[AU] Partie du 14 septembre 2022 - N°69 - 28 de Norui 1640

Campagne dans les Terres du Milieu

[AU] Partie du 14 septembre 2022 - N°69 - 28 de Norui 1640

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 18 Sep 2022 08:31

Le 28 de Norui de l'An 1640

Astatur est venu rejoindre les échanges. Puis Fánaviryan lance à ses compagnons :
- "Bon, il faut que l'on se mette d'accord si l'on traverse au cas où"
- "Au trot ou au galop..." ajoute Daëgon.
- "Au galop, les gars devant avec les lanternes vont avoir un peu plus de mal..."
- "Est-ce que l'on ne pourrait pas, par exemple, envoyer une flèche enflammée quelque part à l'intérieur de la ville de l'autre côté de notre position, histoire de mettre un feu quelque part et de détourner, ainsi, leur attention pendant que l'on passe. Après on ne sait pas s'ils sont méchants. Ils vont, peut-être, tout simplement nous laisser passer si on les laisse tranquille." suggère Tirash.
- "Mon cher Tirash, ceux qui sont présents ici, sont, sans doute, ceux qui ont pillé la ville, il y a six mois." indique Astatur.
- "Oui mais, peut-être, qu'ils sont contents. Après, on est passé tranquille à l'aller. On était moins nombreux, certes." ajoute Tirash.
- "Oui, nous étions passé de petit matin et la veille, on ne nous avait pas repéré avant d'entrer dans les faubourgs. Là, ils nous ont repéré. Après, est-ce que les feux sont à notre destination, ça, je ne sais pas..." explique Astatur.
- "Oui, Astatur, nous étions dans de bonnes conditions mais de là, bon, avec le temps que l'on a pris sur le chariot." indique Fánaviryan.
- "On peut envoyer un éclaireur déjà, histoire de savoir de quoi on parle, non ?" propose Tirash.
- "Tirash, j'aurais été plus pour qu'on évite de se séparer et que l'on montre notre force en nous mettant en position de défense avec les Hobbits avec leurs lances, histoire d'être dissuasifs et s'il y avait du monde à nous accoster, peut-être parlementé sans se retrouver à payer un droit de péage parce qu'on va en faire des allers-retours sur cette route... Ça serait bien de ne pas se mettre une ville à dos..." annonce Fánaviryan.
- "Peut-être qu'un droit de péage serait pas mal en fait. Ça peut-être, aussi, une solution de payer pour être tranquille. C'est mieux de payer que d'être mort." estime Tirash.
- "C'est pas faux..." réagit Daëgon.
- "On prévoit une petite somme et puis, après, on sera tranquille. On fait semblant que ça soit compliqué, on négocie comme des chiens. On dit que l'on ne peut pas et puis au final, on paye. Une négociation dans ce genre-là..." propose Tirash.
- "cinq pièces d'argent mais on ne monte pas à cinq écus d'or mes compagnons !" estime Fánaviryan.
- "Ça dépend comment ils sont bourrés et combien ils sont." ajoute Tirash.
- "C'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ouais !" réagit Fánaviryan.
- "Je n'ai pas d'éléments pour vous indiquer, aujourd'hui, les forces présentes. A priori, les forces qui ont attaquées la ville, il y a six mois, ne sont plus toutes présentes ici." explique Astatur.
- "Oui ! C'est les blessés qui sont restés." estime Fánaviryan.
- "Pas forcément. Parce que ceux que l'on a vu, ils semblaient en pleine forme !" indique Astatur.
- "Vous pensez que Sean et Ynn pourraient avoir rejoints ces gens-là ? L'idée me traverse l'esprit vu qu'ils savaient ou peut-être qu'ils se doutaient que l'on allait repartir par ici ?? C'est des amis d'Angmar." analyse Tirash.
- "Il se pourrait qu'on les re-rencontrent dans ce genre d'endroits, oui !" annonce Daëgon.
- "Oui, là, il faut que l'on s'y prépare !" suggère Tirash.
- "Après, c'était des amis d'Angmar ou juste des amis de l'argent ?" questionne Selenia.
- "Ça, on ne sait pas... On ne sait pas..." répond Tirash.
- "Mais bon, ils sont en fuite. Ils pourraient très bien se mettre avec ces gens-là..." suppose Daëgon.
- "Oui, ça serait dommage de les croiser." indique Astatur.
- "Si on les croise, on dit que c'est eux qui ont balancé Reoluin. On est tous d'accord là-dessus !!" propose Tirash.
- "Oui ! Oui ! Pour sauver leur peau, clair, clair !! Bonne idée !" réagit Fánaviryan.
- "Bon, il faudrait envoyer un éclaireur !" annonce Tirash.
- "Si tu te sens de partir en éclaireur mais comment vas-tu nous prévenir d'un éventuel danger ?" demande Fánaviryan.
- "Hé bien, en revenant." suggère Tirash.
- "D'accord !" répond Fánaviryan.
- "En vingt minutes, il y a moyen d'aller jeter un petit coup d'œil." suggère Tirash.
- "On a réussi à prendre un peu d'avance sur les gars des montagnes qui n'ont pas dû prévenir encore de notre présence. Donc on peut profiter au fait qu'ils ne sont pas préparés à ce que l'on passe." explique Fánaviryan.
- "Vous me donnez dix minutes ?" demande Tirash.
- "Moi, je serais bien passé vite avant que tout le monde puisse s'organiser et quoi que ce soit..." suggère Selenia.
- "Comme vous voulez... Je vais jusqu'au bâtiment là-bas ! J'y vais avec Oëngus. Ça vous convient à tous et à vous aussi Astatur ?" demande Tirash.
- "Oui pour moi !" répond Daëgon.
- "On va se préparer au cas où..." répond Astatur.
- "À la limite, si tout est bon, est-ce que vous aviseriez un petit moyen, de faire un signe, pour qu'on puisse avancer et que sur le dernier bâtiment, on vous récupère." propose Fánaviryan.

