La Taverne des Hobbits
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Jean Daguerre

Le Vendredi 10 Novembre 1995 - 00:05 / 02:00 - Voyage à Laval - Lieu : Laval - Gare- Session N°6 du 16/05/2023

Pendant ce temps, Ebilan a repris les clés de sa voiture, de sa 4L, est monté dedans avec Arthur Delamotte en passager qui regarde, surpris, le Nephilim entrer dans la voiture. Il démarre la voiture, commence à rouler. Puis, après quelques kilomètres, Ebilan sort un pistolet, un Sig-Sauer qu'il met dans la boite à gants où se trouve son pistolet personnel. Arthur a un geste de surprise et de peur mais constate qu'Ebilan range, juste, le pistolet dans la boite à gants. Pour se rassurer, il salue son nouveau chauffeur :
- "Bonsoir..."
- "Bonsoir !" répond froidement Ebilan et ajoute : "Tu vois, je ne l'utiliserais pas... Je ne sais pas qui tu es mais je pense que tu n'es pas la personne qu'on cherche maintenant tu t'es foutu dans une sacrée merde mec ! Donc, moi je vais t'aider à t'extirper de cette merde parce que tu n'as rien à foutre là, en fait ! On va aller à Laval, tu vas prendre un train et tu vas te barrer en fait. Je vais t'aider à t'en sortir. Tu es gênant parce que tu es un frein pour nous en fait ! Tu vois ?"
- "Pourquoi je suis un frein ?" demande Arthur.
- "Je ne vais pas t'expliquer ! En fait, plus je t'explique, plus je te mets dans l'embarras. Donc, je ne vais rien t'expliquer de plus... Il faut que tu me croies sur parole, tu as vu ce qui s'est passé. Le type qui a voulu te choper, il avait un flingue. C'est vrai qu'on l'a neutralisé. Moi, je n'ai rien contre toi. Par contre, tu vas nous gêner, il faut que tu disparaisses. De toute manière, tu es en danger. A partir de maintenant, tu es en danger ! Je ne sais pas si tu t'en rends compte en fait... Tu ne te rends pas compte de ce qui se passe..." explique Ebilan.
- "Si, un peu quand même... Ils ont essayé de me kidnapper ces gens-là." indique Arthur.
- "Oui mais tu ne sais pas qui ils sont. Tu ne sais pas qui nous, on est. Donc, toi, il te faut que tu te casses. Je vais t'amener à Laval. Je te donne un conseil, quitte la France, voir quitte l'Europe. J'ai de quoi te faire voyager. Il va te falloir quelques jours pour pouvoir monétiser ce que je vais te donner mais à partir de là, tu pourras quitter l'Europe et passer à autre chose. Il faut que tu passes à autre chose. Il faut que tu t'en ailles en fait ! Tu comprends ?" demande Ebilan.
- "Et comment je m'achète un billet de train ?" demande Arthur.
- "Le billet de train, je vais te l'acheter. Tu t'en vas, je te donne ce qu'il faut pour partir après. Avec ce que je vais te donner, tu te démerdes et je ne veux plus jamais te voir dans le périmètre. Tu ne te rends pas compte de ce qui se passe." indique Ebilan.
- "Ah non ! Ça, je ne m'en rends pas compte..." réagit Arthur.
- "C'est une fleur que je te fais parce que tu as vu, j'ai des armes... Je pourrais te liquider comme la personne que j'ai liquidée là juste avant. Comme tu n'es pas un adversaire, je pense que ça serait une erreur. Je n'ai rien contre toi." indique Ebilan.
- Arthur met la met sur la poignée de la portière de la 4L.
- "Je ne compte pas te liquider. Je te dis juste que là, tu en as trop vu. Il vaut mieux que tu partes en fait. Je te mets le marché entre les mains." évoque Ebilan.
- "Si vous voulez, je pars tout de suite là..." indique Arthur.
- "Ah non, il ne s'agit pas de ça. Si tu t'enfuis, moi je te rattrape." annonce Ebilan.
- "Et vous faites quoi dans ces cas-là ??" demande Arthur inquiet.
- Ebilan récupère le pistolet dans la boîte à gants.
- Arthur crie aussitôt : "C'est bon, c'est bon, c'est bon !!" en reculant contre la portière.
- "Je vois que tu ne comprends pas ce que je raconte en fait." indique Ebilan.
- "Ben, non, je ne comprends pas, vous ne m'expliquez rien là !! Moi, je ne comprends rien de ce qui se passe. C'est qui ceux qui ont voulu me kidnapper ? Vous êtes qui vous ?" demande Arthur.
- "Tu as bien vu que c'était des méchants." indique Ebilan.
- "D'accord !! Et vous, vous êtes les gentils, c'est ça !!" répond Arthur.
- "Non, je n'ai pas dit qu'on était gentils mais tu as bien vu qu'eux, ils t'en voulaient directement. Nous, on ne t'a pas agressé. Moi, je te propose un deal c'est-à-dire que tu disparais. Tu quittes. Je vais te donner ce qu'il faut pour disparaître, ne plus jamais réapparaître en fait !" explique Ebilan.
- "Si tu me donnes ce qu'il faut, c'est ok !" confirme Arthur.
- "Ben voilà, c'est tout en fait. Il faut juste que tu disparaisses de cet environnement-là, en fait." suggère Ebilan.
- "Vous allez me donner combien ?" demande Arthur.
- "Tu vas voir. Ça ne sera pas combien, c'est ce qu'il faut pour avoir combien. Ça te demandera, après, un petit peu de créativité mais comme tu es dans un monde interlope, tu es acteur, tu dois connaître des gens qui dealent. Je compte sur toi pour arriver à te débrouiller." explique Ebilan.
- "Quoi ? Tu vas me donner de la drogue ?? Vous êtes des dealers, c'est ça ??" réagit Arthur.
- "Alors, pas au niveau stupéfiant, ce n''est pas ça en fait. Je te fais vraiment une offre extrêmement intéressante. Je ne sais pas si tu te rends compte en fait de l'offre que je te propose." indique Ebilan.
- "C'est-à-dire que l'offre, tu ne me l'expliques pas donc..." indique Arthur.
- " D'accord..." répond Ebilan.

Ebilan met son clignotant et va se garer sur le bas-côté. Ebilan sort de la boite à gants le pendentif avec l'Orichalque, le montre à Arthur Delamotte et lui dit :
- "Tu sais ce que c'est ça ?"
- "C'est quoi ça ??" demande Arthur inquiet par l'attitude d'Ebilan.
- "Ça vaut énormément d'argent ! C'est plus que ce que tu peux imaginer gagner dans toute ta vie. Là, ce que je te file, c'est une nouvelle vie en fait ! Tu vas au Brésil et tu vis ta meilleure vie en fait ! Si tu arrives à le vendre, tu vis une nouvelle vie comme un pacha !" annonce Ebilan.
- "Mais je vends ça à qui ?" demande Arthur.
- "Tu as bien des contacts ?" Tu connais des gens ? Tu n'es pas juste un saltimbanque..." évoque Ebilan.
- "Je ne connais pas des collectionneurs de Pierre ??"
- "Les gens vont voir rapidement ce que c'est... Ce n'est pas n'importe quoi ça, tu vois..." indique Ebilan.
- "C'est de l'obsidienne ? C'est ça ??" demande Arthur.
- "Pardon ?"
- "C'est de l'obsidienne, c'est ça ??" C'est un truc dans le genre ?" demande Arthur.
- "Ah, non, c'est beaucoup plus, beaucoup plus..." répond Ebilan.
- "Ce n'est pas un diamant..." constate Arthur.
- "Touche-le déjà... Tu vas voir la sensation." conseille Ebilan.
- "Ouais, c'est bizarre..." réagit Arthur en touchant l'orichalque et demande : "Et c'est quoi ??"
- "C'est un métal très rare, précieux... Si tu le vends, tu peux te barrer d'Europe en fait, vivre une nouvelle vie." annonce Ebilan.
- "Mais qui va acheter ça ??" demande Arthur.
- "Moi, je te donne les clefs. C'est, quand même, à toi de te débrouiller. Tu ne veux, quand même pas, que je t'achète ton billet et que je te mette dans l'avion ! Parce que j'ai une autre solution..." annonce Ebilan en montrant le pistolet et ajoute "Bien meilleure, en fait, pour moi et beaucoup plus simple. Parce que là, on est au milieu de nulle part, tu vois, au milieu de la Mayenne. Tu crois quoi ? Que quelqu'un va entendre ? Là je te fais un deal. Tu ne me crois pas, d'accord ! C'est simple en fait ! Je ne discute pas avec toi pour discuter c'est simple ! Tu refuses mon deal, pour moi, c'est très clair !"
- "Ce n'est pas ça mais que ton truc là..." indique Ebilan.
- "Mais tu connais les antiquaires ! Il y a des gens qui savent de quoi on parle. Tu vois ?" demande Ebilan.
- "Ouais... Ok, ok, ok, c'est bon !" répond Arthur.
- "Comment tu fais dans ta vie en général ?" demande Ebilan.
- "Non mais vas-y, donne-la-moi ta pierre, je vais aller la vendre... je m'achèterai mon billet de train et puis c'est bon, je me casse !" indique Arthur.

