La Taverne des Hobbits
Vous êtes ici : Accueil Jdr Chroniques d'Arda Agenda Communauté
Calendrier
Agenda
Compagnie de l'Aurore Écarlate

pleine lune
Grand beau temps
1 Cerbeth de l'an 1640
Lever du soleil
04h06
Coucher du soleil
20h06

Les trois compagnons se réveillent par un grand beau temps. Le soleil se lève au-dessus de la colline de Hobbitebourg. Un panier de fruits et de pain est apporté par Fron qui attend les compagnons à l'entrée du Smial. Ils s'installent sur la table située à l'entrée et Daëgon prend la parole :
- "Est-ce que l'on tente d'aller voir le Magistrat ?"
- "Si on doit le faire autant que ça soit avant le Moot..." répond Tirash.
- "Oui que l'on en sache le plus possible. Après, vous vous souvenez bien de lui ? Il ne faisait pas des rituels bizarres dans son jardin et des trucs comme ça ?" demande Daëgon.
- "Je crois que c'était sa femme qui faisait des trucs bizarres..." répond Tirash puis ajoute : "Oui, oui, je suis d'accord".
- "En sachant qu'il avait un garde avec une épée qui brillait bien... Et il ne faut qu'on les oublie ce corps de gardes là..." évoque Fánaviryan.
- "Il faut que l'on aille voir Gachet aussi, voir s'il est réveillé, voir comment se porte Selenia et puis, tu as des suggestions Fron ?" demande Tirash.
- "Non, non... Moi, je suis prêt à partir à Hobbitebourg." répond Fron.
- "Est-ce que vous voyez d'autres choses à faire parce que le Magistrat, on ne va, sans doute, pas pouvoir le rencontrer comme ça... Il faut, peut-être, bien que l'on y aille dès ce matin assez rapidement et puis que l'on puisse avoir un rendez-vous dans l'après-midi ou qu'il nous rencontre directement." demande Tirash.
- "Oui, ça serait bien !" réagit Fánaviryan.
- "Quelles précautions est-ce que l'on prend ?" demande Tirash.
- "Est-ce que ça se dégrade ou quoi s'il est vraiment coupable de quelque chose." questionne Fánaviryan.
- "Oui, justement, est-ce que l'on est prêt à se débarrasser de nos armes si on nous le demande. Ce genre de petites questions qui se posent parfois de manière impromptue..." évoque Tirash.
- "On garde une dague dans une botte chacun." propose Fánaviryan.
- "Ouais par exemple..." confirme Tirash.
- "Une dans le dos en plus..." ajoute Fánaviryan.
- "Fron, si à tout hasard, ça ne se passait pas très bien, tu alerteras la communauté hobbite, s'il te plait, si nous ne sommes pas de retour au bout d'un certain temps." suggère Tirash.
- "Vu ton autorité dans le village et puis Fron peut nous accompagner en statut de Shiriff, peut-être, du secteur. Il portera mieux le chapeau que nous. C'est la Compagnie de l'Aurore Ecarlate qui est porteuse." suggère Fánaviryan.
- "Si vous n'êtes pas revenu pour le repas, je donne l'alerte !" propose Fron.

Après avoir fini leur petit-déjeuner, les trois compagnons accompagnés de Fron vont rendre visite à Selenia qui est toujours dans le coma. Son état de santé semble stable. Les soins prodigués par les Hobbites semblent adaptés pour la remettre d'aplomb.

L'homme est toujours, aussi, dans le coma. L'une des Hobbites évoque qu'il a bougé au petit matin mais ne s'est pas réveillé. Tirash vérifie les liens qui semblent, toujours, bien en place.

Tirash va voir les deux gardes et leur demande :
- "La nuit s'est bien passée ?"
- "Ce n'était pas nous..." répond l'un des deux.
- "Ah d'accord... Les deux autres vous ont dit que la nuit s'était bien passée ?" demande Tirash.
- "Ben qu'ils étaient fatigués..."
- "Hé bien, ça serait bien que vous posiez la question quand vous montez la garde. C'est important de se transmettre les informations."
- "Ah ! D'accord !" répond le même Hobbit.
- "Ouais, ouais, ouais !!" lance Fron en haussant les sourcils.

Gelse va venir à la rencontre des compagnons et va leur faire le tour de l'étang de Lézeau afin qu'ils puissent rencontrer plusieurs villageois hobbits. Elle évoque la confiance qu'elle a auprès de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, que cette compagnie va se rendre à Hobbitebourg dans la journée. Les premières rencontres sont assez froides. Les Hobbits sont méfiants mais cette méfiance va tendre à s'estomper au fur et à mesure des rencontres. Les compagnons constatent que Gelse semble avoir une certaine autorité et légitimité parmi les habitants.

Lors de leur visite des Smials, les compagnons constatent qu'un barrage bloque l'entrée aux maisons de la colline. Plusieurs mercenaires montent la garde non loin du haut de la colline. Ils constatent, également, que les villageois de la communauté humaine sont présents, travaillent, sortent de chez eux mais ne s'approchent pas de l'étang de Lézeau ni des barrages dressés par les Hobbits.

Une heure plus tard, vers huit heures, Tirash propose :
- "On essaye d'aller voir au niveau du barrage ?"
- "Oui, oui, on y va !" répond Fánaviryan.
- "Je vais rester en bas de la colline, peut-être..." suggère Fron.
- "Oui ! Ce n'est pas pour t'exclure mais ça risque de chauffer s'il y a des Hobbits." évoque Daëgon.
- "S'il y en a un... Je vous laisse parler pour les pourparlers, Tirash et Daëgon." suggère Fánaviryan.

Les quatre compagnons commencent à monter le chemin de la colline. A mi-hauteur, Fron s'arrête et fait un tour en descendant de la route pour se rendre sur la colline puis revient et passe le temps ainsi. Daëgon, Tirash et Fánaviryan continuent leur progression jusqu'au barrage où cinq hommes sont postés, en armure, armés d'une lance et d'un bouclier. Les compagnons repèrent qu'il s'agit de mercenaires de l'Ordre qui étaient déjà présents lors de leur dernier passage à Lézeau. Ils remarquent également d'autres mercenaires autour des maisons de Golasgil et du Magistrat. Tirash constate, également, que deux hommes ne sont pas des mercenaires de l'Ordre. Fánaviryan finit par les identifiés comme étant des archers de Boëmund, des hommes vus dans la Vieille Forêt. Au même moment, les cinq mercenaires d'un seul homme déploient leur lance face aux compagnons et crient :
- "Halte ! Que voulez-vous ??"
- "Nous souhaitions rencontrer le Magistrat." annonce Tirash.
- "Et pourquoi ?" demande l'un des mercenaires.
- "Hé bien pour discuter de ce qui se passe actuellement dans la Comté et essaye de comprendre ce qui s'y passe. Voilà, tout simplement. Nous l'avons déjà rencontré et nous avions diné avec lui et ça s'était plutôt bien passé." explique Tirash.
- "Bien ! Qui dois-je annoncer ?" demande le même mercenaire.
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate, s'il vous plait !" annonce Tirash.
- "Patientez !" dit-il puis tourne les talons et d'une marche militaire se dirige vers le manoir du Magistrat.

Tirash s'éloigne alors de quelques mètres suivis de Daëgon et Fánaviryan. Les quatre mercenaires ne bougent pas. Ils observent les trois compagnons sérieusement, concentrés sur leur tâche.

Puis Tirash chuchote auprès de ses compagnons :
- "On ne parle pas de Gachet."
- "Non, là, c'est compromis. Il va falloir que l'on fasse les benêts." suggère Fánaviryan.
- "Oui, je pense aussi..." confirme Tirash puis ajoute : "Il faudrait que l'on apprenne des choses quand même..."
- "Il faudrait que l'on puisse avoir accès à la maison de Golasgil en second lieu quand même. C'est le plus important de régler ces histoires. On a deux cents écus d'or dans l'affaire ! Il faut que l'on puisse vérifier et pouvoir y accéder. Donc il va falloir être astucieux." propose Fánaviryan.
- "Les deux cents écus d'or, je ne sais pas si c'est une bonne idée d'en parler..." suggère Tirash.
- "Ils nous sont dus !" indique Fánaviryan.
- "Oui, effectivement ! De toute façon, ce n'est pas le Magistrat qui va nous les donner." indique Tirash.
- "Il est important de savoir ce qui s'est passé avant de réclamer quoi que ce soit à mon avis." conseille Daëgon.
- "Non, on ne va pas les réclamer mais il faut que l'on s'arrange pour avoir accès au coffre et savoir où la clef est passée..." propose Fánaviryan.
- "On n'est pas censé savoir qu'il y a un coffre." estime Tirash.
- "Mais on peut demander de savoir où a été enterré Golasgil." suggère Fánaviryan.
- "Oui, ça oui, oui, en effet ! Parce que c'est, quand même, quelqu'un que l'on appréciait et tout, déjà pour commencer. Mais bon, on ne se dévoile pas trop, c'est l'idée." suggère Tirash.
- "Oui, c'est ça, bien vu !" confirme Fánaviryan.

Après cinq minutes, le mercenaire revient avec un autre homme plus imposant que les trois compagnons reconnaissent. Il s'agit du chef des mercenaires, Cleagar. Il vient se positionner entre ses hommes et attend que les trois compagnons reviennent à sa hauteur et demande :
- "Vous souhaitez voir le Magistrat ?"
- "Tout à fait, oui !" confirme Tirash.
- "Il est fort occupé en ce moment. Mais, si vous venez en ami sans ces demi-portions et sans armes, il peut vous recevoir à onze heures." annonce Cleagar. - "Allons-y pour onze heures !" confirme Tirash.
- "Oui, nous reviendrons, du coup." ajoute Daëgon.
- "Très bien ! Je serai là pour vous escorter !" répond Cleagar.
- "Très bien, à tout à l'heure !" répond Tirash.

Cleagar rebrousse chemin pendant les compagnons redescendent dans le village. En chemin, Fánaviryan indique :
- "Vous aviez été à la taverne la dernière fois que vous étiez venus. Vous aviez eu un bon accueil, le tenancier vous avez offert un verre et vous aviez vu un homme avec un anneau particulier au doigt, n'est-ce pas, Daëgon. Ça pourrait nous rappeler des éléments. On va à l'auberge ?"
- "Oui... Ça serait bien que l'on prévienne qu'on a vu des archers de Boëmund. Daëgon, toi qui connais les rouages de la vie ici, qui penses-tu que nous devrions avertir de la présence des archers de Boëmund ? A priori, ça nous fait beaucoup d'éléments qui nous font penser qu'Angmar est impliqué dans les troubles." indique Tirash.
- "Oui, je suis bien d'accord ! Pour moi, c'est l'armée de l'Arthedain qu'il faut avertir. Est-ce qu'avec les échauffourées de la Comté, c'est une bonne idée, je ne suis pas sûr... L'armée de l'Arthedain, c'est, quand même, ce qu'il y a de mieux pour chasser les corbeaux comme ça." analyse Daëgon.
- "Donc, là, c'est qui si ce n'est pas le Magistrat ? Le gars au pont des Arbalètes ?" demande Tirash.
- "Oui, c'est plus loin..." indique Daëgon.
- "Le gars que l'on a rencontré avant le pont des Arbalètes ? Donc à deux jours d'ici." analyse Tirash.
- "Oui, oui, ou encore plus loin... à Fornost Erain... Le meilleur plan est l'armée de l'Arthedain mais ils mettraient des jours à venir. Donc, on n'a, peut-être, pas d'autres plans en fait..." annonce Daëgon.
- "Non mais pas à venir mais, au moins, que l'information soit donnée. C'est-à-dire que si on n'est les seuls à être capables d'attester et que ça se passait mal, ça serait un peu dommage..." estime Tirash.
- "Il va, peut-être, falloir se proposer comme champion des Hobbits." suggère Fánaviryan.
- "Dans quel cadre ??" demande Tirash.
- "Il faudrait que l'on soit missionné par les Hobbits pour mettre le Magistrat aux arrêts." suggère Fánaviryan.
- "Oui mais là, on ne fait pas le poids là..." estime Tirash.
- "Là, ils sont une dizaine." estime Fánaviryan.
- "Je dirais une bonne douzaine !" indique Tirash.
- "Oh oui !" confirme Daëgon.
- "Oui, une bonne douzaine" confirme Fron et ajoute : "Ainsi que leur chef, Cleagar et ils n'ont pas l'air commode..."
- "En tout cas, Fron, ce sont des archers de Boëmund donc des engeances d'Angmar et leur présence ici est vraiment très étrange." indique Tirash.
- "Comme si elle avait été préparée... S'ils sont installés ici chez le seigneur et qu'ils étaient en train de faire des exactions à quelques kilomètres, c'est déjà pour rendre désert aux alentours. On ne sait pas ce qu'ils seraient capables de faire après... Il va falloir quelqu'un pour les arrêter et il faudra que l'on soit nombreux." annonce Fánaviryan.
- "C'est vraiment un mystère mystérieux..." analyse Daëgon.
- "Il va falloir demander à Hobbitebourg de lever un corps d'armée !" suggère Fánaviryan.

Les quatre compagnons arrivent en bas du chemin de la colline.

En arrivant en bas du chemin, Fron Sacquet propose :
- "Et si on allait manger ?"
- "Est-ce qu'il y a des choses qu'il faut voir à Lézeau selon vous ?" demande Daëgon.
- "Il y a un joli étang." répond Fron.
- "Qu'est-ce que l'on pourrait faire de nos trois heures ?" demande Daëgon.
- "Une bière ?" suggère Fánaviryan.
- "Je me demandais par rapport à ce que vous disiez hier, que vous aviez vu une ferme abandonnée et vous cherchiez ses habitants ?" interroge Fron.
- "Oui, oui, justement ! On devait aller les secourir." évoque Fánaviryan.
- "Et elle est loin cette ferme ?" demande Fron.
- "Elle est à, environ, une demi-heure à cheval" explique Fánaviryan puis demande : "Mais toi, tu fais du poney ?"
- "De toute façon, on risque de ne pas avoir le temps d'aller là-bas et de revenir ce matin mais c'est bien si tu pouvais trouver un groupe de volontaires pour aller voir ce qui s'y passe et comme on te le disait, aller s'occuper des corps qui sont encore dans les maisons." évoque Tirash.
- "Et comme c'est des humains, il faudra que vous soyez deux fois plus nombreux !" annonce Fánaviryan.
- "Et elle est située où cette ferme ?" demande Fron.
- "Elle est donc située à une demi-heure de route à cheval. Il faut descendre la colline de Lézeau, reprendre la route vers l'est puis prendre un chemin sur la droite qui amène à une première ferme puis à une seconde." explique Tirash.
- "Ah oui, je vois. Ça doit être les fermes du Bois Debout, des familles de bûcherons. Je n'ai pas eu l'occasion d'y aller. Ils ne venaient pas sur Lézeau mais nous allions acheter du bois chez eux. Soit ! Je vois pour que quelqu'un puisse y aller, soit on va faire l'aller-retour histoire de..." explique Fron.
- "On n'aura pas le temps de s'occuper des corps, Fron. Si on retourne et avec le travail sur place, et puis, c'est mieux que ça soit des Hobbits voire des familles s'ils ont de la famille dans le village qui prenne les choses en main. Quoiqu'il en soit, on risque de ne pas avoir le temps d'y aller..." indique Tirash.
- "Sinon, moi, j'aurais bien fabriqué, vu qu'ils ont des planches, des cercueils plus acceptables." propose Fánaviryan.
- "Je ne pensais pas, forcément, enterrer les corps mais, comme vous n'avez pas réussi à les voir, c'est ça ? C'est d'aller voir ce qui s'était passé exactement en fait." suggère Fron.
- "Ce qui s'est passé, ça semble assez simple, vu qu'on a trouvé, et d'ailleurs, il serait, peut-être, pas mal d'en informer Hobbitebourg rapidement. Les archers de Boëmund qui ont attaqué les humains dans la ferme, sont du même groupe que la troupe que l'on a aperçu là-haut." explique Tirash.
- "Oui ! Il va falloir que l'on réussisse à convaincre du monde pour revenir nous aider et les livrer à de plus hautes autorités. On ne pourra pas régler ça à nous quatre." indique Fánaviryan.
- "Ça, c'est sûr et certain. C'est pour ça que je pensais que ça serait important d'en aviser les Hobbits pour qu'éventuellement, ils puissent nous prêter main forte si d'aventure, il nous arrivait quelque chose quand nous serions là-haut. Qu'ils soient au courant de ce qui se passe avant qu'on y aille. Parce que si, à tout hasard, on était capturé, fait prisonniers voire pires, il n'y aurait personne pour les alerter..." explique Tirash.
- "Bien vu Tirash !" réagit Fánaviryan.
- "De toute manière, il est prévu que je surveille ce qui s'y passe." indique Fron.
- "Oui, oui mais tu n'es, peut-être, pas la personne... Je suis désolé, Fron, mais comme tu n'étais pas avec nous là-bas, tu n'es pas la personne la plus adaptée pour transmettre cette information-là aux autres hobbits." explique Tirash.
- "A Gelse en tout cas... Désolé Fron." ajoute Fánaviryan.
- "Que comptes-tu faire, Fron, pour cette histoire de corps à enterrer ?" demande Tirash.
- "Je vais aller voir des amis qui allaient souvent là-bas qui pourraient essayer d'aller voir." explique Fron.
- "Est-ce que tu pourrais nous conduire à Gelse ? Est-ce qu'il ne serait pas bien de mander quelques Hobbits à Hobbitebourg pour avertir de la présence des Archers de Boëmund ?" demande Tirash.
- Après un léger silence, Fron répond : "Il y a moi !"
- "Oui, ça peut-être, toi qui y vas. Oui, tout à fait, carrément ! Il faudrait pouvoir le faire avant que l'on aille se mettre dans la gueule du loup !" réagit Tirash.
- "Tu penses qu'il faut vraiment prévenir Hobbitebourg, Lézeau, ça ne suffit pas ?" demande Daëgon.
- "Peut-être que Lézeau, ça suffit mais je ne suis pas sûr que Gelse ait les épaules pour gérer la situation. Peut-être que je me trompe complètement... Effectivement, c'est pour ça que je pensais aller la voir directement." explique Tirash.
- "Oui, on va aller la voir et puis, on va voir ce qu'elle en pense aussi." confirme Daëgon.
- "Et de toute façon, vu que l'on ne sait pas comment ça va être à Hobbitebourg, ça pourrait être difficile d'y trouver un interlocuteur." évoque Fánaviryan.
- "Je pense que pour savoir si on ramène des troupes à Lézeau, il faudra faire un Moot." indique Fron.
- "Dans ce cas, il faudra le prévenir le plus tôt possible..." indique Tirash.
- "Oui, on peut prévenir, éventuellement, mais je pense quoi qu'il se passe, il n'y aura pas de décision avant un Moot." explique Fron.
- "D'accord." confirme Tirash.

