[AU] Partie du 15 septembre 2021 - N°45 - 10 Norui 1640

Campagne dans les Terres du Milieu

[AU] Partie du 15 septembre 2021 - N°45 - 10 Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Jeu 16 Sep 2021 18:13

Le 10 de Norui de l'An 1640

Fànaviryan est la première à se réveiller. Elle met sa tenue de cuir, prépare ses cheveux. Elle laisse sa dague sous le matelas. Après 15 minutes de préparation, Daëgon se réveille. Il se lève tout en laissant sa dague sous son oreiller. Il s'habille puis l'Elfe l'interpelle :
- "Daëgon ?"
- "On va au petit-déjeuner ?"
- "Ouais !"
- "Il faut aller en chercher pour les filles. On va dire que l'on emmène ça à nos collègues."
- "Ouais, ouais ! Je vais aller réveiller Selenia."

Les deux compagnons quittent la chambre, Fànaviryan se rend dans la salle de l'auberge pendant que Daëgon ressort et se rend aux écuries. Au même moment, Tirash se réveille et constate que les deux femmes sont endormies. Il se pose dans le lit et attend qu'elles se réveillent ou que ses compagnons viennent dans le rejoindre.

En arrivant dans la salle principale de l'auberge, Fànaviryan se retrouve devant une femme qui se tient non loin du comptoir, une serviette à la main et s'affaire à ranger les tables et chaises. En voyant l'Elfe, elle s'arrête et regarde Fànaviryan qui lance :
- "Bien le bonjour, jeune demoiselle !"
- "Madame" répond la servante avec un regard méfiant.
- "Dame Fànaviryan..."
- "Madame" répond la jeune femme en effectuant une révérence.
- "Et vous, j'imagine que vous êtes la fille de Monsieur Muelfrid ?"
- "Non ! Je ne suis pas la fille de Monsieur Muelfrid ! Sa fille s'appelle Tiasmara. Si vous avez l'occasion de la rencontrer, moi, je suis Sajantha. Je travaille ici, à l'auberge mais nous n'avons pas eu l'occasion de nous croiser hier soir."
- "Non, non, que de remue-ménage dans cette petite ville... à peine arrivés... Sanja ?"
- "Sajantha !" répond la femme en se rapprochant de l'Elfe tout en gardant son torchon à la main.
- "Sajantha, on aura, peut-être, l'occasion d'échanger plus tard..." - "En quoi puis-je vous servir ?"
- "J'aurais aimé une bonne quantité de petits-déjeuners pour quatre personnes très affamées et je venais pour porter les plateaux vus que je suis grande et costaud et bien réveillée contrairement à mes amis."
- "Vous ne souhaitez pas manger ici ??"
- "Oh non... On préfère notre intimité. On doit descendre en ville assez rapidement après donc on ne peut pas trop s'éterniser ce matin en salle mais on reviendra, sans doute, manger ce midi."
- "Mais... la salle est prête à vous recevoir ?? Regardez." dit Sajantha en montrant une salle vide et ajoute : "Vous avez tout l'espace qu'il vous faut. Nous n'avons pas d'autres clients pour l'instant."
- "Oh, il y a bien quelques habitués qui vont commencer à pointer le bout de leur nez par curiosité ??"
- "Sans doute un peu plus tard..."
- "Vu ce qui s'est passé hier, je doute que nous ayons beaucoup de clients ce matin..."
- "Bah... ça vous fera une matinée tranquille..."
- "Vous êtes sûre que vous ne voulez pas que je vous prépare une table avec..."
- "Non ! Non !! Non !!! Du tout ! Du tout !! Du tout !!! Je vais juste prendre un ou deux plateaux et faire les allers-retours. Ne vous inquiétez pas. Ne vous dérangez en rien."
- "Je vais vous apporter les plateaux à ce moment-là..."
- "Non ! Non !! Non !!! Je suis là pour repartir les mains pleines, hé, hé !!"
- "Ah mais dans ce cas, je vais devoir demander à Nioul de vous préparer tout ça."
- "Oui et donnez-moi une miche de pain, et puis le beurre et l'éventuelle confiture."
- "Alors, attendez... NIOUL !! NIOUL !!" crie Sajantha en direction de la cuisine.

Un Hobbit sort alors de la pièce en tenue de cuisinier et ne semble pas trop réveillé... et lance :
- "Oui, Sajantha ?" puis s'arrêt les yeux écarquillés en regardant l'Elfe puis a un petit mouvement de recul.
- "Bonjour Nioul ! J'imagine que vous êtes le chef en cuisine. Je me présente, Fànaviryan !" répond Fànaviryan.
- "Nous sommes deux ! Nioul Sanglebouc." répond le Hobbit en effectuant une révérence.
- "Hé bien, fort honoré de vous rencontrer, Nioul Sanglebouc. Dites-moi, avez-vous déjà mis l'eau à chauffer que je puisse emmener quelques chicorées ou verveine ?"
- "Non pas encore mais je peux vous préparer ça très rapidement." répond le cuisinier.
- "Qu'avez-vous besoin ?" demande Sajantha en se tournant vers Fànaviryan.
- "Alors, comme je vous le disais, une grosse miche de pain, certainement un peu de beurre, deux tranches de lard fumé, et de la confiture, qu'est-ce que vous auriez ajouté de facilement attrapable sur une étagère ??" demande Fànaviryan.
- "Quelques fruits, peut-être..." répond Nioul.
- "Oh oui !!! Cela sera parfait..."
- "Est-ce que vous désirez un peu de fromage ?"
- "Un peu de fromage serait de bon aloi ! Si vous avez un peu de beurre pour le glisser sur la miche, ça sera très agréable et très soyeux pour le gosier !"
- "Ah mais, mais, mais, parfaitement !! Je vous prépare ça." répond Nioul en retournant en cuisine en sautillant.
- "Vous souhaitez attendre ?" demande Sajantha le regard fixé sur l'Elfe.
- "Non je ne voulais pas vous déranger. Comme ça, ça me permet d'être utile. Si je puis me permettre, vous avez l'air affectée par ce qui s'est passé hier. Je n'ai pas trop suivi mais est-ce si grave que ça cette affaire ?"
- "Bah, il y a une femme a été tuée d'après ce que j'ai compris." répond Sajantha en posant son bras sur le comptoir.
- "Oui ! C'est un évènement qui est aussi rare que ça dans votre grande ville ?"
- "Hé bien, ça n'arrive pas souvent que des femmes dans la Maison d'Oget soient assassinées comme ça..."
- "Sinon ça serait un triste commerce..."
- "Hum... De temps en temps dans les maisons closes d'à côté, il peut arriver que ça tourne mal mais, là, en plus un marchand, ce n'est pas fréquent..."
- "Ah, c'est là, où je vous entends bien. Oui, effectivement, ça laisse un peu pantois !! On peut se demander vraiment pour qui on nous prend. Vous connaissez ce marchand ?"
- "Hé bien, oui ! Il avait l'habitude de venir ici, donc, ça va être la première fois que nous accueillons un criminel dans notre établissement..." - "Un suspect, Mademoiselle !! Attendez ! Attendez !"
- "Comment ça un suspect ?? Il a été arrêté et il y a de grandes chances qu'il soit pendu..."
- "Sans jugement ni procès ? Allons donc..."
- "Ça, ce sera au magistrat d'en décider."
- "Ah, vous avez un magistrat, c'est vrai."
- "Nous avons des lois, ici, peut-être que vous n'avez pas l'habitude de venir dans ces contrées où les Elfes ne viennent pas mais dans les cités humaines, nous avons des lois et chacun doit les respecter et quand quelqu'un tue une autre personne, en général, elle est pendue..."
- "Et votre magistrat, il se nomme comment dans cette ville ?"
- "Heu... Heu... le magistrat... le magistrat Harge ! le magistrat Harge. Oui, c'est ça."
- "Harge ?"
- "Harge, oui !"
- "Et il doit être difficile à approcher ce magistrat ?" demande l'Elfe.
- "Oui, comme le seigneur Hallas, il vit au palais du Thalion."
- "Ah oui, effectivement !!"
- "Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de le rencontrer si ce n'est lors de grandes exécutions de le voir, ce n'est pas quelqu'un que l'on voit très souvent."
- "D'accord... Et dites donc, l'eau met du temps à chauffer par ici..."
- "Attendez, je vais voir ce qu'il en est. Excusez-moi" dit Sajantha en baissant la tête lorsqu'elle passe à côté de Fànaviryan.

