La Taverne des Hobbits
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PNJ Session

Fiona Deville

Le Jeudi 09 Novembre 1995 - 16:50 / 17:30 - Visite à Corps 9 - Lieu : Nantes - Corps 9- Session N°4 du 18/04/2023

Avant de rentrer dans le bâtiment, Ebilan demande à ses compagnons :
- "Si vous sentez que ça pue, il faut un plan de retrait. Je crois qu'on n'a pas décidé du plan de retrait. Est-ce que vous attendez à Nantes ou est-ce que vous barrez directement et vous retournez à Vannes ? Ce serait pas mal qu'on se décide de ça en fait. Si j'ai un peu de retard, ça serait pas mal d'avoir un plan de secours mais dans Nantes." indique Ebilan qui prend les clés de sa voiture, regarde Xe-Pe-Che puis Nezarch avec un air dubitatif, tend les clefs à Xe-Pe-Che et ajoute : "Ecoute, si ça se passe mal, vous vous barrez !"
- "N'oublie pas que tu les as appelé !" indique Nezarch.
- "Oui, bien sûr !" indique Ebilan.
- "Tu leur a téléphoné. Ils savent que tu arrives. Si tu peux gratter un bouquin, c'est déjà pas mal ! Savoir qui est Jean Daguerre et gratter le bouquin, c'est déjà bien comme informations. En savoir plus sur cette maison d'édition." suggère Nezarch.
- "Moi, j'ai des objectifs assez limités. C'est, comme tu dis, le bouquin, je n'y ai pas pensé mais, au moins, gratter des informations sur Jean Daguerre qu'on puisse, au moins, commencer à évoluer autour de son environnement à lui, de voir qui il est ? Qu'est-ce qu'il veut ? Mais, effectivement, je vais essayer de gratter voir s'il y a moyen d'avoir, comme ils disent, les bonnes feuilles de façon à pouvoir, au moins, analyser un peu, tu vois, comme on dit dans le journalisme et ce serait déjà pas mal et, effectivement, dès que j'ai ces informations, on se casse parce que le problème c'est que, de toute manière, on va être louche avec mon regard vitreux. Après, ça dépend qui ils sont en fait... Je compte beaucoup là-dessus de savoir à qui on a affaire. Dès que je sens qu'il y a un truc qui ne va pas, que je sens que ça pue le Templier ou je ne sais pas quoi... Je vais faire un peu d'espionnage mais je ne vais pas être là faire le kéké... Si je suis au centre de l'antre de la bête et je vais essayer de m'exfiltrer. C'est pour ça que je vous donne une heure de latence pour tenter de m'exfiltrer au bout d'une heure et si je n'y arrive pas, c'est que ça pue en fait, qu'il faut se barrer, faut se barrer vite fait, quitte à ce que vous me récupériez plus tard ce n'est pas grave." explique Ebilan.
- "Mais on te récupère où ??" demande Nezarch.
- "Mais je pense que ça va aller en fait... Aussi bien l'éditeur, c'est juste des mecs qui ne se rendent pas compte de ce qu'ils sont en train d'éditer en fait." indique Ebilan.
- "Je pense que c'est le cas mais sinon on peut tout simplement se retrouver à la Beaujoire par exemple." propose Nezarch.
- "Tout à fait ! C'est pas mal !!" réagit Ebilan.
- "C'est facile à trouver..." indique Nezarch.