Fánaviryan descend du chariot accompagnée de Daëgon. Ils passent devant les trois chariots des Hobbits en leur indiquant qu'ils ne craignent rien, qu'ils doivent se mettre en position de défense. Les Hobbits ne semblent pas très rassurés par les propos de l'Elfe qui essaye de les galvaniser. Ils vont se mettre bien à couvert. Daëgon va, toutefois, leur donner des conseils pour positionner leurs armes et boucliers.

Tirash s'engage sur le bord de la route en positionnant bien la cape elfique sur son dos au petit trot en disant à Oëngus :
- "Tu viens !!"
- "D'accord..." répond le milicien.

Tirash suivit à moins d'une dizaine de mètres par Oëngus. Ils vont s'éloigner du convoi et suivre la route à quelques mètres du bord en direction de trois maisons situées au bord de la route. Ils vont, d'abord, traverser un bâtiment en ruine, sans doute, détruit lors de l'attaque des Hommes des Collines, il y a, à présent, six mois. Les deux hommes sont vigilants au moindre bruit et mouvement, continuent leur chemin et arrivent discrètement aux maisons qui ont été abandonnées. Tirash fait une pause, écoute attentivement et constate que ces maisons au bord de la route ne présentent aucun signe de vie. Les fenêtres et portes ont été détruites, aucun élément n'alerte l'homme du sud qui s'arrête quasiment une minute en observant les bâtiments en face de lui, de l'autre côté de la route puis, très discrètement, il traverse la route et dit à Oëngus :
- "Reste de ce côté de la route."

Au même moment, Fánaviryan a repris les rênes de son chariot, Daëgon est venu se placer derrière elle, l'arc à la main surveillant les mouvements à l'entrée de la ville. Les deux Hobbits se placent de l'autre côté et Roibin vient se placer sur le même côté que Daëgon, l'arc à la main également. Fánaviryan met alors les chevaux en mouvement, donnant la bonne impulsion pour mettre les chevaux au bon rythme. Elle remarque, après quelques mètres, la silhouette de Tirash qui a traversé la route pour rejoindre les deux bâtiments à proximité. Elle remarque également les mouvements qui se déroulent autour des murs d'enceinte d'Andrath. Elle indique à Selenia :
- "Bon, c'est rassurant, notre compagnon est bien vivant. On continue de progresser doucement." puis s'adressant au Dùnedain : "Ils ont l'air de se mettre en position de défense comme tu disais."
- "Oui, en tout cas, en observation. Tu les vois ??" demande Daëgon surpris.