En redescendant au village, ils constatent que l'auberge du village est, actuellement, fermée. Puis ils aperçoivent Gelse qui est sur le chemin, non loin de l'étang. En voyant les compagnons, elle se dirigent vers eux d'un pas décidé. Elle se retrouve, d'abord, face à Fánaviryan qui montre un air déçu suite à la fermeture de l'auberge. L'ancienne servante de Golasgil ne comprend pas la réaction de l'Elfe et lui dit :
- "Madame Fánaviryan, l'homme que vous avez attaché, s'est réveillé."
- "Ah ! Bien ! Nous allons pouvoir essayer de glaner quelques informations. J'espère que l'on ne va pas avoir que des insultes. Nous vous suivons, Gelse !" indique Fánaviryan puis, en chemin, ajoute : "Nous devons vous faire part de quelques nouvelles. Fron, je te laisse le soin de lui expliquer."
- "La Compagnie va aller, tout à l'heure, voir le Magistrat." indique Fron.
- "Ah !! Vous avez un rendez-vous avec ce vil monsieur." réagit Gelse.
- "Oui, à onze heures." indique Tirash.
- "Hum... Vous ne lui transmettrez pas les amitiés des habitants de Lézeau mais je crois qu'il le sait déjà !" réagit Gelse.
- "Comptez sur nous." confirme Fánaviryan.
- "Et, sinon, je vais, peut-être, envoyer quelques personnes qui avaient l'habitude d'aller à la ferme du "Bois Debout" où il y a eu des incidents." explique Fron.
- "Ah oui !!" réagit Gelse puis elle demande : "Et tous les habitants de la ferme sont morts ?"
- "Il y a des gens qui se sont échappés." indique Daëgon.
- "A priori, au niveau de la première ferme, tout le monde serait mort mais on n'est pas sûr. On est arrivé après." explique Tirash.
- "Et on a vu des personnes s'enfuir à la deuxième ferme." indique Daëgon et ajoute : "Et peut-être qu'à la première ferme, il y en a, peut-être, qui ont pu s'échapper mais on ne sait pas..."
- "C'est possible aussi... Mais ce qui est sûr, c'est qu'à la deuxième, à priori, il y a deux ou trois personnes qui se seraient échappées." indique Tirash.
- "Après, ils sont, peut-être, restés dans les bois et n'ont plus voulu revenir. Si on peut aller vérifier cela." suggère Fron.
- "Et puis, il y a la possibilité que les Archers de Boëmund parce qu'en fait, ce que l'on ne vous a pas dit, c'est que nous avons aperçu ces mêmes archers qui ont attaqué la ferme, là-haut, sur la colline." explique Tirash.
- "Ah bon ??" réagit Gelse.
- "Et hébergés par notre connaissance commune." ajoute Fánaviryan.
- "D'accord ! Hé bien, je peux envoyer plusieurs cousins là-bas." propose Gelse.
- "Ah oui ! Ça serait bien pour mettre un peu d'ordre." indique Daëgon.
- "Et ça serait bien s'ils pouvaient ramener les corps des archers en tant que preuve." suggère Tirash.
- "Hum... Hum..." indique Gelse.
- "Et les ramener où ?" demande Fron.
- "Ici, au village." répond Tirash.
- "Je vais voir ce que nous pouvons faire." indique Gelse.
- "Il ne faut pas s'embêter pour rien. Les preuves, vous les avez. Si vous les avez vus, vous les avez vus ! Vous n'allez pas vous balader dans toute la contrée avec des cadavres." indique Fron.
- "Ça fait seulement quelques heures de chariot, à peine, et puis ça sera juste notre parole contre celle du Magistrat et ses acolytes à priori. C'est, peut-être, bien d'avoir des preuves." suggère Tirash.
- "Contre celles du Magistrat ?" demande Fron.
- "Ou pour galvaniser les troupes qu'on va essayer de ramener de Hobbitebourg." indique Fánaviryan.
- "Effectivement !" réagit Tirash.
- "Et dire qu'il est, bien entendu, qu'aujourd'hui, notre objectif est le Moot. Nous n'allons pas garder les yeux fermés sur ces vilaines." annonce Fánaviryan.
- "D'accord !" répond Gelse.

À ces derniers mots, Gelse montre l'emplacement du Smial où sont soignés Selenia et l'homme d'Angmar, Gachet.

Avant d'entrer dans le Smial, Fánaviryan met sur son visage son masque de combat. Elle va vers Daëgon et lui suggère :
- "Qu'est-ce que tu penses Daëgon de lui montrer les trois anneaux que l'on a déjà récupéré pour lui montrer que l'on est des exterminateurs d'Angmar !!"
- "Oui, on peut..." répond Daëgon.

L'homme est allongé sur son lit, les yeux ouverts et le teint pâle. En voyant les compagnons arriver, il esquisse un léger sourire. Il observe les nouveaux arrivés, l'air fatigué. Tirash lui demande alors :
- "Qu'est-ce qui vous sourire comme ça ?"
- "Que vous ne m'avez pas tué." répond Gachet.
- "Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas encore mort que vous n'allez pas mourir..." annonce Tirash.
- "Oh... Ça vous arrivera aussi de mourir..." indique Gachet.
- "Sans aucun doute..." répond Tirash.
- "Et peut-être plus tôt que vous ne pensez..." indique Gachet.
- "Nous n'avons pas l'habitude de vivre calmement..." indique Tirash.
- "C'est sûr et nous sommes là pour vous le rappeler..." annonce Gachet.
- "Et donc que faisiez-vous en Comté ?" demande Tirash.
- "De quoi satisfaire les besoins du Maître." répond Gachet.
- "Semer le chaos..." suggère Tirash.
- "Par exemple. Je dois dire que jusqu'à lors, on s'en est plutôt bien sorti." indique Gachet.
- "C'est vrai ! Déclencher une guerre entre les humains et les hobbits... C'est plutôt une belle performance." indique Tirash.
- "Oui..." répond Gachet en changeant, légèrement, les traits de son visage sans que Tirash arrive à déceler la nature de sa réaction.

Un silence s'installe alors dans le Smial. Fánaviryan en profite pour faire un geste de la main pour amener Tirash à venir vers elle. Les compagnons accompagnés de Fron quittent la pièce et vont dehors. Fánaviryan dit alors :
- "C'est enquiquinant avec ce genre de serpent de ne pas réussir à se défaire de leur poison. Est-ce que l'on aurait ramené des aiguilles avec du poison noir ?" demande Fánaviryan.
- "Oui, oui !" répond Tirash.
- "On peut, peut-être, lui fabriquer un petit jeu, lui faire croire quelque chose. Il faudrait que tu voies avec Tirash par rapport aux dagues que l'on a récoltées. On ne lui dit pas évidemment que la troisième qu'il va voir, c'est celle que c'est grâce à eux mais on peut s'inventer n'importe quoi. En tout cas, lui dire que les carottes sont cuites pour lui, lui mettre un coup de pression, lui faire peur bien que lui ait déjà donné son âme." propose Fánaviryan.
- "Je ne suis pas sûr qu'on arrive à le faire plier comme ça... Je ne sais pas. Tu pourrais lui resserrer les couilles !!" propose Tirash.
- "Je pensais à ça. En général, ça marche bien, ça !!" indique Fánaviryan.
- "Ben ouais !!" réagit Tirash.
- "En général parce que la dernière fois, ça n'a pas marché auprès de Reoluin." précise Fánaviryan.
- "Il avait, un peu, le même comportement à croire que c'est un comportement angmarien... Et en l'occurrence, Reoluin, on n'avait pas réussi à le faire parler..." indique Tirash.
- "Oget ne l'a pas eu longtemps." répond Fánaviryan.
- "C'est vrai ! Comme quoi, c'est par la violence qu'Oget a réussi à le faire parler." indique Tirash.
- "Oui mais il était bien plus violent que nous..." indique Daëgon.
- "Ça, c'est sûr..." confirme Tirash.
- "Daëgon ?" appelle Fánaviryan.
- "Oui ?" répond Daëgon.
- "Alors ?" demande Fánaviryan.
- "Je ne suis pas un spécialiste de la torture..." répond Daëgon.
- "Non mais je crois qu'il faut qu'on le laisse sous bonne garde et puis on verra bien au Moot ce soir ce qu'il en est et ce qu'il décide." suggère Tirash.
- "Qu'est-ce que l'on a besoin de savoir de lui ?" questionne Daëgon.
- "On pourrait avoir besoin de connaitre les plans d'Angmar par rapport à la Comté. S'il pouvait avouer que, effectivement, ils ont tout fomenté en accord avec le Magistrat depuis le début, par exemple, ça nous rendrait bien service et je ne suis pas sûr qu'il avoue ça..." estime Tirash.
- "Tu crois qu'il dénoncerait son maître ?" demande Daëgon.
- "Je ne pense pas, non..." estime Tirash.
- "Mais il peut leur jurer fidélité et donc nous donner leur nom." suggère Fánaviryan.
- "Donner le nom de qui ?" demande Tirash.
- "Il peut rejurer fidélité devant nous pour nous prouver qu'il est bien l'élu de son maître ou le truc, comme il veut quoi." indique Fánaviryan.
- "Oui, l'avoir par l'orgueil d'une certaine manière..." indique Tirash.
- "Oui, voilà ! C'est ça ! Exact !" confirme Fánaviryan et ajoute : "Et puis savoir à combien d'unités ils sont."
- "Oui, c'est vrai que ça serait intéressant." confirme Tirash et ajoute : "Je ne sais pas très bien comment aborder ça..."
- "Allez-y sur l'orgueil et montrez-lui les bagues en lui disant : "Tu nous donnes la tienne ! Tu vois, tu n'en as même pas une..." Enfin voilà. L'asticoter quoi ! Allez-y les gars, vous allez être bons !!" lance Fánaviryan.
- "Ce qu'on pourrait, éventuellement, lui dire, c'est que tout le plan a été déjoué et que les troupes, là-haut, ont été capturées et pourquoi pas, montrer les anneaux en lui disant : "Tiens, ça, c'est les trois que j'ai achevé moi" en montrant les anneaux." suggère Tirash.
- "Et puis ta dague !" suggère Fánaviryan.
- "Ma dague, il n'y a pas besoin... Qu'est-ce que vous en pensez ?" demande Tirash.
- "Oui, c'est une bonne idée." confirme Daëgon.
- "Oui, oui..." confirme également Fánaviryan.
- "Tu as les anneaux Daëgon ?" demande Tirash.
- "Oui, tiens-les voilà !" répond Daëgon.
- "Allez les gars, faites-le pleurer !!" lance Fánaviryan.

Tirash prend les trois anneaux et retourne avec ses compagnons dans le Smial. Fánaviryan reste en retrait à côté de Fron et lui dit en mettant sa main sur son épaule :
- "Regarde une défaite !!"

Tirash accompagné de Daëgon s'approchent de Gachet. Tirash s'assoie, non loin de l'homme avec un sourire narquois au coin des lèvres. Gachet grimace de douleurs, sans doute, liées à ses douleurs. Tirash lance :
- "J'étais destiné à finir comme esclave d'Angmar et je me fais un devoir d'éliminer chacun de ses serviteurs à chaque fois que je les croise !" en faisant tomber des anneaux d'une main à l'autre puis ajoute : "Ton petit sourire, là, je pense que tu ne vas pas les garder très longtemps. Tes complices ont été arrêtés, pour plusieurs d'entre eux, toi, vois, ça, c'est ceux que j'ai achevé moi-même. Nous avons arrêté plusieurs archers un peu partout dans la Comté ainsi que le Magistrat, ici à Lézeau. Vous allez tous finir à la potence après la réunion et le conseil du soir."

Tirash constate que ses propos sur le Magistrat n'ont pas fait réagir Gachet voire qu'il ne semble pas comprendre ces éléments. Tirash continue son discours :
- "Est-ce que tu as des choses à nous dire qu'il lui permettrait, peut-être, d'échapper à un sort funeste ou, au moins, de mourir rapidement."
- "Mon sort, je le connais déjà. S'il faut mourir, je l'attendrais avec impatience. Ce que j'entends là, c'est que nous avons accompli notre travail. Ce n'était pas tout à fait ça qui était prévu initialement mais bon, vu comment les circonstances se sont prêtées à un nouveau jeu, ma foi, nous avons, plutôt, réussi. Vous avez pu voir le spectacle que nous avons donné dans cette ferme. Il me semble que, même si notre grand chef suprême avait prévu, nous avons su nous adapter je crois mais certaines choses ont pu être faites et je crois qu'il pourra être fier de nous voir que les Hobbits et les Humains sont en train de s'entretuer, hé, hé, hé... Ça, au moins, c'est une bonne chose. Ça facilitera notre travail !" annonce Gachet en se tordant, régulièrement, de douleurs puis ajoute : "Et pourquoi me parles-tu du Magistrat ?"
- "Parce que l'on sait très bien qu'il est impliqué dans vos histoires." indique Tirash.
- "Tu... tu parles de quel magistrat ?" demande Gachet.
- "Tu sais bien..." insiste Tirash.
- "Le Magistrat Cerfblanc ?? On a réussi à le tuer ??" demande Gachet avec un sourire de satisfaction.
- "Non, justement !" répond Tirash.
- "Ah... Et bien, c'est bien dommage. Pourquoi tu m'évoques son nom ?" demande Gachet.
- "Juste pour te dire que ça, vous ne l'avez pas réussi et qu'il y a d'autres choses que vous ne réussirez pas dans ce que vous aviez prévu !" annonce Tirash.
- "Non, c'est sûr mais, en même temps, vu les nouveaux évènements, je trouve que, même si ce qui était prévu ne s'est pas fait, ma foi, ce que l'on a fait là, est plutôt une bonne chose." indique Gachet.
- "Et c'est là que vous vous trompez ! Les communautés humaine et hobbite sont déjà en train de se ressouder. Vous avez renforcé tout en militarisant leurs communautés. Vous avez fait l'inverse de ce que votre Maître vous avez demandé ! C'est pour ça que je souriais tout à l'heure !" annonce Tirash.
- "De toute façon, nous n'étions pas venus là pour ça..." annonce Gachet.
- "Oui, je comprends... Bon, écoute, je n'ai rien contre toi. Au contraire, je te trouve sympathique. Je sens bien que tu souffres aujourd'hui et je pense qu'on va te laisser tranquille. J'ai du respect pour les braves qui respectent leurs engagements. Je peux t'assurer qu'on va te laisser tranquille. Avant que l'on parte, tu as, peut-être, des choses à me confier, entre amis... Qu'est-ce que ton Maître t'avait confié comme tâche initiale." lance Tirash sur un ton très amical qui semble faire baisser l'appréhension de Gachet et lui fait changer son attitude. Il occulte les autres personnes autour de lui et n’échanger qu'avec Tirash en lui confiant certains éléments.
- "Ben, tu comprends, nous, quand on s'est rencontré dans la Vieille Forêt ?" commence Gachet avec une attitude beaucoup plus amicale vis-à-vis de Tirash.
- "Ouais !"
- "Nous ce qu'il était prévu, c'était que l'on vienne ici, dans la Comté, et puis que le premier de Mitan, on vienne éliminer un maximum des personnalités qui étaient invités lors des célébrations de la nouvelle organisation de la Comté. Il y avait des représentants des Elfes, des représentants de l'Arthedain, de grandes personnalités allaient venir !!" explique Gachet puis va énumérer les différentes personnes qui devaient venir aux célébrations. L'homme semble avoir une connaissance précise de la liste des invités puis indique, ensuite : "Donc notre objectif, c'était ça. Il était prévu que l'on puisse semer une belle pagaille ! Et, dans le même temps, en éliminer un maximum ! Notre priorité était, évidemment, ces putains d'Elfes ! Et puis, également, les trois représentants du Royaume de l'Arthedain. Ça, c'était ce qui était prévu initialement. Et puis, on a appris que les choses avaient pris une nouvelle tournure. Donc, on a improvisé et on a commencé à se prendre pour ceux qui se sont opposés aux Hobbits et à massacrer tous ceux que l'on voyait dans les environs !! On s'est réparti en trois groupes et chacun a commencé à, tu vois, à attaquer des endroits isolés, des voyageurs seuls sans, qu'évidemment, on ne comprenne qui on était réellement. Tu vois, on créée la panique ! Bon, évidemment, vous nous êtes tombés dessus !!" se confie Gachet auprès de Tirash.
- "Encore une fois..." indique Tirash.
- "Ouais mais bon, là ce coup-ci, on n'a pas réussi. Je trouve clairement que notre mission est une grande réussite. Je suis fier de moi. Je pense que le Roi-Sorcier, il sera également très fier de ce que l'on a fait !" ajoute Gachet.
- "Mais vous serez morts..." annonce Tirash.
- "Ce n'est pas grave. Tu le seras aussi bientôt, ne t'inquiètes pas... Parce que là, avec tout ce qui se passe, ça ne va que nous venir en aide pour attaquer, ensuite, tous ces royaumes qui sont en train de se foutre sur la gueule !! C'est pas mal, en fait, qu'ils aient commencé à se foutre sur la gueule !! C'est, plutôt, une bonne chose..." indique Gachet puis il marque une pause, réfléchit et dit : "Mais pourquoi je te dis tout ça ??"

Tirash se lève et sort du smial. Ses compagnons viennent alors le rejoindre. Il dit alors :
- "Bon, vous avez entendu les propos de Gachet... J'ai perçu, au début de notre échange, un trouble lorsque j'ai évoqué le Magistrat. Il ne semble pas comprendre les allusions que j'ai tenté par rapport à une éventuelle arrestation du Magistrat."
- "J'avais une théorie indiquant qu'ils avaient en train de capturer le Magistrat et le forcer à faire des trucs. Je ne suis pas si loin, il n'empêche..." indique Daëgon.
- "Et oui ! Effectivement... Mais c'est intéressant... Ça va nous permettre d'aborder la rencontre avec le Magistrat plus sereinement ou pas d'ailleurs... Moins sereinement d'ailleurs..." analyse Tirash.
- "Surtout s'ils sont tout autour..." ajoute Daëgon.
- "C'est pour ça que ça serait, peut-être, bien que l'on ait des renforts hobbits sous la main." suggère Tirash.
- "Oui parce que les gars, ils se trimballent par trois ou quatre, visiblement, s'ils sont en trois groupes. J'imagine trois ou quatre. Donc il faut, au moins, huit hobbits pour être impressionnants et encore..." estime Fánaviryan.
- "Ce que l'on peut espérer, en tout cas, c'est qu'il y ait deux groupes là-haut. Effectivement, que ça ne soit pas un troisième groupe en plus de ceux-là. Donc comment vous voyez les choses pour l'heure et demi qu'il nous reste ?" demande Tirash et ajoute : "Ou comment on aborde l'entretien chez le Magistrat ? Qu'est-ce que l'on dit ? Qu'est-ce que l'on ne dit pas ? Je ne sais pas si c'est important..."
- "Après, on pourrait le signaler à Gelse." indique Daëgon.
- "Ils ont stipulé sans hobbit..." précise Tirash.
- "Oui, c'est là où ça va être compliqué..." indique Daëgon.
- "Si on met Fron sur une chèvre, on pourrait faire croire que c'est un bossu..." lance Fánaviryan puis ajoute : "L'entente n'est pas cordiale entre les humains et les hobbits depuis que les humains ont pendu deux hobbits. Ça va être intéressant de savoir qui a tiré sur la corde si c'était Cleagar, le chef des mercenaires de l'Ordre. Il y a, malheureusement, de fortes chances pour qu'il ait pris plaisir à cela alors qu'il n'est, peut-être, pas plus pour Angmar que ça... Il faut juste que l'on sache, nous, ce qu'il en advenu de la dépouille de Golasgil quand même dans l'affaire, des fois qu'il ait toujours sa clef." indique Fánaviryan.
- "Justement, moi, je me disais, peut-être, que ça pourrait être ça notre porte d'entrée. On vient juste voir le Magistrat parce qu'à la base, on venait voir Golasgil." suggère Tirash.
- "C'est ça !" confirme Fánaviryan.
- "Et on a appris en route que Golasgil était mort mais on avait une affaire avec lui et on voulait savoir et on voulait savoir parce que ça avait des conséquences importantes pour nous et qu'on voulait savoir si on pouvait récupérer quelque chose. Ou, en tout cas, comment sa fortune était gérée, qui est-ce qui avait pris la suite ? Ce genre de choses." expose Tirash.
- "Ça, c'est le plan si ça passe normalement." indique Daëgon.
- "C'est, au moins, la manière d'accéder jusqu'au Magistrat et puis, peut-être, qu'à un moment, on peut lui faire comprendre que l'on a capturé un archer de Boëmund et qu'il avait, pour objectif, de le tuer à la base ce qui pourrait le faire, un peu, réfléchir. Après, il est, peut-être, déjà prisonnier en réalité voire déjà mort..." propose Tirash.
- "C'est ça le truc..." réagit Daëgon.
- "Tout à l'heure, on a vu le truc se passer et on n'a pas réagi..." indique Fánaviryan.
- "S'il est mort, qu'est-ce que l'on fait ? Si le Magistrat est vivant, on fait comme ça et puis on espère ressortir de là indemne. Si le Magistrat n'est pas vivant, est-ce que l'on sert à la même histoire et puis s'ils nous disent : "Ah bah non, le Magistrat ne peut pas vous recevoir, il n'est pas là.", nous, on dit : "Zut alors, merci, au revoir !" et tout se passe bien. Il n'y a pas de blessés. On fait comme ça ?" demande Tirash.
- "Oui, oui, parce que l'on va à Hobbitebourg ce soir. On sera en vie ce soir !" indique Fánaviryan.
- "Oui, ça serait mieux !" confirme Daëgon.
- "Et ce qui serait parfait, c'est qu'il y ait des Hobbits qui soient là, genre, si nous ne sommes pas de retour dans une heure, ils attaquent. Ça, serait juste parfait !" indique Tirash.
- "Je ne suis pas trop sûr dans quoi on s'embarque..." indique Daëgon.
- "Je ne suis pas convaincu non plus... Oui, effectivement, tu as raison !" confirme Tirash.
- "Les Hobbits d'ici ne sont pas forcément des combattants aguerris." indique Fron.
- "Non, on sait bien mais vous êtes nombreux. On va aller voir Gelse." indique Daëgon.