- "C'est facile à trouver et c'est extrêmement neutre en fait... Il y a plein de gens en fait..." indique Ebilan.
- "Quand il y a match ouais ! Quand il n'y a pas match, c'est que tu cherches des choses très, très spécifiques..." indique Nezarch.
- "Bon ! On est d'accord sur le plan, ça ne devrait pas être trop long. Je vais, juste, récupérer quelques infos et après on verra..." indique Ebilan.
- "Je te remercie d'avoir laissé l'arme dans la boîte à gants, ça peut éviter tout souci pour toi en rentrant dans l'immeuble. Est-ce que tu penses qu'il est raisonnable de rentrer avec ta stase dans ce genre de bâtiment qui me rappelle, un petit peu, des grosses constructions qu'on sait qui peuvent être un peu piégeuse avec de l'Orichalque comme ça nous avait été évoqué dans le village de Motte-en-Creux. On avait vu une sculpture à l'entrée d'un bâtiment et on s'était aperçu, en fait, que c'était de l'Orichalque et que c'était un piège pour nous !" annonce Xe-Pe-Che.
- "Je pense que l'on a beaucoup discuté !" exprime Ebilan.
- "Est-ce que tu nous laisses ta stase ?" demande Xe-Pe-Che.
- "De toute façon, je ne vous confie pas ma stase ! On travaille ensemble mais, moi, je suis un Nephilim de l'eau, vous êtes des Nephilim de la lune... J'ai donc une confiance assez relative. Donc je ne vais pas vous confier ma stase... Je vous confie déjà les clés de ma bagnole. Je fais, quand même, un effort !!" indique Ebilan.
- "Et je n'ai pas de lunettes de soleil à prêter si tu veux passer en vision-Ka à l'intérieur..." indique Xe-Pe-Che.
- "Vous croyez qu'ils vont me fouiller à l'entrée ?" demande Ebilan.
- "Non !" répond Nezarch.
- "Je pense que Xe-Pe-Che te demandais si tu avais ta stase parce qu'il imaginait déjà que tu te faisais attaquer par la tour en obsidienne et que tu te jettes dans la gueule de l'Orichalque et dans la gueule des Templiers avec ta stase. Je pense que c'était plutôt ça ta crainte, si je ne me trompe pas..." expose Nezarch.
- "Je comprends très bien..." indique Ebilan.
- "C'est exactement ça !" confirme Xe-Pe-Che.
- "Pour moi, c'est des éditeurs de base..." analyse Ebilan.
- "Tu prends ton risque !" lance Nezarch.
- "Je prends mon risque ! Exactement ! Alors, on y va !" indique Ebilan.
- "Ok ! Vas-y et n'oublie pas les motivations ! Qui est-il ? Où est-il ? Et si tu peux récupérer comme tu disais l'ouvrage... Juste un rappel, c'est que tu étais parti en stratégie de flatter l'éditeur en disant que c'était sur lui que tu voulais faire l'article." conseille Xe-Pe-Che.
- "De là à flatter... Oui ! Ça fait partie des techniques habituelles mais je veux dire c'est plus récupéré un certain nombre de renseignements. Je ne veux pas aller jusqu'au bout. Je veux juste récupérer un minimum de renseignements sans forcément trop forcer pour qu'il n'y ait pas des alarmes qui commencent à s'allumer partout tu vois. C'est un journaliste de VSD. Donc je vais poser des questions basiques sans forcément rentrer dans les détails, tu vois, pas les trucs trop magiques.

