non au travail aliéné

[Olivier the barbarian]

Deux textes intéressants glanés aujourd'hui sur le net, ainsi qu'un livre. Ils parlent du fléau de notre société : le travail salarié. Se lever pour aller faire quelque chose qui ne sert á rien pour une piécette...

Travailler ? Moi ? Jamais ! de Bob Black,[url=http://www.homme-moderne.org/rienfoutre/volem/cyran.html]

VOLEM RIEN FOUTRE AL PAÏS[/url], une participation de Olivier Cyran pour le prochain film de Pierre Carles.

Je ne saurais que vous conseiller, bien sur, la lecture délicieuse du Droit á la paresse de Paul Lafargue.



Bonne lecture, et n'en faites pas trop au boulot

[arianelachute]

Je rejoins Olivier dans ses propos ]

Mais je vous propose de regarder un trés bon film :" ATTENTION DANGER TRAVAIL".

http://www.rienfoutre.org/



Je dois l'avoir en VHS si ca interesse des personnes contactez moi.

Je pourrai peut etre le mettre sur DVD.

[Olivier the barbarian]

Le travail salarié rend con, il est fait pour ça, et il réussi très bien...

[Rico the Hobbit]

Je vous conseille également d'aller faire un tour à ce sujet Le travail, c'est la santé, on y retrouve une certaine récurrence dans le thème et les propos..

Le travail salarié rend con, il est fait pour ça, et il réussi très bien...

Je ne vois pas mon travail salarié comme une aliénation, une bêtise, une connerie mais ce que je dois être arrivé vraiment très con

[Olivier the barbarian]

Pas forcément, je généralisais parceque j'étais colère quand j'ai posté ce commentaire superflu.

[itipee le grand]

juste un message pour ne rien dire : "rien dire". A+

[Rico the Hobbit]

Merci pour ce commentaire très constructif mon cher Itipee



Là où l'on peut faire une critique du travail, c'est qu'il est insupportable en tant que salarié d'être exploité par les patrons, les actionnaires, tous ceux qui exploitent le petit peuple pour s'en mettre plein les poches. Pour le dire clairement, l'exploitation de l'homme par l'homme : je suis contre.



Par contre lorsque le travail se trouve dans une position d'égalité entre le patron et les salariés, salaires égaux, tâches de travail égales, etc., si chaque salarié est libre de choisir ce travail, alors, il n'y a rien qui me gène.



Or on sait bien qu'à l'heure actuelle avec la pénurie d'emplois, le chômage, un grand nombre de personnes se retrouvent dans des emplois qui ne les motivent pas mais en ce moment, le choix de l'emploi est rare.



Lorsque l'activité de l'homme est d'aider son voisin, son semblable, en quoi ce travail que l'on peut qualifier de service public est une aliénation ? En quoi être salarié d'une entreprise qui accomplit une tâche de service public rendrait con, au contraire, découvrir l'autre, l'aider, le soutenir, le soigner est je trouve positif.

[Yannthered]

Complètement d'accord avec toi Rico, mais Olivier ne parlais pas des boulots styles AS, Infirmiers, ou Animateurs de banlieues en voies de rapide dégradations.

Vu qu'on en a discuté, je peux le dire, cependant il appartient à l'auteur de s'expliquer sur le sens qu'il prête à ses écrits.

De plus je tiens à dire que cette vision angélique des tavailleurs médico-sociaux ne me conviens pas.

L'ANPE est en voie de privatisation et est déjà en concurrence avec des entreprises de services interrimaires (inacceptable), l'hôpital public est lui aussi soumis à la même logique, au niveau AP/HP, le plan hôpital 2007 prévoit la sectoreistaion des ressourceset la mise en concurrence des différentes structures de soins, pourtant conjointes dans le même organisme, afin de dégager des gains de productivités et opérer des économies substantielles (ce qui reste à prouver), je me sens de moins en moins acteur de service public que comptable de la dérive mercantile de la santé au profit de quelques uns.

Faire grève? mais il y a les patients.

Le monde de la santé est aphone.

[Olivier the barbarian]

Merci Yan ar ru d'avoir préciser ma pensée. Lorsque je dis "non au travail aliéné", il y a travail ET aliéné... C"est-à-dire le travail salarié par des patrons, pas par la communauté.

Travailler avec un bon salaire, ok, mais pour quoi faire? Est-ce que fabriquer des voitures (faire du conseil financier à des grands groupes, planter des antennes relais, faire de la pub, des objets de consommations courantes, servir au McDo etc...) est quelque chose de constructif pour nous tous? Pour ma part, je réponds NON, NON et re-NON. On gaspille d'une façon tout simplement hallucinante les matières premières et on dégrade le cadre de vie. La productivité est tellement importante dans les pays industrialisés que l'on pourait tous travailler très peu pour satisfaire le besoin de tous. Au lieu de ça, ceux qui ne travaillent pas sont dans la misère ou exploitent ceux qui travaillent, qui eux n'apportent que rarement quelquechose d'intéressant à la société par leur emploi.

Typiquement, je prends mon cas car je le connais bien, je voyage partout pour installer du logiciel : je dépense beaucoup de kérosène, j'ai des horaires infernales, tout ça pour enrichir mon patron et mes actionnaires au dépend de la qualité de vie de tous. Je pourrais changer, mais dans le travail salarie, je ne trouverais a priori rien qui soit utile à tous hors des métiers sociaux cites par Yann et qui sont des métiers que je suis incapable de faire. Nous sommes nombreux à travailler ainsi en vain...

Un autre exemple : une fonderie va bientot fermer a Saint Dizier. J'y suis allé souvent, ce sont des clients. Les conditions de travail sont infernales, ils respirent depuis une trentaine d'années un subtile mélange d'amiante et de poussières. Pourtant, ils manifestent pour que leur usine ne ferme pas, alors qu'elle leur a volé leur temps et leur santé... C'est pour ça que je dis que le travail aliène. Ils se battent contre leurs propres intérets.

Le chomage devrait etre une libération, pas une condamnation.

Les patrons et les actionnaires, voila l'ennemi!

[Rico the Hobbit]

OK, monsieur le Barbare, là au moins, c'est clair et précis. Toutefois j'aurais une remarque à faire. Il faut bien dire que dans notre système actuel, les patrons sont dans une position largement dominante face aux salariés. On pourrait concevoir qu?un homme avec des moyens décide de créer une entreprise où le partage des tâches et les salaires sont égaux voire que l?entreprise se lance dans un domaine de service pour le public, le patron est-il alors dans ce cas un ennemi ? Bon, c?est assez utopique mais c?est envisageable et prouve que l?on peut très bien concevoir un monde où le patron n?est plus un monstre. L'ennemi actuel ne serait-il pas le système plus que les patrons



OK monsieur le Rouge, lorsque le service public tend à intégrer des notions de rentabilité, de compétitivité, de concurrence et de productivité, on n?est plus dans du service public et donc les salariés ne s?y retrouvent plus. Le Service Public ne doit jamais entrer dans ces logiques et doit rester dans une politique d?offrir un service quelqu?en soit le prix car la société doit pouvoir payer ce prix? enfin quand les hommes politiques veulent s?en donner les moyens : sauver un homme n?a pas de prix, arrêter la souffrance n?a pas de prix, lutter contre la faim n?a pas de prix? mais pour cela il faut modifier l?ensemble des rouages de notre société actuelle où la notion principale est la RENTABILITE.