Deux minutes plus tard, Sajantha revient avec un plateau, accompagnée de Nioul lui aussi avec un plateau rempli de victuailles. Le Hobbit se place devant Fànaviryan et tend le plus haut qu'il peut le plateau. Fànaviryan prend le plateau et amène Sajantha avec elle jusqu'à sa chambre. Elle pose le plateau dans la chambre puis demande à Fànaviryan :
- "Avez-vous besoin d'autre chose ?"
- "Oui, Sajantha, j'aurais besoin de prendre un bain en fin d'après-midi. Est-ce que vous pourriez m'indiquer où se situe la salle de bain ?"
- "Oui, nous avons une pièce dédiée à cela. On pourra vous préparer ce qu'il faut. Hum... hum... Muelfrid, Muelfrid, si j'ai bien compris, vous avez passé un accord avec Monsieur Muelfrid."
- "Oui ! Disons que, dans un premier temps, il nous reçoit et que dans un deuxième temps, on sera tous gagnants mais ne vous inquiétez pas pour la santé de son commerce, peut-être est-ce là la question ? Je peux vous garantir qu'il aura de nombreux clients dans les temps à venir."
- "D'accord."
- "Par contre, cela ne vous gêne pas si l'on en parle plus longuement lors de mon bain cet après-midi."
- Sajantha est surprise par les propos de l'Elfe.
- "Vous ferez part à Monsieur Muelfrid que j'aurai besoin de vous."
- "Oui, oui, très bien. D'accord, je lui en parlerai. Très bien, je vous laisse. Bon appétit." répond Sajantha avec un ton réservé.

Pendant ce temps, en arrivant aux écuries, Daëgon a la sensation qu'il manque quelque chose dans les écuries. En regardant plus attentivement, il constate que l'un des chevaux d'Astatur n'est plus présent et Selenia dort dans le chariot. Il s'approche de la Dunéenne et lui dit :
- "Selenia, Selenia !"
- "Hum... hum... hum... Ah, c'est toi !" répond Selenia en se réveillant.
- "Ouais, tu n'as rien entendu cette nuit parce qu'à priori, il y a un des chevaux qui a disparu."
- "Oui Oërlis est passé récupérer son cheval."
- "Ah d'accord !!"
- "Son cheval et son épée. Il a trouvé un moyen pour sortir discrètement de la ville pour aller à Tharbad pour demander l'aide du Roi."
- "D'accord ! C'est très bien. J'avais peur que l'un des chevaux se soit fait voler."
- "Hé bien, non, même pas... Du coup, il faudrait que l'on passe voir, peut-être, les parents d'Elga voir si tout va bien pour eux et qu'ils ne s'inquiètent pas de ne pas la voir parce qu'elle est sortie de chez elle en pleine nuit quand même... "

Lorsque Sajantha quitte la chambre, elle croise Daëgon et Selenia qui entre dans l'auberge. Daëgon la salue :
- "Bonjour."
- "Bonjour." lance également Selenia.
- "Bonjour. Je suis Sajantha. Vous venez d'arriver ?" répond Sajantha.
- "Nous sommes arrivés hier." répond Selenia.
- "D'accord... Vous avez dormi dans la chambre du fonds, c'est bien ça ?"
- "Oui, tout à fait avec Fànaviryan..." répond Daëgon.
- "Parfait ! On a posé votre petit-déjeuner... La quatrième personne, je ne l'ai pas vue ? Est-ce qu'il y a besoin de quoi que ce soit ?"
- "Ah vous êtes une employée ? J'ai cru que vous étiez une cliente audacieuse dans vos questions !!" intervient Selenia.
- "Nous sommes deux employées au service de Monsieur Muelfrid. Je me nomme Sajantha et vous pourriez croiser également Katelinn."
- "D'accord..." répond Selenia.
- "Nous sommes toutes les deux au service de Muelfrid qui, je pense, ce matin, sera indisposé."

En arrivant à la chambre, ils voient Fànaviryan qui s'apprête à quitter la chambre en direction de celle de Tirash. Daëgon et Selenia suivent l'Elfe. Elle indique les deux plateaux et propose à Daëgon et Selenia de prendre chacun un. Ils passent par la porte extérieure puis Fànaviryan toque à la porte fenêtre de l'autre chambre. Tirash vient ouvrir. L'Elfe remarque derrière Tirash Zenda allongée sur le grand lit et Elga sur le petit lit puis l'Elfe en chuchotant annonce :
- "Coucou ! On arrivait avec le petit-déjeuner pour les filles."
- "Hé bien... Elles dorment encore là mais bon, on peut les réveiller." - "Elles pourront se rendormir après lorsque l'on repartira."
- "Zenda !! Elga !! C'est l'heure de se réveiller." annonce Tirash en se tournant vers les deux femmes.

Les deux femmes vont commencer à se réveiller. Puis Fànaviryan dit :
- "Daëgon, Selenia, posez les plateaux sur le lit."

