Gelse, hésitante et pas sûre d'elle.
- "D'accord !" réagit Valgran Bucca.
- "Et, s'il ne se rendent pas, est-ce qu'on donnera l'assaut ? Où on avisera sur le moment ?" demande Tirash.
- "Il faudrait des boucliers pour les Hobbits en tout cas contre les flèches." suggère Fànaviryan.
- "Je vous propose une chose, peut-être, dans un premier temps, qu'on y aille en petit comité et puis en fonction de leur réaction, et bien, on agisse autrement. Une confrontation brutale serait, pour moi, dangereuse." estime Valgran.
- "Si on y va en petit comité, c'est encore pire." réagit Daëgon.
- "En tout cas pour demander leur reddition, on y va en petit comité." indique Tirash.
- "Oui ! Si nous y allons d'emblée, ils risquent d'envoyer tous leurs mercenaires et je pense que nous risquons une confrontation directe. Mais alors j'ai eu peu à faire au Magistrat mais, peut-être, que je pourrais demander audience auprès de lui. Je suis quand même Shiriff." suggère Valgran Bucca.
- "Ça devrait être possible." indique Daëgon.
- "Tout à fait ! Nous allons dans ce sens-là..." confirme Fànaviryan.
- "Très bien !" indique Valgran.
- "Il faudrait, cependant, que les hommes de Gelse soient prêts à se mettre en position au premier signal car tout pourrait aller, très, très vite..." conseille Tirash.
- "Ce que je vous propose, c'est que nous attendions que les hommes de Gelse soient en position et que les Hobbits de Fasteir se préparent au cas où s'il y avait besoin d'intervenir rapidement." suggère Valgran.
- "Oui de ce champ-ci par exemple monter la côte ça doit être possible avec des boucliers..." propose Fànaviryan.
- "Non... Vu les distances, je serai, plutôt d'avis qu'ils se tiennent prêts près du chemin qui monte sur la colline. S'il faut intervenir, il faudrait qu'il grimpe rapidement pour venir décocher quelques carreaux." explique Valgran Bucca.
- "Oui !" confirme Fànaviryan.
- "Il faudrait concentrer les forces de Gelse vers les pentes plus accessibles à pied." conseille Tirash.
- "Très bien. On fait comme ça ?" demande Valgran.
- "C'est parfait !" répond Tirash.
- "Fron pourrait venir avec nous en tant que village." suggère Fànaviryan.
- "C'est ce qui c'est ce qui est envisagé." confirme Valgran Bucca.

Les compagnons accompagnés de Valgran Bucca montent le chemin de la colline en direction de la maison du Magistrat.

Ils s'arrêtent devant le barrage où sont présents les mercenaires de l'Ordre et sont en train de surveiller. Ils semblent en alerte, en observation des mouvements des Hobbits dans le village, plus vigilants que la veille. Lorsque les compagnons sont à portée, ils crient :
- "Halte ! Que voulez-vous ??"
- "Informer le magistrat Cerfblanc que le Shiriff de la Comté vient l'informer de nouvelles dispositions. Faites venir Cleagar !"

L'un des cinq mercenaires présents va faire un signe de tête et va se diriger vers le manoir du Magistrat. Pendant ce temps-là, les quatre autres mercenaires surveillent la route et les alentours avec, de temps en temps, un petit regard vers le bas de la colline.

Pendant cette pause, Fánaviryan demande à l'un des quatre mercenaires :
- "Alors, c'est vous qui aviez été de corvée pour enterrer Golasgil ?"

L'homme ne répond pas. Fánaviryan attend quelques instants puis dit :
- "Hé, les gars, vous êtes tendus comme un arc ! Vous n'êtes pas du bon côté, ça se sent. Je ne vous sens pas à l'aise..."

De nouveau, les quatre mercenaires ne répondent pas à l'Elfe qui ajoute quelques instants plus tard :
- "Metraith ne vous manque pas les gars-là d'un coup ??"

À ces propos, les mercenaires ne réagissent pas, ils restent concentrés, bouclier et lance en main.

Cinq minutes plus tard, Cleagar va venir accompagné du mercenaire qui était venu le chercher ainsi que deux autres. À la hauteur du barrage, ils s'arrêtent et se retrouvent à sept mercenaires et Cleagar qui ne semble pas ravi d'être là. Il garde une distance avec les compagnons en restant au niveau des mercenaires puis demande :
- "Vous vous voulez quoi ?"
- "Ils ne savent pas passer les messages chez vous. C'était pour que vous puissiez, déjà, informés le magistrat Cerfblanc que le Shiriff venait lui apporter informations suite à un grand Moot et une présence d'une personne que le magistrat sera très étonné d'entendre." annonce Fánaviryan.
- "Ouais, pour l'instant, le magistrat ne recevra personne, il est occupé." répond Cleagar.
- "C'est vraiment d'une importance qui mène à lui faire arrêter tout affaire cessante, ces informations étant de la plus grande importance pour la Comté et voir l'Arthedain. D'ailleurs, j'imagine que vous accompagnez le magistrat en toute circonstances même s'il se déplace en dehors de Lézeau ?" demande Fánaviryan.
- "Je vous dis que le magistrat ne peut vous recevoir actuellement, d'autres affaires urgentes à traiter..." répond, de nouveau, Cleagar
- "Savez-vous que le magistrat suite à ses décisions qui ont été prises lors du Moot, n'a plus particulièrement de pouvoir dans la Comté si ce n'est celui qu'il entretient au niveau de cette colline. Peut-être qu'il n'a finalement pas tant de choses que ça à faire. C'est de cela que nous souhaitions l'informer." annonce Tirash.
- "Est-ce que je dois également lui donner d'autres informations ?" demande Cleagar.
- "Pour le reste, ce serait mieux qu’ils les entendent de vive voix. Le Shiriff Valgran qui est ici, sera bien plus à même de lui transmettre ces informations." indique Tirash.
- "Bien, je lui transmettrai ces éléments." évoque Cleagar.
- "Il va nous falloir une réponse assez rapide car, comme vous pouvez le constater, la communauté Hobbit est assez satisfaite de cette décision et il ne faudrait pas que les choses trainent trop..." suggère Tirash.
- "Bien ! Je vais en faire part au magistrat." répond Cleagar.
- "Et donc rendez-vous dans combien de temps ? Nous vous attendons ici ?" demande Tirash.
- "Un petit quart d'heure ? Parce que les choses sont quand même assez pressées..." ajoute Fánaviryan.
- "Voire même tendu..." ajoute Tirash.
- "Vous l'aurez deviné..." indique Tirash.

Cleagar retourne vers le manoir du Magistrat accompagné des deux mercenaires. Cinq mercenaires restent donc présents. Cinq minutes plus tard, Cleagar revient et annonce :
- "Revenez en fin de journée."

Tirash observe la réaction de Valgran qui ne semble pas très à l'aise. Fánaviryan s'approche alors du Shiriff, se baisse et lui murmure en sindarin un discours motivant qu'il ne comprend pas puis indique en Westron :
- "Nous attendons vos instructions, Shiriff..."
- "De toute manière, on repassera en fin de journée... Qu'est-ce qu'on peut faire d'autre..." répond Valgran Bucca.

Fánaviryan regarde Tirash, Daëgon et Fron et indique :
- "Si ça convient à ce qui a été décidé au Moot, Fron..."
- "Et sinon, c'est quoi ? Qu'on lance l'assaut ??" répond Fron.
- "Ecoutez, nous allons essayer de tempérer les ardeurs de la communauté. Sachez cependant que si les choses devaient devenir un peu plus compliqué, nous tâcherons également de vous protéger." annonce Tirash en regardant Cleagar et les mercenaires puis l'homme du sud fait demi-tour.

Fánaviryan ainsi que les autres font de même ainsi que Cleagar qui retourne vers le manoir du Magistrat.

Ils redescendent la colline et vont retourner dans le village de Lézeau. Sur la colline, une vingtaine de mercenaires vont se déployer pour surveiller le bas du village et ses alentours. Les archers de Boëmund n'ont pas été vu par les villageois et ne sont pas visibles.

Il est, environ, quinze heures lorsqu'ils arrivent autour de l'étang. Fron dit alors :
- "Sinon il y a un autre plan, ce serait d'aller la ferme que vous avez vu dévastée, voir si les habitants sont revenus et avoir peut-être les témoignages de ces habitants." suggère Fron Sacquet.
- "Carrément !" réagit Fánaviryan.
- "S'ils n'ont pas fui carrément la Comté." ajoute Fron.
- "Mais ces témoignages-là, ils nous apporteraient quoi selon toi ?" demande Tirash.
- "Peut-être, un peu, en savoir plus et puis si le magistrat voulait entendre des personnes, peut-être, que ça pourrait le convaincre de certaines choses." répond Fron.
- "Oui, d'avoir des témoignages humains, c'est ça Fron ?" questionne Fánaviryan.
- "Oui, tout à fait !" confirme Fron.
- "Et puis, c'est vrai que ça peut être une occasion de recroiser ces archers et de leur remettre une dresse. Ça peut être une bonne occupation, ça, de deux heures." indique Fánaviryan.
- "Moi, j'avais pensé proposer à Daëgon de faire un petit tour de la colline pour que ses capacités tactiques puissent entrer en jeu et puis surtout savoir ce que les Hobbits veulent faire en fait parce que ce n’est pas de notre ressort ça." suggère Tirash.
- "Pour ma part, j'ai été un peu surpris parce que je ne m’attendais pas en fait à ce que vous me mettiez en avant comme ça. Je ne pensais pas devoir annoncer au magistrat les décisions du Moot. Blancon m'a demandé de venir ici pour évaluer la présence des archers et puis vous soutenir par rapport à vos requêtes auprès du magistrat mais il n'était pas forcément question que je vienne annoncer au magistrat une éventuelle destitution. Disons que ce que là si je vais voir le magistrat et je lui annonce les décisions, il va me rire au nez." explique Valgran Bucca.
- "Non ! C'est une décision du Moot." indique Fánaviryan.
- "Qu'est-ce que j'ai comme éléments pour Fánaviryan évoquer cela auprès du magistrat ?" demande Valgran Bucca.
- "Votre parole due à votre titre." répond Fánaviryan.
- "Oui mais il est magistrat à l'heure actuelle. Certes, il y a eu une décision du Moot mais vous ne pensez pas que le magistrat va me rire au nez ?" demande Valgran.
- "Mais vous êtes la première autorité militaire, on va dire, dans cette Comté. Donc sous le sous l'autorité, pour l'instant, du magistrat. C'est lui qui incarne la justice et l'ordre en Comté. Certes, nous avons pris une décision mais je dirais que nos dirigeants n'ont pas été abordé, en tant que tel, la façon dont ça allait être annoncé au magistrat. Je pense que ce sont plutôt les représentants qui vont aller voir Minastir qui vont annoncer la décision et à partir de là je ne sais pas comment les choses vont être gérées pour que le magistrat se retire. Mais je crains de ne pas savoir aujourd'hui la légitimité de pouvoir ainsi destituer le magistrat... Fron, tu étais aussi au Moot. Je ne suis pas certain de pouvoir accéder à votre demande par rapport à cela." explique Valgran Bucca.
- "Mais en tout cas, vous pourrez témoigner que le magistrat a un fort sentiment de percussion à en voir comment il vient de disposer ces hommes cet après-midi." évoque Fánaviryan.
- "En même temps, il peut constater qu'il y a une menace qui pèse sur la colline avec tous nos Hobbits qui sont déployés tout autour. Je comprends que lui, de son côté, en fait de même... Peut-être qu'il craint que nous donnions l'assaut." suggère Valgran Bucca.
- "Mais nous avons déjà cette audience. C'était le but quel qu'on soit la manière." indique Fánaviryan.
- "Mais il serait, dans ce cas-là, bien qu'on se coordonne sur ce que nous annonçons au magistrat puisque si vous annoncez qu'il est destitué et que nous n'apportons peu d'éléments, il ne va, peut-être, pas forcément bien le prendre." analyse Valgran Bucca.
- "Effectivement..." confirme Tirash.
- "Tout dépend de la manière dont vous souhaitez qu'on aborde les choses." expose Valgran Bucca.
- "Là est-ce que Daëgon ou Tirash se sentiraient éventuellement chauds pour se positionner à faire l'entretien ? Fron, il y aura une participation obligatoire je pense que tu es Hobbit avec le Shiriff." indique Fánaviryan.
- "D'accord !" répond Fron Sacquet.
- "En tant que témoin également et il faudra qu'on insiste lourdement là-dessus, sur le passage de Gandalf qui exigeait un témoignage du magistrat à Hobbitebourg et qui était parti informer Minastir de la situation." évoque Fánaviryan.
- "Oh, je ne sais plus... C'était hier soir quand même..." indique Fron.
- "Je me disais que l'on pouvait enrober un peu les choses... les amener à progresser." indique Fánaviryan.
- "Je pense qu'il est important d'avoir un discours clair auprès du magistrat." indique Valgran Bucca.
- "Oui, pas trop elfique..." précise Fánaviryan.
- "Je n'ai pas trop l'habitude des discours elfiques mais soyons bien clair sur ce qu'on souhaite évoquer auprès du magistrat. Votre souhait premier était bien par rapport à ces fameux archers ?" demande Valgran Bucca.
- "Tout à fait !" répond Tirash.

En attendant la fin de journée, ils vont croiser trois hobbits qui sont allés à la ferme du "Bois Debout" avec d'autres Hobbits. Ils n'ont pas croisé d'archers ou d'habitants. Ils ont trouvé le fermier mort et les restes calcinés de sa famille dans la grange. Dans la deuxième ferme, ils en ont trouvé qu'un seul mort et le reste de la famille, ils ne savent pas trop où elle est passée. Ils ont trouvé les cadavres des archers. Ils sont revenus, quand même, assez attristés du spectacle qu'ils ont vu là-bas et n'ont pas eu d'autres informations.

Selenia s'est réveillée, elle commence, un peu, à reprendre conscience et Gachet lui aussi de son côté mais toujours attaché.

Gelse va demander aux compagnons :
- "Qu'est-ce que je dis aux Hobbits qui sont autour de la colline ?"
- "Hé bien, on a deux possibilités je pense. Soit on leur demande de faire du bruit et de donner l'impression d'être un peu énervé pour mettre la pression, soit on ne met pas la pression." répond Tirash.
- "Ah... Et donc ?" Gelse ne semble pas mesurer les enjeux des propos de Tirash.
- "Hé bien, ils ne sont que 20 là-haut. Je ne sais pas combien de Hobbit il y a ici mais si tout le monde se mettait en bas de la colline à faire du bruit et à hurler et à faire des choses comme ça, peut-être que ça pourrait les motiver à réfléchir un petit peu à la situation et pas juste se barricader comme il semble vouloir le faire. Même si comme le disait le Shiriff tout à l'heure, il est normal que le magistrat tente de faire régner l'ordre et de continuer la mission qui lui a été attribuée ici en tant que Magistrat." explique Tirash.
- "Tout à fait..." répond Gelse.
- "Tu voudrais faire une émeute et puis, par la suite, les retourner ? Qu'est-ce que tu voudrais faire, Tirash ?" demande Daëgon.
- "Si on veut obtenir quelque chose, il faut qu'on soit en position de force. Si on y va à cinq, on ne va pas être en position de force contre vingt mercenaires. Par contre s'il y a quatre cents personnes tout autour de la colline qui crient, qui hurlent et qui brandissent des fourches, quitte à se barrer en courant s'il le faut, ça va peut-être les faire cogiter un petit peu. Après, moi, ce que j'aimerais bien ce serait que les Hobbits se positionnent parce que, en fait, nous n'avons aucune autorité ici et nous ne voudrions pas commettre un impair." explique Tirash.
- "Alors, le Shiriff du secteur est Fasteir Chassenard mais moi en tant que Shiriff du Nord donc pas très loin d'ici, je peux me prononcer donc, selon moi, il serait une erreur d'annoncer quoi que ce soit par rapport au Moot auprès du magistrat. Que vous puissiez régler vos affaires avec lui, je pense que ce serait une bonne chose. Il serait, peut-être, plus sage, dans un premier temps, d'avoir un climat apaisé si nous souhaitons rencontrer le magistrat, tout en, peut-être, maintenant, la pression actuelle avec les gens du village autour de la colline ce qui va nécessiter que les mercenaires restent bien en place autour et puis en fonction si le magistrat refuse de nous voir ou si l'entretien se passe dans de mauvaises conditions, hé bien, peut-être que, par la suite, en cours de fin de journée, là, la pression nous pourrions mettre." propose Valgran Bucca.
- "Oui, ça semble bien." confirme Tirash.
- "Surtout si nous voulons avoir confirmation que les archers soient présents pas en fonction de ce que nous dit le magistrat. Mais si nous avons des doutes et que nous souhaitons, par la suite, faire une incursion plus subtile, il pourrait être, dans ces cas-là, intéressant, par exemple, au niveau du village d'amener tous les villageois et là d'exprimer un mécontentement plus important ce qui concentrerait les forces à un endroit et permettrait, peut-être, de dégager des zones s'il y avait besoin de vérifier certaines informations." suggère Valgran Bucca.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Je ne sais pas si je suis bien clair dans ce que je viens d'annoncer." demande Valgran Bucca.
- "Faire une diversion pour que certaines personnes puissent s'introduire sur la colline et vérifier la présence ou non des archers. Oui ça semble très bien !" confirme Tirash.
- "Enfin, en tout cas voilà je vois les choses comme ça et disons que, dans ces cas-là, je pourrais demander à Gelse que les villageois soient plus véhéments et vindicatifs et qu'ils mettent une certaine pression et qu'il soit dans ces cas-là beaucoup plus dangereux pour les mercenaires." indique Valgran Bucca.
- "Effectivement, Shiriff Valgran. Dans ces cas-là, ne serait-il pas utile que vos six archers se déploient en paires, sur trois groupes de Gelse pour les protéger." suggère Fánaviryan.
- "Il serait bon, dans ces cas-là, qu'ils aillent se déployer en bas de la colline, montrant aux mercenaires que des soldats Hobbit sont présents ce qui mettrait une pression supplémentaire." indique Valgran Bucca.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Le fait qu'ils aient été jusqu'alors en bas de du chemin, nous n'avons pas réellement montré nos forces." indique Valgran Bucca.
- "Voilà, tout à fait Shiriff !" confirme Fánaviryan.
- "Donc, ça nous laisse aussi une corde supplémentaire à notre arc ou une corde supplémentaire à notre arbalète... pour montrer et donner une pression supplémentaire au magistrat si, dès maintenant, nous faisons pression, qu'aurons-nous plus tard si on souhaite monter encore la pression..." analyse Valgran Bucca.
- "c'est très juste !" confirme Tirash.
- "Ce n'est que mon avis..." indique Valgran Bucca.
- "C'est pour ça que je resterai en arrière de tout propos..." annonce Fánaviryan.
- "Vous savez, en général, les propos des elfes sont écoutés. En tout cas, si j'avais à écouter une parole, ce serait, sans doute, la sage parole d'une Elfe plus que d'un Hobbit... Cela n'est que mon avis..." indique Valgran Bucca.
- "Hé bien, j'espère bien pouvoir un jour vous dire à table à Bree." indique Fánaviryan.
- "Je n'ai pas eu l'occasion d'aller jusqu'à Bree, je vous avouerai Madame." confie Valgran Bucca.
- "J'imagine bien... J'espère que la paix sera suffisante pour que vous en ayez le temps dans le futur. J'espère que cela se fera assez rapidement en termes de saison." annonce Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Bien, je vais dans ces cas-là allez voir les Hobbits de Fasteir pour leur évoquer notre organisation si vous êtes favorables à cette proposition." demande Valgran Bucca.
- "Moi, je suis favorable." répond Tirash.
- "Oui !" répond Fánaviryan.
- "Hum, hum..." répond Fron Sacquet.
- "Très bien ! Hé bien, je vous laisse entre vous et on se rejoint tout à l'heure sur le chemin de la colline." annonce Valgran Bucca en s'éloignant.

