[AU] Partie du 23 août 2021 - N°42 - 9 Norui 1640

Campagne dans les Terres du Milieu

[AU] Partie du 23 août 2021 - N°42 - 9 Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 29 Aoû 2021 14:16

Le 9 de Norui de l'An 1640

Avec le départ du capitaine, les miliciens ont repris leur poste aux portes de la ville.

Les frères de la Mort arrivent à la hauteur des quatre compagnons, à présents, seuls, sans leurs prisonniers. Les trois mercenaires sont accompagnés d'un jeune homme en armure de plaques usées par des impacts de flèches et de coups tranchants et contondants. Il porte sous le bras gauche un casque d'aspect animal, une représentation d'une bête féroce qui pourrait effrayer d'éventuels adversaires. L'homme incline alors la tête face aux quatre compagnons et indique :
- "Lieutenant Dent de la compagnie des Frères de la Mort. A qui ai-je l'honneur ?" dit-il avec un léger accent.
- "A la Compagnie de l'Aurore Ecarlate !" annonce fièrement Fànaviryan.
- Le lieutenant ne réagit pas face aux propos et à la présence de l'Elfe.
- "Bonjour Lieutenant. Comme vous l'a dit notre amie, nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate et nous venons chercher du travail en ville." annonce Tirash.
- "D'accord."
- "Nous devons être reçus dans les plus brefs délais." ajoute Fànaviryan.
- "Par ?"
- "Oui, nous avons de funestes et une demande à quérir pour un sauf-conduit."
- "Et en quoi cela concerne les Frères de la Mort ?"
- "Nous avons cru comprendre que vous étiez en charge de la circulation des armes et pour une compagnie telle que nous pour circuler en ville et pour trouver du travail, nous avons besoin de nos armes. Donc on aimerait savoir s'il y a une procédure à suivre pour pouvoir être enregistré comme une compagnie officielle de mercenaires." précise Tirash.
- Le lieutenant écoute Tirash tout en observant les quatre compagnons puis acquiesce de la tête et répond : "Oui, oui, en effet, c'est envisageable, il y aurait quelques formalités à compléter et une somme d'argent à débourser pour officialiser votre enregistrement. Quand est-ce que vous seriez disponible dans la semaine ?"
- "Je dirais le plus vite possible." répond Daëgon.
- "Et qu'à cela ne tienne dès aujourd'hui ! Nous avons la vie courte." ajoute Fànaviryan.
- Le lieutenant observe alors attentivement l'Elfe à ces derniers propos.
- "La vue courte. Mon amie voulait dire la vue courte." précise Selenia. - "Si on parle de chiffres, il y a combien de temps à passer et combien ça coûte exactement." demande Tirash.
- Le lieutenant réfléchit quelques instants et demande : "Si j'ai bien compris, vous souhaitez vous faire enregistrer comme une compagnie de mercenaires. On parle bien de cela."
- "Tout à fait !" répond Daëgon debout bien droit face au lieutenant.
- "On parle bien de cela, après, on ne souhaite pas nécessairement rester, on ne sait pas si on va rester en ville puisqu'on va, sans doute, faire du convoyage ou des choses comme cela, c'est dans nos missions. Quels sont les statuts qui existent ? Nous n'avons pas l'intention d'avoir pignon sur rue dès la semaine prochaine." demande Tirash.
- "Oui, après cette autorisation vous permettrait à tout loisir de prospecter selon vos propres manières. Disons que pour une compagnie initiale, il faudrait compter dix écus d'or."
- "Ah oui tout de même !!" réagit Tirash.
- "Si vous voulez faire vite, hum..." le lieutenant réfléchit quelques instants puis indique "demain, en fin de matinée ?"
- "Oui, ça sera bien, je pense. Vous en pensez quoi mes compagnons ?" demande Tirash.
- "Ça nous laisse le temps de discuter de tout ça et moi, ça me semble très bien." répond Daëgon.
- "Moi aussi." indique Tirash.
- Fànaviryan acquiesce de la tête.
- "Dans ce cas, je vous attendrais dans le bâtiment principal de la compagnie des Frères de la Mort. Nous pourrons, à ce moment-là, remplir toutes les formalités et nous pourrons en discuter plus attentivement sur toutes vos attentes et je vous expliquerai à ce moment-là les formalités et les règles à respecter au sein de Metraith."
- "Bien, la somme de dix écus d'or, elle est à verser pour combien de temps ?" demande Tirash.
- "Disons que cette participation vous permet par la suite de pouvoir exercer en ville si vous voulez avoir ensuite pignon sur rue, libre à vous de trouver un établissement qui sera prêt à vous louer un commerce. Disons que par la suite, vous avez simplement cette autorisation de pouvoir circuler librement armés dans Metraith. Le reste, pour faire votre commerce, ça sera à vous de le décider. Nous sommes là pour faire en sorte que la ville ait une certaine sécurité et donc nous évitons que n'importe qui puisse s'installer."
- "Oui, vous êtes une ville nouvelle et florissante. Vous avez de nombreuses habitations à votre disposition, j'ai entendu dire." indique Fànaviryan.
- "Hum... C'est moins le cas en ce moment... Depuis quelques mois, nous avons un afflux de réfugiés qu'il faut loger et accueillir ce qui n'est pas sans poser des difficultés et de nombreux incidents en ville."
- "Lieutenant ? A quel supérieur, faudrait-il faire un débriefing d'éventuels problèmes sur la route d'ici à Bree ?" demande Fànaviryan.
- "Par rapport à cela, ce ne sont pas nos compétences. Nous sommes là pour veiller à la sécurité de la ville. Pour ce qui est des en-dehors, soit vous pouvez l'évoquer auprès du capitaine Roldan. Il me semble, d'ailleurs que vous avez dû le voir de la Milice. Est-ce que vous avez pu lui en parler ?"
- "Nous lui avons quand même livrer une demi-douzaine de brigands avec qui nous avons eu forte maille à faire mais nous ne savons pas vers qui nous retourner pour faire le débriefing de cette funeste et d'une autre plus sombre rencontre dont nous devrions témoigner à un responsable."
- "Hé bien, soit vous en faites par auprès du capitaine ou auprès des armées du seigneur Hallas." répond le lieutenant Dent.
- "D'accord... Parce que sachez que nous avons dû occire de l'Orque sur notre route !!"
- "Hum, hum..." répond le lieutenant sans aucune émotion visible. "Je vous conseille d'en faire part aux forces armées, c'est eux qui ont à faire avec les forces d'Angmar et du Seigneur de Guerre."
- "Soit Lieutenant, je vous remercie de l'information." conclut l'Elfe.
- "Je vous en prie. J'ai cru comprendre que vous aviez laissé vos armes dans le chariot. Dès que lors que vous serez enregistré en tant que compagnie, évidemment, nous vous ferons une restitution complète de vos armes ce qui veut dire aussi que vous n'aurez pas par la suite à régler une taxe pour l'achat d'armes ensuite en ville."
- "Entendu." répond Selenia.
- "Mais bon, tout ça, je pourrais vous en faire part."
- "Et pour la vente, non plus ?" demande Tirash.
- "Pour la vente ? Ça ne fait pas parti de la clause du contrat."
- "D'accord."
- "Il faudra le voir avec le responsable des marchands de la ville un certain Reoluin." - "Très bien."
- "Vous m'excuserez, j'ai d'autres affaires qui m'attendent."
- "Merci pour votre précision."