Ebilan remet l'orichalque dans la boîte à gants, repart et prend, deux kilomètres plus loin, une petite route. Après 500 mètres sur la petite route, Ebilan arrête la voiture et dit à Arthur :
- "Descends !"
- "Non ! La gare n'est là !!" répond Arthur.
- "Tu descends en fait !" lance Ebilan.
- "Je ne veux pas descendre... Tu m'as dit que tu m'amenais à la gare." indique Arthur.
- "J'ai changé d'avis ! Tu descends !" répond Ebilan.
- "Et tu veux faire quoi ?" demande Arthur.
- "Tu n'es pas fiable en fait ! C'est, peut-être, pour ça te faire un peu pression. Tu n'es pas fiable comme acteur..." indique Ebilan.
- "Ben si !! Non mais c'est bon ! Je vais te la vendre ta pierre !! T'inquiète... mais dépose-moi à la gare. Qu'est-ce qu'on fout au milieu de nulle part." demande Arthur.
- "Tu descends !!" ordonne Ebilan.
- "Je ne descendrai pas. Tu me déposes à la gare." demande Arthur.

Ebilan sent que l'homme est mort de trouille. Il semble en panique, nerveux et craint les réactions du Nephilim. Ebilan redémarre la voiture, revient sur la route principale et se dirige vers Laval. Il garde auprès de lui le pistolet.

Ebilan arrive devant la garde de Laval à plus d'une heure du matin. La gare est fermée. Ebilan se garde devant l'entrée et dit d'un ton menaçant :
- "Ecoute, je pense que tu n'es pas fiable donc je ne te filerai pas ce que je voulais te donner au départ. Tu n'es pas très coopératif. Je t'ai bien vu, je vois très bien qui tu es. Je ne veux plus jamais entendre parler de toi ! Là, je te laisse, tu as de la chance."
- "Et je fais comment pour prendre mon billet de train ?" demande Arthur.
- "Tu te débrouilles en fait. Tu as de l'argent. Tu nous as dit que tu avais de l'argent, non ?
Tu vivais bien finalement !" annonce Ebilan.
- "Bah non..." répond Arthur.
- "Tu as de quoi prendre un billet de train à 100 francs pour rejoindre Paris. Ne me dis pas le contraire !" lance Ebilan.
- "Et je fais quoi à Paris ?" demande Arthur.
- "Tu te débrouilles. Tu te casses ! On ne veut plus jamais te voir en fait ! C'est ça ou je te prends et on va dans un petit sentier." indique Ebilan.
- "Ok, ok, c'est bon..." répond Arthur Delamotte.

L'homme ouvre la portière, sort, se dirige vers la gare et s'assoie sur un banc devant la gare. Il regarde dans la direction de la 4L qui reste, pour l'instant, stationnée. Après quelques instants de réflexion, Ebilan redémarre la voiture et va se garer dans une rue adjacente. Il prend le Sig-Sauer dans la boîte à gants, sort de la voiture et se dirige vers la gare. Arthur est toujours assis sur le banc. Ebilan fonce vers lui, le pistolet à la main en essayant de créer un effet de surprise mais avec la luminosité des lampadaires, Arthur voit l'Hydrim traverser la rue. Voyant Ebilan approché d'un air décidé, l'homme se lève et commence à s'enfuir dans la direction opposée.

Pendant qu'Arthur de la Motte s'engage dans une rue moins fréquentée en direction du centre-ville, Ebilan invoque l'adresse du juste puis se met à courir en direction du comédien. L'effet du sortilège permet à Ebilan d'avoir des gestes plus vifs, rapides et sûrs. Très vite, Ebilan prend la rue empruntée par Arthur puis voit l'homme reprendre une nouvelle direction vers un boulevard plus fréquenté. Il perd l'homme de vue mais avec sa vitesse de course, il arrive à rattraper son retard. Arthur avait ralenti sa course pensant avoir semé Ebilan, il panique, se remet à courir mais est vite rattrapé. Ebilan se jette sur lui pour le mettre à terre mais prend son pied au niveau du trottoir et se retrouve au sol sans avoir bien compris ce qui se passait. Arthur Delamotte en profite pour se précipiter sur la route et arrête une voiture qui passait. Ebilan se poste au coin de la rue, dans un coin et observe ce qui se passe.

Lorsque la voiture s'est arrêtée, le chauffeur sort en effectuant des grands gestes. Arthur Delamotte commence à expliquer par de grands gestes, va mettre un genou au sol tout en continuant à faire des grands gestes. L'homme semble accepter la proposition d'Arthur. Il remonte dans sa voiture et Arthur va monter avec lui en tant que passager. La voiture va repartir vers la gare puis prendre vers la gauche dans une autre direction.

Ebilan va perdre de vue la voiture, il va regagner sa propre voiture et va repartir vers Fougères en prenant la direction d'Ernée.

Le Jeudi 09 Novembre 1995 - 23:45 / 00:00 - Arrêt sur le parking de Châteaubriant - Lieu : Châteaubriant - Parking- Session N°5 du 05/05/2023

Ebilan gare sa voiture sur le parking d'un centre commercial à la sortie de Châteaubriant, à l'heure actuelle, vide. Ebilan sort de la voiture le pistolet et le pendentif en Orichalque. Xe-Pe-Che vient y garer l'autre voiture et vient rejoindre ses deux compagnons dehors qui se sont éloignés de la voiture.