Les six soldats Hobbits vont venir s'installer non loin de l'étang de Lézeau pour se reposer, tout en laissant éloignés de la colline afin qu'ils ne soient pas visibles. Il va, ensuite, s'entretenir avec Gelse et s'entretenir avec différents Hobbits pour les préparer aux actions à mettre en place pour le reste de la journée.

Après une pause, un repas et une sieste pour Fron, les compagnons vont rejoindre Valgran pour remonter, deux heures plus tard, le chemin de la colline pour rejoindre le barrage où sont présents deux mercenaires qui semblent tendus. Les compagnons vont attendre, et deux minutes plus tard, Cleagar arrive seul et fronce les sourcils avec un air mécontent. Il dépasse les deux hommes et vient face aux compagnons à une très proche distance. Il demande d'un ton ferme :
- "Il se passe quoi en bas là ??" en pointant du doigt les villageois hobbits rassemblés en bas de la colline.
- "Tout dépend de ce qui va se passer en haut à vrai dire..." indique Tirash.
- "C'est-à-dire ?" demande Cleagar.
- "Hé bien nous espérons rencontrer le magistrat." indique Tirash.
- "Prestement..." ajoute Fánaviryan.
- "Parce que si vous ne rencontrez pas le magistrat, il se passera quoi là ?" demande Cleagar.
- "Nous n'avons pas, malheureusement, tous les détails. Nous sommes que des intermédiaires." explique Tirash.
- "Hum... Intermédiaires... Bon, ben, suivez-moi ! Ah si, les armes, vous les déposez ici. Je crois que vous connaissez la règle maintenant..." indique Cleagar en pointant la route.
- "Tout à fait..." répond Tirash.
- "Il n'y a pas de soucis." répond Fánaviryan.

Les compagnons vont déposer leurs armes puis suivre Cleagar qui les amènent au manoir du Magistrat. Tirash observe la maison de Golasgil et ne constate aucun bruit, aucune lumière. Les deux gardes à l'entrée n'y sont plus. Les mercenaires sont postés au bord de la colline à observer l'agitation des Hobbits. Ils ne repèrent pas la présence des archers de Boëmund en allant jusqu'au manoir. Cleagar amène les compagnons et Valgran jusqu'au bureau du Magistrat Cerfblanc. Sur le chemin, Fánaviryan lui dit :
- "Vu que vous êtes grand et costaud, j'imagine que c'est vous qui vous êtes occupé de Golasgil. Vous l'avez inhumé où ?"

Cleagar ne répond à cette question et semble agacé par les évènements qui se déroulent actuellement. Il amène les compagnons dans le manoir, entre dans le hall d'entrée, ouvre la porte du petit couloir et les laisse entrer directement dans le bureau du Magistrat qui est assis derrière son bureau. Cleagar vient se placer au même endroit que la veille.

Plusieurs chaises sont installées à proximité de l'entrée, le Magistrat indique :
- "Prenez place..."
- "Bonjour magistrat vous ??" indique Valgran Bucca.
- "Oui, je vous connais, vous êtes le Shiriff Valgran mais vous n'êtes pas sur Plusieurs chaises vos terres ?" indique le Magistrat.
- "J'étais de passage ici avec la compagnie de l'Aurore écarlate." répond Valgran Bucca.
- "Ah... et je crois qu'on s'est déjà entretenu hier." indique le Magistrat.
- "C'est juste que la situation a évolué que suite au crime perpétué par les archers que nous vous avions parlé hier, les hobbits ont souhaité éclaircir la situation et pour cela il serait bon qu'ils puissent témoigner pour défendre leur version des choses." explique Tirash.
- "Je comprends... Je vous avoue que quand vous m'avez montrer les éléments par rapport aux archers concernant leur appartenance au Roi-Sorcier, je vous avouerai que les choses m'ont inquiété !" indique le Magistrat.
- "Nous sommes heureux de l'entendre." réagit Tirash.
- "J'ai souhaité pouvoir directement l'aborder avec eux puisque comme j'ai pu déjà vous le dire hier, ils s'étaient présentés comme étant des rôdeurs de l'Arthedain. J'avais quelques garanties qui me permettaient de confirmer leur rôle mais il se trouve que vous m'avez apporté des éléments fort intéressants et inquiétants sur leur appartenance au Roi-Sorcier. Malheureusement, je n'ai, sans doute, pas été assez prudent puisque, sans doute que, Boëmund a entendu une partie des échanges que l'on a eus hier et quand j'ai voulu les interroger, ils avaient pris la fuite ce qui ne fait que confirmer ce que vous aviez pu annoncer précédemment. Leur départ précipité ne fait plus l'ombre d'un doute sur leur culpabilité." annonce le Magistrat.
- "Ils sont partis il y a longtemps ?" demande Tirash.
- "Ils sont partis peu de temps après que vous m'ayez annoncé leur appartenance. Comme je vous disais au moment où on s'est entretenu, Boëmund était dans la pièce d'à côté et a pu, tout à fait, entendre une partie de la conversation que nous avons eu." indique le Magistrat.
- "C'est fort regrettable... Nous espérions cette conversation confidentielle." réagit Tirash.
- "J'ai fait mes choix et je les assume. J'ai, certes, commis une erreur, j'en assumerai les conséquences auprès des autorités. Mais sachez que j'en ferai part auprès de Fornost Erain pour qu'ils sachent que des troupes d'Angmar agissent sur mes terres." indique le Magistrat.
- "Vous êtes en vie, c'est le principal !" indique Fánaviryan.
- "Donc je ne vais pouvoir répondre à votre demande. Dites-moi, vous représentez quelle autorité, monsieur ?" demande le Magistrat en s'adressant à Fron Sacquet.
- "Hé bien, je suis juste un délégué de la ville des hobbits de Lézeau." répond Fron Sacquet.
- "D'accord... Alors, dites-moi, j'ai appris que vos villageois s'attroupaient autour de la colline et dans le village... Qu'est-ce qui se passe ? Vous pouvez m'éclaircir là-dessus ? Comment ça se fait qu'il y a des hobbits qui surveillent la colline tout autour ?" demande le Magistrat.
- "Justement, ils cherchent à savoir si les archers ne s'enfuient pas d'ici." répond Fron Sacquet.
- "D'accord ! et ils ne retournent pas travailler dans les champs ?" demande le Magistrat.
- "Hé bien demain..." répond Fron Sacquet.
- "D'accord... Vous fêtez quelque chose de particulier ce soir ?" demande le Magistrat.
- "Non pas que je sache..." répond, hésitant, Fron Sacquet.
- "Est-ce que, dans ces cas-là, vous pourriez leur suggérer qu'ils puissent se disperser ?" demande le Magistrat.
- "Oui, bien sûr..." confirme Fron Sacquet.
- "Mes hommes ont tendance à être nerveux. Ils ont sentiment que tout ceci est orchestré..." annonce le Magistrat.
- "Ah ! C'est bizarre... Moi, j'ai entendu parler de la fête de la grosse galette mais bon... J'ai dû me tromper..." indique Fánaviryan convaincante.
- "Ah... Vous m'apprenez quelque chose... Très bien... Si vous pensez que votre petite fête peut se faire un peu plus loin, n'hésitez pas que ça puisse apaiser les tensions que peuvent ressentir les gardes, ce serait une bonne chose... Avez-vous autre chose à m'annoncer ou à me demander puisqu'on est là ?" demande le Magistrat.
- "Nous aimerions savoir où a été inhumé Golasgil afin d'aller nous recueillir sur sa tombe." demande Tirash.
- "Dans le jardin." répond le Magistrat.
- "À côté de sa maison ? Cleagar, pourrait-il nous y accompagner quelques instants ?" demande Tirash.
- "Soit..." répond le Magistrat qui se tourne vers Cleagar et puis fait un geste affirmatif de la tête. Il se lève, quelques instants après, de sa chaise et dit : "Je vous laisse. Shiriff... J'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir bientôt. S'il y avait quoi que ce soit n'hésitez pas à faire à faire appel à mes services." indique le Magistrat en direction du Shiriff Valgran.

Le Shiriff va juste lui faire un signe de tête montrant une petite gêne aux propos du Magistrat.

Cleagar va raccompagner vers la sortie les compagnons et va les amener dans le jardin de Golasgil où un monticule de terres a été constitué. Les gardes ne sont plus présents devant l'entrée de la maison. Cleagar montre la terre et indique :
- "Il est enterré là..."

Valgran reste à distance et Cleagar va s'éloigner laissant les quatre compagnons seuls qui vont inspecter la terre et estimer qu'elle a été posée ici depuis quinze jours environ ce qui semble correspondre à la période de la mort déclarée de Golasgil.

Tirash demande à Fron :
- "Les deux jardiniers pendus, qu'est-ce qu'ils sont devenus ?"
- "Hé bien, ils sont restés pendus à l'arbre pendant quasiment une semaine et après ont été, quand même, rendus aux familles. Ça commençait vraiment à chauffer et il a fallu que Gelse intervienne pour solliciter la clémence du Magistrat pour pouvoir récupérer les deux corps." indique Fron.

Tirash observe la maison et constate que les volets ne sont pas fermés et la maison ne semble pas avoir été barricadée.

Après deux minutes, Cleagar va revenir et indique :
- "Nous pouvons redescendre..."
- "Hum, hum...On peut passer par le chemin, c'est plus facile par-là ?" demande Fánaviryan.
- "Ouais, ouais, bien sûr..." répond Cleagar.

Les compagnons vont regagner le chemin de la colline et pouvoir récupérer leurs armes. Ils redescendent la colline.

En arrivant, en bas du chemin, Gelse les attend et leur demande :
- "Alors ??"
- "Nous allons aller à la fête de la galette. Vous êtes libres à présent avec les annonces que va faire le Shiriff ce soir. C'est quand même la première soirée de la Comté libre !" indique Fánaviryan.
- "Je vous arrête madame ! Je n'annonce rien du tout... Ce n'est pas mon rôle d'annoncer ça... J'attends que les autorités du Moot l'évoquent par eux-mêmes..." explique Valgran Bucca.
- "Ce n'est pas ce qui a été décidé déjà ??" demande Fánaviryan.
- "Si j'annonce ça d'emblée, le risque est qu'ils aillent mettre le feu au manoir du Magistrat." explique Valgran Bucca.
- "D'où l'idée de faire la fête plutôt..." suggère Fánaviryan.
- "Je souhaiterais rester, pour ma part, prudent sur ces éléments-là. Je ne sais pas ce que vous en pensez mon cher Fron concernant cela et la position du Moot ?" demande Valgran Bucca. - "J'aimerais bien en parler mais je pense que vous avez raison..." confirme Fron Sacquet.
- "Vous voyez madame. Nous avons tous les deux participé au Moot. Et, en effet, comme vous dites monsieur Sacquet, nous aimerions bien pouvoir annoncer à tous les villages que ça y est, nous sommes complètement libres mais restons prudents." explique Valgran Bucca.
- "Et alors ces archers ?" demande Gelse.
- "À priori, ils ont pris la fuite..." répond Fron Sacquet.
- "C'est vrai qu'on ne les a pas vu depuis que vous êtes partis." répond Gelse.
- "Donc ça pourrait expliquer qu'ils aient disparu..." évoque Valgran Bucca.
- "Et est-ce que le Magistrat a évoqué autre chose ? Est-ce qu'il souhaite s'excuser pour ce qu'il a fait ?" demande Gelse.
- "Pas vraiment... non !" indique Tirash.
- "Et donc est-ce que vous souhaitez que les villageois restent là ?" demande Gelse.
- "À priori ce n'est plus nécessaire puisque si les archers ne sont plus là, nos prérogatives étaient de les récupérer." explique Tirash.
- "Et donc qu'envisagez-vous à présent, vous, de votre côté ?" demande Gelse.
- "Pas grand-chose Gelse." répond Tirash.
- "Il me semble que Moufle souhaitait que l'on emmène le prisonnier au château de l'Arthedain pour l'interroger." indique Fron.
- "On peut transmettre le prisonnier au Shiriff." suggère Fánaviryan.
- "Moufle ne voulait pas qu'on l'interroge par des personnes de l'Arthedain ?" demande Fron Sacquet.
- "Moufle ?" demande Tirash.
- "Le gars qui est venu au Moot..." précise Fron Sacquet.
- "Gandalf !!" répond Tirash.
- "Oui, c'est ça ! Gandalf !" indique Fron Sacquet.
- "Si vous voulez l'amener voir Gandalf, c'est dans le sud que vous devez l'emmener, au château de Sarn là où se trouve Minastir." précise Valgran Bucca puis demande : "et concernant le magistrat ?"
- "Ce n''était pas de votre fait ?" demande Fánaviryan.
- "Comment ça ?" demande Valgran Bucca.
- "C'est vous qui représentez l'autorité et vous n'avez pas une transmission à lui demander ?" demande Fánaviryan.
- "À l'heure actuelle, non ! Disons que je n'ai aucune autorité, pour l'instant, pour pouvoir dire quoi que ce soit au magistrat. Je vais regagner les terres plus au nord. Si vous regagnez Fornost Erain, ça veut dire qu'on peut faire encore un peu de route ensemble mais si vous prenez d'autres chemins nos routes se sépareront." indique Valgran Bucca.
- "Et vous comptez repartir quand ? Par Hobbitebourg, j'imagine..." demande Fánaviryan.
- "Peut-être à travers champs, je connais quelques chemins assez sûrs." indique Valgran Bucca.
- "Mais il va falloir traverser l'Eaubelle..." indique Fron Sacquet.
- "J'irai au Petit Gué... En cette saison, ça devrait le faire. Pour ce qui est des soldats de Hobbitebourg, je peux leur dire de repartir demain matin. Est-ce que vous en avez besoin ou je peux les démobiliser pour ce soir ?" demande Valgran Bucca.
-"C'est la fête à la galette ce soir ! Qu'ils soient et qu'ils restent discrets sur les dernières nouvelles mais qu'elles sont bonnes et elles devraient être partagées." suggère Fánaviryan.
- "Vous me dites ce que vous souhaitez. Vous aviez demandé auprès de Blancon Pâle donc je me dois quand même de vous demander si par rapport à ces Hobbit vous en avez encore un quelconque besoin." évoque Valgran Bucca.
- "Il semble que le danger se serait éloigné. Tout à chacun de demeurer vigilant mais, pour ce soir et les temps futurs, ça semble bon... Seuls les augures le détermineront..." suggère Fánaviryan.
- "Vous le connaissiez bien ce monsieur Golasgil. Il s'agissait bien de sa tombe sur laquelle vous vous êtes recueillis ?" demande Valgran Bucca.
- "À l'échelle d'une vie, à l'image de celle d'un arbre, c'était le temps d'une feuille qui tombe." évoque Fánaviryan.
- "Donc, au final, ces deux pauvres malheureux Hobbits qui ont été pendus, il n'y a aucun élément qui permet de pouvoir revenir là-dessus ?" demande Valgran Bucca.
- "Je ne saurais dire toute seule..." répond Fánaviryan.