Les compagnons vont quitter l'entrée du smial et retrouver Gelse non loin en train de discuter avec plusieurs hobbits. Elle vient rejoindre les compagnons et dit :
- "C'est bon, j'ai trouvé du monde pour aller à la ferme."
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "C'est une bonne nouvelle !" répond Tirash.
- "Et vous alors ?" demande Gelse.
- "Nous avons fait, un peu, parler le prisonnier." explique Daëgon.
- "D'accord !"
- "Il semblerait qu'il ne soit pas au courant pour le Magistrat. Il ne visait pas le Magistrat en particulier. Il n'agit pas sous les ordres du Magistrat mais plutôt d'Angmar mais ça, on le savait plus ou moins avec les bagues. Ce qui pose la question de savoir pourquoi il y a tous ces hommes en arme auprès du Magistrat comme nous avons pu les apercevoir." indique Daëgon.
- "Sachant que nous avons appris aussi qu'ils avaient pour ordre, à la base, de tuer le Magistrat." précise Tirash.
- "Ah bon ??" réagit Gelse.
- "Tout à fait..." confirme Tirash.
- "Le Magistrat, on ne sait pas s'il est toujours vivant ou pas en fait..." suggère Daëgon.
- "C'est ça ! Il a été aperçu récemment ?" demande Tirash.
- "Non, on ne l'a pas vu depuis un moment, en effet..." répond Gelse.
- "Il peut être prisonnier, il peut être mort et, du coup, nous nous demandons un peu où nous allons mettre les pieds..." explique Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "D'accord, oui, je comprends..." réagit Gelse.
- "N'hésitez pas à venir à notre secours ou nous protéger parce que c'est dangereux." conseille Daëgon.
- "N'hésitez pas à constituer une escouade." suggère Fánaviryan.
- "C'est noté Dame Fánaviryan. Je ferais le nécessaire." indique Gelse.
- "Vous pensez que ça serait possible pour onze heures ? Dans un plus d'une heure..." demande Tirash.
- "Oh, hé bien, hé bien... Je peux voir ça... Je peux étudier, oui, oui..." répond Gelse puis demande : "Vous pensez que vous auriez besoin de combien de personnes ?"
- "Des soldats ?" demande Tirash.
- "Oh ! des soldats ??" réagit Gelse.
- "Oui, je sais... De quelles armes, vous disposez ? Parce que, peut-être, qu'une petite manifestation au pied de la colline ou quelque chose comme ça qui se masseraient en bas, peut-être que ça pourrait, à un moment ou à un autre, les perturber, alors dans le bon sens ou le mauvais..." explique Tirash.
- "Hum... Je vais y réfléchir. Je vais voir ce que l'on peut engager comme hobbits là-bas. Vous voudriez que je place du monde en bas de la colline pour manifester ?" demande Gelse.
- "Non, c'était une idée. En fait, je ne sais pas moi. Juste, peut-être, avoir une petite troupe en bas qui nous attende ou que vous attaquiez, si vous êtes d'accord, bien entendu, que vous veniez à notre rescousse si vous voyez que l'on se bat par exemple, des choses comme ça. Je ne sais pas quelles sont vos possibilités ? Que souhaitez-vous faire ? Je ne peux pas donner des ordres à la communauté hobbite." suggère Tirash.
- "Vous souhaiteriez que si vous vous battez que l'on intervienne ?" demande Gelse.
- "Pourquoi pas..." répond Daëgon.
- "Si pour midi, nous ne sommes pas revenus, il se pourrait que l'on soit resté manger, les gars, peut-être... Il faudrait temporiser, non ?" interroge Fánaviryan.
- "On ne sait pas..." réagit Daëgon.
- "On peut, aussi, trouver une excuse pour ne pas rester manger." suggère Tirash.
- "Ça, c'est si ça se passe convivialement." indique Daëgon.
- "Oui, c'est ça..." confirme Tirash et ajoute : "Alors, il y en a deux qui restent manger et un autre qui s'en va parce qu'il a une affaire à régler."
- "D'accord, donc, vers midi, si je comprends bien, il y aura forcément du monde qui devrait sortir de chez le Magistrat." indique Gelse.
- "On peut partir sur ça." confirme Tirash.
- "Ouais !" confirme, à leur tour, Daëgon et Fánaviryan.
- "Au pire, est-ce que l'on peut dire, juste avant midi, vous pouvez envoyer quelqu'un qui jouerait le rôle d'un messager qui aurait, genre, une information très urgente à nous donner. Non, plutôt un messager qui devait venir et auquel on doit remettre une information. C'est-à-dire que, dans ce cas-là, ça pourrait fournir une excuse pour que l'un d'entre nous sorte. Vous voyez ce que je veux dire ?" explique Tirash.
- "Oui, oui. Je peux, en effet, voir ça..." confirme Gelse.
- "Je pourrais être le messager !" annonce Fron.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Qu'est-ce que tu envisages, Fron ?" demande Gelse.
- "Peut-être de t'aider à organiser un peu la manifestation et puis de voir ce qui se passe." explique Fron.
- "Il va falloir que je prévienne certains qui sont partis dans les champs. Il va falloir que je fasse revenir du monde si vous voulez avoir quelques hobbits qui ont de la poigne !" annonce Gelse.
- "C'est vous qui voyez Gelse. Nous ne sommes pas ici pour prendre des décisions à votre place !" indique Tirash.
- "Ah bah, en même temps, ça fait déjà depuis une dizaine de jours que je dois prendre des décisions. Je vous avouerai que c'est compliqué..." confie Gelse.
- "Vous avez l'air de très bien vous en sortir !" lance Tirash.
- "Ce n'est pas si simple que ça..." confie Gelse.
- "La position du maître n'est pas toujours enviable que l'on ne pense..." indique Fánaviryan.
- "C'est de moi dont vous parlez ?" demande Gelse.
- "Non, non, dans le monde, le plus important, c'est de savoir où est votre place. Vous, vous l'avez un peu trouvé malgré vous. Vous faites du bien à la population en prenant des décisions logiques et réfléchies." indique Fánaviryan.
- "Je pense que le plus important, c'est de bien manger !" lance Fron.
- "Je suis d'accord à vous ! Mais, très bien, je vous laisse, je vais prévenir quelques cousins et quelques habitants qui pourront venir nous aider." annonce Gelse en quittant les compagnons et se dirigeant à l'extérieur de Lézeau.

Les trois compagnons accompagnés de Fron se dirigent vers le Smial pour se préparer à leur rencontre avec le Magistrat. Tirash dit alors :
- "Si on y va sans armes, on sera désarmé..."
- "En effet..." réagit Daëgon puis ajoute : "Je vais cacher une dague dans ma botte."
- "Oui, on va rester là-dessus." indique Tirash.

Daëgon prépare donc une dague qu'il va cacher dans sa botte droite. Tirash prend sa dague personnelle, la met dans la main droite, se concentre et la retrouve dans la main gauche puis inverse le processus. L'homme du sud est content du résultat ! Fánaviryan va placer une dague dans chaque botte et une attachée à la cuisse.

En quittant le smial et en se dirigeant vers le chemin de la colline, ils constatent que plusieurs villageois hobbits se rassemblent autour d'une petite colline non loin de l'étang qui permet d'avoir un meilleur angle de vue sur la colline. En arrivant non loin de la route, Tirash demande à Fron :
- "Tu viens nous chercher dans une heure ?"
- "Ouais !" répond Fron.
- "On aurait pu essayer de le faire venir avec nous." suggère Fánaviryan.
- "Je ne suis pas très emballé par cette idée..." répond Fron.
- "Bah, on peut essayer de te présenter." suggère Fánaviryan.
- "Justement, je préférais arriver que quand je viens vous chercher, sans qu'ils m'aient vu avant." indique Fron en quittant les compagnons.

Fron Sacquet va aller rejoindre les villageois sur la petite colline observant la progression des trois compagnons sur le chemin de la colline. Il évite de se faire remarquer en restant en retrait mais en pouvant observer ce qui se passe sur la colline.

En arrivant vers le haut de la colline, ils remarquent que cinq mercenaires sont toujours présents accompagnés de Cleagar. En voyant les trois compagnons, ils les pointent du doigt et dit en pointant les armes :
- "Il va falloir me déposer ça !"
- "Ouais, ouais..." répond Daëgon.
- "Pas de soucis..." répond Fánaviryan qui ajoute : "Il n'y a pas de super ici comme dans la salle à manger de Golasgil."
- "Vous posez ça par terre..." indique Cleagar.
- "Non, non... Il y a bien un de vos gars que ça ne va pas trop alourdir." propose Fánaviryan.
- "Vous posez ça par terre ou sinon vous redescendez..." indique Cleagar d'un ton ferme.
- "Vous ne savez plus faire preuve des bons usages." lance Fánaviryan.
- "Ecoutez Madame, je vous avais prévenu, c'était sans armes... Vous venez avec... C'est le jeu, soit... Mais vous les déposez." explique calmement Cleagar.
- "Et c'est vrai que les choses sont un peu extrêmes. Sachant que rien que vous confiez mon arme, c'est déjà un grand gage." indique Fánaviryan.
- "Vous les déposez à terre là-bas... On ne va pas y toucher à vos armes." indique Cleagar.
- "Oui, je me doute... Bon d'accord..." conclut Fánaviryan.

Tirash recule, jette un rapide coup d'œil en contrebas en direction de la petite colline et va déposer son épée et son arc. Fánaviryan et Daëgon viennent également y déposer leurs armes à proximité de celles de Tirash.

Pendant ce temps, Cleagar observe les mouvements des trois compagnons et regarde, aussi, régulièrement la petite colline, surveillant l'attitude des Hobbits.

Les trois compagnons reviennent et sont, alors, accompagnés par Cleagar, seul. Les cinq mercenaires restent sur place. Ils vont ainsi passer non loin de la maison de Golasgil qui est gardée par deux mercenaires qui bloquent l'entrée de la maison. Plusieurs autres mercenaires patrouillent autour de la maison de Golasgil et celle du Magistrat. Ils arrivent, alors, devant l'entrée principale de la grande demeure du Magistrat. Deux mercenaires gardent l'entrée.

Des lampadaires sont disposés tout autour de la maison avec trois lanternes à huile sur chaque structure à une distance régulière.

Le manoir est imposant. Ils arrivent dans un grand hall avec un double escalier de chaque côté de l'entrée qui permettent d'accéder à l'étage. Deux portes latérales sont ouvertes et permettent d'accéder à des pièces secondaires. Deux grandes portes sont fermées face à l'entrée et un grand banc en marbre noir font face à l'entrée. Un mercenaire est posté à l'un des angles. Cleagar montre le banc et indique :
- "Asseyez-vous là !"

Lorsque les trois compagnons sont assis sur le banc, Cleagar va ouvrir une petite porte située non loin et disparaitre. Il revient quelques instants plus tard et dit :
- "Le Magistrat va vous recevoir dans quelques instants."
- "Très bien !" réagit Daëgon.
- "Merci !" répond Tirash.

Cleagar va venir se poster face aux compagnons, va rester debout et va attendre, les bras croisés pendant, environ, deux minutes. Un silence règne dans ces lieux. Tirash finit par dire :
- "C'est bien calme ici..."
- Cleagar ne réagit pas.

Puis l'homme va retourner vers la porte, l'ouvrir et dire : "Suivez-moi !"

Les compagnons vont accéder à un petit couloir et prendre une porte au fond du couloir à droite. Ils entrent alors dans un salon avec un bureau au milieu. Le mobilier semble de qualité, les fauteuils semblent confortables, un grand coffre est situé dans le fond non loin des compagnons. Cleagar se déplace jusqu'au fond la pièce et indique :
- "Veuillez patienter quelques instants, le Magistrat ne devrait pas tarder à arriver."

La porte en face non loin de Cleagar va s'ouvrir et le Magistrat va apparaître, les traits tirés, dans des vêtements bouffants en velours, un gros médaillon en or sur le torse.

Avant l'arrivée du Magistrat, deux mercenaires vont faire leur apparition pour apporter trois chaises afin que les compagnons puissent s'assoir.

Dans le salon, ils remarquent plusieurs rangées de livres installées sur des meubles. Deux étagères situées à proximité des compagnons comprennent des bibelots. Fánaviryan va profiter des quelques minutes d'attente pour aller observer les objets qui semblent de valeurs. Certains d'entre eux semblent contenir des mécanismes complexes à l'usage inconnu et d'autres semblent plus exotiques. L'un des objets va attirer le regard de l'Elfe à savoir une lame de manufacture elfique, une belle dague ouvragée posée sur un présentoir. Mais elle n'a pas le temps d'aller plus loin dans son observation avec l'arrivée du Magistrat.

Il ouvre la porte située non loin de Cleagar. Rapidement, les compagnons constatent que le Magistrat a les traits tirés, son visage montre de la fatigue et du souci. Il porte des vêtements d'un certain prestige, essentiellement de velours. Il porte un médaillon similaire à celui qui portait le Magistrat Harge à Metraith.

