Le 3 de Mitan de l'An 1640
Tirash va observer la bague que Fánaviryan a trouvé dans les affaires personnelles de Gachet. Il s'agit d'une bague trouvée dans la Vieille Forêt et dans la maison de Reoluin, sans doute, l'emblème du Royaume d'Angmar. Fánaviryan va ajouter en montrant le symbole sur la bague :- "Hé les amis ! Apparemment, ils sont encore missionnés par Angmar pour quelques forfaitures. Vous reconnaissez leur symbole."
Fánaviryan regarde, ensuite, la carte et constate qu'il s'agit d'une carte assez sommaire de la Comté avec un rond autour d'un emplacement. Elle n'arrive pas, toutefois, à repérer le lieu entouré par le rond. Elle pose, ensuite, la carte sur la table là où Daëgon est en train de prodiguer des soins à Selenia. Il va s'occuper de la dunéenne pendant quasiment une demi-heure puis va vérifier l'état de l'homme attaché qui aurait besoin de soins pour arrêter les blessures en cours. Il va retirer la flèche qui est plantée dans son dos. L'homme gémit quelques instants puis tombe inconscient. En moins de deux minutes, Daëgon réussit à soigner l'homme qui avait perdu beaucoup de sang.
Tirash indique à Fánaviryan :- "Je vais aller chercher les gens qui ont disparu dans le bois."- "J'ai essayé de soigner l'un des brigands et il a arrêté de saigner donc apparemment, j'ai réussi à faire ce que je voulais. Il est un peu mort, c'est tout, il a arrêté de saigner." répond Fánaviryan.- "Moi, je parlais des habitants de la ferme qui sont partis en courant. C'est eux, je pense, qu'il faut aller chercher !" explique Tirash.- "J'ai cru entendre crier tout à l'heure mais je ne suis pas sûre..." indique Fánaviryan puis ajoute en sortant de la ferme : "Tirash, Tirash, je te suis. Mets ta cape !"- "Je pense que c'est bien qu'ils nous voient, non ?" répond Tirash.- "Hum..." réagit Fánaviryan.
Tirash va, avant de quitter la pièce, vérifier les liens qui entravent Gachet. Il resserre légèrement les deux lanières de cuir posées par l'Elfe puis va rejoindre Fánaviryan dehors. Ils remontent vers le bois et commencent à examiner les traces au sol. Tirash est perplexe sur les chances de trouver des indices mais l'Elfe qui a enlevé son masque de combat, repère rapidement des pas, elle estime qu'il doit s'agir d'un adulte et de deux enfants qui se sont enfuis en courant vers le sud. Fánaviryan suivie de Tirash se mettent en marche rapide. L'Elfe arrive à bien suivre les traces dans le bois et ils vont ainsi continuer à pister. Après cinq minutes, Tirash s'arrête et dit à Fánaviryan :- "Qu'est-ce que tu en penses, Fana ? Ça serait, peut-être, bien que l'on appelle, un peu, non ?"- "Oui, tu as raison. On peut se manifester, Tirash, de façon amicale." répond Fánaviryan.- "Oh hé ! Les bandits sont partis !! On est les gentils, on a tué les méchants !" crie Tirash.- "Compagnie de l'Aurore Ecarlate, nous sommes là pour vous aider ! Regardez notre tabard !" crie, à son tour, Fánaviryan.
Le silence règne dans les bois. Fánaviryan et Tirash repèrent d'autres traces plus anciennes, sans doute, des bucherons. En effet, plusieurs arbres sont abattus, plusieurs souches présentes, quelques clairières.
Les deux compagnons reprennent le suivi des traces. Au bout de quinze minutes, ils arrivent au bout du bois et aboutissent sur un terrain dégagé avec un chemin de terre. Ils aperçoivent plusieurs bosquets et, au loin, une grande forêt mais aucun signe de vie. Tirash indique alors :- "Je ne sais pas ce que tu en penses mais, on va, peut-être, rentrer pour ne pas laisser Daëgon trop longtemps tout seul."- "Oui, oui !" répond Fánaviryan.
