Agenda
Compagnie de l'Aurore Écarlate

nouvelle-lune

Beau temps

◀

▶

21 Norui de l'an 1640

Lever du soleil

04h01

Coucher du soleil

20h07

Durant la matinée, Fánaviryan va se renseigner auprès des forgerons de la ville pour connaitre leurs prix pour l'achat de minerais. Elle apprend qu'ils se fournissent directement auprès de Khazad-Dûm. Un marchand nain vient livrer du métal à plusieurs périodes de l'année. Ils peuvent obtenir une quantité supplémentaire mais la livraison ne va pas se faire avant un ou deux mois.

Le premier forgeron s'est spécialisé dans les outillages agricoles avec surtout des réparations mais, aussi, la fabrication de quelques outils. Il ne peut vendre aucun de ces métaux en stock qui lui servent à son commerce. Son refus est catégorique.

Le second qui est plus spécialisé dans la fabrication d'armes et d'armures. Il a la possibilité de vendre du fer nain mais il précise bien qu'il s'agit de sa réserve personnelle qui lui sert à son commerce. Fánaviryan insiste pour obtenir une certaine quantité et va sortir vingt écus d'or. L'homme va sortir de sa réserve trois barres de Borang supérieur, de l'acier nain, de cinq kilos chaque.

En fin de matinée, Djiska vient rendre visite à la Compagnie de l'Aurore Ecarlate à l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril et demande à voir Tirash. Il lui indique qu'Elga aurait besoin de le voir assez vite.

Tirash quitte alors ses compagnons qui sont dans la chambre à s'exercer à l'écriture avec Fanáviryan en guise de formatrice puis se rend jusqu'à la Maison d'Oget sous un beau soleil brillant dans les rues de Metraith. Elga l'attend dans l'allée devant l'entrée principale. Elle semble triste et elle annonce à l'homme du sud :

- "J'ai appris hier que Zenda avait quitté la ville. Heredon lui a proposé de l'accompagner dans le Gondor. Il doit se rendre à une cérémonie puis a été nommé par son père ambassadeur là-bas. Il doit donc y rester un certain temps."
- "Il aurait donc gentiment été mis à l'écart..." répond Tirash.
- "Oui, ça semble être ça... Et il a pu réussir à faire en sorte que Zenda vienne avec lui mais elle ne l'a appris qu'au dernier moment..."
- "Et du coup, est-ce que ça change tes plans ?" demande Tirash.
- "Oui... en effet... Je ne vois plus le sens de rester chez Oget..."
- "Et tu voudrais retourner voir ta famille à Pelargir ?"
- "J'aurais bien voulu partir avec Zenda, ça m'aurait permis de pouvoir rejoindre plus facilement ma famille."
- "Est-ce que tu disposes d'une somme suffisante pour accomplir ce voyage ?" demande Tirash.
- "Pour éviter que ce que j'économise ne soit volé, j'ai confié mes petites économies qui ne me permettent pas, pour l'instant, de voyager, à Djiska, un homme qui m'a toujours protégé et en qui j'ai confiance."
- "Dis-moi de combien tu as besoin, je devrais pouvoir m'arranger." répond Tirash.

Elga se sent soulagée. Elle l'enlace, le remercie et lui dit :
- "Je vais me renseigner et te dirais de combien j'ai besoin. Par contre, Oget n'est pas forcément favorable à mon départ. Est-ce que tu penses que tu as les moyens de pouvoir négocier avec lui afin que je puisse partir ?"
- "Oui, je vais aller le voir et lui parler..."
- "Merci encore une fois Tirash !! Je vais devoir y aller."

Tirash se rend à la porte d'entrée de la maison d'Oget. Djiska lui ouvre la porte et Tirash lui demande : - "Djiska, dis-moi, est-ce que Maître Oget sera disponible ?"
- De sa grosse voix, Djiska répond : "Non, pas pour l'instant. Reviens dans deux heures." avec un large sourire.
- "Très bien ! Merci Djiska."