Il baisse très légèrement la tête pour saluer les trois compagnons et vient s'assoir à son bureau puis annonce :
- "Vous souhaitiez me rencontrer ?"
- Après quelques secondes de silence, Tirash répond : "Oui !"
- "D'accord. Mon temps est en ce moment précieux. J'espère que vous allez être précis et concis..." indique le Magistrat.
- "Nous aimerions avoir des précisions sur ce qui s'est passé avec Golasgil parce que c'était notre ami et nous étions en affaire avec lui et nous sommes inquiets, nous avons entendu qu'il était mort. Nous aurions aimé savoir ce qui s'est passé." demande Daëgon.
- Tirash observe Cleagar essayant de repérer des changements d'attitude. Le chef des mercenaires semble être impassible.
- "Triste affaire, en effet... Et bien, cela remonte maintenant à présent à quinze jours. Le marchand Golasgil a été tué le dix-sept de Norui. Deux de ses employés sont rentrés chez lui puisqu'ils avaient les clés, se sont introduit dans sa chambre et l'ont lacéré de coups de couteaux." explique froidement le Magistrat.
- "Quelle horreur !!" réagit Tirash.
- "Quel est le mobile ?" demande Daëgon.
- "Hum... vénal le mobile, l'argent... l'argent qui a disparu." annonce le Magistrat.
- "L'argent ? Vous voulez dire tout y compris ce qu'il avait dans son coffre que nous avions pu apercevoir lors de notre visite ?" demande Tirash.
- "Hé bien, oui ! Tout a disparu." explique Tamir Cerfblanc.
- "J'ai du mal à imaginer ces deux hobbits plutôt bienveillants commettre un tel crime..." analyse Tirash.
- "Bienveillants jusqu'à une certaine limite. Voyez ce qui se passe actuellement. J'ai eu vent que plusieurs innocentes personnes ont subi des pendaisons de la part de ces soi-disant paisibles hobbits." explique le Magistrat.
- "Je ne parlais pas des hobbits en général mais des deux jardiniers qui, me semble-t-il, étaient plutôt, eux en tout cas, paisibles. Mais bon, après, on ne sait pas ce qui se cache derrière chaque personnage..." indique Tirash.
- "Et puis vous savez, j'ai appris que le marchand que nous connaissions bien était en affaire avec les Nains et avait rapporté une certaine somme d'argent de son voyage dans les Montagnes Bleues, forcément, ça attise les convoitises..." explique le Magistrat.
- "Il y a un truc que je ne comprends pas. Vous dites que c'est l'argent qui est le motif mais l'argent a disparu. Comment vous pouvez savoir que c'est eux qui l'ont pris ?" demande Daëgon.
- "Où est cet argent ? Là, c'est notre sens des affaires qui s'exprime..." indique Tirash.
- "Pour l'instant, je n'ai pas pu mettre la main dessus. Croyez bien que j'essaye par tous les moyens mais je pense qu'ils ont des complices. Rapidement après qu'ils aient avoués tous leurs forfaits, nous avons cherchés là où ils avaient, soi-disant, caché l'argent et il n'y était plus..." explique le Magistrat.
- "Ils ont avoué facilement ?" demande Tirash.
- "L'un d'entre eux, oui..." répond-il.
- "Ont-ils dit qu'ils étaient innocents au début ?" interroge Tirash.
- "Oui, comme toujours, comme toujours malheureusement..." répond le Magistrat.
- "Mais est-ce que vous pourriez nous dire ce qui vous a mis sur la piste de ces deux employés ?
- "et bien disons que j'ai un témoin qui y a aperçu deux petites silhouettes quittaient la maison" explique le Magistrat.
- "Donc leur identité n'était pas totalement sûre pour votre témoin ?" énonce Fánaviryan.
- "Disons que le témoin semblait à plutôt confirmer lorsque nous sommes allés les chercher qu'il s'agissait bien des deux silhouettes en question." indique le Magistrat.
- "Le témoin était-il une femme ?" demande Tirash.
- "Qui serait parti maintenant depuis ?" précise Fánaviryan.
- "oui en effet... c'est une femme." répond le Magistrat.
- "Parce que vous avez parlé de lacérations sur le corps de ce pauvre Golasgil mais pour connaître la profession de ces deux employés, il aurait été plus logique qu'il ait été poignardé comme il aurait été bêché ou, d'une façon masculine, impactée alors que là vous semblez dire qu'il a été fouetté d'une lame." précise Fánaviryan.
- "Ce n'était pas beau à voir... Je vous avouerai que..." indique le Magistrat.
- "De quelle façon ?" demande Daëgon.
- "Disons qu’ils se sont, au-delà du crime, c'est fouetté la méthode c'est à dire qu'il semblerait qu'ils se soient acharnés sur ce pauvre marchand qui le, le visage, le corps étaient lacérés de partout." précise le Magistrat.
- "Au point de n'être pas reconnaissable ??" question Tirash.
-"Lacérés avec une lame ou avec autre chose ?" demande Daëgon.
- "Oui, oui, oui, c'était une lame. En effet, madame, si nous voulions être plus précis, en effet, certains coûts de lames se sont enfoncés dans le corps du pauvre marchand et je pense que c'est l'une d'entre elles qui a dû amener la mort de ce pauvre marchand." explique le Magistrat.
- "Tel que vous le décrivez, on dirait, vraiment, un crime passionnel et pas tellement des gens qui viennent voler." expose Daëgon.
- "Des employés qui par d'autres personnes..." commence Fánaviryan.
- "Disons que mon hypothèse est que le marchand se serait débattu et qu'ils ont dû faire ce qu'ils peuvent, en effet." indique le Magistrat.
- "Oui mais, ça, en général, quand il se défendent ils ne s’acharnent pas, une fois que le gars est froid, ils ne vont pas continuer à lacérer. " explique Daëgon.
- "Ah mais, peut-être qu'ils ont dû porter de multiples coups avant que le pauvre homme de décède." indique le Magistrat.
- "Je ne sais pas on parle, de combien de taillades exactement ??" questionne Daëgon.
- "Je, je vous avouerais que je n'ai pas compté." répond le Magistrat avec hésitations.
- "Non mais, grosso modo, une trentaine une cinquantaine une centaine ??" demande Daëgon.
- "Au bas mot, une trentaine, oui, oui..." répond le Magistrat.
- "Et deux hobbits, actifs physiquement, auraient mis trente coups de couteaux avant de tuer Golasgil, ça me semble beaucoup..." indique Tirash.
- "Peut-être qu'il y en a eu moins..." indique le Magistrat.
- "Ça ressemble à une vengeance..." analyse Fánaviryan.
- "Quatre coups de couteaux à deux, on tue quelqu'un..." évoque Tirash.
- "Je conçois, en effet, mais voilà, c’est la première fois, voilà, que je suis amené à assister ainsi un crime aussi horrible. Voilà après..." indique le Magistrat.
- "Ce qui ce qui vous a stimulé, on va dire, à énoncer une peine conséquente pour les coupables." annonce Fánaviryan.
- "Disons qu'ils ont ils ont rapidement pu avouer. Donc à partir de là, les propos qu'ils ont pu tenir, ont plutôt..." indique le Magistrat.
- "Oui, enfin bon c'est facilement impressionnable un hobby de jardinier franchement..." réagit Daëgon.
- "J'imagine que c'est vous-même qui les avez questionnés ? Avec l'aide de Cleagar, peut-être ?" demande Fánaviryan
- "Non, Cleagar, ..." commence à répondre le Magistrat en se tournant vers le chef des mercenaires et ajoute : "Cleagar est simplement là pour faire respecter la sécurité ici même ce qui d'ailleurs, en ce moment et plus que nécessaire !" indique le Magistrat.
- "Oui." confirme Tirash.
- "Donc, j'étais seul. Après ce sont aussi mes fonctions donc magistrat du Nord de la Comté de faire respecter la loi et l'ordre." explique le Magistrat.
- "Ah ! Donc c'est par vos propres efforts que vous avez réussi à faire avouer ces deux jeunes." analyse Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme le Magistrat.
- "Et, à tout hasard, une petite question qui me qui me taraude par rapport à la manière dont cela s'est produit, est-ce que l'intégrité de la virilité de Golasgil avait été préservée ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien..." commence le Magistrat légèrement décontenancé par la question et ajoute : "Non, non, non... il était plutôt sur la partie haute du corps."
- "Soit, j'imagine que ses vêtements avaient été donc fortement lacérés." demande Fánaviryan.
- "Oui en effet." confirme le Magistrat.
- "Donc il était encore habillé ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien en tenue de nuit, une robe de chambre." explique le Magistrat.
- "Et votre témoin vous a-t-il dit ou est-ce qu’il allait se mettre à l'abri ?" demande Fánaviryan.
- "Comment ça ??"
- "Vous avez fondé, de par le fait que ces personnes aient avoué, votre sentence par le biais du témoin qui les aurait aperçus et nous aurions eu une question à poser à cette personne qui malheureusement, apparemment, ne semble pas être là selon votre réponse de tout à l'heure." explique Fánaviryan.
- "En effet, cette personne a quitté, au regard des trouble qui se sont déclenchés ici, a quitté le village." explique le Magistrat.
- "Sans vous renseigner de la manière dont vous pourriez la recroiser."
- "Sinon ça ne vous embête pas en fait qui est quelqu'un qui soit parti et que l'or ait disparu ??? Vous ne faites pas le lien en fait..." indique Daëgon.
- "Comment ça ?" demande le Magistrat.
- "Elle est partie donc et l'or disparu. A un moment, vous ne vous êtes pas dit "tiens elle est partie avec l'or" ??" poursuit Daëgon.
- "Mais je m'excuse mais si elle est partie c'est qu'elle est le venu me demander l'autorisation et que, par rapport à cela, ne vous inquiétez pas j'ai fait mon devoir de Magistrat j'ai vérifié tous ces éléments-là." explique le Magistrat.
- "Vous l'avez fouillée avant qu'elle parte ?" demande Daëgon.
- "Je ne suis pas allé jusque-là." réagit le Magistrat.
- "Elle avait de l'or peut-être..." suggère Daëgon.
- "J'émettrais de grandes réserves là-dessus monsieur." indique le Magistrat.
- "Ce n'est pas très brillant ce que vous avez fait avec la Comté en attendant..." annonce Daëgon.
- "Comment ça, ce n'est pas très brillant ??" demande le Magistrat.
- "Vous avez vu les troubles tout ça pour ça enfin je veux dire vous ne pouviez pas faire que ça s'embrasse..." indique Daëgon.
- "Écoutez après, vous pensez qu'il aurait fallu que ce crime reste impuni." indique le Magistrat.
- "Je pense qu'il aurait fallu calmer les choses avant de les pendre." conseille Daëgon.
- "Les choses étaient parfaitement calmes au moment où... Au contraire, je trouve même tout à fait surprenant que ces Hobbit-là aient réagi de la sorte lorsque le marchand a été tué. C'est essentiellement le fait que j'ai arrêté ces deux Hobbits qui a entraîné des réactions. Le fait que ce marchand était tué de de cette manière-là, ça n'a eu aucune incidence." explique le Magistrat.
- "Je suis désolé de vous le dire mais c'est la population sait très bien qui sont ces gens-là et savent que c'est impossible qui tue quelqu'un en fait." explique Daëgon.
- "Surtout qu'ils étaient de la même famille..." ajoute Fánaviryan.
- "Donc vous êtes venus là pour remettre en question la décision que j'ai pu prendre ? c'est ça ??" questionne le Magistrat agacé.
- "Non A vrai dire, mes compagnons s'emportent, peut-être, un petit peu. Nous sommes venus là principalement parce que nous étions en affaire avec Golasgil et que cette affaire est fortement compromise puisque c'est lui qui devait investir et en fait ce qui nous intéresserait ce serait de savoir où est passé le magot ? Vous posez la question de savoir ce qu'il deviendrait si à tout hasard il était retrouvé et de la récompense que nous pourrions en attendre par rapport à la somme qui serait récupérée." indique Tirash.
- "Et surtout que nous étions également en affaires et que normalement d'une manière légale, il aurait dû y avoir un successeur repreneur des affaires du sieur Golasgil. Est-ce que comme vous étiez au courant, il avait fortement négocié avec des nains. S'il est revenu avec pas mal d'or, on va dire, ou de fortune c'est qu'il y a un échange qui va être nécessaire et, à ce moment-là, peut-être de devoir elle-même poursuivre les échanges enfin le commerce qui avait été mise en place. Est-ce que vous avez pu aller jeter un œil sur les l'état des finances au niveau des livres de compte ?" demande Fánaviryan.
- "Je les ai pris en effet mais je n'ai pas pris le temps de les étudier, je n'en voyais pas, forcément, l'intérêt sur ces jours-ci." explique le Magistrat.
- "Oui, surtout vous avez des coupables tout trouvé qu'on fait avouer juste avec une pichenette." réagit Daëgon.
- "Il a fallu une matinée complète pour comprendre tous les tenants et les aboutissants de leurs agissements. La seule chose que, malheureusement, reste le point d'ombre, c'est que le lieu qui m'ont désigné comme étant l'endroit où l'argent était, et bien, l'argent n'y était plus." explique le Magistrat.
- "Ils avaient dit quoi ? un trou, ils l'avaient enterré ? Il avait fait quoi ?" demande Daëgon.
- "Non qu'ils avaient rapporté à la ferme. Alors je vous avouerai que je n'ai pas voulu non plus trop embraser les choses et que je n'ai pas arrêté toute la famille Sangle mais permettez-moi d'avoir quelques doutes sur l'intégrité de cette famille et le fait qu'aujourd'hui, il y ait tous ces Hobbits armés, peut-être, que l'argent qui a financé ces armes provient de justement des finances de Golasgil qui, soit dit en passant, auparavant déjà pratiquait certaines affaires assez troubles par rapport à cela." explique le Magistrat.
- "Ah ça, c'est bien possible..." réagit Daëgon.
- "Effectivement mais cela n'est pas imputable aux Hobbits. Ce qui est plus gênant, c'est que
Golasgil, vous a mis et nous a mis, également, un peu en porte-à-faux vis-à-vis de ces Nains qui vont censément finir par revenir réclamer leur dû." indique Fánaviryan.
- "Ils vont pouvoir là-dessus je suis tout à fait au clair il y a aucun souci là-dessus puisque cet argent et bien je leur dirai de voir ça avec la famille des deux assassins qui ont dû, il y a de grandes chances, récupérer cet argent et puis je comme je vous le disais, en partie l'utiliser actuellement." explique le Magistrat.
- "Nous pourrions peut-être vous aider... D'un autre côté il avait fait négoce dans l'Est pour lequel il nous avait engagé et pour lequel nous devions être rémunérés. Afin de finaliser et de vous dégager des soucis de cette suite, avez-vous pensez à nommer quelqu'un qui régirait le domaine du sieur Golasgil et ses affaires ?" demande Fánaviryan.
- "A vrai dire non, j'attends que les choses s'apaisent. J'imagine que prochainement d'autres troupes de l'Arthedain vont arriver ici pour remettre de l'ordre." explique le Magistrat.
- "En espérant que ce ne soit pas les Nains qui arrivent avant. Mais pour vous rassurer un petit peu et de vous alléger de vos charges comme on dit lorsqu'il pleut, il est temps de se mettre à l'abri, peut-être qu'il serait plus simple de nous confier les effets, vu que l'affaire du meurtre a été résolu par vos bons agissements, est-ce que nous pourrions consulter afin de de voir quelles vont être les demandes de ces Nains et surtout s'il y a quelque chose que nous pourrions encore arranger afin que les choses ne s'empirent pas." explique Fánaviryan.
- "Je vous avouerai que tant que les troubles persistent ici, je conserve tout autorité sur les biens du marchand. Nous pourrions par la suite si aucun successeur ne venait à se déclarer et bien, il serait d'usage à ce que son établissement puisse être vendus et dans ces cas-là, tous les biens qui y sont, seraient à ce moment-là vendu également. Donc ça veut dire que les livres de comptes et tous les autres documents qui se trouvent dans sa demeure seraient en possession de de l'acheteur potentiel. Mais comprenez que pour l'instant nous sommes dans une période trouble et qu'il serait avant tout nécessaire que les choses s'apaisent et qu'à partir de là, nous puissions, ensuite, revoir les choses. Mais sachez bien que je prends acte du fait que vous seriez intéressé de reprendre les affaires de feu sieur Golasgil. Donc je ne manquerai pas de de vous faire part dès lors que j'aurai décidé de vendre l'ensemble des biens de ce marchand." annonce le Magistrat.
- "Alors si je vous parlais de déjà de consulter ces documents, c'était afin d'évaluer où en était arrivés les transactions de Golasgil avec ces dits nains parce que de notre côté nous, nous avons investi sur de l'équipement lourd en hommes, en chevaux, en chariots afin de répondre aux besoins des transports de nourriture qui devaient être effectués mais les choses ne peuvent pas s'improviser et nous ne pourrons pas attendre que les choses se calment afin d'être sûr que ces engagements seront respectés à savoir que cela a des répercussions jusqu'aux portes de la Comté. Golasgil avait eu à s'entendre avec le maître Pellendur, responsable de Bree d'une certaine manière." explique Fánaviryan.
- "Vous m'excuserez mais vous semblez parler par énigmes." indique le Magistrat.
- "Disons que nous ne connaissons pas les aboutissements des discussions qui ont pu être effectués. On a été engagé pour avancer chariots, hommes et autres. Les vivres sont en train d'être mises à l'abri pour cet échange qui devait avoir lieu." indique Fánaviryan.
- "Mais de vous parler de quel échange ?" demande le Magistrat.
- "Je vous ai dit tout à l'heure que nous avions été engagés auprès de Golasgil afin d'effectuer les transports de matériel de denrées." explique Fánaviryan.
- "De denrées ??"
- "De nourriture, de blé pour ces Nains." indique Fánaviryan.
- "Pour les Nains des Montagnes Bleues ?" demande le Magistrat.
- "Alors je ne sais pas... Je n'ai pas eu pu consulter et je n'ai pas eu de retour mais je sais que c'est pour les Nains."
- "Disons qu'il y a une attente naine qui est très forte et qu'il va falloir qu'on voit ce qui est quantité quand pour les dates et dans quelle mesure l'échange devait être fait parce qu'il est étonnant que des nains et payé par avance." indique Fánaviryan.
- "En effet il semble quand même qu'il y ait des sommes d'argent qui ont transité chez le marchand suite à son retour chez lui tout récemment. J'ai cru comprendre qu'au début du mois de Norui, il a quitté sa demeure pour aller pratiquer des négociations mais dans les livres de comptes ces éléments n'apparaissent pas." explique le Magistrat.
- "Même ceux qui auraient éventuellement en coffre ?" demande Fánaviryan.
- "Disons que par rapport à ça, j'aurais bien voulu avoir tous ces éléments mais, malheureusement, il y en a qui se sont servis avant." explique le Magistrat.
- "Est-ce que vous nous laisseriez même sur avec la supervision de Cleagar, accéder au coffre avec la clé s'il vous plaît fin que nous puissions attester de ce fait." demande Fánaviryan.
- "C'est-à-dire attester de ce fait ?" demande le Magistrat.
- "C'est-à-dire vérifier pleinement qu'il n'y a pas de traces d'engagement auprès de ces Nains." explique Fánaviryan.
- "Ma parole ne vous suffit pas, la parole d'un magistrat de l'Arthedain ne suffit pas à vos propos madame je sais bien que, voilà, vous vous êtes d'une condition supérieure mais sachez que j'exerce mon métier depuis de nombreuses années. Donc je sais lire des livres..." explique le Magistrat.
- "Ceux qui ont mis de côté et pas plus consulter outre mesure plus longuement ayant de toute façon constaté qu'il n'y avait pas de fortune et comme vous je vous laisse vous entendre ce n'est pas ma condition qui remet en cause votre parole, c'est d'autres personnes bien au-delà de la Comté qui seront à convaincre. Comment dire, en tout premier lieu, ce sera c'est une manière de vous dégager des responsabilités qui vous incombent comme je vous l'expliquais précédemment. Mais si vous tenez à les porter dans ces situations-là ? il n'y a aucun problème parce qu'on avait bien compris que déjà les charges étaient lourdes pour vous au point que vous alliez devoir céder partie de vos responsabilités dans ce quartier ouest." explique Fánaviryan.
- "Alors, en effet, les choses devraient prochainement évoluer par rapport à cela mais en tout cas à ce jour, comprenez que je souhaite attendre que les choses s'apaisent avant de décider de quoi que ce soit. Donc j'entends bien j'entends bien, madame, j'entends bien que vous aviez, en ce moment, des choses en cours avec le marchand. Je suis fort désolé mais je ne vais pouvoir aujourd'hui accéder à vos demandes." affirme le Magistrat.
- "C'est déplorable..." réagit Fánaviryan.
- "En effet, je le conçois..." confirme le Magistrat.
- "Oui, c'est dommage, nous aurions peut-être pu trouver une issue favorable mais bon si ça s'empire au moins nous, nous aurons essayé." indique Fánaviryan.
- "En effet...en tout cas comprenez bien qu'à l'heure actuelle, vu les circonstances, je ne suis pas favorable à ce que vous puissiez accéder à la maison du marchand." indique le Magistrat.
- "Juste pour être sûr pour le témoin, il s'agit bien d'Alinna ?" demande Tirash.
- "Oui..." répond le Magistrat.
- "Donc, en fait, ce que nous soupçons, vous l'avez compris j'imagine, c'est que c'est elle qui serait partie avec l'argent et qui aurait commis le crime." indique Tirash.
- "Si on la retrouve comme les effets, comme les papiers, elle abondera dans son sens de toute façon elle nous donnera, elle nous dira..." indique Fánaviryan.
- "Vous savez, vu les sommes, qui a priori, ont été volées, je doute fort qu'une femme seule, sans bête de Somme et ait pu transporter tout cet argent. Lorsqu’elle est partie d'ici." explique le Magistrat.
- "D'accord, il s'agit donc de choses volumineuses. Et quand vous parliez d'apaisement, vous imaginez que ça va s'apaiser comment ? Je vous avoue que l'on se demande un peu comment les choses vont évoluer." demande Tirash.
- "Bien, disons que, j’espère, dans les jours prochains, avoir des troupes de l'Arthedain qui vont débarquer ici. J'ai déjà quelques hommes qui sont arrivés discrètement et qui m'ont confirmé que, voilà, il allait y avoir prochainement des arrivées de troupes." explique le Magistrat.
- "Les archers qui sont à côté de chez vous ne sont pas arrivés si discrètement que ça." indique Tirash.
- "En effet..."
- "Tout le village est au courant..." indique Tirash.
- "Certes, mais, ils ont réussi à déjouer la vigilance des villageois..." précise le Magistrat.
- "Mais c'est qui ces gens-là ? parce que ce n'est pas des gens de l'Arthedain justement." indique Daëgon.
- "Si..." répond le Magistrat.
- "Pourtant nous en avons croisé un moment dans les bois enfin sur le chemin et ils avaient la même tenue, et nous n'avons pas reconnu aucun signe de l'Arthedain." explique Tirash.
- "Disons qu'il ne s'agit pas de l'armée régulière mais c'est ce qu'on appelle des rôdeurs, les fameux rôdeurs de l'Arthedain." explique le Magistrat.
- "Je peux vous dire que sans n'est pas..." annonce Daëgon.
- "Il s'est trouvé que nous en avons trouvé en train de massacrer une ferme." annonce Fánaviryan.
- "Tiens donc..." réagit le Magistrat.
- "Il s'agit plus de maraudeurs que de rôdeurs." ajoute Daëgon.
- "Et comment vous ont-ils prouvé leur loyauté vis-à-vis de l'Arthedain par un message écrit ?" demande Fánaviryan.
- "Disons que leur chef a pu me m'indiquer ses états de service. Voilà, donc là-dessus il est tout à fait honnête par rapport à tout cela et donc il m'a expliqué clairement voilà qu'il était venu pour voir ce qu'il en était à ce jour ici et comptait en référer par la suite aux autorités qui sont pour l'instant, mais qui devraient bouger prochainement, non loin de la Comté." explique le Magistrat.
- "Alors nous venons du Pont des arbalètes et avons rencontré ça c'est peut-être Daëgon qui a eu plus d'informations que moi, nous avons rencontré l'armée qui, en fait, a établi un barrage jusqu'à ce que des nouvelles émergent de la Comté." explique Fánaviryan.
- "A priori ce n'est pas forcément du pont des arbalètes qu'ils viennent mais plutôt du Nord." explique le Magistrat.
- "Et oui du Nord d'ailleurs, nous conseillerons juste d'éviter d'accepter au sein de votre demeure ces renforts." conseille Fánaviryan.
- "Ah bon ?? Et pourquoi cela ?" demande le Magistrat.
- "On vous a dit qu'ils avaient massacré une ferme pas loin. On vient juste de vous le dire et c'est des gens dangereux !!" avertit Daëgon.
- "Et qui nous ont avoué mais, après un long, long interrogatoire que vous étiez la cible !" annonce Fánaviryan.
- "Que j'étais la cible ??" réagit le Magistrat.
- "Imaginez la Comté sans représentant de l’Arthedain. Vous comprenez pourquoi nous sommes inquiets pour vous et que nous nous contentions juste de nous occuper du volet Golasgil." explique Fánaviryan.
- "Oui mais permettez-moi un peu d'être troublé par rapport à ça parce que c'est des éléments quand même relativement inquiétants vous auriez pu m'en faire part dès le début de l'entretien." explique le Magistrat.
- "Mais on ne savait pas enfin pourquoi vous les aviez à vos côtés en fait..." répond Daëgon.
- "Et comment ils avaient réussi à s'immiscer au plus près de vous et gagner votre confiance." indique Fánaviryan.
- "Ma confiance, disons que voilà ils m'ont donné des preuves de leur appartenance aux troupes des rôdeurs de l'Arthedain donc en quoi je peux remettre en question la parole de rôdeur..." indique le Magistrat.
- "Par le fait de documents sur lesquels vous appuyez toujours." explique Fánaviryan.
- "Vous savez, ces troupes-là, ne se promènent pas forcément avec des documents sur eux. C'est le propre des rôdeurs d'être mobile et c'est des forces dans lesquelles nous devons être fiers." annonce le Magistrat.
- "Qu'est-ce qui nous ont donné comme assurance de ça ?" demande Daëgon.
- "Et bien disons que leur chef a évoqué plusieurs compagnies de rôdeurs dans lesquelles il a pu exercer par le passé et j'ai pu enfin voilà j'ai connaissance quand même des différentes troupes qui sont présentes et ces éléments m'ont été enfin voilà ça, confirmait leurs propos." explique Tirash.
- Daëgon va essayer d'en savoir plus sur les informations et va, ainsi, avoir confirmations d'informations justes sur les informations transmises. Le Magistrat va indiquer qu'il a pu évoquer plusieurs compagnies de rôdeurs, des noms que Daëgon a aussi pu entendre avec des noms de certains des officiers donc, en effet, les informations qu'il a pu donner, au Magistrat, sont assez crédibles sur son appartenance. Au regard de ce qui a été énoncé au magistrat, ça semble plutôt cohérent.
- "Et donc comment s'appelle-t-il ce chef ?" demande Daëgon.
- "Boëmund..." répond le Magistrat.
- "Je ne connais pas..." répond Daëgon.
- "Moi non plus. Je n'ai pas connaissance de tous les de tous les rôdeurs. A priori, il n'agissait pas forcément dans les environs mais au regard, des événements, à priori, le roi a décidé de diligenter un certain nombre de compagnies de rôdeurs dans les environs et donc lui avait pour charge, de venir voir ce qui ce qui se passait ici." précise le Magistrat.
- "Soit mais, enfin, méfiez-vous quand même de ces gens-là..." conseille Daëgon.
- "Je ne saurais trop vous conseiller de conserver cette jolie dague d'une facture que je reconnais, au plus près de vous plutôt que de l'exposer." conseille Fánaviryan.
- "Mais, qu'est-ce qui qu'est-ce qui vous fait dire que ce ne sont pas des rôdeurs ?" demande le Magistrat.
- "On les a croisés plusieurs fois enfin, des groupes à eux et en général c'était conflictuel. Nous avons capturé également un de leur chef et on a pu le faire parler. Effectivement il semblait être là pour tuer un maximum de gens dont vous..." précise Daëgon.
- "Et sur cela nous n'avons aucun doute vu les exactions dans lesquels nous les avons arrêtés. Ce sont bel et bien de beaux agents d'Angmar !" annonce Fánaviryan.
- "D'Angmar !! dites-vous..." réagit le Magistrat.
- "Rien que cela..." répond Fánaviryan.
- "On peut lui montrer les bagues non ?" propose Daëgon.
- Le Magistrat marque une petite surprise à cette évocation.
- "Regardez ce qu'on a trouvé sur eux." indique Daëgon en montrant les trois bagues avec le sceau d'Angmar.
- "Et sachant que nous ne sommes pas à notre coup d'essai. Vous vous pouvez en avoir certitude auprès du magistrat Harge de Metraith. Cela ne pourra pas se faire dans ce mois mais nous avons démasqué un des agents d'Angmar et ses hommes de main à Metraith et ils étaient très bien renseignés sur les personnes qui devaient venir à cette fameuse réunion qui, malheureusement, à cause de ces événements n'a pu se dérouler." indique Fánaviryan.
- "D'accord ! Hum, hum..." réagit le Magistrat en observant les bagues.
- "A savoir la présence de vous-même, les Elfes de la Siragalée, des Nains des Montagnes Bleues et un certain nombre de responsables de l'Arthedain, et des responsables hobbits." liste Fánaviryan.
- "D'accord... et bien..." réagit le Magistrat qui est en pleine réflexion puis ajoute : "il va falloir en effet qu'on puisse agir." puis il se tourne vers Cleagar qui lui fait un signe de la tête puis le Magistrat ajoute : "très bien, bah écoutez je vais revoir cette question-là avec ces hommes et essayer d'investiguer un peu mieux savoir qui ils sont réellement. Est-ce qu'il y avait autre chose que vous avez à m'annoncer ?" demande le Magistrat.
- "Non mais pour votre pour votre avenir est-ce que vous désireriez que nous passions message auprès de la communauté hobbite ou de leurs responsables afin de vous protéger au mieux ou d'améliorer les situations par la suite ? Avez-vous déjà envisagé un dénouement ?" suggère Fánaviryan.
- "Mais il y a, en effet, un élément que je n'avais pas forcément en tête mais que vous venez de me remettre en mémoire. Dites-moi comment avez-vous pu traverser une partie de la Comté puisque je vois bien que vous madame en effet, c'est peut-être plus facile pour vous mais monsieur" dit le Magistrat en pointant Daëgon du doigt et ajoute "Je ne suis pas certain que les Hobbits soient tout à fait favorables à ce que vous puissiez comme ça vous déplacer au travers de la Comté."
- "Il y a quelques frictions parfois mais nous les connaissons bien et nous avons été investis du rôle de Shiriff donc on a le droit d'aller où on veut dans la Comté." explique Daëgon.
- Le Magistrat marque une certaine surprise à cette explication et dit : "d'accord..."
- "Nous avons nos entrées ici..." ajoute Daëgon.
- "Permettez-moi quelques remarques, disons que si la famille sangle était prête à rendre une partie de la somme dérobée au marchand on pourrait s'entendre." suggère le Magistrat.
- "Oui mais si ce n'est pas eux qui l'ont..." indique Daëgon.
- "Je ne vois pas qui d'autre pourrait l'avoir..." indique le Magistrat.
- "La personne qui est partie..." suggère Daëgon.
- "Vous insistez là-dessus." indique le Magistrat.
- "Peut-être que cet argent a-t-il été caché en prévision d'un futur retour de sa part pour venir le chercher plus tard. En tout cas, c'est une hypothèse." analyse Tirash.
- "Oui, c'est une théorie..." ajoute Daëgon.
- "Ou disons que certaines fortunes sont plus faciles à dissimuler que d'autres quand elles ne sont pas en or mais en métal nain..." suggère Fánaviryan.
- "On m'a évoqué, oui, des écus d'or mais, en effet, si c'est des métaux plus précieux... mais là je n'ai pas connaissance de cela." indique le Magistrat puis demande en ouvrant les mains : "Est-ce que j'ai pu répondre à vos différentes interrogations et, en tout cas, je tenais à dire, sachez que je suis tout à fait ouvert à la négociation si ce qui habitent en bas de la colline sont prêts à apaiser les choses, moi de mon côté aussi."
- "Mais pour cela il vous faudrait récupérer la somme." précise Tirash.
- "Disons que oui après, je comprends qu'ils souhaitent pouvoir la garder. Donc en cela je ne suis pas naïf je comprends tout à fait que vu les sommes qui ont été volées, il y a de fortes chances que je ne les revois point... Mais au-delà de cela, laissons tomber ces aspects financiers qui pourraient troubler les échanges par la suite, sachez que s'ils sont prêts à Je venir à la table de discussion et puis qu'ils viennent dans un échange calme et apaisé et bien, ma foi, je serai prêt à les écouter." annonce le Magistrat.
- "Nous allons passer le message mais je ne vous promets rien." indique Daëgon.
- "Mais qu'ils laissent à ce moment-là Fronde et fourche en bas de la colline..." ajoute le Magistrat.
- "Biens sûr, c'est des négociations. On est bien d'accord..." répond Daëgon.
- "Et de votre côté, aviez-vous eu des suites des affaires des mystérieuses assassinats d'Hobbits et également d'hommes qui avaient lieu un peu plus dans le Nord dont vous nous aviez demandé si nous étions intéressés pour enquêter alors qu'à l'époque nous étions un peu trop occupés. Peut-être que vous aurez un peu plus d'informations auprès de ces fameux archers de Boëmund qui eux, viennent." suggère Fánaviryan.
- "Oui alors vu ce que vous avez pu m'annoncer aujourd'hui, je vais, avec Cleagar, pouvoir reprendre ces éléments et puis, essayer d'évaluer si ce sont réellement des rôdeurs ou en effet s'ils sont réellement des agents d'Angmar..." indique le Magistrat.
- "Parfait ! Accepterez-vous de nous recevoir une prochaine fois donc dans des circonstances peut-être un peu moins martiales ?" demande Fánaviryan.
- "Bien sûr, bien sûr, bien sûr. Si la prochaine fois vous avez de bonnes nouvelles à m'annoncer, je suis tout à fait favorable à cela." répond le Magistrat.
- "Et bien dans ce cas-là, n'hésitez pas à saluer votre dame de notre part et de celle de Selenia qui malheureusement..." indique Fánaviryan.
- "Selenia ?" interroge le Magistrat.
- "C'était notre quatrième comparse qui est, pour l'instant, en convalescence. Chaque rencontre avec les hommes d'Angmar ont apporté des lots de blessures et de conFrontation et donc de blessures et malheureusement elle n'a pu éviter un mauvais coup d'accord." explique Fánaviryan.
- "D'accord, très bien..." indique le Magistrat.
- "Votre femme se porte bien ?" demande Fánaviryan.
- "On a connu de meilleurs jours." répond le Magistrat.
- "Elle était accompagnée souvent d'un... J'ai oublié son nom, d'un maître en ce domaine qu'elle et Selenia partageaient que je ne connais point qui me dépasse..." indique Fánaviryan.
- "Elle espère des jours meilleurs." indique le Magistrat en se levant de sa chaise puis ajoute : "Cleagar va vous raccompagner."
- "J'espère pouvoir vous compter l'histoire de votre dague une prochaine fois." annonce Fánaviryan en se levant à son tour et ajoute : "Mettez-là proche de vous en attendant..."
- "Je verrais cela, oui..." répond le Magistrat en quittant la pièce sans avoir, vraiment, pris acte des propos de l'Elfe sans vraiment saluer les compagnons.