Ebilan demande :
- "Quelqu'un aurait un récipient, un sac ou n'importe quoi pour mettre ce bidule dedans ? qui est quand même relativement dangereux."
- "Concernant ce que Raphaël Guérin nous a dit dans la voiture, nous sommes tombés sur une commanderie templière. L'organisation avec un roi, des chevaliers et des écuyers me fait clairement penser à une commanderie templière qui aurait, sans doute, eu vent du livre et qui a voulu venir capturer le Nephilim. Ils ne sont pas malins non plus, ils y sont allés comme des bourrins ! On est y aller un peu plus bourrin qu'eux !!" analyse Nezarch.
- "Quand tu joues au con, tu tombes toujours sur plus con que toi !! Sache-le !!" annonce Ebilan.
- "Jean Daguerre est un acteur, ce n'est pas le Jean Daguerre qui a écrit le bouquin. Il a pris un acteur." annonce Xe-Pe-Che.
- "Qui a écrit bouquin alors ? Est-ce qu'il sait qui a écrit le bouquin ?" demande Nezarch.
- "Il pense que c'est l'éditeur, à priori..." indique Xe-Pe-Che.
- "Il y a une forme de logique puisqu'il ne faut pas qu'il se montre lui parce qu'il serait en danger." indique Ebilan.
- "Je lui ai fait croire que les gars-là faisaient étaient là pour l'éliminer afin qu'il empoche toutes les royalties sur le bouquin et puis qu'il n'ait pas à lui verser sa prime de fin." annonce Xe-Pe-Che.
- "Ça doit faire une sacrée prime pour qu'il envoie trois tueurs au cul ! Ça coûte cher mais pourquoi pas, après, le mec, il va être flippé. Ce n'est pas, forcément, le plus malin de la bande. Par contre, je pense qu'il faut s'en débarrasser." annonce Nezarch.
- "Ouais mais..." réagit Xe-Pe-Che.
- "Cool...On ne va pas aller faire un trou dans le champ de maïs, c'est bon..." indique Nezarch.
- "Déjà que l'on va devoir en faire un peut-être..." évoque Ebilan.
- "Oui, on va devoir en faire un..." confirme Nezarch.
- "On a déjà mis un Templier dans un cellier. Je pense qu'on le mettre avec ses copains." suggère Xe-Pe-Che.
- "C'est vrai que nous avons notre prison magique, ça c'est vrai !" confirme Nezarch.
- "D'ailleurs, on ne sait pas dans quel état il est depuis quelques jours-là, l'autre. Il aura certainement faim... "suggère Xe-Pe-Che.
- "On va lui donner à bouffer, il n'y a pas de problème !" indique Nezarch.
- "Par contre, lui, ça va être un peu plus chaud parce que c'est un citoyen lambda." indique Xe-Pe-Che.
- "Je ne parlais pas de s'en débarrasser comme ça. On le balance dans une gare. On le dépose à Rennes et on lui dit : "rentre chez toi, c'est bon !!"" propose Nezarch.
- "Je lui ai dit qu'il fallait qu'il dépose plainte à Rennes et tout ça." indique Xe-Pe-Che.
- "Comme ça il va nous appeler comme témoin..." évoque Nezarch.
- "C'est vrai que ce n'est pas trop une bonne une idée..." confirme Ebilan.
- "Et puis ça va attirer l'attention sur l'éditeur..." ajoute Xe-Pe-Che.
- "Moi, j'ai une idée Xe-Pe-Che. Je pense que ça va être difficile mais il faut que tu lui dises que là, il est dans un truc trop gros pour lui, il faut qu'il change de pays. C'est beaucoup trop gros. Ce n'est pas de sa faute. Il allait être éliminé, on est intervenu parce que nous, on est sur l'affaire mais à un moment donné, là, on ne peut plus garantir sa sécurité forcément parce qu'on a autre chose à foutre ! Lui, il faut qu'il disparaisse de France en fait. Il faut l'envoyer mais loin tu vois, en Allemagne, en Russie, au Brésil. Où il veut mais il se casse le mec !!" conseille Ebilan.
- "J'ai essayé de le rassurer en lui disant que demain tout allait être réglé. Donc, je pense, qu'à ce moment-là, on pourrait, peut-être, intervertir les conducteurs et toi, lui faire ce laïus là. Il a été bien impressionné par votre présence." indique Xe-Pe-Che.
- "On peut lui lâcher du fric ?" demande Ebilan.
- "On n'a pas à payer pour les conneries des autres !" lance Xe-Pe-Che.
- "Non, c'est un peu de notre faute... Ce n'est pas sûr que les Templiers le bute en fait... Quand ils se seraient rendu compte qu'il s'agissait d'un simple débile, ils l'auraient balancé sur la route et vas-y ! Ça ne nous intéresse pas en fait ! S'il est dans cette merde, c'est à cause de nous !" évoque Ebilan.
- "On ne va pas lui dire..." suggère Xe-Pe-Che.
- "On ne va pas lui dire, ça, c'est certain !" confirme Nezarch.
- "On lui file un billet et vas-y, tu dégages !" suggère Ebilan.
- "Zéro billet à lui filer !! Si ça peut nous débarrasser du problème, on lui file un billet..." indique Nezarch.
- "Effectivement, le type, si on le largue comme ça sur une départementale en mode :"vas-y casse-toi !"..." évoque Ebilan.
- "Alors, ça, ça ne serait pas cool..." indique Nezarch.
- "S'il est dans la merde, le type, la première chose qu'il va faire, c'est aviser une gendarmerie en indiquant : "Qu'il y a trois gus bizarres qui m'ont essayé de m'enlever et trois autres encore plus bizarres qui m'ont aidé et c'était, peut-être, eux les plus louches en fait !! Vous pouvez me donner une description Monsieur. Oui, bien sûr, il y avait un petit gros qui ressemblait à Joe Pesci, un grand un peu hautain et une vieille bonne femme, vous savez, une catin pour les riches !" Je le vois comme ça que le mec, il va nous décrire et tu vas avoir tous les flics de France sur le cul surtout que j'ai l'impression que les Templiers, là, ils ont l'air d'être un peu flics." évoque Ebilan.
- "Ils ont l'air d'être un peu flic..." confirme Nezarch.
- "On s'est déjà mis dans la merde sur ce niveau-là !" réagit Ebilan.
- "Là, ils avaient un flingue de flic !! Et j'ai retrouvé la carte grise du véhicule avec une immatriculation à Moulins. Pour Raymond Lagarde, j'ai trouvé une carte indiquant qu'il est commissaire de police." annonce Nezarch.
- "Oh !! On est vraiment dans la merde. De toute façon, vous savez quoi ? Il ne faut que l'on reparte avec la bagnole !!" évoque Ebilan.
- "Attends ! Comme tu disais il faut qu'on se débarrasse du témoin. Donc il faut tu lui foutes vraiment les jetons et qui partent de lui-même." suggère Xe-Pe-Che.
- "Lui à mon avis, c'est; comme tu dis, un lambda. Donc tout ce qu'on a à faire, c'est à lui faire un pipeau comme quoi il est sur un truc tellement gros qu'il vaut mieux qu'il disparaisse. On lui file du pognon et il se tire en fait." propose Ebilan.
- "Pas de pognon, ça va être louche..." suggère Xe-Pe-Che.
- "Le côté louche là, déjà, on est bien !" indique Nezarch.
- "Moi, à sa place, je prends le pognon et je me tire ! Par contre, le problème, c'est Raphaël... quoi qu'est-ce qu'on va en faire ? Pour l'instant, je pense qu'on le garde." suggère Ebilan.
- "On va le garder et pas qu'un peu ! On ne peut pas le libérer de toute façon !" confirme Nezarch.
- "Et ce pauvre Raymond Lagarde, je ne sais pas ce que l'on va en faire... Le problème, c'est que si on laisse comme ça, soit il meurt, de toute façon, c'est louche." indique Ebilan.
- "Lui, de toute façon, moi, je le considère déjà comme mort." indique Nezarch.
- "Ah oui !" confirme Xe-Pe-Che.
- "On le fout dans le coffre de la 4L." propose Ebilan.
- "Ah ! non, non, non, non, non, non !! Qu'est-ce que tu veux laisser des preuves sur ta voiture ??" s'insurge Xe-Pe-Che.
- "Tu veux qu'on en fasse quoi ?? On ne va pas l'enterrer vivant non plus…" indique Ebilan.
- "Tu le mets dans l'Akasha avec les autres." suggère Xe-Pe-Che.
- "Soit on le fout dans le coffre de la 4L, on se casse à Fougères et on trouvera une solution." propose Ebilan.
- "Non mais arrête ! On va jusqu'aux celliers De toute façon, on n'a pas de place dans la 4L pour six ! Donc, là, on fait deux voitures." indique Xe-Pe-Che.
- "Ah non, non ! Il ne faut pas qu'on aille à fougère avec la bagnole des flics On a déjà pris beaucoup trop de risques !" avertit Ebilan.
- "Non, c'est une bagnole de Moulins ! Moi, ça ne me fait pas peur d'aller à Fougères dans notre coin avec la bagnole des flics." indique Nezarch.
- "Toi, tu prends ta 4L avec l'acteur et tu nous débarrasses de l'acteur en lui faisant ton meilleur speech possible sur le fait qu'on a repéré." propose Xe-Pe-Che à Ebilan.
- "Et vous, vous faites quoi ? Vous rentrez sur Fougères avec la voiture des flics ?" demande Ebilan.
- "Ce n'est pas une voiture de flics ! C'est sa voiture perso !" indique Nezarch.
- "Justement, c'est sa voiture perso !!" confirme Ebilan.
- "Il n'y a pas des caméras tous les 10 mètres qui filment tout ce qui se passe." indique Nezarch.
- "Non mais on est en France, il y a des gens qui sont à leur fenêtre." annonce Ebilan.
- "Les gens ne sont pas à leur fenêtre..." répond Nezarch.
- "Surtout à 3h du matin ! Avec Nezarch, on les met dans les celliers et après on ira le foutre dans la Rance..." propose Xe-Pe-Che.
- "On va faire comme tu as dit. Moi, je trouve que c'est un plan nul parce qu'à un moment donné, la bagnole, elle va être là. Il y a bien quelqu'un qui va la voir. A Pornic, il y a des gens qui ont vu d'autres gens se battre, récupérer une bagnole qui n'est pas à eux. Ils ont dû voir en fait..." évoque Ebilan.
- "Il ne faut pas retourner à Pornic !" suggère Nezarch.
- "D'ici demain matin, cette voiture ne doit pas reparaître." propose Xe-Pe-Che.
- "Moi, je trouve qu'on a déjà pris énormément de risques parce que les gens ne sont pas forcément réactifs mais quand même... On va compter sur le fait qu'on est en Bretagne..." indique Ebilan.
- "Ils sont saouls ! Il est 23h, tout le monde est bourré ! Le problème, c'est de se débarrasser de l'acteur. Un d'entre nous le lâche à Laval ou à Rennes." propose Nezarch.
- "Alors, je m'en occupe. Par contre, il me faut un peu d'oseille pour que ça le fasse. Je pense, sincèrement, il faut lui filer 10.000 balles comme ça il va à Bruxelles. Là, il prend l'avion qu'il veut et il se casse. Il faut un peu d'oseille, un truc qui vaille le coup !" propose Ebilan.
- "Pour avoir du pognon, il n'y a pas de problème ! On arrive à avoir du pognon mais il faut que je joue avec des contacts, etc. Ça va être compliqué de sortir. Le mec, franchement, il a du pognon sur lui ! On le lâche à Laval et il prend un train demain matin pour rentrer sur Paris et on lui dit surtout : "Oublie cette affaire !!" non ?" demande Nezarch.
- "Je ne suis pas sûr que ça soit suffisant... Moi, je vais lui faire un plan en mode : "Il faut que tu te casses mais définitivement ! C'est beaucoup trop gros, tu ne te rends pas compte"..." suggère Ebilan.
- "Bon 10.000 balles, ça va, ce n'est pas une somme de folie !" estime Nezarch.
- "C'est juste pour l'aider à se barrer." confirme Ebilan.
- "Ouais mais là, tu vois, mais le problème c'est, que là, il est 23h30." Indique Nezarch.
- "Allez à un distributeur, c'est se faire filmer, dater !" évoque Xe-Pe-Che.
- "Je pensais que vous aviez un petit trésor de guerre..." évoque Ebilan.
- "De toute façon, il n'y a pas à distribuer. Déjà, ce mec, il flippe pour sa vie et il suffit que tu en rajoute une bonne couche en disant qu'on est cramé, notre planque, là où je lui avais dit qu'on devait aller, ça ne le fait pas et que tu l'emmènes directement à la gare pour qu'il puisse tracer au plus droit. Tu lui fais semblant de lui demander où est-ce qu'il va pour que tu puisses après, faire le dépôt de plainte et basta !" suggère Xe-Pe-Che.
- "Pour moi, il n'y a pas d'histoire d'aller porter plainte !! Il ne faut surtout pas qu'il dépose plainte à la police !" indique Ebilan.
- "Pour l'enfumer..." suggère Xe-Pe-Che.
- "Non, non, non !! Parce que lui, il va le faire, en fait !! Qu'il aille à Paris, Lille, Tourcoing ou Marseille, dès qu'il va se présenter dans un bled où il va se sentir en sécurité. Il sait, il nous connait ! Il sait où ça s'est passé. Les flics vont nous recouper, tu vois. Ça va, peut-être, durer une semaine mais ils vont nous recouper. Là on va vers fougères tout de suite. Avec vos histoires de bagnoles qu'on gare où on veut, je vous jure que dans les deux semaines, on a le GIGN qui arrivent en mode... Moi, je le sens comme mais je suis, peut-être, parano. Je pense qu'il faut qu'il dégage et il faut qu'il dégage loin en fait et surtout il faut qu'il ne prévienne personne en fait ! Sa vie est en danger et tu lui as dit en plus, les flics sont plus ou moins de mèche !" évoque Ebilan.
- "Oui !" confirme Xe-Pe-Che.
- "Ce n'est pas grave, on oublie le fric, je m'en occupe !" annonce Ebilan.
- "Mais non ! Il n'y a pas d'histoire de fric, tu rajoutes le fait qu'on ne peut pas faire le dépôt de plainte et qu'il aille se planquer et de te dire où alors qu'on s'en fout enfin ou pas je ne sais pas... Ça pourra nous servir ou pas..." indique Xe-Pe-Che.
- "Le mec, c'est un boulet ! En fait, on n'aurait jamais dû le récupérer parce qu'en fait on n'avait pas le choix mais le type ne sert à rien et, en plus, il nous a vu." indique Ebilan.
- "On ne savait pas que ce n'était pas un Nephilim..." corrige Xe-Pe-Che.
- "Je sais bien, c'est pour ça que je dis qu'on n'avait pas le choix mais il n'empêche que c'est un boulet et qu'il faut qu'on s'en débarrasse." annonce Ebilan.
- "C'est ça !" confirme Nezarch.
- "Et, surtout, il ne faut pas qu'il prévienne les autorités, en fait ! C'est ça le truc !" indique Ebilan.
- "C'est ça ! Il suffit de lui dire qu'il va finir dans la Loire. Je pense que le mec est déjà en train de se chier dessus. On peut l'envoyer quelque part, il a failli se faire buter. Il y a trois types qui l'ont sauvé et qui lui disent : "Ecoute, casse-toi ! c'est mieux pour toi !" et moi, à sa place je me casse !" indique Nezarch.
- "C'est clair !" confirme Xe-Pe-Che.
- "Tu nous oublies, tu te casses, n'oublie pas les problèmes que tu as failli avoir. Il y a des gens qui te cherchent et nous on te laisse la vie sauve, on est sympa !" indique Nezarch.
- "C'est bon, je m'en occupe ! Je vous laisse, je vais m'en occuper. " indique Ebilan en reprenant les clés de la 4L, le médaillon en Orichalque.