Elga se lève et vient s'installer à côté de Zenda sur le grand lit et elles commencent à manger. Elles s’échangent de larges sourires, semblent contentes d'être ici. Puis Selenia s'adresse aux deux femmes et leur demande :
- "Vous travaillez à quelle heure aujourd'hui ?"
- "Nous n'avions pas vraiment de consignes pour aujourd'hui. Je pense que Djiska, le portier de la Maison d'Oget, allait passer nous voir." répond Zenda.
- "D'accord. Et, sinon, vous y allez vers quelle heure en général ?"
- "Disons que d'habitude, on dort sur place. Là, c'était un peu exceptionnel. En général, on retourne chez nous quand nous avons une pause de quelques jours. D'habitude, on dort sur place."
- "D'accord."
- "C'est, peut-être, le moment ou jamais d'avoir la petite pause de quelques jours ?" propose Tirash.
- "Vous pouvez considérer, peut-être, d'avoir quelques jours un peu fériés ou un diner ce soir avec Oget." propose Fànaviryan.
- "Elles seront, peut-être, plus en sécurité chez Oget que de se balader avec nous au travers de toute la ville." analyse Selenia.
- "Non, mais elles peuvent rester ici, on veut..." commence Fànaviryan.
- "Tout dépend si quelqu'un vous recherche..." indique Tirash.
- "Et puis on peut les escorter, éventuellement, ce soir, moi, je les protègerai même de les avoir comme convives au diner. Il le faut, qu'est-ce que vous en pensez ?"
- Elga va chuchoter à l'oreille de Zenda : "il faudrait que l'on prévienne rapidement Maître Oget..." mais sa voix au timbre grave a été entendu par les quatre compagnons.
- "Moi, je pense qu'il faut aller faire un petit tour en ville pour prendre un peu l'atmosphère, ça me semble important que les deux femmes restent dans la chambre en attendant. On peut éventuellement passer à la Maison d'Oget pour voir ce qu'il en pense. A mon avis, ça serait la meilleure chose à faire. J'ai pu constater que personne n'avait vu que vous étiez là, c'est peut-être aussi bien comme ça." propose Tirash.
- "Et chez les parents d'Elga." ajoute Selenia.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Pour ne pas qu'ils s'inquiètent."
- Elga hausse les épaules à cette remarque de la dunéenne et ajoute : "Oui, si vous voulez..." puis marmonne quelques mots supplémentaires incompréhensibles.
- "Il ne faudra au maximum une heure pour faire notre tour, en fait..." indique Tirash.
- "Oui, on voudrait que vous puissiez aller prévenir Maître Oget mais vous pensez réellement que quelqu'un nous en veut dans cette ville ??" demande Zenda.
- "Pour le moment, nous n'avons aucune certitude. C'est l'affaire d'une heure donc ne vous inquiétez et si on ne revient pas, ça devient un peu plus compliqué mais il n'y a pas de raison que ça arrive..." répond Tirash.
- "On prend la matinée, on a plein de choses à faire. Nous, on prévient juste Oget, on n'est pas obligé de dire ce qu'il a dit. Elle reste là tranquillement." propose Fànaviryan.
- "Après, elles peuvent aller s'abriter chez Oget, c'est aussi bien, non ?" questionne Daëgon.
- "Oui, oui, je suis d'accord." répond Tirash.
- "Qu'est-ce qu'on se complique... Elles sont là, elles sont là ! On les emmènera ce soir lorsque j'irai diner." propose Fànaviryan.
- "On voit ça avec Oget et avec elles. Mesdemoiselles, vous n'avez peut-être pas envie de passer toute la journée dans la chambre..." indique Tirash en tournant vers Elga et Zenda.
- "Elles ne vont pas rester vautrer dans une chambre toute la journée !!" dit Daëgon.
- "Surtout sans raison... On prend une heure pour aller tâter l'atmosphère, et puis on voit ce que c'était que cet attroupement de Frères de la Mort hier soir qui couraient et qui essayaient, peut-être, de venir vers nous." indique Tirash.
- "Je vous rappelle que l'on a un rendez-vous en fin de matinée, ça va arriver vite." rappelle Fànaviryan.
- "Effectivement, un rendez-vous en fin de matinée." confirme Tirash puis ajoute : "Je ne sais pas ce que vous en pensez-vous ? Allez faire un tour dans une taverne, écoutez les bruits du matin ce que l'on n'a pas fait hier soir, une taverne ou un endroit où il y a des gens."
- "Et puis on a des achats à faire aussi comme des herbes de soins, hein Selenia." ajoute Fànaviryan.
- "Ça peut être l'occasion d'aller trainer, faire parler les boutiquiers." ajoute Tirash.
- "Est-ce que nous aurions la possibilité de pouvoir prendre un bain ?" demande Zenda.
- "Hé bien... pour que vous puissiez prendre un bain, il faudra que l'on dise que vous êtes là et je pense que ça serait une erreur surtout si c'est l'affaire d'une heure." répond Tirash.
- "J'avais réservé pour la fin d'après-midi si cela ne vous dérange pas d'attendre..." indique Fànaviryan.
- "Oh ! Si ce n'est qu’une heure... On va se détendre un peu plus. On va essayer de se dormir un peu plus... Et vous ? Vous pensez faire quoi pendant ce temps ?" demande Zenda en baillant et s'étirant.

Fànaviryan fait alors le service auprès de ses trois compagnons et des deux femmes. Chacun mange tranquillement puis vers huit heures trente, les quatre compagnons vont laisser Elga et Zenda dans leur chambre. Tirash récupère, avant de partir, sa dague ainsi que Selenia et Daëgon. Ils se rendent alors à l'écurie. Tirash monte sur la poutre, accède à la cache mais se rend compte que les armes qu'il avait placé la veille au soir ont disparu. En chuchotant, il interpelle ses compagnons :
- "Hé, il n'y a plus rien ???"
- "Oui, Oërlis est passé ce matin récupérer une monture et son épée. Il doit se rendre à Tharbad pour chercher le soutien du Roi pour Astatur." répond Selenia.
- "D'accord. Il t'a donné des consignes de temps ?" annonce Tirash en descendant de la poutre.
- "Il m'a dit trois - quatre jours, allers-retours."
- "D'accord. Alors, qu'est-ce que l'on fait ?"
- "Là, on passe voir directement les parents d'Elga." propose Fànaviryan.
- "On peut faire ça. On passe voir les parents d'Elga, ensuite, on va chez Oget." confirme Tirash.
- "On reprend le chemin inverse. Et puis ça nous permet de repérer des maisons pour jeter notre dévolu plus tard." indique Fànaviryan.

En reprenant les rues de Metraith, les compagnons observent les rives de la rivière qui longe la ville sur son versant occidental. En arrivant à proximité de la maison, Selenia demande à ses compagnons :
- "Je vais aller seule voir les parents."
- "Je pense que c'est une bonne idée !" réagit Tirash.
- "Dit, tu me fais une pipe, Tirash ?" demande Fànaviryan.
- "Ah bah, je n'ai pas ma pipe..."

En s'approchant de la maison, Selenia remarque une vieille dame à genoux dans le potager qui se tourne vers la dunéenne et lui dit :
- "Ouais, c'est pourquoi ??"
- "Bonjour, c'est juste, je viens porter un message de la part d'Elga."
- "Ouais."
- "Pour dire qu'elle est partie un petit peu plus tôt et qu'il ne fallait pas vous inquiéter."
- "Bah !! Elle fait bien ce qu'elle veut celle-là !! Elle est partie où celle-là ?"
- "Heu, je ne sais..."
- "D'accord... mais... c'est la première fois que je vous vois par ici."
- "Ah oui, c'est juste que je l'ai croisée et elle m'a demandé de vous laisser le message, c'est tout."
- "D'accord et vous êtes qui ?"
- "Je... je suis, je suis une voyageuse du nord."
- "Bon ben très bien..." répond la vieille dame en retournant le travail du potager.
- "Bonne journée." dit Selenia en quittant le jardin et en rejoignant ses trois compagnons puis en arrivant elle annonce :"Bon ben voilà !! Pfff, elle s'en fout..."
- "Oui, j'avais cru comprendre ça en la voyant." analyse Daëgon.
- "Bon allons, voir Oget !" propose Selenia.
- "Rien de suspect ?" demande Tirash.
- "Non !" répond Selenia.
- "Allons, voir Oget !" propose Tirash.
- "Nous devons être prudents sur la route..." conseille Fànaviryan.
- "Vous ne voulez pas que l'on s'arrête boire un coup dans une taverne pour écouter les ragots de la nuit et du jour ?" propose Tirash.
- "Voire en lancer..." indique Selenia.
- "Effectivement et si on trouvait une auberge en face de la "Vache Enragée" ?" propose Fànaviryan.
- "Ça serait très bien !" répond Tirash.
- "Comme ça, ça nous permettra de surveiller les allers et venues, peut-être."
- "Très bonne idée."