Cleagar amène les compagnons en dehors de la maison puis les conduit jusqu'au chemin de la colline. Ils vont apercevoir sur le chemin, les cuisines du Magistrat. En passant à proximité de la maison de Golasgil, ils constatent que deux gardes surveillent l'entrée. Cleagar quitte les trois compagnons au barrage où sont postés les cinq mercenaires. Il se positionne les bras croisés et ne dis rien.

Les trois compagnons se dirigent alors vers leurs armes. Fánaviryan se tourne vers Cleagar avant de saisir son arme et lui dit :
- "Est-ce que vous pensez qu'il serait possible un de ces jours que je vous raconte l'histoire de votre épée ?"
- "Peut-être un jour..." répond Cleagar.
- "Je le souhaite en étant plus apaisée." conclut Fánaviryan en se baissant pour récupérer son arme.

Les compagnons vont, doucement, descendre de la colline et Fánaviryan lance :
- "On peut se féliciter de cet entretien que nous avons rondement mené !"
- "Ouais enfin on n'a pas solutionné grand-chose quand même..." répond Daëgon.
- "Ça, c'est clair..." réagit Tirash.
- "Disons que là au moins on sait qu'il s'est bien fait bourrer le mou par Alinna quoi !" lance Fánaviryan.
- "C'est, peut-être, même lui qui lui a bourré le mou..." lance Tirash puis demande : "On la joue franc jeu avec Gelse ?"
- "Oui, oui..." confirme Daëgon.

Il est un peu plus de midi lorsque les trois compagnons arrivent dans le village. Ils vont rejoindre Gelse et Fron sur la petite colline. En arrivant, Gelse prend, aussitôt la parole et demande :
- "Alors dites-moi ?"
- "Et bien rien de bien nouveau, à vrai dire... Le magistrat semble convaincu que d'une part les archers qui l'ont rejoint sont de braves rôdeurs de l'Arthedain et puis il semble effectivement vraiment Fánaviryan convaincu que ce sont les deux jardiniers qui ont commis le crime envers Golasgil."
- Gelse secoue la tête avec un air dépité.
- "On est bien d'accord que pour votre communauté, c'est impossible que les jardiniers aient commis le crime ?" demande Tirash.
- "C'est-à-dire ?" demande Gelse sur la défensive.
- "Sont-ils coupables selon vous ?" demande directement Tirash.
- "Non !" répond directement Gelse.
- "Y-a-t-il des gens dans la communauté qui pourraient penser qu'ils le sont ?" demande Tirash.
- "Ici ?"
- "Oui !"
- "Non ! Tous ceux qui les connaissaient savaient que c'était deux braves Hobbits qui avaient même du mal à tuer une pauvre taupe." indique Gelse.
- "Nous nous interrogeons sur le rôle d'Alinna dans cette affaire. Qu'est-ce que tu en penses ?" demande Tirash.
- "Tu veux vraiment le savoir ?" demande Gelse.
- "Oui !"
- "C'est une salope !" répond sèchement Gelse.
- "Mais, en général, peut-être mais par rapport à cette affaire ? J'ai bien vu qu'elle ne vous traitait pas avec beaucoup d'égard quand nous sommes passés l'autre fois." indique Tirash.
- "Non et encore moins après…" indique Gelse.
- "Est-ce qu'elle pourrait être impliquée dans cette affaire ?" demande Tirash.
- "Oui, elle pourrait..." suggère Gelse.
- "Elle allait souvent chez le magistrat après le départ de Golasgil ?" demande Fánaviryan.
- "De plus en plus, oui. Disons que sur les quinze jours où notre regretté Golasgil est parti, elle a mangé et a été à plusieurs reprises chez le Magistrat. Et à partir du moment où Golasgil est revenu, et bien, elle n'est plus allée chez le Magistrat. Elle était de plus en plus irascible et s'est même emportée de façon très virulente vis-à-vis de Sidonie. Il y a eu un jour où elle a été très violente dans ses paroles et puis à un moment donné, on a senti qu'elle était remontée contre Golasgil, elle lui en voulait, elle n'a pas arrêté de s'énerver pendant deux trois jours et puis, un beau jour, voilà, quelques temps avant que Golasgil soit revenu, son attitude a changé. Elle est devenue gentille et quand Golasgil est revenu et bien voilà tout s'est bien passé. Elle a complètement arrêté de nous crier dessus, son comportement vraiment changé du tout au tout." explique Gelse.
- "Vous n'avez aucune idée du pourquoi..." demande Tirash.
- "Non, non parce que voilà on savait qu'il fallait commencer à préparer, à bien nettoyer la maison parce que Golasgil allait revenir donc elle donnait des ordres. Il fallait vraiment que la maison soit propre et elle s'emportait, elle trouvait que Sidonie, alors c'est vrai, Sidonie, par moment, elle n’en foutait pas grand-chose. Alinna s'est emportée, elle a été assez virulente vis-à-vis de Sidonie. Sidonie est partie en pleurant ce jour-là. Et puis après elle a été très calme." explique Sidonie.
- "C'était justement la question que j'allais vous poser, Gelse, elle s'en était prise à Sidonie parce qu'elle trouvait qu'elle n'était pas assez active dans la maison. Ce n'était pas un reproche qu'elle avait fait quelque chose d'autre que..." demande Fánaviryan.
- "Non je n'ai pas relevé..." répond Gelse puis elle réfléchit quelques instants et ajoute : "bah non, Alinna lui avait demandé de plier plusieurs serviettes et Sidonie était partie discuter justement avec Rimon. Elle passait beaucoup de temps à discuter, oui. Donc quand Alinna est revenue parce qu'elle était partie chez le Magistrat. Donc quand elle est revenue, elle s'est emportée, elle a balancé toutes les serviettes donc j'ai dû aller aider Sidonie qui pleurait pour qu'elle range tout et puis quelques jours après elle s'est excusée et d'un seul coup, elle est devenue très charmante..." explique Gelse puis demande : "Le Magistrat vous a dit des choses par rapport à Alinna."
- "Et bien, nous savons qu'elle n'était pas satisfaite de sa vie chez Golasgil et puisqu'elle est le témoin qui aurait identifié les deux, Rimon et Mime Sangle. Nous nous disions qu'elle était partie et qu'elle était peut-être coupable en tout cas complice du vol."
- "Ça ne fait aucun doute !" lance Gelse.
- "Carrément..."
- "Je suis convaincue qu'elle n'est pas innocente dans cette histoire !" lance Gelse.
- "Et vous n'avez aucune idée de l'endroit où elle se trouve ?" demande Tirash.
- "Non, je ne sais pas du tout..." répond Sidonie.
- "Si elle a pris direction d'Hobbitebourg par exemple en partant ?" questionne Fánaviryan et ajoute : "Son départ avec Sidonie a dû être marquant, étonnant même..."
- "Non, elle est repartie vers la route de l'Est, elle a descendu la colline de Lézeau. Je peux juste vous dire que oui elle est partie vers là mais après je sais pas du tout. Je ne sais pas après si Sidonie vous en a dit plus parce que c'est la dernière personne auprès de qui elle a discuté." explique Sidonie.
- "Donc elles sont parties ensemble, c'est bien ça ?" demande Tirash.
- "Non, elles sont parties le même jour mais pas en même temps." explique Gelse et ajoute : "Malheureusement si j'avais su, je me serais renseignée pour savoir où est-ce qu'elle allait mais, à la limite, peut-être qu'en interrogeant les autres villages, on pourrait peut-être le savoir..."
- "Par où elle est passée oui !" indique Tirash.
- "Oui, oui !" confirme Fánaviryan.
- "Ce serait intéressant !" confirme Tirash.
- "C'est une très bonne idée Gelse !" ajoute Fánaviryan.
- "Parce que le jour où elle est partie, elle portait un grand manteau noir et avec une capuche sur la tête donc elle est passée discrètement. Est-ce que c'était un âne ou un poney je sais plus..." indique Gelse.
- "Il était chargé ? Bien changé ?" demande Tirash.
- "Je ne sais pas, je l'ai vu de loin. Je n'étais pas à proximité d'elle quand elle est partie. Donc je vous dis, je peux éventuellement me renseigner pour savoir exactement ce que c'était si vous avez besoin d'éléments par rapport à ça." propose Gelse.
- "Oui, ça pourrait être intéressant..." confirme Tirash.
- "Mais je ne sais pas qui a pu le voir. Donc il va falloir que je me renseigne. Je ne vais pas pouvoir vous dire ça là maintenant mais si je me renseigne, j'aurais peut-être la possibilité d'avoir des informations. Après qu'est-ce que vous souhaiteriez savoir ?" demande Gelse.
- "Le maximum d'informations sur où elle est allée et puis ce qu'elle avait l'air de transporter des choses lourdes ?" propose Tirash.
- "D'accord ! Je vais me renseigner !" confirme Gelse.
- "Est-ce que ces habitudes avaient changé à partir du moment où elle est devenue gentille ? Est-ce qu'elle a fait des choses, à parler de gentille, justement un peu spécial et se promener." demande Tirash.
- "Tant que Golasgil n'est pas revenu, c'est vrai, qu'elle fréquentait un peu plus assidument le Magistrat." précise Gelse.
- "Mais à part ça justement..." précise Tirash.
- "Non, non, je n'ai pas remarqué des agissements particuliers. C'est vrai qu'au moment où Golasgil est arrivé, le Magistrat est parti." indique Gelse.
- "Sa femme également ?" demande Tirash.
- "Je ne sais pas du tout." répond Gelse.
- "Le Magistrat est parti longtemps ?" demande Fánaviryan.
- "Je ne suis pas sûre mais je dirais une bonne semaine quelque chose comme ça." répond Gelse.
- "Oh, il n'a pas pu aller fort loin..." indique Fánaviryan.
- "Je ne sais pas..." répond Gelse.
- "C'est quelque chose que nous aurions dû savoir au préalable, c'est dommage..." indique Fánaviryan.
- "Il est revenu peu de temps avant que Golasgil décède. Mais voilà, Golasgil n'avait pas l'air d'être en relation. Le Marchand semblait plutôt content, à priori, de ce que j'ai compris de ce qu'il a dit à Alinna, il était plutôt content de son voyage chez les Nains. A priori, les affaires avaient l'air d'être bonnes et Alinna était vraiment très attentionnée à son égard, un peu plus qu'à l’accoutumée." explique Gelse.
- "Est-ce qu'ils ont passé des nuits ensemble ?"
- "Hum..." répond Gelse.

Les trois compagnons vont informer Gelse et Fron des échanges qu'ils ont eu avec le Magistrat en particulier : qu'il est persuadé de la culpabilité des jardiniers, que Boëmund était le chef des rôdeurs, le chef des supposés rodeurs de l'Arthedain et nous, on a appris au Magistral les histoires de blé de Golasgil avec les nains, des Nains et Pellendur qui est impliqué dans cette histoire.

Puis Fron demande :
- "Et si c'était les agents d'Angmar qui avaient récupéré le butin ?"
- "Oui, ça pourrait mais pourquoi il serait toujours là ?" demande Daëgon.
- "Pour continuer à foutre la merde..." suggère Fron.
- "Si tu as la thune, tu te barres !" réagit Tirash.
- "S'ils étaient plusieurs groupes, peut-être qu'il y a un groupe qui s'est barré et puis les autres rester." explique Fron.
- "Ouais !" confirme Daëgon et Fánaviryan.
- "Et qu'ils veulent remplir leur objectif initial." ajoute Fánaviryan.
- "Parce que comme il disait qu'ils avaient fait un gros coup quand on l'avait interrogé. Ça ne semblait pas que parler de la guerre." explique Fron.
- "Oui, ils ont pu tendre une embuscade à des gars de l'Arthedain et leur extorquer toutes les informations peut-être." explique Fánaviryan.
- "Mais ça je ne sais pas trop du coup..." indique Daëgon.
- "Ou alors, vu qu'ils ont réussi à avoir des informations. Reoluin par exemple aurait pu avoir accès à des informations du même type à l'échelle de la ville de Metraith. Donc ils ont peut-être des gens très hauts placés aussi qui peuvent les renseigner directement, ailleurs, en Arthedain, justement." analyse Tirash.
- "Tout à fait !" confirme Fánaviryan.
- "Bon, il faut que l'on chope Boëmund et qu'on le fasse parler..." suggère Daëgon.
- "Donc en gros on a deux pistes qui ne sont pas du tout dans la même direction, Alinna d'un côté et les archers de l'autre." indique Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Les archers de Boëmund sont arrivés après. A la base, il visait la réunion du premier du Mitan." indique Fánaviryan.
- "Gelse, le magistrat nous a dit qu'il était prêt à négocier si ça se passait dans le calme et dans la sérénité." évoque Daëgon.
- "A négocier ??" questionne Gelse.
- "Je ne sais pas que vous discutiez ensemble..." indique Daëgon.
- "Pour apaiser la situation, on va dire, c'est ce qu'il a dit, d'ailleurs." précise Tirash.
- "Je le dis après..." explique Daëgon.

