La Taverne des Hobbits
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La Colline - Metraith - Cardolan

Le 17 de Norui de l'An 1640 - 15:20 / 15:35 - Hobbits de la Colline - Elda Chaumine - Tilio Chaumine - Violette Chaumine - Session N°65 du 27/04/2022

Ils raccompagnent les trois compagnons à l'extérieur de sa maison sans leur dire un mot. Ils descendent tous les trois la colline et se dirigent vers les smials. Fanáviryan frappe à la porte du smial où elle avait laissé Violette Chaumine. Un jeune hobbit d'à peine dix ans vient lui ouvrir la porte. D'une voix douce, Fanáviryan demande :
- "Nous voudrions voir Violette, Tilio et Elda Chaumine, s'il te plait, jeune hobbit, de la part de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate."
- "Oui..." répond le jeune hobbit impressionné.

La porte du smial se referme puis s'ouvre quelques minutes plus tard. Tilio accompagné de sa sœur Elda et de sa cousine Violette sortent du smial pour saluer les trois compagnons puis Tirash leur dit :
- "Bonjour. Nous passons vous voir pour savoir si vous êtes toujours intéressés pour aller jusqu'à Bree. Nous partons dans quelques jours et nous voulons savoir si nous pouvons vous compter parmi nous."
- Tilio regarde sa sœur, sa cousine puis d'un grand sourire leur dit : "Oui bien sûr !!"
- "Est-ce que vous seriez prêts en rétribution de votre voyage, à travailler pour nous pendant quelques temps, un mois environ, à Bree ? dans un premier temps ?"
- Tilio réfléchit quelques instants et répond : "Ça serait pour faire quoi ??"
- "La cuisine, la tenue de maison, de la rénovation." indique Fanáviryan.
- "S'occuper, éventuellement, des chevaux avec des responsabilités !" ajoute Tirash.
- "Oui..." répond Tilio, Elda et Violette hochant affirmativement de la tête.
- "On peut donc convenir d'un mois sûr et on avise ensuite en fonction ce qui se sera passé sur ce mois-là..." propose Tirash.
- "D'accord !" répondent les trois hobbits.
- "Très bien. On pourra en échanger durant le voyage. Bonne journée et à très bientôt. On viendra vous prévenir de notre date de départ de Metraith." indique Tirash.

Le 17 de Norui de l'An 1640 - 14:15 / 15:20 - Négociations avec le Magone - Magone (Le) - Session N°65 du 27/04/2022

Ils remontent le Thalion, passent devant la maison de Reoluin. Ils constatent que des Frères de la Mort surveillent les différentes entrées puis prennent le chemin de la colline, entrent dans la cité dunéenne sous la surveillance des jeunes qui surveillent les entrées dans les lieux. Ils se dirigent directement jusqu'à la maison du Magone et frappent. De longues minutes se passent avant que le Magone ne vienne ouvrir la porte. Il fait entrer les trois compagnons sans dire un mot va s'installer dans son fauteuil. Daëgon et Tirash reprennent les places de leur dernière rencontre. Fanáviryan, fièrement, s'installe en face du Magone, en le saluant de la tête. Dans les premiers instants, le Magone ne parle pas, il ne semble pas content. Tirash va alors lui demander :
- "Bonjour Monsieur le Magone. On aimerait discuter avec vous de certains projets pour lesquels on souhaiterait vous associer."
- Le Magone ne répond pas.

Quelques minutes de silence se passe.

Tirash reprend la parole :
- "Vous ne voulez pas nous parler ?"
- "Il y a certaines promesses qui n'ont pas été tenues..." répond le Magone d'un ton très froid.
- "C'est-à-dire ??" demande Tirash.
- "Hé bien qu'il a été évoqué auprès de certaines personnes un lieu où pouvait se trouver, sans doute, une petite fortune et, qu'entre-temps, cette petite fortune a été transporté dans des coffres hors de l'habitation et que lorsque d'autres sont passés, tout a été vidé." explique le Magone.
- "Ça doit être... C'est Sean... ça ne peut-être que lui. C'est le dernier à être allé chez Reoluin. D'ailleurs, c'est pour trouver Sean que l'on voulait y aller" indique Tirash en regardant ses deux compagnons.
- Le Magone semble dubitatif à la suite des propos de Tirash et ajoute : "On m'a rapporté que l'on vous avait vu sortir avec un coffre de la maison de Reoluin."
- Tirash se tourne, alors, vers Fanáviryan en lui disant : "Je t'avais dit qu'il ne fallait pas les prendre ces tissus. Tu es incorrigible."
- "Ben... Ouais, ouais, ce n'était que du tissu. Il doit y avoir une erreur parce que nous, la seule que l'on a prise, c'était pour le Magistrat et pour montrer que le traitre a été traitre." explique Fanáviryan.
- "Des livres de compte, des livres et des tissus... Rassurez-moi, vous avez réussi à récupérer quelques étoffes précieuses, peut-être, des petits meubles ? Il y avait pas mal de choses intéressantes dans cette maison." indique Tirash.
- "Oh mais moi, je n'y suis pas allé... Vous n'êtes quand même pas en train de dire que les dunéens sont des voleurs et des cambrioleurs..." annonce le Magone.
- "Certes non ! La nuit, tous les dunéens sont gris..." lance Tirash.
- "Et quel est l'objet de votre venue ? Je pensais que c'était, justement, pour nous ramener ce qui était contenu dans le coffre du tisserand..." indique le Magone.
- "Ils ont dû tout donner à Harge à part les étoffes que Fanáviryan a pu choisir." explique Tirash.
- "Je me suis piquée sur un coffre très dangereux dans lequel se trouvait les preuves qui incriminaient et je les ai déposées auprès du Magistrat. Je ne connais pas l'existence d'un autre coffre." explique Fanáviryan.
- "Initialement, nous étions venus vous demander si vous aviez trois hommes de confiance parce que, parfois, la communauté dunéenne a, parfois, du mal à trouver du travail en ville. Nous avons besoin de personnes pour nous escorter ainsi que quelques hobbits dans la Comté et, éventuellement, pour proposer du travail pour plus tard pour plusieurs semaines si nous sommes satisfaits mais nous vous faisons confiance pour nous proposer des hommes qui sauront assumer leurs tâches si vous avez des gens qui cherchent du travail, bien sûr... Ah oui, et nous voulions informer aussi que, peut-être, les smials juste en-dessous de chez vous, vont être à vendre et pour stocker du vin, ça serait pas mal..." annonce Tirash.
- "Hum, hum... En même temps, cette colline nous appartient donc ça ne sera que récupérer notre bien..." répond le Magone.
- "Et sinon, on attend le jugement des hommes dunéens. On a essayé de faire en sorte que Mirlin soit exempté d'une trop lourde peine et que, pour ses collègues, il faudrait que l'on réussisse à retrouver trace de leur chef, Kalistar..." annonce Fanáviryan.
- "Mouais... Et pourquoi vous voulez retrouver Kalistar ??" demande le Magone.
- "Afin de dédouaner vos hommes et de mettre à charge son témoignage sur Sean et Ynn lorsqu'ils s'en sont pris à Cinniath Wesmin et cela pourrait permettre d'arrondir les angles vis-à-vis de la ville et de montrer que vous êtes très loin de toute corruption latente." propose Fanáviryan.
- "Hum, hum... Je ne suis pas certain de vouloir vous donner des informations par rapport à cela." répond le Magone.
- "Bien sûr. Nous, ce que nous venions vous demander, après, nous comprenons que les intérêts de votre communauté." indique Tirash.
- "Ecoutez, je vais en faire part aux membres de ma communauté. Peut-être que certains y trouveront un intérêt à votre proposition." exprime le Magone.
- "Hé bien oui ! Il en va de la vie de six des vôtres pour un qui, si j'ai bien compris, nuisait à la réputation et voire au commerce." indique Fanáviryan.
- "Sans compter que si vous participez au transport des Hobbits, la population pourrait se dire que la communauté dunéenne est active pour nettoyer la ville même si le terme ne me convient guère..." explique Tirash.
- "Nous utiliserons celle de garde du corps qui est plus haute même si ce sont des petits êtres faibles." ajoute Fanáviryan.
- "Je vais y réfléchir..." indique le Magone en se levant.