Ebilan monte dans la 4L, démarre et quitte le parking. Nezarch monte à l'arrière de la Peugeot et dit à Xe-Pe-Che :
- "Je monte à l'arrière, tu conduis ?"
- "Ouais ! Je vais conduire ! Et le flingue ? il est avec nous ? Il en faut un chacun dans chaque voiture. Parce que toi c'est comme ça que tu peux tenir le Raphaël !" suggère Xe-Pe-Che.
- "On l'a attaché, je le tiens sans flingue depuis tout à l'heure. Ne t'inquiète pas, ça fonctionne. Je suis même comme un gardien de prison, je préfère qu'il n'y ait pas de flingue dans la prison même s'il est avec moi." indique Nezarch.
- "D'accord, Ok !" confirme Xe-Pe-Che.

Nezarch constate que Raymond Gaillard ne bouge plus du tout et semble être mort. Son pouls ne bat plus. Nezarch dit alors :
- "Raymond Gaillard est mort. Il faudra faire un trou à Fougères..."
- "Non, les Celliers dans l'Akasha." propose Xe-Pe-Che.
- "Oui, oui, exactement, on va le mettre avec les autres." confirme Nezarch.

Ebilan avec Arthur Delamotte prend la route vers Laval pendant que Xe-Pe-Che accompagné de Nezarch, Raphaël Guerin et le cadavre de Raymond Lagarde se dirigent vers Vitré pour rejoindre Fougères.