Le lieutenant désigne deux hommes qui vont à l'arrière du chariot et prennent les armes. Puis il fait un signe de tête en direction des quatre compagnons puis désigne l'un de ses hommes, il reprend le chemin en direction de la colline. Le dernier mercenaire présent, d'un geste, indique aux compagnons :
- "C'est bon, vous pouvez y aller !"

Les quatre compagnons se remettent sur le chariot, Tirash et Daëgon devant, Selenia et Fànaviryan à l'arrière du chariot. L'homme du sud prend les rênes et annonce :
- "On va à la "Boucle d'Oreille en Mithril."
- "Oui" répondent les trois compagnons.

En prenant le chemin expliqué par Astatur, le chariot de la compagnie de l'Aurore Ecarlate descend les avenues principales et passe, tout d'abord, par une place où des marchands ambulants sont installés et, tout autour, des réfugiés qui errent, mendient, les vêtements souvent sales, abimés. Aux abords de la place, des abris de fortune sont installés. Les bâtiments sont assez hauts, deux, trois étages mais les rues ne sont pas très propres. Les façades des maisons ne sont pas entretenues.

Après avoir passé la place principale de Metraith, les compagnons prennent le Rath Anor, le grand boulevard principal de la ville là où se situe une grande partie des auberges, des marchands et commerçants.

En arrivant sur une place plus petite, les compagnons remarquent le nom d'une auberge que le brigand interrogé avait évoqué, "la Vache Enragée".

Au sud de la ville se dresse le palais du Thalion sur une colline. La construction est magnifique mais, en s'approchant, les compagnons constatent que l'entretien laisse à désirer, un manque d'entretien se remarque, des colonnes sont fissurées, d'autres cassées, la façade est noircie.

Après la place, les compagnons prennent une rue sur la droite et cinquante mètres plus loin, ils arrivent à proximité de l'auberge de la Boucle d'oreille en Mithril. Tirash arrête le chariot, se retourne vers ses trois compagnons et annonce :
- "Est-ce que l'on discute quelques instants ?"
- "Oui !" répondent Daëgon, Selenia et Fànaviryan.
- "Du coup, on doit retrouver Astatur ici."
- "Oui, il doit y être." répond Daëgon.
- "Mais on n'est pas censé le connaître vraiment si ma mémoire est bonne."
- "Et au détour d'une pinte, se faire embaucher pour aller plus avant." indique Fànaviryan.
- "D'accord, c'est bien ça !"

Daëgon descend du chariot et se rend directement aux écuries. Il constate que le chariot d'Astatur est bien présent. Oërlis est en train de soigner les chevaux. Tirash dirige alors les deux chevaux vers l'écurie et s'installe à proximité de l'autre chariot. Oërlis salue les quatre compagnons qui font de même en retour sans, toutefois, montrer des signes de sympathie. Du bruit se fait entendre régulièrement à l'intérieur du chariot.