Le 16 de Norui de l'An 1640 - 16:00 / 17:45 - Rencontre des Hobbits de la Colline - Elda Chaumine - Ferumbras Touque - Tilio Chaumine - Violette Chaumine - Session N°64 du 06/04/2022

Les trois compagnons reprennent le chemin du Rath Anor vers le nord puis emprunte le chemin de la colline pour se rendre aux smials. Fànaviryan frappe à la porte du smial où se trouvait Violette. Un jeune Hobbit vient ouvrir et Fànaviryan lui dit :
- "Bonjour ! Est-ce qu'il serait possible de voir Violette Chaumine ?"

Le jeune Hobbit semble impressionné par l'allure de l'Elfe, reste quelques instants à la regarder puis dit :
- "Heu... Je vais voir..."

Quelques instants plus tard, Tilio Chaumine se présente à l'entrée. Il ouvre un large sourire en voyant les trois compagnons. Fànaviryan lui dit :
- "Ah ! Bonjour Tilio ! Mais je vois que tu peux remarcher !!"
- "Oui, oui, oui ! J'ai commencé à me faire soigner." répond Tilio.
- "Mon cher Tilio, est-ce que tu pourrais nous conduire au Thain des Smials ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, bien sûr, venez, entrez !!" répond Tilio Chaumine.
- "Dis-moi Tilio, tu t'es fait soigner par Raghnild la dunéenne ou vous avez des soigneurs ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, c'est des gens d'ici qui m'ont soigné, oui. C'est qui Raghnild ?" demande Tilio.
- "Une vieille dame avec des chats. C'est dans un coin des grands là-bas. Reste ici en sécurité. Il faudra que tu présentes à Selenia les gens qui t'ont soigné et si tu peux me les présenter aussi." demande Fànaviryan.
- "Oh, oui, oui..." répond Tilio.
- "On va, déjà, voir le Thain." propose Fànaviryan.
- "D'accord !"