Tirash rejoint les deux bâtiments partiellement détruits, se mettant à la limite du halo de lumière des braséros qui éclairent bien l'entrée de la ville et les murs d'enceinte, partiellement détruits. Il se protège bien avec la cape elfique et semble se fondre autour du mur du bâtiment. Il observe alors l'activité à l'entrée de la ville. Il remarque plusieurs hommes des collines qui scrutent attentivement la route et en particulier là où doit se situer le convoi. Après deux minutes, Tirash va pour repartir mais il constate un mouvement plus important et constate que les Hommes des Collines observent vers le sud, sans doute, vers le convoi. Il rebrousse alors chemin et retourne vers Oëngus et lui dit :
- "Bon, à priori, on est repéré. Je te laisse aller prévenir les autres. Moi, je vais aller jusqu'au petit groupe de maisons situées juste après, jeter un coup d'œil et je vous rejoins."
- "D'accord ! Tu ne veux pas que je vienne avec toi ?" lui répond Oëngus.
- "Non, il vaut mieux que tu ailles prévenir les autres."
- "Je leur dis quoi ?" demande Oëngus.
- "Hé bien qu'à priori, on est repéré et que je vais au petit groupe de maisons d'après et que je vous rejoins. Je ne vois pas quoi dire de plus..." indique Tirash.
- "D'accord !" indique Oëngus en retournant en direction du convoi.

Oëngus rejoint donc le convoi et vient se mettre à la hauteur de Fánaviryan, restant le long de la route puis dit :
- "Tirash s'est rapproché. À priori, ils nous ont repéré..." - "Ah !!" réagit Daëgon.
- "Effectivement..." confirme Fánaviryan qui a constaté que les Hommes sur les murs d'enceinte de la ville sont plus actifs depuis peu.
- "Il va un peu plus loin jusqu'aux trois autres bâtiments le long de la route." précise Oëngus.
- "D'accord ! Daëgon, on va un peu plus vite ?" demande Fánaviryan.
- "Pas trop vite non plus... Restons discrets..." conseille Daëgon.
- "Oui, oui... Allez les gars, on accélère un peu la cadence mais on reste au pas !" lance Fánaviryan aux deux miliciens, Gwledig et Elidyr qui ouvrent la route puis lance aux chevaux : "On go Zëbúth !! On go Baragouin !!" Les deux chevaux semblent parfaitement comprendre les ordres de l'Elfe et activent le pas sans aucune secousse, tout en douceur. Les trois chariots des Hobbits ne réagissent pas aussitôt et prennent un léger retard dans le convoi. Oërlis semble avoir réagi au bon moment et a maintenu la distance.

Lorsque Tirash arrive aux trois dernières maisons, il inspecte rapidement l'intérieur, se concentre et n'entend aucun bruit suspect. Il semble confiant sur l'absence d'individus à proximité. Tirash se dirige entre les maisons pour se mettre à proximité de la route, observe l'avancée du convoi et se protège le long d'un des murs en attendant le passage du premier chariot.

En arrivant dans la zone la plus éclairée, les compagnons aperçoivent plus facilement les Hommes des Collines qui sont restés sur le mur d'enceinte. Daëgon estime qu'ils semblent en mode défensif. Ils en comptent plus d'une dizaine dans leur zone.

Puis le chariot mené par Fánaviryan passe devant Tirash qui est obligé de bouger et de leur faire un signe pour qu'ils l'aperçoivent. Il va, alors, leur faire un geste pour continuer leur route et qu'il va rester ici quelques temps. Fánaviryan s'exécute et va poursuivre sa route.

Lorsqu'ils sortent des lumières de la ville, la pluie cesse de tomber. Ils vont quitter rapidement les faubourgs de la ville et commencer à descendre la colline sur une route plus sinueuse.