Après avoir détaché les harnachements des chevaux et de la mule, les compagnons sortent des écuries et se rendent dans l'auberge, dans la pièce principale. L'aubergiste vient aussitôt à la rencontre des quatre compagnons, un homme assez costaud, un tablier propre sur lui. Il salue d'un grand sourire et dit :
- "Bien le bonsoir nobles voyageurs ! Et bienvenue dans mon établissement !"
- "Bonsoir !" répond Tirash.
- "Vous avez faim ? Vous avez soif ? Peut-être fatigués ? Vous avez besoin d'une chambre ?"
- "Vos chambres doubles sont à combien ?" demande Fànaviryan.
- "Oh vous savez, tout dépend pour combien de temps vous en auriez besoin de ces chambres. Deux chambres ?"
- "Deux !" répond Tirash.
- "Vous êtes commerçant !" annonce l'Elfe.
- "Oh moi, vous savez, je suis là pour satisfaire le client, c'est avant tout cela. Que diriez-vous d'une bière bien fraiche ? C'est offert par la maison !!"
- "Ce n'est pas de refus..." répond Tirash.
- "Nous devrions être pour trois bons jours." annonce Fànaviryan.
- "D'accord !!"

L'aubergiste s'en va alors, va servir d'autres clients. Cinq minutes plus tard, les bières vont être servies. Il va rapidement repartir, pris par les autres clients. Fànaviryan commande une miche de pain et du pâté qui vont arriver dix minutes plus tard.

Puis Tirash reprend la parole quand les compagnons sont attablés :
- "Bon, alors, cette histoire de dix écus d'or ? Est-ce que ça vaut le coût d'investir dix écus d'or ?"
- "J'ai du mal à savoir du fait qu'il nous a pas donné toutes les conditions donc effectivement, si c'est une autorisation permanente pour venir à Metraith avec nos armes, oui, ça vaudra peut-être le coup." analyse Daëgon.
- "Surtout si on y repasse avec le convoi." évoque Tirash.
- "Oui" répond Daëgon.
- "Oui, il faut que cela soit extensible." répond Fànaviryan.
- "Oui, il ne faut pas que ça soit un coup comme ça et dès que l'on se barre, ça tombe." indique Daëgon.
- "Donc on part du principe qu'on les investit." conclut Tirash.
- "Qu'on les investit si les conditions sont correctes pour nous sinon ça va être compliqué." ajoute Daëgon.
- "Peut-être que si on doit protéger Astatur mais si toute la paye nous sert pour un truc qui va nous servir une fois, ce n'est pas très rentable." analyse Selenia.
- "Une fois, cette fois-là mais après, pour recruter du monde, pour retraverser la prochaine fois, ça peut-être pas mal aussi." ajoute Tirash.
- "Il faut que ça soit garantie pour les deux mois où l'on va passer même si on ne va pas passer après. Il faut que ça soit à l'année. Il faudra être bon négociateur avec la guilde des marchands, le Reoluin. Il faudra que tu réussisses à bien négocier le traité." estime Fànaviryan.
- "Dans les choses que l'on a à faire, on doit revendre le matériel des brigands, restituer le bouclier et l'épée, gérer la mission d'Astatur et pas se faire emmerder par les Dunéens." analyse Tirash.
- "Et si on se fait suffisamment de sous dans ce temps-là, on pourra recruter une équipe de mercenaires voire les tarifs." propose Fànaviryan.
- "Ça me semble ambitieux." répond Tirash.
- "En tout cas, voire les tarifs des équipes de mercenaires." propose Daëgon.
- "Oui, ça s'est bien." répond Tirash.
- "Ça pourrait seulement nous coûter que quelques bières de faire les castings." indique l'Elfe.
- "Il faut que l'on essaye de rencontrer Astatur dans un premier temps-là." annonce Tirash.
- "Ben ouais, partager un verre avec lui." répond Fànaviryan.
- "Ça serait bien. Apparemment, Oërlis est toujours aux écuries ?" - "Oui, à priori" répond Daëgon.

Peu de temps après, Oërlis fait, justement son apparition. Il se rend au comptoir et s'adresse de sa petite voix à l'aubergiste qui quitte alors son comptoir pour se rendre dans la réserve. Tirash en profite pour se lever et se rapprocher du comptoir, s'accoude et attend le retour de l'aubergiste puis, en toute discrétion, il s'adresse à Oërlis et lui chuchote :
- "On va pouvoir rencontrer Astatur prochainement ?"
- "Pour l'instant, il est là-bas... Je ne sais pas trop à quelle heure, il compte rentrer..."
- "Si on pouvait le voir demain matin, ça serait pas mal sauf s'il rentre tôt mais c'est peu probable..."

Oërlis ne répond pas aux propos de Tirash et peu de temps après, l'aubergiste revient avec un panier remplit de victuailles du pain, du vin, des pommes et d'autres produits puis l'aubergiste tend le panier et lui dit :
- "Tiens mon cher Oërlis, cela devrait te satisfaire ainsi que tes petits invités."

Oërlis prend le panier, repars de l'auberge sans regarder Tirash et ses compagnons. Puis l'aubergiste s'adresse à Tirash :
- "Vous désirez mon ami ?"
- "Hé bien... On va reprendre un pichet de bière."
- "Bien ! Je vous apporte ça... Elle est bonne la bière locale ?"
- "Ouais !"
- "C'est la première fois que vous venez par ici ?"
- "Oui, ouais, ouais, ça me fait plaisir de retrouver les murs d'une ville !" répond Tirash.
- "Ah ! Vous venez de quel coin ?"
- "Je viens du sud, de loin mais c'est juste que ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds dans une ville quoi !"
- "D'accord ! Je vous apporte ça..."
- "Merci !"