Daëgon et Fànaviryan doivent baisser la tête pour ne pas se cogner au plafond. Tilio demande aux compagnons d'attendre dans le couloir avant qu'il revienne quelques minutes plus tard en les conduisant dans un salon plus spacieux, sans doute, adapté aux grandes personnes avec de belles décorations, un mobilier de qualité, avec des gravures, de jolies poutres en bois gravées également. Les trois compagnons s'installent en attendant le Thain. Fànaviryan en profite pour discuter avec ses deux compagnons et leur dit :
- "On pourrait proposer pour les Hobbits du parc, un tarif soit cinq écus d'or pour dix personnes, puis cinq écus d'or pour cent personnes pour le second voyage et cinq écus d'or pour cent personnes pour le troisième voyage mais tout le monde doit travailler quelques temps pour nous."
- "Pour moi, la priorité première n'est pas de gagner de l'argent, alors, de ne pas en perdre, c'est bien et je suis prêt à mettre un peu d'argent pour aider des gens."
- "Bien le bonjour !!" entendent les trois compagnons interrompus dans leur discussion au moment où Daëgon allait prendre la parole au moment où un vieil hobbit bien habillé entre dans la pièce et ajoute :"Fermeras Touque, je vous en prie asseyez-vous !"
- "Bien le merci !" répond Fànaviryan.
- "A qui ai-je l'honneur ?" demande Ferumbras Touque.
- "Dame Fànaviryan et je vous présente la Compagnie de l'Aurore Ecarlate, ici, présente en petit nombre avec Sire Tirash et Sire Daëgon." répond poliment Fànaviryan.
- "Enchanté !" répond Ferumbras Touque.
- "Enchanté !" répond Daëgon.
- "Dame Selenia dont la petite Chaumine vous a, peut-être, parlé, n'est point ici dont nous l'avions sortie d'une ornière si vous voyez ce que je veux dire..." indique Fànaviryan.
- "Pas vraiment mais j'ai entendu dire que vous les aviez secourus." répond le Thain.
- "Exactement !"
- "Bien ! Que puis-je pour vous ?" demande Ferumbras Touque.
- "Vous avez, peut-être, entendu parler du fait que nous envisagions d'accompagner des Hobbits en Comté." demande Tirash.
- "Oui, on m'a fait part par un petit jeune de ma famille que vous aviez des propositions à nous faire." répond Ferumbras Touque.
- "Hé bien, des propositions, pas vraiment. Nous voudrions surtout savoir quelles sont vos attentes. Nos objectifs ne sont pas de forcer qui que ce soit à faire quoi que ce soit. C'est juste de rendre service à la communauté. Dans un premier temps, en tout cas, c'est sur cette base-là que nous aimerions vous entendre." annonce Tirash.
- "D'accord ! Bien ! Nous vivons dans cette ville maintenant et pour certains d'entre nous depuis plusieurs générations. Les choses se sont toujours bien passées ici avec vous mais ces derniers temps, il devient de plus en plus difficile de vivre ici. Et puis maintenant, depuis quelques années, nos familles ont trouvé refuge non loin d'ici, en Comté. Nous avons eu vent que l'Arthedain avait cédé ses terres à nos compatriotes et quand on voit qu'aujourd'hui nous ne pouvons plus vraiment vivre ici tranquillement et paisiblement. Hé bien, le fait que vous pourriez, peut-être, nous conduire jusque là-bas, hé bien, ça serait une réelle opportunité." annonce le Thain.
- "Combien de personnes souhaiteraient quitter la ville et se rendre en Comté ?" demande Tirash.
- "Si réellement vous en avez la possibilité, l'ensemble de la communauté hobbite souhaiterait quitter la ville." répond Ferumbras Touque.
- "Ça fait combien de personnes ?" demande Tirash.
- "Environ trois cent cinquante hobbits."
- "Sans compter les Hobbits qui vivent dans le parc ?" demande Tirash.
- "Ah, oui... J'imagine que, eux aussi voudraient quitter Metraith." répond Ferumbras Touque puis ajoute : "J'en ai discuté avec les différents responsables des différentes familles de Metraith et nous sommes tous d'accord pour, si vous pouvez répondre à notre souhait, nous serions prêts à partir."
- "Et votre souhait juste de partir ?" demande Tirash.
- "Oui, tout à fait, de rejoindre nos familles respectives qui se sont installées dans les différentes communautés hobbites en Comté."
- "Et comment verriez-vous la cohabitation avec les Hobbits du parc ? Est-ce qu'il y a des rivalités entre vos deux communautés ?"
- "Disons que si, aujourd'hui, il y a autant de tensions en ville, elles sont, en partie, liées par les agissements de certains des Hobbits du parc."
- "Oui avec les conditions de dénuements dans lesquels ils vivent, il est facile de sombrer, parfois, dans l'excès." énonce Tirash.
- "Peut-être... Peut-être... Mais, vous avez déjà engagé des négociations avec eux ?" demande Ferumbras Touque.
- "Oui..." répond doucement Tirash.
- "D'accord..."
- "En fait, nous sommes en train de réfléchir à l'organisation et à ce qui serait le mieux pour vous et pour la communauté une fois sur place. La question étant, une fois sur place, est-ce que vous vous débrouillerez pour vous insérer ou est-ce que ça sera compliqué ? Parce que cinq cents personnes, si l'on prend l'ensemble de la communauté, ça ferait beaucoup de personnes d'un seul coup à un endroit en même temps." demande Tirash.
- "Alors, pour ce qui est, et là, je vais parler au nom de l'ensemble des familles des Smials de la colline, nous avons déjà des contacts avec certaines familles et il est clair, avant de partir, il serait prévu que nous puissions envoyer des gens là-bas pour être accueillis dans de bonnes conditions." répond le Thain puis demande : "Parce que vous, ça serait prévu pour quand ce voyage ?"
- "Un voyage en mode éclaireur avec, comme vous le dites, des personnes qui partent pour préparer le terrain sous peu d'ici une à deux semaines." répond Tirash en regardant ses deux camarades.
- Daëgon confirme de la tête.
- "Ou peut-être un peu moins parce qu'il est important de pouvoir savoir ce qui va se passer lors du Mitan qui est une date importante pour ces Messieurs." répond Fànaviryan.
- "En effet ! J'ai eu vent qu'il allait y avoir des célébrations en Comté à cette date-là mais il n'est pas prudent pour nous d'envoyer des représentants de Metraith en Comté à cette date-là. A moins que vous remontiez, je pourrais diligenter un membre de ma famille pour représenter mon clan et par la suite négocier un voyage futur si, toutefois, vous êtes bien dans cette idée de pouvoir nous accueillir sur un voyage futur." annonce Ferumbras Touque.
- "Nous avons de bons contacts à Bree. Pour la communauté, accueillir en plein Mitan, je pense, une dizaine ou un peu plus de Hobbits ne poserait pas réellement de problèmes." indique Tirash.
- "D'accord."
- "Et quoi de mieux que de partager la belle vie d'une communauté et cette fête." ajoute Tirash.
- "Et est-ce que vous avez déjà envisagé une date de départ définitive ?" demande le Thain.
- "Pas encore..." répond Tirash.
- "Ils doivent nous faire proposition, n'est-ce pas Tirash pour ceux du parc ?" demande Fànaviryan.
- "Ils doivent réfléchir et nous aussi. Et, c'est pour ça que nous sommes venus vous voir pour avoir un maximum d'informations. Il y a la dimension financière du trajet aussi." indique Tirash.
- "Bien sûr !" répond Ferumbras Touque.
- "Sachant que ceux du parc ne disposent, peut-être, pas des mêmes moyens que vous. Je ne sais pas. En réalité, ça va être une question difficile à trancher aussi." indique Tirash.
- "Si vous garantissez qu'on puisse voyager dans de bonnes conditions, je ferais en sorte que, sur une partie de la logistique, ça soit prévu pour nos familles respectives." annonce Ferumbras Touque.
- "Bien !" réagit Fànaviryan.
- "Parce que, dès lors, que vous nous donnez une date, on fera en sorte de pouvoir avoir les équipements nécessaires pour le départ." indique Ferumbras Touque.
- "Quand vous dites "équipement", chariots, etc., etc. ??" demande Tirash.
- "Tout à fait !"
- "Vivre et de quoi amener, j'imagine quelques effets." suggère Fànaviryan.
- "Tout à fait !"
- "En regardant votre très belle demeure, j'en déduisais qu'elle date d'un autre âge..." annonce Fànaviryan.
- "Oui, en effet, je souhaiterais conserver quelques anciens meubles de mes ancêtres et pour un certain nombre d'entre eux, ils financeront le voyage jusqu'en Comté." indique Ferumbras Touque.
- "Sachant qu'il ne s'agit pas, pour l'instant, d'un départ pour s'installer mais bien d'un départ pour aller prospecter. C'est bien ce dont nous parlions juste avant, dans un premier temps ?" annonce Tirash.
- "Dans un premier temps, oui ! Il faudrait, toutefois, que je puisse, assez rapidement, avoir une date effective pour que nous puissions, nous, nous organiser sur tout l'aspect logistique pour savoir quand est-ce que nous devons passer les commandes. En tout cas, jusqu'alors, on ne nous avait pas fait de propositions en ce sens. Mais sachez que la communauté, serait, alors, je parle qu'en mon nom, il faut que je consulte les autres familles des Smials. En tout cas, pour en avoir parlé déjà, certains en sont déjà fort favorables." indique Ferumbras Touque.
- "Vous ne m'avez pas répondu par rapport au financement ? Vous m'avez juste parlé de la nourriture." reprend Tirash.
- "Hé bien, évidemment, nous pourrions contribuer au financement de la protection de notre convoi, cela s'entend." répond Ferumbras Touque.
- "Très bien !" réagit Tirash.
- "Est-ce que, dans ces cas-là, il serait possible que vous puissiez nous fixer en même temps qu'une date, un tarif précis nous permettant de pouvoir évaluer tout ça. Parce que je pense que l'on n'aura pas, forcément, toutes les finances nécessaires mais la vente de biens, si nous devons quitter la ville, nous pourrions nous délester d'un certain nombre de mobiliers qui pourraient financer une partie de ce coût." indique Ferumbras Touque.
- "Et on parle d'une dizaine de personnes, là ?" précise Tirash.
- "Ah ! Pour ce qui est d'une dizaine de personnes, vous me dites que c'est dans peu de temps, c'est ça ?"
- "Oui !"
- "Hé bien, là, je pourrais avoir les personnes et les finances. Il y aurait, dans ces cas-là, la présence de mon fils dans ce voyage." indique Ferumbras Touque.
- "Et voyez-vous d'un mauvais œil le fait que les Hobbits du parc payent moins chers que vous ? Ce n'est pas une décision qui est arrêtée mais la question mérite d'être posée. Ils ont perdu leur gagne-pain avant d'arriver ici." annonce Tirash.
- "Disons que vous, assis sur vos chariots, eux, en marchant..." précise Fànaviryan.
- "En plus ! Probablement..." ajoute Tirash.
- "Ou payer la différence..." propose Fànaviryan.
- "Non et puis, philosophiquement parlant..." énonce Tirash.
- "Là, nous parlons du premier ou du second voyage ?" demande Ferumbras Touque.
- "Nous parlons du premier, tout d'abord. Ça ne sert à rien d'aller trop loin..." indique Tirash.
- "On peut essayer de voir si on peut réussir avec un petit nombre, pour que ça se passe bien à grand nombre !" annonce Fànaviryan.
- "Voilà, c'est ça !" confirme Tirash.
- "Disons que je n'aurais qu'une seule exigence, c'est que le sieur Boffine ne soit pas le seul à décider." annonce Ferumbras Touque.
- "Avant le convoi ou pendant le convoi ? Ou en général..." demande Tirash.
- "Tout à fait !"
- "Hé bien, nous avons la même problématique. Nous aimerions bien avoir parmi les Hobbits du parc, quelques personnes autres que le Sieur Boffine qui semble assez compétent dans son domaine, mais peu partageur quand aux responsabilités..." analyse Tirash.
- "C'est bien ça le problème... Disons qu'après si vous souhaitez, je peux vous fournir le nombre de Hobbits dont vous avez besoin, là immédiatement." propose Ferumbras Touque.
- "Oui mais là, l'objectif est aussi de soulager la communauté de Metraith et puis, de commencer ce déplacement de population avec équité." annonce Tirash.
- "J'entends."
- "En tout cas, c'est comme ça que je vois les choses." précise Tirash.
- "J'entends..." redit Ferumbras Touque avec des gestes et une attitude qui semble dire qu'il ne semble pas tout à fait favorable aux propos de l'homme du sud puis ajoute : "je ne vous cacherais pas que nous ne sommes pas en bon terme avec ce Perin Boffine."
- "Il n'aide pas beaucoup à la négociation facile." indique Fànaviryan.
- "Dans ces cas-là, je vous laisse faire en sorte que le sieur Boffine n'ait pas mots sur toute l'organisation !" annonce Ferumbras Touque.
- "De toute façon, votre organisation a l'air plus réfléchie, plus pragmatique. Sachant que quand vous, vous nous donnez des gages de confiance par le fait que vous êtes prêts à vous dessaisir de certains meubles pour vous financer votre voyage ce qui, en plus, vous facilite, quand même, votre acheminement. J'imagine que vos familles seraient très heureuses de pouvoir, éventuellement, participer si pour certains des vôtres, ici, ils n'avaient pas les moyens présentement mais que leur famille en Comté serait tout à fait apte à financer." analyse Fànaviryan.
- "Disons que ça va être des choses que, entre autres, mon fils va négocier." annonce Ferumbras Touque.
- "D'accord !"
- "On va pouvoir négocier tout cela au fur et à mesure."
- "Oui !"
- "Nous avons à vous dire que là, dès aujourd'hui, nous venions vous voir surtout pour pouvoir entamer cette discussion saine et posée. Et que, de notre côté, vous avez entendu parler de nous dernièrement, sans doute ?" demande Fànaviryan.
- "Oui, en effet." répond Ferumbras Touque.
- "Par d'autres biais que votre charmant cousin, Gliton ?" précise Fànaviryan.
- "Oui, oui, il se passe des choses en ville mais cela ne nous concerne pas trop... Disons qu'ils nous laissent un peu plus tranquille en ce moment."
- "Mais vous savez que nous avons, disons, apporter une part de lumière. Nous devons voir avec le Thalion afin de pouvoir procéder à votre extraction dans les meilleures conditions. J'ai une condition qui me taraude, vous dites que vous comptez tous partir d'ici, toute la communauté en entière et qu'adviendra-t-il de vos smials séculaires ?" demande Fànaviryan.
- "Je n'ai pas réfléchi à cette question... Vous me devancez là-dessus. Mais je vous avouerai que si nous quittons l'endroit, peu importe de ce qu'ils font de nos smials, à priori, je ne pense pas qu'ils viendront y vivre du fait de votre grande taille." répond Ferumbras Touque.
- "Les titres de propriété sont à quel nom ?" demande Tirash.
- "Les quoi ?"
- "Vous êtes officiellement propriétaire des lieux ?" demande, de nouveau, Tirash.
- Ferumbras Touque ne semble pas comprendre le sens de la question et n'y répond pas.
- "Justement, comme vous l'évoquait Tirash, les Hobbits du parc que vous savez mal logés, dans l'hypothèse où nous ferions plusieurs convois par la suite. J'essaye de réfléchir par rapport au départ d'un seul et grand exode qui serait dangereux. Nous aurons des hommes d'arme. Si nous nous engageons dans cette mesure, nous prendrions toute sécurité pour vos biens, vous-même. Il est de notre intérêt que tout le monde arrive dans les temps et en bonne condition." explique Fànaviryan.
- "Tant mieux !" réagit Ferumbras Touque.
- "Et est-ce que vous avez déjà envisagé d'employer des Hobbits du parc pour des travaux et autres ce qui leur permettrait d'avoir de l'argent pour nous rémunérer et de pouvoir les emmener." propose Fànaviryan.
- Ferumbras Touque ne dit mais reste regarder l'Elfe avec de grands yeux puis dit : "Je m'excuse Madame mais vos concepts elfiques me sont complètement étrangers."
- "Oui, je suis désolée... Je vais laisser Tirash continuer. C'était une hypothèse..." explique Fànaviryan.
- "Disons que Fana, commercialement parlant, ça n'a grand intérêt..." intervient Tirash.
- "Non mais c'était pour envisager la location des smials..." indique Fànaviryan.
- "Non mais, par contre, les smials, il y aurait, peut-être, des choses à en faire mais nous avons d'autres priorités !" conclut Tirash.