Les compagnons prennent le chemin de la place des auberges. Ils croisent sur le chemin quelques patrouilles de Frères de la Mort mais qui ne prêtent pas attention aux quatre compagnons. Selenia vérifie régulièrement les environs et peut, avec certitude, affirmer qu'aucune personne ne les suit. Elle remarque juste quelques personnes qui se tournent pour observer l'Elfe sans prêter attention aux autres compagnons.

Avant d'arriver à la place, les quatre compagnons observent un homme, la trentaine, un citadin, est en train de donner des coups de pieds à un jeune garçon mais, en s'approchant, il s'agit d'un jeune hobbit. Il est recroquevillé en essayant de se protéger le visage pendant que l'homme lui frappe le dos à coup de pieds. Non loin des Frères de la Mort semblent avoir vu la scène mais s'éloignent dans une autre direction. Le Hobbit se prend des coups dans une certaine indifférence. Fànaviryan donne alors un coup de coude à Daëgon et Tirash et leur pose la question :
- "Vous pensez qu'il l'a cherché ?"
- Tirash et Daëgon s'approchent de l'homme et Tirash demande :"Monsieur, je peux vous donner un coup de main ?"
- "Ouais !!"
- "Qu'est-ce qu'il a fait ??"
- "Il a... il a volé mon chien de chasse !! Il les bouffe ces cons !!!! Il l'a bouffé !!!!"
- Le Hobbit toujours recroquevillé gémit :"Non, je n'ai rien fait, je n'ai rien fait !! Je n’ai rien fait, je n’ai rien fait, je n’ai rien fait !!"

L'homme redonne un coup au Hobbit et propose à Tirash d'en faire autant :
- "Allez-y si vous voulez !!"
- "Ah mais non là, vous vous trompez complètement, les Hobbits ne mangent pas de chien."
- "Bah !"
- "Ah non !! Ecoutez, j'ai passé beaucoup de temps avec eux, ils ne mangent pas de chiens. Je dirais même que c'est interdit quoi !"
- "Oui, oui, on ne mange pas les chiens, nous !!" répond le Hobbit en gémissant et en continuant de se protéger le visage.
- "C'est ça !! Menteur !! Voleur !! Je vais te dénoncer moi !! Vous n’en savez rien vous !!"
- "Allez... J'ai passé beaucoup de temps avec des Hobbits mon gars, je peux vous dire que ça n'a pas été toujours facile et je sais que l'on n'a jamais eu droit à un chien à table. Par contre, ils cuisinent bien. Je peux vous dire, avec ces gars-là, tu manges bien mais pas du chien, jamais."
- "Non mais, toi, tu n'es pas du coin ! Tu ne sais pas ce qui se passe ici."
- "Qu'est-ce qui se passe ici ?"
- "Ces cons-là, ils nous bouffent nos chiens. Moi, je ne retrouve plus le mien depuis hier soir et je suis sûr que tu rôdais par-là toi !! Hein, pour voir s'il y avait un chien."
- "Il s'appelait comment votre chien ?" demande Tirash.
- "Toi ! Tu dégages !! T'as rien à faire ici..."
- "Non mais les Hobbits ne mangent pas de chien !!" réagit Daëgon.
- "C'est des excellents cuistos mais non mon bon Monsieur, ces petites gens sont petits, ils savent à peine se défendre, c'est à peine s'ils arrivent à se défendre..." ajoute Fànaviryan.
- "Regarde celui-là comment il est grassouillet. Il a dû en bouffer plusieurs des chiens !!"
- "Mais non, on ne mange pas de chiens. Ce n’est pas bon les chiens..." gémit le Hobbit.
- "Qu'est-ce que t'en sais !! C'est que t'en a déjà mangé !!!" répond l'homme furieux.
- "En tout cas, vous êtes un type qui prenez grand soin de vos animaux. Allez, venez prendre une bière avec nous !" propose Tirash.
- L'homme redonne un coup de pied au Hobbit et en se tournant vers les trois compagnons : "Je vous préviens si je le revois dans le coin, je le saigne comme il a dû saigner mon chien !!!" Il crache sur le Hobbit et s'en va.

Fànaviryan hésite à s'opposer physiquement à lui mais se retient, le poil hérissé. Il se dirige vers la place des auberges. Pendant ce temps, le jeune Hobbit est toujours recroquevillé. Tirash s'approche un peu plus et lui dit :
- "C'est bon, tu peux te relever. Il est parti."
- "Oh ! Il a peut-être des blessures, il faut, peut-être, le soigner." annonce Fànaviryan en s'approchant également de lui.

Le Hobbit semble se plaindre du dos et a des marques de coups au visage. Il tourne la tête mais, avec les douleurs, il semble avoir du mal à se remettre sur pieds. Fànaviryan se penche et commence à lui masser le dos. Selenia qui était restée à l'écart, se rapproche et propose de transporter le Hobbit dans une petite rue adjacente plus tranquille non loin d'un petit bois où des réfugiés sont installés. Ces derniers observent la scène sans intervenir avec méfiance. Selenia va, ensuite, lui frictionner le dos pour apaiser les douleurs. Fànaviryan lui pose alors quelques bisous qu'elle nomme des "bisous magiques elfiques" ce qui apaise le jeune Hobbit. Puis Selenia lui demande :
- "Tu as entendu parler de l'histoire chez Oget ?"
- "Hum... hum... non, non... Heu, c'est qui Oget ??" répond le Hobbit.
- "Oh, c'est un établissement qui s'appelle chez Oget... dans le quartier est. Il parait qu'il y a eu un meurtre là-bas."
- "Ah ! Je crois en avoir entendu parler..."
- "Ouais, il parait que c'est un coup monté, que la garde serait arrivée avant que le cadavre ne soit découvert."
- "Ah bon ???"
- "Ouais ! Tu n'as pas entendu parler de ça ?"
- "Non... Ah bon, comment vous savez ça ?"
- "Ah bah, ça se dit partout..."
- "Ah bon ??"
- "Oui !"
- "Ah..."
- "Peut-être que ce n'est pas encore arrivé aux oreilles des Hobbits... sinon, ça se dit partout."
- "D'accord."
- "Il ne faudra pas hésiter à le répéter."
- "Tu t'appelles comment ?" demande Tirash.
- Le Hobbit tourne la tête vers Tirash et lui dit : "Je m'appelle Gliton."
- "Bonjour Gliton ! Et tu fais quoi dans la vie ?" répond Tirash.
- "Je vis avec la communauté des Hobbits."
- "En tout cas, il ne faudra plus que tu traines trop par ici pendant un moment, je pense."
- "Je prendrais un autre chemin pour aller chercher de l'eau. Je devais aller chercher de l'eau à la rivière." dit-il en pointant un sceau resté dans la rue.
- "Ce n’est pas facile d'être un Hobbit à Metraith ?" demande Tirash.
- "Bah... depuis quelques jours, je ne sais pas... ils n'arrêtent pas de dire qu'on mange leurs chiens... Du coup, il y en a plusieurs qui se sont faits tabassés. En effet, il y a des chiens qui disparaissent mais, nous, on n'y est pour rien !! On n'y est pour rien, on n'a rien fait."
- "Vous savez, vous devriez essayer de chercher à comprendre comment ils disparaissent ces chiens. Une fois que vous aurez trouvé la réponse, vous serez tranquille."
- "D'accord..." répond Gliton en pleine réflexion.
- "Et puis en même temps, attention, parce que si on voit que vous surveillez les chiens, ça va alimenter la rumeur..." conseille Selenia.
- "On peut te trouver où si on a besoin de toi, Gliton ?" demande Tirash.
- "En dessous de la Colline."
- "Et si on demande Gliton ? On saura nous dire où tu es ?"
- "Ouais !"
- "Super !"
- "Je fais partie de la famille Touque."
- "D'accord, Gliton Touque."
- "Mais vous..., vous êtes ici depuis longtemps sur Metraith ?" demande Gliton en regardant les quatre compagnons.
- "Non, non, nous sommes que de passage." répond Selenia.
- "Des voyageurs, des ombres..." ajoute Fànaviryan.
- "D'accord. Oh !! Mais vous êtes une Elfe ?? Oh !! C'est vrai, vous êtes une Elfe ??" questionne Gliton en levant le doigt vers Fànaviryan avec de grands yeux.
- "Hé oui !!" répond Fànaviryan.
- "Il y a une Elfe à Metraith ?? C'est vrai ?? Pourquoi vous êtes venue ?"
- "Je suis en voyage."
- "Ah ! Et vous allez où ?"
- "Oh, certainement vers le Sud une prochaine fois mais là, je vais remonter un petit peu vers le nord, revenir dans quelques temps. Mais pourquoi cela vous étonne tant ?"
- "Ben, je n'ai jamais vu d'Elfe."
- "On revient de la Comté." annonce Selenia.
- "Ah bon !! Vous êtes allés dans la Comté !! Et alors, c'est comment ??" s'étonne, de nouveau, Gliton avec un grand sourire.
- "C'est beaucoup plus sympathique que votre ville." répond Fànaviryan.
- "Et, c'est vrai ce que l'on dit, on est nombreux là-bas ?"
- "Hé oui !!" répond Selenia.
- "C'est vraiment le pays des Hobbits ?"
- "C'est en passe de le devenir en tout cas." répond Tirash.
- "Avec notre famille, on aimerait bien y aller mais ça coûte cher."
- "Ça coûte cher, c'est-à-dire ? Qu'est-ce qui coûte cher ?" demande Selenia.
- "Il faut engager des gens parce que les routes ne sont pas sûres, donc, il y a des gens que l'on paye pour faire le voyage." répond Gliton.
- "Et si on ne paye pas, on n'y arrive pas..." souligne Tirash.
- "Oui, oui..."
- "Vous êtes beaucoup à attendre pour faire le voyage ?"
- "Oui, oui, on est nombreux chez les Touque à vouloir faire le voyage, à rejoindre notre famille."
- "Vous avez des chariots ?" questionne Selenia.
- "Non, on n'a pas grand-chose. Et puis, vous savez, depuis quelques temps, on doit payer des taxes. On paye beaucoup de choses depuis quelques temps en ville. Et, en plus, maintenant, on nous tape dessus... C'est dur d'être un Hobbit à Metraith..." répond Gliton avec quelques larmes qui coulent sur son visage.