Une heure va ainsi s'écouler avec des allées et venues dans l'auberge, pour la plupart, des hommes assez riches. Certains vont s'installer dans un salon privé, situé à proximité de la grande salle qui se fait appeler le petit salon, d'autres s'installent à proximité des compagnons qui vont pouvoir profiter de certaines discussions et entendre ainsi plusieurs choses en particulier que :
- Les troupes, l'armée du seigneur Hallas se sont encore renforcées ces derniers temps. Il commence à y avoir beaucoup de soldats en ville… Ces hommes semblent amener des bagarres, des histoires en ville.
- Les marchands évoquent que les récoltes ne semblent pas bonnes, des hivers toujours plus froids et des printemps humides.
- Les miliciens et les Frères de la Mort sont très pris par les réfugies qui affluent du sud et de plus en plus nombreux en ville.
- Deux personnes d'allure aristocratique évoquent des tensions entre le seigneur Hallas et le Canotar de Tharbad, Imlach.
- Deux hommes au comptoir ont évoqué la disparition de chiens en ville. Il semblerait que ce sont les Hobbits qui les mangent à l'entrée de la ville.

Un évènement va venir perturber la quiétude des lieux. Vers vingt heures trente, un jeune homme va surgir dans l'auberge en claquant les portes d'une manière assez brutale ce qui fait aussitôt réagir Muelfrid, l'aubergiste qui était dans la cuisine et qui arrive aussitôt dans la pièce principale. Ses vêtements sont sales, déchirés, l'apparence d'un mendiant. Il est aussitôt à scruter la pièce à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Après avoir observé attentivement la salle à deux reprises, il reste observer avec insistance les quatre compagnons. L'aubergiste arrive à sa hauteur et lui dit d'un ton sec :
- "Hé !! Qu'est-ce que tu fais là ?? Tu n'as rien à faire dans mon établissement !! Va-t’en !!! Va-t’en !!!"

Le jeune homme d'un geste rapide s'approche de Fànaviryan et lui dit :
- "J'ai quelque chose à vous dire !!"

L'Elfe se lève et amène le jeune homme à l'extérieur pendant que l'aubergiste lui dit, de nouveau :
- "Tu n'as rien à faire ici, va-t’en !! Va-t’en !!!"

Selenia se lève, à son tour, et rejoint Fànaviryan et le jeune homme qui, aussitôt dehors, prend la main de l'Elfe et lui dit :
- "Vous, vous connaissez Astatur ??"
- "Oui, oui, il nous a parlé de toi !" répond l'Elfe.
- "Oui, je suis Hrefn mais il a des ennuis. Il s'est fait arrêter. Il avait du sang sur les mains. Les Frères de la Mort sont venus le chercher dans la maison d'Oget. Il a pu me parler rapidement, il aurait tué quelqu'un. Les soldats viennent ici pour confisquer les affaires d'Astatur. Vous pouvez l'aider m'a-t-il dit !" annonce Hrefn en regardant autour de lui.
- "Heu oui ! Mais tu avais des informations à lui donner que l'on va devoir transmettre."
Selenia fonce alors à l'écurie pendant que Fànaviryan lui dit :
- "Tu t'occupes des petites personnes !!" puis en s'adressant à Hrefn : "On va s'occuper d'Oërlis."
- "D'accord."
- "Et toi, tu retournes à l'entrée de la ville, au moins, on saura où tu te trouves !"
- "Ok, d'accord ! Je serai au point habituel, d'accord !" répond Hrefn en repartant dans la rue.

Puis Fànaviryan rentre, de nouveau, dans l'auberge et rejoint Daëgon et Tirash :
- "Hé les gars ! Selenia est partie prévenir Oërlis, Astatur qui a été retrouvé en sang, dans une rue, accusé de meurtre par les Frères de la Mort. Nous, il faut que l'on prenne notre chambre et puis qu'on puisse aller vérifier s'il n'est pas blessé ou quelque chose."
- "Bah, s'il est en prison, on ne va pas pouvoir le voir."
- "Le mieux, c'est, peut-être, que l'on reste là, un qui va dehors s'occuper des chevaux et puis qui laisse trainer ses oreilles et d'autres qui restent ici trainer les oreilles aussi. On voit ce que l'on peut apprendre comme ça..." propose Tirash.
- "Après, on ira sur le lieu du crime si on trouve où c'est." propose Daëgon.
- "Daëgon, tu vas aider Selenia à l'écurie ?" propose Fànaviryan.

Daëgon sort alors de l'auberge et entend plusieurs bruits de pas qui se rapprochent de l'auberge puis il entend :
- "Halte !"

Cinq gardes, Frères de la Mort sont présents dans la rue et lance :
- "Qui est là ??"
- "Je suis Daëgon, je viens d'arriver en ville."
- "Ok. Est-ce que vous connaissez un marchand du nom d'Astatur ?"
- "Non, je n'en ai pas entendu parler..."
- "Bon, allez-y, circulez !!"