Ferumbras Touque se lève de son confortable siège puis indique :
- "Cette discussion a été, ma foi, fort intéressante. Je vous propose que j'en échange, avant de nous donner toute réponse, avec les autres familles."
- "Et est-ce que vous en échangeriez un petit peu avec Perin Boffine ?" demande Tirash.
- "Non !"
- "Non ? C'est radical !" réagit Tirash.
- "Je ne discuterai plus avec lui..." indique Ferumbras Touque d'un ton ferme avec une attitude montrant qu'il ne souhaite pas aller plus loin dans cette discussion.
- "Il y a quelque chose que nous devrions savoir sur Perin Boffine et vos rapports avec lui ?" demande Tirash.
- "Non."
- "Pourriez-vous envisager de voyager dans le même convoi par exemple ?" demande Tirash.
- Ferumbras Touque réfléchit à sa réponse.
- "Feriez-vous, vous-même, parti du premier convoi ?" ajoute Tirash le temps de la réflexion du Thain.
- "Du premier convoi, non !" répond Ferumbras Touque.
- "Très bien ! Lui souhaite faire partie du premier convoi, il faut que vous le sachiez mais, à la limite, vous aurez les mains libres après, c'est, peut-être, une bonne chose." analyse Tirash.
- "Oui, oui... ça peut-être une bonne chose, en effet." répond Ferumbras Touque.
- "Et ça permettrait, peut-être, de mieux s'entendre avec le reste de la communauté restante du parc." indique Fànaviryan.
- "Oui, cela peut-être une bonne option mais il faudra que, si c'est confirmé, vous m'en fassiez part pour que j'en fasse part à ceux qui partiront avec ce cher sieur Boffine." précise Ferumbras Touque.
- "Donc, nous partirions sur une dizaine de personnes en capacité de pouvoir voyager avec Perin Boffine et prêts à défendre vos intérêts dans la Comté puisque c'est l'objectif." indique Tirash.
- "Vous me donnez une nuit pour réfléchir à cela et je vous donne réponse demain à la Boucle d'oreille en Mithril."
- "Et vous nous direz combien vous êtes prêts à hauteur de combien vous êtes prêts à financer le voyage." demande Tirash.
- "Très bien, je vous donnerai réponse de tout cela."
- "C'est parfait !"

Ferumbras Touque ramène les trois compagnons à l'entrée des smials et leur dit :
- "Et je tenais à vous remercier pour ce que vous avez fait pour les trois jeunes Chaumine qui se sont un peu perdus et pourtant, on leur avait bien dit que c'était dangereux de partir seuls mais ils en ont fait qu'à leur tête mais je tenais, quand même, à vous remercier de leur avoir sauver la vie."
- "Et nous avons décidé qu'ils feraient partis du premier convoi." indique Tirash.
- "Est-ce que je dois les considérer parmi les dix individus que je dois fournir ?" demande Ferumbras Touque.
- "Personnellement, je dirais non. Fana ?" répond Tirash.
- "Non, c'est un peu nos invités. Nous verrons avec eux comment nous procéderons directement parce que c'est là où vous nous remerciez mais nous, nous vous remercions de nous avoir fait découvrir la détresse dans laquelle vous étiez et de nous permettre d'envisager de vous sortir de cette situation qui était compliquée avec ces routes soit d'orques soit de brigands et avec des passeurs qui semblaient vraiment s'intéresser uniquement à l'argent." indique Fànaviryan.
- Daëgon confirme d'un signe de tête qu'il est favorable à cette proposition.
- "Oui, en effet. Je vous souhaite une bonne fin de journée !"