Les deux compagnons rebroussent chemin et vont rejoindre Daëgon qui a fini les soins, surveille les alentours de la maison et ne voyant aucun mouvement, il en profite pour fouiller la maison et a trouvé deux haches de bûcheron qu'il vient poser à l'entrée de la ferme.
Fánaviryan et Tirash reviennent vers dix-sept heures trente. Daëgon demande alors :- "Vous les avez perdus ?"- "En fait, on ne les a même pas trouvés..." répond Tirash.- "Ah..." réagit Daëgon.- "On a trouvé des traces" indique Fánaviryan.- "Fana a, admirablement, retrouvé les traces !! Moi, je ne voyais rien. Ohlala, elle a enlevé son masque et là, une révélation !" annonce Tirash.- "Vous vous êtes arrêtés parce que les traces allaient trop loin ?" demande Daëgon.- "On ne voulait pas te laisser tout seul trop longtemps ! On ne sait jamais s'il y avait quelqu'un d'autre qui venait." explique Tirash.- "Et puis les traces rejoignaient un chemin de terre de l'autre côté du bois." indique Fánaviryan.- "J'ai réussi à stabiliser Selenia sinon. Elle n'est pas vaillante..." explique Daëgon.- "Et transportable ? Il va, peut-être, falloir une nuit de sommeil." suggère Fánaviryan.- "Il va lui falloir du repos, oui." préconise Daëgon.- "En tout cas, tu as assuré, bravo !" annonce Tirash.- "Tu as eu les bons gestes !" ajoute Fánaviryan.- "Oui ! Heureusement parce que sinon je pense qu'elle y passait." indique Daëgon.- "D'ailleurs, il faut que j'aille voir les autres pour voir comment ils se comportent..." annonce Fánaviryan.
L'Elfe se rend dans le potager et constate que les trois hommes ne bougent plus. Ils sont morts ou très proche de l'être. Le sang s'est répandu sur la terre.
Elle revient à la ferme et indique :- "Il va falloir que l'on expose ces malandrins d'une façon ou d'une autre..."- "Surtout qu'ils sont liés de près ou de loin à Angmar. Il faut, absolument, que l'on en informe les autorités. Et celui-là, il faut qu'on l'amène avec nous." explique Tirash.
Tirash s'approche de Daëgon et remarque sa blessure au menton et lui dit :- "Tu veux que je jette un coup d'œil, Daëgon ? Au moins, jeter un coup d'œil et désinfecter ?"- "Oui, je veux bien !" répond Daëgon.
Tirash va alors lui décrire la plaie qui saigne, très légèrement au menton. Daëgon lui répond :- "Tu as l'air d'avoir bien repéré. Dans ce cas, vas-y !"
Tirash va prendre de l'eau, des tissus et commencer à nettoyer la plaie mais ne s'y prend pas d'une manière très adaptée. Au bout d'une minute, Daëgon ressent des picotements et propose d'arrêter les soins. Tirash lui dit alors :- "Je suis vraiment désolé, je ne sais pas ce que j'ai fait... J'ai les mains qui tremblent. Ça doit être les contrecoups de la bataille..."- "Non mais ne t'inquiète pas, je ne suis pas si blessé que ça..."