Les cinq gardes rentrent alors précipitamment dans l'auberge. L'un des gardes vient vers Muelfrid et lui demande :
- "Vous hébergez le marchand Astatur ici ?"
- L'aubergiste a un mouvement de recul, surpris par la question du garde et répond : "Oui, oui..."
- "Astatur est un meurtrier, il est arrêté et sera jugé pour le meurtre qu'il a commis. Nous allons confisquer tous ses biens. Indiquez-moi sa chambre !"
- "C'est la chambre violette au premier étage. Voici les clefs..."
- Deux gardes vont alors se précipiter vers la chambre.
- Puis l'autre garde demande : "Et son chariot, il est où ?"
- "Bah, aux écuries..."

Le garde ressort alors dans la rue et Tirash, à travers la fenêtre observe l'homme qui est rejoint par cinq autres Frères de la Mort qui, après un rapide échange, se rendent aux écuries.

Pendant ce temps, Selenia arrive aux écuries. Elle aperçoit leur propre chariot ainsi que celui d'Astatur qui est éclairé à l'intérieur. Avant toute chose, elle vérifie la présence de personnes dans la pièce, mais l'écurie est vide. Selenia va alors frapper au chariot. Une voix répond :
- "Oui ?"

Selenia entre dans le chariot. Oërlis se lève à l'instant en mettant sa main derrière son dos puis la retire quasiment aussitôt lorsqu'il voit la Dunéenne puis lui demande :
- "Selenia ?"
- "Hrefn vient de nous prévenir qu'Astatur vient de se faire arrêter et les gardes viennent ici pour confisquer ses affaires."
- "Ok..." répond Oërlis en réfléchissant puis demande : "Vous savez ce qui s'est passé ?"
- "Il s'est retrouvé sur la rue avec du sang sur les mains et il est soupçonné de meurtre."
- "Ok. Je connais un endroit en ville. Je vais aller me planquer avec les trois Hobbits." répond Oërlis.

L'homme se lève rapidement, d'un geste demande aux trois Hobbits de sortir du chariot puis indique :
- "Ne restez pas là Selenia !"
- "Si vous avez des choses que vous devez planquer mais que vous ne pouvez pas transporter, vous pouvez les mettre dans notre chariot."

Oërlis réfléchit quelques instants, met sa main au-dessus d'un meuble ce qui déclenche l'ouverture d'une trappe. Il sort alors un arc, une épée et un carquois. Il vient déposer ces trois objets à proximité du chariot de la compagnie de l'Aurore Écarlate puis met de la paille dessus en montrant bien l'endroit à Selenia. Puis il quitte l'écurie avec les trois Hobbits en les pressant d’un ton autoritaire :
- "Venez avec moi !!"

Selenia est allée surveiller l'entrée de l'écurie puis, lorsqu'Oërlis s'en va, elle retourne vers l'auberge. Elle croise quasiment aussitôt Daëgon qui annonce :
- "Les gardes vont arriver ici ! C'est bon, tout va bien ?"
- "Oërlis est en train de sortir avec les Hobbits."
- "Si tout est géré, c'est parfait ! Je vais rester à côté de notre chariot, au cas où."
- "Si nous sommes à l'intérieur, on ne sera pas soupçonné, non ?"
- "Je vérifie mon chariot, j'ai le droit quand même... Je vais m'occuper des chevaux."

Selenia reste ensuite dans la rue à flâner aux abords de l'auberge. Elle observe les plantes qui poussent au sol ou sur les murs.

À l'intérieur de l'auberge, deux gardes vont finir par s'approcher de Fànaviryan et Tirash, l'Elfe lui dit :
- "Hé bien, dis-moi, Tirash, cette bière artisanale attire bien plus de monde, de palais assoiffés comme le nôtre."
- "Ouais ! Mais ça fait du bien après toutes ces heures passées sur les routes..."
- "Excusez-moi de vous déranger ! Est-ce que vous connaissez un marchand qui se fait Astatur ?"
- "Non..." répondent Fànaviryan et Tirash.
- "C'est lui que vous recherchez ?" demande Tirash.
- "Non, lui, on ne le cherche pas. On cherche ses complices."
- "Ah ? Il s'est passé quelque chose en ville ? Du travail, peut-être ?" demande Tirash.
- "Pourquoi vous dites du travail ?"
- "Parce que nous sommes, en fait, des mercenaires. Donc on peut très bien servir mais on est mieux en chasseurs de prime. On retrouve des personnes disparues."
- "Non, c'est bon. Nous n'avons pas besoin de vous... Par contre, si vous avez des informations sur Astatur ou d'éventuels complices, il pourrait y avoir une prime à la clef."
- "Ah, ah ! Et donc la prime, elle est ramenée... enfin l'information est à donner aux Frères de la Mort ?"
- "Ouais !! Vous venez voir les Frères de la Mort pour toute information, la prime sera évidemment en lien avec les informations que vous pourrez nous donner."
- "Oh très bien ! On doit voir votre lieutenant demain, donc..." indique Fànaviryan.
- "Mon lieutenant ?"
- "Ouais ! SI on entend quelque chose, on empochera. On va ouvrir nos oreilles." - "Très bien ! En tout cas, n'hésitez pas à bien ouvrir vos oreilles. La moindre information nous sera très précieuse."
- "Vous ne voulez pas nous en dire un peu plus parce qu'avec le peu que l'on sait, on va, peut-être, rater des choses." indique Tirash.
- "C'est-à-dire ?"
- "S'il y a un gars qui parle d'un truc et qu'on ne sait pas que ça a un rapport avec votre histoire, on ne va, peut-être, pas comprendre. En gros, qu'est-ce qu'il a fait ce gars-là, Astatur ?"