Gelse va diriger les compagnons vers l'étang de Lézeau où des tables ont été dressées sous le beau soleil estival pour manger le repas de mi-journée. Gelse explique, sur le chemin :
- "De toute manière, nous enfin moi ce que j'attends, et c'est vrai que Fron, ça va être d'aller justement, à Hobbitebourg pour savoir quelles sont les directives pour la suite des événements. Est-ce que justement ils veulent qu'on négocie avec le Magistrat ou pas ? Ça tu pourras en parler Fron ?"
- "Oui, oui !" répond Fron.
- "Parce que l'idée, Fron, est que tu puisses, quand même, savoir qu'est-ce qui est décidé par les responsables de la Comté et savoir qu'est-ce qu'ils souhaitent engager vis-à-vis du Magistrat. Je préfère que ça soit toi qui y aille. Je vais rester là pour gérer le quotidien mais en tout cas, pour ma part, je ne répondrai pas favorablement, pour l'instant, en tout cas, à cette proposition de cet homme." explique Gelse.
- "Oui, il est assez buté quand il a décidé quelque chose, j'ai l'impression..." explique Daëgon.
- "Après les quelques affaires qu'il a pu avoir à régler c'est vrai qu'en général il était plutôt du côté de la communauté humaine que de notre côté..." affirme Gelse.
- "Il a été déplorable..." indique Fánaviryan.
- "Et cette dernière affaire avec nos cousins ne fait que confirmer dans quel camp il se trouve."

Plusieurs plats sont apportés sur la table pour restaurer les compagnons. Après des discussions plus futiles, Gelse, en fin de repas, demande :
- "A quelle heure vous pensez partir pour Hobbitebourg ?"
- "Pas plus tard que les quatorze heures, qu'en pensez-vous mes chers compagnons ?" propose Fánaviryan.
- "Oui, oui, on y va, sans être obligés de courir." indique Daëgon.
- "Ils sont au courant de notre venue ?" demande Tirash.
- "Comment ça ?" demande Gelse.
- "Et bien non ! vous n'avez pas communiqué à Hobbitebourg le fait que nous arrivons et que nous souhaitions les rencontrer ce soir ?" demande Tirash.
- "Non !" répond Gelse.
- "Donc effectivement il vaut mieux qu'on ne parte pas trop tard." conseille Tirash.
- "Non bah non, j'ai juste envoyé du monde pour aller à la ferme du Bois Debout. Par contre pour Hobbitebourg, non. Comme Fron va bientôt y aller, je me disais que c'était plus simple que vous y alliez avec lui pour gérer cela." explique Gelse.
- "Oui, oui Nous le protégerons !" annonce Fánaviryan.
- "Très bien !" répond Gelse.

Après le repas, Daëgon va passer au Smial pour se faire soigner sa blessure au menton. Il constate que Selenia va mieux.

Avant de partir, pendant que Daëgon se fait soigner, Tirash va confier la charrette trouvée à la ferme du Bois Debout à Gelse puis les compagnons vont récupérer leurs chevaux. Pendant ce temps, Fron va récupérer un poney et un casse-croute pour la route.

Tirash revient aux chevaux avec le chapeau du Shiriff et dit :
- "J'ai pris le béret du Shiriff." indique Tirash.
- "Oui ! Il faudrait que l'on puisse le prêter à Fron." suggère Fánaviryan.
- "Ce n'était pas à lui qu'il a été confié, Fana !" indique Daëgon.
- "C'est lui qui a la bonne taille de tête..." évoque Fánaviryan.
- "Si vous le présentez, vous ça veut dire que déjà le shérif du Pont des arbalètes vous fait confiance à vous alors que si c'est moi qui le porte, c'est par procuration de procuration donc c'est moins crédible." indique Fron.
- "Moi, je veux bien le porter ! Je suis un Dùnedain en plus..." propose Daëgon.
- "Vas-y !" confirme Tirash en tendant le chapeau à Daëgon.

Il est, un peu avant 15h quand ils prennent la route pour Hobbitebourg.

Fron vient se mettre devant avec son poney. Tirash et Daëgon sont derrière lui et Fánaviryan ferme la marche. Elle porte son masque de combat ainsi que le tabard de la famille Wesmin.

La route est un chemin de terre, bien délimité et entretenu mais n'est pas constitué de pavés comme peut l'être la route de l'Ouest. La route va descendre la colline de Lézeau et va suivre un cours d'eau dans une zone boisée pour arriver au village d'Hobbitebourg.

Avant d'arriver au village, Tirash interpelle Fánaviryan :
- "Fana, par rapport aux expériences que l'on peut avoir concernant ton masque de guerre, généralement, ça ne favorise pas le dialogue. Est-ce que tu ne crois pas que ce serait bien de détendre l'atmosphère et de le retirer là au moins pour notre arrivée à Hobbitebourg ?
- "je me voyais plus être un peu votre ombre, ange-gardien, sans trop dévoiler ma race tout de suite. On laisse Fron devant faire et nous plus une escorte. J'ai envie de rester en retrait. Qu'est-ce que vous en pensez Daëgon et Fron ?" propose Fánaviryan.
- "Moi, je m'en fous un peu..." répond Daëgon.
- "Je pense que tu ferais mieux d'enlever son masque parce que les humains ne sont pas super top bien vu en ce moment donc arriver le visage couvert c'est plus louche qu'autre chose..." annonce Fron.
- "Par rapport à ton souhait de ne pas dévoiler sa race, je pense qu'il vaut mieux un elfe Pacifique qu'un inconnu en tenue de combat et en fait à chaque fois qu'on a rencontré des gens et que tu avais ton masque, ça s'est toujours mal passé donc, Fana, ça me semble assez cohérent de l'enlever. Alors peut-être qu'au dernier moment, si tu veux mais moi je serai plutôt favorable à ça surtout qu'on n'est pas nécessairement les bienvenus à Hobbitebourg donc autant mettre toutes les toutes les chances de notre côté. Une elfe, à mon avis, c'est plutôt positif que négatif." explique Tirash.
- "D'accord..." répond Fánaviryan en enlevant son masque de combat.

En arrivant à proximité d'Hobbitebourg, ils vont constater que le village est situé sur les deux flancs de la colline avec la rivière qui coule en son milieu. Un pont permet de traverser la rivière et les marécages qui bordent la rivière. Sur la partie nord, n grand bâtiment en pierre est assez visible avec un mur d'enceinte tout autour. Plus haut, ils peuvent apercevoir une série de Smials non loin de la forêt qui couvre le haut de la colline. Plusieurs maisons d'habitations sont présentes également.

Le village parait avoir été construit uniquement par des hobbits, seul le plus grand bâtiment pourrait être différent mais le reste est de manufacture hobbite. Sur l'autre flanc de la colline, ils aperçoivent également des habitations et, également, de la végétation, des buissons, des arbres.

En approchant des premières habitations, ils remarquent un barrage avec six voire huit hobbits présents. Un braséro a été installé qui est, en fait, un barbecue d'où une odeur de saucisses se dégage.

Dès lors que les quatre voyageurs arrivent, ils se mettent en position de défense avec une certaine organisation et ils ont, tous, à la main une arbalète. Fron presse le pas pour se retrouver bien en avant du groupe. L'un d'entre eux va aussitôt se tourner vers le village et courir. Pendant ce temps-là, les autres Hobbits surveillent le groupe.

Dans le même temps, ils remarquent une grande agitation au niveau du bâtiment entouré par une enceinte. Plusieurs chariots sont sur la route qui mène à l'enceinte.

Lorsque Fron s'avance, l'un des gardes hobbit crie :
- "Halte, halte, qui va là ?? Mais, c'est Fron Sacquet !" annonce l'un des gardes.
- "Bonjour la compagnie !" répond Fron.
- "Salut ! Qu'est-ce que tu viens faire là ? Et c'est qui cela d'abord ? Ils n'ont pas le droit de venir !!" annonce le garde hobbit.
- "Je viens pour le Moot !" annonce Fron.
- "Ah oui ! C'est toi qui représentes Lézeau ?"
- "Oui et le groupe là-bas, c'est des gens qui ont été mandaté par le Shiriff du pont des arbalètes pour venir au Moot également. Ils ont des informations sur ce qui se passe par ici et ils doivent en ramener d'autres au pont des arbalètes." annonce Fron du haut de son poney.
- Un silence s'installe puis le hobbit reprend : "On est parti chercher le Shiriff mais on est parti le chercher. T'inquiète, il va arriver il va arriver rapidement !" annonce le garde.
- "Et bien on va l'attendre." indique Fron.
- "Bon, sinon quoi de neuf à Lézeau ?"
- "Et ben justement, les gars, ils nous ont raconté des trucs, apparemment il y a des troupes qui massacrent des humains peut-être pour nous faire porter le chapeau !" annonce Fron.
- "D'accord !! Va falloir aller les tuer cela !!!" réagit le garde.
- "Ils s'en sont chargés mais peut-être qu'il y a d'autres troupes que celles qu'ils ont vu." indique Fron.
- "Il va falloir dire ça au Shiriff !" conseille le Hobbit.
- "Mais ils sont là ils sont là pour ça justement." explique Fron
- "Et sinon il y a shérif du Nord qui qui est arrivé aussi. Valgran, mais il est déjà en train de causer avec Valga les grands là." précise le Hobbit.
- "Très bien !" répond Fron.

Il va, après cette discussion, se passer assez peu de temps avant qu'un hobbit arrive d'un pas très décidé. Il porte une épée longue qu'il porte sur ses épaules et qui arrive vers les compagnons d'un pas d'un pas décidé. Il porte aussi le même béret que porte Daëgon.

Fasteir Chassenard arrive à hauteur du barrage avec quatre Hobbits et aussitôt, il donne des ordres :
- "Placez-vous là ! Vous ! Placez-vous là" et les Hobbits se mettent en position, arbalète à la main et les compagnons constatent dans la posture de ces Hobbits qu’ils savent un peu mieux gérer leur positionnement, la façon d'exécuter les ordres du Shiriff. La discipline fonctionne bien chez ces Hobbits.

Fron fait signe à Daëgon de s'approcher. Le Dùnedain s'approche prudemment.

Fasteir s'approche en criant : "Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ici ?? Qu'est-ce que vous foutez là ?? Mais, mais !!" Fasteir commence à brandir son épée et continue à crier : "Il y a des humains ici !! Qu'est-ce que vous foutez là ??" Il regarde alors arriver Daëgon et il s'approche de lui, l'air bien menaçant et crie en direction des gardes : "Préparez-vous à tirer"

Daëgon répond :
- "Oh oh ! Calme !"
- "Mais !!!" réagit Fasteir Chassenard.
- "Allons Messieurs..." lance Fánaviryan.
- "Nous sommes mandaté par le Shiriff du pont des arbalètes. Il n’y a pas de souci avec ça, regardez, il m'a prêté son béret." annonce calmement Daëgon.

Fron désigne la tête du Dùnedain et Fasteir Chassenard s'approche. Il va planter son épée au sol, il vérifie qu'elle ne va pas tomber, il s'approche de Daëgon et ordonne : "Montrez-moi ça."

Daëgon lui montre le chapeau, Fasteir le prend, l'inspecte et pendant ce temps, Fron dit :
- "Ils sont connus à Lézeau. Gelse leur fait confiance !"
- Fasteir regarde Fron puis examine, de nouveau, le chapeau puis se tourne vers Fron et lui dit : "Tu es de la famille Sacquet, toi ?"
- "Oui..." répond Fron.
- "Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi Gelse n'est pas là." demande sèchement Fasteir.
- "J'ai été chargé d'assister au Moot pour la ville de Lézeau." répond Fron.
- "Pfff Ils envoient n'importe qui pour le Moot ! Il va falloir que je vienne un peu à Lézeau. Ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds là-bas. Ça n'a pas l'air de bien se passer comme il faut moi je te le dis-moi ! Bon..." lance Fasteir en sentant le béret et ajoute : "En effet, ça sent Nobil... Donc il vous a donné son chapeau..." puis redonne le béret à Daëgon. Il reprend son épée qu'il met sur le dos assez crânement puis ajoute : "Il vous a donné son chapeau, heu, heu !! Ce n''est pas moi qui donnerai mon chapeau à qui que ce soit."
- "Il ne nous l'a pas donné, il nous l'a juste confié. Nous sommes chargés de le lui rendre quand nous passerons au pont des arbalètes à notre retour." explique Tirash.
-Fasteir s'approche de Tirash, le regarde de haut. Il vient tout près de Tirash d'un air assez menaçant et lui dit : "Tu viens d'où toi ?"
- "Je viens des terres du sud. Umbar pour être précis..." explique Tirash.
- "Connais pas ! Je n'ai pas envie d'y aller, moi, je suis bien ici." annonce Fasteir Chassenard
- "Vous avez raison car votre contrée est absolument magnifique." lance Tirash.
- Fasteir pousse un cri et dit "Tu me plais toi !" et puis il va regarder par derrière.

Il commence à s'approcher et dit en direction de Fánaviryan : "Mais dites-moi vous venez d'où va ?"
- "Loin de l'Est" indique Fánaviryan.
- Quand l'Elfe commence à parler, Fasteir dit : "Vous n'êtes pas une humaine, vous..."
- "Vous êtes fin observateur..." complimente Fánaviryan.
- "Mais vous ne venez pas de la forêt là-bas." demande Fasteir Chassenard.
- "Non c'est des cousins. D’ailleurs si vous avez contact avec eux, je suis toujours intéressé pour échanger..." indique Fánaviryan.
- "Moi, non..." répond Fasteir Chassenard.
- "Alors, alors, alors donc" lance Fasteir Chassenard en se rapprochant de Daëgon et lui dit : "Donc Nobile, qu'est-ce que vous a dit ?"
- "Il nous a donné pour mission d'essayer d'apaiser la situation et de venir ici pour essayer de le faire et aussi de lui apprendre ce qui se passe parce qu'il avait des nouvelles mais pas forcément à jour." explique Daëgon.
- "Sachez que nous sommes convaincus que le crime dont on a été accusé les deux Hobbits, Rimon Sangle et Mime Sangle, nous sommes convaincus qu'ils sont innocents et que tout ceci est une manipulation pour mettre en péril l'avenir de la Comté et nous aimerions pouvoir aider la Comté." explique Tirash.
- "Et calmer les choses pas. Ce n'est pas la peine de se faire la guerre entre nous." ajoute Daëgon.
- Fasteir Chassenard recule un peu, réfléchit quelques instants, pousse quelques grognements et dit : "Bah écoutez, mettez pied à terre. Vous mettez pied à terre et vous attendez là." Il dit ensuite aux Hobbits : "Vous restez là !"
- "On fait quoi ??" demande plusieurs gardes.
- "Vous restez là pour les surveiller." ordonne Fasteir Chassenard.

Le Shiriff s'éloigne, il va disparaitre quelques instants derrière des buissons puis être visible du côté du pont, va le traverser et s'éloigner et disparaitre parmi les maisons.

Plusieurs minutes vont s'écouler. Fron va demander aux Hobbits : " Qu'est-ce que vous faites griller sur le barbecue ?"
- "De la saucisse, de la bonne grosse saucisse" annonce l'un des Hobbits.
- "Ah de la bonne saucisse !!" lance Tirash.
- "Vous en voulez ?" demande le Hobbit.
- "La saucisse de Lagrenouillère ?" demande Fron.
- "Ouais !!" répond le Hobbit.
- "On ne dit pas non..." réagit Tirash.
- "Et on a réussi à choper de la grosse patate. On fourre ça dans une grosse patate c'est bon, hein !!" évoque le Hobbit et demande : "Vous en voulez ?"
- "Oh ouais !!" réagissent Tirash et Fánaviryan.

Les Hobbits vont préparer une belle saucisse qu'ils coupent légèrement pour faire entrer en fait dans une pomme de terre. Une sauce à base d'herbes aromatiques et fromage blanc recouvre la saucisse. Les compagnons peuvent manger la préparation comme un espèce de sandwich de patates. Tirash réagit après quelques bouchées en indiquant :
- "C'est fameux !!"

Ceux qui étaient initialement au barrage s'occupent du barbecue et par contre ceux qui sont venus avec le shérif eux restent vraiment en position, une attitude plus sérieuse.

Fánaviryan demande alors :
- "Est-ce que je peux en avoir une autre ? D'ailleurs, est-ce qu'il y a une technique pour pouvoir les conserver et les transporter ?"
- "Vous pouvez les sécher." répond l'un des cuisiniers.
- "Et enveloppez dans un tissu ça fait la journée non ?" suggère Fánaviryan.
- "Ou sinon vous les fumez..." propose le cuisinier.
- "On ne va pas sécher les saucisses de Lagrenouillère quand même une demande !!" réagit Fron.
- "Non... mais elle me demande..." indique le cuisinier.
- "Ce serait gâché, il vaut mieux les manger." suggère Fron.
- "Ah bah tout à fait !! Sinon tout va bien sur Lézeau ? Gelse s'en sort ?" demande le Hobbit.
- "Il y a beaucoup de boulot mais bon ça va. Elle préférait que je vienne parce qu'elle a beaucoup de choses à faire..." explique Fron.
- "Et en ce moment vous avez un peu de poisson dans l'étang à Lézeau ?" demande le Hobbit.
- "Je n'ai entendu personne ne se plaindre de ça donc je pense que ça doit donner assez. On a mangé du poisson hier." explique Fron.
- "On viendra de faire un tour parce que ça fait un moment qu'on n'est pas venu pêcher à l'étang. C'est bien ! On aime bien venir à l'étang de Lézeau mais en ce moment, le Chassenard il ne veut pas trop... Il veut qu'on reste ici..." indique le Hobbit.
- "Et bien, il a dit qu'il voulait venir à Lézeau. Il faudra la demander à l'accompagner !" suggère Fron.
- "Ouais ! C'est pas con, ça ! T'es un malin, toi ! Les Sacquet, c'est des malins, c'est ce qu'on dit en tout cas." indique le Hobbit.

Des petites discussions vont s'enchainer autour des pommes de terre saucisses et puis il va sans doute s'écouler une quinzaine de minutes avant qu’avant que le Shiriff ne revienne.

Le shérif revient et annonce aux voyageurs :
- "Bon bah, j'ai a priori, le Moot va vous recevoir."
- "Merci de cet honneur !" lance Tirash.
- "Bah je n'y suis pour rien moi... S'il n'y avait que moi, vous seriez reparti par là où vous êtes venus." annonce Fasteir Chassenard.
- "Merci quand même..." répond Tirash.
- "Bon bah je vais vous accompagner." explique Fasteir Chassenard.
- "D'accord !" répond Daëgon.
- "Très bien !" répond Fánaviryan.

Ils vont traverser le village et apercevoir de plus près le bâtiment entouré d'un mur de pierre. Il semble, à première vue, être un lieu de stockage parce qu'ils voient des sacs de céréales qui sont en train d'être rentrés. Plusieurs chariots sont sur Fánaviryan la route et sont en train d'être débarqués et envoyés le bâtiment avec plusieurs Hobbits en armes surveillant tout autour.

Ils vont, ensuite, traverser la rivière sur un pont qui semble très ancien. Il a été construit depuis de nombreux siècles. De l'autre côté de la rive, de nombreux Hobbits armés circulent dans tout le village et pour un certain nombre d'entre eux équipés d'arbalètes, de casques et plastrons.

Les deux humains et l'Elfe ne passent pas inaperçu dans le village. Les gens s'arrêtent. Les compagnons remarquent à la forge du village un Nain qui les observe. Fasteir Chassenard va conduire les quatre compagnons jusqu'à l'auberge du village située non loin de la maison du Moot. Plusieurs Hobbits sont de garde avec des arbalètes devant l'entrée du bâtiment.

Mais le Shiriff ordonne en désignant l'auberge "Le Mouton à deux pattes" :
- "Entrez ici ! On viendra vous chercher..."
- "Ah bah, si on peut boire des godets en attendant !!" réagit Daëgon.
- "Vous restez dans l'auberge, on viendra vous chercher." indique Fasteir Chassenard.

L'auberge n'est pas occupée actuellement. Les quatre compagnons se retrouvent seuls. Un Hobbit est présent pour servir chacun et une chope de bière va être distribuée.

Quelques heures vont s'écouler avant que le Shiriff ne revienne les chercher. Deux Hobbits ont été postés à l'entrée de l'auberge pour et demandent aux invités de bien vouloir rester à l'intérieur. Tirash se fait une pipe.