Le Jeudi 09 Novembre 1995 - 22:30 / 23:40 - Départ de Pornic en direction de Châteaubriant - Lieu : Pornic - Centre-Ville- Session N°5 du 05/05/2023

Jean Daguerre hésite quelques instants puis monte dans la voiture. Xe-Pe-Che tente de suivre avec la 4L, la Peugeot 405 grise qui est en train de quitter le centre-ville de Pornic. Dans les rues vides de Pornic, Ebilan se tourne vers l'arrière et dit à Nezarch :
- "Tu ne veux pas fouiller Raymond là pour voir qui c'est ? Si c'est un flic ou quoi ?"
- "Ok !" répond Nezarch.
- "Je me rends compte que l'on aurait, peut-être dû, les suivre plutôt que de leur péter la gueule en fait... Maintenant c'est trop tard mais..." annonce Ebilan.
- "C'était une option... Ça aurait fini par un pétage de gueule... Ça aurait pu être dans un endroit plus discret..." analyse Nezarch.
- "Là, ça commence à sentir mauvais, il faut vraiment qu'on trouve un endroit où il faut qu'on se cache...
- "Je ne sais pas si c'est une bonne idée de rouler vers Nantes." indique Ebilan.
- "Va vers Saint-Nazaire." conseille Nezarch.
- "On retourne sur Vannes ? Ou on rentre..." demande Ebilan.
- "On rentre à Fougères." propose Nezarch.
- "Voilà ! C'est ça ! Moi, je pensais à ça aussi ! Et ça commence à devenir chelou." indique Ebilan.
- "Et ce n'est pas grave de perdre une nuit de plus. On va vers Châteaubriant !" suggère Nezarch.
- "Oui ! On ne passe pas par Nantes." évoque Ebilan.
- "On faire Les départementales. Je propose de faire une petite pause pour savoir qu'est-ce qu'on fait de..." indique Nezarch.
- "Le problème, c'est l'autre... Je l'ai salement amoché !! Il faut qu'on le laisse à l'hôpital... Au moins devant un hôpital." suggère Ebilan.
- "Pourquoi..." questionne Nezarch.
- "Non... Franchement... Enfin... Je ne suis pas non plus un adepte des humains mais..." suggère Ebilan.
- "Je ne suis pas là pour tuer des gens mais quand les types essayent de me foutre de l'orichalque à la tronche, j'ai vachement moins de pitié !!" annonce Nezarch.
- "Vu comme ça !! C'est vrai qu'il a essayé de nous bouffer le pentacle !" confirme Ebilan.
- "Alors que Raf..., il faisait son taf, à priori, moi, Raf, je t'aime bien, Raf, tu vas nous dire qu'est-ce que tu faisais là ??" demande Nezarch à Raphaël Guerin.
- "Pour qui tu bosses ?" demande Ebilan.
- "On va rouler pendant quelques heures, tu vas nous dire ce que tu faisais là et pour qui tu travailles..." demande Nezarch à Raphaël Guerin.
- "Ouais, tu as raison ! Il ne faut pas être sentimental !!" confirme Ebilan.

Les deux voitures vont traverser la Loire-Atlantique, passer le pont de Saint-Nazaire puis remonter vers le nord.

Après le pont de Saint-Nazaire, lorsque les Nephilim roulent dans la campagne, Nezarch interroge pendant plus d'une heure, Raphaël Guerin et lui demande constamment :
- "Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu faisais là ?"
- "Pourquoi tu voulais choper l'écrivain ?" ajoute Ebilan.

L'homme va mettre du temps à répondre aux questions. Les deux Nephilim vont devoir insister avant qu'il puisse dire :
- "On m'a engagé pour accompagner monsieur Lagarde pour retrouver l'écrivain Jean Daguerre."
- "Pour le retrouver, de quelle façon ? pour l'inviter ? Pour être un peu moins sympa ?" demande Nezarch.
- "Pour le capturer..." répond Raphaël Guerin.
- "Pour l'amener où ?" demande Nezarch.
- "..."
- "Répond Raf où on va être moins sympa..." répond Ebilan.
- "Moi je suis sympa et là il conduit... Je pense que c'est le moment de répondre." suggère Nezarch.
- "Monsieur Lagarde avait ordre de capturer monsieur Daguerre." répond Raphaël Guerin.
- "Ordre de qui ?" demande Nezarch.
- "C'est le Roi d'Ys..." répond Raphaël Guerin.
- "Le Roi d'Ys ?? C'est comme dans les légendes !! Il existe vraiment ce roi ? Qu'est-ce que tu me racontes là ?" réagit Nezarch.
- "Tu ne serais pas en train de te foutre de nous Raphaël ??" lance Ebilan.
- "Il ne faudrait pas se moquer de nous parce que ça c'est quelque chose qu'on n'aime pas beaucoup... Tu nous parles de quoi, de légendes ??" demande Nezarch.
- "Tu fais partie de quelle organisation Raphaël ? Qu'est-ce que ça veut dire ?" demande Ebilan.
- "On fait partie des Chevaliers d'Ys et donc monsieur Lagarde est l'un des baillis, sous la direction du Roi d'Ys..." explique Raphaël Guerin.
- "Et il est où le Roi d'Ys ?" demande Nezarch.
- Après de grandes hésitations, Raphaël indique : "On a une demeure, le Manoir des charmes."
- "Le manoir des Charmes... Alors et ça se situe où ça le manoir des Charmes ?" demande Nezarch.
- "Non loin de Moulins" répond Raphaël Guerin.
- "Et dans votre organisation, là, vous venez chercher comme ça un pauvre écrivain qui n'a rien fait à personne ?? Pourquoi vous venez chercher lui ? Est-ce que tu as une idée de ça" demande Nezarch.
- "De ce que nous a dit, il a écrit un livre et que ça intéressait le Roi d'Ys de récupérer cette personne mais, moi, je n'en sais pas beaucoup plus... Je ne suis que qu'un écuyer d'Ys... Je n'ai pas encore connaissance de tous les secrets de l'ordre. Il faut, dans ces cas-là, devenir chevalier d'ys." explique Raphaël Guerin.
- "Et après être chevalier, tu deviens un bailli, c'est ça ?" demande Nezarch.
- "Voilà !" confirme Raphaël Guerin.
- "Qu'est-ce que tu as encore comme autre rang hiérarchique ?" demande Nezarch.