Après quelques minutes, Tirash propose :- "On va, peut-être, trouver un chariot dans l'autre ferme et puis il faut que l'on puisse offrir une sépulture descente aux paysans. On va, peut-être, passer la nuit ici, non ?"- "Non, on pourrait leur laisser le message, plutôt, du fait qu'ils ont été attrapés et châtiés. On les accroche sur la clôture." suggère Fánaviryan.- "Non mais je ne pensais pas à eux mais à celui qui s'est pris des flèches et qui doit être à côté de la porte et l'autre qui avait, aussi, le dos criblé de flèches dans l'autre maison, la première." explique Tirash.- "Oui, ça serait bien d'enterrer les gens quand même..." confirme Daëgon puis demande : "Sinon, j'ai trouvé deux haches. Vous pensez que ça fait partie des biens des gens qui sont morts ?" demande Daëgon.- "Ça peut servir en tout cas ! Ça, je sais manier !" réagit Fánaviryan.- "D'un autre côté, ils vont revenir ces gens-là. Déjà, ils se sont fait tuer leurs bonhommes." exprime Tirash.- "Ça dépend s'ils sont morts..." suggère Daëgon.- "Les trois que l'on a vu partir, à mon avis, ils vivaient ici, la femme qui criait derrière." indique Tirash.- "Je n'ai pas eu le temps de bien voir." explique Daëgon.- "Elle est partie un peu plus loin avec les enfants." indique Fánaviryan.- "Selenia est toujours dans les pommes ?" demande Tirash.- "Oui ! Il faudrait pouvoir trouver un chariot ou faire un brancard." suggère Daëgon.- "Ah oui, ça, je sais faire !" réagit Fánaviryan.- "Il faut, d'abord, que l'on aille voir s'il y a un chariot, voir si on peut trouver quelque chose à l'autre ferme, que l'on enterre les corps." propose Tirash.- "Je pense que l'on va rester là, la nuit." estime Daëgon.- "Est-ce que l'on reste ici ou on va à l'autre ?" questionne Tirash.- "À l'autre, c'est plus proche de la route." constate Fánaviryan.- "Il y a, peut-être, un risque à rester ici si les trois reviennent avec d'autres individus." indique Daëgon.- "Oui, effectivement, ce n'est pas bête ça ! C'est, peut-être, mieux que l'on aille à l'autre. Ce que je peux, c'est que je prends mon cheval et je vais, vite fait, voir s'il y a un chariot ou quelque chose pour la ramener et je suis de retour dans dix minutes." propose Tirash.- "Oui, on peut faire ça et puis, nous, on va regarder." indique Daëgon.- "Et il va falloir que l'on trouve le temps de poser quelques questions à notre ami-là !" suggère Tirash en pointant du doigt Gachet.- "Je vais t'accompagner !" indique Daëgon à l'attention de Tirash.- "Tu gardes un œil sur l'autre !" conseille Tirash.- "D'accord. Je vais m'occuper du brancard !" indique Fánaviryan.- "De toute manière, il n'ira pas loin dans son état !" estime Daëgon.
Fánaviryan va récupérer les outils qu'elle trouve sur place et va commencer à bricoler un brancard avec le tonneau trouvé sur place et la table de la maison. Elle commence par casser le tonneau à coup de hache que Daëgon lui a donné.
Daëgon et Tirash vont prendre leurs chevaux et se diriger vers la première ferme. Le feu a pris de l'importance dans l'abri à paille. Ils trouvent derrière la maison, une vieille charrette qui doit, sans doute, servir à transporter le bois.
Tirash propose en voyant le feu à son compagnon :- "Ah tiens ! On pourrait balancer les trois bandits dans le brasier si on les ramène avec la charrette ! Ça serait pas mal ça !"
À l'intérieur du bâtiment, ils vont trouver les harnais pour utiliser la charrette et ils vont prendre, également, des couvertures et un oreiller pour installer Selenia dessus. Daëgon va récupérer Zëbúth qui est en train de brouter de l'herbe non loin de la ferme. Le Dùnedain va desceller le cheval et lui passer les harnais de la charrette.
Une demi-heure après leur départ, ils reviennent à la ferme où Fánaviryan est en train de préparer les supports pour le brancard. Elle n'a pas encore commencé à préparer la table lorsque Daëgon lui dit :- "On a trouvé une charrette..."- "Pour ma part, je vais en avoir pour un peu trop longtemps pour réaliser le brancard !" explique Fánaviryan.- "Disons que ça aurait été bien si nous n'avions pas trouvé de charrette..." indique Daëgon.- "Hum, hum... C'est pratique ! Allez, on fait le transfert !" propose Fánaviryan.- "Hum, hum... On dort là-bas ? Je me demandais avec la fumée si ça ne risquait pas d'attirer du monde mais bon..." alerte Tirash.- "À la fois, les gens qui se sont enfuis, comment vont-ils revenir ? Je ne sais pas..." indique Daëgon puis ajoute : "On pourrait, quand même, aller jusqu'à Lézeau..."- "Ouais, ouais !" confirme Fánaviryan.- "Oui, on peut faire ça ! On a juste le problème des corps. Ce que l'on fait, c'est que l'on y va et on envoie du monde de Lézeau demain pour s'en occuper. On les met à l'intérieur pour ne pas qu'ils se fassent abimer par des bêtes sauvages, on les couvre et on envoie des gens de Lézeau demain, ça sera mieux !" propose Tirash.- "Oui ! On n'a qu'à faire ça." confirme Daëgon.- "Pour les trois corps des bandits, on peut les laisser là." propose Tirash.- "Oui ! De toute façon, on verra à Lézeau." confirme Daëgon.- "Ils sont protégés par la barrière. Ils ne devraient pas se faire bouffer par des bêtes pendant la nuit. Les gens verront que l'on s'est occupé d'eux." suggère Tirash.- "Oui, d'accord !" confirme Fánaviryan.- "On peut laisser un mot de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour notre renommée ? La Compagnie de l'Aurore Ecarlate pour vous servir !" suggère Tirash.