Ebilan donne les clefs de la voiture à Xe-Pe-Che, traverse la rue et se dirige dans le bâtiment. Xe-Pe-Che et Nezarch font le tour du bâtiment et vont s'installer dans un bistrot situé non loin. Ils n'ont pas une vision directe de l'entrée de la tour de Bretagne mais ils restent à proximité. Ils auraient pu observer l'entrée en restant sur les bancs de l'arrêt de bus mais ils préfèrent se mettre au chaud et pouvoir consommer un café allongé et attendre en consultant les articles des journaux locaux et nationaux.

Ebilan pénètre dans la Tour de Bretagne et ne sent aucun élément qui semble le perturber, aucune sensation de malaise. Dans l'entrée, l'Hydrim consulte un large panneau affiché au mur qui liste les entreprises présentes dans le bâtiment. Certains étages semblent, à première vue, inoccupés. Les étages du bas sont, essentiellement, occupés par des services publics dont les bureaux de Nantes agglomération, certains services de la mairie de Nantes en particulier des services annexes culturels, de voirie et services des eaux ainsi que des sigles d'entreprises peu connus et, au dixième étage, l'éditeur "Corps 9".

En restant au rez-de-chaussée, Ebilan peut accéder aux services culturels de la mairie de Nantes ou monter aux étages par les escaliers ou par l'ascenseur. Ebilan décide de prendre l'ascenseur pour accéder au dixième étage.

Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent, Ebilan accède à un grand espace, à priori, occupé uniquement par la maison d'édition. Une grande enseigne du nom de l'éditeur fait face à l'ascenseur, au-dessus, d'un comptoir où deux hôtesses d'accueil sont postées. Un espace détente est situé non loin de l'accueil avec des fauteuils modernes. Les lieux paraissent modernes et de bon goût.

La première hôtesse d'accueil, brune, cheveux courts, bien habillée, travaillant sur un ordinateur moderne ne remarque pas l'arrivée d'Ebilan. L'autre hôtesse d'accueil se lève, un sourire aux lèvres, chemisier montrant un décolleté et jupe noire très courte. Ebilan lui renvoie également un sourire et se dirige vers elle.

Il tend la main et dit :
- "Bonjour ! Jean-Patrick Lagarde. Je vous ai contacté dernièrement pour avoir un rendez-vous avec votre édition mademoiselle !"
- "Ah bonjour ! Sandra Renaud des éditions Corps 9. Vous avez appelé, il y a longtemps ?" répond l'hôtesse d'accueil.
- "Je vous ai appelé, il n'y a pas très longtemps vers 15 heures." indique Ebilan.
- "D'accord, c'est vous ! Très bien !" répond Sandra Renaud.
- "Oui ! Vous savez, je suis journaliste à VSD." indique Ebilan.

La femme retourne derrière le comptoir, consulte un cahier et dit :
- "Ah oui ! Monsieur Lagarde de VSD ! Oui, oui c'est noté !"

Au même moment, Ebilan remarque, sur l'un des murs, une grande affiche avec, en grandes lettres, le nom "La Nouvelle Atlantis" et une grande photo de l'auteur du livre, Jean Daguerre. L'homme porte un chapeau noir, lunettes noires et un grand foulard rouge qui lui couvre une partie du visage. Plusieurs autres affiches sont présentes dans les bureaux de la maison d'édition montrant la portée de l'évènement.

Sandra Renaud demande à Ebilan :
- "Que puis-je faire pour vous Monsieur Lagarde ?"
- "Oui ! Donc j'arrive peut-être un petit peu prématuré. En fait, ce que j'aurais vraiment aimé c'est avoir une interview avec, le summum aurait été avec, votre auteur, Monsieur Jean Daguerre et si je peux avoir une interview avec l'un de vos cadres de la publication qui s'occupe vraiment de ce genre de produit comme "La Nouvelle Atlantis", ça m'ira en fait... Je vois bien que j'arrive un petit peu comme ça de manière impromptue." indique Ebilan.
- "Je vais voir. Je pense qu’un de nos adjoints à la direction, Nicolas, pourrait vous recevoir si vous le souhaitez ?" propose Sandra Renaud.
- "Tout à fait ! Très bien, très bien, parfait !" confirme Ebilan.
- "Je vais le contacter. Est-ce qu'en attendant, vous souhaitez boire quelque chose ?" demande Sandra Renaud.
- "Oui ! De l'eau s'il vous plaît !" répond Ebilan.
- "Très bien ! Je vais vous demander de patienter ici. Je vais chercher Nicolas." indique Sandra Renaud.

Elle va amener Ebilan dans la salle d'attente, lui apporter un verre d'eau puis va retourner à l'accueil, prendre son téléphone et composer un numéro. Ebilan ne va pas être à distance pour écouter la conversation téléphonique qui va durer moins d'une minute.

Après quelques instants, Sandra Renaud va venir voir Ebilan et va lui dire :
- "Nicolas va vous recevoir très prochainement si vous voulez bien patiente."
- "D'accord." répond Ebilan.