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:45 / 20:30 - Entretien avec le Magone - Magone (Le) - Roldan - Session N°51 du 01/12/2021

Roldan frappe à la porte d'une grande hutte située en face de la maison de Pernelle. Un homme vient ouvrir après quelques instants. L'homme est imposant, relativement grand, une barbe grise bien fournie. Il baisse très légèrement la tête en regardant Roldan puis fixe les trois compagnons. Il se tourne vers Roldan et lui dit :
- "Capitaine !"
- "On peut discuter ?" demande Roldan.
- L'homme regarde dans la rue puis fixe, de nouveau, les trois compagnons.

Il fait un geste pour proposer aux quatre personnes d'entrer dans une grande pièce avec, au milieu, plusieurs bûches se consument dans un foyer, plusieurs sièges en bois avec une assise très basse sont disposés tout autour. L'homme s'assoit dans le siège le plus richement décoré de motifs dunéens. Lorsqu'il est assis, les trois compagnons constatent que plusieurs tatouages ornent ses bras. Les symboles dessinés sur les bras sont également des motifs dunéens. Le capitaine s'assoit également sans attendre un geste ou un mot de l'homme sur un siège non loin de lui. Daëgon, Selenia et Tirash font de même. L'homme regarde alors Selenia et lui demande en dunéen :
- "Tu es de quel clan ?"
- "Je suis du clan Flùranach. Je suis partie depuis longtemps." répond Selenia en dunéen.
- "Vous êtes de quelle région ?" demande le Magone.
- "Des Montagnes Blanches".
- "Et vous vous appelez comment ?"
- "Selenia. Je suis guérisseuse."
- "D'accord. Et que faites-vous en ville ? Et qui sont les deux hommes qui sont avec vous ? Vous êtes venus tout à l'heure ?"
- "Oui, oui pour voir Pernelle pour lui parler de son fils et..."
- "Et lui donner de l'or..."
- "C'est une promesse que nous avions fait à son fils de lui donner cet or."
- "C'est ce qu'elle m'a dit." puis le Magone se tourne vers le capitaine et en langue commune demande : "Alors, Capitaine, ça faisait longtemps que l'on ne vous avait pas vu ici..."
- "Oui, oui... Nous aurions besoin d'avoir quelques renseignements, d'avoir des informations sur une personne qui serait actuellement ici mais je pense que ceux que j'ai invité ici, présentement, sauront plus facilement vous expliquer le contexte de notre venue. Vous avez ces trois personnes qui sont des mercenaires, ils font partie d'une compagnie de mercenaires qui vient d'arriver en ville. Ils ont des informations qui m'intéressent très fortement mon cher Magone. Je serais prêt à faire un certain nombre de gestes en ta faveur si tu pouvais me donner des informations." indique le Capitaine Roldan avec un ton beaucoup plus mesuré, posé voire prudent.
- Le Magone regarde alors Daëgon et Tirash puis leur demande : "Vous êtes venus tout à l'heure. Je vous ai vu dehors."
- "Oui, nous accompagnions Selenia." répond Daëgon.
- "Hum, hum... Vous aviez peur de quelque chose en venant ici ?"
- "Nous sommes nouveaux en ville." indique Tirash.
- "Oui, nous ne connaissons pas les us et coutumes de chacun. On ne veut pas créer de problèmes mais les gardes, les jeunes à l'entrée semblaient sur leur garde justement..." ajoute Daëgon.
- "Hum... Nous ne sommes pas vraiment bien vu en ville."
- "Oui. Nous ne voulons pas créer de problèmes. On était juste prudents. On ne veut pas créer de problèmes dans la Cité."
- "Oui, c'est une bonne chose. Si nous pouvons nous entendre, déjà, là-dessus, ça serait bien !"
- "Ce n'est pas nos intentions en tout cas mais, effectivement, nous ne connaissons pas tous les usages. Ce n'est pas forcément simple pour quelqu'un qui arrive de l'extérieur de comprendre tout ça."
- "C'est bien à vous qu'il faut s'adresser pour tout ce qui a, à trait, à la population dunéenne ?" demande Tirash.
- Le Magone prend quelques secondes de réflexion et répond : "J'ai en tout cas autorité ici, sur la Colline, je fais autorité auprès des différents clans."
- "C'est vrai que l'on n'a pas vu aucun garde de la Mort depuis que nous sommes entrés. C'est bien le seul endroit de la ville où ils ne viennent pas." constate Tirash.
- "C'est un arrangement mais ils savent, en même temps, que par le passé, il y a pu avoir quelques frictions et ils ont vite compris qu'il ne valait mieux pas venir ici. Le Capitaine le sait bien également mais bon, avec le Capitaine, nous avons d'autres rapports, nous nous connaissons depuis fort longtemps."
- Le Capitaine Roldan hoche de la tête pour confirmer les propos du Magone.
- "Vous auriez donc tout intérêt à entretenir des rapports plutôt avec le Capitaine Roldan qu'avec les Frères de la Mort, dans l'absolu ?"
- Le Magone regarde Tirash mais ne répond pas à sa question. Il produit juste un petit bruit avec ses lèvres. Puis, après un long silence, il indique : "Alors, si vous êtes revenus avec le Capitaine, c'est que vous avez des choses à me demander ?"
- "Oui, tout à fait." répond Selenia en dunéen puis ajoute en commun : "Nous enquêtons sur le meurtre d'un notable de la ville et il se peut qu'une personne de la cité soit liée de manière proche ou éloignée à cet assassinat et c'est pour ça que nous voudrions parler à cette personne et que nous sommes venus trouver le Capitaine Roldan."
- "Hum... Hum... Encore les Dunéens !!" réagit le Magone.
- "Ça, ce n'est pas sûr que ça soit les Dunéens mais, peut-être que l'un d'entre vous pourrait avoir un rapport avec cette histoire." répond Tirash.
- "Nous sommes convaincus que les commanditaires ne sont pas dunéens et c'est là que nous voulons remonter." ajoute Selenia.
- "Les commanditaires ??" réagit le Magone en effectuant, de nouveau, des petits bruits avec ses lèvres puis demande : "C'est-à-dire ?"
- "Nous n'en savons pas plus pour le moment mais c'est bien là que se situe notre problème." répond Tirash.
- "Et nous pensons qu'un Dunéen ait été embauché par les commanditaires de l'assassinat dans des jeux de pouvoir ou d'argent, on ne sait pas trop..." ajoute Selenia.
- "Et qu'est-ce que j'ai à y gagner là-dedans ? Qu'est-ce que la Cité a à en gagner ?" demande le Magone.
- "Qu'est-ce que vous en pensez Capitaine ?" demande Tirash en se tournant vers Roldan.
- "Hum... Mon cher Magone, il semblerait que cette affaire, d'après ce que cette compagnie de mercenaires m'a évoqué, serait en partie liée aux Frères de la Mort." indique Roldan.
- "À certains Frères de la Mort." précise Daëgon.
- "Certains et que ça pourrait entrainer la destitution de certains voire, peut-être que nous pourrions, faire changer notre position et, du coup, par la même, le pouvoir de la Milice en ville. Vous connaissez, mon cher Magone, nos échanges respectifs et le fait que je suis amené à recruter vos hommes lorsque mes pouvoirs sont plus importants en ville."
- Le Magone retrousse encore ses lèvres, se baisse et prend sous son siège, une longue pipe en bois sculptée de façon très brute.
- "Nous sommes convaincus que cette affaire pourra effectivement faire baisser l'influence des Frères de la Mort, en partie, des moins impartiaux." ajoute Selenia pendant que le Magone bourre sa pipe avec des herbes séchées.
- Le Magone allume sa pipe. Une épaisse fumée entoure l'homme puis il demande : "Qu'avez-vous trouvé comme informations sur ce fameux Dunéen ??"
- "Son nom, il s'appellerait Vörterix."
- "Vörterix..."
- "Il aurait travaillé dans plusieurs grandes maisons en tant que valet."
- "Mouais... en effet..."
- "Vous le connaissez ?" demande Selenia.
- "Et vous voudriez quoi alors ?"
- "Juste lui poser quelques questions. Et puis après voilà, si vous, vous lui posiez les questions, ça serait plus simple et après, en fonction de ses réponses, c'est difficile de savoir ce que l'on voudra." répond Tirash.
- "Je me suis mal fait comprendre, vous souhaitez que je lui pose des questions ou que vous lui posiez des questions ??"
- "Le bon compromis serait, peut-être, que nous les lui posions ensemble avec le Capitaine Roldan." propose Tirash.
- "Vous souhaitez le rencontrer..." indique le Magone en réfléchissant quelques instants, soufflant quelques volutes de fumées puis ajoute : "Je l'ai vu, il n'y a pas si longtemps que ça. Je pense pouvoir... soit, soit... demain, avant le coucher du soleil."
- "Pas possible avant ?" demande Tirash.
- "Et pourquoi avant ?"
- "Hé bien, parce que, d'une part, nous sommes là, comme ça, ça serait fait et pour que les affaires avancent le plus vite possible." répond Tirash.
- "Et pourquoi le plus vite possible ?"
- "Eh bien, peut-être que la vie des condamnés pourrait... Vous savez qu'il y a des gens qui vont être condamnés demain ?"
- "J'ai entendu ça, ouais !"
- "Peut-être qu'il y a des Dunéens parmi eux."
- "Ce ne sont que des dunéens."
- "Peut-être que cela pourrait influer sur la sentence si l'affaire était réglée. Les Frères de la Mort étant décrédibilisés, est-ce que la sanction mériterait-elle d'être appliquée ? En tout cas, cela leur ferait gagner quelques jours, peut-être."
- Le Magone pose sa pipe par terre, se frotte la barbe et retrousse ses lèvres régulièrement puis indique : "Ça va être compliqué. C'est demain matin qu'ils vont être pendus de ce que j'ai compris ?"
- "Ouais !" répond Tirash.
- "Vous pouvez faire quelque chose Capitaine ?" demande le Magone à Roldan.
- Le Capitaine hausse les épaules.
- "À priori, les Frères de la Mort auraient tout intérêt à ce qu'ils soient exécutés le plus vite possible donc, ça va être, sans doute, difficile." précise Tirash.
- Le Magone regarde avec insistance le Capitaine et lui dit : "Alors, Capitaine, est-ce que vous pouvez faire quelque chose ?"
- "Je peux essayer de revoir les choses avec le Magistrat."
- "Hum... Hum..." réagit le Magone au nom du Magistrat.
- "Et si la potence venait à brûler ?" suggère Tirash.
- "Il pleut..." réagit Daëgon.
- "Il pleut effectivement..."
- Le Magone regarde Tirash avec des yeux qui se sont un peu plus ouvert et il lui demande : "Vous voulez dire quoi par-là ??"
- "Hé bien, s'il n'y a pas de gibet, il n'y a pas d'exécution à moins qu'ils procèdent autrement. Je ne sais pas quels sont les pratiques par ici... Mais, on ne sait jamais, un chariot lancé à vive allure dont le chauffeur perdrait le contrôle et puis le gibet s'écroule. Qu'est-ce que vous voulez, ça peut arriver..." annonce Tirash.
- Le Magone regarde le Capitaine qui s'est enfoncé dans son siège en écoutant les propos de l'homme du sud. Puis le Magone regarde Tirash dans les yeux et lui demande : "Vous vous appelez comment ?"
- "Tirash."
- "Hum... J'entends et j'en prends connaissance. Les choses pourraient se retarder en effet."
- "Le plus simple serait que l'on rencontre Vörterix avant demain matin mais si c'est compliqué." demande Tirash.
- "Si nous pouvons le rencontrer avant demain matin, je pense que nous pourrons obtenir, au moins, une grâce pour le fils de Pernelle." ajoute Selenia.
- "Hum... Hum... Je vais voir ce que je peux faire." répond le Magone.
- "Sachant que nous sommes attendus dans environ une heure et demi. On peut repasser un peu plus tard dans la nuit ?" propose Tirash.
- "Non, ne passez pas ici. Où est-ce que je peux envoyer un messager ?"
- "À la Milice ou directement chez nous ? Qu'est-ce que vous en pensez ?" demande Tirash en s'adressant à ses deux compagnons puis termine son regard par Roldan.
- "Du coup, chez nous." répond Selenia.
- "À "la Boucle d'oreille en Mithril", vous pouvez laisser un message." indique Tirash au Magone qui répond :
- "Entendu..."
- "La Compagnie de l'Aurore Ecarlate." ajoute Selenia.
- "C'est ce que j'ai cru comprendre... Capitaine ?"
- "Je vais aller voir le Magistrat. Je peux vous proposer ça..." répond Roldan d'un ton peu enjoué.
- "Allez le voir, celui-là ! Qu'il fasse quelque chose, pour une fois, pour nous !" répond le Magone.
- "Je vous redonnerai des informations dès que j'en ai..." ajoute le Capitaine.
- "Entendu" répond Selenia.
- "Bien, merci !" répond Daëgon.