Xe-Pe-Che, au volant de la 4L, suit la 405 grise. A la sortie de Pornic, Jean Daguerre prend la parole et dit :
- "Excusez-moi, madame, mais vous êtes qui ?? Vous avez parlé, tout à l'heure, mais je n'ai pas bien compris ce que vous m'avez dit..."
- "Et moi, j'ai compris qu'après que visiblement vous étiez engagé pour un livre." évoque Xe-Pe-Che.
- "Ouais, c'est ça !" confirme Jean Daguerre.
- "Vous êtes bien le Jean Daguerre qui a écrit déjà de deux ouvrages ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Non, non... En fait j'ai été engagé mais d'ailleurs, je ne m'appelle pas Jean Daguerre." annonce Jean Daguerre.
- "Oui !"
- "Je m'appelle Arthur de Lamotte." indique Arthur.
- "Je m'appelle Claudine." répond Xe-Pe-Che.
- "Enchanté Claudine ! Mais comment ça se fait que vous êtes venus à mon secours et vous êtes qui ?" demande Arthur.
- "Alors, en fait, nous sommes des fans inconditionnels des écrits qui ont été effectués et voyant qu'il y avait une nouvelle édition, nous étions à la recherche des primeurs de ce fameux écrivain et que vous me dites être inexistant ou vous devez le remplacer parce qu'il n'est pas là ? Expliquez-moi un peu mieux dans quel bourbier vous êtes mis et par qui ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Hé bien par monsieur gaillard ! Disons que... On ne pourrait pas s'arrêter pour boire un coup là parce que là je vous avouerai que j'ai la gorge sèche !!" demande Arthur.
- "Non, on s'arrêtera quand la voiture de devant s'arrêtera, je pense dans une station-service de toute manière. On aura droit à notre café." évoque Xe-Pe-Che
- "Pourquoi on passe par Saint-Nazaire ?? On va où là ??" demande Arthur.
- "Vous savez qu'à la Tour de Bretagne, ce fameux éditeur a quand même beaucoup d'influence alors vous doutez que on ne va pas aller déposer la plainte à l'endroit où il pourra la court-circuiter tout de suite parce que, là, il vous a clairement mis en danger ! Mais dites-moi, quand est-ce qu'il vous a engagé ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Hé bien, ça remonte à 15 jours. Il m'a dit qu'il allait sortir un livre et qu'il avait besoin d'un comédien. Vous savez, en ce moment, je n'ai plus de rôle. J'ai quand même joué dans un épisode de Joséphine Ange- Gardien !" indique Arthur.
- "Ça n'a pas percé plus que ça ??" demande Xe-Pe-Che.
- "Ben non... J'avais qu'un petit rôle..." explique Arthur.
- "Vous devez avoir de bonnes relations, vous savez dans le Showbiz !" évoque Xe-Pe-Che.
- "Ouais mais après vous savez sur Paris, c'est compliqué donc je suis revenu dans le coin et puis monsieur Gaillard il m'a dit qu'il fallait que je débite quelques conneries sur des Inconnus supérieurs, des trucs, c'était bien farfelus tout ce qu'il y a dans ce putain de bouquin que je n'ai pas lu d'ailleurs, je vous avouerai." indique Arthur.
- "Il vous a, peut-être, montré le livre qu'il a fait, que vous n'avez pas écrit ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Non, non..." répond Arthur.
- "Vous vous êtes juste rencontrés ?" demande Xe-Pe-Che.
- "C'est lui qui m'a contacté et qui voulait que je me prenne pour Jean Daguerre. Donc il fallait que je porte ce putain de foulard et puis toute la tenue de ce connard et en fait, à priori, c'est l'enculé de Gaillard qui a inventé tout ça..." explique Arthur.
- "Et puis, il vous a bien mis profond !" réagit Xe-Pe-Che.
- "Bah, il était prévu, quand même, qu'il me paye bien !" indique Arthur.
- "Il ne vous a pas fait d'avance ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Si, quand même, j'avais de quoi plutôt bien vivre, donc ça, ça allait mais il y avait en fonction des ventes du livre, j'avais une part." indique Arthur.
- "Ah ouais, d'accord...et il vous avait donné des consignes précises en attendant lundi prochain pour l'inauguration ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Bah ouais ! Il fallait que je sorte avec sa tenue que et puis que je me fasse passer uniquement pour Jean Daguerre et d'être dans cet appartement miteux à Pornic en attendant que le livre sorte. Il fallait que j'évite tous mes potes sur Nantes pour que je me prenne pour ce putain de Jean Daguerre là ! Et c'est fini le contrat avec lui ! Vous l'avez rencontré Monsieur Gaillard, cet enculé ?" demande Arthur.
- "Pas personnellement, je vous dirai ! Mais, pour connaître la manière dont il procède, on est arrivé juste à temps parce qu'il aurait dû déclarer lundi prochain que Jean Daguerre était mort..." évoque Xe-Pe-Che.
- "Ah bon ??" réagit Arthur.
- "Vous voyez le problème ? Il allait vous utiliser jusqu'au bout..." explique Xe-Pe-Che.
- "Quoi ?? Les gars qui étaient là ? Ils étaient là pour me tuer, en fait ? C'est ça ??" demande Arthur inquiet.
- "C'est clair !" réagit Xe-Pe-Che.
- "Mais comment vous avez vu ça ?" demande Arthur.
- "Heureusement, j'ai un ami qui est un détective privé et une affaire en amenant une autre... je ne vais pas vous ennuyer avec les détails..." indique Xe-Pe-Che.
- "Et vous m'amenez où ??" demande Arthur.
- "Déjà en sécurité pour éviter que son plan arrive à terme parce que là, vous pouvez envoyer du lourd !!" annonce Xe-Pe-Che.
- "Je ne veux pas retourner sur Nantes actuellement..." indique Arthur puis demande : "On va vers où là ?"
- "On va du côté de Fougères parce qu'on a du soutien, nous, sur Rennes au niveau judiciaire. Là, il faudra attendre demain matin mais on va vous héberger le temps de cette nuit." propose Xe-Pe-Che.
- "C'est gentil !" remercie Arthur.
- "Histoire que vous puissiez vous remettre un peu de tous ces événements et puis demain, ne vous inquiétez pas, le grand jour sera fait sur cet enfoiré d'exploiteur !" annonce Xe-Pe-Che.
- "Si vous le voyez, vous lui foutrez un coup de boule de ma part ! Vous les avez bien rossés. Vos potes, ils assurent grave !" lance Arthur.
- "C'est des demi-dieux quelque part." indique Xe-Pe-Che.
- "Oh ben ouais putain !! Vu ce qu'ils ont fait là !! Je suis impressionné." réagit Arthur.
- "Vous savez, dans la vie, il faut savoir s'adjoindre les meilleurs et puis il n'y a qu'à plusieurs qu'on est plus fort et là visiblement, Jean Daguerre était bien seul. Il vous avait donné des moyens de le rappeler l'éditeur ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Non, non, non... C'était lui qui devait me contacter donc c'est pour ça je devais rester dans cet appartement miteux en attendant qu'il m'appelle. Normalement, lundi, je devais faire encore figuration et puis, à priori, après c'était bon ! Le contrat devait se finir par la suite." explique Arthur.
- "Ouais sauf qu'il n'aurait pas pris le risque de vous mettre en public." évoque Xe-Pe-Che.
- "Ouais il m'aurait éliminé avant, c'est ça.... Putain !! Vous ne pourriez pas aller à la gendarmerie là, il y a un panneau gendarmerie là sur la droite." propose Arthur.
- "Non, on va tomber sur des sur des sous-offs qui sont encore sur les Pays de Loire sous l'influence de Gaillard, je vous l'ai déjà dit ! Faites-nous confiance !" indique Xe-Pe-Che.
- "Ok !" répond Arthur.
- "Essayez de dormir un petit peu. Peut-être que l'adrénaline est retombée, ne vous inquiétez pas..." suggère Xe-Pe-Che mais l'homme ne semble pas être en état de dormir, pour l'instant.

Xe-Pe-Che vérifie sa jauge d'essence et est rassurée en estimant pouvoir aller jusqu’à Fougères.

Sur la route, Nezarch dit à Ebilan :
- "Il faut qu'on s'arrête sur la route pour débriefer un peu, sans machin, mais pas dans une station-service parce qu'il y a trop de monde."
- "Est-ce que tu as repéré où on était ? On n'est pas encore arrivé à Châteaubriant ? Il est onze trente, il n'y a rien d'ouvert à cette heure !!" indique Ebilan.
- "De toute façon, il n'y aura rien d'ouvert !" confirme Nezarch.
- "On s'arrête sur un parking." suggère Ebilan.
- "On s'arrête sur un parking à la con à la sortie de Châteaubriand, un endroit isolé où il n'y a personne, on se gare et on fait un débrief avec Xe-Pe-Che." suggère Nezarch.

Le Jeudi 09 Novembre 1995 - 22:05 / 22:25 - Confrontation à Pornic - Lieu : Pornic - Centre-Ville- Session N°5 du 05/05/2023

Ebilan prend tout son poids pour lui balancer un coup de genou puissant au visage. L'homme gémit sous la violence du coup. Ebilan ressent une sensation étrange. Il ressent une chaleur lorsqu'il est à proximité de l'homme qui tente de se dégager mais l'Hydrim exerce une pression sur son corps l'empêchant de fuir et continue de lui asséner des coups de genoux. L'homme crie en direction d'Ebilan :
- "T'es qui connard ??"

Ebilan n'apprécie pas ces propos et vient lui coller un coup de tête. Il tente d'éviter le coup mais l'Hydrim maintient la pression et sa tête vient heurter son nez qui saigne abondamment sous le coup. L'homme réagit et devient plus vif dans ses mouvements, semble se surpasser dans ses gestes. Il tente de frapper Ebilan mais l'Hydrim avec ses gestes amples et vifs parvient à éviter facilement toutes ses attaques et contre-attaque avec des coups vifs et puissants qui viennent lui défigurer le visage. L'homme arrive, toutefois, à se tourner sur le côté et pousser Ebilan qui est surpris, glisse du capot et pour éviter de se retrouver au sol, se souvient de la souplesse et de la grâce de la prêtresse de Tanit et réussit rester sur ses pieds, à l'avant de la voiture. L'homme se relève et se dirige vers la porte du conducteur.

L'homme à l'écharpe rouge, à ce moment, commence à se débattre, échappe à la surveillance des deux hommes et tente de fuir mais est vite rattrapé par Alfonso qui réagit prestement, vient récupérer Jean Daguerre, de dos et lui donne, au passage, un coup de coude au crâne ce qui étourdit, légèrement le fuyard.