Tirash va rester observer en restant immobile pendant une dizaine de minutes. Plusieurs hommes vont sortir de l'enceinte de la ville avec des torches lorsque le convoi a quitté les lieux. Ils restent à proximité des braséros et, prudemment, un groupe surveille vers le nord et un autre vers le sud. Puis Tirash recule discrètement, effectue un large écart à travers les champs pour éviter les lumières de la ville et va rejoindre le convoi qui continue sa progression vers le nord en descendant la colline, vingt-cinq minutes plus tard et annonce à ses compagnons :
- "Ecoutez, à priori, ils avaient plutôt l'air de craindre notre présence. Ils observaient vers le nord, vers le sud mais il n'y a personne qui nous suit."
- "Oui, ils ont l'air sur la défensive." estime Daëgon.
- "C'est une bonne nouvelle ça !" réagit Fánaviryan.
- "Oui mais il ne faut pas que l'on traine de trop..." estime Daëgon.
- "Non, non ! On va prendre un peu de distance quand même." propose Fánaviryan.
- "Oui, c'est ça !" confirme Daëgon.
- "Ils sont plus là qu'à l'aller. Il faut plus espérer qu'ils ne vont pas s'installer en masse parce que sinon ça veut dire que la route va être plus compliquée à passer pendant nos différents convois." analyse Selenia.
- "De là, l'intérêt, peut-être, d'étudier la route de l'ouest qui vient de Lézeau." propose Fánaviryan.
- "Tout à fait !" confirme Tirash.
- "Non mais si les routes sont dangereuses, on peut augmenter nos tarifs aussi !!" propose Daëgon.
- "Je crois que les routes sont dangereuses en fait..." estime Tirash.
- "Ouais, elles sont très, très dangereuses !!" réagit Daëgon.
- "On saura que l'on peut être craint en nombre ! Avançons et mettons un peu de distance avant d'établir le campement." annonce Fánaviryan.

Fánaviryan maintient l'allure au pas, évitant les sorties de route sur cette voie sinueuse et en descente. Après un peu plus d'une heure de voyage, la compagnie fait halte au bas de la colline, non loin de leur halte de l'aller.

Les Hobbits vont rapidement s'installer et évoquent le souhait de préparer un vrai plat chaud. Daëgon et Oërlis vont aider les Hobbits en trouvant du bois relativement sec, et le camouflant suffisamment pour qu'il ne soit pas visible.

Après le repas, les tours de garde sont organisés avec les quatre Hobbits charpentiers. Fánaviryan va faire un appel aux volontaires et va obtenir deux volontaires, l'un du Parc et l'un de la Colline. L'intention de mélanger les deux communautés Hobbites porte ses fruits et de nouvelles amitiés se réalisent. Trois tours de gardes sont organisés par Fánaviryan qui va mettre avec un milicien, deux Hobbits, deux charpentiers au départ, puis deux autres et les deux nouveaux au petit matin.

Il est environ vingt-deux heures trente lorsque le convoi s'installe pour la nuit. Le calme s'installe dans le campement.

Le 29 de Norui de l'An 1640

La journée va être très calme, une succession d'averses qui viennent perturber les voyageurs et rendent leurs affaires de plus en plus humides. Après le repas du midi, la route commence à remonter les collines des Hauts du Sud avec, à l'ouest, les Tyrn Gorthad, des collines formées de crêtes de craie et de calcaires, qui sont de plus en plus visibles. L’atmosphère va être sinistre, la vue sur les Hauts des Galgals est austère, abandonnés par les animaux et les hommes. Seuls quelques rapaces viennent troubler le silence. Les Tyrn Hyarmen, les Hauts du Sud, sont un massif de collines, plus haut que le Tyrn Gorthad, des collines herbeuses.

Les chemins de collines, parfois escarpées, offrent une route suffisamment large pour que deux chariots puissent se croiser. Les chevaux vont avoir du mal à monter les routes des collines, la fatigue se fait sentir.

Vers dix-sept heures, les compagnons remarquent, au loin vers le nord, un groupe de trois cavaliers qui viennent dans leur direction. Daëgon met son arc à portée de main et Fánaviryan va demander aux chariots de se mettre en ligne pour laisser la place aux cavaliers. Selenia, pendant ce temps, vérifie derrière de crainte de voir débarquer, du sud, d'autres cavaliers mais ça ne semble pas être le cas. La route se poursuit et quinze minutes plus tard, ils voient, de nouveau, les cavaliers aux couleurs de la maison de Pellendur, trois soldats au tabard vert et or. Fánaviryan lance à ses compagnons :
- "Mes compagnons, je propose que l'on se mette à l'arrêt pour discuter avec eux. Nous avons des informations à leur donner."
- "Oui, oui, tout à fait !" répond Daëgon.

