Ce que j'en retiens, ce n'est pas les problèmes de Montebourg (que j'apprécie) ou de Royal et Hollande...
C'est cette citation :
"De son côté, Thomas Hollande, fils aîné du couple Royal-Hollande, qui présentait au siège du PS son association de campagne, Ségosphère, réagit : "Je pense qu'avoir le premier secrétaire du Parti socialiste avec soi dans cette campagne pour rassembler le parti et le mettre en ordre de marche est un avantage exceptionnel, sûrement pas un inconvénient", dit-il."
Déja que j'ai des raisons perso de ne pas voter pour Mme Royal (pas de réel programme, pas de compétence vraiment prouvée en politique, parvenue puissance 15, piston énorme,...), et là, ça fait un peu trop clan... Ségosphère... Je vois déja l'ambiance. Non franchement ça le fait pas !
Sources :
- Article en ligne du Monde
Le Monde.fr a écrit:Un "carton jaune". C'est ainsi que Ségolène Royal a présenté, jeudi 18 janvier, sa décision de suspendre pendant "un mois" Arnaud Montebourg, l'un de ses porte-parole de campagne, en lui interdisant de parler en son nom. Invité mercredi soir du "Grand Journal" de Canal+ à décrire un "défaut" de la candidate, le député de Saône-et-Loire avait lancé : "Le seul défaut de Ségolène Royal, c'est son compagnon", François Hollande. Avant d'ajouter, devant la mine interloquée de Michel Denisot : "Je pensais que j'allais vous faire rire".
Très vite, Ségolène Royal qui se trouvait alors en meeting à Toulon est informée. "Une vanne", tente de minimiser son directeur de campagne, Jean-Louis Bianco, qui a passé une partie de la soirée l'oreille collée à son téléphone portable. Mais le mal est fait. La formule envenime un climat déjà tendu au PS après le différend fiscal et les critiques sur la conduite de la campagne. Immédiatement, M. Montebourg présente ses excuses à Mme Royal, et laisse un message au premier secrétaire qui ne lui répond pas. Jeudi, il remet sa démission à la candidate qui prend la mesure des dégâts. Elle décide de le suspendre de sa fonction de porte-parole. "Je lui ai dit que ses propos étaient déplacés. Je veux que mon porte-parole traite du fond", déclare-t-elle. "J'ai remis de l'ordre juste", dira-t-elle plus tard. De son côté, Thomas Hollande, fils aîné du couple Royal-Hollande, qui présentait au siège du PS son association de campagne, Ségosphère, réagit : "Je pense qu'avoir le premier secrétaire du Parti socialiste avec soi dans cette campagne pour rassembler le parti et le mettre en ordre de marche est un avantage exceptionnel, sûrement pas un inconvénient", dit-il.
Les relations entre M. Hollande et M. Montebourg, qui avait jadis affublé le premier secrétaire du sobriquet "Flamby", n'ont jamais été au beau fixe. Mais le ralliement du député, partisan du non à la Constitution européenne, avait été l'un des points forts de la candidate pendant la primaire socialiste. Aujourd'hui, sa gaffe brouille un peu plus l'image du rassemblement et contribue à alimenter le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond au PS. "On connaît Arnaud et ses excès mais cette fois, il a surtout exprimé l'inconscient du parti", juge un parlementaire socialiste.
Jeudi soir, sur France 3, Mme Royal, a reconnu "des tensions". Tensions qui inquiètent les militants dont les messages ont submergé son site Web Désirs d'avenir, et celui du PS. Vendredi matin, un dénommé Paul s'inquiétait que les déboires de la campagne au PS ne donnent "du pain aux sarkozystes". "Que vient faire Thomas Hollande dans cette campagne pour défendre son père ? Je suis perdu, avoue-t-il. Non seulement le porte-parole parle de faiblesse, voilà que le fils apparaît. Les gars, attention. Nous allons au mur comme avec Jospin. Changez de style."