- "Je m'interroge aujourd'hui sur l'histoire de la mort de Golasgil. Il me semble, aujourd'hui, intéressant de se pencher sur cette question. Nous n'avons que la version du Magistrat sur cette mort..." indique Valgran Bucca.
- "Oui, vous avez raison ! Personne n'est rentré dans la maison apparemment hormis le magistrat Cerfblanc..." indique Fánaviryan.
- "Oui... Je vous avouerai que j'ai interrogé quelques villageois. On en a discuté avec Gelse et, au final, qu'est-ce que nous avons comme informations si ce n'est ce que nous affirme le magistrat Cerfblanc. Vous me disiez, à l'instant, que les gardes de Hobbitebourg vont pouvoir repartir mais ne pourrions-nous pas aussi profiter de leur présence pour essayer d'un peu mieux comprendre ce qui a pu se passer et tenter de faire la lumière sur ce qui a pu se dérouler dans cette maison. Ma proposition serait la suivante, si je vous l'indique c'est que vous seriez mis à contribution pour tenter de mieux comprendre ce qui s'est passé en, tout simplement, tentant de se rendre dans la maison du marchand." explique Valgran.
- "Très intéressant..." réagit Tirash.
- "Evidemment, vu l'environnement actuel, il est clair que les mercenaires du Cardolan ne vous laisseront pas entrer facilement mais si nous montrons une présence plus virulente accompagnée de hobbits armés, ils seront tenus d'être un peu plus vigilants et de garder une présence plus importante à l'entrée de la colline ce qui permettrait un petit groupe habile de pouvoir, dans ces cas-là, discrètement, s'infiltrer et essayer de comprendre ce qui a pu se passer. Je pense qu'il serait intéressant que ça ne soit pas une seule personne mais plusieurs tout simplement pour mieux comprendre ce qui a pu s'y dérouler et, éventuellement, si les choses tournaient mal qu'il ne soit pas seul. C'est, disons, une réflexion que j'ai depuis quelques heures. Evidemment, vu mes fonctions, vous comprenez bien que je ne peux moi-même y aller même je dirais demander à qui que ce soit d'y aller... Evidemment, si un petit groupe était volontaire pour y aller, sachez que je pourrais, dans ce cas, engager une partie de la population accompagnée des gardes de Hobbitebourg pour aller montrer une certaine animosité vis-à-vis du magistrat ce qui contraindrait les mercenaires à faire bloc et de devoir être présents nombre ce qui laisserait une partie du domaine, normalement, non-surveillée..." expose Valgran Bucca.
- "Cela tombe bien, vous m'avez entendu évoquer la fête de la galette." indique Fánaviryan.
- "Oui madame, j’ai bien entendu cela mais, si vous voulez, ils vont sans doute, dans ces cas-là, baisser l'intensité de leur surveillance puisqu'ils verront là quelques Hobbits s'amuser et ne n'y prêteront guère attention que si nous manifestons une opposition vive et virulente sans aller jusqu'à la confrontation. Ce serait contre-productif mais si nous montrons une vive opposition en montrant qu'on a les moyens avec nos Hobbits d'élite d'Hobbitebourg. Forcément, sur une partie de la soirée, cette manifestation obligera ces mercenaires à s'opposer à nous ce qui, en théorie, vous laisserez le champ libre pour, d'une part, accéder à la maison du marchand et, d'autre part, mais j'y mets beaucoup plus de réserves, il y a aussi un endroit qui attire mon attention mais je suis beaucoup plus réservé sur la possibilité de pouvoir y pénétrer, un lieu qui fait face au manoir du marchand à savoir le bureau du magistrat..." évoque Valgran Bucca.
- "Votre curiosité est partagée et je pense que nous aurons tout loisir de vérifier tout cela lorsque le magistrat sera démis de ses fonctions officiellement, cela pourra être envisagé..." évoque Fánaviryan.
- "Disons que sa démission ne va pas forcément intervenir aussitôt et le jour de sa démission, il sera préparé et aura tout le loisir de nettoyer son bureau." répond Valgran Bucca.
- "Nous irons chez Golasgil et si les conditions le permettent, de pousser jusqu'au bureau de du magistrat, enfin, ça reste entre nous..." propose Tirash.
- "Entendons-nous bien, je pense qu'il peut, peut-être, relativement aisé d'accéder jusqu'au manoir de Golasgil, Fron connaît bien les chemins escarpés qui peuvent y avoir de l'autre côté de la colline et qui permettraient de monter jusqu'au manoir. Il faut éviter quelques pierres m'a-t-on dit... et je pense que, Fron, tu connais bien les lieux ?" demande Valgran Bucca en s'adressant à Fron Sacquet.
- "Oui, oui..." confirme Fron.
- "D'accéder au manoir du magistrat me semble relativement aisé. Votre passage, tout à l'heure, jusqu'à l'endroit où il a été enterré, a été, de ce point de vue, utile pour constater que l'endroit semblait assez peu gardé. Sans doute encore moins si nous mettons un peu plus de pression. Pour ce qui est du bureau du magistrat, l'affaire est toute autre, ce serait évidemment beaucoup plus délicat que vous retrouviez face à face avec le magistrat ou avec qui que soit d'autre. Il va, sans dire, que je ne pourrais cautionner votre présence là-bas..." précise Valgran Bucca.
- "Bien sûr..." confirme Tirash.
- "Ce serai à vous de juger sur place les possibilités ou non d'y accéder. Je ne peux, en aucun cas, vous demander quoi que ce soit par rapport à cela. Bien sûr, je souhaite, avant toute chose, vous entendre, par rapport à cela puisque, évidemment, il n'y a aucune espèce d'obligation à ce que cette projection que je vous fais là, se réalise. Nous pouvons en rester là et, comme nous le suggérait votre ami qu'on aille tout simplement sur une fête de la galette." indique Valgran Bucca.
- "Non, moi la proposition me séduit." évoque Tirash.
- "Oh !! Je ne pensais pas aller jusque-là monsieur..." réagit Valgran Bucca.
- "Et vous mes compagnons ?" demande Tirash.
- "Et moi, vu mon statut, je pourrais, quand même, y participer ?" demande Fron Sacquet.
- "Je dirais plus que nécessaire que quelqu'un qui connaît bien les lieux puissent être présents également." répond Valgran Bucca.
- Fron ouvre un large sourire et se tourne vers ses trois compagnons de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate.
- Gelse réagit dans un mélange de crainte et d'appréhension et, en même temps, une envie que cette action se produise sans oser le dire.
- "Hormis le fait que mon gabarit me qualifie pour escorter des personnes assez téméraires. J'ai peur que mon gabarit ne soit pas aussi adapté à une action discrète." indique Fánaviryan.
- "Moi, je ne vois pas trop ce qu'elle veut dire..." réagit Fron aux propos de l'Elfe.
- "À la fois, on aura aussi besoin si un garde se rapproche trop près qu'il soit immobilisé rapidement et efficacement et, en cela, Fana tu peux nous être bien utile." indique Tirash.
- "J'essayerais de me faire la plus discrète possible en y allant pieds nus." propose Fánaviryan.
- "Pieds nus, il ne faut, peut-être, pas exagérer mais effectivement sans masque de combat et sans accessoire superflus." conseille Tirash.
- "Ainsi que des armures pour escalader..." suggère Fron.
- "Disons que je suis peu discrète donc j'ai peur de vous faire échouer la mission." indique Fánaviryan.
- "Je pense que, dans un premier temps, il va falloir manger. Ce type d'action ne se fait pas le ventre vide !" indique Valgran Bucca.

Tirash constate que la lune est pleine pour cette soirée et se lève dans le ciel en ce début de soirée. Toutefois, quelques nuages commencent à s'accumuler et pourraient cacher, par périodes, cette luminosité. Puis Fánaviryan reprend la parole :
- "Je suis en train de repenser au fait que si mon gabarit risque d'être vu de loin, j'aurais intérêt à t'emprunter la cape en espérant que je sois assez discrète au niveau de mon poids pour le bruit.".
- "Ça serait bien que l'on ait tous une cape ou que l'on soit habillé en noir." évoque Fron Sacquet.
- "Oui ! En effet !" répond Tirash.
- "Celle que Tirash possède. Je pense qu’il faudra, au moins, celle-là pour que je sois discrète." évoque Fánaviryan.
- "On a des bonnes capes ici aussi ! Alors, c'est vrai qu'elles sont, peut-être, un peu petites..." répond Fron Sacquet.
- "Je propose donc que l'on puisse engager cette action après le repas. Je vais prendre le chemin avec des villageois et des soldats d'Hobbitebourg pour manifester sur la colline pour faire une diversion au niveau de la route non loin de la barricade des mercenaires mais ne pas trop s'approcher non plus pour éviter que ça dégénère..." explique Valgran Bucca.
- "Avec beaucoup de torches pour que leurs yeux ne s'habituent pas au noir pour nous voir." suggère Fron Sacquet
- "c'est une Mercenaires idée intéressante que je prends note..." indique Valgran Bucca.
- "Un truc qui peut être fait aussi, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c'est que des villageois qui montent bruyamment avec des torches et tout et que, peut-être, la garde les arrêtent." propose Fron.
- "Ce qui permettrait, d'une certaine manière, de mettre la responsabilité des hobbits totalement à l'écart, c'est bien ça ?" demande Tirash.
- "C'est ça et peut-être qu'une foule qui monte et qui s'arrête et on ne sait pas ce qu'elle fait... Alors que si elle est en train de parlementer avec la garde..." explique Fron Sacquet.
- "C'est, en effet, une possibilité. Ce que nous pouvions aussi demander, c'est d'exiger à voir le magistrat pour, de nouveau, lui exprimer notre mécontentement." suggère Valgran Bucca.
- "Ah, oui aussi !" confirme Fron Sacquet.
- "Ce qu'il a toujours refusé jusqu'alors... Mais votre proposition me convient tout à fait !" indique Valgran Bucca.
- "Est-ce que vous pourriez nous fournir quelques matraques car si nous devons immobiliser des mercenaires, ce serait mieux que nous les tuions pas." suggère Tirash.
- "Oui, c'est envisageable..." confirme Valgran Bucca.
- "Du matériel de crochetage, auriez-vous cela ?" demande Tirash.
- "Ah non... Je suis désolée mais nous n'avons pas d'outils spécifiques pour cela." répond Gelse et ajoute "mais si nous avions une journée de plus, nous aurions pu vous les préparer..."
- "Juste des petites tiges en ferraille…" demande Daëgon.
- "Oui ! Nous allons vous trouver ça !" répond Gelse.
- "Des clous roulés !" ajoute Fron Sacquet.
- "Merci Fron mais ils ne sont pas obligés d'être rouillés pour fonctionner..." indique Fánaviryan.
- "Non ! Roulés par rouillés !!" répond Fron Sacquet.

Les compagnons vont rejoindre le smial et se préparer pour l'expédition du soir.

Fánaviryan va garder sa tenue de cuir mais va enlever ses bottes en cuir clouté et va parvenir à trouver des sandales légères moins bruyantes. Elle prend ses liens en cuir si elle a besoin d'attacher des mains dans le dos. Elle va laisser son épée à deux mains et va accrocher à sa ceinture le fourreau avec l'épée Wesmin. Elle s'équipe de ses gants et demande la cape à Tirash qui lui répond :
- "Pour la cape, je ne sais pas ce qui est le mieux entre de la confier ou la confier à celui d'entre nous qui est le plus discret s'il y a par exemple besoin de s'aventurer dans la maison pour ouvrir de l'intérieur ou des choses comme ça ou de passer devant Fánaviryan un garde ou de s'en approcher au maximum peut-être que ce serait-il mieux que ce soit le plus discret d'entre nous qui mettent toutes les chances de son côté."
- "Disons que moi, j'envisageais de te l'emprunter pour nous rapprocher de la maison." explique Fánaviryan.
- "Ça, c'est tout à fait envisageable. Oui, bien sûr..." confirme Tirash.
- "Après, je peux te la rétrocéder une fois que je serais le long du mur." suggère Fánaviryan.
- "Carrément, on peut faire comme ça..." confirme Tirash et ajoute : "On peut se mettre du charbon sur le visage."
- "Oui ! Parce que j'ai la peau claire... C'est pour moi que tu dis ça, hein !!" lance Fánaviryan.
- "C'est pour tout le monde..." répond Tirash.

Tirash vérifie à bien avoir de la cordelette dans son sac à dos et demande à Gelse un pied de biche qu'il glisse dedans également. Il laisse son épée et son arc dans le smial du village.

Daëgon va bien se protéger avec sa cape et capuche, va prendre son arc et ses flèches, une dague à la ceinture, une corde.

Fron va s'habiller en noir avec une capuche noire et prend sa fronde, une matraque et une corde.

Valgran va, après le repas, sélectionner un certain nombre de Hobbits en évitant ceux qui sont éméchés et ceux qui ont un tempérament trop enflammé. Il demande, dans le village, à faire monter le ton au cours du repas pour commencer à éveiller les mercenaires. Après le repas, il va demander aux villageois de préparer des torches. Puis, en début de soirée, les Hobbits vont commencer à s'agiter sous la lumière de la lune bien présente en cette soirée avec, toutefois, des nuages qui commencent à s'accumuler et occulter, par moment, les rayons de l'astre lunaire. L'animation commence à être plus vive et moins festive dans le village.

Vers vingt-deux heures, Valgran vient voir les compagnons et annonce :
- "Bon ! nous on est prêt !! Est-ce que, vous, de votre côté, vous êtes prêts ??"
- "Hum, hum..." répond Fánaviryan.
- "À priori, oui !" répond Tirash.
- "Très bien ! Peut-être une dernière chose, est-ce qu'on se donne un signal ? Admettons que les choses dégénèrent..." indique Valgran Bucca.
- "De votre côté ou du nôtre ?" demande Tirash.
- "Du vôtre." répond Valgran Bucca puis demande : "Est-ce que vous vous débrouillez ? Ou est-ce que on se donne un signal ?"
- "Je pourrais, éventuellement, faire quelque chose pour envoyer une flèche enflammée ou un truc comme ça en l'air." répond Daëgon.
- "Il faut de l'huile et du tissu." indique Fánaviryan.
- "Il nous faut des petites torches aussi pour éclairer à l'intérieur de la maison. Il faut que l'on emmène ça parce que si on doit chercher des choses dans un bureau, par exemple, et qu'on n'a pas de lumière, ça va être compliqué..." demande Tirash.
- "Ça s'appelle des lampes à huile." indique Fánaviryan.
- "Des chandelles plutôt que des torches..." suggère Fron Sacquet.
- "Oui, voilà, c'est ça." confirme Tirash.
- "Des chandelles !" confirme Fánaviryan.
- "Une lampe tempête." suggère Daëgon.
- "Idéalement une petite lampe tempête, une lampe sourde." évoque Tirash.
- "Hum... Je vais pouvoir vous trouver des chandelles mais, au village, actuellement, ça va être difficile pour moi de vous trouver des lampes sourdes tout de suite..." indique Gelse.
- "Pour le signal, si je le lance, vous comptez intervenir ?" demande Daëgon.
- "Sous quelle forme vous interviendriez selon vous ?" demande Tirash.
- "Oui, c'est ça !!" confirme Daëgon.
- "Hé bien c'est ça c'est que si vous envoyez ce signal, ça veut dire que vous êtes en danger. Si vous êtes en danger, ça veut dire qu'il faut qu'on fasse un passage en force..." indique Valgran Bucca.
- "Hum..." réagissent Daëgon et Fánaviryan.
- "D'accord après vous trois, vous n'êtes pas des Hobbits. Est-ce que vous seriez vraiment en danger vis-à-vis du Magistrat ?" demande Fron.
- "Si on s'introduit nuitamment dans un lieu où on n'est pas les bienvenus, probablement que l'on sera en danger." estime Tirash.
- "Rien que le fait d'avoir Cleagar à proximité avec sa grande lame... Tout Elfe immortel que je suis, j'appréhenderai la rencontre..." annonce Fánaviryan.
- "Si on se met bien d'accord que vous êtes en danger de vie si vous lancez cette flèche enflammée..." indique Valgran Bucca.
- "Oui, c'est pour que vous interveniez directement." confirme Daëgon.
- "On est d'accord dans la mesure de nos possibilités évidemment. Je ne peux vous garantir évidemment que nous pourrons être tout à fait réactifs." indique Valgran Bucca.
- "On va essayer d'être prudents mais il faut rester en alerte." suggère Daëgon.
- "Tant que vous ne nous avez pas donné signe de vie, nous continuons de mettre la pression. On s'entend en cela..." indique Valgran.
- "Tout à fait !" répond Daëgon.
- "Bien !" confirme Valgran.
- "Vous entendrez un long champ elfique qui viendra du bas de la colline lorsque nous aurons fini la mission. Normalement vous devriez l'entendre..." indique Fánaviryan.
- "En même s'il y a la clameur des Hobbits, je ne suis pas sûr qu'ils entendent grand-chose..." indique Fron.
- "Ne t'inquiète pas..." indique Fánaviryan.
- "Oui mais ça ne sera pas super discret pour le coup..." indique Tirash.
- "Ça viendra de la vallée..." explique Fánaviryan.
- "Mais ça sera elfique et étant donné qu’il n’y a pas beaucoup d'elfes dans le coin..." analyse Tirash.
- "Et si nous entendons un champ elfique venant du haut de la colline, comment devrions-nous l'interpréter ?" demande Valgran Bucca.
- "J'imagine comme le fait que Daëgon n'a pas réussi à faire marcher son silex... Mais non !! Comme si nous avions réussi toujours. C'est une réussite !" explique Fánaviryan.
- "Très bien ! Hé bien, j'espère entendre, très prochainement, le chant des elfes..." indique Valgran Bucca.
- "Et oui !!" répond Fánaviryan.
- "Je vais, dans ce cas, monter sur le chemin." indique Valgran.
- "Attendez, attendez ! On va quitter le village avant." réagit Fron.
- "Laissez-nous une demi-heure..." précise Tirash.
- "Pour faire le tour de la colline." indique Fron.
- "D'accord !" répond Valgran.
- "C'est pour qu'on puisse s'approcher déjà alors qu'ils font diversion." suggère Fánaviryan.
- "C'est ça !" confirme Tirash.
- "Déjà, on va s'éloigner un peu et ensuite, la diversion pourra commencer. Ça ne sert à rien d'y aller trop de trop tôt." explique Fron.
- "Très bien. Je prends note monsieur Sacquet. Je vous laisse un petit quart d'heure d'avance." indique Valgran Bucca.
- "Et une dernière chose, peut-être que si nous pouvions convenir d'un bruit particulier, par exemple, tambourinage sur des casseroles ou des choses comme ça, au moment où vous estimez que vous avez réellement attirer un maximum de mercenaires de votre côté, comme un signal qui nous dirait : "c'est bon allez-y, vous pouvez vous rapprocher de la maison."..." suggère Tirash.
- "Hum, hum... On peut, tout à fait, envisager cela." confirme Valgran.
- "C'est très futé Tirash." complimente Fánaviryan.
- "Il faut juste qu'on prévoit les ustensiles..." indique Valgran Bucca.
- "Ça devrait se trouver ici..." indique Tirash.
- "En effet, ne vous inquiétez pas pour cela..." répond Valgran Bucca.

Avant le départ, Daëgon va demander à Gelse du tissu qu'il va imbiber d'huile puis va l'enrouler autour de l'une de ses flèches. Il prend son silex pour allumer, en cas de besoin, le tissu. Fron va se préparer un sandwich qu'il appelle un chien chaud et indique :
- "Des fois les gens ils croient qu'on mange du chien en fait..."

Valgran va commencer à amener les Hobbits sur la petite colline non loin de l'étang. Gelse reste en arrière.

Les quatre compagnons vont, discrètement, quitter le village pour faire le tour par l'ouest pendant que le village reste bien éclairé. Ils vont quitter la route lorsqu'ils sont à une certaine distance du village pour ne pas être visibles et monter vers le nord puis, ensuite rejoindre la colline. Fron va guider ses compagnons dans un ravin qui permet d'être encore moins visible.

De nuit, la progression pour grimper la colline serait compliquée mais, avec l'aide de Fron, l'ascension est plus aisée avec des conseils et un parcours qui va permettre d'éviter les pentes trop raides ou les endroits dangereux. Dès le bas de la colline, Fron s'attache à une corde et la transmet aux autres membres afin qu'ils puissent suivre plus facilement le Hobbit. Ils vont ainsi progresser en enjambant des pierres, monter sur certaines, éviter quelques rochers trop abrupts. Daëgon et Fron progressent aisément. Tirash a un peu plus de mal à suivre le rythme et l'Elfe, avec ses grandes jambes, a du mal à bien se coordonner et va venir par être déséquilibrée. Elle va se rattraper mais son bras gauche va s’érafler et elle va s'en sortir avec une légère égratignure.

En montant la colline, Tirash et Fron entendent des bruits, le brouhaha des villageois qui leur permet de se repérer plus facilement puis, quelques minutes plus tard, tous les compagnons entendent distinctement le tintement des casseroles dans toute la région. Daëgon chuchote à ses compagnons :
- "Je crois qu'on peut y aller..."

Fron observe les nuages pour essayer de progresser, à découvert, lorsque les nuages sont présents. Il est de plus en plus prudent au fur et à mesure qu'ils approchent du sommet de la colline. Fánaviryan ne regarde pas du tout les nuages. Elle regarde bien à ses pieds en se cachant bien dans la cape et en avançant doucement. Tirash progresse également doucement en faisant attention à ne pas tomber.