Gliton commence à se lever avec difficulté, les douleurs au dos semblent vives et il ajoute :
- "Je vais devoir y aller. Je vous remercie mais je vais me faire gronder si je ne vais pas chercher de l'eau."
- "Hé bien, nous retournons à Bree dans quelques jours, peut-être que certains d'entre vous pourront nous accompagner ?" propose Selenia.
- "Pour l'instant, nous n'avons pas beaucoup d'argent..."
- "Je parlais juste de nous accompagner." répond Selenia.
- "Ça nous coûterait combien ???"
- "Ce que mon compagnon essaye de vous dire est que si on retourne à Bree, vous pourriez profiter de notre compagnie. Par contre, c'est vous qui feriez à manger. Ce n'est pas sûr encore, il faut que l'on voie comment se déroule nos affaires ici à Metraith." précise Tirash.
- "Tout à fait !!" réagit Fànaviryan.
- "Mais vous prenez combien pour le voyage ?" demande Gliton.
- "Combien de personnes ?" précise Selenia.
- "Non, combien de sous ?" demande Gliton.
- "Il faut que l'on en discute mais ça serait. On viendra vous trouver si ça vous convient." précise Tirash.
- "Oui, je pense qu'il peut y avoir du monde d'intéressé."
- "Les gens seraient prêts à partir rapidement ?" questionne Tirash.
- "En ce moment, oui !"
- "Bien, écoutez, merci pour ces informations." indique Tirash.
- "Plutôt dix ou cinquante personnes ?" demande Selenia.
- "Heu, heu... Je ne sais pas... Beaucoup... Je ne sais pas compter... Mais beaucoup..."
- "D'accord." répond Tirash.
- "Plusieurs fois les doigts des deux mains ?" demande Selenia.
- "Heu, je ne sais pas..."
- "Bon, on verra ça..." conclut Selenia.

Gliton fait un signe de tête pour saluer les quatre compagnons, va récupérer son sceau et se dirige vers la Rivière. En réfléchissant, Tirash indique :
- "On pourrait se faire payer par les habitants de Metraith pour les débarrasser des bouffeurs de chien."
- "Bien vu !" réagit Fànaviryan.
- "Ouais !!" réagit Daëgon.
- "Et en plus, arriver à Bree, on les emmène dans les marais..." propose Fànaviryan.

Les quatre compagnons reprennent alors la rue en direction de la place des Auberges. Ils repèrent une auberge en face de la Vache Enragée avec une enseigne représentant un chardon et un écriteau signalant l'auberge : "La Folie de Gallan". Puis Tirash demande auprès de ses compagnons :
- "C'est là que notre ami des animaux est entré, ce n'est, peut-être, pas une bonne idée d'aller là ?"
- "Moi, je peux y aller, il ne m'a pas trop vu." indique Selenia.
- "Si on y va, on y va, peut-être, tous ensemble et on consomme."
- "Après si on se sépare, on aura peut-être, des informations diverses." propose Selenia.

En descendant un peu plus bas, ils repèrent l'auberge : "Le Thalion" mais qui semble très calme en cette matinée. Aussi les compagnons décident de se rendre à "La Folie de Gallan". L'établissement est bien occupé en cette matinée, des travailleurs sont présents : des ouvriers agricoles, des valets, des artisans qui discutent joyeusement. L'homme qui avait agressé Gliton est assis devant le long comptoir de l'auberge à faire de grands gestes face à plusieurs hommes qui l'écoutent. Il évoque la façon dont il a rossé le Hobbit qui lui a mangé son chien. Selenia se rend au comptoir non loin du gars pendant que les trois autres compagnons se font accueillir par l'aubergiste :
- "Bien le bonjour !"
- "Bonjour !" répond Tirash.
- "Qu'est-ce que je vous sers ?"
- "Qu'est-ce que vous nous servez de bon matin qui ne fasse pas mal à la tête ?"
- "Une petite bière légère ?"
- "Mouais, vous n'avez pas un truc encore plus léger pour moi ?"
- "Hum... Il doit me rester quelques bouteilles de cidre..."
- "Ah bah, c'est bien ça."
- "On part donc pour une bouteille de cidre ?"
- "Oui, oui !"

La plupart des personnes présentes discutent des enlèvements de chiens et du coupable désigné : les Hobbits. Selenia vient s'installer au comptoir non loin des hommes qui échangent sur cet évènement. Les hommes observent la Dunéenne s'installer au comptoir.