Ebilan en profite pour vérifier sa montre et constate qu'il s'est passé quinze minutes depuis son entrée dans la tour de Bretagne. Cinq minutes plus tard, un homme d'une trentaine d'année, béret sur la tête, courte barbe et habillé de noir, d'un style artistique, va venir à la rencontre d'Ebilan, l'air un peu dédaigneux et indique :
- "Monsieur, bonjour ! Si vous voulez bien me suivre !"

L'homme amène Ebilan dans un bureau, bien éclairé, avec une belle vue sur la ville de Nantes, un bureau au design très sobre et moderne. L'homme s'assoit nonchalamment et demande :
- "Journaliste, c'est ça ?"
- "Oui ! Tout à fait ! Jean-Patrick Lagarde, journaliste pour VSD." répond Ebilan.
- "VSD, ah !" réagit Nicolas.
- "Oui, VSD ! Je m'intéresse beaucoup au sujet et ça intéresse beaucoup le public les histoires comme ça, un petit peu surnaturel, un petit peu de tout ça." explique Ebilan.
- "Ah oui, vous aimez le surnaturel, vous ?" demande Nicolas.
- "le surnaturel et surtout la tradition parce que bon, on est en Bretagne et tout ça, c'est très, très intéressant quand même !" indique Ebilan.
- "Vous pensez que Nantes est en Bretagne ! C'est un bon point de vue ça ! je vous l'accorde... Allez-y, continuez Jean-Patrick Lagarde, VSD !" réagit Nicolas
- "Oui, tout à fait ! Après je ne rentrerai pas dans les polémiques, ce n'est pas mon sujet. J'avoue que j'étais attiré par..." indique Ebilan.
- "Par quoi êtes-vous attiré Monsieur Lagarde de VSD ?" demande Nicolas sur un ton provocateur.
- "Par "La Nouvelle Atlantis"..." répond Ebilan.
- "Ah oui ! "La Nouvelle Atlantis"..." réagit Nicolas.
- "Effectivement, on pourrait se poser la question, la ville d'Ys, l'Atlantide... Toutes ces histoires... Je trouve ça extrêmement intéressant en fait. Moi, ce que j'aurais aimé, c'est pouvoir discuter un petit peu avec votre auteur, Jean Daguerre, qui m'a l'air d'être quelqu'un de très au courant de tous ces mythes et légendes qui parlent beaucoup quand même aux racines, à la psyché un petit peu populaire du pays." énonce Ebilan.
- "Sans doute... Sans doute... Sans doute... Oui, oui, oui, oui, bien sûr... Malheureusement, il va falloir que vous voyiez ça directement avec Monsieur Gaillard, notre éditeur puisque je vous avouerai que c'est la première fois que nous travaillons avec Monsieur Daguerre." explique Nicolas.
- "Vous avez déjà écrit des ouvrages sur des sujets ?" demande Ebilan.
- "Bien sûr !! Evidemment, évidemment !! Bien sûr ! Nous avons quelques ouvrages qui ont très bien fonctionné. Vous savez, ça fait, à présent, quasiment dix ans que Monsieur gaillard a ouvert cette maison d'édition et je dois dire que nous avons quelques belles réussites." indique Nicolas.
- "Ça a l'air de bien fonctionner en tout cas pour vous..." indique Ebilan.
- "Oui..." répond Nicolas.
- "C'est un sujet qui fonctionne très bien ! ce n'est pas qu'un sujet de niche, on voit bien qu'il y a un public." indique Ebilan.
- "Tout à fait ! Tout à fait ! Vous m'ôtez les mots de la bouche, je dois dire..." indique Nicolas.
- "Moi ce que je vous propose, c'est d'avoir une couverture nationale pour votre sortie !" annonce Ebilan.
- "Oh non !!" réagit Nicolas.
- "VSD est une publication qui vise l'échelon national. Ça pourrait être intéressant pour vous d'avoir un article." indique Ebilan.
- "Mais bien sûr !! Je pense que Monsieur Gaillard serait ravi !" réagit Nicolas.
- "C'est vrai ? Alors est-ce que vous pouvez me mettre en contact avec Monsieur gaillard ?" demande Ebilan.
- "Alors là, je vous avouerai qu'il va falloir que vous vous adressiez directement à la secrétaire personnelle de Monsieur gaillard." indique Nicolas.
- "D'accord !" confirme Ebilan.
- "Elle seule va pouvoir ou non vous dire si vous pouvez avoir un rendez-vous avec lui. Je ne l'ai pas vu de la journée, monsieur Gaillard, il est très pris en ce moment." ajoute Nicolas.
- "Tout à fait ! J'entends bien... Par contre auriez-vous des informations sur Monsieur Jean Daguerre ou autre ?" demande Ebilan.
- "Hé bien peut-être le dossier de presse ? Est-ce que les secrétaires vous ont donné le dossier de presse ?" demande Nicolas.
- "Du tout..." répond Ebilan.
- "Mon dieu, mon dieu, mon dieu..." réagit Nicolas.
- "C'est de ma faute... Je ne leur ai pas vraiment précisé l'objet de ma venue..." justifie Ebilan.
- "Non mais, franchement, ces secrétaires..." indique Nicolas atterré.
- "Tout à fait ! Elles sont charmantes, ne les blâmer pas..." indique Ebilan.
- "Charmantes, je ne sais pas si on doit dire ça... Mais bon, je vais aller vous le chercher le dossier de presse et je vais vous laisser avec la secrétaire personnelle de Monsieur Gaillard, une charmante dame..." annonce Nicolas en se levant de son bureau.