Les quatre compagnons vont finir par arriver en haut de la colline à hauteur du jardin de Golasgil. Ils vont pouvoir progresser entre les arbustes et buissons présents. Ils avancent par petites étapes, progressent lentement, observent et continuent ainsi leur progression. Ils avancent ainsi très discrètement jusqu'à s'approcher à une dizaine de mètres de la maison sans se faire repérer.

Fron remarque la présence d'un mercenaire de l'ordre à l'angle de la maison de Golasgil. Il est à, environ, une trentaine de mètres et regarde en direction du chemin de la colline de là où provient l'agitation et les bruits de casseroles. Tirash chuchote à ses compagnons :
- "Je propose que l'on se mettre à l'abri, au coin de la maison."
- "On y va !!" répond Fánaviryan.
- "Il faudrait que l'on de nous monte la garde pour surveiller que les gardes qui sont là ne se dirigent pas vers nous..." ajoute Tirash.
- "Allez, allez, on ne reste pas là..." chuchote Fánaviryan.

Les quatre compagnons attendent quelques instants, le temps que quelques nuages viennent obscurcir la lune rendant les lieux plus sombres, pour traverser l'allée qui rejoint le coin de la maison de Golasgil. Ils se retrouvent sur le côté nord à l'opposé des bruits le long du salon de la maison.

Daëgon commence à observer la fenêtre du salon. Fánaviryan chuchote alors à ce moment - "On devrait aller à celle du bureau un peu plus loin..."
- "Je veux savoir si cette fenêtre est facile à ouvrir. Celle du bureau devrait être pareil..." répond Daëgon.
- "Peut-être même plus difficile. Je pense qu'une fenêtre de bureau est plus sécurisée qu'une fenêtre de salle à manger." analyse Tirash.
- "Justement observerons par où c'est plus facile !!" évoque Daëgon.
- "Je suis d'accord..." répond Tirash.
- "Ce sera plus discret vis-à-vis du garde..." évoque Fánaviryan.

Après quelques minutes d'observations, ils remarquent que le mécanisme n'est pas très complexe surtout avec un pied de biche mais pourrait engendrer du bruit.

- "Ça me parait faisable..." répond Daëgon.
- Tirash lui tend le pied de biche et dit : "Ça n'empêche pas d'aller voir la fenêtre d'à côté qui est plus éloignée des gardes et donc peut-être moins bruyante..."
- "C'est ça !!" confirme Daëgon.
- "S'il y a du risque de bruit ce qu'on peut faire aussi c'est de voir si les autres, ils font du bordel, à faire des clameurs de temps en temps, c'est peut-être d'un gros éclat de voix." suggère Fron.
- "On peut, en effet, saisir l'opportunité pour faire du bruit..." indique Tirash.

Du bruit se fait entendre du chemin de la colline, des bruits de voix et, régulièrement, des bruits de casseroles.

Fron reste au coin de la maison, s'avance de quelques pas pour observer le côté sud de la colline mais il n'arrive à voir le barrage et les Hobbits. Il voit, aisément, les lumières mais la route est trop en contrebas pour réussir à observer les agissements de ses compagnons Hobbits.

Tirash demande alors :
- "Tu ne penses pas que ça serait bien qu'on aille voir un tout petit peu à l'autre coin de la maison pour voir s'il n'y a pas un garde dans ce coin-là, histoire de prendre les devants."
- "Si vous voulez, moi, je suis chaud pour attaquer la fenêtre !!" indique Daëgon.
- "Vas-y. Si tu veux bien me repasser la cape, Fana, je vais voir au coin de la maison."
- "Oui !" répond Fánaviryan.

Daëgon commence à coincer le pied de bicher contre l'ouverture de la fenêtre pour tenter de la forcer en douceur. Le mécanisme résiste bien. Le Dùnedain doit s'y reprendre. Pendant ce temps, l'Elfe enlève la cape, la tend à Tirash qui la pose sur ses épaules, l'ajuste et commence à se glisser discrètement le long du mur de la maison pour rejoindre l'espace qui sépare la maison de Golasgil de celle du Magistrat. Il constate de la lumière à l'étage de la maison du Magistrat mais ne remarque pas de gardes dans cette zone-là.

Daëgon va pendant, presque, cinq minutes s'atteler à déverrouiller le mécanisme de la fenêtre très discrètement ce qu'il accomplit parfaitement pendant que Tirash et Fron surveillent les deux coins de la maison. Fánaviryan vient à proximité de Daëgon et constate que le Dùnedain gère parfaitement le crochetage de la fenêtre. Dès lors que celle-ci est ouverte, Fánaviryan s'éloigne de quelques pas et fait signe à Tirash et Fron de se rapprocher en regardant leur réaction. Tirash jette un dernier coup d'œil entre les deux maisons puis se dirige vers la fenêtre. Fron tend l'oreille, écoute attentivement les bruits essayant de discerner d'éventuels bruits de pas mais entend surtout les bruits venant du chemin de la colline : des cris et, par moment, des bruits de casseroles. N'entendant rien, il se dirige vers ses compagnons.

La fenêtre est restée en parfait état, quelques traces mais le travail de crochetage a été très proprement. Daëgon écoute et observe à l'intérieur de la salle à manger. Le silence règne à l'intérieur, pas un bruit et pas un mouvement.

Fánaviryan se rapproche de Daëgon et lui chuchote :
- "Qu'est-ce que tu entends ? Tu rentres ?"
- "Rien..." répond Daëgon.

Tirash arrivant, il vient à hauteur de Daëgon et lui dit :
- "Tu me fais la courte-échelle ?"
- "D'accord !" répond Daëgon.

L'homme du sud, aidé du Dùnedain, parvient à grimper le bord de la fenêtre et à entrer dans le salon de la maison de Golasgil. Daëgon suit le mouvement de Tirash et entre à son tour.

En arrivant à la hauteur de la fenêtre, Fron demande à Fánaviryan :
- "Tu peux m'aider à monter ?"
- "Oui, bien sûr..." répond l'Elfe.

Fron Sacquet aidé de Fánaviryan va grimper et passer au travers de la fenêtre rejoindre Tirash et Daëgon qui sont en train de scruter les lieux. L'Elfe en profite pour palper les pieds velus du Hobbit et de lui chatouiller la plante des pieds mais il ne réagit semblant insensible aux gestes de l'Elfe qui, à son tour, enjambe la fenêtre en prenant bien soin d'éviter que le fourreau de son épée cogne contre la fenêtre qu'elle repousse après son passage. Fron demande :
- "On ne referme pas la fenêtre ?"

La pièce baigne dans une certaine obscurité. Fánaviryan indique :
- "Je vais fermer les rideaux dans le bureau uniquement." répond Fánaviryan.
- "On peut, en effet, se concentrer sur certaines pièces pour éviter de faire du bruit comme par exemple le bureau mais il faut se balader." indique Tirash.
- "Mais on ne va pas faire toute la maison !" réagit Fron.
- "Ben si, il faudrait faire toute la maison..." suggère Tirash.
- "On ne va pas aller fermer les rideaux dans toute la maison et puis après se balader. On va faire pièce par pièce de toute façon..." propose Fron.
- "Je vous laisse explorer la maison, moi je reste dans le bureau avec le coffre et les papiers pour voir." indique Fánaviryan.

Fánaviryan se dirige vers la porte du bureau, au moment où Tirash chuchote :
- "Ça serait bien que l'on aille dans la cuisine rapidement parce que s'il y a, à tout hasard, quelqu'un vivant dans la maison, tu auras des traces, peut-être, dans la cuisine et ensuite monter à l'étage."
- "Il y a un passage qui emmène à la cuisine du bureau discrètement." propose Fánaviryan.
- "Et puis allez au bureau bien sûr..." confirme Tirash.

Les quatre compagnons se dirigent vers la porte du bureau. Tirash l'ouvre discrètement, attend quelques secondes puis entre dans une pièce plongée dans le noir suivi de Daëgon puis Fánaviryan et Fron. L'Elfe va, en premier lieu, fermer les rideaux du bureau puis Fron, dans l'autre coin de la pièce, près de la bibliothèque allume une bougie dès que l'obscurité est quasi totale dans la pièce.

Le sol de la pièce est jonché de livres qui proviennent de la bibliothèque. Les livres ne semblent pas abimés, ont été posés sans ordre et soin particulier.

Tirash constate que le meuble où se trouvait le coffre est ouvert. Il va allumer une bougie à celle de Fron. Fánaviryan voyant Tirash allumer une bougie, elle fait de même puis demande :
- "Tu penses explorer la maison avec une bougie Tirash ?"
- "Je ne sais pas mais déjà ça ne nous fait de la lumière." répond Tirash.
- "Je vais rester dans le bureau moi. Je vais faire trop de bruit si je traverse toute la maison. Mais, toi et Daëgon, vous pouvez vérifier dans l'obscurité." indique Fánaviryan.
- "Vérifier quoi ?" demande Tirash.
- "Vous vouliez vérifier que l'on était seuls..." indique Fánaviryan.
- "Oui, moi je veux bien aller explorer." indique Tirash.

Avec les trois bougies allumées, les compagnons peuvent remarquer quelques détails supplémentaires. Ainsi le bureau de Golasgil a été fouillé. Les affaires qui se trouvaient dessus sont au sol et les tiroirs ont été vidés et jetés au sol.

L'intérieur du meuble où se trouvait le coffre a été partiellement défoncé. Tirash indique :
- "C'est ici que se trouvait le coffre mais il n'est plus là..."

Fánaviryan et Tirash observent attentivement et constatent que plusieurs coups ont été nécessaires pour déceler le coffre qui devait être scellé au mur. Fánaviryan constate des coups de burin, de marteau et de pioche qui ont été portés pour retirer le coffre. La manière dont la tâche a été réalisée lui fait dire qu'il ne s'agit pas d'un professionnel, aucun soi n'a été porté pour soigner le travail. Le meuble a été très abîmé par les coups portés. Fánaviryan indique alors :
- "Ça me rappelle étrangement un autre bureau qu'on a visité à Metraith, il n'y a pas longtemps. On l'a laissé, un peu, dans cet état là quand même..."
- "Oui !! Avec la planche et le parquet !!" réagit Daëgon.
- Fron réagit comme s'il comprenait de quoi il parlait...

Le mobilier n'a pas été déplacé. Seuls les livres ont été enlevés des rayonnages, pas de manière très délicate. Fánaviryan pose sa bougie et commence à consulter les livres posés au sol avec l'aide de Daëgon qui regarde aussi un peu partout dans la pièce. Fron dit à Tirash :
- "Il serait que l'on aille voir les cuisines..."
- "Je t'accompagne !" répond Tirash.
- "Vous pouvez être vu de l'extérieur avec vos bougies. À ce moment-là, vous êtes grillé direct. Il ne faut pas se balader avec des lampes. Moi, je vais trier les livres. Vous, pendant ce temps-là, faites attention ! Couvrez bien la lampe de façon à ce que ça éclaire juste vos pas." suggère Fánaviryan.
- "Merci pour les détails." répond Tirash.
- "Ils se sont attaqués au coffre avant de fouiller les livres de compte parce que sinon il y aurait le passage du coffre qui aurait été plus visible par terre, on va dire." indique Fánaviryan.

Tirash examine les livres posés au milieu et ne constate aucune logique particulière dans ceux qui sont posés-là puis il se rapproche de la porte, lui montre la bougie et lui demande par des gestes de savoir comment ils gèrent la lumière. Fron éteint alors sa bougie. Tirash en fait de même.

Fron et Tirash quittent le salon, passent par la salle à manger, ouvrent discrètement la porte du hall et longent les murs jusqu'à la cuisine prudemment. Fron ouvre la porte de cuisine, y entre suivi de Tirash. Une odeur désagréable se dégage aussitôt des lieux, de l'alimentation a dû pourrir. Grâce aux fenêtres, la lumière de la lune éclaire, légèrement, la pièce.

Fron et Tirash se dirigent vers la première fenêtre. Ils y voient une haie et, par-delà, la maison du Magistrat dont une pièce, à l'étage, est éclairée. Par moment, ils peuvent distinguer des mouvements sans pouvoir savoir ce qui s'y passe. Il ne voit aucun garde dans le jardin. Fron demande à son compagnon :
- "Qu'est-ce que l'on fait, on continue ?"
- "Oui, on continue !" confirme Tirash en chuchotant.
- "D'accord."

En douceur, Fron ouvre la porte du couloir qui mène vers la porte de service. Les deux compagnons retournent vers le couloir principal. En s'approchant de la salle de bain, Tirash dit à son compagnon :
- "Je ne vois pas l'intérêt d'aller dans la salle de bain."
- "J'irai bien voir quand même parce que l'on ne sait pas où il est mort Golasgil, en fait..." évoque Fron.
- "Tu voudrais aller voir où ?" demande Tirash.
- "C'est, peut-être, dans la salle de bain. Il y a, peut-être, des traces de sang... Je ne sais pas..." indique Fron.
- "Tu peux, en effet, aller jeter un coup d'œil !" confirme Tirash.

Fron entre dans la salle de bain pendant que Tirash reste dans le couloir. Le Hobbit fait un tour rapide de la pièce aidé par la lumière de la lune qui traverse les fenêtres non obturées. Il est, surtout, attentif au sol et est convaincu de n'avoir aucune trace particulière. Puis les deux compagnons retournent dans le couloir et vont rapidement observer le salon en redoublant de vigilance avec la présence, non loin de gardes. Ils ne remarquent aucun élément particulier avec un éclairage plus faible, certains volets sont fermés. Tirash chuchote à Fron :
- "Est-ce que l'on va dans la chambre directement dans la chambre de Golasgil ?"
- "Ouais !" répond Fron qui regarde attentivement par les fenêtres la position des gardes qui n'ont pas vraiment bougé de place, à une vingtaine de mètres de distance puis il va rapidement remarquer qu'il ne semble pas y avoir de traces au sol.

Les deux compagnons montent alors l'escalier et se dirige directement dans la chambre de Golasgil qui baigne dans une certaine obscurité avec les volets sont tirés. Avec cette obscurité bien présente, Tirash dit à son compagnon :
- "Tu peux allumer une bougie ?"

Avant cela, Fron vient tirer les rideaux puis allume sa bougie. La lumière permet d'éclairer la pièce. Tirash et Fron constatent sur le lit une grande tache de sang séchée. À cette vue, Tirash a une réaction de tristesse, le sang de Golasgil semble s'être répandu sur une grande partie des draps principalement au niveau de l'oreiller. Les couvertures sont légèrement retirées. Les draps ont été repliés, sans la présence de sangs dans tout le lit.

L'armoire et la commode où sont rangées les affaires du marchand Golasgil ont été fouillées, le désordre présent en atteste. Les vêtements ont été disposés, pour la plupart, au sol. Tirash va fouiller le mobilier pour essayer de repérer des cachettes ou des objets particuliers mais il ne trouve aucun élément significatif. Fron regarde sous le lit et n'y voit aucun élément particulier.

Après cinq minutes à fouiller la chambre, les deux compagnons sortent de la chambre et Tirash demande :
- "Fron, qu'est-ce que l'on fait ? Est-ce que l'on fouille toute la maison ?"
- "Pfff..." réagit Fron.

Les deux compagnons se dirigent discrètement dans l'autre aile du premier étage et ils découvrent une chambre très propre, bien rangée. Par contre, aucun objet personnel et vêtement ne sont plus présents. Les deux compagnons vont rapidement faire un tour de la chambre essayant d'y trouver un indice mais rien n'attire l'œil. Tirash finit par dire à Fron :
- "Franchement, je pense qu'on peut aller dire aux autres ce qu'on a vu, peut-être, regardez une autre pièce-là dans l'étage mais, à priori, il a été tué, elle est partie et puis, les détails, je ne suis pas sûr qu'on les aura dans la maison. Je te propose qu'on fasse une pièce à côté et on y va ?"
- "Hum, hum... D'accord !" répond Fron.

Tirash ouvre la porte d'en face et y trouve une chambre. Elle semble intacte, aucune trace de fouilles. Fron indique alors :
- "Si elle n'a pas été fouillée, c'est, peut-être, là qu'on n'a le plus de chances de trouver quelque chose..."
- "Ouais mais si elle n'a pas été fouillée, ça veut aussi dire que la personne savait où chercher sinon on verrait des traces."

Après, environ, quinze minutes, ils reviennent dans le bureau. Daëgon et Fánaviryan ont constaté que tous les livres qui pouvaient concerner l'entreprise de Golasgil ont été emportés. Les livres restant ne présentent peu d'intérêts. Daëgon n'a pas retrouvé les livres et parchemins qu'il avait pu lire lors de leur précédente visite.

Tirash et Fron en profite pour évoquer leur visite de la maison. Daëgon conclut :
- "J'ai l'impression qu’il n’y a plus rien ici..."
- "Là, on peut vraiment déterminer que Golasgil a été spolié de fond en comble de son commerce, de son trésor et qu'il a été assassiné, on peut imaginer, même dans son sommeil..." suggère Fánaviryan.
- "C'est probable..." confirme Tirash puis indique : "De ce que j'ai compris du Magistrat, Golasgil avait été lardé de pas mal de coups de couteau, c'était, même, à se demander si quelqu'un ne s'était pas acharné sur ses parties intimes..."
- "Vu ce que tu me décris, il a juste été égorgé. On peut intervertir les rôles si vous voulez explorer sur d'autres. Moi, je serais bien monté avec Daëgon pour aller regarder cette chambre et celle d'Alina. Qu'en penses-tu Daëgon de monter ?" suggère Fánaviryan.
- "Si tu y tiens, pourquoi pas..." répond Daëgon.
- "Si tu te rappelles de l'affaire chez Oget, c'est en regardant la deuxième fois qu'on a mieux compris ce qui était un peu évident sous nos yeux. Et, peut-être, que par la même, il sera pour nous si on se dépêche en allant vite vu que le reste a été fait on fait. On prend juste dix minutes pour faire cinq minutes pour la chambre et cinq minutes pour celle d'Alina, hein, Daëgon ?" propose Fánaviryan.
- "D'accord !" confirme Daëgon.

Daëgon et Fánaviryan montent au premier étage et se dirigent, aussitôt, dans la chambre de Golasgil. Fánaviryan remet la couverture à sa place et constate que le sang est bien présent et que l'intérieur des draps est relativement propre. Elle indique à Daëgon :
- "Tu vois que la couverture pliée, elle a pris juste du sang comme ça. L'intérieur des draps n'a pas pris le sang. Il était donc allongé, il ne s'est pas défendu, il a pris un coup puis après, ils ont ouvert les draps et ils en ont fait, peut-être, un peu plus."

Daëgon observe le sol pour y déceler un éventuel déplacement du corps mais ne remarque pas de traces de sang qui permettrait de lui donner un indice. Fánaviryan qui observe le lit constate que l'oreiller est intact mais imbibé de sang, n'a pas été perforé. Après cinq minutes passées dans la chambre de Golasgil, Daëgon et Fánaviryan vont faire un tour dans la chambre d'Alinna.