L'un des deux gardes va continuer son tour dans la salle de l'auberge pendant que le second continue la discussion en se rapprochant de Tirash, se met le dos au mur pour être à l'aise :
- "Écoutez, on a retrouvé une jeune femme horriblement tuée à coup de couteaux et ce marchand était couvert de sangs, portait le couteau entre les mains. Il ne fait aucun doute qu'il est le meurtrier et on nous a dit qu'il avait des complices en ville. On nous a dit qu'il logeait à la Boucle d'Oreille en Mithril et donc nous voilà ! Nous sommes venus récupérer, normalement, ses complices qui sont arrivés avec lui en ville. Ils seront jugés pour ce crime odieux."
- "Écoutez, nous, on a vu entrer pas mal de gens mais, pfff, on va laisser trainer nos oreilles, c'est tout ce que l'on peut vous promettre. Vous vous appelez comment ?"
- "Demandez Egon" répond le garde en tendant une pièce d'argent.
- Tirash lui répond par un clin d’œil.
- "Il peut y en avoir beaucoup d'autres. C'est une affaire prioritaire !"
- "Hé bien, on a bien fait d'arriver aujourd'hui !"

Le garde repart l'air satisfait.

Pendant ce temps, Selenia a vu passer cinq gardes d'un pas rapide se diriger vers l'écurie. Les cinq mercenaires se dirigent aussitôt vers le chariot d'Astatur. Les cinq gardes sortent leurs épées, l'un d'entre eux monte les marches et fracasse la porte d'entrée du chariot et crie aussitôt :
- "Il n'est plus là !!!"

Les mercenaires font le tour et l'un d'eux voit Daëgon et lui dit sur un ton ferme :
- "Qu'est-ce que tu fous là, toi ???"
- "Bah, je m'occupe de mon chariot...Je m'occupe de mes chevaux, on vient d'arriver."
- "Ouais, ben, tu feras cela plus tard !! Allez, dégage !!!" dit le mercenaire avec une tension dans la voix et dans les gestes.

Daëgon s'exécute en ramassant, au préalable, quelques affaires et quitte l'écurie et il entend l'un des gardes dire :
- "Regardez bien en-dessous du chariot, il doit bien être quelque part !!"

Les cinq hommes fouillent minutieusement les lieux sans faire attention au Dúnedain. Les trois gardes à l'intérieur du chariot sont en train de saccager le mobilier à la recherche de quelque chose. Daëgon croise Selenia dans la rue à observer les environs. Il s'approche et dit à la dunéenne :
- "Je me suis fait jeter... Ils ont l'air assez nerveux les gardes là."

Puis les deux compagnons vont entrer, de nouveau, dans l'auberge, rejoindre leurs deux compagnons.

Quelques temps après, les deux gardes redescendent de l'étage avec un grand sac de voyage que les quatre compagnons reconnaissent comme étant celui d'Astatur et un petit coffret et annonce :
- "Personne à l'étage..."

Le mercenaire Egon va monter sur un tabouret et s'adresser aux clients de l'auberge : - "Si vous entendez parler d'Astatur et de ses complices meurtriers, une prime sera offerte à la Compagnie des Frères de la Mort !" puis s'adressant aux gardes : "On peut y aller !" puis, en pointant l'aubergiste : "Toi, tu as intérêt à te méfier !! Ça peut te coûter cher d'avoir hébergé un meurtrier !!"

Les cinq gardes quittent l'auberge et retrouvent les cinq autres gardes dans la rue. Ils échangent quelques mots et quittent les lieux.

Un silence règne alors dans l'auberge. Les quatre compagnons ont un temps de silence avant que Tirash dise :
- "Hé bé !! Ce n'était pas prévu tout ça..."
- "Quel stress !!" répond Fànaviryan.