Nezarch avec un poids beaucoup plus léger grâce à sa gravité lunaire court vers l'un des deux hommes qui surveillent Jean Daguerre. Le jeune homme en face de Nezarch est surpris et sa première réaction est de donner un coup de poing mais l'Onirim recule, très légèrement, pour éviter les coups puis d'un geste vif, vient l'agripper et le jeter, avec force, à terre. L'homme tombe sur le bitume, s'écorchant les mains et les bras. Puis Nezarch se décale pour se retrouver entre Jean Daguerre et l'homme au sol, protégeant ainsi l'homme à l'écharpe rouge mais il ne fait pas attention aux jambes du gars à terre qui réussit à faire tomber Nezarch au sol mais l'Onirim le pousse violemment avec ses jambes. L'homme ne s'y attendait pas et est repoussé, sa tête vient percuter le bitume. Il est légèrement sonné mais parvient rapidement à se lever et tente de rattraper Jean Daguerre.

Xe-Pe-Che avance, concentrée, prête à lancer une Phobie Lunaire et attend le bon moment pour lancer son sort. Elle met sa main en avant tout en avançant puis lorsqu'elle est à portée, elle envoie sa Phobie lunaire sur Afonso tout en criant à son intention :
- "Approche-toi de ta Némésis !!"

L'homme tenait Jean Daguerre par le bras et tentait de le ramener vers la voiture mais se retrouve pris d'une immense panique, lâche l'homme à l'écharpe rouge, et commence à fuir, dévalant à grandes enjambées la rue du port de Pornic. Jean Daguerre en profite pour fuir dans l'autre sens et s'éloigner rapidement.

Xe-Pe-Che tente de faire tomber l'homme face à Nezarch mais échoue puis commence à se déplacer pour rejoindre Jean Daguerre et en opposition à son poursuivant. Pendant ce temps, Ebilan regarde au sol, observe attentivement pour tenter de repérer l'objet métallique tombé au sol. Etant dans une zone peu éclairée, Ebilan frappe dans l'objet, avec son pied, qui glisse sous une voiture. Il se précipite, ensuite, vers le conducteur pour le bloquer. Il tente de repousser Ebilan suffisamment loin pour entrer dans la voiture mais Ebilan réussit parfaitement à esquiver ses mouvements et à contrer son attaque. Au même moment, Nezarch s'interpose pour éviter que l'homme ne tente de rattraper Jean Daguerre mais n'arrive pas à le mettre à terre qui voyant son camarade en mauvaise posture, contourne la voiture et vient prendre Ebilan à revers. Xe-Pe-Che sprinte vers Jean Daguerre en lui criant de sa voix éthérée :
- "Daguerre, Daguerre, reviens, reviens ! On est là pour toi ! Reviens parmi les tiens !!"

L'homme ralentit sa course, se retourne. Il observe la rue, l'agitation autour de la Peugeot grise, regarde Xe-Pe-Che attentivement et crie :
- "Vous êtes qui ?"
- "Nous sommes des initiés venus pour vous aider !" lance Xe-Pe-Che en ralentissant son allure et en passant en vision-Ka.

Jean Daguerre reste prudent, recule encore, se méfie. Xe-Pe-Che constate, en vision-ka, que la personne en face est un humain, uniquement du Ka-soleil est visible dans le champ de vision. Xe-Pe-Che continue de s'approcher doucement, sort de la vision-ka et dit :
- "Revenez, Jean. Nous sommes là pour vous aider contrairement à ces hommes qui sont là pour vous faire taire de votre publication mais nous veillons sur vous et c'est la chance de votre vie de rencontrer ceux que vous imaginez exister... Revenez avec moi ! Jean, venez avec moi, mes frères sont avec moi pour vous protéger et vous mettre en sécurité."
- "Mais vous êtes qui ??" demande Jean Daguerre.
- "Ceux que vous imaginez et vous protéger à votre insu d'ordinaire mais là nous avons été obligés d'intervenir car vous courriez un grand danger !"
- L'homme ne bouge plus, il ne semble pas comprendre la situation.
- "Venez Jean ! Il est vraiment temps d'y aller." propose Xe-Pe-Che.
- "Mais aller où ??" demande Jean Daguerre.
- "À l'abri, jusqu'à votre grande inauguration de votre magnifique ouvrage..." indique Xe-Pe-Che.
- "Ah non ! Mais vous direz Benoît que j'arrête tout ! Son contrat de merde, je n'en veux plus !! Les ennuis que ça me porte !!" réagit Jean Daguerre.
- "Venez avec moi. On va pouvoir poser les choses plus calmement..." suggère Xe-Pe-Che.
- "Non mais le gars, il avait un flingue là !! Il a essayé de me tuer !!" réagit Jean Daguerre.
- "Monsieur, Monsieur..." indique Xe-Pe-Che au moment où l'homme balance au sol son chapeau et son écharpe. - "Non, mais, moi, j'arrête tout ça !!!" indique Jean Daguerre.
- "Un acteur ? Vous êtes acteur ! Un acteur !!" réagit Xe-Pe-Che.
- "Ben ouais !" répond Jean Daguerre.
- "Venez, justement, nous allons pouvoir vous faire témoigner à la police." propose Xe-Pe-Che.
- "Ah, ouais, ouais !! Il faut aller à la police." confirme Jean Daguerre.
- "Venez avec moi, venez avec moi !!" propose Xe-Pe-Che.

Xe-Pe-Che amène Jean Daguerre vers la 4L d'Ebilan qui est garée deux cents mètres plus loin.

Pendant ce temps, Ebilan saute sur l'homme avant qu'il ne monte dans la voiture, le plonge au sol, sa tête se fracasse sur le bitume. L'homme est bien étourdi et a du mal à faire face à l'adversité. Dans un geste désespéré, il se dégage et prend dans sa main un collier qu'il portait sous sa chemise. Il s'agit d'une lanière de cuir sur laquelle se tient une pierre ovale très noire. Ebilan comprend, aussitôt, qu'il s'agit d'un médaillon d'orichalque et, en réaction, il prend la tête de l'homme qu'il vient percuter le sol à plusieurs reprises jusqu'à qu'il lâche le médaillon. Un craquement se fait entendre, du sang s'écoule au sol. L'homme est inconscient. Ebilan met l'homme sur le dos, constate qu'il respire toujours mais est dans le coma. Ebilan se saisit du médaillon par la lanière en prenant soin de ne pas toucher la pierre.

Au même moment, Nezarch bondit sur la voiture pour venir couper la route de l'homme qui prenait Ebilan à revers en finissant sa course par un glissement sur le capot de la voiture. L'homme est surpris, dans un geste désespéré, il tente de frapper l'Onirim mais il est trop court. Nezarch en profite pour le déséquilibrer et le mettre au sol. L'homme tente alors de s'enfuir, il rampe au sol, se relève mais est vite rattraper par Nezarch. L'homme tente de se débattre mais Nezarch le bloque contre l'autre voiture et le met au sol. L'homme écarte les mains et crie :
- "Je me rends, je me rends !! Arrêtez !!"

Ebilan prend les clés de la Peugeot et dit à Nezarch :
- "J'ai les clés de la bagnole des mecs."
- "On prend leur bagnole direct, c'est clair !" confirme Nezarch.
- "Et on met le corps dans le coffre !" ajoute Ebilan.

Nezarch lève Raphaël Guerin, l'homme au sol, en le prenant par l'oreille et lui dit :
- "Toi, tu viens avec nous !!"

Raphaël ne réagit pas trop, il est un peu sonné, blessé. Il saigne à plusieurs endroits et gémit :
- "Ne me fais pas de mal..."
- "On ne te fera pas de mal, tu viens avec nous ! Si tu te tiens sage, il n'y aura pas de souci !!"

Ebilan prend la ceinture du corps allongé au sol, attache les mains de Raphaël Guerin dans le dos puis Nezarch le met dans la voiture, à l'arrière pendant qu'Ebilan vient mettre le corps inanimé sur l'autre siège arrière. Ebilan va montrer le médaillon à Nezarch et lui dire :
- "J'ai trouvé ça sur lui !!"

Puis l'Hydrim va délicatement déposer le médaillon dans la boite à gants en évitant de toucher la pierre puis va fouiller sous l'autre voiture et va y découvrir un pistolet, un SIG-SAUER, avec une gravure indiquant "PROPRIETE DE l'ETAT" qu'il met dans la boite à gants et dit à Nezarch :
- "Ah merde, c'est un gun de flic !! Ça ne va pas du tout !!"