Nicolas ramène Ebilan à l'accueil. Il s'adresse à l'hôtesse d'accueil et lui dit :
- "Sandra, Sandra, le dossier de presse s'il te plaît pour Monsieur Lagarde de VSD."
- "Oui, Nicolas ! Oui, Nicolas !" répond Sandra.

Elle se baisse sous le bureau d'accueil et y sort un fascicule qu'elle tend à Ebilan. Nicolas va amener Ebilan dans un couloir, va toquer à une porte et une voix autoritaire répond : "Oui !" Nicolas ouvre la porte et dit :
- "Allez-y, entrez..."

Une femme se lève de son bureau, une cinquantaine d'année, tailleur noir, chemise blanche, cravate rouge et blanche, une attitude froide et austère. Elle dit, aussitôt :
- "Monsieur bonjour ! Que puis-je faire pour vous ?"
- "Bonjour madame ! Honoré ! Je suis Jean-Patrick Lagarde, journaliste VSD." répond Ebilan.
- "Vous êtes journaliste à VSD ?" répond la femme.
- "Oui ! Alors comme j'expliquai à votre collaborateur..." indique Ebilan interrompu par la femme qui demande :
- "Vous avez votre carte de presse s'il vous plaît ?"
- "Bien sûr..." répond Ebilan qui sort son portefeuille et y sort sa carte de presse et la tend à la femme qui la consulte attentivement puis dit :
- "Très bien ! Merci ! Je vous en prie, venez-vous asseoir..."
- "Merci ! Donc Madame, voilà, je vous explique, j'ai été extrêmement impressionné par les informations diffusées avant la sortie de l'ouvrage que vous comptez sortir sur "La Nouvelle Atlantis" !" explique Ebilan.
- "Oui ! Bien sûr... Tout à fait ! Monsieur Durand est en charge de cela." indique la femme.
- "D'accord ! J'aurais aimé vraiment avoir une interview avec Monsieur Jean Daguerre ou avec quelqu'un de très proche de la production de cet ouvrage pour pouvoir avoir un petit peu de matière pour mon public, le public de VSD qui est, quand même, un public national." annonce Ebilan.
- "C'est un article qui paraîtrait d'ici combien de temps monsieur ?" demande la secrétaire personnelle de Monsieur Gaillard.
- "Attendez, le temps que je recueille un certain nombre d'informations, d'ici deux semaines..." répond Ebilan.
- "Deux semaines..." réagit la femme.
- "La sortie objective de votre ouvrage, c'est quand ? c'est dans la semaine-là en fait ? C'est ça que vous préférez que ça soit plus vite ?" demande Ebilan.
- "Disons que le premier lancement est la semaine prochaine, lundi, et nous espérons que, par la suite, nous allons lever suffisamment de fonds et normalement la première édition devrait arriver d'ici un mois. En tout cas le premier tirage..." indique la secrétaire personnelle.
- "Je peux accélérer c'est juste pour avoir quelque chose d'un peu plus léché mais je peux accélérer un petit peu la production de l'article il n’y a pas de souci si vous pensez que ça peut amener plus de poids." indique Ebilan.
- "Oui, je le pense... Alors je peux éventuellement voir avec Monsieur Gaillard." indique la secrétaire personnelle.