Les trois cavaliers vont s'arrêter à quelques mètres du convoi et attendre que le chariot de la Compagnie arrive à leur hauteur. L'un des trois avance, lève la main et crie :
- "Halte ! Nous sommes de Minas Malloth. Vous êtes sur les terres du Seigneur Pellendur ! Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire ici ?"
- "Nous sommes la Compagnie de l'Aurore Ecarlate. Nous transitons vers Bree en compagnie du seigneur Astatur et vous pourrez nos salutations au Seigneur Pellendur !" lance Fánaviryan.
- "Très bien ! Et qui sont toutes ces personnes ?" demande le garde en observant tous les Hobbits.
- "Nous les escortons." répond Daëgon.
- "Bien. Est-ce que vous avez des besoins particuliers ?" demande le garde.
- "Est-ce que la route est sûre en avant ?" demande Tirash.
- "Oui ! Quelles sont vos nouvelles ?" demande Daëgon.
- "La route est sûre jusqu'à Minas Malloth. Vous n'aurez pas de soucis particuliers." indique le garde.
- "Nous, on a vu des Hommes des Collines à Andrath." indique Daëgon.
- "D'accord ! On est informé."
- "Et un campement d'humains massacrés un peu plus loin..." ajoute Selenia.
- "Un chariot qui est passé avec femmes et hommes à bord ont été massacrés. Vous les aviez, peut-être, vu passer ?" demande Fánaviryan.
- "Non !" répond le Garde et ajoute : "Nous allons redonner toutes ces informations au capitaine."
- "Je vais avoir un parchemin à lui transmettre d'une petite information qui doit rester à sa seule vue." indique Fánaviryan.
- "Bien !" répond le garde.
- "Donnez-moi cinq minutes pour lui faire note." demande Fánaviryan.
- "Quelqu'un repassera vous voir avant la fin de la journée." indique le garde.
- "Quelqu'un repassera ?" demande Fánaviryan.
- "Oui !"
- "Parce que nous pensions prendre campement plus tard. Ou, alors, si le Seigneur désire prendre information plus rapidement, nous allons faire campement d'ici deux heures. Cela nous rapprochera de part chez lui. Je crois qu'il est à une heure de la route." indique Fánaviryan.
- "Oui, en effet !"
- "Nous avions pensé nous arrêter pour lui donner ses salutations en allant à Metraith mais vous pouvez lui dire que nous avons de funestes nouvelles à lui donner." précise Fánaviryan.
- "Très bien, nous allons lui porter le message." répond le garde.
- "Et vous pourrez lui dire que ces nouvelles viennent de Fánaviryan Wesmin, de Daëgon Wesmin ainsi que de Tirash Wesmin." ajoute Fánaviryan.
- "C'est entendu !" répond le garde.

Les trois gardes tournent le dos avec leurs chevaux et reprennent la route du nord à vive allure. Le convoi va également reprendre la route et vers dix-neuf heures, ils vont s'arrêter et s'installer au bord de la route dans un champ d'herbes rases. Les chevaux sont installés dans un enclot de fortune, les chariots positionnés pour la défense des voyageurs et chacun réalise ses tâches quotidiennes, selon un rythme qui semble se familiariser.

Quelques minutes plus tard, des gardes de Minas Malloth sont passés à vive allure sans s'arrêter. Une demi-heure plus tard, six gardes accompagnent quatre femmes portant capeline et capuche sur la tête. L'une d'entre elle va descendre de son cheval et va dévoiler un magnifique visage souriant. Elle réalise une légère révérence et dit :
- "Bonjour, je m'appelle Pelenwen, je suis la sœur de Pellendur. Je viens vous porter assistance. Si vous aviez besoin, nous avons apporté de la nourriture, de l'eau, des pansements et tout le nécessaire de soins pour les voyageurs qui en auraient besoin." avec un profond respect et une aisance dans la façon de s'exprimer.
- "Bien merci à vous ! Nous avons, surtout, une grande blessée. Après, dans le convoi, nous n'avons pas de problèmes d'approvisionnement." répond Daëgon.
- "Avec les Hobbits, nous commençons à manquer de quelques denrées... Mais, rassurez-vous, nous n'avons que cette blessée effectivement qui est en voie de guérison mais qui aura toujours besoin de soins attentifs." indique Fánaviryan.
- "D'accord ! Si vous le permettez, nous allons porter de l'aide aux voyageurs." indique Pelenwen.
- "Bien sûr, si vous le souhaitez ! C'est fort aimable à vous !" répond Daëgon.
- "Partagerez-vous notre camp avec nous ce soir ?" demande Fánaviryan.
- "Non, je vais juste voir si tout va bien et, en fonction de vos besoins, je verrais..." indique Pelenwen.