Le Capitaine puis les trois compagnons se lèvent et regagnent la sortie. Selenia s'est levée en effectuant une très légère révérence et indique en dunéen :
- "Merci de nous avoir reçus"
- Le Magone ne répond pas. Reprend sa pipe tout en regardant pensivement les braises dans le foyer.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 19:45 / 19:55 - Escorte vers la Colline - Violette Chaumine - Session N°50 du 28/11/2021

Fànaviryan remonte alors la ville en prenant les petites rues. En arrivant au Rath Anor, elle attend que la rue soit très calme pour la traverser et monter le chemin de la Colline. En arrivant à proximité des smials, Fànaviryan emprunte un petit sentier qui a été emménagé, des petites bordures, des haies et des fleurs. Elle demande alors à Fànaviryan de la déposer et elle lui dit :
- "C'est ici que vit le Thain."
- "Et tu avais rencontré celui du parc, un avec des longs cheveux."
- "Oui, un Boffine ?"
- "C'est ça !"
- "Je ne me souviens plus de son prénom mais il me semble qu'il fait partie de la famille Boffine."
- "Et il avait été gentil avec vous ?"
- "Oui, bah après, il était assez autoritaire, réclamant de l'argent pour ceux qui voulaient partir. Nous, nous avions économisé de l'argent et sans sa permission, nous étions partis de Metraith parce qu'il est censé gérer, enfin, il était censé gérer, justement, ceux qui pouvaient partir comme ça coute cher d'engager un passeur, c'était lui qui décidait de qui partait et donc récoltait, avec deux de ses gardes hobbits, l'argent que l'on pouvait accumuler et, à partir de là, décidait de qui allait pouvoir prendre la route pour la Comté."
- "D'accord ! Et il réclamait combien par personne ?"
- "Nous, on ne lui a jamais donné, donc, on a été un peu écarté et on savait que nous n'allions pas pouvoir partir avec les passeurs. Il allait mettre en priorité ceux qui donnaient et puis en même, il avait tendance à privilégier la famille Boffine. Et puis, nous, notre souhait était, plutôt de rejoindre la famille Chaumine à Bree."
- "Et, ça, ne t'inquiète pas, on va vous ramener. Je me souviens quand on vous a rendu les pièces d'argent que l'on a trouvé sur les brigands qui vous avaient volé. Garde-les précieusement. Il faut vraiment que j'y aille mais ce que tu viens de me dire, était très intéressant et ça me fait penser qu'il faudra que je vous revoie pour que l'on parle de tout ça."
- "On est ici. Donc, tu peux passer, ça me fera très plaisir de te revoir et Selenia aussi, on aimerait bien la revoir."
- "On va revenir mais là, il y a beaucoup de méchants à punir pour l'instant. Mais ne t'inquiète pas. Ne te mets pas en danger parce qu'ici, les humains sont vraiment fous."
- "D'accord !" répond Violette en se rapprochant de Fànaviryan pour lui faire chaleureuse accolade. L'Elfe se penche, la serre dans ses bras puis lui fait un baiser sur le front puis elle regagne le smial.
- "Et ne sois pas surprise si on passe, même, au milieu d'une nuit... D'accord ?" conclut Fànaviryan.
- "D'accord !"
- "Allez ! Je suis contente de te savoir en sécurité..."
- Violette lui fait un sourire et regagne la maison du Thain.