Les trois compagnons écoutent les différentes conversations de l'auberge qui tournent essentiellement autour de la disparition des chiens et de la présence des Hobbits. L'évènement d'hier soir dans la maison d'Oget n'est pas dans les discussions des clients de l'auberge. Puis, l'aubergiste revient à la table des trois compagnons avec une bouteille de cidre et annonce :
- "Dix sous de cuivre !"
- Tirash sort alors de sa bourse dix pièces, dix sous de cuivre qu'il tend à l'aubergiste puis il lui demande : "Alors, vous pensez que c'est un coup monté ou pas ?"
- "Bah non, on sait bien qu'ils sont bizarres et qu'ils mangent des chiens."
- "Ah mais non, les Hobbits ne bouffent pas les chiens. C'est n'importe quoi, ça..." - "Qu'est-ce que vous en savez ??"
- "Bah, on connait bien les Hobbits, on a passé beaucoup de temps avec eux. Non, je voulais vous parler d'un truc sérieux, moi. C'est cette histoire, ça fait plusieurs fois que l'on entend..."
- "Mais c'est sérieux ça !!" coupe la parole l'aubergiste.
- "S'il y a des chiens qui disparaissent, c'est sérieux !!"
- "Alors, à votre avis, qui fait disparaitre les chiens alors ??"
- "Je ne sais pas mais je vois mal les Hobbits faire disparaitre des chiens. Hé, je vois mal les Hobbits bouffer du chien. C'est des fins gourmets, ils sont réputés pour ça, ils ne boufferaient pas du chien. Mais, non, sérieusement, cette nuit-là, l'histoire de la maison d'Oget, il y en a qui disent que c'est un coup monté."
- "Comment ça un coup monté ??" interroge l'aubergiste.
- "Que la garde serait arrivée avant que le crime ne soit commis."
- "Ah bon ??"
- "Hé ouais !! Ben on a entendu ça deux fois, on se demandait si c'était vrai ou pas et puis on voulait savoir ce que vous en pensiez ? La rumeur n'est pas encore arrivée jusqu'ici." indique Tirash de manière convaincante.
- "Mais où est-ce que vous avez entendu ça ?"
- "Dans la rue, deux types qui discutaient, pas loin, et puis à l'auberge où on a pris le petit-déjeuner aussi. Après, vous savez, c'est des rumeurs."
- L'aubergiste sort son torchon et commence à essayer la table et ajoute : "C'est étonnant... On n'a pas entendu parler."
- "Quelqu'un les aurait informés..."
- "D'accord."
- "Les gars, ici, ils n'en ont pas entendu parler ?"
- "Bah, je vais me renseigner..."
- "Bah, faites donc..."
- "Ouais, merci de l'information !"
- "C'est un plaisir et il est bon votre cidre."
- "Oh oui, vous voyez, c'est du bon cidre que je vous donne. Je vais parler de ça, ouais... Je vais essayer de comprendre ce qui se passe." répond l'aubergiste un peu surpris puis il retourne derrière son comptoir.

Selenia constate que l'aubergiste met du temps à venir la voir. Elle se tourne alors vers les hommes et interpelle le premier en lui disant :
- "Ah, c'est compliqué pour se faire servir..."
- "Ouais, il n'a pas trop l'habitude d'avoir des nénettes comme ça toute seule... Qu'est-ce que tu fais là, toi, ici ?"
- "Moi, je suis en voyage, je fais juste une pause ici."
- "Tu viens du pays de Dun ?"
- "Heu oui !!"
- "Et pourquoi tu ne vas pas en face ?"
- "On m'a dit que c'était rempli de filous en face... Les Dunéens ne sont pas tous comme eux..."
- "Ah bon ?? Par ici, il y en a quand même quelques-uns..."
- "Ah ouais, ben c'est les..."
- "Tu n'es pas monté à la Cité ?"
- "La Cité ? Ah non."
- "Non, un peu au nord, il y a la Colline ou que l'on appelle aussi la Cité Dunéenne. T'as des gens comme toi qui vivent là-bas. Ici, ils se tiennent un peu à l'écart de tout."
- "Il se passe quoi dans cette belle ville ?" demande Selenia.
- "En ce moment, on a des soucis avec les Hobbits."
- "Ah bon ??"
- L'homme interpelle l'aubergiste : "Hey, Gallan !" puis en s'adressant à Selenia : "Qu'est-ce que tu prends ?"
- "Oh, une petite bière ?"
- "Hey, Gallan, sers-lui une de tes bonnes bières."
- L'aubergiste est surpris de la demande et sort alors Selenia d'une chope de bière.
- L'homme verse plusieurs sous de cuivre à l'aubergiste.
- "Merci beaucoup" répond Selenia.
- "Et vous allez jusqu'où comme ça mademoiselle ?"
- "Je vais jusqu'à Bree."
- "D'accord et vous voyagez seule comme ça ??"
- "J'ai trouvé d'autres compagnons de voyage. On doit se retrouver pour partir. Mais là, on reste quelques jours ici."
- "Ah ! Et vous avez un coin pour loger ?"
- "Oui, oui."
- "En même temps, si vous ne savez pas trop où loger, je n'habite pas très loin d'ici..."
- "D'accord. Si j'ai un problème, vous êtes souvent ici ?"
- "Ouais, ouais, le matin, le midi et le soir !"
- "D'accord. Vous, c'est sérieux !!"
- "Ouais, le patron est plutôt sympa, Gallan est nouveau ici, c'est un pote de longue date donc je me plais bien, ça fait, à peine un an que c'est ouvert."
- "Je suis arrivé hier et l'ambiance était bizarre, j'ai trouvé."
- "Ah bon ?? Ah oui, vous voulez, peut-être, parler de ce qui s'est passé là-bas" dit l'homme en pointant du doigt la direction de l'est.
- "Oui ! Oui, oui, oui !!"
- "Ah bon..."
- "Oui, ça a, un peu, refroidi l’ambiance, non ?"
- "Ouais, je n'ai pas trouvé, hier soir, on en a pas mal discuté."
- "Ouais... Il y a des gens qui disent que c'est un coup monté. Vous avez entendu ça ?"
- "Ben non... On se disait que l'on allait avoir le droit à une petite pendaison dans quelques jours, ça allait être sympa..."
- "Ouais, ouais, sûrement... mais j'avais entendu dire que les gardes étaient arrivés avant que le cadavre soit découvert."
- "Ah bon ?? Qui vous a dit ça ??"
- "J'ai entendu plusieurs fois." répond Selenia de façon hésitante.
- L'homme reste septique aux propos de Selenia puis après quelques minutes, il pose sa chope sur la table et dit : "Je dois aller travailler."
- "Ah d'accord. Si on se revoit, je paye la prochaine tournée..."
- "Bah, repassez ce midi !"
- "J'ai pas mal de choses à faire, on verra, peut-être demain ou après-demain..."
- "Si vous me cherchez, demandez Kennan."
- "D'accord !"
- "Et vous, c'est comment ?"
- "Selenia."
- "Ah ! Enchanté, Selenia ! Bon, on se revoit, repassez ici ! Repassez ce soir, en général, après neuf heures, je rentre chez moi. Hein, on va passer du bon temps..."

Kennan repart, content de sa rencontre avec la Dunéenne. Puis les discussions reprennent autour des Hobbits, de l'influence néfaste que doit avoir les Dunéens qui vivent à proximité, des réfugiés hobbits toujours plus nombreux et que le Seigneur Hallas devrait convoquer le Thain pour en parler. Certains accusent les Hobbits réfugiés qui vivent dans le Parc comme étant les coupables. Avant qu'ils partent, ils entendent certains évoquer un projet d'aller faire du ménage dans le parc...