Fánaviryan confirme l'absence de tous les effets personnels d'Alinna. L'Elfe commence à fouiller autour des meubles et remarque, au sol, une petite trappe secrète que Daëgon vient le soutenir pour activer le mécanisme d'ouverture. À l'intérieur, un compartiment secret s'ouvre avec un espace complètement vide.

Daëgon et Fánaviryan rejoignent alors leurs deux compagnons dans le bureau de Golasgil.

- "On n'a pas trouvé grand-chose..." indique Daëgon.
- "Effectivement, on n'a pas trouvé grand-chose..." confirme Tirash.
- "Non, non. Tout a disparu... Tout ce qui concerne les contrats de Golasgil, ses livres ainsi que l'or aussi, évidemment !" indique Daëgon.
- "Il y a des livres partout ici et là-haut ? Vous aviez découvert un truc auquel on n'avait pas pensé avec Fron ?" demande Tirash.
- "Oui ! On a trouvé une cache secrète dans la chambre d'Alinna qui était vide..." répond Daëgon.
- "J'ai hésité à lui déposer quelque-chose mais je ne savais pas quoi..." précise Fánaviryan.
- "En même temps, je ne suis pas sûr qu'elle revienne là..." réagit Daëgon.
- "Tu as bien suivi le sens de ma pensée Daëgon... Comme Daëgon disait, il n'y a pas grand-chose à trouver si ce n'est les preuves qu'il n'y a plus rien..." indique Fánaviryan.
- "Ah si !! Vous avez, quand même, trouvé est qu'entre la description de Cerfblanc de l'attaque du marchand et la réalité de la chambre de Golasgil ne sont pas les mêmes." indique Tirash.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Ce n'est, quand même, pas négligeable..." indique Tirash.
- "Ça, ça tend à dire qu'il a vraiment couvert Alinna. Est-ce que c'était vraiment dans un but de son propre chef d'action ou pas..." expose Fánaviryan.
- "Ecoute, c'est, peut-être, juste qu'il voulait le pognon de Golasgil !!" indique Daëgon.
- "Aussi oui..." confirme Fánaviryan.
- "Il y a des chances..." ajoute Daëgon.
- "Est-ce que l'on va chez le Magistrat maintenant ?? Peut-être que l'on pourrait remonter à l'étage ? Je ne sais pas si vous avez vu par la fenêtre, on arrivait à voir chez le Magistrat pour voir qui est présent dans la pièce allumée." indique Tirash.
- "C'est vous qui avez aperçu ça ?" demande Fánaviryan.
- "Oui mais on n'a pas pris le temps de regarder. Ça pourrait valoir le coup d'aller voir rapidement à l'étage. Ça serait pas mal que l'on monte à l'étage pour avoir une vue à partir de la maison de Golasgil." propose Tirash.
- "Oui Tirash ! Ça peut être intéressant, effectivement ! Il faudrait que l'on aille voir du premier et du deuxième. Peut-être qu'en contreplongée, on verra mieux l'intérieur et ça pourra nous inciter à aller plus en avant ou non parce que l'on sait que toutes les pièces que nous venions chercher, elles sont cents mètres plus loin..." indique Fánaviryan.
- "Peut-être... Allons-y alors ! Je vais au premier étage avec quelqu'un et les deux autres vont au second étage et on se retrouve au milieu." annonce Tirash.
- "Oui, oui ! Avec Fron, on va prendre le premier étage, ça sera moins haut pour nous. Vous êtes plus vigoureux Daëgon et toi, Tirash, au deuxième..." suggère Fánaviryan.
- "Ça marche !" confirme Tirash.

Les compagnons éteignent les bougies et vont, dans le silence et en toute discrétion, monter les escaliers pour accéder au premier. Fron et Fánaviryan s'y arrêtent pendant que Tirash et Daëgon montent au deuxième. Rapidement, ils vont vérifier les différentes chambres qui sont vides. Tirash en profite pour regarder par l'une des fenêtres et observer le chemin de la colline. Il remarque plusieurs mercenaires, au moins une dizaine, sur deux rangs, les lances pointées en direction de la route. Les Hobbits ne sont pas très loin. Ils s'activent, bougent, remuent.

En observant du côté de la maison du Magistrat, les compagnons constatent que le chemin de ronde est bien éclairé. Un mercenaire est situé non loin de là, au bord de la colline, observant la manifestation des Hobbits. Une grande haie, de plus de deux mètres, sépare les deux maisons avec une absence de lumières. Une lumière plus intense est visible de l'autre côté de la maison du Magistrat là où se situe l'entrée principale. Au premier étage, deux pièces semblent éclairées, au-dessus du bureau du Magistrat et dans une autre pièce, à l'angle de la maison. Daëgon et Fron arrivent, à travers les rideaux, à remarquer qu'il s'agit du Magistrat Cerfblanc. L'homme observe régulièrement les évènements qui se déroulent à l'entrée de la colline.

Le ciel s'obscurcit au fur et à mesure de la soirée avec une accumulation de nuages.

Après quelques minutes d'observations, Daëgon et Tirash redescend au premier étage et rejoignent Fron et Fánaviryan. Tirash demande alors :
- "Qu'est-ce que l'on fait ? Est-ce que l'on va chez le Magistrat ? Si oui, où ?"
- "C'est ça !" confirme Fánaviryan.
- "Et par où ?" ajoute Tirash.
- "Je ne vois pas bien d'où est-ce que l'on peut rentrer sans rentrer par devant..." indique Fánaviryan.

Tirash observe, du premier étage, la maison du Magistrat les fenêtres afin de rechercher une entrée plus aisée.

- "Il faut longer la haie, peut-être, la traverser discrètement assez loin. On s'exfiltre de la maison. Il faut que l'on passe discrètement derrière la haie en point d'appui. On va devoir faire un petit bond derrière la haie pour se cacher. Mais, que l'on soit d'accord, si on se fait pincer... on se la joue comment ? Moi, il faut que je sache ça tout de suite pour savoir si je dégaine ou pas..." évoque Fánaviryan.
- "Etant donné la surface du terrain, je pense que la fuite serait la meilleure des opportunités." propose Tirash.
- "D'accord ! Vendu !" acquiesce Fánaviryan.
- "Je pense que l'on fuit par le côté nord de la colline. Si on est pris, avec un peu de chance, nous n'aurons pas cinquante gardes en même temps... L'idée de base est de fuir, je pense." indique Tirash.
- "Tu fais bien de l'évoquer." confirme Fánaviryan.
- "Qu'est-ce que l'on va aller faire chez le Magistrat ?" demande Daëgon.
- "Voir le coffre ?" suggère Fánaviryan.
- "Voir si on trouve les affaires de Golasgil chez lui." évoque Tirash.
- "C'est une invasion ce que vous proposez, ce n'est pas anodin..." répond Daëgon.
- "Ce que le Shiriff proposait, c'était de constater par nous-même de l'état du bureau de Cerfblanc. Le problème c'est que Cerfblanc est à l'étage..." indique Fánaviryan.
- "On va ressortir. Daëgon va retirer la fenêtre tranquillement. Il n'y avait pas une sortie à la cuisine directement sur l'arrière de la maison ?" demande Fánaviryan.
- "Si, normalement..." répond Daëgon.
- "Sauf que si la porte est fermée à clé je ne suis pas sûr que ce soit pas mieux de... La question est de savoir : est-ce qu'on y va ? Qu'est-ce qu'on espère en tirer dans la maison ? Daëgon, toi, tu n'es pas très favorable ?" demande Tirash.
- "Non, pas spécialement. Après, c'est une déclaration de guerre si on y va. C'est qui ou double." indique Daëgon.
- "Oui, je suis assez d'accord avec ce point de vue." confirme Tirash.
- "Si on ne trouve rien et qu'on foute tout en l'air chez le Magistrat, on ne va pas être hyper bien vu... Si on trouve le coffre de Golasgil et un certain nombre d'éléments compromettants, on est bien !" analyse Daëgon.
- "Si on veut entrer, ce ne sera sans doute pas par le bureau que ça se sera le plus facile..." indique Tirash.
- "On doit bien pouvoir être discret dans les zones non éclairées." suggère Fánaviryan.
- "Ce n'est pas le problème... Il y a, peut-être, des gardes aussi à l'intérieur... Ils ne sont, peut-être, pas tous dehors..." indique Daëgon.
- "Oui, il y aura Cleagar à l'intérieur... Ça, c'est pour savoir si je sors mon épée ou pas. Je vous protège mais prête à fuir..." propose Fánaviryan.

Fron, pendant cette discussion, a sorti son moreau de pain et grignote en écoutant la conversation. Daëgon s'adresse à lui et lui demande :
- "Et tu le sens comment ?"
- "Il a envie de faire plaisir à son Shiriff..." répond Fánaviryan.
- "Oui après je ne sais pas ce qu'on peut trouver dans la maison mais s'il y a du monde, ça va être dangereux..." explique Fron.
- "Il y aura forcément du monde..." confirme Daëgon.
- "bon alors : deux possibilités s'offrent à nous la première, c'est la fuite par là où on est venu... La deuxième, essayer de rentrer dans la maison du Magistrat. Peut-être qu'on peut faire un compromis c'est-à-dire que on sort, on marche... Et on voit et éventuellement, on se barre...
- "Ah ! on va s'adapter..." indique Fánaviryan.
- "D'accord." répond Daëgon.
- "Qu'en pensez-vous ?" demande Tirash.
- "Oui, ça me semble être un bon compromis." répond Daëgon.
- "Je veux bien partir en éclaireur. On ne sait jamais si par miracle il y avait une fenêtre ouverte ou une sortie de cuisine..." évoque Tirash.
- "Toi, tu vas passer beaucoup plus facilement sur le côté de la maison surtout avec la cape... Moi, ça va être tendu... mais je vais essayer de me faire le plus discrète possible." indique Fánaviryan.
- "L'autre possibilité, c'est que vous restiez dans la maison et que j'aille faire un tour avec la cape." indique Tirash.
- "Est-ce qu'on est d'accord sur le fait qu'on t'escorte à l'extérieur ? Ça nous permet d'être au jus si ça vire au vinaigre et nous de nous tirer au plus vite si..." expose Fánaviryan.
- "Je vois oui, oui... On se tire là où il n'y a pas de gardes qui nous courent après..." confirme Daëgon.
- "En espérant qu'il n'y ait pas des gardes avec des flèches. Cela, il ne faut pas qu'on l'oublie..." suggère Fánaviryan.
- "Le mieux est de partir là où il n'y a pas de lumières d'où on est venu..." ajoute Daëgon.
- "Quitte à être dehors, et attendre que Tirash aille voir en éclaireur, peut-être, autant rester à l'intérieur en fait parce qu'il n'y a pas les gardes..." propose Tirash.
- "On attend la fenêtre si tu veux..." suggère Daëgon.
- "Vous voyez ce que je veux dire ?" demande Tirash.
- "Oui, oui !" confirme Fánaviryan.

Daëgon, Fron et Fánaviryan vont se mettre aux fenêtres du bureau et de la cuisine et observent le jardin pendant que Tirash enfile la cape, se glisse par la fenêtre de la salle à manger de Golasgil par laquelle ils sont entrés.

Sans source de lumière avec lui, Tirash se fie aux lanternes qui sont disposées le long du bord de la colline. Dans un premier temps, Tirash scrute d'éventuels mouvements ou bruits suspects mais rien ne semble l'inquiéter. Il entend toujours des bruits de casseroles ou de l'agitation. Tirash se dirige au coin de la maison de Golasgil vers l'entrée de la colline, y voit un garde observant le chemin de la colline. Sereinement et discrètement, Tirash longe la maison pour observer l'autre côté non loin de la maison du Magistrat.

Daëgon sort, peu de temps après, de la maison, prépare son arc et une flèche, prêt à protéger une retraite de Tirash. Le Dùnedain remarque l'homme du sud, non loin de la haie qui poursuit son chemin et se dirige à l'angle de la maison du Magistrat. Il remarque une fenêtre mais aussi la présence d'un autre garde posté de l'autre côté, lui-même à observer vers le chemin.

Tirash s'engage dans le chemin entre les deux maisons, non loin de la haie. Il constate que le volet est rabattu sur la fenêtre. Avec son doigt, il tire légèrement sur le volet et constate que ça résiste. Selon Tirash, le bureau du Magistrat est situé plus loin. Discrètement, il longe le mur et vient vérifier la fenêtre du bureau. Le volet n'est pas rabattu et Tirash constate que la pièce est plongée dans l'obscurité. Il passe les mains sur la fenêtre et ne voit pas la possibilité de pouvoir l'ouvrir sans forcer.

Tirash retourne sur le côté de la maison, se dirige discrètement vers l'entrée du manoir. En arrivant à l'angle, il constate une lumière plus vive avec la présence de torches et braséros. Il entend alors des hommes parler. Il se pose, tend l'oreille et constate que leurs propos évoquent une personne qui aurait tendance à boire trop souvent. Après une minute de pause, Tirash vient tester une série de trois fenêtres. La première n'est pas obstruée par un volet. Tirash va venir glisser sa main derrière les barreaux et va réussir à actionner le mécanisme qui ouvre la fenêtre. Il retire légèrement la fenêtre vers l'arrière et puis retourne vers la maison de Golasgil.

Pendant ce temps-là, Daëgon s'était rapproché de l'angle de la maison. Lorsque Tirash revient, les deux hommes retournent dans la maison, retournent dans le salon et Tirash indique à ses compagnons :
- "Il y a un garde devant entre les deux maisons. Deux gardes qui sont à l'entrée tout au bout, là où c'est éclairé et j'ai réussi à ouvrir une fenêtre ce qui fait qu'on n'a plus trop le choix..."
- "C'est quoi le plan ? On prend le magistrat en otage et on dit à tout le monde de baisser les armes ??" demande Daëgon.
- "Ben non... Ce n’est pas top ça... Le plan idéal, c'est : on y va, on trouve un truc dans la pièce et on repart..." propose Tirash.
- "Ah oui sans voir personne... Oh putain !!" réagit Daëgon.
- "C'est le plan idéal !!" indique Tirash.
- "Ça se passe avec le côté sombre là Tirash ?" demande Fánaviryan.
- "Là, on ne voit pas loin franchement. Bon, à priori, on peut être à peu près serein de ce côté-là et ils sont plutôt concentrés vers la foule de l'autre côté de la colline. Il faut traverser le rez-de-chaussée de la maison..." indique Tirash.
- "Après on peut aussi attendre qu'ils se couchent tous..." suggère Daëgon.
- "Je pense qu'ils n'iront pas se coucher tant qu'il y aura du bruit dehors." indique Tirash.
- "Dans ce cas-là, on envoie Fron pour leur demander de se calmer." propose Daëgon.
- "On va déjà voir." propose Fánaviryan.
- "Déjà, je pense qu'il ne faut pas aller à quatre dans la maison." suggère Tirash.
- "En effet ! Les plus discrets, on est bien d'accord !" confirme Daëgon.
- "Bon ! donc ce sera vous deux avec Fron ?" demande Fánaviryan.
- "Oui, ça me va !" répond.
- "Et moi, je reste en observation au premier étage, chez Golasgil pour observer et je vois comment ça se passe." propose Fánaviryan.
- "Ouais, ça peut être ça !" confirme Tirash.
- "Après, je garde une pierre à silex pour faire un signal de lumière s'il y a des lumières qui se rapprochent de vous quoi..." indique Fánaviryan.
- "A mon avis, ça va être compliqué... S'il y a des lumières qui se rapprochent de nous pour voir la fenêtre du premier étage..." évoque Tirash.
- "De toute manière, je ne saurais pas où vous êtes si vous êtes discrets donc non, je reste à l'étage... Au pire, je balance un truc dans un carreau de chez Cerfblanc pour faire une diversion si gros cas échéant d'une maison à une autre mais voilà..." propose Fánaviryan.
- "Mais si quelque chose se passe mal, on s'enfuit tous, on est bien d'accord ?" demande Daëgon.
- "Oui, c'est ça qu'il faut se dire comme base. C'est vrai que ça fait un plan qui n'est pas super bien ficelé... Je suis d'accord..." confie Tirash.
- "Non mais ça fait un petit peu comme s'il y avait un hobbit qui aurait réussi à passer le barrage et qui aurait balancé une tomate sur la fenêtre de Cerfblanc..." évoque Fánaviryan.
- "Ça pourrait être un bon alibi, effectivement, d'avoir une tomate à écraser sur la fenêtre de manière à ce que..." évoque Tirash.
- "Moi, j'ai un reste de sandwich sinon..." propose Fron.
- "Par contre, si vous apercevez la dague elfique, il faudrait que vous la récupériez que je puisse l'examiner parce que le métal parle. Dans cette histoire, j'aimerais bien vérifier si elle n'a rien à se reprocher cette belle lame. Aussi bien, Alina aurait utilisé un couteau de cuisine mais je ne suis pas sûre. Et puis vous avez le droit de marquer le coup de votre passage, lui faire la nique. Après, il pourra se douter que c'est nous mais qu'est-ce qu'il pourra dire et faire ? Il ne va pas avoir beaucoup de légitimité prochainement donc n'hésitez pas à partir avec des choses ou à montrer que vous êtes passés." conseille Fánaviryan.
- "T'inquiète s'il y a du Mithril, on prendra..." indique Daëgon.
- "D'accord ! Moi, je vais prendre mes positions à l'étage alors." indique Fánaviryan en prenant un chandelier.
- "Après, rentrer discrètement sans se faire remarquer, ça veut dire qu'on peut, éventuellement, le refaire. Si on le fait une fois-là, ils vont, sans doute, renforcer encore les défenses." indique Fron.
- "On ne va pas mobiliser tout un village plein de fois. Là c'est l'unique occasion." indique Fánaviryan.
- "Je suis assez d'accord !" confirme Daëgon.

Fánaviryan va, discrètement, monter au premier étage.

Tirash va quitter la maison de Golasgil en compagnie de Daëgon et Fron. Ils vont longer la maison de Golasgil puis celle du Magistrat pour se rendre à la fenêtre ouverte par Tirash, dans une parfaite discrétion. Ils remarquent, aussitôt, les gardes de l'autre côté de la pièce, sur le parvis du manoir accompagnés de Cleagar. Tirash escalade le premier la fenêtre et doit s'appuyer sur une caisse en bois avant de poser ses pieds au sol, un sol en pierre jonché de paille. Des aménagements de box pour des animaux ont été aménagés mais aucun animal n'est présent ici.

Rapidement et discrètement, les trois compagnons se dirigent vers la porte, sans trop prêter attention à cette pièce. Tirash regarde par le trou de la serrure et constate peu de luminosité dans l'autre pièce. Ils écoutent à la porte mais n'arrivent à discerner des bruits, le bruit des gardes, à l'extérieur, pouvant couvrir les éventuels bruits présents.