Le 10 de Norui de l'An 1640 - 17:50 / 18:25 - Echanges avec la mère de Mirlin - Pernelle - Session N°50 du 17/11/2021

Les trois compagnons arrivent à la maison de Raghnild. Selenia y entre et va récupérer les plantes qu'elle avait commandé en fin de matinée en payant quinze sous de cuivre. Puis ils décident de se rendre à la Cité Dunéenne en reprenant la voie principale, de redescendre le Rath Anor puis de prendre le chemin de la colline. En marchant, Tirash demande à ses deux compagnons :
- "On va voir Pernelle, est-ce que l'on accompagne Selenia ou est-ce que l'on te laisse y aller seule ? En sachant qu'à un moment ou à un autre, il va falloir que l'on retrouve Vörterix quand même... Sauf que j'imagine que si on se pointe là-bas, en posant des questions, ils ne vont pas être super accueillants. Peut-être que ça serait bien de passer par la mère ?? En sachant qu'elle habite en face de chez le Magone... Donc, la stratégie est "on y va et on avise ?""
- "D'accord. Moi ça me va." répond Selenia.
- "Ça a l'air bien..." répond Daëgon.

Avant d'arriver en haut du chemin de la colline, les trois compagnons peuvent observer de près les habitations des Hobbits de Metraith. Les maisons s'enfoncent dans la Colline et ne permettent pas aux promeneurs de pouvoir mesurer le nombre d'habitants qui peuvent loger ici. Tirash s'interroge :
- "Si ça se trouve, il y a des accès pour entrer dans la Cité dunéenne à partir des habitations des Hobbits. Il y a peut-être des communications. Il faut se garder cette idée, si on en avait besoin à un moment..."

En arrivant à l'entrée de la Cité, les trois compagnons constatent qu'une enceinte a été érigée, un mur en terre d'un peu moins de deux mètres qui protège la cité dunéenne du reste de la ville. Une tour en bois à l'entrée surplombe toute la ville puis une succession de huttes en bois ont été construites sur toute la colline. L'architecture est donc totalement différente de celle de Metraith.

L'entrée dans la Cité dunéenne se fait librement, aucun garde n'est posté pour surveiller les entrées et sorties. Par contre, plusieurs jeunes se sont abrités non loin de l'entrée, trois sous la tour et deux sous un grand bâtiment en bois, un grenier ou une grange. Il s'agit d'adolescents, accroupis qui observent les trois compagnons entrer dans la cité. L'un des deux quitte alors l'abri du grenier pour se diriger dans la rue principale quittant ainsi le champ de vision. Selenia interpelle l'autre :
- "Dis-moi, mon garçon, je cherche la demeure du Magone."
- Le jeune fait un signe du doigt lui indiquant la direction de la rue principale.
- "On va voir le Magone ou on va voir Pernelle ?" demande Tirash à ses deux compagnons.
- "On va voir Pernelle mais elle habite en face du Magone."
- "Effectivement..."

Les trois compagnons s'engagent dans la rue principale suivis des trois jeunes qui quittent l'abri de la tour pour suivre la progression des étrangers.

Un peu plus loin, ils remarquent le jeune qu'ils avaient aperçu précédemment sortir d'un bâtiment avec deux adultes, torses nus, une hachette à la main. Les deux portent des tatouages, l'un a les cheveux rasés, l'autre rasé sur les côtés et long à l'arrière. Ils s'approchent et Selenia prend la parole :
- "Bonjour Messieurs !!"
- "T'es pas du coin, toi !!!"
- "Non..."
- "On ne te connait pas !!"
- "Non"
- "Tu viens d'où ??"
- "Je viens des Montagnes Blanches."

Pendant ce temps, l'autre homme observe les deux compagnons de Selenia. Tirash prend alors la parole :
- "Bonjour !"
- "Bonjour." ajoute Daëgon.
- "J'espère que nous ne vous importunons pas ?"
- "Bah, ça dépend ce que vous venez faire là ??"
- "Nous venons voir Pernelle." répond Selenia.
- "De la part de Mirlin" ajoute Tirash.
- "Hum..." répond l'un d'eux en regardant l'autre et ajoute : "Et vous lui voulez quoi à Pernelle ??".
- "Hé bien, nous venons lui annoncer que son fils risque d'être pendu demain."
- Les deux hommes se regardent, de nouveau, puis se rapprochent.
- "Et nous venons lui apporter un message de la part de son fils."
- "D'accord. Par ici..."

Les deux hommes les accompagnent jusqu'à une maison. L'un des deux frappe à la porte et une jeune femme sort, aux environ de vingt ans. Puis l'un des deux hommes lui dit en dunéen :
- "Ta mère est là ? Ils veulent parler de ton frère..."
- La jeune femme retourne dans la hutte et quelques instants plus tard, une vieille femme apparait, un foulard rouge sur la tête, des rides bien apparente sur le visage. Elle regarde les trois compagnons d'un air méfiant.
- "Peut-être, pouvons-nous te laisser Selenia puis nous allons attendre un peu plus loin." propose Tirash en s'éloignant avec Daëgon de quelques mètres et viennent s'abriter sous un porche.
- "J'ai des nouvelles concernant votre fils. Est-ce que vous pouvez me laisser entrer ?" indique Selenia en s'adressant à la vieille femme.
- "Entrez Madame." indique Pernelle.
- "Cachez-vous bien de la pluie." indique Selenia à ses deux compagnons.

Les deux hommes accompagnés de deux jeunes viennent également s'abriter non loin de Tirash et Daëgon. Ils restent sur leurs gardes, attentifs aux gestes des deux compagnons. Tirash en profite pour observer les alentours et en particulier la hutte plus imposante que les autres qu'il estime être la maison du Magone. Tirash et plus particulièrement Daëgon observent qu'un homme vient régulièrement observer de manière discrète ce qui se passe dans la rue.