Tirash redescend la rue des Plaisirs, prend le Rath Anor vers le nord puis continue vers l'ouest. Il quitte alors l'enceinte de la ville pour se diriger vers la route de l'ouest. Après une dizaine de minutes de marche sous le beau soleil au bord de l'eau, il découvre les docks où les bateliers déchargent les marchandises d'une barge amarrée au quai. Il continue sa promenade, observant l'activité puis profite de la pause de l'un d'eux pour venir l'accoster.
- "Salut, ça va ? L'activité est bonne en ce moment ?"
- "Ouais, ça va !" répond l'homme, en sueur, torse nu, le tatouage d'une sirène sur le torse, séchant ses lèvres après avoir bu une goulée de sa bouteille de vin puis ajoute : "Tu cherches du boulot ?"
- "Non, pas vraiment. Je cherche des marins qui ont l'occasion de parcourir les mers du sud."
- "Ah ! Ce n'est pas vraiment ici que tu vas en trouver. Nous, on ne parcoure que la rivière entre Metraith et Tharbad voire jusqu'au port de Sudùri. Il faudrait que tu puisses te rendre à Sudùri, tu pourrais y trouver des marins des hauts fonds ! Les gars ne rechignent pas à une bonne bière pour parler de leurs longs voyages."
- "Merci mais ça va faire loin..." répond Tirash avec un léger frisson qui lui parcoure le dos à l'évocation du port où il fût débarquer et vendu à des Orques.
- "Sinon, si tu as l'occasion d'aller à Tharbad, tu peux, parfois, croiser des marins qui remontent le Gwathlò sur des barges au moment des grands froids pour venir s'abriter pour l'hiver."
- "Oui, en effet, c'est moins loin. Merci pour l'information. Tiens, pour te remercier pour tes informations. Bonne journée l'ami !" lance Tirash en sortant de sa bourse 5 sous de cuivre.
- "Merci bien ! À ton service !" répond l'homme bien surpris de recevoir ces quelques pièces.
- "Bonne journée !" annonce Tirash en se levant et en reprenant le chemin de hallage qui le conduit à Metraith. Il profite de cette promenade paisible pour s'arrêter, observer les différents oiseaux qui séjournent le long de la rivière, sort sa pipe et reste ainsi assis pendant quelques instants à savourer ce moment de calme sous un soleil bien agréable.

Il retourne, ensuite, en ville, remarquant, au passage, une vieille ferme partiellement en ruine, non loin de l'enceinte, restaurée avec les moyens du bord et qui semble être un lieu de soins pour les réfugiés. Il croise plusieurs dames en blanc qui font des allers et venus jusqu'à la rivière pour récupérer de l'eau. En arrivant en ville, il retourne à la maison d'Oget où le maître des lieux l'attend. Il l'invite à son bureau et lui dit :
- "Alors mon cher Tirash, qu'est-ce que je peux faire pour toi ?"
- "Hé bien, comme vous le savez, mon cher Oget, j'ai passé quelques temps avec Elga, même du bon temps, on peut dire." annonce Tirash avec un léger sourire .
- Oget répond également par un léger sourire.
- Tirash reprend : "J'ai réfléchi à la situation d'Elga suite à la malheureuse disparition d'Aghna et tant que Sean et Ynn sont en liberté, Elga n'est pas à l'abri d'une vengeance ce qui serait une mauvaise chose pour l'image de votre maison que d'avoir un nouveau meurtre. Il serait, peut-être, plus simple de repartir sur de bonnes bases avec de nouvelles filles."
- "Hum, hum... Et qu'est-ce que tu proposes Tirash ?" demande Oget le visage, d'un seul coup, beaucoup plus sérieux.
- "Par ailleurs, c'est grâce à Elga que j'ai pu arrêter Vorterix avant qu'il n'assassine Zenda et probablement Heredon ce qui aurait été dramatique vos affaires ! Si Reoluin et Réfu, votre cuisinier, ont été démasqués, c'est grâce au témoignage de Vorterix et donc en partie à Elga. Elle a pu me confier qu'elle ne se sentait plus en sécurité ici et souhaitait partir. Garder une fille qui ne veut pas rester, c'est également mauvais pour le plaisir des clients et pour l'image de la maison." indique Tirash.
- Oget réfléchit quelques instants. Un long silence règne dans le bureau puis le maître des lieux annonce : "Elga est une très belle femme, elle sera difficile à remplacer mais j'admets que tes arguments sont bons Tirash. Si tu es prêt à me rendre un service, je peux t'assurer qu'Elga pourra aller où elle le souhaite. Elle sera libérée de ses services chez moi. Vous rentrez prochainement à Bree et j'ai contracté une dette auprès d'une femme qui habite à Bree justement. Il ne s'agit pas d'une dette monétaire mais plutôt d'un service qu'elle m'a rendue et, en échange, je lui dois une faveur. Si tu peux lui rendre un service, je serais, sans doute, libéré de cette dette. Mais on peut, si tu refuses, tenter de trouver un autre arrangement..."
- Tirash répond : "Je souhaite en savoir un peu plus. Vous comprendrez, Maître Oget, que je ne veux pas m'engager à la légère et de savoir, le moment venu, si cette femme n'abuse pas."
- "Tu es un sage homme du sud, Tirash !" répond Oget puis il réfléchit quelques instants et semble quelque peu embêté puis finit par dire : "Disons que cette femme n'agit pas dans la légalité... Elle m'a rendu dans le passé un grand service et elle m'a bien fait comprendre que je lui étais redevable. J'ai le sentiment, mon cher Tirash, que vous êtes un homme de confiance. Aussi, je vous propose ceci : vous allez la voir de ma part et en fonction de ce qu'elle vous demande, vous êtes libre de l'accepter ou de le refuser et lors de votre prochain passage à Metraith, vous me ferez part de votre décision... Qu'en pensez-vous ?"
- "C'est parfait. Car en effet, je ne saurais m'engager à rendre un service si par exemple celui-ci devait nuire aux intérêts d'autres personnes que je respecte. Je vous tiendrai informé des suites de mon entrevue avec cette femme dès mon retour à Methraith. Qui dois je aller rencontrer ?"
- "Il s'agit d'Evguéna, elle habite à Bree sur la colline. Tu ne devrais pas avoir trop mal à la trouver en ville, une jolie femme à la belle chevelure blonde et aux bonnes manières, habillée dans de belles robes." indique Oget.
- "C'est noté !" répond Tirash qui se souvient d'avoir rencontré une femme lors de sa visite des maisons autour de la demeure de la Compagnie de l'Aurore écarlate qui semble correspondre à la description d'Oget. Il avait fait sa connaissance chez elle, à l'entrée de sa maison, une belle maison située à flanc de la Colline de Bree. La femme était restée discrète et peu bavarde.
- "Bon, buvons un verre pour entériner cet accord, mon cher Tirash !"
- "C'est parfait !"