Puis avec ses trois compagnes, elles vont faire le tour de tous les voyageurs. Certains vont évoquer de la fatigue, des petits bobos. Les quatre femmes vont prendre de discuter, de soigner, de rassurer tous les voyageurs. Pelenwen va venir apporter des plantes à Selenia ce qui va apaiser, encore un peu plus, ses douleurs.

Fánaviryan va voir Astatur et lui dit :
- "Je vais informer Pellendur par le biais d'un parchemin de la disparition de Cinniath Wesmin qui devait séjourner chez lui."
- "Hum, hum... Un parchemin ? Et si vous passiez par sa sœur ?" répond Astatur.
- "Directement par la sœur ?"
- "Oui, il me semble que c'est quelqu'un de confiance." estime Astatur.
- "Peut-être pourriez-vous vous adjoindre à moi parce que je pense, peut-être, la chagriner... Une belle âme telle qu'elle va peut-être avoir une attirance pour un beau chevalier noble..." estime Fánaviryan.
- "Je vous avouerai pour avoir déjà été à Minas Malloth que cette chère Pellendur, je l'aurais bien passée dans mon lit mais toutes mes tentatives ont échoué. De ce que j'ai cru comprendre, cette belle demoiselle est plus attirée par la bonté d'âme que les plaisirs de la chair..." chuchote Astatur.
- "Ah j'en ai plein à revendre !! Soit, je vous remercie de cette information. J'avais peur de la heurter." précise Fánaviryan.
- "Non, ça m'étonnerait. De toutes les informations que j'ai pu avoir de cette belle dame, elle n'y porte que, malheureusement, trop peu d'intérêt..." indique Astatur.
- "Soit, soit..."
- "Mais si vous sentez qu'il y a matière, redites-moi, on ne sait jamais..." confie Astatur en prenant la main de Fánaviryan.
- "Je n'y manquerai pas mais j'éviterais de l'amener dans les fourrés pour l'entretenir..." lance Fánaviryan avec un petit clin d'œil puis lui dit en repartant : "Est-ce que je peux utiliser votre chariot pour lui parler en toute intimité avec Pelenwen ?"
- "Hum... Faites donc !" répond Astatur.

Fánaviryan va proposer à ses compagnons de la rejoindre dans le chariot d'Astatur pour parler à Pelenwen puis va demander à l'une des soigneuses qu'elle puisse quérir Pelenwen dans le grand chariot. Selenia va rejoindre sa compagne Fánaviryan et toutes les trois vont se retrouver dans le chariot. En montant à l'intérieur, Pelenwen demande :
- "Vous souhaitiez me voir ?"
- "Oui, Dame Pelenwen. Nous avions quelques nouvelles à transmettre à votre frère en toute confidence et en toute discrétion car nous avons su qu'il attendait un hôte de marque à savoir Cinniath Wesmin. Peut-être le connaissiez-vous ?" indique Fánaviryan.
- "Oui, je le connais."
- "Nous avons le regret de vous informer qu'il a été assassiné dans une embuscade alors qu'il venait à Minas Malloth. Nous avons réussi à trouver le commanditaire et l'assassin qui était un espion d'Angmar au sein de Metraith. En découvrant la traitrise d'Angmar qui travaillait de longue haleine, une succession de trône s'est, d'une certaine manière, accélérée et sachez qu'Heredon a été envoyé dans les terres du sud en ambassadeur et que désormais les Wesmin n'ont plus que seuls enfants, moi-même, mon ami Tirash que vous avez aperçu à la peau sombre et l'élégant Daëgon." annonce Fánaviryan.
- Pelenwen écoute attentivement en gardant la même attitude d'écoute puis dit : "D'accord. Vous ne souhaitez pas en parler directement auprès de mon frère ?"
- "Disons que nous avons pour mission d'amener ce convoi à Bree rapidement et que par là même nous retransiterons et nous devons, aussi, monter sur Fornost Erain pour accompagner cette carriole et maitre Astatur pour l'escorter. Nous avons notre propre compagnie de transport mais, peut-être, que votre frère pourra nous rejoindre à Bree lorsque nous serons arrivés dans une journée." propose Fánaviryan. - "Je ne peux pas me prononcer." répond Pelenwen.
- "Je comprends bien... Nous avons une petite troupe de petits agités qui ont hâte d'arriver."
- "Oui, en effet ! Ceux avec qui j'ai pu m'entretenir ressentaient une grande fatigue. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas voyagé autant mais, en même temps, les conditions de vie à Metraith semblaient de plus en plus difficiles. Ils ne seront que mieux accueillis et en sécurité en Comté." indique Pelenwen.
- "Si vous êtes sensible à ce sujet, sachez que nous prévoyons de faire plusieurs allers-retours pour rapatrier tout ou partie de ceux qui veulent quitter Metraith pour aller en Comté." annonce Fánaviryan.
- "Ah ! D'accord !" réagit Pelenwen.
- "Et, c'est notre grand objectif de la fin de l'été et du début d'hiver." précise Fánaviryan.
- "Que les Valar vous guident dans cette quête." indique Pelenwen.
- "En vous remerciant de votre bénédiction."
- "Je vais aller, dans ce cas, rapporter ces informations auprès de mon frère. Je ne peux pas vous indiquer s'il peut ou non vous rejoindre à Bree sur les prochains jours." précise Pelenwen.
- "Non. De toute manière, comme je vous le disais, avec notre compagnie, nous devrons retourner à Metraith dans un petit mois et nous repasserons car nous avions un accord auprès de votre frère pour une escorte car nous avons pu constater que le chemin est de plus en plus dangereux pas forcément par les hommes des collines mais, quelques fois, par les Orques et par les Brigands." indique Fánaviryan.
- "Mesdames, je vais vous souhaiter une bonne soirée, un bon courage pour cette fin de voyage au travers des terres du Tyrn Gorthad." annonce Pelenwen.
- "Et nous vous remercions de votre aide et de votre soutien." dit Fánaviryan.
- "Je vous remercie et remerciez surtout mes compagnes pour le soin qu'elles apportent auprès de vos compagnons voyageurs." indique Pelenwen en quittant le chariot d'Astatur.