Daëgon ouvre la porte et découvre un hall peu éclairé. Le dallage, au sol, est plus propre que la pièce précédente. Une porte fermée est présente en face et une arche permet d'accéder à un autre couloir. Des sons proviennent de cette dernière ouverture. Tirash se rapproche de l'arche et constate qu'il s'agit du hall d'entrée. Les sons proviennent des gardes postés devant l'entrée. Tirash s'arrête quelques instants, se concentre et écoute les propos. Cleagar évoque auprès de ses hommes l'état de la situation et ne semble pas, à sa voix, inquiet par les évènements. Daëgon s'est rapproché de la porte fermée et y entend des chuchotements. Il n'arrive pas à saisir le nombre de personnes dans la pièce.

Daëgon vient voir ses deux compagnons et murmurent :
- "Bon, les gars, il y a du monde derrière la porte... On fait quoi ?"
- "Il faudrait que l'on passe par le hall." suggère Tirash.
- "Oui mais là, ce n'est pas discret... Il ne regarde pas par-là normalement." indique Daëgon. - "Tu as une idée de qui s'est derrière la porte ?" demande Tirash.
- "Viens écouter..." propose Daëgon.

Fron et Tirash se rapprochent de la porte, écoutent et entendent des chuchotements. Tirash se concentre un peu plus et arrive à repérer quatre voix différentes. Il décèle, toutefois, une légère inquiétude dans l'intonation des voix. Il indique à ses deux compagnons :
- "Ils ont l'air de flipper..."
- "Si on y va, ça risque de faire du bruit..." indique Daëgon
- "Oui, c'est sûr !" confirme Tirash et demande : "Et sinon, tu te souviens du parcours ?"
- "Le problème c'est de traverser le hall ou alors on peut prendre la porte là qui est sur le côté." suggère Daëgon.
- "On peut tenter la porte qui est sur le côté..." confirme Tirash.

Daëgon se glisse dans le hall d'entrée et va ouvrir très discrètement la porte sans faire le moindre bruit, évitant le moindre bruit. La pièce est plongée dans le noir. Rapidement, les trois compagnons entrent en évitant de faire le moindre bruit. Daëgon ferme la porte après le passage de Fron en prenant soin de faire grincer le mécanisme. Ils se dirigent rapidement de l'autre côté de la pièce pour rejoindre la porte qui mène au bureau du Magistrat. Ils écoutent à la porte et regardent par le trou de la serrure mais aucun bruit ne provient de la pièce qui est plongée dans le noir. Daëgon actionne la poignée et la porte s'ouvre.

Les trois compagnons commencent par inspecter les fenêtres dont les volets sont ouverts. Tirash demande alors :
- "Est-ce qu'on allume une bougie quand même ou pas ?"
- "On pourrait fermer les rideaux..." suggère Daëgon.
- "Ça me semble pas mal. Après, on allume une bougie et on fouille !" ajoute Tirash.
- "Ouais !" confirme Daëgon.
- "On va faire un petit signe avec notre bougie à la fenêtre pour Fana." propose Tirash.
- "La fenêtre la plus loin du garde alors..." ajoute Daëgon.

Daëgon et Tirash ferment les rideaux et Fron allume une bougie. Le Hobbit donne la bougie à Tirash qui vient à l'une des deux fenêtres, entrouvre les rideaux et agite la bougie en hauteur dans l'espoir que Fánaviryan verra ce signe mais, à ce moment, l'Elfe surveillait le garde qui bougeait vers la maison mais, après quelques pas, s'est retourné.

Tirash, avec la bougie, va éclairer les différents espaces en particulier le bureau comprenant plusieurs tiroirs, les bibliothèques avec plusieurs bibelots et un gros coffre. Daëgon va commencer par prendre la dague elfique ¨posée sur le présentoir et la glisser dans son sac à dos. Tirash et Daëgon se dirigent vers le coffre et ils constatent qu'un verrou est placé dessus. Une clef est nécessaire pour l'ouvrir mais en observant attentivement, Tirash pense qu'il peut forcer le mécanisme. Il demande à Daëgon la dague elfique et commence à jouer avec le verrou qui va finir par s'activer après une bonne minute de crochetage et, ainsi, enclencher l'ouverture du coffre.

Fron examine les parchemins et constate qu'il n'y a pas d'images dessus. Il va voir Daëgon et lui dit :
- "Je suis allé voir les parchemins et il n'y a rien d'intéressant..."

Fron va, ensuite, se mettre à la porte et écouter attentivement. Fron constate une lumière plus vive là où se trouve Tirash. Avec l'ouverture du coffre, la lumière de la bougie se reflète dans les écus d'or présents dans le coffre. Une grosse quantité d'or est présente dans le coffre. Plusieurs livres sont également présents. Daëgon va rapidement identifier l'un d'entre eux comme étant l'un des livres de compte de Golasgil. Daëgon réagit :
- "Ah oui, là, c'est du lourd !!!"
- "Est-ce que ce n'est pas en sa qualité de magistrat qu'il a saisi toutes ces pièces ?" demande Tirash.
- "Pourquoi il garderait ça là ?? Mouais, peut-être..." s'interroge Daëgon.
- "C'est ce qu'il pourra nous rétorquer en tout cas..." analyse Tirash et ajoute : "Bon ! On prend ça et on se barre ou pas ?"
- "Ça ? tu veux dire ?" demande Daëgon.
- "Les livres de compte..." propose Tirash.
- "Il n'y a pas des affaires personnelles de Golasgil ?" demande Daëgon.
- "Oui, on peut, peut-être, fouiller le bureau..." propose Tirash.
- "Mais ce n'était pas les livres de compte qu'on cherchait ?" demande Fron.
- "Ben... si ! On le prend ça de toute façon. Il les a, peut-être, dans l'optique du procès, du jugement, par rapport à Golasgil..." évoque Daëgon.

Daëgon et Tirash vont fouiller le bureau. Dans l'un des tiroirs, Daëgon sort un écrin avec, à l'intérieur, deux pièces de couleurs argentées. Le Dùnedain reconnait les deux pièces en Mithril qu'ils avaient trouvées dans le coffre du bureau de Golasgil. Tirash va passer sa main sous le bureau et réussir glisser ses doigts dans une fente et actionner un mécanisme qui va déclencher une trappe sous la table. Un compartiment secret se révèle avec la présence d'un livre. Tirash tend le livre à Daëgon qui le consulte aussitôt. Ce livre consigne de manière méthodique les actes quotidiens du Magistrat, un journal professionnel et personnel, un journal de bord. Daëgon dit alors :
- "Les gars, je crois que j'ai trouvé du lourd ! on peut y aller je..."
- Daëgon est interrompu par un "Chutttt !!" de Fron qui montre la direction du mur opposé d'où il a entendu une porte se refermer.

En prêtant l'oreille, les trois compagnons entendent des bruits de pas qui se rapprochent. Fron se précipite vers la fenêtre, Daëgon range le livre de bord du Magistrat, le livre de compte de Golasgil et Tirash éteint sa bougie tout en ramassant l'écrin avec les deux pièces en Mithril. Tirash referme rapidement la trappe secrète et les trois compagnons viennent d'un geste vif enjamber la fenêtre, se retrouver dans le jardin et se faufiler entre la haie et la maison.

Lorsqu'ils sont arrivés à la hauteur du bout de la haie, ils entendent la voix de Cleagar qui crie :
- "Qui est là ??"

À la fin de la lecture, Fron annonce :
- "Je voudrais bien aller me coucher. Je n'ai pas envie de rater le petit déjeuner..."
- "Comment vous prenez tous ces éléments, Gelse ?" demande Daëgon.
- "Disons que j'en étais sûr... Cela ne vient que confirmer ce que je pensais du magistrat." exprime Gelse sur la réserve.
- "Je pense qu'on a les preuves maintenant. Donc, c'est bien !" répond Daëgon.
- "Tout à fait !! Il reste à voir, à présent, comment nous allons faire avec le magistrat." indique Gelse.
- "Ce qui me semblerait bien, c'est qu'on puisse, demain matin, organiser une rencontre. Sans doute que je serai amené à aller en référer aux autorités d'Hobbitebourg." indique le Shiriff Valgran.
- "Un Moot ?" lance Fron.
- "A mon avis, vous pouvez envoyer un messager pour préparation d'un Moot comme le dit Fron." demande Fánaviryan.
- "Ecoutez, Shiriff, je pense qu'on va on va aller se coucher maintenant pour pouvoir partir à Hobbitebourg demain." propose Daëgon.
- "En compagnie du magistrat qui nous accompagnera pour ça !" suggère Fánaviryan.
- "Ah bah non ! On ne l'aura pas encore..." indique Daëgon.
- "Le magistrat, à mon avis, il est fait ! On a les preuves !" explique Fánaviryan.
- "Oui, je sais mais il est sous garde de Cleagar jusqu'à demain soir..." indique Daëgon.
- "En gros, Cleagar ne nous le lâchera pas tant qu'il n'est pas sûr de pouvoir partir." intervient Tirash.
- "Donc il faut un sauf conduit officiel donc il faut le Moot et tout le reste..." indique Daëgon.

Fánaviryan est au premier étage et va se mettre dans la pièce qui fait le coin pour observer la maison du Magistrat ainsi que le mouvement des gardes. Elle jette aussi, régulièrement, un regard du côté des manifestants à l'entrée de la colline. Elle ouvre les rideaux afin de mieux observer l'extérieur et va, discrètement, ouvrir l'une des fenêtres en plaçant un pot de chambre à proximité, prête à le jeter en direction des gardes pour faire diversion en cas d'urgence. Après quelques minutes d'attente, Fánaviryan va finir par remplir le pot de chambre en urinant dedans.

De longues minutes vont ensuite s'écouler sans qu'elle ne voie aucun mouvement suspect. Elle surveille les différentes fenêtres mais ne voit rien de particulier. Elle va finir par entendre une voix masculine dans la nuit qui vient de la maison du Magistrat et qui semble interpeler une personne dehors. Aussitôt, Fánaviryan observe le garde le plus proche et elle constate qu'il ne regarde pas dans cette direction. L'Elfe prend le pot de chambre dans les mains et se prépare à le lancer vers le garde si celui-ci se dirige vers la maison du magistrat mais les minutes se passent sans que le garde ne réagisse.

Pendant ce temps, après avoir entendu la voix de Cleagar, Tirash, Daëgon et Fron longent la haie et rejoignent la maison de Golasgil. Daëgon essaye de faire un geste à Fánaviryan tout en commençant à courir. Fron s'éloigne de ses deux compagnons tout en sortant une dague pour aller renverser les lanternes qui éclairent le chemin. Il arrive rapidement sur la première qu'il décroche aisément et envoie à flanc de colline. L'huile de la lanterne se répand, éclaire la pente de la colline et amène de la pénombre au niveau du chemin. Fron se souvient, alors, qu'il avait emprunté à un chemin escarpé non loin de là pour descendre la colline dans sa jeunesse. Il fait signe à ses compagnons en leur chuchotant : "par là !". Il reste en haut du chemin et laisse Tirash et Daëgon passer.

Tirash, à l'entrée du chemin, dit :
- "Daëgon, tu ne devais pas envoyer une flèche pour dire à nos amis qu'on est en danger ?"
- "Ouais mais est-ce que l'on est vraiment en danger ?" questionne Daëgon.
- "Nous, non mais Fana, peut-être, un peu plus..." interroge Tirash.
- "Ça veut dire de donner l'assaut, c'est, peut-être, un peu trop frontal..." indique Daëgon.
- "On n'avait pas vraiment défini ce qu'ils allaient faire quand ils verraient la flèche..." évoque Tirash.
- "Je ne sais pas... Je ne le sens pas trop de leur dire d'attaquer... Ça serait mieux si on pouvait éviter." évoque Daëgon.
- "On attend Fana ?" demande Tirash.
- "On se met dans le chemin. On se planque et on essaye de voir ce qui se passe." propose Daëgon.
- "Oui, on peut attendre tant que l'on ne voit pas de gardes arriver et qu'on attende de voir si Fana arrive." suggère Tirash.
- "Les gardes risquent d'arriver !" indique Daëgon.
- "On aura un peu d'avance sur eux et puis on aura un peu d'avance quand même..." évoque Tirash.
- "Enfin, là, ils vont rappliquer tout de suite !" annonce Daëgon.
- "Oui mais ils ne savent pas par où on est parti." indique Tirash.
- "Ils vont voir les lanternes pétées..." évoque Daëgon.
- "Disons que si on voit que Fana est en difficulté et qu'elle est en difficulté en sortant de la fenêtre, on pourra aller lui donner un coup de main alors que sinon, elle va être mal !" évoque Tirash.
- "Ou elle se planque..." suggère Daëgon.
- "On attend, peut-être, une minute." propose Tirash.
- "Oui !" répond Daëgon.

Daëgon descend de quelques mètres, encoche sa flèche, prêt à l'enflammer. Juste, au-dessus de lui, Tirash s'est mis au sol, regardant aux alentours, Fron à ses côtés. Après, une minute, aucun mouvement ou bruit ne vient de la maison du Magistrat ni de celle de Golasgil. Seuls les bruits de casseroles retentissent dans la nuit. Daëgon dit alors :
- "Bon, les gars, ça a l'air calme. Il faudrait, peut-être, que l'on aille mettre en sécurité tout ce que l'on a chopé. Fana, elle sortira bien à un moment..."
- "Moi, je veux bien l'attendre un peu." propose Tirash.
- "Elle devait nous attendre où ?" demande Fron.
- "Moi, je veux bien l'attendre un peu..." évoque Tirash.
- "Est-ce que l'un d'entre nous essaye d'aller dans la maison de Golasgil pour la chercher ou pas ?" demande Daëgon.
- "Je peux y aller !" propose Fron.
- "Oui, on peut faire comme ça. Nous, on va t''attendre un peu plus bas." propose Daëgon.
- "D'accord ! Moi, je connais bien le chemin de toute façon !" évoque Fron.
- "Ça serait pas mal de rester en couverture, non ?" suggère Tirash.
- "Oui mais de loin !" répond Daëgon.
- "Oui, là, on est loin, dans le noir et, à priori, personne n'arrive..." indique Tirash.

Daëgon va se positionner un peu plus haut, dans un coin sombre, une flèche prête à partir en direction de la maison du Magistrat. La position n'est pas idéale pour pouvoir tirer mais permet au Dùnedain de rester discret. Tirash se planque également prêt à attaquer si un mouvement venait dans leur direction. Tirash dit à Daëgon pendant ce temps :
- "C'est quand même bizarre que ça ne bouge pas..."
- "Ben ouais, c'est pour ça..." répond Daëgon.

Fron se dirige alors vers la maison de Golasgil, entre par la fenêtre dans la salle à manger. Il referme doucement la fenêtre sans la fermer complètement puis se dirige dans le bureau mais Fánaviryan n'est pas présente. Fron regagne le hall, emprunte l'escalier, monte au premier étage et va vérifier les différentes pièces qui donnent vers la maison du Magistrat mais l'Elfe n'est pas présente. Fron monte au deuxième étage et dans l'une des chambres, il retrouve l'Elfe, un pot de chambre à la main et en train d'observer le jardin en direction de la maison du Magistrat. Fron lui dit alors :
- "On se carapate, on est repéré !!"
- "Repérés ?? Mais il ne bouge pas ??" interroge Fánaviryan en pointant le garde à l'extérieur.
- "On a entendu Cleagar qui nous a interrompu dans le bureau du Magistrat. Il est, peut-être, juste aller prévenir le Magistrat pour l'instant..."

Fánaviryan regarde au niveau de la chambre du Magistrat, au premier étage de l'autre maison. À première vue, aucun mouvement particulier ne semble se dérouler à l'étage. Fánaviryan dit alors :
- "Fron, regarde..."
- "Les autres attendent en bas, on est parti !" annonce Fron.
- "Bon, d'accord ! Je te suis !" répond Fánaviryan.
- "On a des choses intéressantes !" indique Fron.
- "Ah ! J'avais préparé une diversion, c'est con..." évoque Fánaviryan en montrant le pot de chambre.

Fánaviryan quitte la pièce le pot de chambre à la main en suivant Fron. Les deux compagnons vont rapidement regagner la salle à manger au rez-de-chaussée. Fron va ouvrir la fenêtre et sortir. Fánaviryan va suivre et les deux vont traverser le chemin pour rejoindre le flanc de la colline. Fánaviryan met la main sur le pommeau de son épée, prête à dégainer son arme en cas de besoin. Les quatre compagnons vont, ainsi, descendre la colline. Elle verse dans un buisson le pot de chambre avant de le lâcher puis va suivre ses compagnons dans la descente. Fron va guider ses compagnons sur le chemin assez difficile mais ils vont avec une certaine aisance réussir à éviter les chutes et arriver en bas.

Le seul bruit qu'ils entendent provient toujours du chemin avec les casseroles qui résonnent mais leur fuite de la maison du Magistrat ne semble pas avoir alerté les mercenaires de l'Ordre. Fánaviryan se rapproche de ses compagnons et leur dit :
- "Ça va être le moment de faire le chant elfique, non ?"
- "Si tu fais un puissant chant elfique, tout le monde va savoir qu'une elfe est venue dans la maison..." évoque Tirash.
- "Et il n'y en pas beaucoup dans le coin..." indique Fron.
- "Et il n'y en pas des masses dans le coin, des elfes..." confirme Tirash.
- "Ce n'est pas grave ! Ils ne sont pas en position de nous mettre la pression ! C'est juste, là, pour que les autres lâchent la pression à la barrière. Et alors, qu'est-ce que vous avez ?" demande Fánaviryan.
- "Attends, on va se mettre à l'abri et après, on va déballer tout ça. Il y a pas mal de lecture en fait." évoque Daëgon.