Daëgon va prendre un charbon dans la cheminée et va noter sur la porte : "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate est partie à Lézeau après avoir neutralisé trois brigands."
Puis les trois compagnons vont venir installer les corps inanimés de Selenia, Gachet et le fermier tué par les brigands. Fánaviryan va conduire la charrette, Tirash va accrocher son cheval à l'arrière et va monter dans la charrette.
Zëbúth va, au départ, avoir du mal à avancer. Lorsqu'ils vont arriver à la première ferme, ils vont déposer dans la ferme, le corps de l'homme et y déposer l'autre victime puis reprendre la route en direction de Lézeau. Zëbúth va avoir du mal, au départ, à prendre le rythme avec la charrette surtout qu'il va falloir monter la colline de Lézeau.
Quand ils approchent du village de Lézeau, ils aperçoivent des halos de lumières qui proviennent de plusieurs endroits. Ils constatent que le quartier des Hobbits autour de l'étang est bien éclairé, des torches brillent tout autour de l'eau. La colline où est située la maison de Golasgil et celle du Magistrat sont, également, éclairées par de nombreuses lanternes. Aucune lumière ne semble provenir des habitations de la communauté humaine. À l'entrée du village, un barrage bloque l'accès avec un braséro de chaque côté de la route pour bien éclairer les lieux. L'un des quatre Hobbits présents, arbalète à la main, crie aussitôt d'un ton ferme et sec :- "Halte !! Qui va là ??"
Leur attitude semble beaucoup plus confiante que celles des autres villages hobbits où les gardes pouvaient être pris d'une certaine panique ou stress à l'approche des compagnons. Les quatre Hobbits pointent leur arbalète en direction du chariot.
Fánaviryan dit, discrètement, à Tirash :- "Est-ce que tu peux prendre le chapeau du Shiriff dans les affaires de Selenia ?"- "Oui d'accord !" répond Tirash.
Il récupère le béret et annonce :- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Nous arrivons mandaté par le Shiriff du Pont des Arbalètes pour rencontrer la communauté hobbite de Hobbitebourg. Tenez, nous avons ici ce béret qui nous a été remis par le Shiriff du Pont des Arbalètes. Entretemps, nous avons fait des rencontres et nous ramenons, également, un bandit qui était de massacrer les habitants de la ferme située à une heure d'ici."- "Descend du chariot et viens nous montrer ton soi-disant chapeau..."