Après une demi-heure dans l'établissement, les compagnons décident de repartir. Hallan leur fait un signe de salutation lorsqu'ils quittent l'endroit. Ils remontent alors la rue de l'est en direction de la maison d'Oget. Ils sont rapidement rejoints par Selenia. Ils empruntent l'allée qui mène à l'établissement et frappent à la porte. Djiska ouvre directement la porte et les laissent entrer puis émet quelques grognements :
- "Hum... Hun !! Hon !!"
- "Bonjour" lancent les quatre compagnons.
- "Qu'est-ce que vous voulez ?" grommelle Djiska.
- "On voudrait voir Oget afin de mieux nous retrouver ce soir et afin de lui apporter une ou deux informations qu'il n'a pas encore." annonce Fànaviryan.
- "Hum... Ok... D'accord... Asseyez-vous là... Je vais le chercher." répond Djiska.

L'homme regarde rapidement dehors puis referme la porte à clef, met la clef au trousseau qui est à sa ceinture puis d'un pas bien lourd, traverse la pièce en courant avec le tintement des clefs à sa ceinture. Fànaviryan s'installe dans un confortable canapé pendant que Daëgon et Tirash et Selenia restent debout. Djiska revient deux minutes plus tard et annonce de sa grosse voix :
- "Maître Oget arrive !"
- "Parfait !" répond Selenia.

Djiska vient s'installer, dos à la porte, les bras croisés. Tirash demande alors :
- "Dites-moi, Djiska, vous n'avez rien remarqué de particulier dans la soirée d'hier ? Des allers et venues ? Des personnes inhabituelles ?"
- "Hum... Il y a un homme qui est venu dans la soirée, pas un riche, un valet."
- "Comment s'est-il présenté ?"
- "Bah, il avait des pièces..."
- "Donc vous l'avez laissé passer..."
- "Ben ouais..."

Oget arrive alors dans la pièce, une tenue claire en velours brodée, élégante et riche puis annonce en s'inclinant :
- "Messieurs, Dames, bien le bonjour ! Heureux, une nouvelle fois de vous accueillir dans ma maison. Je vous en prie asseyez-vous ! Mais faites comme ma très chère Fana... Fànaviryan ! Asseyez-vous. Que me vaut l'honneur de votre visite ?" en venant s'installer dans un canapé non loin de l'Elfe et ajoute : "J'espère que ce qui s'est passé hier soir ne vous a pas empêché de dormir."
- "Oh non, loin de là !! La nuit a d'ailleurs été fructueuse." annonce Fànaviryan.
- "La mienne a été excellente !" annonce Tirash.
- "Effectivement, il a dormi en douce compagnie..." répond Fànaviryan.
- Oget est intrigué par ces propos : "Ah ! Je suis bien intrigué, il va falloir m'en dire un peu plus."
- "Hé bien, nous avions deux chambres et il fallait partager et se mettre chacun à sa place tout simplement."
- "D'accord..."
- "Mais ce qui est intéressant, c'est que, du coup, nous avons récupéré Zenda et Elga hier soir, par sécurité comme nous vous en avions parlé et on voulait savoir si, selon vous, il y avait des raisons de les protéger ou si là, elles pouvaient revenir chez vous. Qu'est-ce que vous en pensez, vous qui connaissez la ville ?" demande Tirash.
- Oget se passe la main sur sa barbichette et demande : "Si je comprends bien, Elga et Zenda ne sont pas chez elles actuellement... si je comprends bien..." en ayant un regard vers Djiska.
- "C'est bien ça !"
- "On a préféré les mettre à l'abri de toute personne mal intentionnée." indique Fànaviryan.
- "Pourquoi cela vous dérange-t-il ?" demande Tirash.
- "Non... Je n'étais point au courant. C'est en cela que vous dites que vous avez passé une bonne nuit..." demande Oget.
- "Heu... moi, j'ai juste dit que j'avais passé une bonne nuit... Excellement bien dormi malgré les évènements, c'est tout." répond Tirash.
- "Et ça nous a permis de reconstituer un peu plus le fil de la journée déjà passée." déclare Fànaviryan.
- "D'accord. Et qu'avez-vous trouvé ma très chère ?" demande Oget.
- "Comme l'évoquait tout à l'heure, Djiska, et ce que vous nous disiez hier, un valet serait venu, aurait mandé Astatur et par ce fait, aurait après, un peu disparu. Les gens l'ont vu entrer mais pas repartir. Et, ce qui a été vu arriver juste après, la compagnie menée par un lieutenant que vous connaissez."
- "Ce vieux Vaughn Ynn." indique Tirash.
- "C'est ça ! Djiska m'a dit qu'il était déjà repassé par ici ce matin." indique Oget.
- "Ah oui ? Que cherchait-il ?" demande Selenia.
- Oget se tourne vers Djiska qui lève les épaules.
- "Qu'est-ce qu'il a demandé ?" ajoute Selenia.
- "Djiska l'a vu juste passé. Il rôdait dans le coin avec ses hommes." - "Il faudra que l'on soit vigilant en ressortant de chez vous." indique Fànaviryan.
- "Oui, après, en théorie, il n'y a pas de raison qu'il repasse par ici." - "La Maison est ouverte actuellement ?" demande Selenia.
- "Non, je comptais rappeler mes filles pour qu'on puisse en discuter et je pensais réouvrir mon établissement à partir de demain. Demain matin, je pensais aller voir les Frères de la Mort et savoir combien j'allais devoir verser pour pouvoir réouvrir mon établissement."
- "Ah oui, vous allez devoir verser quelque chose ??" réagit Tirash. - "Ah oui, évidemment !! Vous pensez bien qu'Harran, le capitaine des Frères de la Mort ne va pas rater cette occasion pour réclamer un dû par rapport à cela." précise Oget.
- "C'est officiel ou c'est sous le manteau ?" demande Tirash.
- "C'est sous le manteau... Il y a un certain nombre de choses qu'il faut payer aux Frères de la Mort sous le manteau."
- "Et le pouvoir accepte ça ??"
- "Pfff... Le seigneur Hallas est plus intéressé par ce qui se passe en dehors de la ville que ce qui se passe à l'intérieur de ses murs et tout est contrôlé ici par les Frères de la Mort. Ce pauvre maire n'a aucun pouvoir. Tout est contrôlé soit par les Frères de la Mort soit par le seigneur Hallas. La Milice et l'administration de la ville n'ont, pour dire, quasiment aucun pouvoir. Ce qui veut dire que lorsque vous souhaitez certaines choses, il faut en payer le prix souvent de manière sonnante et trébuchante. C'est ainsi que les choses sont en place depuis que les Frères de la Mort sont présents ici."
- "Et vous pensez que l'on pourrait avoir accès à Astatur ? Lui parler, savoir ce qu'il a à dire de ce qu'on l'accuse ?"
- "Heu... Je doute fort..." répond Oget.
- "Même contre quelques pièces ?"
- "Ah, ça change un peu les choses. Il faudrait que vous vous adressiez directement au capitaine Harran."
- "D'accord."
- "Mais je pense que dès que vous savez que le capitaine Harran et le lieutenant Vaughn Ynn qui est aussi sur la même trempe, beaucoup de choses se monnayent."
- "Et selon vous, à combien, vous monnayeriez cette entrevue ? Si c'était vous qui deviez payer ?"
- "Au bas mot, dix pièces d'argent..."
- "C'est bon à savoir !"
- "Si vous dites que des Frères de la Mort sont impliqués, méfiez-vous."
- "Ah mais on ne va pas leur dire à eux !!"
- "Comment vous envisagez les choses à présent ?"
- "Est-ce que l'on ramène Elga et Zenda chez vous ?"
- "Je préfèrerais de les voir à mon domicile surtout que nous allons, à présent, faire en sorte qu'aucun étranger n'entre ici. Seul le personnel de la Maison sera habilité à entrer ici."
- "Même contre quelques pièces ?"
- "Hum... Vous pensez que je suis aussi vénal que les Frères de la Mort ??"
- "Vous non mais Djiska a laissé entrer le valet hier contre quelques pièces."
- "Mais hier, nous étions ouverts. Tout à chacun pouvait y entrer et en effet et il arrive de temps en temps que des personnes de la basse viennent entrer dans mon établissement, ils ont intérêt à..."
- "montrer rubis sur ongle" ajoute Selenia.
- "Tout à fait ! Donc, à priori, Djiska, il avait la somme minimale requise." demande Oget.
- Djiska répond en hochant la tête de manière affirmative.
- "Il n'y avait donc aucune raison de ne pas le laisser entrer mais on a fait le tour après, il a dû avoir certaines informations parce que nous avons une sortie à partir du troisième étage où vous pouvez quitter l'établissement par un escalier que l'on utilise que dans certaines circonstances lorsque certaines personnes ont besoin de sortir de manière beaucoup plus discrète. L'escalier donne à l'extérieur de l'autre côté de la Maison."
- "Et il a été utilisé hier soir." indique Tirash.
- "La porte n'était pas fermée à clef. Je pense qu'en effet, la personne qui aurait été impliquée serait sans doute passée par là."
- "Et, c'est par là que nous allons nous éclipser, d'ailleurs." demande Fànaviryan.
- "Si vous le désirez très chère. Vous êtes toujours disposée à ce que nous mangions ensemble ce soir ?"
- "Oui mais vous compterez avec deux plats de plus avec Elga et Zenda." annonce Fànaviryan.
- "Heu... Ce n'était pas prévu comme ça..."
- "Ça sera beaucoup plus sympa..."
- "Ce que j'avais juste envisagé mais Djiska devait aller me chercher un Maître artisan, je comptais vous offrir un présent pour le diner de ce soir. Il serait difficile de ce fait d'être à plusieurs."
- "Vous attisez ma curiosité."
- "Hum, ça ne sera pas grand-chose. Si vous voulez, Elga et Zenda, il serait plutôt prévu qu'elles restent avec leurs camarades au sein de la Maison d'Oget."
- "Ah, je pensais que c'était ici, la soirée."
- "Oh non, je compte vous inviter dans un bel établissement en ville et donc que vous puissiez disposer d'une tenue tout à fait convenable si, toutefois, cela ne vous gêne pas que je vous offre cela."
- "Vous me mettez fort dans l'embarras pour que je puisse trouver une telle tenue dans l'après-midi."
- "Ah mais ne vous inquiétez pas, je me charge de cela."
- "Vous tenez compte de mon gabarit... J'espère"
- "Je sais jauger les corps dans toutes leurs proportions. Vous m'excuserez mais je vous ai, hier soir, particulièrement observée pour justement me rendre compte de vos formes."
- "Vous avez l'œil d'un couturier... Hé bien..."
- "J'aurais pu faire carrière mais au lieu de vêtir les gens, je préfère les dévêtir..."
- "C'est ce que j'ai cru comprendre. Je me laisserai seulement déshabillée du regard et habillée par vos soins."
- "Oh, ne vous inquiétez pas, ce soir, des femmes pourront vous aider à vous préparer."
- "Et c'est pour ça que je proposais d'en joindre pour vous protéger."