En bas de la colline, Fánaviryan demande à ses compagnons :
- "Alors, alors ? Racontez-moi !!"
- "On a trouvé deux pièces en Mithril ! Déjà, on sait d'où elles viennent... Il y avait de l'or à profusion et on a trouvé surtout un journal où, à priori, il raconte sa vie, le Magistrat et on a, aussi, trouvé les livres de compte de Golasgil." évoque Daëgon.
- "On a les preuves qu'il nous a menti parce qu'il avait dit qu'il était parti avec toutes les richesses du Marchand." précise Tirash.
- "Oui !" confirme Fánaviryan.
- "Et on retrouve l'or et le Mithril chez lui !" indique Daëgon.
- "C'était le coffre de Golasgil ou c'était son coffre ?" demande Fron.
- "Ah non, ce n'était pas le coffre de Golasgil, c'était un autre coffre." répond Daëgon.
- "Il aura dû l'ouvrir dans une grange. Il doit être éventré quelque part à proximité..." suppose Fánaviryan.
- "Oui ! Ou il l'a gardé dans une autre pièce... et ce qu'il faudrait, surtout, c'est de lire le journal !" suggère Daëgon.
- "Oui ! Si je fais le puissant chant elfique, maintenant, il faut qu'ils sachent que ce soit nous d'une certaine manière." propose Fánaviryan.
- "Oui mais ça va te servir à quoi s²urtout ?" demande Daëgon.
- "C'est pour que les autres lâchent la pression." indique Fánaviryan.
- "Va leur dire si tu veux !" propose Daëgon.
- "Je le fais du village si vous voulez alors." propose Fánaviryan.
- "Si tu as vraiment envie de faire un chant elfique, tu peux le faire demain matin, on sera tous là pour l'écouter." propose Tirash.
- "C'est histoire qu'ils s'apaisent et que tout le monde puisse aller se reposer." indique Fánaviryan.
- "Ça fait une heure que ça dure, si ça dure dix minutes de plus, ce n'est pas gênant..." indique Tirash.
- "Oui ! Faisons route !" lance Fánaviryan.
- "Par contre, si ça ne bouge pas là-haut, ça veut dire qu'ils n'ont pas prévenu les gardes, est-ce que ce n'est pas parce que Cleagar et le Magistrat pensent qu'ils sont gaulés et qu'ils vont essayer de se barrer par derrière comme nous pendant la nuit." évoque Tirash.
- "C'est possible, oui..." confirme Daëgon.
- "Dans ce cas, est-ce qu'il ne faudrait pas qu'on les attende ??" demande Tirash.
- "On va aller en parler aux Hobbits. On ne va pas encercler la colline à cinq !" évoque Daëgon.
- "Non, c'est clair et net !" confirme Tirash.
- "Il faut que quelqu'un aille transmettre l'information au Shiriff. Fron, discrètement, tu peux faire rapidement le tour de la colline !" propose Fánaviryan.
- "Et pourquoi on n'y va pas tous ensemble ?" demande Daëgon.
- "Pour monter la garde par ici des fois qu'ils essayent de se barrer par derrière." évoque Tirash.
- "Ah oui !" confirme Daëgon.
- "Moi, ça me semblerait être une bonne idée qu'il y en ait, au moins, l'un de nous qui reste ici qui puisse, éventuellement, les suivre et laisser des traces pour les autres mais qu'on ne les laisse pas se barrer impunément comme ça surtout s'ils se barrent avec notre or !" évoque Tirash.
- "Oui, c'est une bonne idée Tirash !" confirme Fánaviryan.
- "Attends ! Ils ne vont pas se barrer avec des kilos d'or comme ça !! Ils vont passer par la route." réagit Daëgon.
- "Ils ne vont pas tout prendre, ça, c'est sûr ! Mais par la route, ils savent qu'ils ne vont pas passer." indique Tirash.
- "Par chariot, tu peux bourrer, tu penses ? Forcer le passage..." évoque Fánaviryan.
- "Pas à travers une foule de Hobbits en colère ! Une casserole dans les rayons du chariot et puis, c'est foutu..." indique Tirash.
- "En tout cas, on pourrait demander à Fron d'aller demander au Shiriff de diligenter quelques Hobbits de Lézeau à la surveillance sur le haut coteau pendant que nous." propose Fánaviryan.
- "Oui, ça me semblerait pas mal... Ouais !" indique Tirash.
- "Hum, hum..." confirme Fron.
- "Bon, alors, au final, au lieu de retourner au camp, on va les avertir nous, directement à la barrière avec les gardes. Ça serait mieux que Fron puisse y aller pour leur signaler que c'est bon ! Il sera plus discret dans la foule lui que nous et puis on l'attend ou on y va ensemble." propose Fánaviryan.
- "Moi, je veux bien rester par ici et puis surveiller et j'attends que des Hobbits viennent avant de vous rejoindre." propose Tirash.
- "Et si tu vois quelque-chose, tu tires enflammée vers là où ça se barre !" suggère Fron.
- "Je n'ai pas d'arc mais si je vois des choses, je laisse des informations tout en les suivant." suggère Tirash.
- "Ça ne serait pas mieux que l'on reste à deux par deux ou tous ensemble ?" demande Fánaviryan.
- "Je peux rester avec Tirash. Moi, j'ai un arc. S'il faut faire une flèche enflammée, je peux la faire." propose Daëgon.
- "Effectivement, oui !" confirme Tirash.
- "Et on n'avait pas dit que c'était le signal pour tout embraser ?" demande Fánaviryan.
- "Si mais tu vas aller dire aux Hobbits que ce n'est plus ça." explique Daëgon.
- "Et puis, de toute façon, on va aller les libérer mes potes." indique Fron.
- "Fron, tu penses qu'il faut combien de temps pour rejoindre la foule ?" demande Tirash.
- "En moins de cinq minutes." répond Fron.
- "Bon ! On ne tire pas de flèches enflammées avant dix minutes pour être sûr que le message soit passé auprès des Hobbits et si on tire une flèche enflammée après, c'est qu'on les a repérés en train de se barrer." propose Tirash.
- "D'accord !" répondent ses compagnons.
- "Et vous passez la consigne qu'il faut venir surveiller l'arrière de la colline." indique Tirash.
- "Moi, je préfère rester avec toi, à ce moment-là, pour te protéger !" évoque Fánaviryan.
- "Après, c'est bien de faire deux, deux." suggère Tirash.
- "Oui, parce que moi, je ne la verrais pas la flèche." explique Fánaviryan.
- "Mais ça serait bien que Daëgon reste puisque c'est lui qui a l'arc." évoque Daëgon.
- "Fron, tu y vas avec Tirash." propose Fánaviryan.
- "Ah... Moi, je veux bien. Je pense, juste, qu'il faut que deux d'entre nous restent ici, idéalement, Daëgon." évoque Tirash.
- "Oui, je reste avec Daëgon." propose Fánaviryan.
- "Après, s'il faut aller avec Fron, ça ne me pose pas de problèmes." confirme Tirash.
- "On va, peut-être, ramasser les livres de compte, les dagues et autres choses." propose Fron.
- "C'est qui, qui a ça ? C'est Daëgon ?" demande Fánaviryan.
- "Moi, j'ai les livres." confirme Daëgon.
- "La dague, quelle dague ?" demande Fánaviryan intéressée.
- "C'est moi qui l'aie... La Dague avec les pièces..." indique Tirash.
- "Je reste surveiller si jamais Cleagar arrive..." indique Fánaviryan.
- "Bon, on fait ça !" lance Tirash.
- "Ouais !" répond Daëgon.
- "Si ça se trouve, Cleagar n'a rien dit parce qu'il veut que ça périclite..." analyse Fron.
- "Il faut qu'on aille au plus vite pour l'instant." indique Daëgon.
- "On leur dit, quand même, qu'on a trouvé des preuves que le Magistrat nous a menti, point !" suggère Tirash.
- "Oui !" confirme Fánaviryan et Daëgon.
- "Oui mais ça serait bien, si vous devez partir que vous ne partiez pas avec les preuves. C'est pour ça que je disais de les prendre." évoque Fron.
- "Moi, j'aimerais bien essayer de les lire." indique Daëgon.
- "Moi aussi !" ajoute Fánaviryan.
- "Si tu dois suivre les autres, tu ne vas pas pouvoir les lire pendant le trajet." indique Fron.
- "Pour l'instant, j'attends." répond Daëgon.
- "Daëgon et Fana restent là. Fron et Tirash vont voir les Hobbits et Daëgon gardent le journal et les livres de compte, c'est bien ça ?" demande Tirash.
- "Oui !" confirment Daëgon et Fánaviryan.
- "Et Tirash se barre avec la Dague et les pièces de Mithril." indique Tirash.

Daëgon et Fánaviryan vont se mettre derrière un buisson pour se camoufler et surveillent la colline. Pendant ce temps, Fron et Tirash font le tour de la colline. En moins de cinq minutes, ils arrivent sur le chemin de la colline et constatent que les Hobbits sont fatigués avec moins d'entrain à frapper dans les casseroles. L'un d'entre eux annonce :
- "Ah ! Vous êtes là."
- "Tirash, tu peux essayer de les calmer un peu, s'il te plait !" propose Fron.
- "Où est le Shiriff ?" demande Tirash aux Hobbits.
- "Il est là-bas." indique l'un des Hobbits en pointant du doigt vers le barrage.

Tirash et Fron se dirigent vers le barrage où une quinzaine de mercenaires de l'Ordre sont présents, bouclier dans une main et lance pointée en direction des Hobbits dans l'autre main. Valgran est face aux mercenaires à gérer les manifestants et semble épuisé par les tâches qu'il est amené à réaliser. Il continue d’arranger ses Hobbits qui continuent de frapper dans des casseroles. Les quatre arbalétriers d'Hobbitebourg sont en position, légèrement en retrait, prêt à tirer en direction des mercenaires. Tirash crie alors :
- "Shiriff, Shiriff !"
- "Oh ! mais vous voilà !!" réagit Valgran puis demande :"On n'entend pas le chant elfique, c'est normal ??".
- "Eh bien non. On a décidé de ne pas le faire..." explique Tirash.
- "Ah d'accord..." répond Valgran.
- "Fana est restée là-bas avec Daëgon. Avec Fron, on est revenu vous prévenir qu'on a trouvé des preuves qui montrent que le Magistrat nous a menti." annonce Tirash.
- "Ah, ah !!" réagit Valgran.
- "Par contre, on s'est fait surprendre. On a réussi à s'enfuir et il n'y aucune réaction là-haut." explique Tirash.
- "Il faut, peut-être, que l'on intervienne pour sauver votre l'amie l'Elfe si elle est toujours là-bas ?" propose Valgran.
- "Non, non ! Ils sont en sécurité tous les deux..." explique Tirash.
- "Ah !" réagit Valgran.
- "Ils attendent de l'autre côté de la colline. Ils surveillent si personne n'essaye de s'enfuir." explique Fron.
- "Ah ! D'accord !" réagit Valgran.
- "Tout le monde peut, à présent, rentrer chez eux. Ça serait bien d'encercler la colline ou, en tout cas, de monter la garde pour vérifier que le Magistrat et Cleagar ne s'enfuient pas discrètement parce que là, à priori, ils savent qu'on sait qu'ils ont menti." explique Tirash.
- "D'accord ! Très bien ! Je vais faire en sorte que mes hommes se déploient tout autour de la colline. C'est une bonne chose, très bien !" confirme Valgran puis vient taper dans le dos de Tirash en lui disant : "Bravo ! Monsieur Tirash, vous avez fait du très bon travail ! Et Monsieur Sacquet, aussi, je vous félicite !"
- "Merci !" réagit Fron.
- "Et vous, de votre côté, vous avez été bruyants à souhait ! Ça a été parfait !" souligne Tirash.
- "On commençait à fatiguer, je vous avouerai... Ça fait un moment que ça dure mais on est courageux !!" puis Valgran s'adresse à tous les Hobbits en levant les bras en l'air : "Allez ! Tout le monde descend, c'est bon, on arrête. Venez avec nous !!"

L'agitation va rapidement se calmer, les Hobbits vont commencer à descendre la colline, regagnant le village. Les gardes d'Hobbitebourg vont décharger leurs arbalètes puis descendre également. Valgran va réunir une partie des Hobbits sur la Collinette, la petite colline située non loin de l'étang de Lézeau. Valgran va donner ses instructions aux côtés de Fron et Tirash. Tirash surveille régulièrement le ciel vérifiant si une flèche enflammée est envoyée mais, pour l'instant, c'est le calme qui s'installe au village. Valgran va s'adresser aux villageois présents et va donner des instructions pour qu'ils puissent mettre en place une surveillance du tour complet de la colline.

Après plusieurs minutes, Gelse vient rejoindre les Hobbits à la Collinette et vient s'adresser à Fron et Tirash et leur demande :
- "Alors, quelles sont les nouvelles ?"
- "On a trouvé des documents très intéressants mais, pour le moment, Daëgon a préféré les garder. Il surveille l'arrière de la colline." indique Fron.
- "Ah d'accord ! Et, à présent, vous faites quoi ?" demande Gelse.
- "Hé bien, on va attendre que Daëgon et Fánaviryan reviennent. Quand vos compatriotes hobbits les auront rejoints, ils reviendront par ici." évoque Tirash.

Les Hobbits vont aller se positionner à des endroits stratégiques tout autour de la colline. Valgran a demandé aux Hobbits d'être à deux, l'un peut se reposer pendant que l'autre surveille. Les gardes d'Hobbitebourg sont placés à plusieurs endroits pour ne pas être tous au même endroit. Deux d'entre eux vont croiser de l'autre côté de la colline des silhouettes et vont alors crier :
- "Qui êtes-vous ? Halte-là !!"

Fánaviryan, placée derrière le buisson, dégaine son épée et se prépare à attaquer. Daëgon observe attentivement et constate qu'il s'agit d'un son provenant du bas de la colline. En se concentrant sur la voix, il estime qu'il s'agit d'un Hobbit.

Fánaviryan finit par répondre avec sa voix elfique :
- "Oh hé, chut !! Il ne faut pas faire de bruit !!"
- "Ah, c'est vous ! Pardon... On ne savait pas que vous étiez là..." répond l'un des deux Hobbits.
- "Justement, on s'était cachés pour surveiller qu'ils ne fuient pas de la colline." explique Fánaviryan.
- "Et vous en avez vu ?" demande le Hobbit.
- "Non !" répondent Daëgon et Fánaviryan.
- "C'est tout calme !" ajoute Daëgon.
- "D'accord... On va prendre le relais..." annonce le Hobbit.
- "Très bien, merci !" répond Daëgon.
- "Merci ! Vous avez vu les autres ?" demande Fánaviryan.
- "Ouais, ils sont tous bien posés prêts de nous." explique le Hobbit.
- "Ah ! C'est super ! On se reverra tout à l'heure au village après votre garde." réagit Fánaviryan.
- "Oui ! D'accord !" répond le Hobbit.

L'Elfe rengaine son épée puis avec Daëgon, ils quittent leur buisson et rejoignent le village qui est beaucoup plus calme. De nombreux villageois ont rejoint leur smial et les autres ont été positionnés autour de la colline en surveillance. Lorsque les quatre compagnons sont ensemble, Daëgon dit à ses compagnons :
- "J'aimerais bien trouver de la lumière pour lire tout ça !"
- "Je pense que nous avons intérêt à ouvrir ce journal, il y a une quinzaine."

Les quatre compagnons s'assoient à flanc de la Collinette qui est actuellement éclairée en compagnie de Gelse, intéressée par le livre. Daëgon commence la lecture du journal du Magistrat à haute voix. Tamir Cerfblanc se sert de ce journal pour y noter, jour par jour, des évènements personnels mais lui sert aussi de registre des évènements et des décisions que le Magistrat a pu prendre. La lecture est aisée avec la belle écriture du Magistrat. Dans un premier temps, Daëgon s'imprègne de l'écriture, de la façon dont il a organisé son livre puis va pouvoir y trouver des informations intéressantes. Le 17 de Norui, le jour où Golasgil aurait été assassiné, le Magistrat a noté : "Je viens de quitter Roude. Le voyage se passe bien. J'espère que tout s'est bien passé à Lézeau."

Daëgon interrompt sa lecture lorsqu'ils voient sur la route de la colline, une torche qui éclaire le chemin et un Hobbit qui arrive à la Collinette très essoufflé. Il dit alors :
- "Pffff... Il y a un, un Monsieur qui souhaite vous voir..."
- "Un Monsieur ??" demande Daëgon.
- "Oui, un très grand Monsieur..." évoque le Hobbit.
- "Ça, ça doit être Cleagar !" annonce Fánaviryan puis demande : "Avec une grande épée comme ça ?"
- "Heu... Non..." répond le Hobbit.
- "Il est venu vous voir directement, c'est ça ?" demande Daëgon.
- "Oui. Le Shiriff m'avait demandé de surveiller la route." explique le Hobbit.
- "Ah d'accord..." réagit Daëgon.
- "J'ai couru le plus vite que je pouvais ! Il m'a demandé de vous demander d'aller à sa rencontre." répond le Hobbit.

Les quatre compagnons constatent que la lumière de la torche sur le chemin de la colline, est située un peu plus bas que le barrage et reste, à présent, fixe. Daëgon dit alors :
- "Bon, on va aller le voir."
- "Il faudrait placer une barrière à l'entrée du chemin !" évoque Fánaviryan.
- "Il veut parlementer là." indique Daëgon.
- "Ouais, ils n'ont plus le choix... Par contre, ils sont plus nombreux. Il faut qu'on évite le danger..." conseille Fánaviryan.
- "Non ! C'est qu'une seule personne qui s'est avancée. Après, il y a des archers, je sais bien... On peut avancer et lui dire d'avancer s'il est un peu trop près..." indique Daëgon puis dit à Gelse : "Je te confie le livre du Magistrat."
- "Oui, bien sûr ! Je vais veiller sur lui ! Je vais aller me réfugier dans un Smial en attendant..." confirme Gelse.
- "D'accord ! Je reviendrais tout à l'heure !" indique Daëgon.

Les quatre compagnons vont prendre le chemin de la colline. L'homme qui porte la torche a avancé de quelques pas vers le bas du chemin. Fánaviryan indique à Fron :
- "Fron, tu peux demander à tes camarades qu'ils bloquent l'accès au chemin avec des tables ?"
- "Le Shiriff veut, peut-être, venir avec nous ?" demande Daëgon.
- "Oui, je vous accompagne !" répond Valgran Bucca.