Ebilan part en marche arrière pour rejoindre Xe-Pe-Che et Jean Daguerre. Xe-Pe-Che constate, en effet, que la 4L est fermée à clef, clefs qui sont avec Ebilan. En arrivant à la hauteur de Xe-Pe-Che, Ebilan baisse la vitre électrique et crie :
- "Xe-Pe-Che !!" puis lui lance les clefs de la 4L.
- "On se retrouve aux celliers ?" demande Xe-Pe-Che.
- "Oui !" répond Ebilan hésitant.

Xe-Pe-Che récupère les clefs et dit :
- "Allez Jean, montez !!"

Le Jeudi 09 Novembre 1995 - 22:00 / 22:05 - Confrontation à Pornic - Lieu : Pornic - Centre-Ville- Session N°4 du 18/04/2023

Sur le chemin, Ebilan se concentre et lance un sortilège : "Adresse du juste", décuplant ainsi son agilité et sa dextérité. Nezarch a du mal à comprendre ce qui se passe mais suit ses deux compagnons avant de comprendre ce qui se passe.

Xe-Pe-Che va tenter de rattraper Ebilan en criant : "Les clefs, les clefs !!" mais l'Onirim constate qu'Ebilan est concentré en pleine incantation. Xe-Pe-Che va, alors, s'arrêter, ne voulant pas distraire l'Hydrim. Nezarch comprend, enfin, la situation et constate que l'un des trois hommes se dirige vers la porte conducteur pendant que les deux autres hommes, assez jeunes, maintiennent l'homme qui ressemble à Jean Daguerre à l'arrière de la voiture. La voiture est une Peugeot grise. A première vue, les trois Nephilim ne repèrent pas d'arme visible.

L'homme qui ouvre la portière du conducteur se retourne, observant la rue. Il porte des lunettes, les cheveux coupés courts, grisonnants, sans doute, la quarantaine. Il porte un costume gris. Les deux autres semblent porter des tenues plus décontractées.

Ebilan va accélérer son mouvement, bondir sur une jardinière pour se propulser à hauteur de l'homme au costume gris, l'attraper par sa veste et l'envoyer avec lui sur le capot de la voiture. L'Hydrim se souvient d'avoir utilisé cette technique pour affronter des dignitaires nazis lors d'opérations spéciales en Tchécoslovaquie. L'homme est complètement surpris, lâche un objet métallique qui vient tomber au sol.

Xe-Pe-Che va tenter de foncer vers la voiture tout en invoquant une Phobie lunaire mais l'Onirim va devoir ralentir sa course pour se concentrer dans son invocation qui se lance et qu'elle met en réserve le temps d'être plus près de la voiture. Derrière Xe-Pe-Che, Nezarch lance également un sortilège de Gravité lunaire.

Le Jeudi 09 Novembre 1995 - 18:20 / 22:00 - Voyage vers Pornic - Lieu : Pornic - Centre-Ville- Session N°4 du 18/04/2023

Ebilan reprend ses clefs et amènent ses deux compagnons hors de Nantes en traversant le centre-ville, le sud de Nantes. Ils vont, ainsi, goûter aux plaisirs des bouchons des grandes villes le soir après le travail et après une demi-heure, ils vont rejoindre la route de Pornic.

Ils vont arriver à Pornic vers 19h30. Ils vont découvrir la station balnéaire des Nantais. Les rues ne sont pas totalement vides, quelques locaux sont présents mais, aussi, quelques nantais venus sentir l'air marin et profiter des quelques restaurants ouverts. Ebilan gare la 4L près du port et suggère :
- "On pourrait passer à la soirée sur Pornic."
- "Oui !" confirme Xe-Pe-Che.
- "Vannes est à un peu plus d'une heure." indique Ebilan.
- "Il faut se donner une chance, d'éventuellement, le croiser sur le port. C'est pas mal entre Terre, Mer et Eau !!" suggère Xe-Pe-Che.
- "On peut envisager que le mec ça soit un petit peu un bon vivant, voilà il va traîner les bars et donc on peut faire la même chose, la tournée des chapelles..." propose Ebilan.
- "On peut faire la tournée du port pour repérer un restaurant pour manger et qu'on va, peut-être, repérer l'endroit où il mange..." suggère Xe-Pe-Che.
- "Ouais ! On peut tenter le coup... Je ne compte pas trop là-dessus mais, effectivement, on peut descendre la petite avenue le long du port pour trouver un bon resto mais en sachant qu'on ne va pas tomber dessus, il ne faut pas rêver..." propose Ebilan.
- "On peut suivre le quai et faire en sorte de provoquer l'évènement !" suggère Nezarch.
- "Voilà ! On va s'imprégner du lieu. On va voir le paysage et, sur un coup de chance, mais bon moi personnellement je pense que c'est un Nephilim et s'il est originaire du coin, il ne va pas se taper les restos à touristiques. Il serait étonnant qu'en pleine semaine, le gars sorte dans un resto, tu vois ! Et après, on n'en sait rien, il y a des gens qui sortent." indique Ebilan.
- "On est quand même en hiver... et puis sur un bon spot. Ah ! Je ne sais pas comment vous le sentez ?" demande Xe-Pe-Che.

Les trois compagnons commencent à descendre la rue du port, s'imprègnent de l'ambiance locale. Plusieurs commerces sont ouverts, restaurants et bars accueillent une clientèle d'habitués. Les Nephilim puisent dans la culture de leurs simulacres et estiment qu'ils sont en Bretagne, dans une région arriérée, peuplée d'alcooliques, mangeant à toute heure de la galette et de la crêpe pleine de beurre. Ils vont finir par choisir une crêperie "L'Epi d'Or" après avoir constaté que Jean Daguerre n'était pas présent dans les établissements ouverts.

Vers 10 heures, les trois compagnons ont fini leur repas et sortent dans la rue qui reste, quelque peu, animée, quelques étudiants venus faire la soirée sur la côte. Ebilan indique alors :
- "On va pouvoir rentrer sur Vannes."
- "Avant cela, on pourrait, peut-être, essayer de percevoir un petit peu la puissance des lieux, voir si on a une intuition sur les champs magiques dans le village mais ça impose le fait de s'asseoir sur un banc pour pouvoir observer un petit peu et de se concentrer." propose Xe-Pe-Che.
- "Tu veux passer en vision-Ka sur le coin ?" demande Nezarch.

Les trois compagnons vont s'installer à un banc, regarder la mer. Xe-Pe-Che va passer en vision-Ka et observer les champs magiques qui sont diffus, une présence légèrement plus importante du Ka-Eau avec la présence de la mer. Aucun effet ou puissance magique n'est présent dans les environs. Nezarch observe à l'horizon et reste concentrer par les bâtisses qu'il observe dans la nuit estimant y voir un effet magique. Au même moment, ses deux compagnons ont tourné la tête en direction de la rue. Xe-Pe-Che, en sortant de sa vision-Ka, remarque un homme qui ressemble étrangement à l'homme sur la photo. Ebilan a également repéré l'homme avec la même silhouette que sur la photo mais avec la présence de trois individus autour de lui qui l'amène à une voiture. Nezarch réagit le premier en indiquant :
- "Hé ! Regardez de l'autre côté du port, on dirait qu'il se passe un phénomène étrange ??"
- "Attendez !! Notre gars est en train de se faire enlever !!" réagit Ebilan.
- "Quel gars ?? Quel gars ?? Regarde de l'autre côté du port, il y a un vrai truc !!" indique Nezarch.
- "C'est Jean Daguerre, je l'ai vu se faire pousser dans une voiture !!" réagit Ebilan.
- "Moi aussi ! Moi aussi ! Regarde-là ! Regarde à côté de la voiture !" indique Xe-Pe-Che.
- "Il faut qu'on intervienne !! Bon, les gars ! Il faut qu'on intervienne là ! Je pense qu'il s'est fait repérer !" annonce Ebilan en se levant du muret et en pressant le pas en direction de la voiture.
- "Tes clefs de voiture !!" demande Xe-Pe-Che.


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