Pendant la demi-heure qui suit, les clients ont tendance à quitter l'établissement, certains mécontents en particulier les personnes du petit salon. Certains ont un regard noir à l'attention de l'aubergiste qui semble dépité et dépassé par les évènements. Il vient vers la table des compagnons avec, à la main, un grand pichet de bière et Fànaviryan lui lance :
- "Pour le dérangement, j'imagine..."
- "Oui, bah... même pour le repas de ce soir, c'est offert par la maison..."
- "Vous le connaissiez ce Astatur ?" demande Tirash.
- "Oui, oui, il a l'habitude de venir ici." dit Muelfrid en baissant la voix et en regardant autour de lui.
- "Et il avait l'air d'être un criminel comme ça ??"
- "Bah, je suis assez surpris."
- "Il arrive beaucoup d'affaires comme ça, ces temps-ci dans la ville ?" demande Selenia.
- "Oui, il y a de temps en temps avec tous les réfugiés qui sont présents, ça créé de la tension et donc souvent se sont le petit peuple qui en pâti. Mais des affaires qui concernent un marchand, ce n'est pas fréquent. En tout cas, c'est la première fois qu'il arrive ce genre de chose dans mon établissement." répond Muelfrid en prenant un tabouret, s'installant au bout de la table puis prenant un verre sale sur une autre table, se verse de la bière dedans et commence à boire aussi, le vidant d'une seule gorgée. L'aubergiste semble accusé le coup. Puis Daëgon lui demande :
- "Mais, il va vous arriver quoi ?"
- "Je ne sais pas... d'avoir hébergé un meurtrier, forcément les gens risquent d'éviter mon établissement dans un premier temps."
- "Vous ne le connaissiez pas ce gars-là..." lui dit Tirash sur un ton rassurant.
- "Ce n'était qu'un client..." répond Fànaviryan.
- "Vous ne pouviez pas savoir que c'était un meurtrier surtout !!" répond Daëgon.
- "J'espère mais vous savez, ici." répond Muelfrid.
- "Le garde en quittant vous a menacé mais il vous menace de quoi exactement ??" demande Daëgon.
- "Ben je ne sais pas trop... Je n'ai pas compris ce qu'il a fait si ce n'est que c'est un meurtrier... Je... je ne sais pas ce qui s'est passé..." confie Muelfrid.
- "Ben nous non plus, pour l'instant..." répond Daëgon.
- "Vous savez, nous sommes, un peu, gardes du corps. Si vous vous estimez en danger, vous pouvez compter sur nous, on est une bonne équipe." annonce Fànaviryan. - "Ah bon ? Ah ! Ben..."
- "Je ne sais pas si face aux Frères de la Mort, on va pouvoir faire grand-chose..." analyse Selenia.
- "Je ne suis pas sûr non plus." confirme Tirash.
- "Écoutez, parce que là, vous pensez rester combien de temps ?" demande l'aubergiste.
- "A présent, on est parti sur une petite semaine, on peut estimer actuellement à quatre jours." estime Fànaviryan.
- "Hé bien, écoutez... Ce que je vous propose, c'est que j'aurais, peut-être, besoin de vos services. Je vous propose le logis et le repas offert pendant deux jours." propose le marchand.
- "Ça me semble bien comme accord ! Et puis, nous verrons bien dans deux jours ce que l'on fait..." indique Tirash.
- "C'est d'accord." répond Daëgon.

Muelfrid tend la main à chacun pour conclure l'accord.

Une heure plus tard, l'établissement s'est bien vidé. Un seul client est resté, s'est posé au comptoir et va discuter un long moment avec Muelfrid.

Les quatre compagnons prennent leur repas et discutent pendant ce temps. Daëgon demande :
- "Il faudrait que l'on aille enquêter, non ?"
- "Il faudrait que l'on retrouve Oërlis surtout, vous savez où il est ? C'est toi qui l’as prévenu Selenia ?" demande Tirash.
- "Oui." répond Selenia.
- "Et tu sais où il est parti ?"
- "Il a dit qu'il savait là où il serait en sécurité."
- "D'accord. C'est bien que l'on reste là parce qu'il sait qu'il peut nous trouver ici déjà."
- "Oui et peut-être que Hrefn..." commence Selenia.
- "On le retrouvera demain à mon avis. Il ne va pas y aller de nuit." analyse Daëgon.
- "Peut-être qu'il pourra nous remettre en contact aussi." indique Selenia.
- "Par contre leur système de délation est tellement performant qu'il serait intéressant de connaitre la source parce qu'il est, peut-être, tombé dans un piège." analyse Fànaviryan.
- "Oui, en effet, ça y ressemble. Les gars étaient à fonds sur le chariot à tout saccagé !!" indique Daëgon.
- "Quand il nous parlait des plaisirs rares qu'il pouvait trouver au bordel, je ne pense pas qu'il faisait référence à ça quand même..." suggère Tirash.
- "Ben non, quand même pas... Justement ils étaient un peu trop connus alors, il y a quelqu'un qui a cherché à lui nuire. Il n'a pas pu péter les plombs comme ça..." réagit Fànaviryan.
- "Il a peut-être eu une affaire en ville qu'on ne sait pas parce qu'il ne nous a pas tout dit et ça s'est mal passé à ce niveau-là quoi !" analyse Daëgon.
- "Moi, je pense qu'il nous aurait attendu avant de faire quelque chose." pense Tirash.
- "Visiblement, il a été pris de court. Il a été amené chez les Frères de la Mort." dit l'Elfe.
- "Avant, il aurait pu nous attendre à l'auberge mais non, il est parti faire un truc. Donc c'est quoi ce truc ?" se questionne Daëgon.
- "Il était parti au bordel, en tout cas, c'est ce qu'il avait prévu." annonce Tirash.
- "Est-ce qu'il a été blessé à votre avis dans son arrestation ? Il était couvert de sangs mais..." questionne Fànaviryan.
- "A ce qu'ils disaient, ça ne semblait pas être le sien ou alors marginalement... J'irai bien poser deux / trois questions à l'aubergiste là en disant que vu qu'il y a une prime à se faire, on va enquêter et que j'aurais quelques questions à lui poser en plus ?" suggère Tirash.
- "Ouais, ça nous tient dans le rôle !" estime Fànaviryan.
- "Il faudrait savoir où est allé Astatur ?" questionne Daëgon.
- "Ouais, ben ça, je peux demander à l'aubergiste sur ses habitudes. Il faudrait que l'on puisse trainer dans la rue autour de l'auberge, histoire de voir si on voit Oërlis." propose Tirash.
- "Oui, je vais aller faire un tour dehors voir si ça s'est calmé." annonce Daëgon en se levant.
- "Moi, je vais voir l'aubergiste." annonce Tirash en se levant également.