Daëgon demande :
- "Les gars vous en pensez quoi ? Qu'est-ce que l'on dit au Moot ?"
- "Ben moi, j'espère que les Hobbits sont effectivement innocents et qu'ils n'ont pas eux profiter de l'aubaine d'une condamnation probablement injuste pour prendre les armes quoi et qu'on n'est pas en train de défendre les coupables d'une certaine manière." expose Tirash.
- "Comment ça ??" réagit Fron.
- "Ben écoute, Fron, tu vois ça ne fait pas très longtemps qu'on est là. Tu sais qu'on est plein de bonnes volontés et qu'on a beaucoup de respect pour le peuple Hobbit mais c'est toutes ces armes-là moi qui me posent question. A la fois, quand on est menacé, on s'équipe, c'est normal !" évoque Tirash.
- "Ça fait longtemps qu'on est menacé." indique Fron.
- "Oui mais je crois qu'il me semble que vous n'avez pas le droit de d'entretenir une armée, en tout cas jusqu'à maintenant. C'est pour ça que la situation est un peu..." évoque Tirash.
- "On n'en est pas jusqu'à maintenant." indique Fron.
- "Et donc, toutes ces arbalètes, là, c'est, en quelques semaines vous avez réussi à mettre tout ça en place ?" demande Tirash.
- "Je sais pas où on les a trouvés mais ce n'est pas une armée quoi !" indique Fron.
- "Ça ne sort pas du cul d'un poney !" lance Daëgon.
- "Il y a rien dans le mien !" répond Fron.
- "Oui mais nous on sait ! Hé les gars, on est en train de se faire le truc à l'envers là. C'est Golasgil qui les a fournis !" indique Fánaviryan.
- "Oui ! Je sais bien." réagit Daëgon.
- "On sait bien mais on ne le dit pas encore." conseille Tirash.
- "Non, il ne vaut mieux pas." confirme Daëgon.
- "On est malin." ajoute Tirash.
- "On n'a pas de preuve mais on se doute fortement." indique Daëgon.
- "Il faut, quand même, que l'on insiste le fait qu'il y a des archers noirs-là qui traînent et qui sont dangereux et qui ont semé la zizanie aussi !" conseille Fánaviryan.
- "Oui tout à fait !" confirme Daëgon et Tirash.
- "En faisant disparaitre du monde, tout ça..." indique Fánaviryan.
- "Et après, s'il y a des Nains au Moot, on fait quoi ? parce qu'on en a vu un là en passant." évoque Daëgon.
- "Oui, je le connais lui, c'est le forgeron du village. On l'appelle maître Gimbal !"
- "Il a des spécificités sur des armes ou armures ou juste plus agricole en forge ?" demande Fánaviryan.
- "Alors je me suis pas trop intéressé mais peut-être qu'il fait des arbalètes et sinon des petits objets, des réparations..." explique Fron.

Le soleil est en train de légèrement décliné lorsque Fasteir Chassenard le Shiriff d'Hobbitebourg vient chercher les compagnons et fait monter, de nouveau, la colline jusque jusqu'au bâtiment au bout du chemin. Deux Hobbits avec des arbalètes sont présents devant l'entrée et Fasteir va venir ouvrir les portes et va indiquer :
- "Vous pouvez entrer !"

Dès lors que les quatre compagnons sont entrés dans le bâtiment du Moot, Fasteir referme la porte. Ils se retrouvent dans une grande salle avec une grande table en bois massive en son milieu. Le Hobbit qui est de dos va se retourner. Il salue chacun des nouveaux arrivés, de manière attentive. Fron reconnait, principalement, Marchon et Blancon Pâle, les fondateurs de la Comté. Blancon prend la parole et dit :
- "Bonsoir !"
- "Bonsoir !" répondent Tirash, Daëgon, Fron et Fánaviryan.
- "Vous souhaitiez vous adresser au Moot." annonce Blancon.
- "Tout à fait... " répond Tirash.
- "Oui !" ajoute Fánaviryan.
- "Prenez place ici." indique Blancon non loin de lui.

La salle ne comprend que des Hobbits et Blancon Pâle reprend la parole :
- "Bienvenue à ce Moot exceptionnel. Je suis Blancon Pâle. Je vous présente Marchon Pâle" l'autre père fondateur de la Comté et qui ne semble pas ravi de l'arrivée des compagnons.
- Un autre Hobbit ne semble pas ravi de la présence des compagnons, un Hobbit plus grand, plus trapu, une force de la nature : "Monsieur Touque, de la famille Touque, je suis le Thain Touque du clan Touque
- "Un parent de Ferumbras ?" demande Tirash et ajoute : "Nous connaissons bien Ferumbras."
- "Ferumbras ? Ferumbras ??"
- "Ah ! Nous avons accompagné Marthur Touque, le fils de Ferumbras de Metraith jusqu'à Bree, la semaine dernière." explique Tirash.
- "Oh ! Ces cousins-là ! Ah, ah, ah !!! Laissez-moi rire !!" crie Isumbras Touque.
- "Ce sont des Touque tout cas..." indique Tirash.
- "Je vous présente Gresham Formeur, Thain de Bringuebourg et représentant des quartiers sud." indique Blancon Pâle.
- "Bonsoir !" répond Gresham Formeur très poliment.
- "Je vous présente Molly Bophine, d'Amesnil." présente Blancon Pâle.
- "Bonsoir." répond Molly Bophine et lance un : "Bonsoir" en sindarin.
- "Je vous présente Nieil Bessac, Thain de Valcaillou ! Solis Chaumine, Thain de Bordavoine, Lochon Keurle de Longue Brèche et Broggon Piedléger." annonce Blancon Pâle avec la particularité que les deux derniers ont une pipe à la bouche puis Blancon finit par "Valgran Bucca, Shiriff du Nord."

Blancon va, ensuite, expliquer, plus précisément, la fonction de chaque convive et explique le rôle du Moot. Ces présentations vont prendre quasiment une demi-heure. Tirash va, lors des présentations de chaque Hobbit, d'indiquer le nom de Hobbits qu'ils ont pu connaître de la même famille.

Un bruit un bruit sourd va s'entendre. Quelqu'un qui frappe à la porte de de la salle ce qui fait taire tout le monde. La façon dont la personne frappe à la porte donne une sensation assez étrange. La porte est frappée d'une façon assez violente comme si d'un seul coup, la porte allait se casser en mille morceaux. Toutefois, la porte ne semble pas être forcée mais le geste a, semble-t-il, été d'une grande puissance avec cette sensation qu'une personne est derrière la porte. Un silence règne dans la pièce.

Un humain entre dans la pièce. Les compagnons ne le connaissent pas. Il s'agit d'un humain d'environ deux mètres de haut, une longue barbe grisonnante, un haut chapeau et une robe gris. Il porte à la main gauche un vieux bâton en bois.

La plupart des une robe grise hobbits ont une réaction de surprise à l'arrivée de l'homme, les compagnons constatent que Blancon Pâle ne s'est pas retourné et a eu un léger sourire signifiant qu'il a compris qui était arrivé.

L'homme va fermer la porte donc toujours sans se retourner, Blancon va, à ce moment-là, tout simplement en regardant son frère dire :
- "Bonsoir Gandalf !"
- "Bonsoir Blancon ! Bonsoir Marchon ! Bonsoir à tous ! Quelles difficultés pour venir ici ! Comme c'est difficile de traverser cette ville ! J'ai déjà été bien mieux accueilli à Hobbitebourg." annonce Gandalf.
- Blancon se retourne et dit : "mon cher Gandalf les circonstances sont particulières !"
- "J'entends, j'entends... Tout de même...depuis tout ce temps..." réagit Gandalf.
- "Mais je vous en prie venez-vous vous installer mon cher Gandalf ! Nous venions, tout juste, de finir le tour de table et nous allions demander à ces personnes de pouvoir se présenter et de nous indiquer l'objet de leur venue ici et mon cher Gandalf, nous vous poserons aussi la question." indique Blancon Pâle.
- "Certes mais je vois que vous avez des invités que je ne connais pas et je serai ravi de faire leur connaissance."
- "Et bien moi je suis Tirash, je suis originaire des lointaines terres du Sud, d'Umbar, enfin un peu plus au sud en réalité et je me suis retrouvé amené ici après quelques années d'esclavage et je devais finir ma vie en tant qu'esclave pour Angmar et j'ai eu la chance de rencontrer ces personnes." explique Tirash en montrant Daëgon et Fánaviryan et ajoute : "Ainsi que Selenia et j'ai été séduit par l'accueil qui m'a été réservé par mes camarades et par les Hobbits et plus particulièrement par la région de Bree qui a su nous accueillir et m'accueillir en particulier d'une manière formidable avec de nombreux repas notamment."
- "Merci de votre présence et de votre présentation." indique Blancon Pâle et se tourne vers les autres.
- "Je suis Daëgon. Je faisais partie de l'armée de l'Arthedain. Et puis j'ai rencontré ces compagnons et nous avons fondé une compagnie. Nous occupons principalement de transport mais aussi de sécurité. Nous avons eu des aventures à Metraith. On est plutôt basé à Bree. On essayait de ramener des hobbits en comté, nous sommes tombés sur cette affaire de meurtre de Golasgil et puis de hobbits qui ont été accusés, à priori, à tort et nous aimerions essayer de calmer la situation. Et puis nos Hobbits sont coincés à Bree pour le moment. Ils voudraient s'installer en Comté." indique Daëgon.
- "Et ils sont venus déjà à Lézeau, ils travaillaient avec Golasgil." explique Fron.
- "Nous avons été les témoins privilégiés des derniers évènements sur le dernier mois par le fait d'avoir escorté par le biais de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate." indique Fánaviryan.
- "Madame, est-ce que vous pourriez vous présenter ?" chuchote Molly Bophine en sindarin à l'intention de l'Elfe.
- "Je suis Fánaviryan Wesmin orpheline de ma famille de Rivendell." indique l’Elfe.

Puis Marchon Pâle va se tourner vers Fron et lui dire :
- "Mais qu'est-ce que tu fais avec eux, Fron ?"
- "Et bien, je participe au Moot pour la ville de Lézeau et je les ai rencontrés là-bas car, en fait, ils sont venus plusieurs fois à Lézeau et Gelse les connaît et c'est comme ça que je suis arrivé ici avec eux." explique Fron.
- "D'accord !" répond Marchon Pâle.
- "Qu'est-ce que tu es venu faire là mon cher Gandalf ?" demande Blancon Pâle en se tournant vers Gandalf.
- "Je trouve qu'à cet endroit, il se passe bien des choses qui me déplaisent depuis quelques temps. Donc vous vous réunissez et vous semblez avoir des informations depuis l'extérieur, j'aimerais en savoir plus ! Quelles sont toutes ces tensions ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui se trame derrière ? Quelles informations avez-vous sur tout ce qui se passe autour de Hobbitebourg et dans le nord la Comté ?" demande Gandalf.
- "Que pensez-vous de ceci ?" demande Daëgon en posant sur la table les trois anneaux d'Angmar.
- "Où avez-vous trouvé ça ? C'est très intéressant vous avez trouvé ça dans quel endroit ? Par ici ?" demande Gandalf en observant les trois anneaux.
- "Oui, oui, près de Lézeau, dans une ferme qui se faisait attaquer par des gens qui portaient ses bagues." explique Daëgon.
- "Ah, ils avaient donc des propriétaires, il n'y a pas si longtemps, que vous avez rencontré ?" demande Gandalf.
- "Dont un que nous avons..." commence Fánaviryan.
- "Hé mais hé oh !!! Hé oh !! De quoi vous parlez là ??? Je ne comprends rien !!" crie Isumbras Touque et ajoute en se levant : " C'est quoi ce que vous marmonnez ?? C'est quoi les objets que vous avez là ?? Vous parlez d'anneaux, d'anneaux mais d'anneaux de quoi ? Il faut être plus précis merci !!" puis Isumbras Touque se rassoit.
- "C'est des gens qui attaquaient une ferme hobbite et qui ont tué des hobbits ?" explique Daëgon.
- "C'était une ferme hobbite ?" demande Fron.
- "Non, humaine." confirme Tirash.
- "Non, en effet, humaine mais c'était juste à côté de Lézeau." indique Daëgon.
- "Oh ! Pas très loin de chez nous ça !" réagit Isumbras Touque.
- "Sans doute pour faire porter le chapeau aux Hobbits." suggère Fron.
- "Ah bah oui ça c'est facile ! Gandalf !! Il va falloir faire quelque-chose là !!" lance Isumbras Touque.
- "Nous allons d'abord essayer d'avoir un maximum d'informations. Nous avons un ennemi puissant. On ne peut pas on ne peut pas improviser dans les tensions dans lesquelles nous sommes. Continuez votre histoire, elle est très intéressante avec ces espions et cette attaque sous un faux uniforme. Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il voulait faire porter le chapeau aux Hobbits." demande Gandalf.
- "Parce qu'ils nous l'ont avoué, en fait. Nous avons procédé à un interrogatoire du chef de la petite troupe que nous avons rencontrée qui est d'ailleurs actuellement, en captivité à Lézeau et il nous a avoué qu'ils souhaitaient, à la base, pour mission d'éliminer un maximum de personnes lors de la grande célébration de la Comté mais que, finalement, au regard des événements avec Golasgil et de l'embrasement de la Comté, ils ont continué à alimenter les tensions en attaquant des humains pour faire porter le chapeau aux Hobbits." explique Tirash.
- "Voilà des nouvelles inquiétantes... " réagit Gandalf.
- "Oui et il y en a plein autour du magistrat à Lézeau. On ne sait pas trop ce que ça va donner non plus... Des archers." indique Daëgon.
- "Des flèches noires que l'on a pu croiser déjà dans la forêt où on aurait pu éviter d'y aller si ce n'avait si ce n'avait été pour sauver un jeune enfant."
- "Et dans quelle forêt vous parlez Madame ??" demande Isumbras Touque d'un ton virulent.
- "D'aucun l'appelle la Vieille Forêt." répond Fánaviryan.
- "Juste à l'est de Souche, de l'autre côté de la rivière." précise Tirash.
- "Oui ! Je connais bien ! Qu'est-ce que vous croyez !!" réagit Isumbras Touque.
- "C'était juste pour être précis..." indique Tirash.
- "Nous avons déjà croisé ces flèches noires." précise Fánaviryan.
- "Mais vous les aviez croisés quand ?" demande Blancon Pâle.
- "La première fois dans la Vieille Forêt à l'est de Souche et puis quand nous avions pénétré pour amener un jeune hobbit du nom de Milon Sanglebouc et puis il y a deux jours dans cette ferme juste avant Lézeau là, occupée par des humains, nous avons vu de la fumée et du coup, notre sens du devoir et de l'honneur nous avons imposé de partir voir ce qui se passait et nous avons donc afFronté une troupe de quatre archers d'Angmar. Nous avons réussi à en éliminer trois et à capturer leur chef celui qui est donc en captivité à Lézeau." explique Tirash.
- "D'où venaient-ils ? Ils viennent d'Angmar ? Ils sont installés tout autour d'ici, tout autour du magistrat qu'est-ce que vous entendez par tout autour du magistrat ?" demande Gandalf.
- "On dirait qu'ils font partie de sa garde." indique Daëgon.
- "C'est une accusation grave !!" réagit Gandalf.
- "Le Magistrat n'est pas forcément au courant. On ne sait pas bien pour le Magistrat honnêtement. Il n'a pas l'air d'être du côté d'Angmar." explique Daëgon.
- "Il pensait avoir à faire des rôdeurs de l'Arthedain." précise Fánaviryan.
- "Leur chef s'appelle Boëmund !" indique Tirash.
- "Il nous semblait ressembler beaucoup aux archers noirs qu'on avait vu. Je connais un peu les rôdeurs de l'Arthedain." explique Daëgon.
- "Je voudrais dire quand même quelque chose là parce qu'on oublie quand même quelque chose dans l'histoire." annonce Nieil Bessac en levant les bras et en pointant du doigt Gandalf et ajoute : "Quand même, au départ, il faut dire les choses, le magistrat dont vous parlez qui ne semble pas au courant de tout ça ouais mais quand même au départ qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il a pendu deux Hobbits !! Pourquoi ? A priori pour rien... On ne sait pas ce qui s'est passé mais en tout cas il les a pendus. On dit, on dit, moi je dis les "on dit" des fois, il y a du vrai dans les "on dit" qu'ils auraient volé une poule au Magistrat et qu'on les aurait pendus pour ça !! Vous comprenez qu'après les Hobbits ils sont en colère bah ouais bah ouais !!" avec l'exclamation des autres Hobbits.
- "Pour rétablir la vérité, tout de suite, ils ont bien été pendus..." évoque Fánaviryan.
- "Oui, oui, ils ont été pendus !!" réagissent les Hobbits.
- "Laissez, laissez parler ces étrangers !" intervient Gandalf.
- "Pour le meurtre de Golasgil, ils ont été pendus mais ce n’est pas eux on sait mais ce n’est pas pour avoir volé une poule." explique Daëgon.
- "Leur famille aurait pu témoigner qu'ils étaient bien présents donc on ne sait pas qui a pu tuer." indique Fánaviryan.
- "On est d'accord avec vous. Ce n’est pas eux qui ont tué Golasgil mais on ne sait pas qui pour le moment." indique Daëgon.
- "Nous avons une témoin à l'abri à Bree." indique Fánaviryan.
- "Donc Golasgil est mort ?" demande Nieil Bessac.
- "Oui ! Enfin à ce qu'il semble en tout cas. On n'a pas pu voir le corps non plus. Mais vu tout ce qui s'est passé, il semblerait qu'il soit mort." indique Daëgon.
- "Le Magistrat Cerfblanc s'est retranché chez lui." indique Fánaviryan.
- "Ben il avait plutôt intérêt..." indique Fron.
- "Vous avez bien fait là. Je pense que là quand même que cette histoire-là de pendaison de ce que j'ai compris, c'est fait rapidement !" indique Blancon Pâle.
- "Oui !" répond Daëgon.
- "Parce que, quand même, mon cher Gandalf, je ne sais pas ce que vous en pensez mais de ce que j'ai compris le marchand Golasgil, je ne sais pas si vous aviez eu l'occasion de le rencontrer ?" demande Blancon Pâle.
- "Non mais sa réputation est parvenue jusqu'à moi." répond Gandalf.
- "D'accord et bien, ce marchand, en effet, on a eu l'information comme quoi voilà il aurait été tué et dès le jour même le magistrat aurait indiqué qu'il avait trouvé les deux coupables qui sont voilà de la famille Sangle de Lézeau et le lendemain même, donc un jour après l'assassinat, ils ont été pendus." indique Blancon Pâle.
- "Sans jugement ?" demande Gandalf.
- "Et bien disons qu'il semblerait que le magistrat les ait jugés coupables mais on trouve que la sentence est rapide et forte." indique Blancon Pâle.
- "Il avait l'air bien sûr de son affaire..." indique Gandalf.
- "Il avait soutiré des aveux mais..." indique Daëgon.
- "Nous avons discuté avec le magistrat ce matin.et il nous a expliqué pourquoi il avait condamné les Hobbits et il nous a semblé, à nous tous, que l'affaire avait été particulièrement rapidement menée et qu'il n'avait pas nécessairement poussé ses investigations très loin." explique Tirash.
- "Il aurait pu agir sous influence." suggère Fánaviryan.
- "Mais de quelle influence vous parlez Madame ?" demande Isumbras Touque.
- "Le mal, on ne sait pas sous quelle forme le mal peut vous toucher et faire en sorte que vous preniez des mauvaises décisions dans une existence donc vous êtes bien placé pour avoir rencontré déjà." explique Fánaviryan.
- "Sachant que nous avons également rencontré avant Bourg-d'Eau deux humains qui venaient de tuer des bêtes dans une communauté Hobbit et qui appartenaient visiblement à la famille Tarma. Il y a donc de gros enjeux autour de la Comté actuellement." explique Tirash.
- "Très bien ! Et ces enjeux semblent être au goût du Roi-Sorcier." analyse Gandalf.
- "Concernant les accusations, vous n'aviez pas dit que c'était la maîtresse du magistrat qui lui avait dit que c'était les Hobbits." indique Fron Sacquet.
- "On ne savait pas si c'était sa maîtresse mais le témoin était la gouvernante de Golasgil, elle se prénomme Alinna et c'est elle qui aurait reconnu les deux Hobbits à l'occasion de cette nuit funeste et depuis elle a disparu." indique Tirash.
- "Aurait-elle été en contact avec ces personnes d'Angmar justement qui aurait pu lui promettre de s'accaparer le butin par exemple ?" questionne Fron Sacquet
- "Comment ça à quel butin ?" demande Blancon Pâle.
- "La fortune de Golasgil !" indique Fron Sacquet.
- "Il avait fait un bon commerce apparemment dernièrement et nous devions nous faire transport de nourriture." indique Fánaviryan et qui constate une réaction avec des rires chez plusieurs Hobbits.
- "Justement, nous avons réussi une belle opération. Plusieurs transports de nourriture qui devaient véhiculer chez les Tarma, nous leur avons piqué ça et tout est arrivé ici à Hobbitebourg. Je peux vous dire que le grenier est en train de bien se remplir." annonce avec le sourire Blancon Pâle.
- "C'est arrivé avant le conflit ou après ?" demande Tirash.
- "Là, cette nuit !" répond Blancon Pâle.
- "Ah oui ! Vous me rassurez !" réagit Tirash.
- "Cette nuit, on a réussi à leur prendre ça ! Les évènements prennent plutôt une bonne tournure depuis ces derniers jours. Les Tarma ne savent pas où donner de la tête." annonce Blancon Pâle.
- "Oui mais il va falloir cesser ces conflits. Nous ne sommes pas ici pour cela et très rapidement ces conflits ne serviront plus à personne sauf à une personne en particulier donc il serait bien d'avoir plus d'informations sur qui sème le trouble dans toute cette région qui est déjà bien suffisamment troublé comme cela et nos amis étrangers ont amené beaucoup d'informations extrêmement intéressantes et de surcroît ils ont des témoins. De surcroît, il y a, vous nous dites avoir capturer des gens, avoir des gens que vous maintenez à l'abri. Quelle confiance peut-on avoir en eux et en leur témoignage Blancon ? Les connaissez-vous ?" demande Gandalf.
- "Disons que, ici présent, je l'ai connu tout jeune Fron mais c'est, ces trois personnes, je ne les connais point..." indique Blancon Pâle.
- "Et Fon, qu'est-ce qu'il vous fait avoir confiance en ces personnes ?" demande Gandalf.
- "Moi, je me range derrière l'avis de Gelse." répond Fron Sacquet.
- "Mais qui est Gelse ??" demande Gandalf.
- "Gelse de Lézeau !" répond Fron.
- "Oui de Lézeau mais encore ??" demande Gandalf.
- "Elle travaillait chez Golasgil et c'est elle qui gère le village de Lézeau là !" précise Fron.
- "Très bien ! Elle gère le village de Lézeau." indique Gandalf.
- "Oui ! Les hasards ont fait qu'elle a pris des responsabilités très rapidement ces dernières semaines." explique Tirash.
- "Je vous avouerai, Gandalf, que le Thain du village de Lézeau, a rapidement quitté le village après les événements." explique Blancon Pâle.
- "Vous savez pourquoi d'ailleurs ?" demande Tirash.
- "Disons qu'il semblerait, je pense que Fron va confirmer, mais que les habitants n'ont été pas forcément favorables aux propositions qu'il voulait faire parce que la famille Sangle et Gelse voulaient quand même que le magistrat puisse répondre de ses actes et ça le Thain n'en n'était pas vraiment convaincu donc les villageois se sont un peu rebellés donc il a préféré partir donc c'est vrai que c'est plutôt la famille Sangle aujourd'hui, Gandalf, qui contrôle le territoire de Lézeau. Vu les événements, nous n'avons pas souhaité intervenir donc nous les laissons, pour l'instant, gérer la situation à Lézeau et c'est vrai que Gelse semble plutôt dans de bonnes dispositions pour Gelse voulaient gérer cela." explique Blancon Pâle.
- "Je vais, dans ce cas, aller faire un tour à Lézeau." annonce Molly Bophine.
- "Oui, nous l'avons prévenu des dangers des archers mais ils sont peu nombreux et il faudra, peut-être, leur apporter un soutien coordonné en cas de danger." indique Fánaviryan. - "Il faudrait renvoyer le Shiriff." suggère Daëgon.
- "Vous vous portez le chapeau du Shiriff du pont des arbalètes. Est-ce que lui de son côté vous a diligenté pour des éléments particuliers ?" demande Blancon Pâle.
- "Principalement pour, étant donné que nous avions quelques informations de par Sidonie qui est donc à Bree, pour essayer d'amener toutes les informations que nous avions pour toutes les transmettre au Moot. Voilà notre Pour mission." explique Tirash.
- "Vous étiez chargé d'enquêter sur les causes du conflit." indique Fron.
- "Oui, on a essayé d'apaiser." confirme Daëgon.
- "L'armée de l'Arthedain est de l'autre côté du pont des arbalètes et il faudrait qu'on puisse les convaincre de ne pas tenter de forcer le passage. La compagnie a été en charge de recueillir davantage d'informations pour savoir ce qui s'était passé exactement." indique Fron.
- "Est-ce que vous, Gandalf, vous pourriez aussi intervenir auprès des autorités de l'Arthedain pour tenter d'apaiser les choses ?" demande Blancon Pâle.
- "Bien sûr, bien sûr, il me faut aller voir les Arthadan. Il faut que je sache très exactement ce qui se trame autour du Magistrat. Qui sont ces gens qui l'entourent ? Qui peuvent mal le conseiller ou qui peuvent tout simplement menacer la région ! Je dois savoir si le magistrat est lui-même impliqué dans cette affaire. S’il est directement, indirectement manipulé. Vous vous connaissez ces archers, leur nombre, leur emplacement. Quelles sont vos informations ?" demande Gandalf.
- "Nous savons qu'il y a trois groupes qui étaient répartis dans la Comté. Nous en avons interpellé un, il y en a un autre qui se trouve chez le Magistrat mais peut-être que ce sont deux groupes qui se sont réunis donc soit le groupe que nous avons rencontré est devenu inoffensif désormais et peut-être qu'il y en a deux chez le magistrat, peut-être qu'il y en a un troisième qui se balade quelque part dans la Comté." explique Tirash.
- "Après, je n'ai pas tout compris mais sont-ils tous illégitimes ou certains sont-ils légitimes ?" demande Fron.
- "C'est à dire ?" questionne Tirash.
- "A priori, les archers semblaient être de faux archers de ce que j'ai compris." indique Fron.
- "Est-ce que sont tous des espions ?" demande Gandalf.
- "Ils se font passer pour des envoyer de l'Arthedain. Le Magistrat semble leur accorder sa confiance pour autant nous avons réellement l'impression qu'ils portent les mêmes uniformes que les archers que nous avons pu nous capturer." indique Tirash.
- "On a des doutes." évoque Daëgon.
- "Mais, a priori, le Magistrat semble réellement convaincu que ce sont des envoyés de l'Arthedain et d'ailleurs il a annoncé que des renforts devraient arriver d'ici peu." indique Tirash.
- Les Hobbits réagissent par des cris à l'évocation de renforts.
- "Des renforts ?" questionne Blancon Pâle.
- "C'est ce qu'il a dit après ce que c'était une vérité ou une manipulation de la part de Boëmund, leur chef. On ne peut pas savoir..." explique Tirash.
- "Les renforts, s'ils n'ont pas eu leur nourriture, ça va être des rangs faibles !! Le ventre vide, ils ne feront pas grand-chose..." analyse Fron.
- "C'est vrai ! Il faut, peut-être, renforcer les légitimes ? troupes autour de la colline de Lézeau !" propose Blancon Pâle.
- "Ce serait une très bonne idée ! Ouais !" réagit Tirash.
- "Bien ! Nous en discuterons après tout à l'heure quand réellement parce qu'un Moot se tient qu'entre Hobbits. Donc on vous accepte là à titre exceptionnel, en premier lieu, mais voilà nous déciderons par la suite entre nous. Est-ce que vous avez d'autres éléments." demande Blancon Pâle et voyant l'Elfe lever la main, il dit : "Oui Madame ?"
- "Pour revenir à ce que disait Fron à propos du ventre vide pour les pauvres garçons Tarma que nous avons attrapé, ils ont été condamnés au pain sec et à l'eau en attendant jugement. La sévérité contre quelques humains vite débordés par beaucoup de Hobbits vous aurez facilement le dessus sur ces quelques hommes couards pris de façon isolée. Ils sont beaucoup moins dangereux que qu'il n'y paraît en fait. Il y a eu beaucoup de d'emportements dans cette belle Comté mais si tout le monde se contente de capturer ses ennemis cela devrait se passer tranquillement." évoque Fánaviryan.
- "Je ne suis pas sûr que les archers de Boëmund se laisse capturer comme ça." suggère Tirash.
- "Non pas pour les archers, c'est sûr... Là, c'est les arbalètes qu'il faut sortir. Et je parlais pour les Tamara je disais." indique Fánaviryan.
- "Oui parce que jusqu'à lors nous, nous avions comme ennemi les Tarma puisque ce sont eux qui, en ce moment, entretiennent le conflit. Donc comprenez que pour l'instant nous étions concentrés là-dessus. Là vous nous donnez de nouveaux éléments." explique Blancon Pâle.
- "Et il faudrait savoir qui entretient relation avec les Tarma ?" questionne Fánaviryan.
- "Qu'est-ce que vous entendez par là madame ?" demande Blancon Pâle.
- "Qu'en est-il de leur positionnement ? Ils devaient être bien présent normalement à la grande célébration de milieu d'année. Où en sont les diplomaties ?" demande Fánaviryan.
- Blancon Pâle se tourne vers Gandalf et lui dit : "Est-ce que vous avez des éléments par rapport à cela ?"
- "Pas vraiment mais tous ces éléments que nous avons appris aujourd'hui, sont extrêmement intéressants et il faut que nous en parlions à Argeleb II." indique Gandalf.
- "Vous voulez aller en parler au roi ?" demande Blancon Pâle.
- "Au roi, peut-être pas directement mais en tout cas à l'Arthedain. Il faut que l'Arthedain sache que le conflit dépasse, semble déplacer un simple conflit de territoire entre les Tarma et les territoires qui ont été donnés ici. Mais pour cela il faut que je puisse le convaincre. Donc vous avez des éléments, il faut aller les présenter, au moins, à Minastir qui sera vous écoutez et qui pourra faire ce qu'il faut de cette information. Mais il faut aussi pouvoir organiser la défense de la région en cas de conflit et je vous en conjure mes amis Hobbits pas de provocation de votre côté car nous sommes dans une situation extrêmement tendue et des éléments extérieurs aux Tarma et vous, veulent une explosion de violence. Quant à cette compagnie, je vous propose d'aller voir vos prisonniers et de réunir tout ce que vous avez comme preuve pour pouvoir montrer dans l'Arthedain et les convaincre des provocations qui ont lieu et qui sont qui sont faites par le Roi-Sorcier pour que l'on sache quel est le véritable ennemie et que l'on puisse, au moins, faire baisser le niveau du conflit ici." propose Gandalf.
- "Déjà les bagues effectivement..." indique Daëgon.
- "Sage décision, Gandalf !" indique Blancon Pâle puis il se tourne vers les quatre compagnons et dit : "Est-ce que vous seriez prêt à répondre à ses propositions ?"
- "On pourrait tenter, effectivement, d'aller voir Minastir que l'on connaît." indique Daëgon.
- "Ah, vous le connaissez !" réagit Blancon Pâle.
- "Oui, on l'a déjà rencontré..." indique Daëgon.
- Valgran se lève, se rapproche et suggère d'une petite voix fluette : "Et bien écoutez, si vous avez besoin, je peux avec mes quelques hommes, vous accompagnez jusqu'à Lézeau."
- "Très bien ! Ce sera avec plaisir !" répond Daëgon.
- "Il faut que toutes les gardes soient doublées et que personne ne reste trainer seul." suggère Fánaviryan.
- "Est-ce que vous avez d'autres choses à annoncer, à évoquer, à nous dire avant que nous nous puissions en échanger entre nous ?" demande Blancon Pâle.
- "Et bien je vais me retirer, Blancon, merci de cet accueil et s'il vous plaît, convainquez vos amis de l'absolu nécessité de rester sur la défensive mais uniquement la défensive !" annonce Gandalf.