Oget va ouvrir une petite trappe au sol, dans son bureau et y sortir une bouteille de Vespéral. Les deux hommes vont alors trinquer et discuter pendant quelques minutes.

En sortant, euphorisé par le verre de vin pétillant, Tirash va demander à Djiska de voir Elga qui lui dit qu'elle est dans sa chambre, seule. Tirash monte alors les deux étages, frappe à la porte. Elga vient lui ouvrir, surprise et inquiète. Tirash lui lance un léger sourire charmeur et lui dit :
- "C'est bon ma belle, tu vas pouvoir faire tes bagages ! Tu ne dois plus rien à Oget !!"
- "Oh, merci Tirash !!! Viens ici que je t'embrasse !!" lui répond Elga en prenant Tirash dans ses bras.

Elga va amener Tirash dans sa chambre et, pour une dernière fois, le couple va échanger du plaisir corporel. Quelques heures plus tard, Tirash va faire ses adieux à Elga qui lui répond :
- "Je te serai, à jamais, reconnaissante et comme nous en avions parlé, pourrais-tu me faire une avance de dix écus d'or ? Je te promets, qu'un jour, je te rendrais chacune de ces pièces ! Mais il faudra venir me voir à Pelargir ! Tu me le promets !!"
- "Oui, Elga, je te le promets et pour les pièces, ce n'est pas nécessaire. Je dois rejoindre mes compagnons. Bon voyage Elga !"
- "À très bientôt, Tirash !!"

L'homme du sud regagne alors l'auberge de la Boucle d'Oreille en Mithril rejoindre ses compagnons.

Vers midi, au moment du repas, Florry de la maison Wesmin va venir à l'auberge et elle va venir voir les compagnons pour proposer un temps à chacun à la maison Wesmin le 22 de Norui, pour les préparatifs de la cérémonie et de rencontrer Abaigh Wesmin.

Vers 19 heures, Djiska vient chercher Fánaviryan qui s'est habillée et l'amène à la maison d'Oget. Il passe par l'arrière de la maison pour entrer directement au 3ème étage. Une chambre a été aménagée pour accueillir avec une table, des chaises et un repas préparé par Flavian, restaurateur bien connu de Metraith.

Après les quelques échanges de bienséance, Oget indique :
- "Trois invités de marque de grandes familles de Metraith vont avoir le privilège de participer à ce temps et une autre personne a souhaité être à l'écart et qui lui aussi, dans une autre pièce, souhaiterait recevoir..."
- "Une correction" indique Fánaviryan.
- "Oui ! Et si cela vous convient ainsi ?" demande Oget.
- "Oui ! Je vous fais entièrement confiance sur l'organisation et le choix des convives."
- "Nous avons un peu plus d'une heure pour profiter de ce bon repas." conclut Oget.