Pelenwen accompagnée de ses trois compagnes soigneuses vont quitter le camp. Les compagnons constatent que la route est éclairée à intervalle régulier par des braséros que les soldats de Minas Malloth ont allumés. Trois gardes de Minas Malloth sont restés au campement et vont se poster pour surveiller la route pour la nuit. Ils vont comprendre que les gardes ont eu la consigne par Dame Pelenwen de rester avec le convoi pour la nuit.

Le 30 de Norui de l'An 1640

Après une nuit bien calme, la compagnie reprend la route, plus facile, globalement en descente avec, après une heure de route, la vision de la colline de Bree et du bois de Chet. En fin de matinée, le convoi quitte les collines des Hauts du Sud pour gagner la plaine qui amène jusqu'à Bree. Un bois sur l'est signale la frontière entre le Cardolan et le Pays de Bree.

La colline de Bree est de plus en plus visible au fur et à mesure de l'avancée du convoi. Les prairies et petits bosquets font place à des champs, des cultures. La civilisation reprend place dans le paysage. Deux heures avant d'arriver à Bree, ils aperçoivent une troupe de soldats à cheval aux couleurs de Bree qui s'approchent. Fánaviryan met alors son masque de combat sur son visage. La troupe se dirige vers le convoi et va s'arrêter à une certaine distance. Cinq soldats mettent pied à terre. En approchant, ils reconnaissent le sergent, un homme de confiance de Meneldir, Fallin, un brave gars. Il semble avoir reconnu certains membres de la Compagnie de l'Aurore Ecarlate mais sa réaction est inattendue. Il donne des ordres et met ses hommes en position de défense. Cinq cavaliers ont reculé en prenant leur lance en main prêts à charger, cinq autres ont pris leurs arcs avec flèche prête à être encochée et les cinq derniers viennent se mettre devant les archers, l'épée et le bouclier en main. Fallin se met derrière les archers avec les cavaliers derrière.

Fánaviryan va ralentir la progression du convoi et Daëgon dit à l'Elfe :
- "Tu devrais enlever ton masque, à priori, tu leur as fait peur !!"
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Re: [AU] Partie du 14 septembre 2022 - N°69 - 28 de Norui 16

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 18 Sep 2022 08:31

La carte des aventures :
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Re: [AU] Partie du 14 septembre 2022 - N°69 - 28 de Norui 16

Messagepar Rico the Hobbit » Dim 18 Sep 2022 08:34

Les Protagonistes :
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