- "Oui, monsieur Gaillard, tout à fait ! On est bien d'accord que c'est le directeur de la maison d'édition ?" demande Ebilan.
- "J'espère que vous avez un peu travaillé votre sujet monsieur..." réagit la femme.
- "Oui, bien sûr... Je vois à peu près à qui j'ai affaire. Après sans vouloir vous offensez, vous vous n'êtes pas, non plus, une maison d'édition très commune très centré sur des sujets très particuliers. Vous n'êtes pas généraliste" indique Ebilan.
- "Qu'est-ce que vous voulez dire par particulier Monsieur ??" interroge la secrétaire particulière.
- "J'ai vu que vous aviez un certain nombre de publications centrées plus sur l'occultisme, le paranormal..." répond Ebilan.
- "Mais les gens s'intéressent à ces sujets !" réagit la femme.
- "Tout à fait ! J'en suis conscient et c'est pour ça, d'ailleurs, que je veux développer cette thématique dans le journalisme de manière à ce que ça soit plus ouvert parce que ce sont des sujets très intéressants en fait..." explique Ebilan.
- "Très bien... Bon..." indique la secrétaire personnelle qui prend un cahier et ajoute : "Alors donc monsieur Lagarde..."
- "Jean-Patrick..." intervient Ebilan.
- "Jean-Patrick... Oui... Monsieur Lagarde... Est-ce que vous avez un numéro où je peux vous joindre ?" demande la femme.
- Ebilan a bien retenu le numéro de téléphone de l'hôtel de Vannes et le transmets à la secrétaire personnelle.
- "Très bien monsieur Lagarde !" indique la femme en notant le numéro de téléphone sur un cahier et ajoute : "J'en fais part à Monsieur Gaillard et il vous recontactera pour vous fixer un rendez-vous."
- "Parfait ! Est-ce que vous auriez un petit peu plus que le dossier de presse, des éléments plus concrets, matériels de la production de Monsieur Jean Daguerre pourrait être très intéressant pour moi, pour pouvoir m'imprégner un petit peu de cet ouvrage en fait, parce que c'est très attirant ce qui a été donné pour l'instant mais je reste un petit peu sur ma faim. J'aimerais bien aller plus loin en fait... pour pouvoir écrire un article plus conséquent." évoque Ebilan.
- "Vous verrez ça avec Monsieur gaillard..." dit-elle en refermant son cahier, se levant de sa chaise et se dirigeant vers la porte qu'elle ouvre.
- Ebilan se lève, regagne l'entrée du bureau et dit : "merci madame de m'avoir reçu."

En sortant, Ebilan constate que le bureau à côté est celui du directeur, Benoît Gaillard. Il voit également sur la porte du bureau de la femme, son nom, Mademoiselle Charlotte Tugne.

La femme reste à l'entrée de son bureau te regardant repartir vers la sortie. Sandra Renaud salue le départ d'Ebilan qui reprend l'ascenseur. La tour de Bretagne se vide dans ses salariés qui rentrent chez eux.


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