Il est environ 21 heures quand Daëgon sort de l'auberge. Dehors, le Dúnedain constate que les rues de Metraith restent animées. Au bout de quelques minutes, il constate que plusieurs personnes viennent observer l'auberge. Ils semblent avoir entendu qu'un évènement s'est passé à la "Boucle d'Oreille en Mithril" mais sans, à priori, en connaître les raisons. La venue des Frères de la Mort dans l'auberge a été vite répandue parmi les habitants. Daëgon continue de se promener pendant une demi-heure et constate que, régulièrement, des patrouilles des Frères de la Mort passent non loin de l'établissement. La fréquence de leurs passages dans le quartier semble inhabituelle.

Tirash va voir l'aubergiste et lui demande :
- "Vous auriez deux minutes pour répondre à deux trois questions."
- "Oui, oui, bien sûr." répond Muelfrid. Puis s'adressant au client restant : "Tu m'excuses." Il propose à Tirash de s'éloigner et propose : "Vous prenez quelque chose ?"
- "Heu... Pffff, non merci ! Je voulais juste vous demander. Bon, on a bien compris que cette histoire d'Astatur, il y avait peut-être moyen de gagner un peu d'argent que ce soit en l'aidant parce que vous avez l'air de penser que c'est louche cette histoire."
- "Bah, moi, surtout je pense que je vais perdre de l'argent..."
- "Bah oui et peut-être que s'il était prouvé qu'il était innocent, vous n’en perdriez pas ou alors quand tout cela sera derrière vous, ça sera bien plus simple. Alors je voulais juste savoir si vous aviez des informations sur ses habitudes, sur ce qu'il fait. Il venait là souvent ?"
- "Oui, plusieurs fois dans l'année. Il n'est pas du coin, il est marchand de vin. Il m'en ramène de temps en temps. Il est établi sur Fornost et a des contacts aussi sur Tharbad et donc voyage entre Fornost, Metraith et Tharbad. Ici, il avait l'habitude de venir. Je sais qu'il est très proche du tenancier d'un lieu assez connu sur Metraith, la Maison d'Oget." dit Muelfrid avec un petit sourire et avec les joues qui rougissent.
- "Ce genre de maisons, il a déjà eu des rendez-vous chez vous ? Discuter avec des gens ?"
- "Oui. Oui, oui, ça lui est arrivé. Là comme ça, vous dire avec qui, je n’ai jamais trop prêté attention. Il était assez proche des marchands. Un négociant en vin passe par ici avec qui il était souvent en affaire." - "Vous connaissez son nom ?"
- "Son nom ne me revient plus... Ça va me revenir..."
- "En tout cas, s'il y a des choses qui vous reviennent, vous n'hésitez pas."
- "Ouais. Vous pensez que vous pourriez blanchir mon auberge de tout ça ?"
- "S'il est innocent, nous, on ne va rien faire. S'il est innocent, c'est réglé pour vous."
- "Ah oui, s'il est innocent..."
- "Bah oui et s'il est coupable, il est coupable, c'est comme ça..."
- "Ben oui, et s'il est coupable..."
- "Ce n'est pas de votre faute..."
- "On dire que vous nous avez aidé !"
- "C'est l'image de mon auberge ! Vous savez dans cet établissement, je reçois quelques grandes personnalités voire même l'arrière-petit-fils du Seigneur ! Ça lui est même arrivé de discuter, de temps en temps, avec Astatur."
- "D'accord... Il vient souvent ici ?"
- "De temps en temps. Ces derniers temps, moins... J'ai entendu dire qu'il fréquentait lui-aussi la Maison d'Oget. Il se serait entiché d'une jeune demoiselle là-bas, si vous voyez ce que je veux dire."
- "L'arrière-petit-fils d'Hallas ?"
- "Oui, oui ! Donc forcément, il fréquente moins mon établissement..." - "D'accord, bon en tout cas, si vous avez des choses qui vous reviennent, on compte sur vous."
- "Oui, oui, bien sûr !"
- "Merci !"
- "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, je peux, peut-être, vous montrer vos chambres ?"
- "Ah bah oui, ça serait une bonne idée !" conclut Tirash.
- "Je peux vous proposer deux chambres directement au rez-de-chaussée. Vous aurez les clefs et pouvoir y accéder directement."

Muelfrid amène les compagnons dans un couloir qui accède à des chambres et présente les deux chambres situées à l'angle de son établissement et qui accèdent directement vers l'extérieur.
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Re: [AU] Partie du 23 aoûtt 2021 - N°42 - 9 Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 29 Aoû 2021 14:16

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Re: [AU] Partie du 23 aoûtt 2021 - N°42 - 9 Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 29 Aoû 2021 14:20

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Re: [AU] Partie du 23 août 2021 - N°42 - 9 Norui 1640

Messagepar Juan Ramon Pekor » Mar 31 Aoû 2021 01:08

Je trouve que Oërlis à le visage qui à subit un lifting, j'ai l'impression qu'il a 30-40 ans... Je le croyais plus vieux!

Sinon voilà le plan actuel ;)
Ha ha!
Non pas encore... je ne sais plus assigner les commandes, gast!:8
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