Tirash avance et s'approche des deux braséros. L'un d'entre eux te regarde et dit à Tirash :- "T'es déjà venu dans le coin, toi ?"- "Oui, il y a quelques semaines." répond Tirash.- "Oui, je t'ai déjà vu ici..."- Pendant l'autre Hobbit inspecte le béret et dit : "Ouais, en effet, ça y ressemble !"- "En effet !" répond Tirash.- "Mais vous n'avez pas le droit d'aller à Hobbitebourg." annonce le Hobbit.- "Alors, ça, c'est dans un deuxième temps. Pour le moment, nous venions surtout à Lézeau, histoire que notre compagne qui s'est faite blessée puisse recevoir un complément de soins, au moins, se reposer dignement et puis, remettre aux autorités, ce bandit que nous avons capturé." annonce Tirash.- "C'est nous, maintenant, les autorités ici." indique le Hobbit.- "Hé bien, alors, c'est à vous que nous allons le remettrons même si nous voudrions bien lui poser quelques questions pour savoir pourquoi il était là, n'est-ce pas les amis ?" demande Tirash.- "Hum ! Apparemment, ils n'ont cessé de semer dévastation et mort sur les alentours." indique Fánaviryan.- "Quoiqu'il en soit, nous sommes des amis des Hobbits. Je ne sais pas si c'est comme cela que l'on peut le dire mais nous avons appris à connaître votre communauté que ce soit ici, que ce soit à Bree ou à Metraith et nous avons à cœur de soutenir votre communauté ici dans la Comté." annonce Tirash.- "Ah bon ? Qu'est-ce qui nous fait dire que tu es un ami des Hobbits ? Tu connais qui ici toi ?" demande le Hobbit suspicieux.- "Ici pas grand monde mais au Pont des Arbalètes, je connais le Sergent Isildor Plume, Equila Plume, Paulo Plume et Edmond Bouque. À Metraith, des Touque et des Boffine, de Nioul Sanglebouc. À Bree, le clan Chaumine : Filéon Chaumine, Tilio, Elda et Violette Chaumine. À Souche, de Fortimbras Sanglebouc et de sa famille, Mina et Milon. À Bourg-Maresque, Hélias Piedléger, Clarina Piedléger. À Lamoustiquière, Limon Brandibouc." énonce Tirash.- "On cherche surtout à avoir des informations par rapport à Madame Cerfblanc à savoir si elle est dans le secteur pour soigner ma collègue ?" demande Fánaviryan.- "Eux ! Ils n'ont pas intérêt à venir par ici." répond sèchement l'un des Hobbits.- "Qui ça ??" demande Tirash.- "Madame Cerfblanc" répond le Hobbit en montrant la direction de la Colline.- "Ah ! Ils sont toujours là..." réagit Tirash.- "Ouais..." répond le Hobbit.- "Comment ça se passe, ce n'est pas trop compliqué ? On a entendu que tout est parti d'ici, quel malheur !!" indique Tirash.- Les Hobbits ne répondent pas aux propos de Tirash puis annoncent : "Suivez-nous !"- "Merci bien !" répond Tirash.
Deux Hobbits accompagnent les compagnons sur la route puis les dirigent vers l'étang de Lézeau. L'un des Hobbits émet un sifflement et plusieurs Hobbits sortent des smials pour venir à la rencontre du convoi.
Ils constatent de la plupart des Hobbits du village sont dehors, non loin de l'étang à manger, boire mais dans une ambiance calme et posée, très loin de la fête qui devrait se dérouler au 3 de Mitan.
À proximité de l'étang, les Hobbits désignent un endroit en leur ordonnant : "Arrêtez-vous là !!"
Plusieurs Hobbits vont se rapprocher et observer les trois compagnons qui entendent alors certains propos parfois virulents, d'autres interrogateurs sur leur présence ici. Plusieurs semblent reconnaitre Tirash ou Fánaviryan mais tous les Hobbits restent à distance, ne s'approchent pas trop près.
Après quelques minutes, Tirash va s'adresser à cette foule et dire :- "Est-ce que l'on pourrait s'adresser au Thain ?"- Plusieurs Hobbits répondent : "Bougez pas ! Bougez pas !"- "Ah ne vous inquiétez pas, on ne bouge pas !" répond Tirash.
Pendant ces quelques minutes d'attente, Daëgon va examiner les blessures de Selenia et constate que son état de santé est stable. Tirash s'allume une pipe et Fánaviryan manipule les dagues acquises sur les brigands.
Puis, ils entendent une voix féminine parmi tous les propos des Hobbits qui crie :- "Oui ! Je les connais !! C'est bien eux !"
Une Hobbite s'approche d'eux, vêtue d'une tunique en cuir avec deux hachettes à la ceinture. Elle semble avoir un influence et une certaine autorité sur la comunauté hobbite qui s'écarte à son passage. Elle dégage une certaine assurance et autorité. Les compagnons vont la reconnaître en s'approchant, il s'agit de Gelse Sangle qui vient accoster les compagnons avec un léger sourire.