Fánaviryan profite des plats à base de fruits de mer puis vers vingt-et-une heures, Oget appelle Djiska. Il va lui murmurer quelques phrases puis Djiska repart aussitôt. Il revient quelques minutes plus tard et va faire un signe de la tête à Oget qui va se lever et invite Fánaviryan à descendre au rez-de-chaussée. L'Elfe va être surprise de constater que l'établissement est désert. Elle entend quelques bruits provenant de certaines chambres mais elle ne va croiser personne jusqu'à gagner le sous-sol.

En arrivant dans la première pièce, Oget attend que Fánaviryan se pose pour lui dire :
- "Je vous laisse vous installer."
- "Oui, très bien !" répond l'Elfe.
- "Comment souhaitez-vous procéder par la suite ?"
- "Ces trois-là sont au fait de ces penchants et de se retrouver au même endroit ?" demande Fánaviryan.
- "Ils ont l'habitude. C'est aussi pour ça que le quatrième était vraiment très intéressé de pouvoir y participer mais ses habitudes font qu'il le fait en exclusivité."
- "Dans ce cas, je vais faire plaisir au premier pour lui donner l'impression qu'il est un peu tout seul mais les autres sont là et ils profitent de cette scène. On terminera avec celui qui est seul qui peut veiller, surveiller ?" propose Fánaviryan.
- "Non." répond Oget.
- "C'est un plaisir qu'il se garde."
- "Bonne préparation !"
- "Merci Maître Oget !" répond l'Elfe.

Fánaviryan enlève sa robe et prépare son armure, installe la pièce à sa convenance. Une heure plus tard, elle ouvre la porte et voit trois hommes assis attendant patiemment.

Elle les installe dans la pièce, leur demande d'un ton sec de se déshabiller puis commence un jeu sexuel avec le premier pendant que les deux autres profitent du spectacle. Elle met ensuite les deux autres en compétition, leur demandant : "Alors, qui a été le plus méchant ??", etc.

Les trois hommes jouent le jeu et semblent encore plus excités d'avoir en face d'eux une Elfe, le corps partiellement couvert par son armure. Ces trois hommes jubilent d'un plaisir intense. Elle va utiliser quelques instruments mais aussi ses gants et ses bottes pour venir appuyer sur les parties génitales et d'autres parties du corps. Fánaviryan maîtrise parfaitement ses gestes et va procurer un grand plaisir surtout à deux d'entre eux. Elle va leur faire faire plusieurs positions : debout, allongé, à genoux, menottés, attachés, avec du chaud et du froid, etc. Elle va ainsi leur procurer du plaisir pendant quasiment deux heures.

Puis Fánaviryan va, faire une pause de quelques minutes et va se rendre dans la pièce du milieu. Elle va réaliser de nombreux jeux sexuels qui vont durer quasiment une heure. L'homme semble avoir pris un grand plaisir. Elle va, ensuite, revenir dans la première pièce pour se changer. Oget va arriver quelques minutes plus tard avec une bouteille de Vespéral et annonce avec un sourire aux lèvres :
- "Si un jour, vous souhaitez vous reconvertir, sachez que ma maison est pleinement ouverte à vous !!"
- Fánaviryan a un léger sourire en portant le verre aux lèvres et indique : "Vous vous doutez que c'est la rareté de la fréquence de ces évènements qui fournissent leurs épices. Il faut que les choses restent inaccessibles pour que la réalisation du fantasme monte au paradigme mais je reviendrais !"
- "Tenez ! Ca ne vient pas de moi, ce sont les clients qui ont souhaitez vous offrir ceci au regard de votre prestation." indique Oget en fournissant une bourse.
- Fánaviryan y découvre dix écus d'or à l'intérieur puis indique : "Vous transmettrez que je suis fort étonnée mais touchée d'avoir cette somme."
- "Disons qu'ils ont payé un certain prix que j'avais fixé et ont souhaité, par ailleurs, rajouté cela."
- "Cela me touche et les place en bonne position pour un éventuel retour." répond Fánaviryan.
- "Tout à fait ! Et quand au dernier client, il souhaitait vous ouvrir ceci." indique Oget en sortant un tissu en velour avec un collier en or serti de petits diamants.
- Fánaviryan est surprise par ce cadeau qu'elle examine pendant quelques instants sans, toutefois, y trouver l'origine.