En entrant dans la hutte assez modeste, peu de mobilier, avec un foyer au centre de la pièce, Pernelle amène une chaise qu'elle tend à Selenia non loin des braises. Puis la vieille femme indique :
- "Je vous en prie, asseyez-vous..." Après que Selenia se soit assise, elle demande : "Vous connaissez mon fils ?"
- "Je lui ai parlé et malheureusement, je n'ai pas de bonnes nouvelles. Il a été arrêté suite à des attaques sur des voyageurs. Il faisait partie d'une bande de brigands."
- "Mon fils ! Mon fils ! Qu'as-tu fait ?? Et où est-il à présent ?"
- "Il est dans les geôles des Frères de la Mort et il risque d'être pendu demain matin."
- La mère se contient. La sœur, sur le côte, se met, elle, à pleurer. La mère répond : "Mon pauvre Mirlin... Dans quoi s'était-il engagé là ??? Ce n'est pas un mauvais bougre... Où est-ce que vous l'avez rencontré ?"
- "Hé bien, je fais partie d'une compagnie de mercenaires et je l'ai rencontré dans les geôles car nous avions des questions à lui poser pour d'autres affaires et il a bien voulu nous éclairer."
- "Et vous ne pouvez pas le faire sortir de là s'il vous a aidé ?"
- "Ça me parait compliqué mais ce n'est pas impossible. Ce n'est pas dans mon pouvoir mais il reste un faible espoir qu'il soit gracié mais je ne suis pas sûre. Tout ce que j'ai pu faire, c'est lui promettre de vous donner ceci." annonce Selenia en sortant les cinq écus d'or.
- La femme vient vers Selenia, elle referme la main avec les cinq pièces et dit : "Ce que je voudrais, c'est que vous puissiez sauver mon fils. Si avec ces écus, vous pouvez lui sauver la vie, faites !"
- "Ces écus ne changerons rien. Si on peut le sauver, ces écus ne pèserons pas dans la balance."
- "Hum... Je préfère que vous les gardiez... Nous, vous savez ici, nous n'avons pas besoin de cela, ça va attirer des convoitises."
- "J'ai promis à votre fils que je vous donnerai cet argent."
- La sœur se lève, vient auprès de sa mère et lui dit : "Maman, nous pourrions en avoir besoin..." puis en s'adressant à Selenia : "Donnez-les donc à ma mère..."
- "Effectivement, ça pourra attirer des convoitises. Alors, gardez-les bien cachées, n'en parlez pas."
- La mère prend les pièces, les regarde, ne semble pas accorder une grande valeur aux pièces.
- "Vous avez d'autres frères et sœurs ?" demande Selenia à la fille de Pernelle.
- "Deux plus jeunes frères qui vivent encore ici mais qui, pour l'un d'entre eux, était prêt à aller rejoindre Mirlin dans la steppe."
- "J'espère que cet argent pourra le retenir auprès de vous."
- "Hum, c'est beaucoup d'argent que vous nous offrez là... Comment ça se fait que vous nous donnez cet argent comme ça ??"
- "C'est une affaire dont je ne peux pas parler, malheureusement, ce n'est pas mon argent, c'est une autre personne qui nous la donne. Et sinon, j'avais une chose à vous demander. Est-ce que vous connaissez quelqu'un du nom de Vörterix ?" demande Selenia aux deux femmes.
- La mère se retourne vers sa fille qui répond : "Qu'est-ce que vous lui voulez ?"
- "Nous avons des choses à lui demander. Il a, peut-être, été témoin d'une affaire qui concerne mon employeur."
- "Hum, hum... Je ne sais pas s'il est dans le coin." ajoute la sœur de Mirlin.
- "Vous savez où il réside dans la cité ?"
- "Ça dépend, à droite, à gauche."
- "D'accord."
- "Si vous voulez, certaines personnes le connaissent mieux que moi, je peux leur passer un message si vous voulez."
- "Hé bien... hum... hum... Non, non, ce n'est pas la peine. On repassera une autre fois ou on le croisera d'autres personnes, peut-être."
- La mère ne répond plus, reste assise à regarder les motifs gravés sur les pièces.
- "Bien." répond la sœur de Mirlin en se rapprochant de la porte.
- "Cachez ça avant que je ne sorte." répond Selenia.
- La jeune vient prendre les cinq écus d'or des mains de sa mère et va aller dans le fond de la pièce et va attendre le départ de Selenia.
- "Vous n'aurez, peut-être pas, le cœur à cela mais l'exécution aura lieu demain matin en bas de la villa des Frères de la Mort si vous voulez le voir une dernière fois."

Les deux jeunes hommes avec les hachettes se sont rapprochés de deux hommes de la Compagnie et tentent d'observer Tirash et Daëgon puis l'un d'eux demande à Tirash :
- "Tu viens d'où toi ?"
- "Pas d'ici, je suis du sud. Vous avez, déjà, voyagé dans le sud ?"
- "Non, on est toujours resté ici..."
- "Ah oui ? Vous devriez, les voyages, ça forme la jeunesse comme on dit chez nous."
- "Ah bon ? Vous dites ça ?? On ne dit pas ça chez nous."
- "Et vous, vous faites quoi dans la vie ?"
- "Ben, on vit ici..."
- "Ouais mais vous avez un travail ?"
- "Ben, on travaille pour la communauté."
- "D'accord. Ce n'est pas trop difficile d'être à Metraith quand on est dunéen ?"
- "Ceux d'en bas, ils ne nous aiment pas !!" répond l'homme en crachant par terre.
- "Ouais, je sais ce que c'est ! Ce n'est pas facile."
- Puis l'homme regarde Daëgon avec un regard noir et lui demande d'un ton sec : "T'es d'ici toi ??"
- "Ben non, je suis de Fornost."
- "C'est où ça Fornost ??"
- "C'est au nord, au nord de Bree."
- "C'est où Bree ?"
- "D'accord..."
- "C'est à sept jours de marche d'ici." précise Tirash.
- "Ah ouais, c'est loin... En tout cas, ici, ils ne nous aiment pas..."
- "Et vous savez de quoi ça vient ? Ça a toujours été comme ça ?" demande Tirash.
- "Ben ouais..."
- "Et comment ça se fait que vous vivez ici s'ils ne vous aiment pas ?" demande Daëgon.
- "Bah, c'est chez nous. On a toujours vécu ici. C'est autant chez nous que chez eux. Je ne sais pas pourquoi ils ne nous aiment pas... On ne fait rien de mal..."

Selenia sort de la hutte et rejoint ses deux compagnons qui discutent avec les dunéens locaux. L'un d'eux dit alors à Selenia :
- "C'est bon, vous avez vu Pernelle ?"
- "C'est bon."
- "D'accord. Bon, ben, vous connaissez le chemin..." dit l'homme en montrant la sortie de la cité du bout de sa hachette.
- "On y va les gars !" lance Selenia à ses deux compagnons.
- "Oui !" répond Daëgon.

En sortant de la cité, les trois compagnons sont suivis par les jeunes qui reviennent s'abriter sous la tour. Sur le chemin de la Colline, Selenia va raconter à ses compagnons, son entrevue avec Pernelle et sa fille en précisant :
- "J'ai donné l'argent comme prévu et je n'ai pas eu trop d'informations sur Vörterix mais la fille doit le connaitre."
- "D'accord." répond Daëgon.
- "Si on fait le point de là où on en est sur nos différentes intrigues. Par rapport à Astatur, qu'est-ce qu'il faut que l'on fasse ?" demande Tirash.
- "Là, on a parlé au Magistrat des soupçons que l'on avait. Est-ce que l'on a parlé de Vörterix ? Pendant que nous étions là-haut, je me disais qu'il ne fallait pas que l'on traine de trop dans la cité dunéenne parce que le chef des brigands nous a vu, il connait nos visages."
- "C'est un qui s'est enfui." indique Daëgon.
- "Oui !" répond Selenia.
- "Il faisait nuit et on se battait." ajoute Tirash.
- "Oui mais il nous a croisé de jour avant... Et il pourra, probablement, nous reconnaitre... Nous avons deux possibilités, enfin, soit on retourne voir Astatur avec le papier pour voir Astatur ce coup-ci pour voir s'il est encore en vie." analyse Selenia.
- "Théoriquement, il va rester en vie pendant, au moins, quarante-huit heures." indique Tirash.
- "Soit on retourne à l'auberge et on attend des nouvelles du Magistrat et de Wesmin."
- "Je ne vois pas trop ce que l'on irait faire à la villa des Frères de la Mort. Fana a rendez-vous demain matin avec Sean." précise Tirash.
- "Avant l'exécution..."

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