J'ai éprouvé un sentiment relativement violent puisque j'avais envie de casser la vaisselle du petit déj en entendant cette proposition honteuse .
Les porteurs ne qualifient-ils pas eux-mêmes la participation au Marché à un "jeu" en Bourse?
L'écueil de ce "jeu" : il n'est pas cadré par des règles.
Actuellement , il y a de la perte .
Mais durant la période antérieure , période de gains , ces joueurs n'ont jamais proposé de partager solidairement leurs gains , à contrario, avec les autres contribuables : puisque l'actionnariat n'est , de fait , pas soumis à l'impôt sur le revenu.
Je crois que je vais ce soir chercher , avec Brad BOUNTY , le blog de ce Monsieur , pour épargner ma vaisselle et lui adresser un post bien épicé .
Mais c'est quoi ce con ?
Je vois , heureusement , qu'il ne trouve pas d'écho dans sa majorité .
Sur ce point là , en tous cas , car j'ai entendu que l'amendement de ce va-t-en-guerre , contre les avantages fiscaux des familles monoparentales est passé!
Il est vrai que c'était une priorité d'éradiquer les privilèges des familles isolées !Colère!!!!!

Amendement Marini: aussitôt annoncé, aussitôt enterré
Le sénateur UMP Philippe Marini proposait de déduire du revenu imposable les pertes enregistrées en Bourse cette année. Face au tollé, il a dû retirer son texte.
Son amendement attaqué de toutes parts, le sénateur Philippe Marini (UMP) a dû faire machine arrière cet après-midi lors du débat budgétaire au Sénat. Sa proposition, qui visait à permettre aux particuliers de déduire de leur revenu imposable 2009 leurs pertes boursières – dans la limite de 10.700 euros – est retirée.
Le Premier ministre François Fillon avait annoncé un peu plus tôt dans la journée que le gouvernement donnerait un avis défavorable à l'amendement. «Cet amendement créerait de fortes inégalités» et «dans cette période de difficultés économiques, le gouvernement estime qu’il n’appartient pas au contribuable de compenser les pertes des actionnaires», a déclaré le Premier ministre. Selon le chef du gouvernement, l'amendement Marini «avantagerait les actionnaires qui ont effectué des cessions au détriment de ceux qui ont choisi, dans cette période difficile, de conserver leurs actions».
L'amendement a également laissé sceptique Patrick Devedjian, nouveau ministre chargé de la Relance. «Je ne suis pas sûr que ce soit une idée formidable, que ce soit en tous les cas la priorité. (...) Combien ça coûte déjà ? Il faudrait le savoir», a-t-il dit ce matin sur RTL.
Plus catégorique, la présidente du Medef Laurence Parisot, interrogée ce matin sur Europe 1: «Je ne comprends absolument pas cette approche (…) Il me semble que le marché boursier est ce qu’il est, il y a des bonnes années, des moins bonnes années. Tout le monde sait que c’est quelque chose qui se passe sur la durée, et je ne vois pas pourquoi il faudrait envisager un dispositif spécial et avantageux pour ceux qui ont pris certaines positions sur le marché.»
6,2 millions de petits porteurs en France
Etaient concernées les opérations de cession de moins de 25.000 euros au total, intervenues entre le 1er janvier et le 1er décembre 2008. Cette mesure devait se répercuter sur l’impôt sur le revenu en 2010.
Les ménages français ont placé moins d’un dixième de leur patrimoine en Bourse, soit 925 milliards d’euros, selon l’Insee, et l’on dénombrait, en 2008, 6,2 millions de petits porteurs. Pour Didier Cornardeau, président de l’Association des petits porteurs actifs, la plupart des investisseurs n’ont toutefois pas vendu leurs titres en 2008, mais «gelé leur portefeuille» en attendant une reprise de la Bourse. Mais, déclarait-il ce matin avant le retrait de l'amendement, «pour ceux qui détenaient des actions de banques ou de promoteurs et qui les ont vendues, c’est une mesure intéressante».
Le Bureau d’information et de prévision économique (Bipe) évalue à 550 milliards d’euros la perte de valeur du patrimoine global (immobilier et financier) des Français du fait de la crise conjointe des marchés immobiliers et boursiers en 2008 et 2009. Ce patrimoine était proche de 10.000 milliards d’euros début 2008. Le Bipe qualifie cette régression de «fait inédit depuis plusieurs décennies».