En montant le chemin de la colline, les compagnons vont apercevoir Cleagar, une torche à la main. Son épée n'est pas visible. L'homme avance vers les compagnons et montre avec sa torche qu'il n'est pas armé. Tirash lui demande :
- "Vous souhaitiez nous voir ?"
- "Ouais ! On peut discuter ?" demande Cleagar.
- "Toujours !" répond Daëgon.
- "Oui !" répond Tirash.
- "J'ai enfin compris le sens de toute cette mascarade de ce soir." évoque Cleagar.
- "La fête de la galette ?" demande ironiquement Tirash.
- "Elle était plutôt réussi. Ouais. J'imagine que vous avez trouvé des choses dans le bureau du Magistrat." annonce Cleagar.
- "Des choses ? Dans le bureau du Magistrat ?" questionne Tirash.
- "Il aurait des preuves incriminantes de quelques agissements dont vous n'avez, peut-être, pas été témoin ?" demande Fánaviryan.
- "Nous n'avons pas participé à cela." répond Cleagar.
- "C'est qui nous ?" demande Tirash.
- "La Compagnie de l'Ordre !" répond Cleagar.
- "Vous êtes engagés pour quelle durée ? Et pour quel compte ?" demande Fánaviryan.
- "Les termes du contrat ne sont pas clairement définies mais je vous avouerai que mes hommes et moi-même nous trouvons que la mission qui nous a été confiée n'était pas celle qui était prévue initialement." explique Cleagar.
- "C'est-à-dire ?" demande Tirash.
- "Aujourd'hui, les agissements du Magistrat peuvent poser question. J'imagine que vous n'êtes pas sans informations. J'ai bien vu que les silhouettes qui s'enfuyaient, avaient une taille bien plus grande que celle de vous." dit Cleagar en désignant Fron qui est légèrement derrière puis ajoute : "J'ai donc vite saisi que vous étiez venu chercher, sans doute, certaines choses particulières.
- "Est-ce que vous pourriez aller droit au but s'il vous plaît ? La nuit a été longue..." demande Tirash.
- "Voilà, si vous avez des preuves qui incriminent le Magistrat et que vous êtes prêts à me les annoncer, moi et mes hommes, nous sommes prêts à nous retirer." annonce Cleagar.
- "D'accord..." réagit Daëgon.
- "En échange d'un sauf-conduit pour quitter la Comté et un retour sur Metraith, sans doute ?" annonce Fánaviryan.
- "Exactement !" confirme Cleagar.
- "Ça doit être possible ça, Shiriff ?" demande Fánaviryan à Valgran.
- "Ne faudrait-il pas que nous confrontions le Magistrat avant cela ? Rien ne nous prouve que ce n'est pas vous qui êtes à l'origine de tout cela et que le Magistrat serait en votre captivité... Il faisait pâle figure la dernière fois que nous l'avons rencontré..." évoque Tirash.
- "C'est sûr... Sachez que si réellement vous avez trouvé des choses." indique Cleagar.
- "Nous avons trouvé certaines affaires de Golasgil, effectivement..." annonce Daëgon.
- "Et c'est bien dans le bureau du Magistrat que vous les avez trouvées ?" demande Cleagar.
- "Bien sûr !" répond Daëgon.
- "Est-ce que cela n'est pas une preuve en soi ? SI réellement les mercenaires de l'Ordre avaient agi, pensez-vous que nous aurions mis cela dans le bureau du Magistrat ?" demande Cleagar.
- "Sauf si le Magistrat était captif de vos hommes. C'est une bonne manière de vous couvrir." lance Tirash.
- "En effet..." confirme Cleagar.
- "Nous avons aussi un journal mais, pour l'instant, nous n'avons pas eu le temps de le lire." évoque Daëgon.
- "D'accord..." réagit Cleagar.
- "Mais vous pouvez certainement nous dire quel effet, ça vous a fait, de côtoyer des archers de Boëmund ?" demande Fánaviryan.
- "Ils sont restés peu de temps. C'est surtout auprès du Magistrat que l'homme dont vous parlez, s'est adressé." explique Cleagar.
- "Oui !" réagit Fánaviryan.
- "Vous savez, nous sommes engagés par le Magistrat. Il a souhaité accueillir ces hommes évoquant, de ce que j'ai compris, que c'était des rôdeurs de l'Arthedain. J'y ai mis quelques réserves pour ma part." indique Cleagar.
- "Qui a tué Golasgil ?" demande Tirash.
- "Hum..." réagit Cleagar.
- "Alinna avec une dague elfique, peut-être..." suggère Fánaviryan.
- "Alors, vous comprenez que, pour l'instant, je suis toujours engagé par le Magistrat. D'un point de vue déontologique, c'est compliqué." indique Cleagar.
- "Oui mais là, ce que vous faites avec votre torche, ça s'appelle une démission ! Vous lui en avez parlé un peu de ça ??" lance Daëgon.
- "Non. Disons que les évènements qui viennent de se dérouler m'ont fait réfléchir et que depuis quelques temps, mes hommes sont mécontents des conditions de travail. J'y vois là une porte de sortie. J'ai rapidement fait les comptes. Il semble y avoir dans le coffre du Magistrat, de nombreuses pièces d'or." annonce Cleagar.
- "Effectivement !" réagit Daëgon.
- "Effectivement ! Ce qui pourrait amener au futur possesseur de ces pièces, de lui permettre de vous engager, peut-être ?" demande Fánaviryan.
- "Si nous repartions, nous envisagerions un dédommagement." évoque Cleagar.
- "Qu'en pensez-vous Shiriff ?" demande Tirash à Valgran.
- "Vous seriez prêt, ainsi, à quitter le Magistrat qui vous a engagé depuis si longtemps ?" demande Valgran.
- Cleagar hausse un peu les épaules et dit : "Je pense qu'à un moment donné, il a fait des choix qui le mettent aujourd'hui dans une situation délicate. Comme je vous le disais et là, vous avez ma parole de mercenaire, j'engage ma parole de mercenaire que pour la mort de Golasgil, nous n'avons pas participé activement à celle-ci."
- "Bien sûr mais vous comprenez que, sans concurrence, Golasgil étant notre employeur, il nous devait une forte somme de cet or et c'est aussi, un petit peu pour ça que nous sommes revenus quand même... C'est pour ça que nous aurons à discuter, peut-être, devant tous les cinq devant le coffre." évoque Fánaviryan.
- "C'est vous qui voyez ! Sachez et si le Shiriff en était d'accord, nous pourrions partir très rapidement de ces lieux." confirme Cleagar.
- "En confiant au Shiriff le Magistrat ?" demande Fánaviryan.
- "Oui, effectivement, une façon de montrer votre parole est de venir ici avec le Magistrat, captif d'ici une demi-heure." propose Daëgon.
- "Peut-être que l'on peut examiner les preuves et convenir d'un rendez-vous avec Cleagar demain ?" demande Fron à Valgran.
- "Par exemple !" confirme Daëgon.
- "Peut-être serait-il bien que le Magistrat soit mis sous bonne garde dès ce soir ? Vous considérez-vous, Cleagar, comme toujours engagé auprès de lui ? Peut-être que si vous renoncez à votre engagement, nous pouvons vous engager pour une nuit dans un premier temps ?" demande Tirash.
- "D'un point de vue déontologique, je n'ai jamais été amené à me retourner contre mon employeur. Par contre, dès lors que j'ai confirmation que nous pouvons librement et en sûreté quitter la Comté, la colline sera libre et aucun mercenaire ne s'y trouvera."
- "Si nous vous engageons à vous laisser partir, demain soir, est-ce que cela vous conviendrait ? Afin que nous ayons une journée pour étudier les éléments." demande Tirash.
- "Ça me laisse le temps d'en parler à mes hommes." confirme Cleagar.
- "Vous faites bonne garde autour de sa maison." suggère Fánaviryan.
- "Comme on le fait actuellement." indique Cleagar.
- "Un peu mieux parce qu'il y a des gens qui viennent visiter des coffres !!" lance Daëgon.
- "Demain, nous vous apportons sauf-conduit et preuves. Ça sera au grand jour ! Vous pourrez attester aussi d'un témoignage de sa culpabilité." annonce Fánaviryan.
- "Je vous le dis tout net ! Aucun de mes hommes ni moi-même, ne témoigneront contre le Magistrat." annonce Cleagar.
- "Non mais on va étudier les preuves pour cela. On se revoit demain pour voir vos propositions." indique Daëgon.
- "Je vous le dis tout net, n'espérez pas de ma part, la moindre sollicitation pour enfoncer le Magistrat." dit Cleagar.
- "A priori, nous n'aurons pas besoin." indique Tirash.
- "Avec son livre, il s'enfonce tout seul !" confirme Daëgon.
- "J'ai cette conviction également." confirme Cleagar.
- "Une chose cependant ! Si d'aventure le Magistrat n'était plus là demain, notre accord actuel serait nul et non avenu..." indique Tirash.
- "Le Magistrat sera là demain !" confirme Cleagar.
- "Très bien !" réagit Tirash.
- "Je vais faire en sorte que le coffre soit bien refermé et que le bureau soit bien remis en ordre." indique Cleagar.
- "Et qu'aucune pièce ne bouge ! Nous les avons comptées !" affirme Fánaviryan.
- "Je vais prendre le temps qu'il faut pour les compter ! Très bien. Demain soir, au coucher de soleil ?" propose Cleagar.
- "Nous apporterons de quoi manger." indique Fánaviryan.
- "Et toutes mes félicitations pour votre diversion, elle était réussie." confie Cleagar.
- "Il suffit des fois de peu pour faire éclater la vérité !" lance Fánaviryan.
- "Tous mes respects !" lance Cleagar.
- "C'était dans le cœur de cette jeune population qui s'est quand même, vu pendre ces deux et vous avez remarqué, nous avons fait en sorte qu'ils ne se retournent pas vers les bourreaux mais vers les commanditaires !" lance Fánaviryan.

Cleagar va alors saluer les cinq personnes présentes et va ensuite retourner vers le haut de la colline. Daëgon lui rend par un salut respectueux. Fánaviryan dit à ses compagnons :
- "Bon, c'était histoire qu'il sente que, de toute façon, ils sentent qu'ils sont encerclés et qu'ils avaient l'impression de ne pas être massacré..."
- "Moi, j'ai assez confiance en lui après est-ce qu'on laisse les Hobbits faire la garde toute la nuit ?" demande Daëgon.
- "D'une moindre mesure... On n'annule pas toute l'opération d'un seul coup parce que l'autre est venu nous voir. Allez, on a de la lecture !!" indique Fánaviryan.
- "On a de la lecture et du sommeil à prendre, histoire d'être en forme demain matin !" confirme Tirash.
- "Est-ce que vous pensez que nous devons revoir la surveillance autour de la colline ?" demande Valgran.
- "Je pense qu'il faut laisser quelques gars pour surveiller." conseille Daëgon.
- "Oui ! Vous êtes bien organisés. C'est une seule nuit de veille qu'on vous demande, c'est la dernière et après les choses vont se normaliser. C'était la fête à la galette qui se fêtera demain." évoque Fánaviryan.
- "On pourrait, peut-être, se coucher et lire demain ?" propose Fron.
- "Non ! J'avoue que si on pouvait regarder les dates clefs ce soir, ça me ferait plaisir !" réagit Tirash.
- "Oui ! Oui ! Il aura inscrit le témoignage d'Alinna." évoque Fánaviryan.
- "Il faudrait que je remonte quelques jours avant le 17." propose Daëgon.
- "Avec un petit sandwich !" propose Tirash.

Les compagnons vont retourner à la Collinette. Daëgon va aller chercher Gelse et le livre pendant que Fron va demander des sandwichs, de la bière et de l'eau. Lorsque tout le monde est installé, Daëgon boit une gorgée de bière et reprend la lecture du livre. Un silence s'installe alors sur le flanc de la Collinette lorsque Valgran indique :
- "Je ne vais pas rester ici. Je vais vérifier la situation autour de la colline."
- "D'accord ! Est-ce que vous pourriez préparer un sauf-conduit pour Cleagar afin que ça soit bien officiel ?" demande Fánaviryan.
- "De sauf-conduit..." évoque Valgran.
- "Pas signé, encore. Juste à signer." propose Fánaviryan.
- "Ce sera surtout de la Compagnie qu'il faudra parce que..." évoque Valgran.
- "Ah oui, oui ! De la Compagnie parce que sinon, ils vont se faire massacrer !!" réagit Fánaviryan.
- "Il va falloir informer également Marchon et Blancon Pâle à Hobbitebourg." suggère Tirash.
- "Oui, je pense qu'il sera important." indique Valgran.
- "Bon ! Il faut vraiment que l'on lise ce livre parce qu'on a plein d'informations à récupérer !!" annonce Daëgon.

Valgran quitte les lieux et Daëgon peut commencer la lecture. Les premières informations intéressantes vont remonter au mois de Lothron. Le Magistrat, régulièrement a des aprioris négatifs vis-à-vis des Hobbits. Il aurait été condamné à venir à Lézeau et semble subir le poste en Comté. Il est, toutefois, satisfait des responsabilités que le poste de Magistrat lui octroie à Lézeau. Il utilise ce livre pour y poser tous les actes qu'il est amené à réaliser. Or, Tamir Cerfblanc est peu sollicité et va se livrer à écrire ce qui se passe. Le journal associe ses notes personnelles mais également les comptes-rendus de ses actes professionnels :
- La journée du 18 de Lothron est particulière. Il note dans la matinée qu'Alinna est passée voir le Magistrat. Elle a commencé à lui faire du charme et le Magistrat n'est pas resté insensible aux avances de la gouvernante de Golasgil. Elle a pris le repas avec lui. Dans son journal, sa femme est rarement évoquée, elle parait inexistante dans la vie du Magistrat. Elle est parfois évoquée mais avec un grand mépris.
- Le 19, il évoque une déception de ne pas avoir vu Alinna ce jour.
- Le 20, il indique avoir eu un repas avec Alinna et a couché avec elle.
- Le 21, le Magistrat note qu'Alinna lui évoque le retour de Golasgil prochainement. Le Magistrat évoque un certain mépris vis-à-vis du Marchand qu'il trouve grossier, un franc parler qui ne lui convient et aucune bonne manière.
- Le 23 de Lothron, Golasgil est de retour à son domicile. Le Magistrat note : "Ce con de marchand est revenu ! Comment ça va se passer avec Alinna ?"
- Le 25, le Magistrat note qu'il a entendu Alinna crier toute la journée. Il est alors attentif à ce qui se passe dans la maison du Marchand. Tamir Cerfblanc n'ose pas aller chez le Marchand et se retrouve impuissant. Le Magistrat est complètement attentionné vis-à-vis de cette femme et pense qu'elle doit subir des mauvais traitements avec Golasgil. Alinna lui aurait confié le jour où ils ont couché ensemble, que le Marchand l'avait violentée. Il va décrire une scène très crue où Alinna se serait faite violée par le Marchand sans que le Magistrat ne donne la source de ce qu'il écrit. Alinna lui dit que Golasgil est reparti en voyage. Le Magistrat est content d'apprendre cette nouvelle et espère ainsi pour profiter d'Alinna.
- Le 26, Alinna va venir voir le Magistrat le soir et lui demande de l'aide. Elle n'en peut plus du Marchand, elle veut que "ça en finisse..." note le Magistrat. Elle a vu dans son bureau une énorme quantité d'écus d'or, sans doute, une somme très importante.
- Le 27 de Lothron, Tamir Cerfblanc a donné rendez-vous à Alinna. Dans la journée, il note peu de choses, juste que la lettre est partie à Tarmäbard, la forteresse de la famille Tarma.
- Le 28, le Magistrat revoit Alinna pendant une grande partie de la journée et lui dit qu'il a trouvé une solution et que quelqu'un va venir régler cette histoire. Il ne comprend pas qu'Alinna passe autant de temps dans la maison du Marchand.
- Le 2 de Norui, le Magistrat indique qu'il a une rencontre le 10 de Norui avec un représentant des Tarma. Le Magistrat évoque une affaire assez importante avec un coût élevé sans préciser l'objet de cette affaire en évoquant un coût assez cher.
- Le 7 de Norui, le Magistrat part de Lézeau, le jour même où Golasgil revient. Tamir Cerfblanc indique dans son journal être content de quitter le village au moment où le Marchand revient.
- Le 9, le Magistrat arrive le soir à Roude.
- Le 10, Tamir Cerfblanc évoque une rencontre avec l'un des fils du seigneur Tarma. La proposition qui est conclue, est d'engager un professionnel, très efficace. La demande est faite et est envoyée à Bree. Le Magistrat note en conclusion de cette journée : "On ne peut plus faire machine arrière..."
- Les jours suivants, il voyage jusqu'à Fornost Erain.
- Le 13 de Norui, il est à Fornost Erain et il rencontre principalement les responsables de la magistrature de l'Arthedain. Il évoque les préparatifs du Mitan avec les célébrations qui vont se dérouler en Comté, le rôle qu'il va devoir assumer par la suite. Il va y avoir des changements concernant son secteur mais l'évoque peu dans son journal.
- Les jours suivants, il repart vers le Pont des Arbalètes en prenant son temps et indique dans son journal : "Normalement, je devrais arriver le bon jour en revenant le 18 de Norui. Mon objectif est d'arriver après le 17 ! Je ne pourrais pas être inculpé !!"
- Le 18 de Norui, le Magistrat note un compte-rendu très détaillé de l'arrestation des deux jardiniers de Golasgil qui sont rapidement passés aux aveux. Ils ont agi sous le coup de la cupidité. Ils ont vu arriver le Marchand avec de l'or, qu'ils ont préparé son assassinat et qu'ils sont repartis avec l'or mais n'ont pas avoué où se trouve l'or. Le Magistrat note que l'or doit se trouver dans le village mais qu'il parait difficile de pouvoir lancer une investigation pour retrouver cette fortune. Le Magistrat évoque les détails du meurtre avec le corps mutilé, des coups de couteaux sur tout le corps, de véritables barbares ! Les détails sont nombreux et très précis.
- Le 19, le Magistrat indique dans ses notes personnelles qu'il n'est pas content. Cleagar ne veut pas exécuter les deux Hobbits. Tamir Cerfblanc désigne deux mercenaires qui doivent remplir cette tâche. Le Magistrat avait quelques affinités avec ces deux hommes qui ont pu répondre à ses ordres. Plus tard, dans la journée, il demande à ces deux hommes d'aller desceller le coffre du Marchand et l'amener discrètement dans la grange du manoir.
- Le 20, le Magistrat ne comprend pas la réaction des Hobbits. Il essaye d'expliquer le droit auprès des villageois, le déroulement du procès des deux jardiniers mais fait face à un mur d'incompréhension. Il estime être dans son droit, a l'autorité judiciaire en Comté et ne comprend pas qu'il puisse être remis en question.
- Le 21, Tamir Cerfblanc est pris de panique face à l'attitude des villageois. La situation devient incontrôlable et il n'arrive pas à faire retomber la colère. Il va prendre le temps de compter l'argent et va estimer à un peu plus de mille écus d'or la somme récoltée chez le Marchand.
- Le 22 de Norui, Alinna vient lui annoncer qu'elle quitte Lézeau. Il est effondré de son départ, déchiré, prêt à quitter ses fonctions pour la rejoindre. Elle va se réfugier, dans un premier temps, dans la famille Tarma. Il note : "C'est, sans doute, la dernière fois que je la verrais, elle compte partir très loin..." Le Magistrat lui offre quatre cents écus d'or pour qu'elle puisse refaire sa vie lorsqu'elle aura quitté la région.

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Cerbeth, 7ème mois de l'année 1640
Jour 1

Les trois compagnons se réveillent par un grand ...

Jour 2

En arrivant à l'auberge, les compagnons vont rap ...

Jour 3

Après le petit déjeuner, le Shiriff va pr ...

Jour 4

Le soleil se lève sur la Colline de Lézea ...

Jour 5

Les compagnons se réveillent dès l'aurore ...

Jour 6

Au petit matin, les compagnons vont se réveiller ...

Jour 7

Les compagnons se réveillent en pleine forme. Va ...

Jour 8

Après avoir déposé ses affaires dan ...

Jour 9

Au réveil, vers quatre heures du matin, ...

Jour 10

Sous un soleil estival et quelques nuages, les compagno ...

Jour 11

Après quelques heures de sommeil, Daë ...

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...
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