Oget se lève et commence à monter les escaliers en indiquant :
- "Si vous voulez bien me suivre."

Oget monte ainsi jusqu'au troisième étage et emmène les quatre compagnons devant une petite porte. Djiska a suivi fermant la marche à une certaine distance. La porte est dans un renfoncement, pas visible du couloir. Il ouvre la porte, un escalier bien raide descend jusqu'au rez-de-chaussée avec des arbres sur le côté masquant l'escalier. Puis Fànaviryan demande :
- "Est-ce que vous pourriez nous montrer la clef ? Parce que celui qui aura cette clef sera suspect..."
- "Djiska !"

L'homme de main d'Oget approche et montre une clef. Tirash repère la forme de la clef. Puis Oget se tourne vers Fànaviryan :
- "Avant de vous laisser partir, on se dit pour dix-neuf heures ici même ?"
- "Vous pouvez me recevoir à l'arrière, par cette porte. Comme ça, ça me permet de venir très discrètement."
- "Si vous le désirez ainsi mais sachez bien que nous irons ensuite en ville."
- "Je vous ai bien entendu."

Selenia se tourne vers Djiska et lui demande :
- "Est-ce que tu te souviens de l'aspect physique de l'homme venu hier soir ?"
- "Oui, oui, je me souviens, il avait une tenue de valet sans doute qu'il travaille pour un riche de la ville, un dunéen, pas vraiment de signe distinctif, plus petit que moi et un peu plus grand que toi" en désignant Tirash et ajoute : "les cheveux bruns, c'est compliqué pas de signes distinctifs, pas facile à décrire... Vous pourriez passer à côté de lui, des types comme ça, il y en a plusieurs... Mais moi, je le reconnaitrais, je l'ai bien vu."
- "D'accord."
- "Et je suis sûre qu'il pourrait le dessiner." questionne Fànaviryan. - "Je ne peux pas vous dire plus." ajoute Djiska.
- "D'accord..." répond Selenia.

Oget ouvre la porte et Fànaviryan lui dit :
- "À dix-neuf heures."
- "Oui ! Ma Maison vous est ouverte. S'il y avait quoi que ce soit. Pour Elga et Zenda, vous les ramener jusqu’ici ou je demande à Djiska de venir les chercher ?"
- "On peut les ramener." propose Selenia.
- "Non, on peut les ramener à dix-neuf heures tout simplement." propose Fànaviryan.
- "Non, non" réagit Selenia.
- "Non, non, on les ramène maintenant. Elles n'ont clairement pas envie de passer la journée dans la chambre." réagit à son tour Tirash.
- "Oui, ça serait bien qu'elles reviennent relativement tôt... Elles font partie de mon équipe de travail... J'aimerais retrouver mes employées..."
- "Vous comprenez que vu les circonstances, nous avons tenu de les protéger au plus haut point." indique Fànaviryan.
- "Je vous remercie Fànaviryan. Je vous serai éternellement reconnaissant... Je sais que le mot éternel a une signification particulière pour vous..." répond Oget en baissant la tête.
- "Je vous entend." répond Fànaviryan.
- "Mais je souhaiterais dans la mesure de vos moyens que ces deux femmes puissent revenir si possible avant midi dans cette Maison. Est-ce trop vous demander ?" demande Oget.
- "Non, non, c'est ce que nous avions prévu." répond Selenia.
- "Très bien !"
- "Nous accèderons à vos vœux." répond l'Elfe.
- "Ma Maison reste ouverte, et s'il y avait quoi que ce soit, n'hésitez pas..."
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Re: [AU] Partie du 15 septembre 2021 - N°45 - 10 Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Jeu 16 Sep 2021 18:13

La carte des aventures :
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Re: [AU] Partie du 15 septembre 2021 - N°45 - 10 Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Jeu 16 Sep 2021 18:14

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