Les propos de Gandalf ne semblent pas recevoir parmi les Hobbits présents et en particulier Isumbras Touque un avis favorable. Blancon met la main sur le bras de Gandalf et lui dit à voix basse :
- "J'entends tes propos mon cher ami et je vais convaincre le Moot. Compte sur moi là-dessus...Et j'espère que nous nous reverrons très prochainement."
- "Nous nous reverrons bientôt en paix !" lui répond Gandalf.
- "Bon retour et donc tu retournes enfin tu vas voir Minastir, Gandalf ?" demande Blancon Pâle.
- "Je vais faire ça !" répond Gandalf.
- "Bien ! Il est important que tu puisses lui indiquer tout ce qui a pu se dire là ce soir !" propose Blancon Pâle.
- "Ça va être ça et quand à vous messieurs, dames, nous nous retrouverons à la cour du roi de l'Arthedain ! Retrouvez-moi et merci pour vos informations précieuses !" lance Gandalf en direction des quatre compagnons.
- "J'espère que nous nous y verrons." indique Daëgon.
- "Et je pense que j'aurais besoin de vous pour accomplir certaines tâches. Nous en reparlerons !" indique Gandalf en se levant et en quittant la salle.

Blancon Pâle marque un instant puis se tourne vers les compagnons et leur demande :
- "Est-ce que vous souhaitez apporter d'autres éléments au Moot avant de quitter les lieux ?"
- "Rien de plus a priori. Il serait très intéressant de savoir où Golasgil a été inhumé parce qu'apparemment tout est allé très vite. Je ne sais même pas si qui que ce soit a pu voir le corps. Il me semble que c'est une question qu'il faudrait se poser dans les jours à venir." indique Tirash.
- "Bah, nous, au village, on n'a pas vu le corps... Il serait resté là-haut..." indique Fron.
- "Et la maison de Golasgil était gardée. Allez savoir s'il ne serait pas bien vivant à l'intérieur." suggère Tirash.
- "Moi j'ai une question quand même à vous poser là parce que vous parlez de mon cousin là !" indique Isumbras Touque en pointant les compagnons.
- "Lequel ?" demande Tirash.
- "Ferumbras de Metraith ! Comment ça se fait que son fils soit avec vous à Bree ?? C'est bien ça, j'ai bien compris ce que vous m'avez dit ??" demande Isumbras Touque.
- "Oui, oui, c'est ça !" confirme Daëgon.
- "Nous sommes allés à Metraith pour affaire et bien nous avons pu constater les grandes difficultés dans lesquelles étaient placées la communauté Hobbit. L'affaire est assez complexe mais quoi qu'il en soit ayant passé de bons moments à Bree en compagnie des hobbits, nous avons souhaité apporter notre aide à la fois à Metraith et à la fois aux Hobbits en proposant d'accompagner progressivement les Hobbits qui le souhaitaient vers la Comté à condition que la Comté soit prête à les accepter bien entendu. Je ne vous cache pas que nous espérions en récupérer quelques, disons, quelques renommés pour la compagnie de l'Aurore Ecarlate." explique Tirash.
- "Pour pouvoir ressouder les familles..." ajoute Fánaviryan.
- "Pour l'instant, ils attendent à Bree étant donné les événements." indique Daëgon.
- "Ils sont environ trois cents sur Metraith qui souhaiteraient rejoindre la comté." explique Tirash.

Marchon Pâle qui est de l'autre côté de la salle, se lève, difficilement mais il se lève, il se rapproche de la table et annonce à haute voix :
- " Des Hobbits, on en acceptera toujours !"
- "C'est bien ce qu'il nous semblait..." confirme Tirash.
- "Mais bien sûr nous sommes..." indique Marchon Pâle en toussant légèrement puis reprend : "nous avons fondé la comté, il y a à présent quelques années mais nous sommes prêts à accepter tous les Hobbits, tous ceux qui veulent venir, seront les bienvenus ici. N'hésitez pas !"
- Blancon Pâle se tourne vers vous et vous dit : "Je vous connais encore assez peu. Je pense qu'il serait intéressant que nous puissions avoir une discussion sur ce sujet-là puisque sachez que nous recherchons des gens qui seraient prêts à pouvoir justement amener les Hobbits en Comté. Il pourrait même y avoir une rétribution si des gens efficaces seraient prêts à se porter volontaire pour, et bien, ramener ce qui souhaitent être dans des lieux accueillants où ils sont enfin reconnus comme faisant partie d'une communauté."
- "Oui, c'est ce que nous comptions faire, effectivement. Mais étant donné la situation en Comté, nous nous demandions si c'était bien le moment de les amener là..." explique Daëgon.
- "Mais le moment est toujours comme le dit mon frère, tout moment sera le bienvenu pour Lieux les Hobbits et si vous souhaitez engager plus de démarches là-dessus et bien, sachez que nous serions prêts à formaliser un accord par rapport à cela." annonce Blancon Pâle.
- " Très bien. Il faut qu'on se reparle effectivement." indique Daëgon.
- "Au-delà, évidemment, des hobbits de Metraith qui a une communauté assez conséquente en effet mais nous aurions, sans doute, besoin d'un peu partout dans les terres des hobbits ont parfois besoin de venir ici et non pas les moyens pour là-dessus y arriver donc ma foi c'est une réflexion qu'on pourrait avoir." suggère Blancon Pâle.
- "Les routes ne pas toujours sûres par les temps qui courent..." indique Daëgon.
- "Tout à fait !!" confirme Blancon Pâle.
- "Nous avons pu le constater en rencontrant quelques orques éclaireurs par la même ainsi que d'autres brigands et vils maraudeurs !" indique Fánaviryan.
- "Donc si Fánaviryan vous en avez déjà plusieurs à Bree et bien, je pense que, dans un premier temps, ce serait bien qu'on puisse les rencontrer et puis en fonction de ce qui pourront nous dire et bien à ce moment-là, nous pourrons en rediscuter." indique Blancon Pâle.
- "C'est vrai que nous nous sommes concentrés sur Fánaviryan le conflit actuel mais à la base, c'était une des raisons de notre venue ici. Nous comptions venir ici déjà pour justement aborder cette histoire avec Fánaviryan vous." explique Tirash.
- "Très bien !" confirme Blancon Pâle.
- "Et c'est pour ça qu'ils sont pour, la plupart, représentants de famille afin de pouvoir organiser et préparer lorsque les temps seront meilleurs mais, là, nous allons devoir d'abord témoigner au plus vite auprès du roi de l'Arthedain ou l'un de ses représentants." suggère Fánaviryan.
- "Minastir probablement..." propose Daëgon.
- "Très bien ! Oui, je pense qu'il sera intéressant que plupart nous puissions, en effet, avoir une discussion là-dessus..." confirme Blancon Pâle.
- "Il serait intéressant aussi que nous ayons réponse à savoir qui reprendrait les affaires de Maître Golasgil parce que nous avions, normalement, prévu affaire et charger convoi normalement de nourriture et nous ne serons pas où en étaient arrivés les transactions..." indique Fánaviryan.
- "Bien, je pense que, dans un premier temps, il serait sage que nous puissions régler le conflit actuel tel que Gandalf a pu le suggérer et puis dans un second temps, et bien, peut-être, que cette histoire du marchand Golasgil en fonction de ce que vous dites. Si un accord se trouvait concernant l'accueil des réfugiés Hobbits et votre rôle dans cette histoire peut-être qu'en effet, nous pourrions aussi arranger les choses par rapport aux affaires de Golasgil." indique Blancon Pâle avec, sans doute, quelques arrières pensés en tête.
- "Effectivement..." réagissent Daëgon et Fánaviryan.
- "Bien ! Je vous propose, dans ce cas, que le Shiriff puisse vous raccompagner que vous puissiez dormir ici ce soir et puis vous verrez à ce moment-là ce qui vous semble nécessaire de faire par la suite dès demain." propose Blancon Pâle.
- "Très bien !" confirme Tirash.
- "Oui, parce que la journée a été longue." indique Daëgon.
- "Fron restera-t-il en votre compagnie ?" demande Tirash.
- "Oui, en effet, c'est l'idée qu'il participe à nos prises de décision puisque, c'est bien ça, vous représentez Lézeau mon cher Fron ?" demande Blancon Pâle.
- "Mais exactement !" confirme Fron.
- "Bien ! Je pense que nous en resterons là pour ce soir." conclut Blancon Pâle.
- "Bien, nous allons vous laisser délibérer !"

Les trois compagnons quittent la pièce. Ils retrouvent Fasteir Chassenard qui les amènent jusqu'à l'auberge où un repas les attend. Ils peuvent discuter entre eux, aucun représentant hobbit n'est présent.

Modifier la communauté

Choix de la communauté :
Agenda de la communauté :Agenda Compagnie de l'Aurore Écarlate

Modifier la date

Mois PrécédentDate préciseMois Suivant

Calendrier du mois

Cerbeth, 7ème mois de l'année 1640
Jour 1

Les trois compagnons se réveillent par un grand ...

Jour 2

En arrivant à l'auberge, les compagnons vont rap ...

Jour 3

Après le petit déjeuner, le Shiriff va pr ...

Jour 4

Le soleil se lève sur la Colline de Lézea ...

Jour 5

Les compagnons se réveillent dès l'aurore ...

Jour 6

Au petit matin, les compagnons vont se réveiller ...

Jour 7

Les compagnons se réveillent en pleine forme. Va ...

Jour 8

Après avoir déposé ses affaires dan ...

Jour 9

Au réveil, vers quatre heures du matin, ...

Jour 10

Sous un soleil estival et quelques nuages, les compagno ...

Jour 11

Après quelques heures de sommeil, Daë ...

Jour 12
...
Jour 13
...
Jour 14
...
Jour 15
...
Jour 16
...
Jour 17
...
Jour 18
...
Jour 19
...
Jour 20
...
Jour 21
...
Jour 22
...
Jour 23
...
Jour 24
...
Jour 25
...
Jour 26
...
Jour 27
...
Jour 28
...
Jour 29
...
Jour 30
...